Quels sont les véhicules concernés ? Il s`agit de modèles du

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Quels sont les véhicules concernés ? Il s`agit de modèles du
Quels sont les véhicules concernés ?
Il s’agit de modèles du groupe Volkswagen des marques Audi, Seat, Skoda et Volkswagen construits
entre 2009 et 2014 (motorisations Euro 5 uniquement, désignés EA189) et équipés de moteurs diesel
en version 1,2 I TDI, 1,6 I TDI et 2,0 I TDI.
Pour vérifier si votre véhicule fait partie de ceux concernés, vous pouvez vous rendre sur ces liens :

VW

Skoda

Audi

Seat
Ma voiture Mitsubishi me semble être équipée d’un moteur semblable à ceux incriminés. Que se
passe-t-il pour les véhicules d’autres marques ?
Pour l’instant, seul le groupe Volkswagen a communiqué sur la mise en place de dispositifs
trompeurs pour ses marques VW, Skoda, Audi et Seat. Il n’est pas exclu que d’autres marques soient
également concernées. Il est clair que de nouveaux contrôles seront effectués par les autorités et
que, si d’autres tromperies existent, elles vont apparaître au grand jour prochainement.
Y a-t-il une interdiction de circulation des véhicules concernés par les manipulations des valeurs des
gaz d’échappement ?
L’Office fédéral des routes (OFROU) a prononcé une interdiction provisoire d’immatriculation pour
les véhicules qui devraient être immatriculés pour la première fois en Suisse. La mesure concerne les
modèles du groupe Volkswagen des marques Audi, Seat, Skoda et Volkswagen construits entre 2009
et 2014 (motorisations Euro 5 uniquement) et équipés de moteurs diesel en version 1,2 l TDI, 1,6 l
TDI et 2,0 l TDI.
La mesure ne concerne pas les véhicules déjà immatriculés en Suisse, qui peuvent donc continuer de
circuler ou être mis en vente sur le marché de l'occasion. Grâce aux données d'immatriculation de
l'OFROU et des services des automobiles, les détenteurs pourront être identifiés en prévision de la
campagne de rappel.
En quoi consiste la manipulation?
Pour obtenir le droit de commercialiser un véhicule, tout constructeur doit se soumettre à une
batterie de tests, destinés à mesurer le niveau d’émission de composants polluants. Pour cela, le
véhicule est utilisé selon des critères précis, qui permettent d’établir les niveaux exacts d’émission de
particules : si ces derniers sont trop élevés, l’autorisation de commercialisation n’est pas délivrée.
Les constructeurs sont donc tentés d’insérer quelques lignes de code dans leur logiciel permettant
de faire apparaître leur moteur sous leur meilleur jour – à savoir optimiser le rejet de polluants –
lorsqu’ils sont testés par les organismes de certification. C’est ce qu’a fait le groupe VW.
Les autorités ont dès lors été trompées sur les données des véhicules et les ont faussement certifiées
comme conformes à une utilisation sur route, alors qu’ils produisent des émissions polluantes
supérieures aux normes légales.
Quelles sont les mesures techniques correctives?
Actuellement, le groupe Volkswagen indique rechercher activement des mesures techniques pour
pallier le problème rencontré. Le nouveau patron de Volkswagen a annoncé que la procédure de
rappel devrait débuter en janvier 2016 pour se finir à la fin de l’année. Il a ajouté que du fait des
spécificités des différents modèles, la solution n’est pas la même pour tous : certaines voitures
n’auront besoin que d’une modification du logiciel moteur, tandis que d’autres nécessiteront des
réparations plus lourdes.
Peut-on avoir confiance dans les informations, les réparations, les tests et les rappels qui seront
effectués par le groupe Volkswagen ?
Tout va se jouer dans la transparence des informations données. Il est toutefois évident qu’avec
toutes les enquêtes qui vont être effectuées (aussi bien pénales qu’administratives), tout va sortir et
il sera difficile de cacher quoi que ce soit.
Les autorités fédérales, voire cantonales, n’ont-elles pas une responsabilité de n’avoir rien vu ?
Cela va être l’occasion de revenir sur ces tests anti-pollution qui sont actuellement très critiqués au
niveau européen. Il est clair que les autorités ont été trop clémentes avec le lobby automobile
jusqu’à maintenant, mais cette affaire va faire bouger les choses, comme le demande notre
association faîtière en Europe, le BEUC (Bureau européen des Unions de consommateurs).