Histoire de Saint-Michel-Chef-Chef et Tharon-Plage

Histoire de Saint-Michel-Chef-Chef et Tharon-Plage
Le nom de SAINT-MICHEL-CHEF-CHEF, dont l ’origine est discutée, serait une déformation de Saint-Michel-de-Chevesché, ancien nom de la Pointe Saint Gildas toute proche.
Il pourrait aussi venir de « Chevesché » , déformation de chevecier-chef, désignant celui qui surveillait le chevet d'une église.
Préhistoire
On a retrouvé des poteries néolithiques sur le site de l'étang des Gâtineaux, et quelques menhirs au nord, près de la forêt de la Roussellerie.
Antiquité
L’origine de Saint-Michel pourrait être une léproserie au 9 ème siècle ou une aumônerie.
Moyen Âge
Saint-Michel-Chef-Chef faisait partie de la châtellenie, baronnie, puis duché-pairie de Retz.
1104 – 1113
Une terre, dite de Chevesché aurait appartenu aux Seigneurs de Retz.
Girard II Chabot se dit « Seigneur de la paroisse de Saint Michel de Chevescier » : c’est la première mention concernant l’Eglise.
1275
1413
1419
1782
1789
1843
Saint Michel échoit à Guy de Laval. C’est le père de Gilles de Rais, seigneur de Bretagne, d’Anjou et du Poitou, compagnon d’armes de Jeanne d’Arc,
Maréchal de France, connu pour la peur qu’il fit régner sur le Pays de Retz par ses crimes d’enfants.
Puis, Jean de Malestroit, nommé évêque de Nantes en 1419, acquit de Gilles de Rais le prieuré Saint Michel.
Gilles de Retz est brûlé à Nantes, condamné pour hérésie, et meurtres de « 140 enfants ou plus »
Le domaine du dernier Duc de Retz se transforma en « lotissement féodal » .
A la veille de la Révolution, Saint Michel compte 800 habitants, presque tous marins et pêcheurs, des terres bien cultivées et quelques prairies.
Une cinquantaine de maisons sont groupées autour de l’église et du cimetière.
Les constructions qui se sont greffées sur le bourg primitif se sont tout d’abord développées sur la route du Redois jusqu’à la mer.
Les racines celtes « tar » ou « tor » désignant une colline pourraient avoir donné le nom de THARON, dont les dunes étaient un haut lieu par rapport à la mer.
1875
1895
1902
1906
1910
1960
Les premiers estivants venaient par bateau vapeur de Nantes à Paimboeuf
Les châlets commencent à se construire sur la plage. Cette zone à demi-sauvage n’était qu’un lieu-dît.
Trois amis : Boismain, Du Chatelier, Guillou, achètent en indivision une propriété de 120 ha, située entre le Calais et le Tharon, pour réaliser un lôtissement,
« Les Sables ». Ils firent appel à Mr Chevrier, dessinateur à Nantes (d’où le nom de l’av. Ernest Chevrier).
Ouverture de la ligne du petit train Paimboeuf-Pornic sera en service jusqu’en 1938.
188 lots sont vendus, à des acheteurs de Nantes, du Pays de Retz, de la région d’Angers. Tharon-Plage, la « Perle de la Côte de Jade » naissait.
La station prospère très vite : casinos, hôtels, pensions de famille, villas s’y construisent sur le front de mer, boulevard de l’Océan et sur le pourtour de Tharon.
S’en suivent l’ouverture de nombreux commerces, souvenirs, bars, restaurants, sur Tharon et Saint Michel..
Les migrations estivales déferlent. Les résidences secondaires se développement. Les premiers campings accueil les touristes et le port est mis en chantier.
Du passé de Saint-Michel-Chef-Chef, il subsiste des moulins, sans ailes, mais bien entretenus, des maisons bourgeoises (Chanteloup, Beaulieu, la Doucinetterie), une tour,
avenue du Vieux Tharon, vestige du château seigneurial des Michels.
Histoire du Camping du Bord de Mer
A la fin des années 50, le « camp de camping » était municipal.
Plus tard il s’est longtemps appelé « Les Terres Noires « .
Depuis quelques années, il est devenu le camping du Bord de Mer***.
Au fil du temps, grâce à l’évolution de ses équipements et de ses
installations, le camping est classé 3 étoiles.
En 2012, il a intégré le réseau Flower.
Il reçoit aujourd’hui une clientèle de proximité, régionale, nationale, et
européenne, mais l’atmosphère y est toujours familiale et conviviale …
Hôtel Les Embruns, en bas de la Rue du Redois, à droite du camping
Cette carte postale date des années 70
Le Syndicat d’Initiative était alors à l’entrée du Camping.
De même, s’y trouvaient une cabane avec articles de plage, une marchande de
crêpes, et un dépôt de presse.
1956 Le boulevard, la plage et le camp de camping.