Dossier de presse décembre 2011

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Dossier de presse décembre 2011
 DOSSIER DE PRESSE
DECEMBRE 2011 ‐ EDOUARD LOCK / LA LA LA HUMAN STEPS – DANSE CREATION 2010 ! ‐ KEREN ANN ‐ CONCERT ‐ LA TEMPETE / mise en scène PHILIPPE AWAT – CREATION THEATRALE ‐ L’OPERA DU PAUVRE / LEO FERRE – OPERA / THEATRE ‐ MOMENTARI – DANSE ‐ ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE – MUSIQUE CLASSIQUE ‐ ONB CONCERT DE FETE – MUSIQUE CLASSIQUE RENSEIGNEMENTS / RESERVATIONS
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Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Décembre 2011 CALENDRIER Vendredi 2 décembre (20h) – LA LUNA – Maubeuge CREATION 2010 / LA LA LA HUMAN STEPS – EDOUARD LOCK DANSE Lundi 5 décembre (20h) – LOTTO MONS CLUB – Mons KEREN ANN CONCERT Mardi 6 et mercredi 7 décembre (20h) – LA LUNA – Maubeuge LA TEMPETE / mise en scène PHILIPPE AWAT CREATION THEATRALE Mardi 6 > vendredi 9 décembre (20h) – THEATRE LE MANEGE – Mons L’OPERA DU PAUVRE / LEO FERRE OPERA / THEATRE Mercredi 14 décembre (20h) – THEATRE DU MANEGE – Maubeuge MOMENTARI DANSE Jeudi 15 décembre (20h) – LA LUNA – Maubeuge ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE MUSIQUE CLASSIQUE Samedi 17 décembre (20h) – THEATRE ROYAL – Mons ONB CONCERT DE FETE MUSIQUE CLASSIQUE Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Décembre 2011 Vendredi 2 décembre (20h) LA LUNA – MAUBEUGE 11 / 8 € DANSE CREATION 2010 EDOUARD LOCK / LA LA LA HUMAN STEPS Cette sombre œuvre s'inspire des mythes antiques de Didon & Énée et d'Orphée & Eurydice. C'est une véritable descente aux enfers que propose le chorégraphe, un ballet en accéléré dont on ressort inassouvi... Dans cette nouvelle création, l'utilisation de la vitesse, si chère à Lock, atteint son paroxysme. Les danseurs, d'une précision plus chirurgicale et féroce que jamais, s'élancent dans une course effrénée et on assiste à un barrage étourdissant de gestes et de déplacements qui ne se termine qu'une heure et demie plus tard. Encore des êtres évanescents qui frémissent et papillonnent. Encore des danseuses juchées presque en permanence sur pointes, bras et jambes battant l'air, souvent flanquées de danseuses ou de danseurs sculpturaux. Mais ici, tout est encore plus maniaque, plus brusque. Edouard Lock est l'un des chorégraphes canadiens les plus révolutionnaires et les plus célébrés sur la scène internationale. Au début des années 1970, il dansait avec Le Groupe de la Place Royale (aujourd'hui Le Groupe Dance Lab). Il avait vingt‐et‐un ans quand Le Groupe Nouvelle Aire lui a passé sa première commande chorégraphique. Il a aussi créé des œuvres de commande, par la suite, pour le Musée des beaux‐arts de Montréal et Les Grands Ballets Canadiens (rebaptisés depuis Les Grands Ballets Canadiens de Montréal). Le Centre National des Arts a coproduit nombre de ses œuvres. En 1980, il a fondé sa propre compagnie, Lock‐Danseurs, et l'a rebaptisée La La La Human Steps peu après. Il s'est vite signalé par son art chorégraphique d'avant‐garde, frénétique, urbain et androgyne, qui exerçait beaucoup d'attrait sur les jeunes publics. L'une de ses œuvres les plus célèbres, Human Sex (1985), a tourné avec succès dans le monde entier pendant deux ans, récoltant un prix Bessie (« New York Dance and Performance Awards ») en 1986. La pièce donnait aussi le ton des chorégraphies à venir, qui allaient toutes mettre en évidence sa muse, Louise Lecavalier, l'intrépide danseuse aux dreadlocks platine, célèbre, notamment, pour ses pirouettes horizontales. M. Lock collabore souvent avec d'autres artistes. Cocréateur et metteur en scène de la tournée mondiale Sound and Vision de David Bowie en 1989, il a aussi collaboré à la série de concerts The Yellow Shark avec Frank Zappa et l'Ensemble Modern d'Allemagne. De plus, il a travaillé avec des compagnies de ballet et de danse contemporaine aussi prestigieuses que le Het Nationale Ballet et le Nederlands Dans Theater 1 aux Pays‐Bas, ainsi que le Ballet de l'Opéra de Paris. Sa pièce Salt/Exaucé (1998), une coproduction internationale à laquelle a contribué le Centre National des Arts à Ottawa, témoigne de son intérêt croissant pour l'utilisation des pointes dans ses chorégraphies. Amelia (2002) inclut des animations par ordinateur, fruit de la constante recherche du chorégraphe sur les possibilités théâtrales de la technologie. Son adaptation à l'écran d'Amelia (2003) a remporté plusieurs prix. Maintes fois primé, Edouard Lock a été nommé chevalier de l'Ordre national du Québec en 2001. La même année, il a reçu le Prix du Centre national des Arts, dans le cadre des Prix du Gouverneur général pour les arts de la scène, pour Salt/Exaucé. Il a été nommé officier de l'Ordre du Canada en 2002. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Décembre 2011 Lundi 5 décembre (20h) LOTTO MONS CLUB – Mons 25/18€ CONCERT KEREN ANN Son chiffre fétiche n’est pas le 13 mais le 101. Ce nombre palindrome l’accompagne depuis toujours : du Psaume 101 de la Bible qui porte ses initiales à la Route 101 qui longe la côte Pacifique des Etats‐Unis, jusqu’à ce building de Taipei (Taipei 101) où elle est conviée un jour à visiter le 101e et dernier étage. Porté par le single « My name is trouble », 101, illuminé de l’intérieur, empreint de sagesse et parfois de frivolité, est clairement l’album où Keren Ann laisse dériver son inspiration au plus loin du littoral folk mélancolique – même si elle y revient souvent. Un grand millésime en même temps qu’un sacré calibre, pour un concert plus explosif qu’il n’y paraît… Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Décembre 2011 Mardi 6 et mercredi 7 décembre (20h) LA LUNA – Maubeuge 11/8€ CREATION THEATRALE LA TEMPETE SHAKESPEARE/ mise en scène PHILIPPE AWAT Le jour se lève sur La Tempête. Une féerie de cinq actes, le rêve éveillé d’un souverain déchu, Prospéro, moitié tyran et moitié magicien, dont les sortilèges rendent l’amour avec la justice. La Tempête, dernière œuvre majeure de W. Shakespeare, relate l’histoire de Prospéro, ancien duc de Milan, déchu et exilé par son frère, qui trouve refuge avec sa fille Miranda sur une île inconnue. Grâce à la magie de ses livres, il commande aux éléments et maîtrise des créatures mystérieuses : notamment Ariel, esprit de l’air, et Caliban créature sauvage. Usant de magie et d’illusions, Prospéro crée une tempête qui fait s’échouer le bateau du roi et du duc usurpateur de Milan. Il fait alors subir aux naufragés diverses aventures destinées à venger leur traîtrise, mais qui se révèleront initiatiques pour tous... Cette tragi‐comédie, chant polysémique, constitue l’un des textes les plus complexes du corpus shakespearien. La Tempête est comme un manuscrit dont on aurait effacé la première écriture pour y déposer un nouveau texte... où le monde des modernes se superpose au monde des anciens. L’auteur, recourant aussi bien à la mythologie (L’Odyssée d’Homère, l’Enéide de Virgile ou encore Les Métamorphoses d’Ovide), qu’à la situation historique et politique, sociale et culturelle de l’Angleterre d’alors, mêle dans un imaginaire proliférant les intrigues et les esthétiques. Dans La Tempête s’affrontent et se complètent le bien et le mal, la magie et la sorcellerie, la charité et la cruauté, la providence et le hasard, le destin et la fortune, le beau et le difforme, l’esprit et le corps, l’art et la nature, la prétendue civilisation et la « sauvagerie », l’obéissance et la révolte, le pardon et la vengeance, la maîtrise de soi et le désordre des passions, la chasteté et la luxure, la liberté et la servitude, la mer et la terre, la jeunesse et la vieillesse, l’amour et la haine, l’exil et le retour. Et aussi, par métaphore, le propre de la condition de l’homme sur terre, l’acheminement pénible vers la vertu, vers le salut, vers la mort. Philippe Awat, après s’être confronté à l’univers de Brecht, De Ghelderode et Schwartz, retrouve Shakespeare – création du Songe d’une nuit d’été en 1999 – confrontant ainsi à une œuvre de jeunesse, l’œuvre de maturité qu’est La Tempête. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Décembre 2011 Mardi 6 > vendredi 9 décembre (20h) THEATRE LE MANEGE – Mons 11/8€ OPERA / THEATRE L’OPERA DU PAUVRE / LEO FERRE La création de L’Opéra du pauvre est le fruit d’un long cheminement que le manège.mons/Centre Dramatique/ Musiques Nouvelles et Eolie Songe mènent depuis bientôt quatre ans. Projet d’envergure internationale, il rassemble autour de l’œuvre essentielle d’un des plus grands paroliers‐poètes du 20ème siècle des concepteurs et interprètes de talent, porteurs d’une grande exigence artistique. Une création transdisciplinaire mêlant théâtre, chant, musique et vidéo qui s’inscrit dans la lignée des spectacles « grand format » (tels que Saint‐Kilda, l’île des hommes‐oiseaux, première collaboration avec le metteur en scène Thierry Poquet ou Maria de Buenos Aires, mis en scène par Lorent Wanson) produits par les deux structures de créations du Manège, le Centre Dramatique et Musiques Nouvelles. Cette production est également le fruit de partenariats nationaux et transfrontaliers importants : le Grand Théâtre de Luxembourg, le Théâtre de la Place (Liège), le Phénix de Valenciennes et le Botanique (Bruxelles) ont accompagné cette aventure et l’ont rendue possible. Léo Ferré, le frangin d’la Nuit Une conscience poétique à la chanson moderne Ferré, le Libertaire et le Poète ; Ferré l’Amour, l’Anarchie ; Ferré la Solitude et la Tendresse… Ferré le chanteur, l’auteur, le compositeur, traîne la poésie dans la rue et tutoie le ciel ! A ses côtés dansent les « âmes gercées » des « copains d’la Neuille, frangins d’la Night »1 écorchés vifs et maudits, ténébreux au « cœur criblé d’azur »2. Villon, Rutebeuf, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Jehan Rictus, Corbière, Apollinaire, tous ceux « qu’ont la vie brève / Comm’ la fleur des champs / Et qui viv’nt en rêve / Pour gagner du temps »1, il les connaît du fond des songes, les a mis en musique et offerts au grand public, saisi de se découvrir une intimité si soudaine et renversante avec la poésie. La poésie ? Oui, la poésie : celle qui n’a pas peur des mots, qui claudique grandiose, remercie Satan et s’enfuit dans « la tête d’un fou, ou bien chez les voyous »3. La voix chaude et profonde, le souffle rauque, Léo Ferré brandit le nerf moral et accusateur de la poésie sans perdre de sa douceur lumineuse, de son âpreté ni de sa volupté. La musique palpite en chacun de ses mots ; ses vers sont organiques, sa verve archaïque et sans âge. Elle coule en images baroques, mêle l’argot à la littérature, fleurit sur le fumier des villes. « Muss es sein ? Es muss sein ! Nous, c’est dans la rue qu’on la veut la Musique ! Et elle y viendra ! Et nous l’aurons la musique ! » Et la poésie ? La poésie sera lyrique ou ne sera pas ! Beethoven, Mozart, Debussy, Ravel, Bartok, Satie… voilà d’autres « copains d’la dure, copains d’la bise, copains du soir »1 qui se mêlent à la plèbe du XXe siècle et façonnent une conscience poétique à la chanson moderne. 1
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Léo Ferré : Les Copains d’la Neuille ‐ 1956 Léo Ferré : L’Opéra du Ciel ‐ 1945 Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Décembre 2011 Recréer l’Opéra du pauvre en 2011 Un pari amoureux Léo Ferré nous a quittés en 1993. Mais les frangins d’la Nuit, il nous l’a bien prouvé, ne désertent jamais les rues ni les cœurs des rêveurs… Et L’Opéra du pauvre n’a pas fini d’attirer les rôdeurs, les errants, les chercheurs d’absolu. Depuis que les chemins du metteur en scène Thierry Poquet et du compositeur, chef et interprète Jean‐Paul Dessy se sont croisés, ils rêvent de faire surgir aux détours d’une scène les gueux et les putains, l’ombre et la Nuit, la farce et l’amour ! Nous avons rencontré Marie et Mathieu Ferré, leur fils. Grâce à leur confiance, nous pouvons monter un Opéra du pauvre fidèle à son auteur et incarné par sept acteurs‐chanteurs, un acrobate et un orchestre de chambre. Sans déranger un seul mot ni une seule note, les interprètes incarneront sa parole à bras le corps, à pleine voix. Tous deux, nous avons vu Léo sur scène, en chair et en os. On n’en sort pas indemne ; sa force est bouleversante ! Cette adhésion‐fascination pour l’artiste est presque une dévotion, car Ferré est prophétique. C’est un prophète anti‐prophète. L’Opéra du pauvre est un pamphlet en faveur des forces de la Nuit, de l’imaginaire et de la subversion. Il résume la puissance et la diversité des thèmes qui ont hanté le poète : son attitude, dirait‐on aujourd’hui. A l’œuvre « totale » de Léo, nous aimerions répondre par un spectacle « total », convoquant le théâtre, le cirque, la musique et le cinéma. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Décembre 2011 Mercredi 14 décembre (20h) THEATRE DU MANEGE – Maubeuge 11/8€ DANSE MOMENTARI Tari est le nom d´un personnage particulier: un collectionneur qui va nous montrer une collection spéciale, une collection qu´il a crée au long de quelques années. Une collection de moments simples, qui passeraient inaperçus aux yeux de la plupart des gens, et où il a découvert que c´est là où se cachent les choses les plus importantes de la vie. Tari nous aide à faire un voyage à travers des sensations, des couleurs, des sons, des images.... 4 danseurs vont accompagner notre personnage. Ils construiront des espaces différents pour chaque “moment”, avec des objets et des émotions. Enfin un vrai inventaire…. Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
Décembre 2011 Jeudi 15 décembre (20h) LA LUNA – Maubeuge 18€ MUSIQUE CLASSIQUE ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE Créé en 1976 grâce à la volonté de la Région Nord‐Pas de Calais et l’appui de l’État, l’orchestre national de lille s’est doté d’un projet artistique ambitieux initié par Jean‐Claude Casadesus en direction de tous les publics : diffusion du répertoire, création contemporaine (notamment grâce aux résidences de compositeurs : pour la dernière saison Bruno Mantovani, “compositeur de l'année” des Victoires de la Musique Classique 2009), promotion des jeunes talents, activités pédagogiques et actions jeune public. À l’invitation de son directeur, chefs et solistes internationaux s’unissent ainsi à l’orchestre national de lille pour, selon sa formule, “porter la musique partout où elle peut être reçue”. En France, à l’étranger ou naturellement au cœur de plus de deux cents communes de la région Nord‐Pas de Calais qu’il irrigue musicalement dans une démarche exemplaire de décentralisation, l’orchestre national de lille s’est ainsi imposé en trente‐cinq ans comme un véritable ambassadeur de sa région et de la Culture française au fil de quatre continents et plus de trente pays. Après la Chine (en 2007 et 2010 pour l’Exposition Universelle de Shanghai) et une tournée triomphale en Autriche, Slovénie et Croatie (2009), l’orchestre et son chef ont donné cinq concerts exceptionnels en Russie dans le cadre de l’année France – Russie 2010. L’orchestre national de lille développe par ailleurs une présence régulière à la radio et à la télévision ainsi qu’une politique discographique dynamique illustrée notamment par une monographie Thierry Escaich ‐ compositeur en résidence de 2003 à 2005 (Choc de l‘Année du Monde de la musique en 2007). Un second disque consacré à Canteloube a reçu un Orphée d‘Or de l’Académie du disque lyrique et le Prix SACD du meilleur enregistrement d’un compositeur français. Celui‐ci est paru après le premier volume des Chants d'Auvergne, meilleure vente mondiale du label Naxos en 2005. L'orchestre national de Lille est le premier orchestre français à avoir enregistré les deux symphonies de William Walton parues récemment sous le label BIS (juillet 2010). L’orchestre a sorti un disque consacré à Bizet (Clovis et Clotilde, Te Deum) sous la direction de Jean‐Claude Casadesus chez Naxos (novembre 2010) et a participé au disque de Bernard Cavanna (compositeur en résidence de 2005 à 2008) à travers le Shanghai Concerto et le Karl Koop Konzert sous la direction de Peter Rundel et Grant Llewellyn chez Aeon (janvier 2011). Dossier de presse mensuel Maubeuge / Mons
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