CR-CM-28-01-2010
Transcription
CR-CM-28-01-2010
COMPTE RENDU DE LA SEANCE PUBLIQUE DU CONSEIL MUNICIPAL DU 28 JANVIER 2010 Mon cher Collègue, J'ai l'honneur de vous informer que le Conseil Municipal se réunira en séance publique au CHATEAU PEIXOTTO, salle des Délibérations, le jeudi 28 janvier 2010 à 18 heures. Je compte donc sur votre présence à cette occasion et vous en remercie par avance. Veuillez agréer, Mon cher Collègue, l'expression de mes meilleurs sentiments. Alain CAZABONNE ORDRE DU JOUR RAPPORTEUR : M. LE MAIRE 1 – Approbation du procès-verbal de la séance publique du Conseil Municipal en date du 10 décembre 2009 2 – Décisions municipales – information du Conseil 3 – Délégations du Conseil Municipal à Monsieur le Maire 4 – Création d’une Commission Municipale Permanente de la Culture – Désignation de ses membres 5 – Acception d’indemnité d’assurance – sinistre du 23/08/2003 – Bâtiment municipal rue Roustaing 6 – Dysfonctionnement du système de couverture par balles du bassin extérieur du Stade Nautique Henri Deschamps – Acceptation d’indemnité d’assurance provisionnelle 7 – Autorisation de signature de conventions relatives à l’installation de plaques de dénomination des monuments historiques RAPPORTEUR : M. GELLE, Adjoint délégué au Développement Durable et aux Aménagements Urbains 8 – Mise aux normes de la filière de traitement de l’eau de la Station d’Epuration Louis Fargues à Bordeaux RAPPORTEUR : Mme SALLET, Adjoint délégué aux Salles Municipales 9 - Location de salles – Modification des tarifs 1 RAPPORTEUR : Mme IRIART, Adjointe déléguée aux Solidarités, Action Sociale et Emploi 10 – Avenant à la convention de mise à disposition entre la Ville et l’association REAGIR 11 – Renouvellement de la convention de partenariat avec la Mission Locale des Graves pour l’année 2010 RAPPORTEUR : M. JESTIN, Adjoint délégué à la Requalification de Thouars 12 – Construction d’un pôle de vie collective – Approbation du plan de financement en vue d’obtenir une subvention FEDER RAPPORTEUR : Mme LUTREAU-CHAVERON, Ressources Humaines Adjointe déléguée aux 13 – Mise à jour du tableau des effectifs 2010 14 – Renouvellement de la mise à disposition d’un agent auprès de l’Association Loisirs des Petits Rois 15 – Affectation de logements de fonction RAPPORTEUR : M. CLOUP, Adjoint délégué aux Finances 16 – Exercice budgétaire 2009 - décision modificative n° 2 17 – Exercice budgétaire 2009 – SPIC Service Extérieur des Pompes Funèbres – Décision modificative n° 2 18 – Exercice budgétaire 2009 – SPIC Régie des Transports – Décision modificative n° 1 19 – Avance sur subvention de l’Office Culturel et Educatif de Talence, à l’association Loisirs des Petits Rois, au Centre Animation Jeunesse, au Comité des Œuvres Sociales du Personnel, à l’association Aquitaine Talence Voile, à l’Ecole Talençaise des Sports Motorisés, à l’association Talence Innovation, à l’association Mix-Cité, à l’ADEM, au Comité des Jumelages et à Rock et Chansons pour l’année 2010 20 – Avance sur subvention de 1 800 000 € au Centre Communal d’Action Sociale pour l’année 2010 21 – Avances sur subvention aux associations « Union Sportive Talence » pour l’année 2010 22 – Orientations Générales du Budget Primitif 2010 23 – Article L. 1612-1 du Code Général des Collectivités Territoriales – Exercice 2010 – Engagement, liquidation, mandatement des dépenses d’investissement 24 – Marché n° 03/10 d’exploitation et de maintenance des installations thermiques des bâtiments communaux – Gestion et conduite de l’énergie électrique dans les différents sites de la Ville de Talence – Années 2003 à 2011 – Société DALKIA – Avenant n° 7 ****************************** 2 Le Conseil Municipal, convoqué le 21 janvier 2010, s’est réuni au Château PEIXOTTO, salle des Délibérations, le 28 janvier 2010 à 18 heures, sous la présidence de Monsieur Alain CAZABONNE, Maire. Etaient présents pour tout ou partie de la séance, les questions ayant été examinées dans l’ordre suivant : 16 à 18, 1à 15, 19 à 24 M. Alain CAZABONNE, Maire, M. VILLEGA-ARINO, M. GELLE, M. DUART, Mme SALLET, Mme IRIART (n° 1 à 15 – 19 à 24), M. PARANTEAU, M. JESTIN (n° 1 à 15 – 19 à 24), Mme CASTAGNERA, Mme LUTREAU-CHAVERON, M. CLOUP, Mme DENON-BIROT, M. CASTEX (n° 3 à 15 – 19 à 24), Mme HIERET, Mme CHABBAT, M. GARNIER, Mme BONORON, M. BONNIN, Mme CHADEBOST (n° 16 à 18 – 1 à 8), M. GODEFROY, Mme GEHIN (n° 12 à 15 – 19 à 24), Mme NEDELEC (n° 16 à 18 – 1 à 9), Mme BONNEFOY, Mme FURNON, M. PRADES, M. GOYER, M. AMBRY, M. CONTE, M. DUPON-LAHITTE, Mme BLANCHARD, Mme GRESLARD, Mme VIAUD, M. GORSE, Mme ROSAY Absents excusés ayant donné délégation : Mme ROSSI à M. GARNIER, Mme CHADEBOST à M. LE MAIRE (n° 9 à 15 – 19 à 24), Mme NEDELEC à Mme CHABBAT (n° 10 à 15 – 19 à 24), M. LABOURDETTE à M. CASTEX (n° 3 à 15 – 19 à 24), Melle DOUKANI à Mme IRIART (n° 1 à 15 – 19 à 24), M. SEBTON à M. VILLEGA-ARINO, Mme DE MARCO à M. CONTE Absents excusés : Mme IRIART (n° 16 à 18), M. JESTIN (n° 16 à 18), M. CASTEX (n° 16 à 18 – 1 – 2), Mme GEHIN (n° 16 à 18 –1 à 11), M. LABOURDETTE (n° 16 à 18 – 1 – 2), Melle DOUKANI (n° 16 à 18) M. DUART a été désigné comme secrétaire de séance. M. LE MAIRE : Je déclare la séance ouverte. Le prochain Conseil sera le 18 février à 18 heures. L’ordre du jour est relativement léger, même s’il y a beaucoup de questions, il est prévu à 20 heures, une galette avec quelques boissons, comme chaque année pour fêter les rois. A titre d’information, j’ai reçu de M. SUYS un courrier qu’il vous a également adressé. Il lui sera répondu dans les délais prévus par les textes et nous aurons l’occasion d’en reparler. Je tenais à ce que vous sachiez que j’avais bien reçu son courrier et qu’il lui sera répondu. 3 Avec votre permission, je suggère de passer aux délibérations 16, 17 et 18 pour les faire valider et enregistrer en Préfecture. Ce sont trois décisions modificatives que vous présente Bernard CLOUP. 16 – Exercice budgétaire 2009 – Décision modificative n° 2 17 – Exercice budgétaire 2009 – SPIC Service Extérieur des Pompes Funèbres – Décision modificative n° 2 18 – Exercice budgétaire 2009 – SPIC Régie des Transports – Décision modificative n° 1 M. CLOUP : Ces trois décisions modificatives techniques doivent être portées ce soir pour respecter des délais. Il s’agit de la délibération 16 sur le chapitre 67, article 673 et chapitre 002, article 002 de transférer 29,70 €. Concernant la délibération 17, c’est la même chose pour les chapitres 67 et 02 pour 316,02 € et pour la délibération 18, c’est le chapitre 21, article 2182 et le chapitre 001 pour 0,08 €. M. LE MAIRE : Cela coûte sûrement plus cher en papier, mais c’est la régularité des comptes. Mme GRESLARD : Nous nous abstiendrons pour les trois décisions. M. LE MAIRE : Et vote pour du Groupe Majoritaire. Au Conseil Municipal du 18 février, car vous savez que nous ne pouvons pas voter de subvention tant que nous n’avons pas voté le budget, il vous sera proposé une délibération pour attribuer une subvention exceptionnelle au profit des sinistrés d’Haïti. Les villes de la Communauté Urbaine sont parties sur un calcul qui s’ajuste à ce qui a été fait par la Communauté Urbaine qui a donné 50 000 €. En fonction de la population, cela nous amènerait à verser une subvention de 4 000 € si vous en êtes d’accord, ce qui n’empêchera pas après chacun de faire un geste, car si Haïti disparaît progressivement des écrans de la télévision, tout reste à reconstruire, ils vont donc avoir besoin d’aide. Nous aurons le choix entre plusieurs associations, notamment la Croix Rouge ou la Fondation de France. Nous aurons l’occasion de discuter pour savoir à qui attribuer cette subvention. Je n’oublie pas l’engagement pris auprès de Georges DUPON-LAHITTE d’inscrire à l’ordre du jour l’une des questions importantes, qu’il avait évoqué lors de la dernière séance. Mais il est préférable de ne pas faire pendant des Conseils où des questions budgétaires lourdes sont traitées. Nous inscrirons donc une des questions liée à la jeunesse à un Conseil Municipal après le vote du bdget.. 4 DELIBERATION N° 16 Monsieur Bernard CLOUP, Adjoint délégué aux Finances, expose : « Le montant du résultat de fonctionnement reporté au BS 2009 est erroné ainsi que l’inscription en équilibre des dépenses correspondantes. Je vous propose donc aujourd’hui, de les modifier ainsi qu’il suit : COMPTES Chapitre 67/ article 673 Titres annulés (exercices antérieurs) COMPTES Chapitre 002/ article 002 Résultat de fonctionnement reporté DEPENSES - 29,70 € RECETTES - 29,70 € » Adopté par VOIX POUR 25 (MAJORITE) ABSTENTIONS 9 (OPPOSITION) (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 29.01.2010) DELIBERATION N° 17 Monsieur Bernard CLOUP, Adjoint délégué aux Finances, expose : « Le montant du résultat de fonctionnement reporté au BS 2009 est erroné ainsi que l’inscription en équilibre des dépenses correspondantes. Je vous propose donc aujourd’hui, de les modifier ainsi qu’il suit : COMPTES Chapitre 67/ article 672 Reversement excédent COMPTES Chapitre 002/ article 002 Résultat de fonctionnement reporté DEPENSES - 316,02 € RECETTES - 316,02 € » Adopté par VOIX POUR 25 (MAJORITE) ABSTENTIONS 9 (OPPOSITION) (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 29.01.2010) DELIBERATION N° 18 Monsieur Bernard CLOUP, Adjoint délégué aux Finances, expose : « Le montant du résultat d’investissement reporté au BS 2009 est erroné ainsi que l’inscription en équilibre des dépenses correspondantes. Je vous propose donc aujourd’hui, de les modifier ainsi qu’il suit : 5 COMPTES Chapitre 21/ article 2182 Matériel de transport COMPTES Chapitre 001/ article 001 Résultat d’investissement reporté DEPENSES - 0,08 € RECETTES - 0,08 € » Adopté par VOIX POUR 25 (MAJORITE) ABSTENTIONS 9 (OPPOSITION) (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 29.01.2010) 1 – Approbation du procès-verbal de la séance publique du Conseil Municipal en date du 10 décembre 2009 M. LE MAIRE : Avez-vous des remarques par rapport à ce procès-verbal ? Nous l’approuvons à l’unanimité. DELIBERATION Monsieur le Maire expose : « Monsieur le Maire demande au Conseil Municipal de bien vouloir approuver le procès-verbal de la séance publique en date du 10 DECEMBRE 2009. » Le Conseil Municipal, après délibéré, donne son accord par 37 VOIX POUR. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 2 – Décisions municipales – information du Conseil M. LE MAIRE : Quelles sont vos questions ? M. GORSE : C’est juste une remarque. Nous avons régulièrement dans ces questions des passations de marchés pour des maintenances de progiciels qui sont avec leur propriétaire exclusif. Je sais bien que nous sommes coincés par l’exclusivité de ces progiciels, mais cela fausse complètement le jeu de la concurrence et cela nous lie un peu les mains face à ces outils qui sont pourtant nécessaires. Je voulais juste le faire remarquer. M. LE MAIRE : Je vous remercie. 6 Mme GRESLARD : Pouvons nous avoir une précision sur la décision n° 3 qui n’est pas très explicite ? M. LE MAIRE : C’est l’andronne, j’en entends parler depuis que je suis rentré à la Mairie et il me semble que cela devait déjà être en discussion avec Henri DESCHAMPS. Cela remonte à la préhistoire ! La Ville estime qu’elle a un droit de propriété sur cette andronne. Nous voulons donc faire valoir nos droits au vu des cadastres. Mme GRESLARD : N’y a-t-il donc pas d’acte de propriété qui existe ? M. LE MAIRE : Il existe de très vieux actes datant de 1950. C’est ce qui doit être étudié. Mme GRESLARD : Pouvez-vous nous signaler où se trouve exactement cette parcelle ? M. LE MAIRE : C’est dans le centre-ville. Cela donne sur la rue Maurice Berteaux. Il y a un petit passage. Je n’ai pas de plan sous les yeux. C’est un dossier très compliqué. M. CONTE : J’ai juste une demande, Monsieur le Maire, d’information sur la décision n° 11, concernant la prestation des cracheurs de feu. Combien y a-t-il eu de prestations ? Est-ce une soirée ? M. LE MAIRE : Il y en a eu six. M. CONTE : Cela nous fait 600 € la prestation. M. LE MAIRE : Avez-vous d’autres questions ? M. AMBRY : Sur les décisions n° 22 et 23, j’ai des questions d’information. Qu’en est-il de la n° 22 ? De quoi s’agit-il exactement ? Ce sont des procédures qui vont avoir lieu où l’on va saisir l’avocat de la Mairie. Concernant la n° 23, où en est cette procédure ? M. LE MAIRE : La 22 c’était… M. AMBRY : C’est une procédure en vu d’obtenir la communication de certains documents en application d’une astreinte par jour de retard. De quoi s’agit-il ? 7 M. LE MAIRE : Nous avions une convention avec la société Ecofinance, qui s’était engagée à se rémunérer sur les économies qu’ils nous feraient réaliser. Nous estimons que ce service n’est pas rendu. M. AMBRY : Qu’en est-il de la question suivante ? M. LE MAIRE : C’est l’affaire de M. BOUMEDINE. Nous attendons que le Conseil de discipline se réunisse à nouveau vu qu’il s’est réuni une première fois en demandant le report. Il est prévu début mars. Avez-vous d’autres questions ? M. CONTE : La n° 14, concernant la couverture écrite des séances du Conseil Municipal, la dépense estimée est de 6 500 € HT globalement par Conseil, à raison d’une dizaine de Conseils par an, cela fait 65 000 €. Je me demandais si nous ne pouvions pas internaliser la tâche, plutôt que de l’externaliser. M. LE MAIRE : Le prix représente la totalité. M. CONTE : C’est le prix unitaire. M. LE MAIRE : C’est le prix contractuel multiplié par les quantités qui donnent 6 500 €. M. CONTE : Ce n’est donc pas 65 000 €. M. LE MAIRE : Non. Y avait-il des volontaires ? C’est le global. Mme CASTAGNERA : Je voudrais signaler concernant la décision n° 24 sur la signature du contrat au sujet du théâtre de l’Espace Seniors, que le montant de la prestation n’est pas de 35 € la séance de deux heures, mais 35 € de l’heure, donc 70 € la séance de 2 heures. M. LE MAIRE : Je vous remercie. Mme BLANCHARD : Monsieur le Maire, pour la question du fleurissement, là c’est pour le gazon, je ne comprends pas que nous allions chercher du gazon dans l’Ain. M. LE MAIRE : De quelle décision s’agit-il ? Mme BLANCHARD : C’est la n° 32. Entre autres, il y a du gazon à Cestas. Nous allons chercher cela un peu loin, ainsi que les graines. M. LE MAIRE : Là, nous sommes deux à être d’accord par rapport à cela, mais le Code des Marchés nous oblige à ne pas tenir compte du lieu géographique où se trouve le fournisseur. Mme BLANCHARD : Il va falloir changer le Code des Marchés. 8 M. LE MAIRE : Nous sommes au moins deux en France à demander cela. Mme GRESLARD : Cela ne pourrait-il pas être indiqué dans les critères ? M. LE MAIRE : C’est interdit. Mme GRESLARD : La proximité est interdite. M. LE MAIRE : Je ne veux pas entrer dans la polémique, mais nous suggérions de faire travailler les entreprises locales, car par rapport à l’emploi, cela peut être intéressant. Nous n’avons pas le droit. Nous sommes amenés à prendre une entreprise du nord de la France et là, nous lui demandons d’appliquer le mieux-disant social pour embaucher du personnel ici qui pourrait travailler toute l’année si c’était une entreprise locale, mais nous n’avons pas le droit. C’est la loi qui est stupide, nous sommes obligés de l’appliquer. DELIBERATION Monsieur le Maire indique à ses collègues que par délibération du Conseil Municipal en date du 27 mars 2008, enregistrée par les services préfectoraux le 27 mars 2008, ainsi que par délibération du Conseil Municipal en date du 15 juin 2009, enregistrée par les services préfectoraux le 19 juin 2009, il lui a été confié la totalité des délégations prévues à l’article L 2122-22 du Code Général des Collectivités Territoriales. En conséquence, il a été amené à prendre les décisions municipales pour les objets ci-après : N° - DATE OBJET / NATURE DE LA DECISION N° 1 - 12/11/09 Passation d'un marché de maintenance (sans publicité et sans mise en concurrence) pour le progiciel AVENIO, utilisé par le service des Archives, avec son propriétaire exclusif - Années 2010 à 2012 BENEFICIAIRE ou PRESTATAIRE Société DI'X SARRIANS (84) Montant révisable de la dépense pour la durée totale d'exécution du marché : 6 680 € HT 9 N° 2 - 12/11/09 Passation de marchés de maintenance (sans publicité et sans mise en concurrence) pour les progiciels AVENIR (gestion recensement citoyen), CANIS (gestion des animaux dangereux), MUNICIPOL (gestion de la police municipale), MUNICIPOL-CARTO (module cartographie police municipale), avec leur propriétaire exclusif Années 2010 à 2012 Société LOGITUD SOLUTIONS Mulhouse (68) Montant de la dépense révisable annuellement sur la durée totale d'exécution du marché : - AVENIR : 1 434,99 € HT - CANIS, MUNICIPOL, MUNICIPOL-CARTO : 5 340,63 € HT N° 3 -13/11/09 Décision de confier les intérêts de la Ville à la S.C.P. SCP d'avocats Le Bail d'Avocats Paule Le Bail - Jean-Philippe Le Bail, - Le Bail demeurant 168 rue Fondaudège à Bordeaux, dans le Bordeaux (33) cadre de l'assignation de la commune de Talence par Monsieur Philippe BRU devant le Tribunal de Grande Instance de Bordeaux aux fins notamment de se voir reconnaître la qualité de propriétaire de la parcelle cadastrée AM 361 et de pouvoir, sur présentation du jugement à intervenir, procéder à sa vente en faveur de Monsieur et Madame TROUILLOUD. N°4 - 17/11/09 Passation d'un avenant à la convention du 16/03/09 pour modifier les créneaux horaires mis à disposition au stade nautique Henri Deschamps - année scolaire 2009/2010 N°5 - 17/11/09 Passation d'une convention pour la mise à disposition de Association L'Arbre à créneaux horaires d'utilisation du Club House de Palabre Thouars pour l'année scolaire 2009-2010 Talence N°6 - 18/11/09 Passation d'un contrat de location pour une exposition autour du chocolat au Forum des Arts et de la Culture du 2/12/09 au 2/01/10 Association Protection Civile Talence Gaillard Décors Aytré (17) Montant de la dépense : 7 500 € TTC 10 N° 7- 20/11/09 Décision de supprimer la régie "encaissement des produits des classes transplantées" à compter du 1er décembre 2009, les produits de cette régie étant désormais perçus dans le cadre de la régie scolaire. N° 8 - 20/11/09 Considérant la nécessité d'encaisser les produits des classes transplantées, décision de modifier l'article 2 de la décision municipale n°68/2003 du 23-09-2003 créant la régie de récettes "régie scolaire" comme suit "la régie encaisse le produit des redevances des garderies, restaurants scolaires et des classes transplantées", à compter du 1er décembre 2009. N° 9 - 20/11/09 Prolongation de contrat pour l'organisation et la mise en oeuvre d'animation autour du Taï chi chuan à l'Espace Seniors pour 5 semaines à compter du 17 novembre 2009, en remplacement de l'association Atout Age, indisponible. Association Ecole SHINGYOSO Bégles (33) Montant de la prestation : 50 € la séance d'1 heure N°10 -23/11/09 Passation d'une convention pour la mise à disposition de créneaux d'utilisation de la maison de quartier La Baraque afin d'y organiser des cours de tricot 2009/2010 Association TRICLAINES Talence N°11- 23/11/09 Signature d'une convention pour l'organisation Association d'animations déambulatoires sur le site du Marché de JONGLARGONNE Noël Place Alcala de Henares Bordeaux (33) Montant de la dépense : 3 872 € N°12- 24/11/09 Passation de marchés à bons de commande pour l'aquisition d'équipements sportifs neufs pour les lots non encore attribués : CASAL SPORT Mérignac (33) pour le lot n° 4 Lot n° 3 : Matériel de musculation extérieur pas de réponse - procédure relancée lot n° 4 : Matériel pour aires de jeux extérieures Dépense estimée : 835,28 € HT 11 N°13- 24/11/09 Passation d'un marché (sans publicité et sans mise en concurrence) pour l'acquisition de modules supplémentaires au progiciel utilisé par les services des finances et commandes publiques et des ressources humaines, pour optimiser la gestion des dépenses, la conception du budget et la gestion des formations professionnelles, auprès du propriétaire exclusif du progiciel, de la date de noticifation au 31/12/11. Société Sedit MarianneMontpellier (34) Montant de la dépense : - 3 modules de gestion financière et 2 modules de ressources humaines : 12 482,96 € TTC - Installation et mise en service : 7 234,90 € TTC - Formations 9 447,75 € TTC - Maintenance des modules ressources humaines : 2 517,82 € TTC N° 14-24/11/09 Passation d'un marché pour la couverture écrite des Société Congrés 2000 séances du Conseil Municipal - année 2010 Puteaux (92) Dépense estimée : 6 523,20 € HT (prix unitaire contractuel multiplié par les quantités indicatives) N°15- 26/11/09 Passation d'un marché à bons de commande relatif aux CFTI TRANSPORT services de transports routiers et urbains de personnes au titre des années 2010 à 2012 DAVID S.A. Salles (33) Montant indicatif sur la durée totale d'exécution du contrat (prix unitaires HT du bordereau multipliés par les quantités estimatives de commande) : 207 709,61 € HT N°16- 26/11/09 Décision de confier les intérêts de la Ville à la S.C.P. SCP d'avocats Le Bail d'Avocats Paule Le Bail - Jean-Philippe Le Bail, demeurant 168 rue Fondaudège à Bordeaux, dans le cadre de la requète introduite auprès du Tribunal Administratif de Bordeaux par Monsieur Germain SUYS afin d'obtenir notamment l'annulation de la délibération municipale en date du 24/09/09 reçue en Préfecture le 02/10/09, intitulée "Fixation des taux des 3 taxes directes locales pour l'année 2009 - rectificatif". - Le Bail Bordeaux (33) 12 N°17- 26/11/09 Signature d'une convention d'occupation d'un local dans la structure d'accueil pour l'insertion professionnelle de Thouars (TREMPLIN). Société GIRONDE INFO SERVICES Talence N°18- 26/11/09 Signature d'une convention d'occupation d'un local dans Société SCOPTIQUE la structure d'accueil pour l'insertion professionnelle de Thouars (TREMPLIN). N°19- 26/11/09 Passation d'une convention de partenariat pour la résidence d'une formation musicale, salle J. Curie le dimanche de 9 h à 13 h (2 répétitions par mois). - Talence Association BORGIAQ BRASS BAND Lège Cap Ferret (33) N°20 -30/11/09 Renouvellement de la convention de mise à disposition Association Point Com de créneaux d'utilisation, salle J. Curie afin d'y poursuivre des activités d'écoute des familles rencontrant des difficultés relationnelles, notamment dans le domaine de l'éducation, et des professionnels de l'éducation en difficulté dans l'exercice de leurs fonctions. N° 21-30/11/09 Signature d'une convention pour le prêt d'une exposition, "La grande histoire des Droits de l'Homme", du 8 au 11 décembre 2009, à la M.D.H. dans le cadre d'une manifestation destinée aux talençais, à l'occasion de la Journée Internationale des Droits de l'Homme. Familles Pessac (33) Editions Comm's Nérac (47) Montant de la dépense : 490 € N°22 - 2/12/09 Décision de confier les intérêts de la Ville à la S.E.L.A.S. Exem Action, 70 rue Abbé de l'épée à Bordeaux dans le cadre de l'assignation en référé devant le Président du Tibunal de Grande Instance de Bordeaux par la SARL Ecofinance Collectivités en vue notamment d'obtenir communication de certains documents avec application d'une astreinte par jour de retard ainsi que le versement de la somme de 2 000 € au titre des dispositions de l'article 700 du nouveau Code de Procédure Civile. S.E.L.A.S. Exem Action Bordeaux (33) 13 N°23 - 3/12/09 Décision de confier les intérêts de la Ville à la S.C.P. d'Avocats Paule Le Bail - Jean-Philippe Le Bail, demeurant 168 rue Fondaudège à Bordeaux, dans le cadre de la procédure disciplinaire, (avec tenue d'un ou plusieurs conseils de discipline), engagée à l'encontre de Monsieur Bernard BOUMEDINE, agent de la commune, suite aux faits s'étant déroulés le 18 septembre 2009. N°24 - 3/12/09 Signature d'un contrat pour l'organisation et la mise en Madame RAPINoeuvre d'animation autour du théâtre à l'Espace Seniors. FARGUE Véronique Talence Montant de la prestation : 35 € la séance de 2 heures SCP d'avocats Le Bail - Le Bail Bordeaux (33) N°25 - 3/12/09 Signature de 3 conventions relatives à l'organisation de Association Centre la vente de boissons chaudes et de crêpes sous le Animation Jeunesse chapiteau installé Place Alcala de Henarès durant les Talence fêtes de Noël. Association Adelaïde Ces ventes permettront aux associations de financer des projets avec des jeunes. Talence Association Frères d'Armes Talence N° 26- 8/12/09 Souscription d'un marché à bons de commande relatif aux services de maintenance, vérification, renouvellement et installation des équipements de détection intrusion et prestation de télésurveillance au titre des années 2010 à 2012. Groupe SCUTUM SAS Rungis (94) Montant indicatif de la dépense sur la durée totale d'exécution du marché (prix unitaires HT du bordereau multipliés par les quantités estimatives de commande) : 103 630,00 € HT 14 N° 27- 8/12/09 Souscriptions de marchés à bons de commande relatifs aux services de maintenance, vérification renouvellement des installations de lutte contre l'incendie - année 2010 à 2012. Lot 1 : Maintenance, vérification, renouvellement et installation de systèmes d'alarme incendie SPIE SUD-OUEST SAS Talence Lot 1 DACOSTA SAS Anglet (64) Lot 2 et 3 Montant indicatif de la dépense sur la durée totale d'exécution du marché (prix unitaires HT du bordereau multipliés par les quantités estimatives de commande) : 68 463,00 € HT Lot 2 : Maintenance, vérification, renouvellement et installation de systèmes d'extinction : extincteurs, Robinet Incendie Armés (RIA) et sprinklers... Montant indicatif de la dépense sur la durée totale d'exécution du marché (prix unitaires HT du bordereau multipliés par les quantités estimatives de commande) : 27 389,20 € HT Lot 3 : Maintenance, vérification, renouvellement et installation de systèmes de désenfumage Montant indicatif de la dépense sur la durée totale d'exécution du marché (prix unitaires HT du bordereau multipliés par les quantités estimatives de commande) : 5 000,40 € HT N° 28- 8/12/09 Signature d'un marché à bons de commande pour l'acquisition de pneumatiques neufs - année 2010 à 2013 Société EUROMASTER Montbonnot (38) Dépense estimée : 30 775,40 € HT N°29 - 8/12/09 Passation de marchés à bons de commande pour l'acquisition de pièces pour véhicules - années 2010 à 2012 AD Gironde Bordeaux (33) Lot n°1 Lot n° 1 pièces détachées pour véhicules légers Dépense estimée : 53 180,21 € HT Lot n° 2 pièces détachées pour véhicules PL et TC Pas de réponse - procédure relancée 15 N° 30- 9/12/09 Passation d'une convention pour l'organisation d'une Association Mondora exposition de photographie contemporaine "Tokyo 2009" Pessac (33) de Romain Chassagne, du 12 janvier au 6 février 2010, dans le cadre d'une manifestation intitulée "Destination Japon" à la Médiathèque G. Castagnéra. Montant de la dépense : 200 € N° 31-9/12/09 Passation d'une convention pour l'organisation d'une exposition sur les "mangas" intitulée : "Clamp, les reines du manga", présentée du 16 février au 6 mars 2010 dans le cadre d'une manifestation intitulée "Destination Japon" à la Médiathèque G. Castagnéra. Société 9ème Art + - Angoulème (16) Montant de la dépense : 1 450 € HT N°32- 14/12/09 Passation de marchés à bons de commande relatifs aux SARL HORTY FUMEL fournitures de fleurissement de la ville (prix unitaires HT du bordereau multipliés par les quantités estimatives de commande sur la durée totale d'exécution du marché) années 2010 à 2012 Fumel (47) pour le lot 2 Lot 1 - Plantes vertes, plantes fleuries et chrysanthèmes SA Graines VOLTZ Déclaré infructueux Colmar (68) Pour les lots 3 - 4 - 6 Lot 2 - Fleurissement aérien Montant indicatif de la dépense : 4 330,00 € HT Team Green SARL Fareins (01) Lot 3 - Graines Pour le lot 5 Montant indicatif de la dépense : 360,19 € HT Soufflet Vigne SAS Lot 4 - Plants et boutures Villefranche (69) Montant indicatif de la dépense : 3 954,37 € HT pour le lot 7 Lot 5 - Gazons Montant indicatif de la dépense : 3 346,75 € HT Lot 6 - Bulbes Montant indicatif de la dépense : 12 987,89 € HT Lot 7 - Substrats Montant indicatif de la dépense : 15 314,40 € HT Lot 8 - Terre et graviers décoratifs Déclaré infructueux SAS CIC Beychac et Caillau (33) pour le lot 9 Pépinières BONTEMPS Bègles (33) Pour les lots 10 et 11 16 Lot 9 - Gazon de plaquage Montant indicatif de la dépense : 13 880,00 € HT Lot 10 - Arbres Montant indicatif de la dépense : 13 104,10 € HT Pépinières V. CHOMBART Hombleux (80) pour les lots 12 et 13 Lot 11 - Arbustes Montant indicatif de la dépense : 13 319,13 € HT Lot 12 - Vivaces Montant indicatif de la dépense : 2 033,65 € HT Lot 13 - Graminées Montant indicatif de la dépense : 1 576,00 € HT N° 33-14/12/09 Passation d'un marché à bons de commande pour la réalisation des imprimés municipaux - année 2010 SARL Imprimerie SAMMARCELLI - Bordeaux (33) Dépense estimée - 53 939,10 € HT N°34-14/12/09 Passation de marchés à bons de commande pour l'organisation de réceptions au profit des services de la ville de Talence (prix unitaires HT contractuels des bordereaux multipliés par les quantités indicatives).année 2010 Lot n° 1 - Service de traiteur Dépense estimée : 36 585,50 € HT SAS HUMBLOT Traiteur -Canéjan (33) pour le lot n° 1 SAS AXXIS EVENEMENTIELMarseille (13) pour le lot 2 Lot n° 2 - Services d'hôtes et d'hôtesses Dépense estimée : 644,00 € HT N°35- 14/12/09 Signature d'un marché à bons de commande pour assurer les services de gardiennage au titre de l'année 2010 (prix unitaires HT contractuels du bordereau multipliés par les quantités indicatives). Dépense estimée : 88 787,61 € TTC N°36-15/12/09 SARL Gardiennage Eclipse Sureté Toulouse (31) Passation d'un marché à bons de commande pour Pharmacie Akbaraly / l'acquisition de produits pharmaceutiques de la date de Goudounèche notification au 31/12/10 Talence Dépense estimée (prix unitaires HT contractuels du bordereau multipliés par les quantités indicatives) : 3 978,74 € HT 17 N°37-16/12/09 Passation d'une convention pour la mise à disposition Comité de défense d'une salle de réunion du centre d'amimation Marcel des intérêts du Pagnol, suite à la résiliation de la convention de mise à quartier Poste Mairie disposition d'une salle dans les locaux de la Villa Pineau - Talence en raison de l'accroissement des activités de la crèche, pour la poursuite des activités du comité de quartier. N°38-17/12/09 Souscription de prêt avec mise en place d'un «prêt multiindex» dont les caractéristiques sont les suivantes : Dexia Crédit Local - montant : 3 600 000 € - phase de mobilisation : 6 mois jusqu'au 30/06/10 - Amortissement des tirages sur la durée de 20 ans possible à tout moment pendant la phase de mobilisation et au plus tard à la date de fin de la phase de mobilisation. La consolidation d’un tirage se définit comme la fixation du profil d’amortissement du tirage. - Index et taux applicables : - Phase de mobilisation : Eonia post-fixé + 0,83 % - Tirages consolidés : sur 20 ans • Euribor préfixé + 0,49 % • TAM/TAG post-fixé + 0,84 % • Taux fixe : taux de swap + 0,49 % - Echéances : périodicité au choix entre mensuelle, trimestrielle, semestrielle, annuelle avec amortissement constant N°39-18/12/09 Signature d'un avenant pour le transfert du marché de maintenance du progiciel "Droit de Cités", la société APPIA, signataire du marché concerné faisant l'objet d'un transfert universel de son patrimoine au profit de sa société mère. N°40-18/12/09 Signature d'un marché pour l'entretien de l'orgue de Monsieur FAYE Alain l'église Notre Dame - années 2010 à 2012 - Callen (40) Dépense révisable estimée : 4 054,87 € TTC N°41-21/12/09 Signature d'un marché pour la maintenance des appareils de paiement - années 2010 à 2012. SAS OPERISChamplan (91) Société Avril S.E Floirac (33) Montant de la dépense : 753,48 € TTC 18 N°42-22/12/09 Signature d'un contrat de cession du spectacle "Vélin, Association Velours" donné pour les jeunes à partir de 6 ans à la Contrepoint Médiathèque G. Castagnéra, le 06/02/10, pour présenter Ste Croix Volvestre l'art de l'origami dans le cadre d'une manifestation (09) intitulée "Destination Japon". Montant de la dépense : 1 159 € N°43-24/12/09 Passation d'un marché à bons de commande pour la fourniture de pains - année 2010 SARL PIEMSI Talence Dépense estimée (prix unitaires HT contractuels du bordereau multipliés par les quantités indicatives) : 75 404,96 € TTC N°44-24/12/09 Passation de marchés pour la photogravure, le flashage (uniquement pour le lot 1), la composition et l'impression SARL HYPOPHYSE offset de diverses publications municipales au titre de COMMUNICATION Talence l'année 2010 : pour le lot 1 Lot 1 - Journaux municipaux 24 pages - Pré-presse flashage Société FABREGUE Montant de la dépense : 5 760,00 € HT St Yrieix La Perche (87) Lot 2 - Jounaux municipaux 24 pages - Impression offset pour les lots 2 et 4 Montant de la dépense : 31 620,00 € HT Lot 3 - Guide de la Ville "Cité Guide" - Impression offset SARL SODAL 18 950,00 € HT Villenave d'Ornon (33) + option 10 000 ex supplémentaires du plan : pour les lots 3, 5 et 7 590,00 € HT Lot 4 - Guide Talence Culture "Cité Culture" Impression offset Montant de la dépense : 9 820,00 € HT Lot 5 - Guide de la jeunesse - "Cité Môme"- Impression offset Montant de la dépense : 1 040,00€ HT SARL IMPRIMERIE SAMMARCELLI Bordeaux (33) pour le lot 6 Lot 6 - Guide de la jeunesse "Cité Collégien" Impression offset Montant de la dépense : 1 482,70 € HT 19 Lot 7 - Guide de la jeunesse "Cité Jeunes" - Impression offset Montant de la dépense : 1 590,00 € HT N°45-24/12/09 Signature d'une convention de partenariat pour la lecture "Vous m'en direz des nouvelles ... du Japon" le 19/01/10 pour présenter la littérature de ce pays dans le cadre d'une manifestation intitulée "Destination Japon" à la Médiathèque G. Castagnéra. Association Lettres d'échange Bordeaux (33) Montant de la dépense : 400 € N°46-29/12/09 Passation d'un marché à bons de commande pour la réalisation d'analyses de produits alimentaires et non alimentaires de la date de notification au 31 décembre 2012. SARL Laboratoire BIOVAL Tonnay (17) Dépense estimée : 44 890,66 € TTC » Le Conseil Municipal prend acte de ces décisions. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 3 – Délégations du Conseil Municipal à Monsieur le Maire M. LE MAIRE : Cette délibération n’est que l’assemblage de deux anciennes délibérations auxquelles nous n’avons ajouté qu’une seule délégation. Il s’agit de me permettre que la Ville se porte partie civile, ce qui n’était pas prévu. Cela correspond donc aux délibérations des mandats précédents. » M. DUPON-LAHITTE : Concernant l’introduction de cette capacité à se porter partie civile : le fait que le Maire et une Ville se portent partie civile est normal. Se porter partie civile, si je ne me trompe pas, cela peut être du fait que la Ville subira des détournements par exemple et qu’il faut immédiatement se porter partie civile. Rien n’est plus naturel. Cependant, la procédure de partie civile, c’est également, éventuellement, décider de se porter partie civile contre quelqu’un dont on considère qu’il diffame. Là, nous ne sommes plus sur le même terrain. Je pense qu’autant pour la première, l’automaticité me paraît légitime s’il y a vraiment preuve d’une action, mais vu que nous savons très bien que porter plainte pour diffamation est également souvent utilisé, même par des personnes qui sont condamnables, comme moyen de bloquer les procédures, de les retarder ou autres, je ne dis pas que c’est ce que vous souhaitez faire, cela montre la latitude ou l’importance que peut avoir cette capacité de pouvoir en abuser. 20 M. LE MAIRE : Cela n’a rien à voir. C’est pour les dégradations matérielles. M. DUPON-LAHITTE : Ce n’est pas précisé. M. LE MAIRE : La diffamation est une autre procédure. M. DUPON-LAHITTE : C’est également se porter partie civile. A ce moment-là, je pense qu’il faudrait être plus précis. M. LE MAIRE : Dès que l’on veut agir en diffamation, il faut une délibération spécifique. M. AMBRY : Si l’intention est de protéger les intérêts de la Commune lorsqu’elle est matériellement touchée, il faut le rajouter à la délibération, ainsi tout le monde sera tranquille. La Mairie peut par vos soins agir le plus rapidement possible dans les intérêts de la Ville, mais si on ne le met pas, je pense qu’il y a la place pour que lorsque l’on a porté plainte, après on ne peut se constituer partie civile. C’est là que cela pose problème. Mme LUTREAU-CHAVERON : Je ne suis pas d’accord avec mon collègue. M. AMBRY : C’est pour ça qu’on votera … Mme LUTREAU-CHAVERON : D’abord, prévoir la possibilité n’entraîne pas l’automaticité. Il n’y a donc aucun risque. Deuxièmement, il s’agit en l’occurrence d’un cas de dégradation de matériels, mais nous n’allons pas nous enfermer en prévoyant le cas spécifiquement, car il peut y avoir d’autres cas dans lesquels la Ville a intérêt à se constituer partie civile sans pour autant prévoir le cas de la constitution de partie civile en cas de diffamation, vu qu’il existe une autre procédure tout à fait spécifique pour les collectivités qui prévoit effectivement une délibération propre. Il n’y a donc aucun risque de censure ou d’atteinte à la possibilité d’expression, car de toute façon, l’affaire viendrait spécifiquement en Conseil Municipal pour la prise d’une délibération propre. M. LE MAIRE : Si vraiment votre inquiétude est d’utiliser cette délégation pour la diffamation, cela ne peut pas être possible, car il faudra une délibération spécifique. En revanche, nous ne pouvons pas savoir de quelle nature les préjudices seront. Mme LUTREAU-CHAVERON : Là, c’est une dégradation matérielle, mais cela peut être autre chose. Nous ne pouvons donc pas spécifier le cas. 21 Mme ROSAY : Cela pose tout de même une question. Comment cela se fait-il qu’après tant d’années à la tête de cette Municipalité, nous ne nous sommes rendu compte qu’aujourd’hui, qu’il manque peut-être quelque chose dans vos délégations ? Quel est l’objet qui a provoqué la mise à l’ordre du jour de cet élément aujourd’hui ? Y a-t-il eu des dégradations qui méritent que nous portions plainte immédiatement ? Mme LUTREAU-CHAVERON : C’est l’affaire dont nous avons parlé précédemment de dégradation de matériels, qui nécessite que la Ville se constitue partie civile. Mme GRESLARD : (hors micro) M. LE MAIRE : Cela obligerait chaque fois à faire une délibération et il y a une question de délais. Nous avons des délais pour nous porter partie civile. Si on avait pas un Conseil par rapport à cela … alors que là, la délibération ne porte que sur cela. L’élément qui doit vous rassurer est que nous ne pouvons pas l’utiliser pour la diffamation, car il faudra une délibération particulière. Mme GRESLARD : A part pour une dégradation matérielle, à quoi cela peut-il être utilisé ? M. LE MAIRE : Cela peut être un détournement d’argent, ce n’est pas une dégradation matérielle. Mme GRESLARD : Je pense qu’un détournement d’argent intéresse l’ensemble du Conseil Municipal et que cela vaut une délibération publique. M. LE MAIRE : Vous en seriez de toute façon informés, car nous désignons automatiquement un avocat pour défendre la Ville. Cela passe donc automatiquement en Conseil. Mme GRESLARD : C’est après. M. LE MAIRE : Je ne vois pas vraiment d’où vient votre inquiétude à ce sujet. Je comprends si cela couvrait la diffamation, mais ce n’est pas le cas. Les remarques que vous faites sont vraies pour toutes les autres délégations. Nous pourrions également chaque fois passer une délibération du Conseil. Certaines délégations que vous me donnez sont importantes. Je vous rassure là-dessus et vous prendrez votre responsabilité sur le vote. Si ce n’est basé que sur cela, cela ne se justifie pas. M. AMBRY : Il n’y a aucune arrière-pensée dans notre réflexion. Tout simplement, lorsque l’on passe un texte aussi général que celui-là, nous ne travaillons pas pour cette année, ni pour M. Alain CAZABONNE, Maire, ou pour les personnes ici 22 présentes, mais pour quelque chose qui va concerner toute la Commune et votre successeur si c’est le cas un jour. M. LE MAIRE : Non, à chaque mandat, le Maire demande les délégations qu’il veut. M. AMBRY : La formule « tous préjudices » et « dommages subis par la Collectivité » sans en préciser la nature… Tout à l’heure, on parlait en première réponse des préjudices matériels, c’est déjà une réponse très précise. Si c’est « tous préjudices », cela me paraît très large. Là, nous nous interrogeons. Nous avions l’intention de voter contre pour ne pas avoir un espace trop vague dans lequel nous ne voyons pas où nous pouvons aller. Si nous le réduisons à « tous préjudices d’ordre matériel et dommages subis par la Collectivité », nous voterons pour. M. LE MAIRE : D’un autre côté, nous nous enfermons dans quelque chose de très restrictif et nous pouvons également perdre une possibilité de nous porter partie civile par des éléments de planning pour d’autres sujets pour lesquels je n’ai pas d’idée spéciale et qui peuvent arriver. Je ne sais pas ce qu’il peut y avoir comme autre préjudice. Si demain pour des affaires liées à Internet par exemple, des problèmes nous amènent à aller en justice, ce n’est pas du matériel. Je pense aux problèmes que nous avons eus en interne avec un agent, ce n’est pas du matériel et pourtant, nous pouvions être amenés à nous porter partie civile. Mme GRESLARD : Vu que la délibération ne sera pas modifiée, nous nous abstiendrons. DELIBERATION Monsieur le Maire expose : « Par délibération n° 7 du 27/03/2008 reçue en Préfecture le 01/04/2008, ainsi que par délibération n° 18 du 15/06/2009 reçue en Préfecture le 19/06/2009, le Conseil Municipal m’a donné délégation, pour la durée du mandat en cours, de certaines de ses attributions en application de l’article L 2122-22 du Code Général des Collectivités Territoriales. Il conviendrait, afin de permettre à la Collectivité d’obtenir réparation d’éventuels préjudices et dommages qu’elle pourrait subir, de me donner également délégation pour procéder, le cas échéant, à toutes constitutions de partie civile pour le compte de la Commune. Pour cela, je vous propose d’une part, d’abroger les délibérations municipales des 27 mars 2008 et 15 juin 2009, et vous demande d’autre part, de bien vouloir me déléguer pour la durée du mandat en cours, les attributions du Conseil Municipal 23 suivantes, en application de l’article L 2122-22 du Code Général des Collectivités Territoriales (étant entendu que ces dernières reprennent celles contenues dans les délibérations susvisées), à savoir : - d’arrêter et modifier l’affectation des propriétés communales utilisées par les services publics municipaux. - de fixer dans les limites déterminées par le Conseil Municipal, les tarifs des droits de voirie, de stationnement, de dépôt temporaire sur les voies et autres lieux publics et, d’une manière générale, des droits prévus au profit de la Commune qui n’ont pas un caractère fiscal. - de procéder dans les limites fixées par le Conseil Municipal lors de l’adoption du budget, à la réalisation des emprunts destinés au financement des investissements prévus par le budget et de passer à cet effet les actes nécessaires. - de prendre toute décision concernant la préparation, la passation, l’exécution et le règlement des marchés et des accords-cadres ainsi que toute décision concernant leurs avenants, lorsque les crédits sont inscrits au budget. - de décider de la conclusion et de la révision du louage de choses pour une durée n’excédant pas douze ans. - de passer les contrats d’assurance ainsi que d’accepter les indemnités de sinistre y afférentes. - de créer les régies comptables nécessaires au fonctionnement des services municipaux. - de prononcer la délivrance et la reprise des concessions dans les cimetières. - d’accepter les dons et legs qui ne sont grevés ni de conditions ni de charges. - de décider l’aliénation de gré à gré de biens mobiliers jusqu’à 4 600 €. - de fixer les rémunérations et de régler les frais et honoraires des avocats, notaires, avoués, huissiers de justice et experts. - de fixer dans les limites de l’estimation des services fiscaux (domaines) le montant des offres de la Commune à notifier aux expropriés et de répondre à leurs demandes. - de décider de la création de classes dans les établissements d’enseignement. - de fixer les reprises d’alignement en application d’un document d’urbanisme. - d’exercer, au nom de la Commune, les droits de préemption définis par le code de l’urbanisme, que la Commune en soit titulaire ou délégataire. 24 - d’intenter au nom de la Commune les actions en justice ou de défendre la Commune dans les actions intentées contre elle, dans les domaines suivants : Constitutions de partie civile de la Commune afin d’obtenir réparations de tous préjudices et dommages subis par la Collectivité Personnel Municipal Gestion des services publics locaux (y compris blocage des prix et des revenus afférents à ces services) Marchés et contrats de prestations de services Urbanisme Ouvrages publics : - Dommages causés aux usagers - Dommages causés aux tiers - Fonctionnement des organes des collectivités locales - Pouvoirs de Police du Maire - Education - Gestion du domaine communal - Mises en cause de la responsabilité de la Ville - de régler les conséquences dommageables des accidents dans lesquels sont impliqués des véhicules municipaux dans la limite de 40 000 €. - de donner, en application de l’article L 324-1 du code de l’urbanisme, l’avis de la Commune préalablement aux opérations menées par un établissement public foncier local. - de signer la convention prévue par le troisième alinéa de l’article L. 332-11-2 du même code précisant les conditions dans lesquelles un propriétaire peut verser la participation pour voirie et réseaux. - de réaliser les lignes de trésorerie sur la base d’un montant maximum autorisé par le Conseil Municipal. - d’exercer, au nom de la Commune et dans les conditions fixées par le Conseil Municipal, le droit de préemption défini par l’article L. 214-1 du code de l’urbanisme. - d’exercer au nom de la Commune le droit de priorité défini aux articles L. 240-1 et suivants du code de l’urbanisme. » ADOPTE PAR 29 VOIX POUR 9 ABSTENTIONS (Opposition) (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 25 4 – Création d’une Commission Municipale Permanente de la Culture – Désignation de ses membres M. LE MAIRE : Ne vous abstenez pas, car il ne manque que vos noms. J’ai proposé au nom du groupe majoritaire moi-même, Patrick VILLEGA-ARINO, premier adjoint en charge de la Culture, Mme CHADEBOST, Mme HIERET et M. SEBTON. Il nous manque deux noms. M. AMBRY : Mme Brigitte VIAUD et Mme Monique DE MARCO. M. LE MAIRE : Là, nous votons à l’unanimité. M. DUPON-LAHITTE : La création de cette commission ne préjuge pas de la politique culturelle. Elle fera l’objet d’un débat. Nous sommes bien d’accord. M. LE MAIRE : Nous sommes d’accord. DELIBERATION Monsieur le Maire expose : En application de l’article L-2121-22 du Code Général des Collectivités Territoriales et de l’article 17 du règlement intérieur du Conseil Municipal, je vous propose de créer une Commission municipale à caractère permanent dans le domaine de la Culture, et ce en remplacement de celle mise en place par délibération du 14/12/2001. Cette Commission, composée de 7 membres et pour la durée du mandat en cours, aura vocation à étudier différents dossiers dans le domaine culturel qui lui seront soumis et à élaborer des propositions. Je vous propose donc de procéder à la désignation des membres de cette Commission en ayant recours à l’article L-2121-21 du Code Général des Collectivités Territoriales qui dispose notamment que le Conseil Municipal peut décider à l’unanimité de ne pas procéder au scrutin secret aux nominations sauf disposition législative ou réglementaire prévoyant expressément ce mode de scrutin. Commission Municipale Permanente de la Culture : Monsieur le Maire (Président) Monsieur VILLEGA-ARINO (Vice-Président) Madame CHADEBOST Madame HIERET Monsieur SEBTON Madame VIAUD (Opposition) Madame DE MARCO (Opposition) ADOPTE PAR 38 VOIX POUR. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 26 5 – Acception d’indemnité d’assurance – sinistre du 23/08/2003 – Bâtiment municipal rue Roustaing M. LE MAIRE : Par rapport à ce sinistre, on nous a proposé une indemnité de 25 068,96 € pour une reprise en sous-œuvre du bâtiment endommagé par la sécheresse de 2003. Je vous demande votre accord pour accepter ce paiement d’indemnité. Mme ROSAY : Pour les personnes qui ont déjà eu affaire à ce genre de travaux, y avait-il plus de dégâts que cela au final ou vont-ils vraiment nous rembourser ce que cela va coûter en travaux, en réparations ? M. LE MAIRE : Je suppose que cela couvre. DELIBERATION Monsieur le Maire expose : « A l’issue des opérations d’expertise qui ont été menées suite au sinistre survenu sur l'immeuble situé rue Roustaing, abritant notamment le secours populaire, la SMACL, assureur des bâtiments de la Ville, propose une indemnité d’un montant de 25 068.96 € afin de permettre une reprise en sous œuvre du bâtiment endommagé par la sécheresse en 2003. Aussi, je vous propose d’accepter cette indemnité et de m’autoriser à signer la quittance de règlement de sinistre. » ADOPTE PAR 38 VOIX POUR. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 6 – Dysfonctionnement du système de couverture par balles du bassin extérieur du Stade Nautique Henri Deschamps – Acceptation d’indemnité d’assurance provisionnelle M. LE MAIRE : Le système ne fonctionne pas. Nous nous sommes donc retournés contre l’architecte et son assurance qui nous a proposé une indemnité provisionnelle de 100 000 €. Dans un second temps, lorsque tout aura été chiffré – car cela a coûté à la Ville du chauffage supplémentaire – nous exigerons un supplément et je vous donnerai alors le montant que nous aurons obtenu. Mme ROSAY : Cela risque-t-il de fonctionner un jour ? M. LE MAIRE : Non, pour nous, cela ne fonctionnera pas. Quelles que soient les affirmations, nous nous orienterons vers un autre système. 27 M. CONTE : Pour ma culture personnelle, pouvez-vous me dire ce qu’est une couverture par balles ? M. LE MAIRE : L’idée était de dire que pour conserver la température de l’eau, il faut couvrir. Les systèmes classiques de grandes bâches électriques valent des fortunes. Il existe des bâches assez dures montées sur vérins, qui sont des systèmes extrêmement chers. Là, il nous avait été proposé ce système de 400 000 balles. Les balles sont en dessus, elles gardent la température et ensuite, elles sont aspirées. Nous avons bien signalé à l’architecte que si cela fonctionne dans certaines villes de France, telle Antibes, nous avons à présent l’obligation d’avoir l’eau à fleur de margelle. Mettre des balles alors que l’eau arrive au niveau supérieur… Avec les vents dominants, dès que nous mettons les balles, elles s’en vont. Il faut les récupérer à la pêche. De plus, l’architecte extrêmement têtu dans son principe et sa conception nous a dit : « Je vais faire différemment de ce que j’ai vu à Antibes ». Il a fait une fosse différente de celle d’Antibes, ce qui fait que les balles ne rentrent pas. Là où nous devrions mettre 10 minutes, nous mettons une heure ou 45 minutes. Il nous a dit qu’il allait reprendre cela. Il a ajouté des souffleries, des courants. Cela ne fonctionne pas. Nous en avons eu assez, nous avons donc dit « stop » et nous en sommes là. Les balles étaient comme un isolant par rapport à l’air. M. CONTE : Je voudrais apporter un petit commentaire et faire un petit historique de la chose. Je n’étais pas présent au sein du Conseil Municipal à l’époque, mais il semblerait que les Verts, par l’entremise de Monique DE MARCO, s’étaient opposés à cette couverture par balles présentée comme totalement innovante, mais qui s’est révélée être un fiasco. M. LE MAIRE : Non, ce n’est pas innovant, cela existe depuis des années. Ce qu’il y a, c’est que tel que cela a été réalisé… Le système fonctionne ailleurs, par exemple, à Antibes. L’adaptation qui a été faite ne fonctionne pas, c’est pourquoi, pour nous, le responsable est l’architecte. Nous nous sommes donc retournés contre lui. Mme GRESLARD : Il semble qu’il y a eu de nombreux problèmes suite aux travaux de réfection de la piscine. Nous avons eu le chauffage, les revêtements de sols, les carrelages, des problèmes d’étanchéité et à présent, cela. Cela a tout de même généré un surcoût et des empêchements d’utilisation qui nous semblent prendre des proportions assez importantes. M. LE MAIRE : C’est sur cet aspect que nous sommes encore en discussion avec les assurances. M. PARANTEAU : Tout a été pris en charge. 28 Mme GRESLARD : Toutes les malfaçons ont-elles été prises en charge ? M. LE MAIRE : Oui, le carrelage a déjà été remboursé. En revanche, vous avez raison, cela a pris du temps. C’est pourquoi nous faisons chiffrer le chauffage et tout ce qu’il y a eu en plus. Mme GRESLARD : Il ne faut pas que la Ville paye ces dysfonctionnements. M. LE MAIRE : Nous envisageons un système de couverture plus classique peut être. DELIBERATION Monsieur le Maire expose : « Suite au dysfonctionnement du système de couverture par balles du bassin extérieur du Stade Nautique Henri Deschamps, une déclaration de sinistre a été effectuée auprès de l’assureur en dommage-ouvrage de l’équipement en question, la Mutuelle des Architectes Français (MAF). Après instruction du dossier et la succession de plusieurs expertises, la MAF propose de verser à la Ville dans un premier temps une indemnité provisionnelle de 100.000 €. Dans un second temps, lorsque le montant total et définitif du sinistre aura été chiffré et accepté par les deux parties, la Ville percevra une indemnité complémentaire. Je vous propose donc de bien vouloir accepter l’indemnité provisionnelle de 100.000 € et de m’autoriser à signer le document d’acceptation d’indemnité provisionnelle correspondant. ADOPTE PAR 38 VOIX POUR. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 7 – Autorisation de signature de conventions relatives à l’installation de plaques de dénomination des monuments historiques M. LE MAIRE : Il s’agit de m’autoriser à signer une convention pour pouvoir mettre des plaques de dénomination des monuments historiques. M. DUPON-LAHITTE : Monsieur le Maire, nous nous félicitons que la Mairie veuille valoriser à travers ces plaques ses monuments historiques. Compte tenu de la précédente délibération, nous ne doutons pas qu’il y a le premier signe d’une politique culturelle en marche dans la Ville de Talence à travers le signalement de ses monuments. Cela dit, ceux qui sont à l’inventaire des monuments historiques sont tout de même en nombre limité dans Talence. Il y a également tous les monuments que nous avons jugés remarquables, notamment à travers le travail de la Commission 29 Urbanisme, qui pourraient peut-être être intégrés à cette démarche comme éléments du patrimoine de la Ville de Talence, même s’ils ne sont pas aux monuments historiques qui sont à une dimension restrictive. Ici, il ne s’agit que des monuments historiques et non de ceux que nous avons classés comme devant être préservés et qui peut-être, mériteraient d’être valorisés avec cela. Je plaisantais en parlant de politique culturelle globale, mais pas tant que cela, car je pense qu’il ne suffit pas de mettre des plaques sur les monuments. Il faut également l’intégrer dans une connaissance de ce patrimoine. Je pense, ainsi que cela existe dans certains endroits, qu’un parcours permettant de découvrir un certain nombre de réalisations remarquables, ne serait-ce que pour les mettre au service des écoles et dans les découvertes, serait un complément. Les plaques sont une démarche, mais je pense qu’il faudrait aller plus loin et vraiment l’intégrer dans une politique qui englobe tout ce qui est remarquable et deuxièmement, qui puisse permettre une découverte sans faire de la Ville de Talence une ville de grand tourisme, mais en tout cas, au moins pour les habitants et les personnes de passage. M. LE MAIRE : En réalité, la délibération porte sur cette appellation qui correspond au classement monuments historiques, mais nous avons en partenariat avec « Mémoire et Patrimoine de Talence » une convention. « Mémoire et Patrimoine de Talence », naturellement toujours en recherche de sujets de cette nature, très intéressants pour la Ville, va préparer des documents expliquant tout l’historique de ces monuments et va l’élargir par échelon à d’autres demeures que nous avons classées comme étant remarquables. Ces explications sur l’histoire des bâtiments seront mises sur le site de la Ville. Tout cela n’est qu’un début. Nous démarrons par ce qui est le classement de ces bâtiments par le Ministère de la Culture, mais nous allons continuer dans le sens que vous évoquez. Mme GRESLARD : Sur l’immeuble Chamakh qui va se construire à Château Raba, y aura-t-il une plaque pour dire « voir derrière » ? M. LE MAIRE : Il y a une réflexion sur l’ensemble du secteur. Vous savez que l’allée des Charmilles est actuellement en stationnement qui a été obligatoire pour la résidence Jean Monnet. Actuellement, c’est un parking. Nous avons donc vu « Mémoire et Patrimoine de Talence » qui souhaite que nous reprenions tout ce passage des Charmilles. Nous allons le faire avec le temps, peut-être avec nos services. Nous allons essayer de réaménager ce parking différemment pour le rendre plus joli. 30 Nous sommes entre deux logiques, celle du patrimoine et celle de la logique communautaire qui veut que sur l’axe Libération desservi par les transports en commun, il faille densifier cet espace. M. DUPON-LAHITTE : Préserver une perspective, c’est également préserver les monuments historiques. Nous l’avons déjà dit, même sous forme de boutades. M. JESTIN sait très bien ce que je pense de cet immeuble et de cette vue bouchée. Je pense que nous n’avons pas préservé le patrimoine en acceptant cette autorisation. Cela cache effectivement le château et autres. La Mairie était en capacité au nom, me semble-t-il, de la perspective du château et ainsi que je l’ai déjà dit en commission, par le fait que nous avons même classé la demeure de l’autre côté du cours, qui fait qu’il y avait tout de même entre cette demeure que la Commune considère comme remarquable et ce château qui lui est effectivement un monument, un moyen de les garder, sans densifier juste cette zone. Cela eût été me semble-t-il en termes de connaissance de la Ville et de patrimoine une bonne chose. M. LE MAIRE : Vous savez que nous avons également deux obligations. C’est de loger les habitants et d’essayer de trouver des ressources. Je vous rappelle que cela représentait 600 000 € pour la Ville. La situation financière de la Ville comme toutes les autres villes et collectivités, ainsi que vous l’entendez actuellement, est extrêmement tendue. M. JESTIN : Trois points en complément, mais je connais votre remarque sur ce bâtiment, je rappelle juste que ce projet a été accepté avec l’aval des Bâtiments de France. Cela n’a donc pas été fait en catimini. Je peux comprendre votre position, mais pour autant, Monsieur le Maire a rappelé le reste des éléments. Sur la question de l’allée des Charmilles, un groupe de travail a été mis en place et nous serons amenés assez prochainement à en présenter les résultats. Je voulais revenir sur le classement de l’ensemble des demeures remarquables. Vous savez que nous avons fait réaliser beaucoup de classements et que toute apposition d’une plaque nécessite un accord des propriétaires. Ce ne sera donc évidemment pas possible de le faire sur l’intégralité des bâtiments et peut-être que tous les bâtiments ne le méritent pas non plus forcément. Lorsque l’on touche à la propriété privée, c’est un peu plus délicat. D’ailleurs, concernant les monuments historiques, nous avons eu le refus de la part d’un propriétaire, car c’était son habitation principale et qu’il ne souhaitait pas forcément que nous apposions à cet endroit. Ceci dit, sur l’ensemble de la question de la valorisation du patrimoine, nous lançons un certain nombre d’actions. Je vous propose d’ailleurs que nous puissions en parler lors de la prochaine Commission Urbanisme pour vous présenter les éléments dans 31 l’état et peut-être que Patrick VILLEGA-ARINO le fera également dans le cadre de la Commission Culture, car nous travaillons conjointement sur ces questions. M. LE MAIRE : De toute façon, par rapport à la délibération, nous la votons. DELIBERATION Monsieur le Maire expose : « Afin d’améliorer la signalisation des édifices inscrits à l’Inventaire des Monuments Historiques et de mettre en valeur la qualité et la richesse de son patrimoine, la commune souhaite voir apposer sur lesdits monuments deux plaques, l’une représentant le logo-type «Monument Historique», l’autre précisant la dénomination, l’année de construction et quelques caractéristiques de l’édifice. Je vous propose de faire collaborer à cette démarche l’association Mémoire et Patrimoine de Talence, en lui confiant la rédaction des textes qui figureront sur les plaques. En conséquence, je vous demande de bien vouloir m’autoriser à signer les conventions dont le modèle est annexé à la présente délibération, avec les propriétaires des immeubles sur lesquels les plaques seront installées. » ADOPTE PAR 38 VOIX POUR. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 32 CONVENTION Entre la Ville de TALENCE représentée par son Maire, Alain CAZABONNE, Vice-Président de la Communauté Urbaine de Bordeaux, ci-après dénommée la Ville, habilité par la délibération du Et M , demeurant à Talence agissant .................................................. à Talence, ci après dénommé le propriétaire. en qualité de propriétaire du Il a été convenu ce qui suit : Considérant que la Ville souhaite mettre en valeur le patrimoine architectural de la commune et notamment les monuments historiques. Considérant que la pose de deux plaques de 30x30 cm permettrait de renforcer la visibilité du …, la première plaque représentant le logo type Monument historique, la seconde les grandes caractéristiques du site. Considérant que l’installation de ces plaques nécessite la réalisation de plusieurs points d’ancrage sur la façade de l’immeuble ci-dessus désigné. ARTICLE I : Le propriétaire autorise la Ville à fixer deux plaques permettant d’identifier l’immeuble comme monument historique sur un emplacement défini d’un commun accord. ARTICLE II : La ville se chargera de l’entretien et du remplacement des plaques en cas de dégradation ARTICLE III : La Ville s’engage à réparer tout dommage qu’elle pourrait causer dans le cadre de l’installation des plaques ou résultant de celles-ci. ARTICLE IV : La Ville chargera l’association Mémoire et Patrimoine de Talence de rédiger le texte présentant les caractéristiques de l’immeuble en accord avec le propriétaire. ARTICLE V : La présente convention est prévue pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction à compter de la date de sa signature. 33 ARTICLE VI : Le propriétaire ou la ville pourront, par lettre recommandée avec accusé de réception et sous réserve du respect d’un délai de préavis de deux mois, dénoncer la présente convention pour quelque motif que ce soit. FAIT A TALENCE en deux exemplaires, Le Le Propriétaire, La Ville, Date et signature précédée de la mention « Lu et approuvé » 34 8 – Mise aux normes de la filière de traitement de l’eau de la Station d’Epuration Louis Fargues à Bordeaux M. GELLE : Il s’agit simplement de se prononcer au titre de la loi sur l’eau sur le projet de mise aux normes de la station d’épuration Louis Fargues dont la CUB est maître d’ouvrage. DELIBERATION Monsieur GELLE, Adjoint délégué au Développement Durable et aux Aménagements Urbains, expose : « Mes chers collègues, Deux enquêtes publiques sur le projet de mise aux normes de la filière de traitement de l’eau de la Station d’Epuration Louis Fargues à Bordeaux ont été ouvertes entre le 14 Décembre et le 15 Janvier 2010 inclus. La première, au titre de la loi sur l’eau, est relative à la mise aux normes de la station d’épuration et ses équipements de collecte, de traitement des eaux. Notre commune est concernée par ce projet puisque les effluents qui y sont collectés seront traités par la nouvelle station Louis-Fargues. Conjointement une enquête publique est diligentée au titre de la réglementation sur les installations classées pour la protection de l’environnement pour la mise en service d’une installation de combustion (rubrique 2910B de la nomenclature ICPE) dans l’enceinte de la station d’épuration. Mais notre commune ne se trouve pas dans le périmètre de l’enquête concernant cet équipement. C’est donc à titre d’information que ce dossier installations classées nous a été transmis. Ces enquêtes ont fait l’objet d’un affichage réglementaire sur la Commune. Le Conseil Municipal doit se prononcer, au titre de la loi sur l’eau, sur le projet de mise aux normes de la Station d’épuration Louis-Fargues dont la Communauté Urbaine de Bordeaux est le maître d’ouvrage. Je vous demande donc, mes Chers Collègues, d’émettre un avis favorable sur ce projet. » ADOPTE PAR 38 VOIX POUR. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 9 – Location de salles – Modification des tarifs Mme SALLET : En décembre 2008, nous avions voté les tarifs pour les locations des salles municipales en particulier aux associations. Nous nous sommes retrouvés confrontés à deux problèmes. 35 Des associations non Talençaises attirées par les tarifs sont de plus en plus demandeuses. D’autre part, nos associations nous ont signalé que la caution était un peu élevée. Dans un souci d’harmonisation, nous souhaitons modifier les tarifs. Les tarifs sont joints. Ce qui a été modifié est en gras. Il y a très peu de chose. La caution a été ramenée à 500 €. A présent, nous mettons à disposition « Mozart » pour les samedis. Je vous propose donc dans un souci d’harmonisation de modifier certains tarifs et les cautions des salles louées. DELIBERATION Madame SALLET, Adjoint délégué aux Salles Municipales, expose : « Par délibération en date du 15 décembre 2008, enregistrée en Préfecture le 18 décembre 2008, le Conseil Municipal de Talence avait adopté les tarifs des locations des salles municipales aux particuliers et aux associations. Les sollicitations sont toujours de plus en plus nombreuses, notamment de la part d’associations non talençaises qui sont tout particulièrement intéressées par l’attractivité de certains de nos tarifs. Par ailleurs, certaines associations talençaises nous ont signalé leur difficulté d’assurer parfois la fourniture d’un chèque de caution en raison de son montant élevé, ce qui pourrait les inciter à réduire leurs activités. Aussi, je vous propose, d’une part, dans un souci d’harmonisation, de modifier certains tarifs et cautions des salles louées aux comités d’entreprises talençais ou à des associations non talençaises, d’autre part, de baisser le montant des cautions des salles François Mauriac et Mozart pour les associations talençaises et partis politiques. Je vous demande donc de valider les tarifs en question, les modifications précisées ci-avant apparaissant en gras. CHANGEMENT DES TARIFS DE LOCATION DES SALLES MUNICIPALES SALLES LOUEES AUX PARTICULIERS TALENCAIS SALLES Grand Préfabriqué Eclaireurs Château de Thouars Haut-Brion TARIFS 90 € 90 € 720 € 90 € CAUTION 180 € 180 € 1440 € 180 € HEURE DE CLOTURE Aucune Aucune Aucune Minuit 36 SALLES LOUEES AUX SYNDICS SALLES TARIFS CAUTION Salle 107 Château Margaut Grand Préfabriqué Eclaireurs Robespierre Haut-Brion Mozart 90 € 90 € 90 € 90 € 90 € 150 € 180 € 180 € 180 € 180 € 180 € 300 € HEURE DE CLOTURE 23 heures Aucune Aucune 22 heures Minuit 22 heures SALLES LOUEES AUX COMITES D’ENTREPRISES TALENCAIS OU A DES ASSOCIATIONS NON TALENCAISES SALLES F.Mauriac Grand Préfabriqué Eclaireurs Haut-Brion Robespierre Mozart TARIFS 380 € 180 € 180 € 180 € 180 € 300 € CAUTION 500 € 360 € 360 € 360 € 360 € 500 € HEURE DE CLOTURE 1 heure Aucune Aucune minuit 22 heures 22 heures SALLES MISES A DISPOSITION GRATUITEMENT AUX ASSOCIATIONS TALENCAISES ET AUX PARTIS POLITIQUES SALLES Grand Préfabriqué Eclaireurs Robespierre Haut-Brion Château de Thouars F. Mauriac Mozart CAUTION 180 € 180 € 180 € 180 € 1440 € 500 € 500 € HEURE DE CLOTURE Aucune Aucune 22 heures Minuit Aucune 1 heure 22 heures ADOPTE PAR 38 VOIX POUR. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 10 – Avenant à la convention de mise à disposition entre la Ville et l’association REAGIR Mme IRIART : Par cette délibération, nous vous proposons un avenant à la convention avec l’association « Réagir » que nous avons adoptée lors du Conseil du 10 décembre. Le mode de diffusion actuel de publication municipale n’est pas satisfaisant. Nous avons donc proposé à l’association « Réagir » de prendre en charge cette diffusion, ce qui nous permet d’accroître le nombre d’heures d’insertion sociale sur le territoire de 1 470 heures. 37 L’association a accepté et nous vous proposons donc d’accepter cet avenant à notre convention. M. GORSE : Vu que cet avenant va entraîner un surcroît d’activité pour l’association, cela va-t-il entraîner un surcoût du montant que nous lui versons et si oui, lequel ? Mme IRIART : Il n’y a pas de surcoût pour la Ville dans la mesure où la Ville effectuait elle-même à l’heure actuelle la distribution, notamment en faisant appel à des personnels qui étaient avec des contrats à temps non complet. Nous avons longtemps pensé qu’il serait intéressant pour ces personnes avec des temps non complets de pouvoir compléter leurs heures et donc, de compléter également leur rémunération. Cela crée beaucoup de difficultés. Ce n’est satisfaisant pour personne. Les services ont souvent du mal à trouver le personnel volontaire pour le faire. Cela désorganise également l’activité des services. C’est à coût nul pour la Ville. Mme GRESLARD : Cela fait des années que je réclame le journal municipal dans ma boîte aux lettres. M. LE MAIRE : Il y a également quatre maisons à côté du rond-point après E. Leclerc qui ne l’ont jamais quel que soit le distributeur. Nous espérons que ce sera mieux. Tenez-nous au courant. DELIBERATION Madame IRIART, Adjointe déléguée aux Solidarités, Action Sociale et Emploi, expose : « Le journal de la Ville est actuellement diffusé par des agents municipaux issus de différents services de la Ville : service de l’accueil périscolaire, services techniques, service d’entretien des bâtiments, service de surveillance de la voie publique, etc… Ce mode de distribution, destiné à sécuriser la diffusion, apporte une surcharge de travail dans les services et ne permet pas de mobiliser un nombre d’agents suffisant pour assurer cette diffusion dans le délai imparti. La Ville par ailleurs, souhaite développer les propositions d’heures de travail en insertion sur son territoire. Aussi, a t-il été imaginé de faire effectuer cette tâche à un public en difficulté et d’en confier la gestion à l’association REAGIR. 38 Le Conseil Municipal dans sa séance du 10 décembre dernier venant d’adopter la convention de mise à disposition entre la Ville et l’association REAGIR pour l’année 2010, je vous propose de la modifier dans les conditions suivantes : Art1 : L’association intermédiaire REAGIR s’engage par la mise à disposition de ses salariés A assurer les opérations suivantes : -1720 heures pour l’entretien aux abords du château de Thouars (bassin d’étalement, aires de pique-nique, bois de Thouars) , nettoyage spécifique dans le cadre du Décastar et autres secteurs déterminés avec le service technique de la Mairie. -212 heures pour l’entretien de la place du marché le lundi matin -312 heures pour l’entretien de la place du marché le dimanche de 14 h à 17h -2026 heures pour l’entretien voirie dans le quartier de Thouars -1470 heures pour la diffusion des publications municipales. Ce travail s’effectue en coordination avec les interventions des services municipaux de la voirie, des espaces verts, du marché fermier, de l’emploi et de la requalification urbaine du quartier ; ce collectif se réunit une fois par trimestre. Art.3 : Les missions des salariés mis à disposition par l’A.I sont les suivantes : -Entretien du marché de Thouars le lundi : Sortie des containers du box grillage vers 8h30 ; Nettoyage et remise des conteneurs dans le box grillage après le passage du camion benne ; Enlèvement des cageots et cartons entreposés dans le box ; Mise à disposition de trois conteneurs de 1m3 par le service technique ; Les déchets encombrants (palettes) et les bennes mises à disposition seront enlevés par le service technique de la Mairie ; Mise à disposition du matériel d’entretien par le service technique ; -Entretien du marché de Thouars le dimanche : Chargement des déchets dans les bacs mis à disposition par la ville de Talence ; Ramassage et mise en bacs des déchets présents sur les espaces verts jouxtant la place du marché ; -Entretien hebdomadaire aux abords de Thouars : Ramassage des papiers et autres objets de petit volume pouvant se trouver sur la voirie quartier de Talence-Thouars délimité sur un plan remis par les services techniques de la ville. -Distribution du journal municipal : o 7 Distributions sont prévues dans l’année 2010 , les mercredis 3 février, 8 avril, 2 juin,1er et 2 septembre ,4 novembre, 1 er décembre ; L’association mobilisera 30 personnes par jour de distribution à raison de 7 h de travail . La logistique et le matériel nécessaires à la réalisation de cette mission seront fournis par la Ville. 39 Les distributions des 3 février et 8 avril seront évaluées : le résultat conditionnera la poursuite de l’opération ; en cas de mauvaise exécution de la prestation, la ville se réserve le droit de suspendre à tout moment ce dispositif. » ADOPTE PAR 38 VOIX POUR. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 11 – Renouvellement de la convention de partenariat avec la Mission Locale des Graves pour l’année 2010 Mme IRIART : Il s’agit d’une délibération classique que je vous présente tous les ans, de renouvellement de la convention qui nous lie avec la Mission Locale des Graves et de la participation financière. Pour cette année, la participation financière s’élève à 58 575 €, en augmentation, tel qu’il a été prévu depuis l’accord d’harmonisation des participations entre les différentes collectivités qui remontent à l’année 2004 et qui s’étalent encore jusqu’en 2011. DELIBERATION Madame IRIART, Adjointe déléguée aux Solidarités, à l’Action Sociale et à l’Emploi, expose : « Je vous propose de reconduire la convention de partenariat avec l’association Mission Locale des Graves pour l’année 2010. La participation financière de la Ville de Talence s’élève à 58 575 €. Ainsi, je vous demande : - de décider de la participation financière de la Ville au titre de l’année 2010, - d’autoriser Monsieur le Maire à signer la convention de partenariat avec la Mission Locale des Graves ADOPTE PAR 38 VOIX POUR. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 40 CONVENTION DE PARTENARIAT Entre La Ville de Talence: Rue du Professeur Arnozan – 33400 TALENCE représentée par Monsieur Alain CAZABONNE, en qualité de Maire Et L’Association Mission Locale des Graves, 28, avenue Gustave Eiffel Site Eiffel Bâtiment T1 – 33600 PESSAC représentée Monsieur Bernard GARRIGOU agissant en qualité de Président Vu la charte pour la création de la Mission Locale des Graves précisant que : « Les villes et les communautés de communes adhérentes à l’Association préfigurant la Mission Locale sur le territoire des PAIO des Graves, de Bègles/Léognan et de Pessac, affirment leur volonté de mettre en place début 2003 une Mission Locale couvrant l’ensemble des trois territoires». Vu la délibération n° 11 du 4 mars 2003 approuvant la création de la Mission locale des Graves et portant adhésion de la ville à l’Association. Vu la délibération n° du approuvant le montant de la subvention attribuée à la Mission Locale des Graves pour l’année 2010. Il est convenu ce qui suit Article 1 : objet de la présente convention La présente convention a pour objet de formaliser les relations entre la Ville de Talence et l’Association et de définir pour la période courant du 1er janvier au 31 décembre 2010 les conditions de financement entre la commune de Talence et la Mission Locale des Graves pour assurer la gestion du dispositif d’accueil et de suivi des jeunes de 16 à 25 ans. Article 2 : objectifs de l’Association L’Association Mission Locale des Graves a pour objectif de promouvoir directement ou indirectement toutes actions et initiatives destinées à faciliter l’insertion sociale et professionnelle des jeunes de 16 à 25 ans et de participer à la mise en œuvre d’une 41 politique globale d’insertion sociale et professionnelle des jeunes en prenant en compte les projets locaux et les spécificités territoriales. Article 3 : nature de l’action La Ville de Talence entend soutenir l’Association pour l’aider à remplir sa mission auprès des jeunes et notamment les actions mises en œuvre dans le cadre des procédures contractuelles territoriales. Article 4 : engagements de l’Association La Mission Locale des Graves s’engage à : assurer l’accueil et le suivi des jeunes de 16 à 25 ans dans leur parcours d’insertion sociale et professionnelle favoriser le repérage des jeunes, notamment ceux de bas niveau de qualification qui rencontrent des difficultés particulières d’insertion et à les orienter, le cas échéant, vers les structures appropriées accueillir les jeunes résidant sur Talence dans les actions citées à l’article 3 respecter le cahier des charges des actions entrant dans le cadre des procédures contractuelles tenir une comptabilité analytique permettant d’identifier les différentes contributions publiques, notamment celle de la Ville de Talence pour chaque action menée par l’association transmettre à la ville toutes les données permettant d’évaluer l’atteinte des objectifs définis pour l’exercice en cours. Article 5 : engagements de la ville Pour permettre à l’Association de développer ses activités, en particulier dans les domaines visés à l’article 3, la Ville de Talence lui attribue chaque année une subvention. Pour l'année 2010, elle s'élève à 58 575€. Le versement de cette subvention s’effectue en quatre versements anticipés : ¼ au mois de janvier ¼ au mois d'avril ¼ au mois de juillet le solde au mois d'octobre. La ville de Talence s'engage à mettre à disposition de l'Association Mission Locale des Graves des locaux pour mener son activité. Ces mises à disposition font l'objet d'une annexe à la présente convention. Article 6 : modalités d’application L’Association remettra à la Ville de Talence un rapport comprenant : les comptes de l’association certifiés par un Commissaire aux Comptes ainsi qu’une présentation analytique par action permettant d’identifier la répartition des différentes contributions publiques et notamment la contribution de la Ville de Talence 42 un rapport moral permettant d’évaluer l’usage des moyens attribués par la Ville de Talence en particulier au regard de l’action visée à l’article 3 un budget prévisionnel pour l'année N+1 dans le courant du premier trimestre, un engagement à respecter les obligations fiscales et sociales en vigueur. Article 7 : durée La présente convention est conclue pour une durée d’une année. Elle sera renouvelée par tacite reconduction. Elle pourra être dénoncée par l’une ou l’autre des parties par lettre recommandée avec accusé de réception avec un préavis d’un mois. Elle sera également dénonçable en cas d’inexécution d’une des clauses ci-dessus après mise en demeure restée sans effet dans un délai d’un mois. Fait à Pessac en deux exemplaires originaux, le La Ville de Talence Le Maire Alain CAZABONNE 2010 L’Association Mission Locale des Graves Le Président Bernard GARRIGOU 43 12 – Construction d’un pôle de vie collective – Approbation du plan de financement en vue d’obtenir une subvention FEDER M. JESTIN : Mes chers collègues, nous avons obtenu un certain nombre d’accords quant au financement de ce pôle de vie collective. Il convient de déposer le plan de financement actualisé, afin de solliciter le FEDER suivant le tableau de répartition suivant, car la région nous a confirmé un financement à hauteur d’1,2 M€, la Ville, 1 158 000 €, le département, 320 000 € et la CAF, 122 000 €. Il reste donc pour solder le budget des 4 M€, 1,2 M€ que nous allons solliciter auprès du FEDER. Mme GRESLARD : Nous donnerons notre accord. Cependant, je suis surprise de ne voir arriver cette délibération qu’aujourd’hui. J’ai bien entendu lorsque vous avez présenté vos vœux au Centre Social de Mix-Cité, Monsieur le Maire, que vous parliez d’une inauguration d’une première pierre très proche. Le budget n’était pas bouclé. M. LE MAIRE : Dans mon esprit, c’était dans quelques mois, avant les vœux de l’année prochaine. Mme GRESLARD : La réponse que vous avez faite était plus précise, car vous avez parlé de deux à trois mois. M. LE MAIRE : Je ne sais pas si je ne me suis pas trompé d’année ! Mme GRESLARD : Je pense que vous vous trompiez d’année. Il faudra sans doute le dire aux habitants du quartier, car ils vont être très surpris. M. JESTIN : Nous allons démarrer au deuxième semestre 2010. Pour vous répondre précisément là-dessus, vous savez très bien que les collectivités ont des règlements d’intervention, il n’y a donc pas de surprise par rapport au financement. Le bouclage est arrêté depuis un certain temps, car nous savons comment les différents partenaires se prononcent. Le Conseiller Général, par exemple, nous a dit depuis un certain temps le montant de la participation. Pour autant, nous n’avions pas forcément reçu les courriers de confirmation des uns et des autres. C’est désormais chose faite. Nous actons donc officiellement en Conseil Municipal ce plan de financement arrêté avec des courriers de validation et de confirmation des différentes subventions, mais les montants pour la plupart sont connus depuis très longtemps. N’ayez pas de crainte sur ce plan de financement. Ce projet est tout à fait financé. D’ailleurs, je pense que collectivement, nous aimerions bien qu’un certain nombre de projets soit autant financé que ce pôle de vie collective, puisqu’on en est à une participation très importante. 44 Mme GRESLARD : Monsieur JESTIN, vous apportez de l’eau à mon moulin, car vu que les participations étaient connues depuis longtemps, pourquoi cette délibération n’arrive-t-elle qu’aujourd’hui ? Vous nous aviez habitués à des montages financiers où l’on demandait… M. JESTIN : Vous ne m’avez pas écouté. Mme GRESLARD : Si j’ai bien entendu … où l’on demandait l’ensemble des subventions y compris FEDER, vu que vous aviez les réponses déjà à l’avance, même si elles n’étaient pas officialisées. Jusqu’à présent, nous demandions le montage financier avant les réponses officielles. M. JESTIN : Laissez-moi le soin de penser qu’à un moment ou un autre pour boucler des plans de financement, il faut avoir des accords et des confirmations. Il n’y a donc pas de doute. Vous avez voté à plusieurs reprises des éléments sur la requalification. Je vous engage à ressortir les documents, vous verrez que les montants sont quasiment les mêmes. Pour autant, pour pouvoir solliciter certains financements, il nous faut des accords écrits. La raison de la présence de cette délibération à cet instant est que nous venons d’obtenir certains de ces accords. Vu qu’à présent nous les avons tous, car évidemment nous avons également des assurances par rapport à la Ville, nous avons tous les financements en dehors de celui du FEDER, il me semble, il faudra le vérifier auprès des services, que pour pouvoir solliciter le FEDER, il nous fallait des accords écrits sur l’ensemble. Il n’y a donc pas de soufre, il n’y a pas de problème. Les choses sont très claires et très transparentes. Nous sommes dans une continuité depuis des années sur ce dossier, il n’y a donc pas de surprise. Mme GRESLARD : Je n’ai pas de doute qu’il y ait de la transparence, l’inverse serait terrible. M. LE MAIRE : Quant aux dates d’inauguration, il est vrai que nous faisons tellement de choses que parfois… Mme GRESLARD : Cela sera-t-il en décembre 2010 ? M. LE MAIRE : Ce sera avant. J’oublie …l’autre jour, je voulais ré-inaugurer la crèche « Renaissance ». On en fait tellement que … Mme GRESLARD : Nous voterons pour bien entendu et nous attendons avec impatience cette première pierre. M. LE MAIRE : J’espère qu’elle viendra dans le second semestre. 45 M. JESTIN : Le permis de construire a été déposé. Nous sommes toujours dans l’attente de certains accords. Les choses vont arriver assez vite. Ensuite, il y a la consultation des entreprises et nous démarrerons. Nous sommes à présent dans une phase totalement opérationnelle, les choses vont arriver, mais vous annoncez des dates, c’est toujours dangereux, car après, vous allez nous dire que nous ne les avons pas tenues. M. LE MAIRE : De toute façon, vu que la première pierre n’est jamais indispensable au bâtiment, on peut toujours la poser quand on veut. DELIBERATION Monsieur JESTIN, Adjoint délégué à la Requalification de Thouars, expose : « Dans le cadre du projet de requalification du quartier de Thouars, le projet de construction d’un pôle de vie collective a déjà obtenu l'accord financier de plusieurs partenaires. Au regard de ces accords, il convient de déposer le plan de financement actualisé du projet auprès du FEDER, comme suit: Dépenses: Recettes: 4 000 000 € 4 000 000 € dont : Région : FEDER : Ville : Département : CAF : 1 200 000 € (accord) 1 200 000 € 1 158 000 € 320 000 € (accord) 122 000 € (accord) C'est pourquoi je vous demande d’habiliter Monsieur le Maire à présenter une demande de financement auprès du FEDER sur la base de ce plan de financement actualisé et à signer tous documents s'y rapportant. » ADOPTE PAR 39 VOIX POUR. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 13 – Mise à jour du tableau des effectifs 2010 Mme LUTREAU-CHAVERON : Il s’agit de mettre à jour le tableau des effectifs au regard de la dernière Commission administrative paritaire. En effet, il convient de créer deux postes pour les besoins des services. Il s’agit de deux postes de techniciens principaux. DELIBERATION Madame LUTREAU-CHAVERON, Adjointe déléguée aux Ressources Humaines, expose : 46 « Afin d’assurer la nomination d’agents proposés pour un avancement de grade lors de la Commission Administrative Paritaire examinant les dossiers pour l’année 2010, il convient de créer les postes au tableau des effectifs répondant ainsi aux besoins des services. Le tableau des effectifs est modifié comme suit : GRADE AUTORISES Technicien principal 2 POURVUS BESOINS NOUVEAUX NOUVELLE SITUATION 2 2 4 Il convient de prévoir les crédits nécessaires au budget de la Ville – chapitre 012 – articles 64111 et suivants. » Adopté par 39 VOIX POUR. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 14 – Renouvellement de la mise à disposition d’un agent auprès de l’Association Loisirs des Petits Rois Mme LUTREAU-CHAVERON : Comme l’indique la délibération, il s’agit d’un renouvellement de mise à disposition, vu que la procédure de recrutement n’est pas encore aboutie. C’est pourquoi je vous propose de reconduire la mise à disposition de l’agent de la collectivité qui est actuellement au sein de l’association Loisirs des « Petits Rois » et ce, jusqu’au 31 mars 2010. DELIBERATION Madame LUTREAU-CHAVERON, Adjointe déléguée aux Ressources Humaines, expose : « Par délibération en date du 9 juillet 2009, vous aviez habilité Monsieur le Maire à procéder à la mise à disposition d’un agent auprès de l’Association Loisirs des Petits Rois pour exécuter temporairement des missions de direction. Le recrutement interne pour le poste de directeur n’étant toujours pas réalisé, il importe de reconduire la mise à disposition de l’animateur chef du 1er janvier 2010 jusqu’au 31 mars 2010. L’association Loisirs des Petits Rois devra rembourser la rémunération de cette personne à hauteur de 10.567,31€. 47 Je vous demande donc de bien vouloir habiliter Monsieur le Maire à signer le renouvellement de la convention de mise à disposition entre la Ville et l’Association Loisirs des Petits Rois. » ADOPTE PAR 39 VOIX POUR. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 15 – Affectation de logements de fonction Mme LUTREAU-CHAVERON : Lors du Conseil Municipal du 13 novembre 2008, nous avions procédé à la désaffectation de quatre logements de fonction d’instituteur vacants. Parmi ces logements, il importe aujourd’hui d’affecter deux logements de fonction pour des agents de la Ville. C’est ce qui vous est aujourd’hui demandé. Mme GRESLARD : Nous voterons pour cette délibération, je souhaiterais toutefois, si cela est possible, que vous nous communiquiez les critères d’attribution des logements, car je suppose qu’ils existent. M. LE MAIRE : Ce n’est pas pour attribuer, c’est pour permettre la réalisation de travaux. Mme GRESLARD : C’est pour en faire des logements de fonction, mais conjointement à cette délibération, je souhaiterais que vous nous communiquiez les critères qui sont mis en œuvre pour l’attribution des logements. M. LE MAIRE : A présent, les critères sont assez précis, car la Chambre Régionale des Comptes il y a 8 ou 9 ans avait justement trouvé que la contrepartie n’était pas suffisante. C’est en fonction du service qui leur est demandé sur des permanences, les services sécurité et autres, qu’il y a attribution de logement de fonction. Logements pour lesquels ils paient les fluides. Mme GRESLARD : Pourrions-nous avoir communication de la liste de ces critères ? M. LE MAIRE : Oui. Mme GRESLARD : Je vous remercie. DELIBERATION Madame LUTREAU-CHAVERON, Adjointe déléguée aux Ressources Humaines, expose : « Par délibération en date du 13/11/08 vous avez approuvé après validation de Monsieur Le Préfet en date du 15/10/2008 la désaffectation de quatre logements de fonction d’instituteurs vacants. Aujourd’hui, en raison des nécessités de service, il convient d’ajouter deux de ces quatre logements situés dans le groupe scolaire Paul Lapie à la liste des logements de fonction de la Ville arrêtée par délibération du 25/10/2004. 48 Je vous demande donc de bien vouloir approuver ces nouvelles affectations. » Adopté par 39 VOIX POUR. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 19 – Avance sur subvention de l’Office Culturel et Educatif de Talence, à l’association Loisirs des Petits Rois, au Centre Animation Jeunesse, au Comité des Œuvres Sociales du Personnel, à l’association Aquitaine Talence Voile, à l’Ecole Talençaise des Sports Motorisés, à l’association Talence Innovation, à l’association Mix-Cité, à l’ADEM, au Comité des Jumelages et à Rock et Chansons pour l’année 2010 M. CLOUP : Mes chers collègues, il s’agit de vous proposer de voter des avances de subvention. Sont concernés l’Office Culturel et Educatif de Talence, l’association des « Petits Rois », le Centre Animation Jeunesse, le Comité des Œuvres Sociales du Personnel, l’association « Aquitaine Talence Voile », l’Ecole Talençaise des Sports Motorisés, l’association « Talence Innovation », l’association « Mix-Cité », l’ADEM, le Comité des Jumelages et « Rock et Chansons ». M. LE MAIRE : Je rappelle que certains élus ne participeront pas aux votes étant membres de ces associations. Je vous remercie de vous citer au fur et à mesure. Denise GRESLARD ne participera pas pour « Mix-Cité », Christine BONNEFOY pour le CAJ, Mme BLANCHARD, Jean-Paul GARNIER et Gérard PARANTEAU pour l’association des « Petits Rois », Gérard PARANTEAU pour l’ADEM, Jacqueline CHADEBOST pour l’Office Culturel et Educatif de Talence, MarieNelly DENON-BIROT pour le Comité des Jumelages… M. AMBRY : Monsieur le Maire, bien que nous ne bénéficions pas ce soir des observations toujours très avisées de notre collègue Monique DE MARCO sur les sports motorisés, nous voterons pour. DELIBERATION Monsieur Bernard CLOUP, Adjoint délégué aux Finances, expose : « Pour éviter à certaines associations, constituées sous le régime de la Loi de 1901, de connaître de graves difficultés financières avant le mandatement des subventions qui constituent l’essentiel de leurs ressources, le Conseil Municipal vote habituellement une avance de fonds venant en diminution de la subvention allouée pour l’année. Sont concernés : l’Office Culturel et Educatif de Talence, l’association Loisirs des Petits Rois, le Centre Animation Jeunesse, le Comité des Œuvres Sociales du Personnel, l’association Aquitaine Talence Voile, l’Ecole Talençaise des Sports Motorisés, l’association Talence Innovation, l’association Mix-Cité, l’ADEM, le Comité des Jumelages et Rock et Chansons. 49 Je vous propose en vertu des dispositions comptables qui permettent aux ordonnateurs des Collectivités Territoriales de mandater, sans budget, des dépenses dans la limite des crédits ouverts l’année précédente, d’accorder à chacune de ces associations une avance sur subvention d’un montant de : Office Culturel et Educatif de Talence Chapitre 65 / article 6574/Fonction 331 264 000 € Association Loisirs des Petits Rois Chapitre 65 / article 6574/Fonction 421 150 000 € Centre Animation Jeunesse Chapitre 65 / article 6574/Fonction 4221 60 000 € Comité des Œuvres Sociales du Personnel Chapitre 65 / article 6574/Fonction 0201 60 000 € A.D.E.M. Chapitre 65 / article 6574/Fonction 40 10 000 € Aquitaine Talence Voile Chapitre 65 / article 6574/Fonction 40 5 400 € Ecole Talençaise de Sports Motorisés Chapitre 65 / article 6574/Fonction 40 35 000 € Mix-Cité Chapitre 65/article 6574/Fonction 4221 70 000 € Talence Innovation Chapitre 65 / article 6574/Fonction 901 60 000 € Comité des Jumelages Chapitre 65/article 6574/Fonction 04 10 000 € Rock et Chansons Chapitre 65/article 6574/ Fonction 331 27 000 € » ADOPTE PAR Concernant l’OCET : 38 VOIX POUR (Mme Chadebost ne prend pas part au vote) Concernant l’Association Loisirs des Petits Rois : 36 VOIX POUR (M. Paranteau, M. Garnier, Mme Blanchard ne prennent pas part au vote) 50 Concernant le Centre Animation Jeunesse : 38 VOIX POUR (Mme Bonnefoy ne prend pas part au vote) Concernant le Comité des Œuvres Sociales du Personnel : 39 VOIX POUR Concernant l’ADEM : 38 VOIX POUR (M. Paranteau ne prend pas part au vote) Concernant Aquitaine Talence Voile : 39 VOIX POUR Concernant l’Ecole Talençaise de Sports Motorisés : 39 VOIX POUR Concernant Mix-Cité : 37 VOIX POUR (M. Paranteau – Mme Greslard ne prennent pas part au vote) Concernant Talence Innovation : 38 VOIX POUR (M. Goyer ne prend pas part au vote) Concernant le Comité des Jumelages : 37 VOIX POUR (Mme Denon-Birot et M. Goyer ne prennent pas part au vote) Concernant Rock et Chansons : 39 VOIX POUR (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 20 – Avance sur subvention de 1 800 000 € au Centre Communal d’Action Sociale pour l’année 2010 M. CLOUP : Il s’agit également de voter tel que nous le faisons habituellement, une avance sur subvention pour le CCAS. Mme GRESLARD : Une petite remarque vu que je siège au Conseil d’Administration du CCAS. Le CCAS a mis en place, il y a deux ans, une petite commission particulière qui permet de faire bénéficier aux agents de la Ville des aides du CCAS. Nous avons constaté une augmentation de ces aides, en particulier du fait que les personnels municipaux y font appel, ce qui montre bien que ce service était un service tout à fait nécessaire à la Ville et il est tout à fait bien et convenable que la Ville puisse ouvrir ces services à ses propres employés. 51 Je remercie les personnes siégeant dans cette petite commission du travail qu’elles y font et de la discrétion qu’elles y mettent. M. LE MAIRE : C’était indispensable. DELIBERATION Monsieur Bernard CLOUP, Adjoint délégué aux Finances, expose : « La subvention de fonctionnement accordée par la Commune au Centre Communal d’Action Sociale constitue sa principale ressource. Afin de lui permettre de faire face à ses dépenses de fonctionnement avant l’inscription des crédits de subvention au budget primitif de la Commune, le Conseil vote habituellement une avance sur subvention. Je vous propose, en vertu des dispositions comptables qui permettent aux ordonnateurs des Collectivités Territoriales de mandater, sans budget, des dépenses dans la limite des crédits ouverts l’année précédente, d’accorder au Centre Communal d’Action Sociale une avance sur subvention pour l’année 2010 d’un montant de 1 800 000 €. La dépense sera imputée à l’article 657362 / chapitre 65 du budget. » ADOPTE PAR 39 VOIX POUR. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 21 – Avances sur subvention aux associations « Union Sportive Talence » pour l’année 2010 M. CLOUP : Il s’agit donc de la même chose pour les associations sportives dont vous avez la liste jointe à la délibération. DELIBERATION Monsieur Bernard CLOUP, Adjoint délégué aux Finances, expose : « Pour éviter à certaines associations, constituées sous le régime de la Loi de 1901, de connaître de graves difficultés financières avant le mandatement des subventions qui constituent l’essentiel de leurs ressources, le Conseil Municipal vote habituellement une avance de fonds venant en diminution de la subvention allouée pour l’année. Je vous propose, en vertu des dispositions comptables qui permettent aux ordonnateurs des Collectivités Territoriales de mandater, sans budget, des dépenses dans la limite des crédits ouverts l’année précédente, d’accorder à chacune des associations « Union Sportive Talence » une avance sur subvention d’un montant de : 52 Associations Union Sportive Talence Acrosport Union Sportive Talence Aïkido Union Sportive Talence Athlétisme Union Sportive Talence Badminton Union Sportive Talence Basket Union Sportive Talence Boxe Association Ornon Gironde Escrime Talence-Gradignan Union Sportive Talence Football Union Sportive Talence Gymnastique Union Sportive Talence Handball Union Sportive Talence Judo Union Sportive Talence Karaté Union Sportive Talence Natation Union Sportive Talence Pétanque Union Sportive Talence Shintaido Union Sportive Talence Club de tennis Union Sportive Talence Tennis de table Union Sportive Talence Volley-ball Union Sportive Talençaise Montants 2 375 € 300 € 4 500 € 2 750 € 7 500 € 2 250 € 2 125 € 6 500 € 3 750 € 1 875 € 3 000 € 700 € 4 875 € 750 € 225 € 6 250 € 1 625 € 3 450 € 6 000 € La dépense sera imputée à l’article 6574 fonction 40 du budget » ADOPTE PAR 38 VOIX POUR (M. PARANTEAU ne prend pas part au vote) (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 22 – Orientations Générales du Budget Primitif 2010 M. LE MAIRE : Ce n’est pas une délibération, mais une présentation et un débat. M. CLOUP : Le Code général des collectivités territoriales prévoit dans les communes de 3 500 habitants et plus, la tenue d’un débat au Conseil Municipal. Je m’excuse par avance de la teneur du propos qui va être un peu difficile, aride, dans cette soirée aussi consensuelle. Le contexte difficile participe à l’incertitude. Les relations financières entre l’Etat et les collectivités territoriales sont marquées par la faible progression des dotations actuellement prévues par le Projet de Loi de Finances 2010. Les incertitudes financières qui en découlent nous ont conduits à programmer le vote du budget primitif le plus tard possible, en février 2010. Dans le contexte difficile que nous connaissons, l’Etat dans son Projet de Loi de Finances table sur un taux de croissance économique de 0,75 %, lorsque dans le même temps l’évolution des prix à la consommation 2010 est évaluée à 1,2 %. Les prévisions de croissance de l’OCDE sont encore plus pessimistes, plus 0,2 % seulement. 53 Le Projet de Loi de Finances prévoit une évolution des dotations aux collectivités territoriales d’1,2 % sur le montant de l’inflation. Il s’agirait dans le meilleur des cas d’une stabilité en volume. Toutefois, cette évolution intégrera une partie des produits de compensation de la TVA. L’évolution de la Dotation Globale de Fonctionnement réelle en sera donc affectée et progressera seulement de 0,6 %. Enfin, deux autres facteurs participent à l’incertitude : - Le projet de loi de réforme des collectivités locales et son incidence sur les nouveaux périmètres de compétences et donc, des mécanismes de cofinancement associés. - La réforme des valeurs locatives qui sera présentée dans le Projet de Loi de Finances rectificatif qui prévoit notamment le remplacement de l’actuelle valeur locative par la valeur vénale des biens. Compte tenu que cette réforme doit être réalisée à produit fiscal constant, on peut donc imaginer que le contribuable redoute des transferts de charges importants. Concernant les orientations budgétaires proposées, l’objectif est de maintenir un juste niveau d’investissement sans augmenter les taux d’imposition. Avant d’évoquer 2010, nous allons communiquer un certain nombre de ratios, notamment en termes de dépenses de personnel et de dépenses réelles de fonctionnement. Vous noterez notamment qu’en 2009, nous avons essayé de contenir fortement les dépenses réelles de fonctionnement et que les dépenses de personnel ont été maintenues à un niveau que nous jugeons très raisonnable. Vous avez ensuite un tableau qui reprend les produits, le produit fiscal, la DGF et l’excédent de fonctionnement. Il est assez sympathique de remarquer que l’excédent de fonctionnement s’est un peu rétabli. Vous avez un tableau qui vous donne les ratios habituellement connus concernant le personnel par rapport aux dépenses réelles de fonctionnement ou le personnel par rapport aux recettes de fonctionnement. Enfin, vous avez un tableau qui rappelle l’évolution des investissements réalisés par la Ville sur les trois dernières années. Concernant les évolutions des recettes, l’évolution des bases d’imposition est fixée à 1,2 % par la loi de finances. Nous devrons prendre en compte la baisse des produits des droits de mutation, soit moins 25 % par rapport à la provision 2009. La dotation de croissance et de solidarité nous a été communiquée par la Communauté Urbaine en augmentation de 9,54 %, soit un montant d’1 948 065 €. A ce jour, aucune autre dotation ne nous a été notifiée. La prudence sera de mise et les dotations d’Etat seront reportées au maximum aux montants inscrits en 2009. Les recettes de fonctionnement évolueraient ainsi aux alentours d’1,5 %. La Ville souhaite éviter le recours à la fiscalité. Après le relèvement des taux opéré en 2009, la Municipalité a conscience du poids représenté par la fiscalité locale sur les ménages Talençais. Pour 2010, il est proposé de ne pas augmenter les taux communaux, des trois taxes locales. Les taux 54 proposés seront donc pour la taxe d’habitation de 22,64 %, la taxe sur le foncier bâti, 31,69 % et la taxe sur le foncier non bâti, 55,74 %. Concernant la maîtrise des dépenses de fonctionnement, l’incertitude de l’évolution des produits déjà évoqués voire la baisse connue pour certains, droits de mutations par exemple, impose une détermination collective sur les dépenses. La priorité est donc clairement orientée vers la maîtrise des charges. Des efforts importants ont été mis en œuvre pour contenir l’évolution des dépenses de fonctionnement en 2009, y compris en matière de frais de personnel et ceci, sans affecter la qualité du service rendu à la population. Ceci sera à service égal reconduit en 2010. L’augmentation globale des dépenses de fonctionnement devrait se situer aux alentours de 3,2 %. Les principaux postes évolueraient ainsi : - Les charges à caractère général auront les mêmes crédits qu’en 2009, voire même légèrement en diminution. - Les charges de personnel augmenteront à effectif constant, c’est-à-dire à périmètre actuel, de l’ordre de 2,5 %, soit un montant envisagé de 20 350 000 €. - La subvention du CCAS passerait à 3 690 000 €, soit 500 k€ de plus qu’en 2009. - Le budget pour l’attribution de subvention aux associations serait stable à hauteur de 2 819 000 €. Vous avez ensuite un tableau représentant l’évolution de la dette. Vous avez d’abord l’évolution des annuités, l’évolution de la dette et surtout, nous arrivons notamment à un ratio qui est souvent retenu, c’est la dette par habitant, qui en 2010 pourrait être plus que stabilisée voire légèrement diminuée. C’est tout l’objet de notre volonté. La répartition de la dette est la suivante, pratiquement 80 % en taux fixe et 20 % en taux variable. Vous avez un diagramme vous indiquant cette répartition. Concernant les dépenses d’investissement, elles seront en progression. En 2010, la Ville programmera près de 10 M€ d’investissement. Pour mémoire, au budget primitif 2009, 5 M€ avaient été inscrits. Plus particulièrement, nous noterons : Pour le développement et la modernisation des équipements publics : - La construction du pôle de vie collective que nous venons d’évoquer. - La requalification du quartier de Thouars avec une poursuite du programme pour 800 000 €. - La bibliothèque Gambetta pour 190 000 €. - La création de logements d’urgence pour 299 000 €. Pour l’amélioration du cadre de vie : - l’Agenda 21, 131 000 € pour diverses actions inscrites dont 60 000 € pour les travaux d’accessibilité dans les bâtiments publics. - 2,5 M€ sont prévus pour les gros travaux d’entretien et d’amélioration de notre patrimoine. - 700 000 € pour la voirie et l’éclairage public, sans oublier comme tous les ans, les travaux dans nos écoles. Pour l’amélioration des services municipaux : - 200 000 € pour la poursuite de l’informatisation. 55 - 700 000 € pour l’achat de mobiliers et de matériels. - 90 000 € pour l’acquisition de véhicules. Les dépenses prévisionnelles d’équipement brutes par habitant seraient ainsi de 235 € pour 2010. Evoquons le financement de ces investissements. Ces dépenses seront financées en partie par le Fonds de Compensation de TVA pour 850 000 € et des subventions pour 2 965 000 €. L’autofinancement minimum dégagé en 2009 sera de 2 219 000 €. Pour maintenir un niveau raisonnable d’investissement, la Ville doit dégager une capacité d’autofinancement pour permettre le financement de ses dépenses d’équipement. Il est donc nécessaire de maintenir un niveau d’épargne adapté à ses ambitions. Cet autofinancement pourra être conforté par la cession d’une partie de notre patrimoine non affecté à l’usage public. La Ville de Talence, dont une part peu importante dépend de choix municipaux, doit conforter ses marges de manœuvre financières en fonctionnement, autrement dit sa flexibilité, pour faire face au niveau d’activité induit par les investissements passés ou en cours de réalisation et préparer l’avenir dans de meilleures conditions. Une gestion prudente des finances communales doit redonner à l’autofinancement une part plus importante, car il permet de s’ajuster plus facilement à des contraintes potentielles comme le ralentissement des recettes fiscales ou d’Etat. Nous continuerons donc les différentes actions déjà engagées l’année dernière, telle que la mise en place d’une nouvelle tarification et son extension à tous les services rendus à l’usager et un énorme travail sur la maîtrise des coûts de personnel par différents leviers. Nous choisirons de privilégier les investissements entraînant des coûts de fonctionnement les plus réduits, car ceux-ci pèsent dès leur mise en œuvre sur la section de fonctionnement du budget. Telles peuvent être énoncées et résumées les principales orientations générales du projet de budget primitif pour 2010 sur lequel je vous propose Mesdames et Messieurs de débattre. M. LE MAIRE : Je vous remercie Monsieur Bernard CLOUP. J’ai deux choses à ajouter. Le Gouvernement a reconduit le remboursement anticipé du FCTVA dans la mesure où nos investissements seraient supérieurs d’un euro à la moyenne des quatre ou cinq dernières années. Vu que nous avons eu de gros investissements en 2008, mais qu’ils ont baissé en 2009, il faudra être attentif et regarder cela de près. Deuxième remarque, sur le paragraphe concernant les dépenses de personnel. Vous savez qu’à présent la loi impose lorsque nous détachons du personnel vers une association, que l’association nous rembourse. A l’inverse, des associations peuvent nous mettre des personnels à disposition. 56 Nous pouvons récupérer du personnel qui est dans une association pour l’intégrer dans le personnel municipal, ce qui ferait augmenter notre dépense de personnel de 13 %, mais ce qui diminuerait les subventions aux associations. Il faudra voir en fin d’année le global, ce que nous versons aux associations et qui sert à payer les personnels et ce que nous payons directement au personnel. Ce n’est pas qu’un indice, un pourcentage à regarder. Il faudra être précis sur ce que cela représente. Le débat est ouvert. M. CONTE : Avant de débuter mon intervention, je voudrais pour alimenter le débat faire passer le texte à Monsieur l’Adjoint aux Finances, car il y a quelques chiffres dedans, ainsi il les aura sous les yeux. Il s’agit d’alimenter le débat sur les orientations budgétaires de cette année. Monsieur l’Adjoint aux Finances, Mesdames et Messieurs les Conseillers Municipaux, Monsieur le Maire, vous avez tendance à considérer le débat sur les orientations budgétaires comme un exercice purement formel, un exercice de style en quelque sorte. Permettez-moi de déplorer cette attitude. Le budget est un instrument éminemment politique, dont la mise en œuvre est un acte fort. Les orientations budgétaires doivent être l’expression annuelle d’un projet à long terme pour notre Ville. Naturellement, une question me vient à l’esprit, quel est votre projet pour Talence ? Le document qui nous est soumis n’a pas de réelle ambition. Il se veut apolitique, c’est-à-dire se conformant à des recettes de gestion universellement admises, une gestion de bon père de famille en quelque sorte, sauf que le bon père de famille s’occupe en priorité du bien-être de ses enfants, ce qui ne ressort pas clairement de vos orientations budgétaires. Pour résumer votre propos, je vais citer trois points que je développerai par la suite : - Nos recettes baissent, c’est la faute à l’Etat et à la crise. - Nos dépenses ne peuvent être maîtrisées en raison de l’augmentation de dépenses de personnel et des nécessités impérieuses de l’action sociale. Nous maintenons nos efforts vis-à-vis des associations. - Nos investissements impliquent la liquidation de notre patrimoine. Je reprends ces trois points. Le premier point est la faible augmentation des recettes. Vous estimez l’augmentation des recettes de fonctionnement à 1,5 % pour 2010. Vous précisez que la Ville souhaite éviter le recours à la fiscalité, c’est très bien après le relèvement des taux opéré l’année dernière. J’ai une question. Quels sont vos pronostics pour 2011 ? Malgré le fait, je vous cite, que la Municipalité a conscience du poids représenté par la fiscalité locale sur les ménages Talençais, augmenterez-vous les impôts en 2011 ? 57 Deuxième point, la faible augmentation des recettes implique la maîtrise des charges. Vous écrivez : « la priorité est donc clairement orientée vers la maîtrise des charges ». Cette priorité que vous énoncez n’apparaît pas de façon évidente si l’on se réfère aux chiffres. Je cite : « L’augmentation globale des dépenses de fonctionnement devrait se situer aux alentours de 3,2 %. Pour rappel, l’augmentation réelle des dépenses de fonctionnement a été de 1,82 % en 2009 ». Je ne saisis pas clairement où se situe la maîtrise des dépenses, car le taux de croissance prévue des dépenses de fonctionnement en 2010 est presque doublé par rapport à 2009. Pouvez-vous nous dire quels sont les postes de dépenses que vous allez maîtriser en 2010 ? Entrons un peu dans le détail de ces dépenses. Les charges de personnel augmentent d’environ 2,5 %, se fixant en 2010 à hauteur de 20 350 000 €, soit 496 245 € de plus que l’année précédente. La subvention au CCAS est majorée de 500 000 €, c’est indiqué. Les autres charges générales restent, je cite le document, stables voire même en diminution. Au total, l’augmentation des charges programmées est de 500 000 € pour le CCAS, plus 496 245 € pour les charges de personnel, ce qui nous fait 996 245 €. Si l’on s’en tient à cette augmentation, les dépenses de fonctionnement programmées pour 2010 s’élèveraient à 40 647 866 €, c’est-à-dire les dépenses de fonctionnement de 2009, plus les 996 245 €, ce qui nous donne 41 644 111 €, soit plus 2,45 %. Or, le document des orientations budgétaires indique une progression des dépenses de fonctionnement de 3,2 % en 2010. Comment expliquez-vous ce hiatus de 0,75 % entre les deux taux ? Troisième point, concernant les investissements, vous déshabillez habiller Paul. Le document stipule : « Pour maintenir un niveau d’investissement ». Je voudrais savoir ce que vous entendez, Monsieur Finances, par « niveau raisonnable ». J’accepterai comme réponse libellé en euro, en dollar, en roupie ou même en birr. Pierre pour raisonnable l’Adjoint aux un montant Le catalogue des investissements me pose question. Comment ces investissements s’insèrent-ils dans une vision à long terme de notre Cité ? D’ailleurs, on peut se demander si la Municipalité a un projet à long terme pour Talence. Il est vrai, ainsi que le disait ironiquement Lord Keynes, cela fait partie de mes références, c’est un économiste, « à long terme, nous serons tous morts », effectivement, mais nos enfants et petits-enfants seront à notre place. Y avez-vous pensé ? Enfin, j’ai particulièrement apprécié dans votre prose le passage sur l’autofinancement. Je cite : « Cet autofinancement pourra être conforté par la cession d’une partie de notre patrimoine non affecté à un usage public ». Monsieur l’Adjoint aux Finances, pouvez-vous nous citer des exemples d’éléments de notre patrimoine non affectés à un usage public et pouvant faire l’objet d’une cession à des acteurs privés je suppose ? 58 Je conclurai par deux interrogations. Ne s’agit-il pas tout simplement de déshabiller Pierre pour habiller Paul ? N’allez-vous pas léguer à nos enfants Talence en haillons ? M. LE MAIRE : Bien, c’est une belle tirade ! Concernant l’ambition, nous pourrions faire passer à M. CONTE notre livre d’engagement, le petit livre vert qui avait été réalisé lors de la campagne électorale, qui laissait présager de tous les grands équipements et services que nous avions l’intention de mettre en place. Régulièrement, nous publions l’état d’avancement de ce programme. Lorsque nous sommes amenés à retarder ou annuler une réalisation, nous expliquons pourquoi. Cela a été le cas pour la pépinière ou la salle de sport Couzinet qui n’est pour l’instant pas reconstruite. Nous expliquons pourquoi. J’ai moi-même expliqué dans un éditorial et même ici en Conseil que face aux incertitudes financières dont nous sommes tous conscients, nous avons décidé, pour reprendre la formule, de réduire la voilure et de nous adapter à la conjoncture. 2010, nous savons à peu près où nous allons. 2011, si quelqu’un ici peut me dire ce que seront la situation financière de l’Etat et les dotations qui seront données en 2011, qu’il vienne me le dire, il sera le bienvenu. De quoi sommes-nous sûrs aujourd’hui ? Grâce à l’intervention notamment du Sénat, les collectivités sont en principe assurées de ressources identiques pour celles qu’elles votent dans le système assez complexe de la taxe à valeur ajoutée, la taxe foncière partagée entre les collectivités, de la part de la péréquation… Il nous a été dit que nous serons assurés des mêmes ressources, dont acte, mais rien n’est dit sur toutes les autres dotations, ni sur un éventuel transfert de compétences. Comprenez que nous soyons extrêmement prudents pour 2011 et 2012. Je n’ai pas entendu un seul Président de Collectivité ou un Maire dire : « Je vous garantis pendant les quatre ans », à moins d’avoir un riche parc industriel, « que rien ne bougera ». Nous essayons de maîtriser les dépenses, car cela ne dépend que de nous. Pour le reste, nous nous adapterons. Quant à l’histoire du patrimoine, lorsque nous achetons des espaces verts, nous avons déjà présenté la liste des espaces achetés par la Ville, ce sont des espaces publics qui sont utilisés. En revanche, nous avons des délaissés de terrain qui sont la propriété de la Ville, qui n’ont pas d’utilité publique. Ils sont publics, mais nous ne les utilisons pas. Je peux vous en citer quelques-uns géographiquement. Nous ne les utilisons pas, nous savons très bien que ces terrains sont affectés dans l’esprit à des logements étudiants ou des choses comme ça quand c’est à côté de l’université, mais nous ne les avons pas vendus, car parfois ce sont des acquisitions faites par bouts de terrains de privés pour en faire un ensemble qui à ce moment-là peut être vendu et rapporter également à la Ville. Car nous avons également un souci de recherche de 59 ressources pour réaliser les équipements pour lesquels nous nous sommes engagés. C’est donc un ensemble, un exercice difficile d’équilibre. C’est ce que Bernard CLOUP fait bien et je l’en félicite. C’est pourquoi nous avons globalement réussi à maintenir une fiscalité, même si nous avons augmenté il y a deux ans. Lorsque nous regardons l’évolution sur plusieurs années, l’évolution de la fiscalité comparée aux autres villes, nous n’avons pas du tout à rougir. Lorsque j’entends aujourd’hui tous les Présidents de Conseil Général ou de Conseil Régional qui disent que face au désengagement, ils sont obligés d’augmenter les taux, je crois que l’engagement qui est vrai là-bas est également vrai ici. Nous ne sommes pas une exception dans cet ensemble de collectivités. Je referme la parenthèse. Bernard CLOUP, voulez-vous ajouter quelque chose ? M. CLOUP : Je crois Monsieur le Maire que vous avez tout dit. Une gestion de bon père de famille est plutôt honorable pour moi. Je ne vous le cache pas. Cela ne l’est peut-être pas pour d’autres. Faire des pronostics en 2011, je crois que les notions de budget sont suffisamment sérieuses et évoquer la notion de pronostic, ce n’est pas très sérieux. Concernant les cessions, il vaut mieux céder plutôt qu’emprunter. Je ne vois pas pourquoi nous paierions des frais financiers, alors que par ailleurs, nous avons des valeurs qui sont immobilisées et qui ne produisent rien. Il vaut donc mieux faire des cessions qu’emprunter. D’autre part, il ne s’agit pas de discuter du budget. Nous sommes rentrés dans le détail sur les recettes et autres. Nous discutons des grandes bases, ce sont des orientations. Le projet de Talence existe, nous pourrons le rappeler à l’occasion du budget s’il le faut. Je crois que Monsieur le Maire vous a répondu à ce sujet. La maîtrise des charges est effective. Cette année, des postes vont mécaniquement augmenter, car il y a eu des années pleines. Par exemple, la salle de sport Boris Diaw va être en année pleine, ainsi que la crèche. Nous connaissons à peu près les coûts de chauffage. Tout cela a une incidence mécanique. En revanche, il y a une volonté forte, nous allons engager une action très forte sur les diagnostics de performance énergétique et au lieu de s’arrêter à la simple réglementation qui est un peu de la poudre aux yeux, nous allons aller beaucoup plus loin. Là, nous allons effectivement engager des dépenses beaucoup plus importantes en matière notamment de maîtrise d’énergie. Globalement, nous n’avons pas à rougir et la description qui en a été faite est une caricature, car je crois que pour ceux qui sont un peu en charge de ces sujets et s’il y avait un minimum de dialogue avant de faire une déclaration de ce type, nous aurions pu dégonfler les trois quarts de ces informations. 60 M. GORSE : Monsieur le Maire, mes chers collègues, je voudrais dire quelques mots par rapport au contexte difficile, ainsi que vous le dites, qui participe à l’incertitude. Pourquoi est-il difficile ? Nous sommes en crise, cela a été évoqué, économique et financière qui s’annonce durable, malgré quelques propos qui nous annoncent la sortie du tunnel à plus ou moins court terme. Cette crise n’est pas fortuite, elle est celle d’un système, le capitalisme et la conséquence de choix ayant privilégié la spéculation financière, les jeux boursiers, aux dépens d’un développement économique durable tourné vers l’humain. Dans ce contexte de crise, le Gouvernement a fait le choix de réduire les financements publics afin de s’aligner sur les fameux 3 % du pacte de stabilité européen. Au nom de ces critères, ce sont cette année 33 754 postes de fonctionnaire qui seront supprimés, dont 16 000 dans l’Education Nationale. C’est sans doute pour améliorer les chances des générations futures. Et je ne crois pas que les personnels hospitaliers soient en tel surnombre. Concernant les collectivités locales, le message lancé le 20 octobre par le Président de la République est clair. Prétendre que les collectivités territoriales peuvent continuer indépendamment de tout transfert de compétences à créer plus d’emplois publics que l’Etat n’en supprime serait un déni et une fuite devant nos responsabilités. Traduction, les collectivités doivent adopter l’objectif gouvernemental de supprimer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et pour les contraindre à remplir cet objectif, quoi de mieux que de leur diminuer les moyens. Le rapport l’indique, la DGF ne progressera que de 0,6 % cette année et nous ne mesurons pas encore quelles seront les conséquences de la suppression de la TPU, même si ce n’est pas notre établissement qui la perçoit directement. Les collectivités territoriales représentent à l’heure actuelle 73 % des investissements. On pourrait penser qu’elles constituent donc un véritable point d’appui pour une relance économique, pour peu qu’on leur en donne les moyens que l’on a su trouver lorsqu’il a fallu boucher les trous des banques et organismes financiers. Un autre sujet d’inquiétude est le projet de réforme des collectivités locales aujourd’hui en discussion au Sénat. Demain, ce sera à l’Assemblée. Il a suscité de fortes résistances de la part d’élus de toutes tendances, mais également des organisations de personnels territoriaux. Ce projet a comme finalité une recentralisation et une mise sous tutelle par l’Etat des collectivités. Celles-ci perdraient leur autonomie de gestion et un éloignement du citoyen du pouvoir de décision, véritable recul de la démocratie. Au final, nous assistons à une dégradation du service public dont la facture est présentée aux citoyens et aux salariés. 61 DELIBERATION Monsieur Bernard CLOUP, Adjoint délégué aux Finances, expose : « Le Code Général Des Collectivités Territoriales prévoit, dans les communes de 3 500 habitants et plus, la tenue d’un débat au Conseil Municipal sur les orientations générales du budget, dans un délai de deux mois précédant l’examen de celui-ci. I. LE CONTEXTE UN CONTEXTE DIFFICILE QUI PARTICIPE A L’INCERTITUDE Les relations financières entre l’Etat et les collectivités territoriales sont marquées par la faible progression des dotations actuellement prévues dans le projet de Loi de Finances 2010. Les incertitudes financières qui en découlent nous ont conduits à programmer le vote du Budget Primitif le plus tard possible, en février 2010. Dans le contexte difficile que nous connaissons, l’Etat dans son projet de loi de finances, table sur un taux de croissance économique de +0,75% quand dans un même temps l’évolution des prix à la consommation en 2010 est évaluée à + 1,2%. Les prévisions de croissance de l’OCDE sont encore plus pessimistes (+ 0,2%). Le projet de loi de Finances prévoit une évolution des dotations aux collectivités territoriales de +1,2%, soit le montant de l’inflation. Il s’agirait, dans le meilleur des cas d’une stabilité en volume. Toutefois, cette évolution intégrera une partie du produit de compensation de la TVA. L’évolution de la dotation Globale de Fonctionnement réelle en sera donc affectée et progressera de seulement + 0,6%. Enfin deux autres facteurs participent à l’incertitude : Le projet de loi de réforme des collectivités locales avec son incidence sur les nouveaux périmètres de compétence et donc les mécanismes de cofinancement associés, La réforme des valeurs locatives qui serait présentée dans le projet de loi de finances rectificative qui prévoit notamment le remplacement de l’actuelle valeur locative par la valeur vénale des biens. Compte tenu que cette réforme doit être réalisée à produit fiscal constant, on peut donc imaginer que les contribuables redoutent des transferts de charges importants. 62 II. LES ORIENTATIONS BUDGETAIRES PROPOSEES L’OBJECTIF : MAINTENIR UN JUSTE NIVEAU D’INVESTISSEMENT SANS AUGMENTER LES TAUX D’IMPOSITION Avant de parler de 2010, quelques chiffres sur l’exercice 2009 : DIFFERENTS RATIOS * 2007 %/N-1 2008 %/N-1 2009 %/N-1 Dépenses de personnel 18 244 060 8,73% 19 438 968 6,55% 19 853 755 2,13% Dépenses réelles de fonctionnement 38 341 704 8,98% 39 923 235 4,12% 40 647 866 1,82% Recettes de fonctionnement 40 637 386 1,83% 45 115 479 11,02% 43 592 794 -3,38% 2007 %/N-1 2008 %/N-1 2009 %/N-1 Produit fiscal 22 261 194 2,12% 22 734 364 2,13% 23 723 514 4,35% D .G.F. 7 167 546 1,35% 7 248 505 1,13% 7 717 510 6,47% Excédent de fonctionnement 1 390 434 59,42% 914 202 34,25% 1 549 183 69,46% 2007 2008 2009 Personnel/dépenses réelles de fonctionnement 47,58% 48,69% 48,84% Personnel/recettes de fonctionnement 44,89% 43,08% 45,54% * Les résultats de l'année 2009 sont provisoires EVOLUTION DES INVESTISSEMENTS REALISES PAR LA VILLE DE TALENCE 2007 Acquisitions Travaux Investissements 2008 1 180 k € 2009 1 974 k € 4 619 k € 6 201 k € 5 799 k € 748 k € 3 909 k € 8 175 k € 4 657 k € 63 A- LES EVOLUTIONS DES RECETTES ANTICIPEES A CE JOUR L’évolution des bases d’imposition est fixée à 1,20 % par la Loi de Finances Nous devrons prendre en compte la baisse des produits des droits de mutation (- 25 % par rapport à la prévision 2009) La Dotation de croissance et de solidarité nous a été communiquée par la Communauté Urbaine en augmentation de 9,54 % soit un montant de 1 948 065 €. A ce jour, aucune autre dotation ne nous a été notifiée. La prudence sera de mise et les dotations d’Etat seront reportées au maximum au montant inscrit en 2009. Les recettes de fonctionnement évolueraient ainsi aux alentours de 1,50 %. La ville souhaite éviter le recours à la fiscalité. Après le relèvement des taux opéré en 2009, la municipalité a conscience du poids représenté par la fiscalité locale sur les ménages Talençais. Pour 2010, il est proposé de ne pas augmenter les taux communaux des trois taxes locales. Les taux proposés seront donc : • • • Taxe d’habitation : 22,64 % Taxe sur le Foncier Bâti : 31,69 % Taxe sur le foncier non bâti : 55,74 % B - MAITRISE DES DEPENSES DE FONCTIONNEMENT L’incertitude de l’évolution des produits déjà évoquée, voire la baisse connue pour certains (droits de mutation par exemple), impose donc une détermination collective sur les dépenses. La priorité est donc clairement orientée vers la maitrise des charges. Des efforts importants ont été mis en œuvre pour contenir l’évolution des dépenses de fonctionnement en 2009, y compris en matière de frais de personnel, et ceci sans affecter la qualité du service rendu à la population. Ceci sera, à service égal, reconduit en 2010. L’augmentation globale des dépenses de fonctionnement devrait se situer aux alentours de 3,20%. Les principaux postes évolueraient ainsi : Charges à caractère général : mêmes crédits qu’en 2009, voire même en diminution. 64 Charges de personnel : elles augmenteront, à effectif constant de l’ordre de 2,5 % soit un montant envisagé de 20 350 000 €. La subvention du CCAS passerait à 3 690 000 €, soit 500 000 € de plus qu’en 2009. Le budget pour l’attribution des subventions aux associations serait stable à 2 819 000 €. C – LA DETTE EVOLUTION DES ANNUITES 2007 Intérêts %/ N-1 2008 991 106 23,63% %/ N-1 2009 %/ N-1 2010 %/ N-1 1 113 479 12,35% 1 014 470 -9,40% 1 059 925 4,48% Capital 1 698 054 1,41% 1 849 137 8,90% 1 957 267 5,85% 2 112 050 7,91% Total 2 689 160 8,60% 2 962 616 10,17% 2 971 737 0,12% 3 171 975 6,74% EVOLUTION DE LA DETTE 2007 Au 31/01 23 617 295 %/ N-1 12,71% 2008 25 957 902 %/ N-1 9,91% 2009 28 608 765 %/ N-1 10,21% 2010 28 450 830 %/ N-1 -0,55% DETTE PAR HABITANT 2007 Commune Strate %/ N-1 614 16,45% 1060 2008 675 1072 %/ N-1 2009 9,93% 676 %/ N-1 0,15% 2010 673 %/ N-1 -0,44% La répartition de la dette, au 01/01/10, est la suivante : • 79,99% en taux fixe (22 758 470 €), dont (8 115 096 €) en fixe faible, • 20,01 % en taux variable (5 692 360 €). 65 Taux Variable 20% Taux Fixe Fort Taux Fixe Fort 51% Taux Fixe Faible Taux Variable Taux Fixe Faible 29% D - DES DEPENSES D’INVESTISSEMENT EN PROGRESSION En 2010 la ville programmera près de 10 000 000 € d’investissements. Pour mémoire, au budget primitif 2009, 5 000 000 € avaient été inscrits. Développement et modernisation des équipements publics : • • • • Construction du Pôle de Vie Collective pour 4 000 000 €, Requalification du quartier de Thouars, poursuite du programme pour 800 000 €, Bibliothèque Gambetta pour 190 000 €. Création de logements d’urgence pour 299 000 €. Amélioration du cadre de vie : • • • • Agenda 21 : 131 000 € pour les diverses actions inscrites dont 60 000 € pour les travaux d’accessibilité dans les bâtiments publics, 2 500 000 € seront prévus pour les gros travaux d’entretien et d’amélioration de notre patrimoine, 700 000 € pour la voirie et l’éclairage public, Sans oublier comme tous les ans les travaux dans nos écoles. Amélioration des services municipaux : • • • Poursuite de l’informatisation : 200 000 €, Achats de mobilier, matériel : 700 000 €, Acquisition de véhicules : 90 000 €, 66 Les dépenses prévisionnelles d’équipement brut par habitant seraient ainsi de 235 € pour 2010. E – FINANCEMENT DE CES INVESTISSEMENTS Ces dépenses seront financées en partie par : • • du FCTVA pour 850 000 €, des subventions pour 2 965 000 €. F- AUTOFINANCEMENT L’autofinancement minimum dégagé en 2009 sera de 2 219 000 €. Pour maintenir un niveau raisonnable d’investissement, la Ville doit dégager une capacité d’autofinancement pour permettre le financement des ses dépenses d’équipement. Il est donc nécessaire de maintenir un niveau d’épargne adapté à ses ambitions. Cet autofinancement pourra être conforté par la cession d’une partie de notre patrimoine non affecté à un usage public. La Ville de Talence, dont une part peu importante dépend de choix municipaux, doit conforter ses marges de manœuvre financière en fonctionnement, autrement dit sa flexibilité pour faire face au niveau d’activité induit par les investissements passés ou en cours de réalisation, et préparer l’avenir dans les meilleures conditions. Une gestion prudente des finances communales doit redonner à l’autofinancement une part plus importante puisqu’il permet de s’ajuster plus facilement à des contraintes potentielles comme le ralentissement des recettes fiscales ou d’Etat. Nous continuerons donc les différentes actions déjà l’année dernière telles que : • • la mise en place d’une nouvelle tarification et son extension à tous les services rendus à l’usager, la maîtrise des coûts de personnel par différents leviers. Et nous choisirons de privilégier les investissements entraînant des coûts de fonctionnement les plus réduits puisque ceux-ci pèsent, dès leur mise en œuvre, sur la section de fonctionnement du budget. Telles peuvent être énoncées et résumées les principales orientations générales du projet de budget Primitif pour 2010 sur lesquels je vous propose, mesdames et messieurs, de débattre. » (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 23 – Article L. 1612-1 du Code Général des Collectivités Territoriales – Exercice 2010 – Engagement, liquidation, mandatement des dépenses d’investissement M. CLOUP : Mes chers collègues, il s’agit d’autoriser Monsieur le Maire à engager, liquider et mandater des dépenses d’investissement dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent. 67 Vous avez une liste. Nous vous proposons d’adopter l’ouverture de ces crédits suivant celle-ci. DELIBERATION Monsieur Bernard CLOUP, Adjoint délégué aux Finances, expose : « L’article 1612-1 du Code Général des Collectivités Territoriales permet au Conseil Municipal d’autoriser Monsieur le Maire à engager, liquider et mandater des dépenses d’investissement dans la limite du quart des crédits ouverts au budget de l’exercice précédent non compris le remboursement de la dette jusqu’à l’adoption du budget. Ces dispositions donnent la possibilité de lancer des opérations nouvelles d’investissement dès le début de l’exercice et d’assurer la continuité des opérations en cours pour lesquelles il peut être déjà présumé que les crédits de reports s’avèreront insuffisants d’ici au vote du budget primitif. Je vous propose donc d’adopter l’ouverture de ces crédits tels que ci-dessous : Imputation 21/215801 21/21831 21/218401 21/218402 21/218411 21/218801 21/218802 23/231201 23/231307 23/231311 23/231323 23/231339 23/231501 Affectation Acquisition autre matériel, outillage techniques Acquisition matériel informatique Mobilier administration Autre mobilier Mobilier scolaire Autres acquisitions Matériel sportif Espaces verts et places Travaux autres bâtiments Travaux écoles Travaux salles de sports Requalification quartier de Thouars Travaux éclairage public TOTAL Montant 15 000 € 50 000 € 10 000 € 5 000 € 5 000 € 5 000 € 5 000 € 20 000 € 50 000 € 50 000 € 50 000 € 500 000 € 50 000 € 815 000 € » ADOPTE PAR 39 VOIX POUR. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) 24 – Marché n° 03/10 d’exploitation et de maintenance des installations thermiques des bâtiments communaux – Gestion et conduite de l’énergie électrique dans les différents sites de la Ville de Talence – Années 2003 à 2011 – Société DALKIA – Avenant n° 7 M. CLOUP : C’est un avenant qui est intéressant, car il va dans la droite ligne de ce que nous disions à l’instant dans le débat sur les orientations budgétaires. Il s’agit 68 d’adapter le marché de maintenance et d’exploitation des installations thermiques aux différentes évolutions de notre patrimoine. Vous avez le détail de tout ce qui relève du P1 (c’est la fourniture d’énergie), du P2 en termes de maintenance et éventuellement, quelques ajustements de P3 plus une modification d’indices qu’il a fallu remplacer vu qu’ils n’existent plus. DELIBERATION Monsieur CLOUP, Adjoint délégué aux Achats et Marchés Publics, expose : « Par délibération du 7 octobre 2003, reçue en Préfecture le 8 octobre 2003, le Conseil Municipal avait approuvé la passation d’un marché relatif à l’exploitation et la maintenance des installations thermiques des bâtiments communaux, à la gestion et la conduite de l'énergie dans les différents sites de la Ville de Talence, au titre des années 2003 à 2011, avec la société DALKIA, pour un montant estimatif prévisionnel de 7 732 650,00 € HT. Je vous rappelle en outre que, par délibérations du 7 mars 2005 reçue en Préfecture le 14 mars 2005, du 3 novembre 2005 reçue en Préfecture le 8 novembre 2005, du 5 mars 2007 reçue en Préfecture le 9 mars 2007, du 28 janvier 2008 reçue en Préfecture le 30 janvier 2008, du 10 décembre 2009 reçue en Préfecture le 12 décembre 2009, vous avez approuvé la passation de six avenants au marché précité, afin de prendre en compte notamment les diverses évolutions intervenues sur le patrimoine des bâtiments communaux de la Ville de Talence, portant ainsi le montant estimé de la dépense à 8 208 878,49 € H.T. Il s’avère aujourd’hui nécessaire de passer un septième avenant au marché précité, afin de prendre en compte : • La redéfinition des redevances P1 MT GAZ, P1 ECS (et/ou) P1 MF Electricité des sites suivants (consécutive à divers travaux et prises en charge) : • Ecole Albert Camus • Piscine de Thouars • Cuisines Centrales • Centre Technique Municipal • Forum des Arts • Espace Sportif Nord (Salle Boris Diaw) • La suppression de la redevance P3 des logements de fonction • La prise en charge au titre du P2 des sites : • Piscine de Thouars • Stade de Thouars • Centre Technique Municipal • Maison de la Petite Enfance • Logement de fonction • La prise en charge au titre du P1 MT/ P1ECS/ P1 MF/ P2 et P3 de la nouvelle crèche Renaissance 69 Sites Prestations Eclairage public Bâtiments communaux P1 CH Energie TVA Total marché en € TTC - 2 944,88 - 577,20 - 3 522,08 P1 CH Abonnement 359,52 19,77 379,29 TICGN 156,41 30,66 187,07 P1 Elec 10 878,00 2 132,09 13 010,09 P1 ECS 612,00 119,95 731,95 P2 CH 4 044,00 792,62 4 836,62 P2 LEGIO 2 980,00 584,08 3 564,08 P2 Elec 100,00 19,60 119,60 P3 CH - 3 930,00 - 770,28 - 4 700,28 G1 0,00 0,00 0,00 G2 0,00 0,00 0,00 12 255,05 2 351,30 14 606,35 TOTAL EN €uros • Total marché en € HT L’application de l’indice suivant pour les formules de révision concernant les prestations de maintenance P2CH, P2 ELECT et G2 suite à la disparition de l’indice ICHTTS1 : 1 / Maintenance P2 CH et P2 ELECT : Les prix sont ajustés au 31 décembre de chaque année au prorata du nombre de jours des périodes concernées : P’2 = P2 (0,15 ICHT-IME1’ + 0,15 (PSDC’ x(0,50 EBIQ’ + 0,40 TCH’ + 0,10 ICC’)) ICHT-IME1 PSDC EBIQ TCH ICC où P’2 : prix ajusté P2 : prix de base fixé à l’acte d’engagement PSDC : indice des produits et services divers catégorie C, valeur connue au 1er juillet 2003 PSDC’ : même indice connu au 1er juillet 2004 70 EBIQ : indice agrégé « Energie – Biens Intermédiaires – Biens d’Equipement », connu au 1er juillet 2004 EBIQ’ : même indice connu à la date d’ajustement TCH : indice agrégé « Services des Transports, Communication et Hôtellerie, Cafés, Restauration » connu au 1er juillet 2004 TCH’ : même indice connu à la date d’ajustement ICC : indice du Coût de la construction, connu au 1er juillet 2004 ICC’ : même indice connu à la date d’ajustement ICHT-IME1 : valeur du coût pour la période de fourniture des prestations, de l’indice global pondéré du coût du travail de tous salariés publié par l’INSEE ICHT-IME1’ : même indice connu à la date d’ajustement 2/ Maintenance G2 Les prix sont ajustés au 31 décembre de chaque année au prorata du nombre de jours des périodes concernées : G’2 = P2 (0,15 +0,70 ICHT-IME1’ + 0,15 (PSDC’ x (0,50 EBIQ’ + 0,40 TCH’ + 0,10 ICC’)) ICHT-IME1 PSDC EBIQ TCH ICC où G’2 : prix ajusté G2 : prix de base fixé à l’acte d’engagement PSDC : indice des produits et services divers catégorie C, valeur connue au 1er juillet 2003 PSDC’ : même indice connu au 1er juillet 2004 EBIQ : indice agrégé « Energie – Biens Intermédiaires – Biens d’Equipement », connu au 1er juillet 2004 EBIQ’ : même indice connu à la date d’ajustement TCH : indice agrégé « Services des Transports, Communication et Hôtellerie, Cafés, Restauration » connu au 1er juillet 2004 TCH’ : même indice connu à la date d’ajustement ICC : indice du Coût de la construction, connu au 1er juillet 2004 ICC’ : même indice connu à la date d’ajustement ICHT-IME1 : valeur du coût pour la période de fourniture des prestations, de l’indice global pondéré du coût du travail de tous salariés publié par l’INSEE ICHT-IME1’ : même indice connu à la date d’ajustement 71 Montant initial HT du marché n°03/10 : 7 732 650,00 € Montant HT de l’avenant n°1 (pour mémoire) : + 52 836,17 € Montant HT de l’avenant n°2 (pour mémoire) : + 417 678,00 € Montant HT de l’avenant n°3 (pour mémoire) : + 114 465,50 € Montant HT de l’avenant n°4 (pour mémoire) : - 252 419,98 € Montant HT de l’avenant n°5 (pour mémoire) : + 113 218,80 € Montant HT de l’avenant n° 6 (pour mémoire) : + 30 450,00 € Montant HT de l’avenant n° 7 Nouveau montant estimatif prévisionnel total HT du marché n°03/10 : 12 255,05 € 8 221 133,64 € Sachant que le montant cumulé des avenants pour ce marché dépasse 5% du montant initial du marché, la Commission d'Appel d'Offres, lors de sa réunion en date du 4 janvier 2010, a donné un avis favorable à la passation de l’avenant n°7. Cette dépense sera imputée sur le crédit prévu à cet effet au budget communal. » - Le Conseil Municipal, après délibéré, autorise Monsieur le Maire à passer l’avenant n°7 précité habilite Monsieur le Maire à signer les pièces administratives qui en découlent Adopté par 39 VOIX POUR. (RECU PAR LES SERVICES PREFECTORAUX LE 03.02.2010) M. LE MAIRE : L’ordre du jour est épuisé. La séance est levée. La séance est levée à 19 heures 30. 72