Entrepreneurs Africains - Investisseurs et Partenaires

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Entrepreneurs Africains - Investisseurs et Partenaires
 Entrepreneurs Africains Un projet de Joan Bardeletti, en collaboration avec Investisseurs & Partenaires Décembre 2012 Contacts : Joan Bardeletti : +33 (0)6 82 25 28 99 // [email protected] Emilie Debled : +33 (0)6 61 97 44 23 // [email protected] 1
Note d'intention Le projet « Entrepreneurs Africains » vise à proposer une vision inédite du continent africain en l'explorant au travers de ses entreprises. Il s’intéressera bien sûr aux entrepreneurs, à la vie « au bureau » sous tous ses aspects mais interrogera également l'impact qu'ont ces entreprises sur la vie des personnes alentour (création d'infrastructure, d'emploi, amélioration des conditions de vie, échanges culturels …). Plus largement ce projet se veut être un outil pour sensibiliser l'opinion publique mais également les décideurs (politiques, médiatiques, économiques) sur l'importance des entreprises comme vecteur et amplificateur du développement du continent. Il associera la production de photographies d’auteur, de vidéo, de captures sonores, et de contenus écrits (articles, analyse qualitative et quantitative) en s'appuyant sur des experts de l'entreprise et de l'Afrique. Les contenus produits seront diffusés de façon multimodale complémentaire pour toucher le plus grand nombre: un webdocumentaire qui proposera l'intégralité du projet de façon originale et interactive, des contenus multimedia courts adaptés aux réseaux sociaux et à des projections, une exposition et un livre. 2
I. CONTEXTE Trop souvent, le grand public mais également les décideurs médiatiques, politiques et économiques ne voient l’Afrique que sous le prisme de la pauvreté, la corruption, la guerre... Ils se représentent ce continent comme un désert entrepreneurial, seulement agité par du micro commerce sous perfusion de l’aide étrangère. Or de réelles et solides entreprises existent en Afrique ; elles innovent, se développent et irriguent le territoire et la société autour d’elles. Alors que l’Afrique évolue à vitesse accélérée, qu’une classe moyenne – entrepreneurs et consommateurs‐ émerge, l’entreprise est au cœur de ces changements. En outre, le monde de l’entreprise est bien souvent un no man’s land iconographique et journalistique, y compris d’ailleurs dans les pays développés occidentaux. Ces deux raisons rendent encore plus pertinent, et peut‐être même indispensable, le projet sur les « Entrepreneurs Africains ». II. COMMENT EST NE LE PROJET ? Le projet est né de la rencontre de deux acteurs engagés dans le développement de l’Afrique : ‐ Joan Bardeletti, photographe auteur du projet « Classes moyennes en Afrique » ‐ Investisseurs & Partenaires, une famille de fonds d’impact investment spécialisée dans l’accompagnement de PME africaines. ‐ L’auteur du projet : Joan Bardeletti Joan Bardeletti a développé plusieurs projets d’image sur l’Afrique pour le compte de grands groupes comme Bel, la CFAO ou des supports éditoriaux pour des magazines tels que Géo (voir le numéro de Sept2012 avec un grand reportage sur l'Angola), le Monde, Jeune Afrique, ou Marie Claire. Son projet le plus significatif sur l’Afrique est une étude photographique et analytique menée entre 2008 et 2011 sur les classes moyennes en Afrique, portant sur 5 pays, 50 personnes, avec 7 sociologues en partenariat avec le Département Afrique de Science Po Bordeaux. Voir www.classesmoyennes‐afrique.org. Ce projet unique au monde par son originalité et son ampleur a été diffusé sous forme d’un site internet, d’une exposition, de magazines type « fanzines » et d’un ouvrage d’édition dont une illustration est présentée ci‐dessous. Livre sur les Classes Moyennes en Afrique, Mai 2012 3
Extraits du site Internet www.classesmoyennes‐afrique.org Il a fait l’objet d’une excellente couverture médiatique sur le plan international avec 25 publications dans le monde notamment dans Geo (8 pays), Marie Claire (6 pays), Newsweek, Internazionale... Exemples de publications sur le projet Classes Moyennes en Afrique ‐ Le sponsor principal : Investisseurs & Partenaires Investisseurs & Partenaires (I&P) est une famille de fonds d’investissement (« d’impact investment ») fondée en 2002 par Patrice Hoppenot et dirigée depuis 2011 par Jean‐Michel Severino. I&P a pour mission de promouvoir le développement de petites et moyennes entreprises en Afrique. Elle leur apporte des capitaux comme un soutien technique et stratégique, afin de répondre à leurs besoins de croissance. Ces entreprises créent de la valeur locale et des emplois pérennes, mais génèrent aussi d’importants impacts sociaux, environnementaux et de gouvernance. Elles constituent ainsi un maillon essentiel du développement en Afrique. Les équipes d’I&P tissent un partenariat de long terme avec les entrepreneurs, qui consiste à partager leurs compétences et leur expérience dans la gestion de PME et les accompagner dans la structuration et la formalisation de leur entreprise. 4
Pour accomplir cette mission, I&P dispose de deux véhicules financiers (IPDEV et IPAE) et met en œuvre des instruments diversifiés (prises de participation minoritaires, prêt, etc.), principalement auprès d’entreprises d’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Océan Indien. Elle s’appuie sur une équipe engagée et expérimentée présente à Paris et dans cinq pays africains : Ghana, Cameroun, Sénégal, Côte d’Ivoire et Madagascar. Investisseurs & Partenaires s’est forgée une grande expérience de l’entreprise africaine en accompagnant plus de 30 entrepreneurs africains depuis 2002. Les entreprises soutenues par I&P évoluent dans des secteurs très variés (Santé, Micro‐finance, Equipement & Maintenance, Formation, AGribusiness…) et concourrent toutes à structurer et dynamiser le tissu industriel local. A ce titre, I&P entend évaluer les impacts de son activité, et surtout celle de ses entreprises partenaires sur leur environnement dans les domaines économique (ex. emplois créés ou maintenus), financier (ex. taxes générées), environnemental (ex. développement de pratiques durables), social (ex. amélioration des conditions de vie des populations locales), de gouvernance (ex. lutte contre la corruption). I&P a mis au point une méthode d’évaluation adaptée de la méthode mise au point par la Commission Européenne destinée à objectiver ces impacts aux niveaux de l’entreprise et de son écosystème (fournisseurs, clients, pouvoirs publics, etc.). I&P s’associe à Joan Bardeletti dans le cadre du projet « Entrepreneurs Africains » pour mettre en lumière une nouvelle facette de l’Afrique : les entrepreneurs. Le partenariat d’I&P s’opèrera de différentes manières : ‐ En tant que facilitateur, à travers la mobilisation de son réseau, l’identification d’une partie des entreprises de l’étude et la mise en relation avec les entrepreneurs ‐ Via la mise à disposition de ressources d’I&P : en communication, levée de fonds, et sur le plan d’évaluation de l’impact (outil+ temps passé par l’équipe ESG) ‐ En tant que financeur, I&P versant une subvention permettant au projet de démarrer. 5
III. LES ENJEUX DU PROJET « ENTREPRENEURS AFRICAINS » Le projet « Entrepreneurs Africains » s’adresse à la fois à un public ciblé (décideurs politiques et économiques) dans une perspective de plaidoyer, mais aussi à un public plus large dans une perspective d’intérêt général, avec les enjeux suivants : INTERPELLER, SENSIBILISER Cibles : décideurs économiques et politiques, grand public, leaders d’opinion Ce projet a pour ambition de renouveler l’image du continent africain, en valorisant une population aujourd’hui peu connue, voire méconnue : ses entrepreneurs. L’objectif est ainsi de combattre les idées reçues et les préjugés dont l’Afrique souffre traditionnellement, pour en montrer un versant original et dynamique. DEBATTRE, ECHANGER Cibles : Chercheurs, entrepreneurs La préparation amont du projet donnera l’occasion de rencontrer et d’échanger d’une part avec des chercheurs et des économistes spécialistes de ces questions, d’autre part avec des entrepreneurs africains. En aval, il est prévu d’ouvrir un espace de dialogue et de débat entre ces populations, croisant l’éclairage académique avec des témoignages concrets d’entrepreneurs. MOBILISER Cibles : acteurs français et africains du secteur de l’économie sociale et solidaire, et leur corps social. Ces acteurs seront sollicités soit en tant que partenaires directement associés au projet, soit en tant que relais de communication. I&P envisage par exemple de donner une résonance à ce projet auprès de ses publics, à travers les actions suivantes : ◦
Publier les dates et lieux de l’exposition itinérante sur le site internet ◦
Communiquer sur les réseaux sociaux ◦
Utiliser le contenu visuel sur les supports de communication Les partenaires d’« Entrepreneurs Africains » pourront intégrer cet engagement dans le projet sociétal de leur entreprise afin de mobiliser l’ensemble de leurs collaborateurs et donner sens à des intérêts existant en Afrique. IV.
DESCRIPTION DETAILLEE a) Sélection des entreprises de l’étude : Le projet traitera de six à huit entreprises répondant aux caractéristiques suivantes :  Gérées par des équipes dirigeantes ou des entrepreneurs africains  Relevant de l’économie formelle  Dans des secteurs diversifiés (santé, agro‐alimentaire, agriculture, construction, distribution, services, micro finance, etc.)  En phase de croissance depuis plusieurs années  Montrant des impacts tangibles sur leur environnement Le choix des entreprises se fera de façon concertée avec les partenaires, afin de proposer une diversité des zones géographiques et des types d'activités pratiquées. Toutefois, il est envisagé d’articuler le projet en deux grands volets. 6
 Volet 1 : Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale o Etude de 3 ou 4 entreprises appartenant au portefeuille d’I&P o Objectif : faciliter les contacts avec les entrepreneurs à travers le réseau d’I&P, valider le cadre de l’étude, avoir un premier retour d’expérience avant le second volet  Volet 2 : Afrique Orientale et Afrique Australe o Etude de 3 à 4 entreprises, hors portefeuille d’I&P o les entreprises seront identifiées et contactées en parallèle de la production du volet 1 o Objectifs : proposer une couverture large du continent africain du nord au sud et de l'Est à l'Ouest en rendant ainsi compte de la diversité des situations culturelles, historiques et économiques Pour chaque entreprise, les aspects suivants seront traités :  L'entrepreneur/ fondateur : son parcours, sa vie et sa famille, sa vision de son activité mais aussi du pays et du continent.  L'entreprise : les lieux (architecture et contexte), mais aussi l'activité (que font les collaborateurs, spécificités du travail, petites habitudes entre collègues) et tout ce qui fait qu'une entreprise est une mini société avec ses codes.  Focus sur quelques collaborateurs représentatifs ou au contraire atypiques  Impacts de l'entreprise sur l'espace qui l'entoure : infrastructures, emploi, changements culturels, politiques, sa contribution au développement. b) Entreprises sélectionnées dans le portefeuille d’I&P : 1/ CDS (Equipement, Mauritanie) Depuis 2007, CDS propose des services essentiels aux populations rurales mauritaniennes dans les secteurs de l’eau, de l’énergie et en particulier des énergies renouvelables. CDS se voit comme une entreprise citoyenne oeuvrant pour un accès de tous les citoyens mauritaniens aux services d’eau et électricité, particulièrement les plus pauvres et les plus isolés. CDS s’est engagée dans la gestion de mini réseaux d’eau et d’électricité dans des villages parmi les plus enclavés du pays. Elle est aujourd’hui pionnière dans l'exécution et la gestion de ces réseaux d’eau et d’électricité mais aussi dans la distribution de produits solaires dans ces zones rurales. CDS a par exemple appuyé la mise en place un système de traitement d'eau pour les localités de Breun, Dieuk et Tekeche, dans la commune de Rosso, au Sud de la Mauritanie. Ce projet a pour objectif de permettre aux habitants de petits centres urbains ou de villages, non desservis par les infrastructures publiques d’eau et d’électricité, d’être approvisionnés en eau potable. 2/ Genemark (Santé, Cameroun) Le laboratoire Genemark a été créé en 2002 par Gisèle Etamé, pharmacienne industrielle, titulaire d'un DESS en Contrôle Qualité. Convaincue de l’utilité de produire localement des médicaments génériques, accessibles à faibles coûts, elle décide de créer sa propre unité de production. Peu de personnes croient en la faisabilité d’un tel projet qui nécessite des capitaux mais surtout un niveau très élevé d’exigence sur le plan de l’environnement de 7
production, de la formation du personnel et du contrôle qualité. L’un des produits mis au point par Genemark est la quinine sirop qui facilite la prise pour les enfants. C’est un produit unique sur le marché qui connaît un très grand succès, notamment auprès des réseaux de santé confessionnels et des dispensaires. Aujourd’hui, la société connaît une croissance comprise entre 20 et 30 % chaque année : elle est reconnue comme une réelle « success story » et les banques désormais « volent au secours de la victoire». 3/ IOT (Agribusiness, Madagascar) * IOT est une entreprise d’aquaculture industrielle de concombres de mer basée à Madagascar. L’aquaculture des concombres est réalisée sur la base d’une technologie de reproduction développée à Madagascar par une équipe scientifique. Une fois les concombres de mer produits, IOT les commercialise à l’international. L’entreprise connaît le troisième stade de sa croissance après avoir développé avec succès une activité de collecte de poulpes et d’algues de mer auprès des producteurs de la région. V. PLAN DE COMMUNICATION Pour chaque entreprise couverte les contenus suivants seront produits :  Plus de trois cents photographies d'où sera extraite une série de trente images proposant un ensemble cohérent et une vision forte  Plusieurs heures de rush vidéo (interviews, plan fixe, reportage) qui permettront notamment de créer un POM (Petits Objets Multimédia) de deux minutes environ associant de façon originale vidéo, photographie et animation. En voici deux exemples : ◦ http://www.service‐civique.gouv.fr/content/petit‐objet‐web
◦ http://hanslucas.com/aferrando/pom/163  Des contenus écrits d'analyse et de récit Ces contenus seront valorisés et diffusés de la façon suivante : a) Création d'un web‐documentaire Il présentera le projet (et ses partenaires) de façon originale, ludique, et interactive. Ce support est particulièrement adapté pour assurer une belle visibilité sur Internet en permettant une navigation au travers des différents contenus produits (photographie, POM, interviews vidéo, contenus écrits,...). Quelques exemples : ◦
http://www.a‐l‐abri‐de‐rien.com/ (sur le mal logement) ◦ http://tinyurl.com/d9pqpyt (sur la finance solidaire) ◦ http://www.disputedwaters.com/ (sur les grands fleuve et l'accès à l'eau) Le site du web documentaire comportera également un forum de discussion, animé et vivant, poursuivant le dialogue sur le contenu présenté par ailleurs. Mode de diffusion ‐ Hébergement sur le site d’un grand média, comme le Monde.fr, qui permettra de lui donner une audience importante ‐ Mise en ligne du web documentaire sur une plateforme dédiée, ayant sa propre url. 8
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Création de capsules à intégrer sur les sites ou intranets des partenaires Communication sur les sites internet des partenaires (newsletter, lien sur la page d’accueil, etc.) Mise en place d’une stratégie communautaire : réseaux sociaux, communication à destination des bloggeurs appartenant à la sphère d’influence, etc. b) Création d'une exposition itinérante L’exposition s’appuiera sur le contenu photographique et textuel issu du projet. Elle associera ainsi des images des entreprises, des entrepreneurs et de leur environnement au récit des aventures entrepreneuriales, sous forme de panneaux et/ou d’enregistrements sonores. Mode de diffusion ‐ Mise en place de l’exposition dans des lieux participant au rayonnement des échanges entre la France et l’Afrique : centres culturels français en Afrique, Comité d’échanges France‐Afrique de la CCIP, etc. ‐ Mais aussi dans les locaux des partenaires : sièges sociaux, succursales africaines, etc. ‐ Et enfin à l’occasion des grandes manifestations sectorielles : AFIF, Convergences 2015, etc. ‐ Relations presse : à chaque nouvelle installation de l’exposition, un dispositif de relations presse sera mis en œuvre pour informer les publics ciblés et faire le lien avec le web‐documentaire, assurant ainsi une bonne complémentarité entre ces médias. c) Edition d'un livre Il s’agit de produire un livre de 128 pages env, comportant une cinquantaine d'images légendées, et/ou d'un magazine type fanzine. Voir en annexes le livre et le magazine produits sur les classes moyennes africaines. Mode de diffusion ‐ Commercialisation du livre dans le cadre de l’exposition ‐ Achat d’un stock pour des cadeaux d’entreprise par les partenaires du projet à destination de l’interne ou de l’externe ‐ Mise en vente en ligne (amazon.fr…) d) Contenu visuel, analytique et textuel Les photographies et les textes produits seront proposés à la presse pour publication. Mode de diffusion Le sujet étant nouveau et les collaborations régulières de Joan Bardeletti avec des magazines tel que Géo, Marie Claire, Jeune Afrique ou Le Monde augmentent les chances que le projet ait une forte visibilité presse. e) Débats, rencontres, échanges Les parties prenantes du projet pourront être sollicitées pour s’exprimer lors de conférences, de colloques, etc. Il est également possible de créer un observatoire de l’entreprenariat africain pour mesurer année après année les progrès réalisés dans la création et la gestion des entreprises en Afrique et de leurs impacts. On pourrait ainsi inscrire ce projet dans une dynamique et retrouver annuellement les entrepreneurs pour les suivre dans la croissance de leur entreprise. 9
VI. NOS PARTIS‐PRIS Au‐delà du caractère innovant du sujet traité, trois partis‐pris guideront l’ensemble de la démarche : ‐ DU MICROECONOMIQUE AU MACROECONOMIQUE En termes de contenu, l’objectif de l’étude consiste bien à prouver que les petites et moyennes entreprises produisent des impacts économiques, sociaux et environnementaux considérables sur le tissu local. Elles sont sources de valeur économique, en créant des emplois pérennes, en générant de taxes utiles au développement des pays, etc. L’étude tendra à démontrer le rôle de ces PME comme acteurs clés de la croissance et du développement de l’Afrique, en prenant appui sur des portraits de personnalités locales. ‐ UN OPTIMISME MESURE En termes de posture, le projet s’attachera à montrer la réalité de l’essor économique africain, sans en cacher les fragilités ou les incertitudes. La création et gestion d’entreprise reste particulièrement difficile en Afrique, où les entrepreneurs doivent faire face quotidiennement à une multitude d’obstacles: ‐ Manque d’infrastructures locales ‐ Absence d’accès à des financements long terme ‐ Défaillances du cadre légal... Le projet « Entrepreneurs Africains » ne cherchera pas à ce titre, à dissimuler la réalité. Il représentera au contraire une base de discussion servant à identifier les obstacles majeurs en vue d’élaborer des réponses adaptées. ‐ UNE COMMUNICATION MULTI MODALE En termes de diffusion, différents outils seront mis en œuvre de manière multi modale et complémentaire (contenu multimédia, exposition, livre), afin de toucher un large public dans un maximum de pays africains. L’enjeu est également de supprimer les frontières, et de faire de ce thème un sujet de réflexion universel. VII. CALENDRIER DE REALISATION La phase de production s'étalera sur toute l'année 2013 (une entreprise toutes les 6 semaines). La diffusion du projet est programmée début 2014, avec concomitamment : ‐ la mise en ligne du web documentaire ‐ la mise en place de l’exposition ‐ l’impression du livre ‐ de développement d’une stratégie de relations presse VIII. PROPOSITION DE PARTENARIAT a) Les raisons de rejoindre le projet ‐ Sensibiliser sur le dynamisme du continent africain et l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs, dans une perspective d’intérêt général. o Faire évoluer l’image de l’Afrique et des africains. o Donner de la visibilité à cet engagement. ‐ Valoriser une démarche ou des intérêts existant sur le continent o Légitimer un investissement, etc. 10
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S’associer à la recherche sur l’entreprise et son impact o Valider une stratégie de développement, une politique d’expansion Mobiliser l’interne autour d’un projet d’entreprise à forte vocation sociétale o Renforcer une politique RSE Disposer de tarifs préférentiels pour la cession de droits d’utilisation du contenu visuel du projet o Construire une banque images originale et aujourd’hui totalement absente des photothèques classiques. b) La nature du partenariat Le partenariat peut prendre différentes formes : ‐ Un apport financier ‐ Un appui dans l’identification et la mise en relation avec des entrepreneurs correspondant au cadre de l’étude. ‐ Un soutien à la diffusion multimodale du projet, à travers : o La mise à disposition de locaux pouvant accueillir l’exposition o Le détachement de ressources humaines et techniques aidant la réalisation des contenus multimédias (ex. web documentaire) 11
L'AUTEUR DU PROJET : JOAN BARDELETTI Lien vers le portfolio travail personnel : http://tinyurl.com/c88u3qn Lien vers le portfolio travail de commande : http://tinyurl.com/brpntsv 2010‐2012 Reçois un World Press Photo (2010), un Getty Grant (2011) lors de Visa pour l'Image, une aide à la création du Centre National du Cinéma, et la Bourse Nikon du Talent (2012) pour le sujet Black Snow. Exposition à la Bibliothèque Nationale de France (BNF) en 2011 et bientôt en 2013. La BNF a également fait entrer une série de mes images dans son fond 2011 Fondateur de Collateral Creations, une plateforme de production de projets associant production photographique d'auteur et travail de recherche sociologique (www.collateralcreations.com) 2008‐2011 2004‐2006 Réalise le projet "Les Classes Moyennes en Afrique » qui explore cette population en associant photographie, son et travail de recherche avec une diffusion multimodale : presse, exposition, contenu multimedia, livre . Le travail le plus important dans le monde sur ce sujet. (www.classesmoyennes‐afrique.org) Après avoir été diplômé de l'Ecole Centrale, quitte son métier de consultant en stratégie/organisation et débute en photographie. Stage au sein de l’agence METIS. En 2006, intègre l'agence Picturetank. Fait partie de son Comité de Gestion depuis 2008. Prix / Bourses ‐ Bourse Nikon du Talent Reportage (2012) pour le sujet Black Snow ‐ Getty Grant winner, remis lors de Visa pour l'Image 2011, projet Kill the Gays Bill ‐ Aide à la création du CNC (Centre National du Cinéma) en 2010 ‐ World Press Photo, 2nd prize single, vie quotidienne (2010) ‐ Bourse Kodak du Talent Reportage : nominé (2010) ‐ Prix Pictet pour la Photographie : nominé (2010) ‐ EF Magnum Fondation : nominé (2011) Expositions personnelles ‐ Les Classes Moyennes en Afrique à la BNF à Paris (Janv 2011), au centrel Culturel français de Rome (Avril 2010), exposition itinérante au Maroc, Gabon en 2011. ‐ Xinjiang au Festival Itinéraires photographiques photo à Bordeaux (Mai 2007) ‐ Equinoxes au festival Promenades Photographiques (Juin 2006) Expositions collectives ‐ Black Snow sera exposé à la BNF fin 2012, début 2013. ‐ Les Classes Moyennes en Afrique : exposition à la BNF à Paris (janv‐Fev2011) ; par l’agence Picturetank lors de Visa pour l’Image (Sept 2009) puis à Bruxelles lors de l’exposition Africa Fast forward. ‐ Revolution, respiration: projection lors de Visa Pour l’Image, Perpignan (Sept 2005) Publication de Portfolios Presse (en France): Libération, Le Monde, Le Monde Magazine, Géo, Marie Claire…(à l'Etranger): L’Espresso, Marie Claire, Newsweek, Internazionale, Die Zeit, Cicero, Géo Commandes institutionnelles Ministère des Affaires étrangères; Agence Française pour le Développement, RFI, Fondation Société Générale; Union Européenne ; Union Africaine ; Paris 2012; Groupe Bel ; ACCOR, Groupe CFAO…. 12