Dossier de presse

TOURISTES
(Sightseers)
Un film de Ben Wheatley
Date de sortie: 26 décembre 2012
Quinzaine des Réalisateurs, Cannes 2012
Palm Dog au festival de Cannes 2012
Festival international du film de Catalogne de Sitges: Meilleur scénario, Meilleure interprétation féminine
Festival international du film de Locarno 2012
Comédie noire, Grande-Bretagne 2012, DCP, Couleur, 95min, langue: anglais, s.-t.: français
Distribution: cineworx gmbh ⋄ +41 61 261 63 70 ⋄ [email protected] ⋄ www.cineworx.ch
Presse: Eric Bouzigon ⋄ [email protected] ⋄ +41 79 320 63 82
Table des matières
1. Fiche artistique et technique
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2. Synopsis
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3. Notes de production
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4. Biographie de Ben Wheatley (réalisateur)
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5. Biographie de Steve Oram (coscénariste / Chris)
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6. Biographie d’Alice Lowe (coscénariste / Tina)
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7. Biographie de Nira Park (Productrice)
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8. Biographie d’Andy Starke (Producteur)
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9. Biographie de Claire Jones (Productrice)
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10. Biographie de Laurie Rose (chef opérateur)
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11. Biographie de James Williams (Compositeur)
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12. Biographie d’Eileen Davies (Carol)
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13. Biographie de Jonathan Aris (Ian)
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14. Biographie de Richard Glover (Martin)
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15. Biographie de Monica Dolan (Janice)
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16. Revue de presse
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1. Fiche artistique et technique
Fiche artistique
Tina
Alice Lowe
Chris
Steve Oram
Carol
Eileen Davies
Ian
Jonathan Aris
Martin
Richard Glover
Janice
Monica Dolan
Richard
Kenneth Hadley
Joan
Stephanie Jacob
Mr. Grant
Seamus O’Neill
Fiche technique
Réalisation
Ben Wheatley
Scénario
Alice Lowe & Steve Oram
avec la participation de
Amy Jump
Directeur de la photographie
Laurie Rose
Montage
Amy Jump
Ben Wheatley
Robin Hill
Musique
Jim Williams
Son
Martin Pavey
Décors
Jane Levick
Costumes
Rosa Dias
Maquillage & Coiffure
Nadia Stacey
Casting
Nina Gold
Theo Park
Producteurs
Nira Park
Claire Jones
Andy Starke
Producteurs exécutifs
Matthew Justice
Jenny Borgars
Danny Perkins
Katherine Butler
Edgar Wright
Coproducteur
James Biddle
Producteurs associés
Tamzin Cary
Celia Richards
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2. Synopsis
Tina, une jeune femme introvertie qui porte fièrement des sous-vêtements tricotés, et Chris, un
auteur en herbe, passent leurs premières vacances en amoureux en traversant la province
anglaise en caravane. De drôles d’attractions touristiques les attendent tels qu’un musée de
crayons ou un parc d’attractions de trams... Mais très vite, des touristes négligents, des ados
bruyants et des campings bondés menacent de détruire l’idylle des amoureux. Mais Chris trouve
une solution simple qui fait basculer la balade bucolique en une randonnée mortelle ...
Après «Down Terrace» et l’incroyable «Kill List», Ben Wheatley ne s’arrête plus. Il fait désormais
l’objet de toutes les attentions et fourmille de projets! Spécialiste des thrillers horrifiques à l’atmosphère oppressante, il s’attaque maintenant à la comédie noire... Sur un scénario de ses deux
acteurs principaux, avec la participation d’Amy Jump, le film est produit par Edgar Wright
(«Shaun of the Dead», «Attack the Block» ou «Scott Pilgrim vs The World»). SIGTHSEERS est
extrêmement attendu et promet des sensations fortes.
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3. Notes de production
Le début de l’aventure
Avant que les acteurs-scénaristes Alice Lowe et Steve Oram ne prennent la route, ils se sont
glissés dans la peau de Tina et Chris. Ils ont passé plusieurs années à mettre au point leurs personnages, d’abord au théâtre, puis comme protagonistes dans un pilote pour la télévision.
Alice raconte: «Steve et moi faisons des one-man-shows, et nous nous sommes rencontrés sur
scène alors que nous jouions ensemble une pièce comique intitulée «Ealing Live». Nous sommes
tous les deux originaires des Midlands et nous avons évoqué nos vacances passées en famille,
et puis nous nous sommes mis à parler comme si nous étions déjà les personnages du film».
Steve ajoute: «Nous avions en tête les personnages avant même de savoir ce qui allait se passer. Il s’agissait d’amoureux de caravaning, de banlieusards vivant à Redditch. Cela nous amusait
de les faire parler de choses banales, alors qu’ils se débarrassaient dans un même temps de
leurs victimes coupées en morceaux. L’idée qu’ils soient en vacances, et qu’au cours de leur périple ils alternent visites de musées et meurtres, nous amusait beaucoup!»
Alice renchérit: «Ensuite, nous avons joué les deux personnages sur scène, puis nous avons
proposé ce projet à la télévision. Nous avons façonné des personnages à notre image à l’exception de leurs pulsions criminelles, même s’il est vrai qu’il m’arrive de perdre mon sang froid quand
je suis en manque de thé! Nous avons donc soumis un pilote à la télévision (que Paul King a
réalisé) mais toutes les chaînes l’ont refusé car elles le jugeaient trop lugubre!»
Gardant espoir, ils se sont accrochés à leur projet. Après quelques changements, le film est revenu dans la course, plus ambitieux et plus prometteur qu’un simple téléfilm: «Nous pensions
vraiment avoir fait un travail de grande qualité, et que cela valait le coup de poursuivre dans
cette voie. Nous avons alors mis le pilote sur Internet», reprend Alice.
Elle poursuit : «J’ai envoyé le lien à Edgar Wright, réalisateur de «Shaun of the dead», avec lequel
j’avais travaillé sur son deuxième film «Hot Fuzz» et il a immédiatement perçu le potentiel du film.
Il nous a conseillé de l’envoyer à sa productrice Nira Park et Big Talk Pictures a pris une option
sur le scénario. Nous avons eu beaucoup de chance d’avoir leur soutien. C’était un partenariat
de rêve de travailler. L’implication d’Edgar Wright en tant que producteur exécutif de TOURISTES a été extrêmement précieuse».
Le réalisateur Ben Wheatley et ses fidèles producteurs Claire Jones et Andy Starke (Rook
Films) étaient tout aussi enthousiastes à l’idée de travailler avec une société ayant déjà connu le
succès que l’on sait. Wheatley remarque : «Avec Big Talk, on sait qu’on travaille avec des experts
du genre, étant donné le succès de leurs films précédents, et c’est toujours un plaisir de travailler avec Nira et Edgar».
Le travail sur les personnages
Après avoir bouclé le budget du film, il a fallu développer le scénario et trouver un réalisateur
capable de mettre en scène le fonctionnement du couple Alice et Steve. Tout d’abord, il était
nécessaire d’effectuer un travail de recherche pour comprendre ce qui se passe dans la tête de
couples de tueurs en série.
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Alice explique: «Nous sommes devenus presque fous à force de regarder, de lire et d’absorber
toutes sortes d’informations concernant les tueurs en série. J’aime me considérer comme une
criminologue semblable à Morgan Freeman dans «Le collectionneur», où il est sur le point de
basculer dans la folie, plombé par le poids de ses connaissances. J’exagère peut-être mais c’est
vraiment bizarre de lire un bouquin sur Denis Nilsen dans le métro».
«Nous avons fait deux voyages pour nos recherches à travers le Royaume-Uni», ajoute-t-elle.
«Nous nous sommes glissés dans la peau des personnages, tandis qu’un cadreur filmait tout ce
qui se passait. Ça nous a rendus presque dingues! Et au cours d’un de ces deux périples, Steve
et moi-même avons partagé une caravane. Notre relation s’est renforcée rendant notre couple
de fiction plus fort – et je sais à présent à quel point il peut être agaçant!»
Steve note: «L’un des coproducteurs du film, Film4, nous a donné un peu d’argent pour voyager
en caravane et visiter les sites touristiques du Lake District. Mon père avait indiqué tous les lieux
essentiels – le musée des tramways, le musée des crayons, le viaduc de Ribblehead etc. – qui
se trouvaient sur notre route et qu’on voit dans notre film. Ainsi, Alice et moi avons passé la semaine entière dans la peau des personnages de Tina et Chris. A partir de là, nous avons commencé à sentir ce qu’allaient être les scènes principales. Et nous avions aussi une idée plus précise de l’endroit où elles pourraient se dérouler. Nous avons tellement improvisé que je me suis
mis à rêver comme si j’étais Chris. Après le voyage, nous avons écrit trois versions en près de
trois ans, à chaque fois relues et annotées par Film4».
Il était temps qu’Alice et Steve trouvent un réalisateur, capable de tirer le meilleur de leur projet,
pour le porter à l’écran. Entre alors en scène Ben Wheatley, étoile montante et talentueuse du
jeune cinéma anglais («Down Terrace» et «Kill List»), ayant déjà réalisé deux films originaux et
très remarqués.
Ben raconte: «J’ai eu un rendez-vous chez Big Talk et ils m’ont dit qu’ils avaient un scénario:
TOURISTES. Je savais que c’étaient Alice et Steve qui l’avaient écrit, et j’ai donné mon accord
sans le lire car je les connaissais et souhaitais travailler avec eux. J’avais déjà collaboré avec
Alice et Steve sur un pilote pour la télévision, ‘Wrong Door’. Et puis je les avais déjà vus sur
scène».
Ben Wheatley continue: «Je savais qu’ils faisaient beaucoup d’improvisations et je n’avais pas
envie de travailler dans un cadre trop rigide: j’ai compris que je pouvais modifier leur scénario,
car ils connaissent leurs personnages par cœur. Amy Jump, ma coscénariste et monteuse associée, a elle-même écrit des scènes supplémentaires et a inventé des personnages. De plus, elle
a donné une cohérence temporelle au récit».
Alice ajoute: «Amy et Ben ont le sens des effets visuels: la première version du scénario était
trop linéaire, mais Ben nous a encouragés à faire des retours en arrière et à l’enrichir d’événements imaginaires et de séquences de rêves. Finalement, c’est un maître de la mystification psychologique! J’aime beaucoup ses trouvailles car on a tendance à s’imposer des règles quand on
écrit un scénario. Or, arrivés à un certain point, on a besoin d’avoir un regard neuf sur ce qu’on
écrit».
Steve reprend: «J’aime la touche poétique de Ben quand il réalise un film. On se laisse emporter,
on s’abandonne inconsciemment. De plus, dans notre scénario, je crois que nos deux criminels
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n’étaient pas assez aboutis. Mais Ben leur a donné une dimension nettement plus macabre! Il a
rendu l’histoire encore plus atroce et immorale. Ce qui se passe dans le film s’impose à nous! Et
Ben a tout fait pour qu’aucun détail ne nous échappe!»
Les films de Ben Wheatley sont marqués par un réalisme incomparable et par un style proche
du documentaire. «Quant à Laurie Rose, le directeur de la photographie de Ben, c’est un bonheur de travailler avec lui! L’éclairage et les décors sont subtils et Ben nous pousse à évoluer en
toute liberté, tandis que Laurie nous suit au cadre. Il travaille dans l’instantanéité et j’imagine que
c’est un peu comme au théâtre. On n’a aucun moment de répit: c’est très dur et très intense
avec Ben, mais j’aime ça! Et c’est tonifiant. Finalement, nous avons eu beaucoup de chance qu’il
accepte de travailler avec nous, car ensuite, «Kill List» est sorti en salles au Royaume-Uni et dès
lors il a été extrêmement sollicité», ajoute Alice Lowe.
Sur la route
Il est rare qu’un film décrive la belle et grande campagne anglaise comme sait le faire TOURISTES. Au-delà de l’image d’Epinal véhiculée par le cinéma en costumes, la campagne anglaise
n’est guère représentée dans les films: l’épopée meurtrière de Chris et Tina dans le nord de
l’Angleterre s’inscrit dans des paysages de plus en plus vastes et ravagés qui reflètent leur état
d’âme. Pour Steve Oram, les lieux de tournage exceptionnels ont réveillé des souvenirs d’enfance et de vacances.
«Passer ses vacances en Angleterre et s’y promener, c’est merveilleux», déclare Oram. «J’adore
les vacances à la campagne, elles font partie de mon enfance et de celle d’Alice. Il y a très peu
de films qui montrent ces lieux touristiques, d’une beauté tragique, et nous voulions les faire
connaître. Alors pourquoi diable aller à l’étranger, quand vous avez l’Angleterre à portée de
main!»
TOURISTES a un caractère presque mystique: tout en étant à la fois magique et réaliste, il évoque également le passé. Pour Ben, ce film lui a donné la possibilité de mêler modernité, comédie
et des thématiques plus générales comme le sentiment d’appartenance à une nation. «Chris et
Tina regardent l’Angleterre», indique le réalisateur. «D’une certaine manière, c’est comme s’ils
remontaient le temps. Ils vont dans des grottes et dans des cercles de pierres préhistoriques, ils
visitent tous ces lieux et ils voient les valeurs de l’Angleterre s’effondrer. C’est un film très réaliste par de nombreux aspects, mais aussi ponctué d’instants fantastiques et psychédéliques.»
Les tueurs en caravane
Chris et Tina sont des meurtriers et font partie de cette lignée de couples de criminels en cavale, à l’image de personnages de films mémorables comme «La Balade Sauvage» de Terrence
Malick, «Bonnie and Clyde» d’Arthur Penn, «A bout de souffle» de Jean-Luc Godard, et «Tueurs
nés» d’Oliver Stone. Quand on les voit liquider tous ceux qui croisent leur chemin, ils nous offrent
un spectacle à la fois drôle, dérangeant et immoral mais qui pourtant nous réjouit.
«Je pense que, même sans les meurtres, il y aurait eu une certaine cohérence dans le film», signale Alice. «L’histoire est celle d’un couple qui part en vacances, se dispute, est sur le point de
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se séparer, mais qui finalement se retrouve. C’est le quotidien de tous les couples, et c’était
cette histoire que nos personnages devaient vivre. Tous les individus qui croisent leur route mettent ce couple à l’épreuve. Et la manière dont ils se débarrassent de ces gens illustre leur attitude face au monde extérieur et à ses difficultés».
Doit-on s’identifier à Chris et Tina ? Les accompagne-t-on dans leur périple ou sommes-nous
seulement de simples spectateurs ? Sont-ils des antihéros ou des personnages dont on se moque ?
Alice reprend : «Par certains aspects, ce film est un fantasme : comment serait le monde si les
barrières morales tombaient ? Et s’il en était ainsi, j’imagine qu’on cesserait de se sentir coupable. Chris et Tina permettent au spectateur de se défaire de sa culpabilité. J’aime à penser qu’il y
a une tension dramatique lorsque les gens rient. Pour moi, c’est une tragi-comédie car il y a de
grands enjeux pour tous les personnages. Je pense que personne n’en sort indemne à la fin».
Steve ajoute: «Nous voulions absolument que le public soit de leur côté! Il était essentiel qu’ils
gagnent la sympathie du spectateur pour que le film fonctionne, à mon avis. Et il était également
important qu’ils soient crédibles à la fois en tant qu’individus et en tant que couple».
Bien entendu, le cinéma nous permet d’échapper à la réalité quotidienne. Steve conclut : «Oserai-je le dire : nous avons tous envie, un jour ou l’autre, d’étriper les gens qu’on n’aime pas. Chris
et Tina passent à l’acte, sèment le désordre et cela nous fait rire, mais rire jaune!»
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4. Biographie de Ben Wheatley (réalisateur)
«Down Terrace», premier film de Ben Wheatley, a remporté plusieurs distinctions, comme le Prix
du Meilleur Film au festival Fantastic Fest, à Raindance et Boston, et a été sélectionné dans de
nombreux festivals à travers le monde (le MoMA de New York, Rotterdam, PIFAN, Melbourne,
Los Angeles). A sa sortie aux Etats-Unis et au Royaume Uni, il a été salué par la presse.
Son deuxième film, «Kill List», sorti en France le 11 juillet 2012, a été plébiscité par la critique
internationale et a décroché plusieurs prix comme le BIFA du Meilleur Second Rôle pour Michael Smiley, l’Empire Award du Meilleur Film d’Horreur, et le prix de la Critique au Festival de
Beaune 2012.
Ben Wheatley a reçu de nombreuses récompenses pour ses spots publicitaires et ses travaux
en matière de marketing viral, notamment des Lions d’Or, d’Argent et de Bronze au Festival International de la publicité de Cannes. Il a également réalisé plusieurs séries pour la télévision,
comme «Ideal», «Modern Toss», ou encore «Wrong Door».
http://mrandmrswheatley.blogspot.com/
5. Biographie de Steve Oram (coscénariste / Chris)
Steve Oram se produit souvent sur la scène anglaise. On l’a vu dans des séries télévisées
comme «The Mighty Boosh» et «Tittybangbang», ainsi que dans le long métrage «Franckie
Wilde» avec Paul Kaye. Acteur comique et scénariste, il a fait ses débuts dans des one-manshows : il a ainsi créé le spectacle «Denim», monté au festival d’Edimbourg, puis dans le reste du
pays. En 2008, il est parti en tournée avec Steve Coogan, dont il a assuré la doublure. Il a également campé Henry VIII dans «Sir Thomas Moore» dans une mise en scène d’Alan Partridge.
Il a écrit la série télé «Matthew & Tone», puis il s’est tourné vers le long métrage avec TOURISTES qu’il a coécrit avec Alice Lowe, en s’inspirant en partie de personnages qu’ils ont interprétés
ensemble sur scène.
Il a réalisé et interprété «Connections», sélectionné au festival de Cannes en 2008, puis a continué à réaliser des courts métrages, produits par Lincoln Films. Il se produit actuellement dans le
spectacle «Oram & Meeten’s Club Fantastico» avec Tom Meeten.
6. Biographie d’Alice Lowe (coscénariste / Tina)
Originaire des Midlands, Alice Lowe est actrice comique et scénariste. Elle fait ses débuts dans
des ateliers de théâtre collectif, collaborant avec le metteur en scène Paul King («The Mighty
Boosh», «Bunny And The Bull»). Elle a interprété Liz Asher dans «Garth Marenghi’s Darkplace».
À la télévision, on l’a notamment vue dans «Come Fly With Me», «Little Britain», «The Mighty
Boosh», «Star Stories», «Black Books», «I.T. Crowd». Tout récemment, elle s’est produite dans la
série «The Is Jinsy» de Matt Lipsey. Elle a encore inscrit son nom au générique de «Hot Fuzz»
d’Edgar Wright, dans le rôle de l’acolyte, un rien négligée, de Timothy Dalton.
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Elle a joué dans plusieurs sketches, comme «Horrible Histories» et «Harry and Paul», dont elle a
écrit certains épisodes. Elle a également tenu plusieurs rôles lors de la tournée nationale de
Steve Coogan. Elle a coécrit et interprété «Beehive». Alice a écrit et interprété plusieurs courts
métrages, et a même lancé un projet sur Internet, Jackal Films. Les films ont été projetés dans
le monde entier, et «Sticks And Balls» et «Stiffy» ont gagné la compétition au Straight 8 deux
ans de suite et ont été projetés à Cannes.
Alice Lowe se produit régulièrement sur scène à Londres, et fait partie du tandem psychédélique Hot Brew. Elle écrit actuellement sa propre série radio, «Alice’s Wunderland», et a réalisé
son premier pilote pour la télévision, «People Place». TOURISTES est le premier long métrage
qu’Alice a coécrit et interprété.
7. Biographie de Nira Park (Productrice)
Nira Park a fondé Big Talk Pictures en 1995, grâce à laquelle elle a produit les deux saisons de
la série «Les Allumés» d’Edgar Wright, les trois saisons de «Black Books», qui a remporté le
BAFTA à deux reprises, et la série «Free Agents». Suite au succès des «Allumés», Nira Park a
développé et produit «Shaun Of The Dead» d’Edgar Wright, qui lui a valu une nomination au Carl
Foreman Award du BAFTA. Elle fait également partie, selon le magazine professionnel Variety,
des dix producteurs à suivre.
En 2006, elle produit «Gone» de Ringan Ledwidge, et collabore de nouveau avec Simon Pegg et
Edgar Wright pour «Hot Fuzz». Associée de ce dernier, elle a produit «Scott Pilgrim», avec Michael Cera, qui a recueilli un formidable succès critique. Elle a aussi assuré la production exécutive de deux saisons de «Him & Her», et «Friday Night Dinner» écrit par Robert Popper.
En 2011, elle produit «Paul» de Greg Mottola, écrit et interprété par Simon Pegg et Nick Frost,
et «Attack The Block» de Joe Cornish qui a décroché quatre prix du public aux festivals de
Sitges, SXSW, LAFF et Fantasia.
Elle a plusieurs projets en développement, comme «Fear» de Jeremy Lovering, actuellement en
postproduction, et «Cuban Fury» de James Griffiths, avec Nick Frost, dont le tournage démarre
en juin 2012.
Elle prépare plusieurs films avec les réalisateurs Edgar Wright, Simon Pegg, Nick Frost et Joe
Cornish avec lesquels elle continue à travailler régulièrement.
Elle a été consacrée «Productrice de l’année» aux UK Women in Film and TV Awards en décembre 2010.
8. Biographie d’Andy Starke (Producteur)
Après dix ans dans la postproduction audiovisuelle et cinq ans au sein d’un groupe de rock –
Regular Fries –, Andy Starke a créé Boum Productions avec l’écrivain et historien du cinéma
Pete Tombs. Starke a ainsi écrit, produit, réalisé et monté plusieurs projets de fictions et de documentaires pour le grand et le petit écran.
Boum Productions a été salué pour avoir lancé sa propre collection de DVD, Mondo Macabro,
label novateur, qui s’intéresse aux «films hors normes venus du monde entier», et qui s’attache à
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préserver des genres cinématographiques «disparus» et à mettre en avant des cinématographies
rencontrant en général «peu de succès».
En 2007, Boum fonde Mondo Macabro Movies afin de produire des longs métrages audacieux.
La toute jeune société a ainsi produit «Zibahkhana» d’Omar Ali Khan, premier film d’horreur pakistanais, qui a décroché de nombreux prix et été sélectionné dans plusieurs festivals avant
d’être distribué dans la plupart des pays du monde.
En 2008, Andy Starke et Ben Wheatley créent Rook Films : leur premier film, «Down Terrace»,
signé Ben Wheatley, a obtenu plusieurs distinctions et reçu un accueil critique triomphal, avant
d’être distribué au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.
Rook Films a ensuite produit «Kill List» (en coproduction avec Warp X), du même Ben Wheatley,
et a remporté de nombreux prix et été plébiscité par la critique internationale. Rook prépare actuellement plusieurs longs métrages de fiction et documentaires.
9. Biographie de Claire Jones (Productrice)
En 2011, Claire Jones produit son premier long métrage, «Kill List», le second film de Ben
Wheatley, projeté en première mondiale au festival SXSW. Sélectionné dans plusieurs festivals
et lauréat de plusieurs prix – dont six nominations aux British Independent Film Awards –, le
film, salué par la critique, est sorti aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et également en France le
11 juillet 2012.
Claire Jones a plusieurs projets en développement avec Ben Wheatley et vient de produire
TOURISTES, en coproduction avec Big Talk Pictures.
Après des études de droit, elle a débuté sa vie professionnelle comme juriste au sein d’un cabinet, tout en participant au montage financier et juridique de plusieurs films et en prenant des
cours à la London Film School pendant le week-end.
Cinéphile, elle se tourne vers le cinéma et devient directrice de production pour plusieurs grands
réalisateurs comme Stephen Frears, John Madden, Shane Meadows et Kirk Jones.
En 2006, à l’âge de 26 ans, elle monte une société de production de programmes numériques,
Tomboy Virals. Elle produit ainsi du contenu numérique pour d’importantes agences de publicité
et remporte plusieurs prix au festival de la publicité de Cannes, au BTAA et aux Webby Awards.
Depuis 2008, elle parcourt le monde pour Blink Productions et produit des spots publicitaires,
des vidéo clips et des courts métrages, dont l’un a été cité à l’Emmy Award.
10. Biographie de Laurie Rose (chef opérateur)
Après des études d’art, Laurie Rose a été gérant d’une boutique de vins et cuisinier dans un café. Il devient ensuite coursier pour une société de production audiovisuelle de Brighton. Passionné par le cinéma, la musique et le démontage d’objets mécaniques (et, plus rarement, par
leur remontage!), il se tourne vers une carrière technique. Il commence dans le domaine du son,
puis s’oriente vers la prise de vue, où il acquiert une riche expérience.
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Il éclaire des vidéo clips, des documentaires et des spots publicitaires, ce qui lui permet d’étoffer
ses compétences et d’affiner son style visuel.
Il passe ensuite au cinéma et signe la photo de «Down Terrace», premier long métrage de Ben
Wheatley. Il poursuit sa collaboration avec le réalisateur, éclairant notamment «Kill List». Le Los
Angeles Times qualifie son travail d’«implacable», tandis que FilmThreat note qu’il «utilise le réalisme de la caméra à l’épaule pour faire partager au spectateur le quotidien des personnages,
tout en témoignant d’un style visuel proprement cinématographique». Laurie Rose et Ben
Wheatley ont bâti une véritable complicité professionnelle, permettant au chef opérateur de répondre intuitivement aux demandes du réalisateur et de transposer son univers visuel à l’écran.
Laurie Rose continue à mettre son style et ses compétences au service des nouvelles technologies pour apporter un regard neuf sur le cinéma anglais.
11. Biographie de James Williams (Compositeur)
James Williams a composé la musique de «Down Terrace» et «Kill List» de Ben Wheatley, qui lui
a valu les éloges de la critique. D’après le Financial Times, «la partition troublante de Jim
Williams donne au film une sombre respiration». Pour l’Independent, sa musique est «terriblement oppressante». Pour l’agence Reuters, sa partition «mêle des chants et des sifflements mystérieux, des dialogues prononcés à l’envers et des instruments à cordes lancinants et installe un
climat d’angoisse et de terreur». Enfin le Sunday Times note: «L’Angleterre est rarement apparue
comme un pays aussi inquiétant, et c’est grâce au travail sur le son et la musique qui joue subtilement sur une tension qui monte, qui monte, et qui finit par exploser».
Williams a longtemps collaboré avec le compositeur John Lunn. Ils ont ainsi écrit la musique de
quatre saisons de la série «Hotel Babylon», qui leur a valu une citation à l’Ivor Novello Award, de
«The Gift», des séries «Material Girl» et «Harley Street», de deux saisons de «Auf Wiedersehen
Pet», «Heartless», «Sorted» et «Lock Stock». James Williams a également composé la partition de
«Under The Greenwood Tree» de Nick Laughland, de la série «Minder» et du documentaire «Not
Cricket».
Auteur de chansons et producteur, il a collaboré avec Phil Thornalley, de Swamp Productions et
la société de production The Matrix, à Los Angeles. Il a coécrit le tube «Thinkin’ About Your
Love» de Kenny Thomas (Chrysalis Records) avec Shaun et Mike Ward.
Guitariste et arrangeur de renommée mondiale, il a souvent travaillé avec des producteurs de
grandes maisons de disques comme Alex Sadkin, Stuart Levine, Bob Sargeant, et Gary
Stephenson. Il a collaboré avec des groupes et des artistes comme M-People (avec qui il participe au tube «Movin’ On Up»), Go West, This Mortal Coil, Terry Hall, Breathe, Bros, Brix Smith,
Wet Wet Wet, Republica, Claire Grogan, Spear of Destiny, Nick Heyward, Cindy Lauper, Rick
Astley, Paul Weller, Beverley Craven et Maxi Priest.
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12. Biographie d’Eileen Davies (Carol)
Eileen Davies a fait ses débuts à la télévision, incarnant la costumière larmoyante dans le téléfilm «Ready When You Are, Mr. McGill» de Mike Newell. Depuis, elle a participé à de nombreux
projets comme «Middlemarch», «Bleak House», «Body And Soul», «Foyle’s War» et «Midsomer
Murders». On l’a aussi vue dans des comédies comme «Alas Smith And Jones», «People Like
Us» et «Waiting For God». Au cinéma, elle s’est illustrée dans «Bright Star» de Jane Campion et
a souvent collaboré avec Mike Leigh, de «Meantime» à «Secrets et Mensonges», «Vera Drake» et
«Another Year».
13. Biographie de Jonathan Aris (Ian)
On a vu Jonathan Aris entre autres dans «Bright Star» de Jane Campion, «Les Voyages de Gulliver» de Rob Letterman, «Le casse du siècle» de Michael Radofrd, «Nadia» de Jez Butterworth,
«Topsy-Turvy» de Mike Leigh, «Metroland» de Philip Saville et «Le Chacal» de Michael CatonJones. Il incarne aussi Anderson dans la série télé «Sherlock» et a interprété de nombreux rôles
pour le petit écran, comme Jonathan Miller dans Not Only...But Always, Bryan Wells dans «Government Inspector» de Peter Kosminsky qui a remporté le Royal Television Society Award en
2005 et un BAFTA, puis Richard Leavis dans «The Amazing Mrs. Pritchard» et Stanley Soward
dans «Margaret Thatcher: The Long Walk To Finchley» (2007).
14. Biographie de Richard Glover (Martin)
Après avoir remporté en 2001 le BBC New Comedy Award, Richard Glover s’est produit sur la
scène du théâtre Ealing Live et est devenu membre du trio ‘Pros from Dover’. Acteur aux talents
multiples, il a joué dans «Learners» et «St Trinian’s» et dans de nombreux téléfilms comme «The
Mighty Boosh», «Casualty» et «Meet The Parents». Pour la radio, il a travaillé aux côtés de Danny
Wallace et on l’a entendu, plus récemment, sur XFM London.
15. Biographie de Monica Dolan (Janice)
Monica Dolan s’est produite dans «Never Let Me Go», «Within The Whirlwind», «The Arbor» et
«Topsy-Turvy» de Mike Leigh. Elle a campé la tueuse en série Rose West dans le téléfilm «Appropriate Adult» en 2011. Pour le petit écran, on l’a aussi vue dans «Poirot, inspecteurs associés», «Tipping The Velvet», «Judge John Deed» et «U Be Dead». Au théâtre, elle a joué dans
«She Stoops to Conquer», «Le roi Lear» et «La Mouette».
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16. Revue de presse
Précis de misanthropie et d’humour noir, Touristes peut se voir comme une version déjantée et
inversée de «Another Year» de Mike Leigh, avec son couple de banlieusards bêtes et méchants
prêts à trucider, par jalousie, maniaquerie ou pur vice tout ceux qui croisent leur chemin à l’occasion d’un périple en caravane. Le scénario est écrit par le couple vedette du film, qui fourmille
d’idées incroyables et TOURISTES va trop loin dans le nihilisme et le mauvais goût typiquement
britannique (un peu comme «Bronson» de Nicolas Winding Refn mais de manière moins référentielle) pour être pris pour une sale blague potache ou un produit cynique et ricanant. Ben
Weathley est un véritable auteur et un cinéaste qui ne n’a pas fini de nous étonner, s’il continue
d’aller aussi loin dans une folie et une vision cauchemardesque de la vie qui n’appartient qu’à lui.
par Olivier Père, sur son blog
SIGHTSEERS témoigne de l’excentricité britannique (...) et reconduit le nonsense des Monty Python, mais dans un contexte gore. Par sa grossièreté décomplexée, il constitue la réponse de
l’Angleterre aux outrages de Judd Apatow («En cloque, mode d’emploi»).
Le Temps
On pourrait croire que le réalisateur Ben Wheatley n’aime pas vraiment le gens et qu’il compense son envie de les éliminer en faisant des films. On s’en fiche tant que ses films sont aussi
pétillants et rafraîchissants que SIGHTSEERS.
kino-zeit.de
Un méchant petit road-trip durant lequel un couple atypique découvre qu’un voyage en caravane
à travers le pays facilite de façon surprenante et amusante le meurtre des personnes les plus
odieuses rencontrées sur la route.
Variety
Une comédie hilarante qui provoque la chair de poule.
telegraph.co.uk
Une comédie meurtrière et pince-sans-rire de Ben Wheatley.
London Evening Standard
(...) Une comédie trash.
Le Journal du dimanche
cineworx gmbh
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