la lettre a@p n°18 - Alternatives Paloises

n°18
Mai 2005
Alter n@ti ve s - P @ l o i s e s
Editorial
Le mot du Président
Osez, c’est permis...
La vie du CLUB ALTERNATIVES PALOISES
e l’audace, encore de l’audace,
toujours
de l’audace. Danton
marchait à l’audace.
Nous aussi. Il nous en
a fallu quand, en Avril
2003, Palois résolus,
nous avons remis à M.
André Labarrère un tirage papier du premier numéro d’Alternatives-Paloises. Pas
évident alors; plus facile aujourd’hui...
De l’audace, il en a fallu à ceux parmi nous
qui ont voulu aller plus loin. Le «Club Alternatives-Paloises» est né, ce jour là, en
Septembre 2004.
De l’audace, il en a fallu quand celui-ci a
décidé de lancer une grande consultation
sur l’ensemble de la ville: 50000 sondages
distribués...
De l’audace, il en a fallu quand les animateurs «historiques» d’A@P ont décidé
d’aller plus loin, de créer une association:
«Alternatives-Paloises.com», de déposer
le titre «Alternatives-Paloises»; rendant
possible le tirage papier avec abonnement
à la clef...
De l’audace aussi quand ces mêmes animateurs ont décidé de créer un nouveau
site, moderne, interactif, qui sera nourri
directement par les réactions des lecteurs.
Un clic et sa réaction, votre réaction, est
sur le net, visible de tous. (Site disponible
fin Mai)
Derrière toutes ces «audaces», des heures
de travail (souvent de nuit) et du bénévolat.
Des heures données pour que demain une
alternative crédible vous soit proposée.
L’audace a été de notre côté pendant plus
de deux ans, la constance aussi; à vous lecteurs, maintenant, de devenir audacieux. A
vous de nourrir, notre site et notre journal
de vos réactions sur les sujets «palois» qui
vous concernent. Les espaces d’expressions crées sont là pour vous, pour Pau,
pour son avenir. Le vôtre.
De l’audace, encore de l’audace, toujours
de l’audace...
- par Bernard Boutin
Notre Club de réflexion et d’action prend
de la consistance avec le sondage que nous
lançons sur la ville de Pau mais aussi sur la
CAPP . Ce sondage pour lequel nous souhaitons obtenir le maximum de réponses et
de suggestions est fondamental puisqu’il
nous permettra sans le filtre de la municipalité ou d’un organe politique d’appréhender
les attentes des Paloises et des Palois, c’est
à dire vos attentes. Il nous permettra aussi
de lancer les bases de ce que pourrait devenir notre cité et notre Béarn dans les 10
Faut-il attendre les bras croisés?
Il est temps que se lèvent de nouveaux
acteurs. Il est temps que tous les moyens
soient actionnés pour dynamiser notre ville
et créer de nouvelles richesses pour ses
habitants. Il est temps que vous preniez la
parole, avec nous mais aussi dans les associations et dans tous les domaines pour que
tous ensemble et unis, comme savent l’être
nos amis Basques, nous sachions créer les
conditions de notre réussite.
Ensemble, il est possible que nous puis-
prochaines années.
Ce sondage est aussi fondamental puisqu’il
vous permettra d’exprimer vos souhaits sur
les femmes et les hommes qui porteront ces
projets et qui avec nous bâtirons notre avenir commun.
Depuis trop longtemps l’avenir de notre
Béarn dépend de compromis entre certains
acteurs de la vie politique et économique,
ou des fluctuations de destins de certains
d’entre eux.
Quels bénéfices notre ville et notre région
en ont tirés depuis 25 ans?
Le Béarn est-il enfin désenclavé? Vers le
nord? Vers l’Espagne? De grandes entreprises sont venues s’implanter chez nous
pour assurer la relève du pôle de Lacq? Nos
enfants ont un avenir ici?
Je sais qu’il est plus facile de relayer les
accidents de la vie que les succès mais enfin, pas une semaine sans l’annonce de la
fermeture d’une entreprise ou le dépôt de
bilan d’une autre !
sions créer une nouvelle dynamique et que
nos rêves deviennent réalité. C’est toute
l’ambition de notre association.
Alors réagissez et répondez nous. Notre
sondage est une nouvelle étape, et il est
aussi en ligne sur le site:
www.Alternatives-Paloises.com
notre association sœur qui vous adresse depuis 2 ans maintenant son e-journal sur la
vie de notre cité.
Agissez et rejoignez nous en adhérent* à
l’association «Club Alternatives Paloises
BP 20 233 , 64000 PAU». Vous contribuerez ainsi à la rénovation de la réflexion et
de l’action sur Pau et en Béarn, et vous
nous donnerez les moyens de notre indépendance. Nous serons alors vos obligés.
Ensemble le Béarn a de l’avenir.
D
www.alternatives-paloises.com
- par Jacques CHARRIER
* Cotisations 2005: Adhérent 15 € . Etudiant 5 € . Demandeur d’emploi 1 € . Bienfaiteur > 50 €
Mai 2005 N°18 � 1
A l t e r n @ t i v e s - P @ l o i s e s
Médiathèque MIDR: «Un projet décrié»
E
t puis, une médiathèque ici, ça n’a
aucun intérêt. D’abord parce qu’il
en existe à Billère et à Lons, ensuite
parce que ce sont les étudiants qui l’utiliseront, pourquoi ne pas l’installer sur le
campus? Il y a de la place et surtout le public d’une médiathèque. Vous croyez que
ça intéresse les personnes âgée ? »
Qui dit cela?
Une habitante du Boulevard Barbanègre
interrogée par Sud-Ouest. Pourquoi la citer? Parce qu’elle aussi pose des « bonnes
questions ». Des questions qu’affectionnent les prof lorsqu’ils peuvent s’en servir
pour les réfuter.
Est médiathèque toute bibliothèque qui
ajoute à ses livres des CD, des
DVD, des vidéos, quelques
postes informatiques multimédia et l’accès à Internet. Il
y en a comme cela 3 à Pau, à
Billère, on en construit une à
Lons. Alors pourquoi une de
plus? Mettez donc tout ça en
réseau, ajoutez Google et vous
ferez des économies. Je réponds: mettez en réseau autant
de petits modules que vous
voudrez, s’ils sont redondants,
vous n’aurez pas gagné grand
chose.
La MIDR sera tout autre chose qu’une médiathèque plus
grosse que les autres. Certes,
elle sera plus grosse que les
autres : elle proposera 250 000
livres /CD /DVD /Vidéos, et
150 ordinateurs, la médiathèque de Billère en offre 22000
plus quelques postes informatiques.
La MIDR, c’est en premier
Carton vert à...
La licence d’Administration Economique
et Sociale (A.E.S.) de l’Université de Pau
(UPPA). Le Figaro fait le point sur les licences délivrées par les universités de l’hexagone. Les titres sont éloquents : «Les meilleures fac pour réussir sa licence», «Les très
bonnes et les pires»...
Bonne nouvelle: la licence A.E.S. de la Faculté de Droit de Pau, formation dont Michèle Brizio est la responsable depuis plus
de vingt ans, reçoit la mention «Excellente»
(2ème rang au niveau national).
Premier grade dans la fameuse réforme
L.M.D. des universités, la licence devient
une étape de référence pour les études supérieures.
Sachant qu’à Pau les bruits les plus fantaisistes ont couru sur le sort de la licence A.E.S., il est agréable de recevoir aujourd’hui
cette reconnaissance nationale.
Bravo Michèle...
www.alternatives-paloises.com
lieu la Bibliothèque municipale de Pau
modernisée et numérisée car c’était devenu absolument nécessaire mais ce sera
beaucoup plus que la BM, avec une logique radicalement différente d’une bibliothèque traditionnelle.
Je vous rappelle que la MIDR est organisée en neuf pôles thématiques répartis sur
les deux étages de son futur bâtiment.
Je les énumère:
-1
Jeunesse avec 3 sous-espaces:
poussins, benjamins, juniors;
- 2 Vie pratique – éducation - loisirs;
-3
Sciences humaines et sociales;
-4
Musique- cinéma -arts vivants;
- 5 Arts et littérature;
-6
Région;
-7
Références;
-8
Patrimoine;
-9
Sciences et techniques avec 3 sousespaces vivant, univers, phénomènes.
Il faut ajouter une brasserie des idées, un
espace d’exposition, un auditorium.
Une des raisons de mon ardeur à défendre
la MIDR , c’est que le pôle « sciences et
techniques » occupe un position stratégique dans la MIDR. Situé face au pôle jeunesse, il a pour objectif de montrer que les
sciences et les techniques forment le socle
de référence pour l’ensemble des savoirs
proposés dans les autres pôles. Il sera un
lieu majeur d’échanges et aussi de contact
entre générations, des poussins aux adultes. Pour moi, c’est irrésistible. Et, cerise
sur le gâteau du savoir, il est prévu que la
médiation humaine soit au cœur du fonctionnement de la MIDR, avec des banques
d’accueil, d’orientation et de conseil.
Face à la complainte mondiale aussi bien
que locale sur la désaffection pour les
sciences et les techniques, si préjudiciable
à notre créativité et à l’avenir de nos entreprise, c’est un élément original d’un projet qui mérite qu’on s’y intéresse et qu’on
le soutienne. Il y a tant d’autres sujets de
combat...
Par ailleurs, vous conviendrez comme moi
que c’est très surprenant, la MIDR est le
seul projet culturel pour tous, en fait multiculturel, conséquent pour Pau, je comprends mal qu’on s’ingénie à lui trouver
tous les défauts, sans savoir, sans vouloir
savoir ce qu’il est ...
- intervention d’Elisabeth Poquet lors du
2e anniversaire d’Alternatives-Paloises
Mai 2005 N°18 � 2
A l t e r n @ t i v e s - P @ l o i s e s
PBC!
Quand prendra-t-on l’autoroute du Très Haut Débit.....Logique?
U
n siècle pour apprivoiser l’électricité à l’usine ! Autant pour apprivoiser l’informatique dans nos
bureaux ? En 1970, une R8 coûtait 10 mois
de Smig, aujourd’hui une Clio c’est toujours 10 mois de Smig ! Pourtant la productivité industrielle dans l’industrie automobile y a été multipliée par 10. De même
gérer une seule facture, dans une « grosse
boîte », cela peut coûter 300 Euros. A ce
tarif, vous pourriez donner une facture par
semaine au chinois de service, à charge
pour lui de l’établir et de l’encaisser: Notre
système marche par dessus-tête!
Nos bureaux avec leurs PC ressemblent
bien souvent à nos usines d’il y a un
demi-siècle avec leurs tours, les tourneurs
fraiseurs, les tapis pour passer les pièces
d’une machine à l’autre. Nos bureaucrates
s’envoient des petits fichiers, des gros, de
très gros, les modifient chacun dans leur
coin, les rassemblent, les comparent et
constatent alors qu’ils sont différents alors
qu’ils devraient être identiques. Quand
leur PC tombe en panne, c’est une petite
catastrophe.
Le challenge du Très Haut Débit se place
dans cette perspective: Redonner simplicité et performance au travail de bureau dans
les entreprises, et donner facilité d’emploi
et sécurité de fonctionnement aux particu-
liers.
Le Très Haut Débit, c’est la disparition des
PC (ils datent de 30 ans). Vous tapez sur le
clavier, le pointeur de la souris se déplace,
l’information remonte au «Central», à des
milliers de kilomètres et votre TV reçoit en
retour la modification souhaitée. Complè-
tement fou par rapport à ce que nous avons
connu depuis 30 ans, mais terriblement efficace: 1 seule machine pour tous, 1 seul
logiciel pour tous, 1 seul informaticien
pour tous! On a bien chacun notre PPDA
dans nos foyers à 20 heures, et pourtant il y
en a qu’un. Télé Informatique c’est comme
TF1! Les images se suivent à raison de 20
par seconde et se ressemblent tellement les
unes aux autres qu’on envoie seulement le
millionième modifiée, et la TV arrive alors
sur du Très Bas Débit Physique!
Miracle? Non: Dans les boîtiers de connexion, dans les PDA et les téléphones
portables, les microprocesseurs, miniaturisés au maximum, des milliards de fois plus
rapides que ceux d’il y a 10 ans, reconstruisent les images en direct. Du Très Haut
Débit Logique sur du Très Bas Débit Physique. Et nous à Pau, on continue à enterrer
des fibres comme si le contexte n’avait pas
changé depuis 10 ans.
IBM a compris: vente de la division PC aux
chinois, retour aux gros systèmes, fabrication de puces très rapides interdites aux
PC, et construction de Data Centers. Plus
de PC chez soi, un boîtier de connexion,
les données personnelles à distance, plus
de panne, plus de virus, plus de sauvegardes problématiques, un presse-bouton
comme une TV. Tout cela va finir à 20/30
Euros par mois tout compris (logiciel, boîtiers, gestion en central...).
Que le PBC se mette dans ces rails! Ces
solutions existent déjà mais pas au niveau
d’une ville. IBM, France Télécom piaffent
tellement d’impatience pour industrialiser
ce modèle qu’ils pourraient le construire
gratis à Pau pour l’exemple et pour le plus
grand bien de nos entreprises et particuliers. Chiche? On leur propose?
- par Bernard Salsé
Hommage palois à l’Ingénieux Hidalgo
4
00 ans depuis la parution de la première partie du Don Quichotte de
Miguel de Cervantés!
Cette œuvre universelle reçoit aujourd’hui
dans le monde entier l’hommage qui lui
correspond.
Et Pau a tenu à apporter dès maintenant
une première contribution à cet anniversaire.
Le Musée des Beaux Arts a été le premier
acteur en accueillant une exposition riche
et originale de dessins, sculptures et tableaux autour du thème du Quichotte.
Lors de l’inauguration qui s’est déroulée
en présence de M. le Consul d’Espagne,
Don Manuel de Luna, des professeurs de
l’Université sont intervenus ainsi que d’illustres «manchegos» qui avaient fait le déplacement jusqu’en Béarn: le représentant
de la Région Castilla-La Mancha, des élus
des diverses communes immortalisées par
la plume de Cervantés et un groupe de mu-
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siciens et de danseurs qui nous ont révélé
le folklore authentique de la fameuse pro-
vince de La Mancha.
Spectacles et expositions étaient à l’initia-
tive de l’association paloise «Espagnols en
France» et de son dynamique président Jerónimo Parada.
La foule des spectateurs a applaudi jotas
et fandangos tout en dégustant les migas
del pastor et autres mets typiques dont se
régalait déjà en son temps le «Manchot de
Lépante».
Mais l’année du Quichotte à Pau ne s’arrêtera pas là. D’autres manifestations sont
prévues, notamment par les hispanistes de
l’U.P.P.A.; celle-ci compte, en effet, en son
sein l’un des meilleurs spécialistes de l’œuvre, Claude Allaigre, qui nous a offert en
2001 la dernière édition française du Don
Quichotte dans la prestigieuse collection
La Pléiade de Gallimard.
Une commémoration à suivre donc, à l’attention de tous ceux qui savent que le chefd’œuvre de Cervantés est bien autre chose
qu’une histoire de moulins à vent!
- par Geneviève Frappin
Mai 2005 N°18 � 3
A l t e r n @ t i v e s - P @ l o i s e s
Le Triangle: une extension de Saragosse?
M
on quartier m’est cher. Il conserve cet attrait incontournable
des rues dans lesquelles on rencontre ses voisins en achetant son pain ou
bien en se rendant chez son boucher. Mais
pour combien de temps?
J’habite entre le triangle et le quartier Saragosse. Je dois dire que le côté inesthétique du quartier Saragosse m’interpelle
aujourd’hui, le charme de quelques rares
et anciennes bâtisses subsistant encore
dans mon champ visuel créant de la sorte
un contraste implacable.
Aujourd’hui, mon regard se tourne vers
ces tours. Y avez-vous vu beaucoup de
gens s’y promener? Certes, la verdure y a
été quelque peu préservée pour permettre
aux habitants de trouver un encore un peu
de fraîcheur dans cet univers morose. Un
point positif?
Je vous invite à vous rendre du quartier
Saragosse au Triangle à pied. Oui, il faut
offrir la possibilité aux habitants de vivre en centre-ville afin de préserver une
mixité sociale. Non, pas au prix d’une
ville à l’américaine. Regardez bien cette
photographie ci-contre: l’immeuble écrase
la maison adjacente. On se croirait aux
States! Pourquoi ne pas avoir imaginé des
logements à dimensions «plus humaines»
et préservé une homogénéité architecturale
en reprenant des formes qui rappellent les
vieilles bâtisses déjà présentes? Non, à la
place, il n’y a que neuf et modernité en
bloc. Et les espaces verts n’existant pas au
Triangle, nous pouvons craindre l’émergence prochaine d’un quartier de béton
pur. Pensez-vous réellement que la mixité
sociale existera ces prochaines années dans
ce quartier avec tant d’uniformité?
Saviez-vous qu’il existe malgré tout encore un (dernier?) espace vert dans mon
quartier? Il ne sert qu’à recevoir les déjections des divers chiens qui s’y promènent
avec leur maîtres à tel
point que l’odeur y est nauséabonde avec
les beaux jours. La mairie souhaitait y
réaliser un parc pour enfants. Cette idée
n’a pas été concrétisée car les résidences
proches y voient une pollution sonore certaine. Ce n’est pas pour autant une raison
de ne pas replanter des arbres et d’arranger
cet espace vert en sommant les propriétaires des divers chiens de se comporter avec
un peu plus de sens civique!
A nous de réagir pour créer de nouveaux
logements, les rendrent sains avec un environnement agréable tout en préservant
notre patrimoine. Il en va de l’attractivité
de notre ville!
- par Agnesota
Courrier d’e-lecteurs
@ du 10/4/2005: « Plus d’opposition qu’Alternatif »
J
e lis avec attention votre journal électronique «Alternatives Paloises» et en
simple lecteur et observateur, vous en
remercie. Vous faites appel à notre adhésion
à votre démarche en vous prétendant d’une
objectivité, voire d’une vérité citoyenne !
Vous manifestez le souhait d’élargir votre
audience vers des «horizons plus variés»...
Vous prétendez laisser de côté vos casquettes politiques en essayant de vous draper
d’un voile de pluralité et neutralité !
Je regrette et constate qu’il n’en est rien,
puisque la plupart des initiateurs appartient
à l’opposition municipale voire politique
du secteur. Au superlatif «Alternatives»
aurait plutôt convenu celui d’ «opposition»
me semble-t’il?
A moins que ne sache pas reconnaître dans
vos membres et surtout parmi l’équipe dirigeante, de personnes ayant une sensibilité de gauche? Ce qui m’étonnerait!
Certes, je suis loin d’approuver le comportement et la façon de diriger la ville
par notre maire et fais partie de ceux qui s’
interrogent sur l’avenir. Mais pour autant
www.alternatives-paloises.com
je pense qu’on ne peut dissocier la gestion municipale de la politique générale de
notre pays - et elle ne me convient pas du
tout!! Vous comprendrez j’espère que certains hésitent comme moi à adhérer à votre
entreprise qui me semble trop engageante
et aller bien au-delà de la résistance aux
facéties incompréhensibles du prétendu
«Roi»!
Merci d’accepter ma présente réserve et
contribution au courrier des lecteurs, et au
passage bravo pour vos cartons verts ...
- par André BATIGNES
La réponse d’A@P...
Si opposition de gauche il y avait, cela se
saurait. Le problème est que la gauche ne
peut s’exprimer et pour une simple raison:
la solidarité municipale. La droite, ellemême, a du mal à se mobiliser; tellement
ficelée qu’elle l’est par 30 ans de “labarrérisme”...
Le problème n’est ni la gauche, ni la droite. Le problème est de savoir si notre ville
est “gouvernée” dans l’intérêt général
des palois ou plutôt pour le bénéfice de
quelques uns... L’événementiel, pour nous,
n’est pas citoyen.
Oui, seuls quelques élus (de droite) parlent. C’est dommage. Ils seraient de gauche, nous les publierions de la même façon. Pour preuve: Yves Urieta a reçu un
carton vert bien mérité dans notre dernier
numéro... Ce qui nous a valu les foudres de
certains “amis” mais qu’importe.
Il y a dans notre équipe des gens qui se disent de gauche et d’autres qui sont là, tout
simplement, parce que “Basta Ya”...
Nous vous invitons à prendre la plume et
exprimer ce que vous inspire la gestion de
notre ville...
- les Animateurs
Mai 2005 N°18 � 4
A l t e r n @ t i v e s - P @ l o i s e s
En direct de la Place de la Libération
Les palois parlent aux palois
S
DF, marginaux? Peu importe. Voici
ce que l’on retrouve dans et autour
des poubelles au petit matin. Certes,
ce sont des êtres humains, avec leurs faiblesses. Mais est-ce à l’image d’un centre-
ville soit, en ce domaine, limité. C’est ce
que nous dit le «Sud-Ouest» du 14/04. J’ai
d’autres échos. Et l’ivresse sur la voie publique, le tapage diurne? Vite un Dalloz!
Monsieur le Procureur de la République
ville rêvé?
Les riverains et les commerçants ont
adressé fin janvier une lettre à Monsieur
le Maire lui signalant le comportement
des membres de la «cour des miracles»
qui se réunit quotidiennement sur cette
belle place du Royaume: cris, bagarres,
excréments canins et humains, passants et
clients interpellés, chiens agressifs en liberté, tapage nocturne, ... Il a répondu être
intervenu auprès de Madame la Directrice
Départementale de la Sécurité Publique.
Lorsqu’il annonce dans la presse qu’il ne
délègue aucun dossier parce que sinon des
erreurs sont commises, je m’interroge sur
l’intérêt qu’il porte à la chose. A moins
que le pouvoir du Premier Magistrat de la
est personnellement intervenu sur le terrain. Effet de courte durée, mais effet tout
de même. Il n’y a pas encore eu de drame.
Faudra-t-il en arriver là pour que les choses changent? Espérons que l’été venu, ils
migreront vers une plus belle place encore,
royale...
En ce qui concerne la fontaine, sa remise
en état est déjà dans les tuyaux des décisions administratives. Toutefois, l’Architecte des Bâtiments de France portant un
regard décisif sur cette question, il faudra
s’en remettre à son avis. Dont acte. Les travaux commencent ailleurs. Attendons...
- par Jean-Denis Bégat
Carton vert à...
Cause à effet? Notre N° spécial: «La vie
dans la ville...» concernait l’affichage sauvage. Merci à la presse locale d’avoir relayé le message. D’autres questions sont
soulevées. Regardez bien. Ces affiches
ne proviennent-elles pas souvent du «Zénith»?... Et qui gère cette salle? La municipalité donne ainsi du travail à ses agents.
Astucieux. Plus sérieusement, les associations qui affichent sauvagement ne pourraient-elles pas se voir contraindre à plus
de civisme. Ne sont-elles pas soutenues
par les subventions municipales? Plus de
panneaux «officiels» et gratuits seraient
alors de fait les bienvenus.
Carton vert à...
Merci aux agents municipaux de procéder
depuis peu à un grand grattage des affiches
sauvages et à une présence quotidienne
dans les rues, balais à la main. Certes, c’est
leur métier, mais on ne salue jamais assez
les actes quand ils sont réalisés correctement.
Reste maintenant à rattraper le temps perdu et à s’inscrire dans la durée!
Petite annonce
Cherche lot d’amortisseurs de voiture, toute marque,
pour circuler en toute sécurité au milieu des innombrables nids de poule de la pénétrante Duffau-Carnot. Ecrire au journal.
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Président: Bernard Boutin
Directeur de la publication: Pascal Chardonnet
Responsable de la rédaction: Jean-Denis Bégat
Maquette: Claude de Le Rue
Impression par les soins de l’association
Date de parution et de dépôt légal: mars 2005
Prix unitaire: 4€
Abonnement annuel (8 numéros): 25 €
Numéro d’ISSN et de Commission Paritaire:
demande en cours
Le journal électronique “ALTERN@TIVES-P@LOISES” est réalisé par des citoyens de l’agglomération paloise. Il se compose d’un ensemble de tribunes libres qui n’engagent que leurs auteurs.
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