le messie - Opéra de Lyon

Transcription

le messie - Opéra de Lyon
/ORCHESTRE,
CHŒURS
et maîtrise
DE L’OPÉRA
DE LYON
SAISON
12|13
dossier de presse
Communication / médias
Pierre Collet - [email protected]
Tél. +33 (0) 1 40 26 35 26
Tel.
06 80 84 87 71
Sophie Jarjat - [email protected]
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Tel.
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/HAENDEL
LE MESSIE
du 3 au 14 décembre 2012
direction musicale Laurence Cummings
mise en scène Deborah warner
Le Messie
/Haendel
Oratorio, HWV 56, 1742
livret de Charles Jennens,
En anglais
/DIRECTION MUSICALE
Laurence Cummings
/Mise en scène
deborah warner
/Décors
Tom pye
/Costumes
moritz junge
/lumières
Jean Kalman
/Vidéo
59 productions
/chorégraphie
Kim Brandstrup
/Chef des Chœurs
Alan Woodbridge
/soprano
sophie bevan
/alto
catherine wyn-Rogers
/ténor
andrew kennedy
/basse
andrew foster-williams
ORCHESTRE, CHŒURS et maîtrise
DE L'OPÉRA DE LYON
En coproduction avec l’English National Opera
/décembre 2012
lu 3, me 5, je 6 à 20h
sa 8, di 9 à 16h
ma 11, je 13, ve 14 à 20h
Tarifs de 10 à 94 e
durée : 3h15 environ
/Deborah Warner Le Messie
“Vous devez constamment vous demander ce qu’est le
théâtre et sans cesse le réinventer,“ souligne Deborah
Warner, metteur en scène dont les pièces font souvent
abstraction des distinctions ordinaires entre les formes
et génèrent des espaces où les frontières se franchissent
librement, attribuant à l’œuvre d’art une énergie et une
apparence nouvelles. Deborah Warner a notamment
mis en scène le cycle de chants écrit par Leos Janácek,
Le Journal d’un disparu, et le poème de Thomas Stearns
Eliot, La Terre vaine. À Londres, elle a donné vie à un
hôtel abandonné, occupé par les fantômes d’un passé
victorien. À New York, elle a mené son public dans tout
Manhattan à la recherche d’anges.
Rien d’étonnant alors à ce qu’elle cherche à tirer du
Messie de Georg Friedrich Haendel quelque chose de
résolument plus spectaculaire que le répertoire habituel
d’oratorio dans lequel solistes et chœurs, en tenue de
soirée, apparaissent en ligne, partition à la main devant
l’orchestre.
“J’ai fait le choix d’une mise en scène autre que celle
d’un opéra,“ explique-t-elle. “Je préfère créer un contexte
dans lequel la métaphore poétique s’élève. Je veux qu’il
circule beaucoup d’air entre l’image et l’action pour
donner à chaque spectateur la possibilité d’élaborer sa
propre interprétation.“
Catholiques, musulmans et même athées ne doivent pas
être exclus d’une œuvre conçue par de fervents protestants du XVIIIe siècle britannique intensément imprégné
de la culture anglicane. “Il n’est pas besoin de croyance
religieuse pour sentir la puissance du récit. Qu’est-il de
plus universel et de plus joyeux qu’une jeune mère qui
accouche de son bébé ? Les choses ordinaires de la vie
sont présentes : l’amour, la naissance et la mort, mais
aussi l’extraordinaire résurrection. L’œuvre revêt une
dimension shakespearienne, elle abonde de tout et de
chacun.“
“Je peux comprendre les doutes des gens concernant le
besoin de mettre en scène Le Messie. À cela, je dirais
simplement que G. F. Haendel créait des opéras depuis
25 ans lorsqu’il a écrit Le Messie. C’est une œuvre
débordante d’émotions qu’il voulait voir jouer, pas
réciter. À Londres, la première représentation fut donnée
au théâtre de Covent Garden, avec des actrices et des
acteurs qui tenaient les parties solistes. Plus tard, G. F.
Haendel parla même de l’œuvre comme d’un « divertissement » en dépit de la profonde spiritualité qui la
caractérise.“
Lorsque la pièce est jouée à l’English National Opera
en 2009, la lecture que Deborah Warner fait du Messie
est merveilleusement chaleureuse, libre et œcuménique.
Elle s’inscrit largement dans un contexte de vie urbaine
moderne – on passe d’une église à la rue, puis à un lit
d’hôpital – et dans l’accomplissement de la musique de
G. F. Haendel et des textes bibliques, rythmés par différents styles et humeurs.
Deborah Warner ne se contente jamais de reproduire
ses œuvres d’un endroit à l’autre : elle envisage toutes
ses mises en scène comme un cheminement permanent.
Il se peut que l’oratorio qui verra le jour à l’Opéra de
Lyon soit considérablement différent de celui de l’English
National Opera. Et derrière la pensée de Deborah Warner au sujet du Messie, on a le sentiment que “bien qu’il
s’agisse de foi, l’œuvre suscite autant d’interrogations
qu’elle n’apporte de réponses. Le point de départ est
très important : le ténor-soliste chante « Comfort Ye, My
People », sans véritable conviction dans son injonction.
Je pense qu’il se trouve dans une quête spirituelle difficile, laquelle pourrait avoir un rapport avec celles,
malaisées, qui nous préoccupent aujourd’hui.“
/Rupert Christiansen
biographies
Laurence Cummings
Direction musicale
Laurence Cummings est chef d’orchestre et claveciniste.
En 1996, il prend la direction du département Historical
Performance à la Royal Academy of Music.
Membre de la Haendel House de Londres et directeur
musical de la Tilford Bach Society, il devient en 1999,
directeur musical du London Haendel Festival. Il y
programme des œuvres telles que Deborah, Athalia,
Esther, Agrippina, Sorsame, Alexander Balus, Hercules,
Samson, Ezio, Riccardo Primo et Tolomeo.
Il vient d’achever sa première année en tant que
directeur musical du Festival Haendel de Göttingen. Il est
régulièrement invité à la Casa da Música de Porto où il
dirige l’Orquestra Barroca Casa da Música.
Laurence Cummings a dirigé Radamisto, Semele,
Le Messie (Haendel), Le Couronnement de Poppée et
L’Orfeo (Monteverdi) à l’English National Opera, Giulio
Cesare (Haendel) et The Fairy Queen (Purcell) au Festival
de Glyndebourne, Giulio Cesare et Alcina (Haendel)
à l’Opéra de Göteborg, L’Incoronazione di Dario et
La Verita in Cimento (Vivaldi) à l’Opéra de Garsington,
Ariodante et Tolomeo (Haendel) pour l’English Touring
Opera, Rodelinda (Haendel) pour l’Opera Theatre
Company, et en Irlande et New York, Alceste au Linbury
Theatre Covent Garden, Rappresentatione di Anima e
di Corpo (Cavalieri), The Judgement of Paris (Eccles),
King Arthur (Purcell) en Croatie, La Spinalba et La
Giuditta (Almeida) à Porto, Le Couronnement de Poppée
et Dardanus (Rameau) à la Royal Academy of Music. Il
débute aux Etats-Unis avec L’Orfeo et the Haendel and
Haydn Society à Boston.
Il dirige régulièrement the English Concert et the Orchestra
of the Age of Enlightenment, au Royaume-Uni et en
tournée. Il travaille également avec le Royal Liverpool
Philharmonic, les Ulster Orchestra, Hallé Orchestra, Irish
Baroque Orchestra, Britten Sinfonia et Royal Academy of
Music Baroque Orchestra.
Sa discographie comprend le premier enregistrement de
Gloria, œuvre de Haendel récemment découverte (avec
Emma Kirkby), des disques solo d’œuvres pour clavecin,
un enregistrement d’airs de Haendel avec Angelika
Kirschlager et l’Orchestre de chambre de Bâle, des duos
avec Lawrence Zazzo et Nuria Rial, des concertos de
Corelli, etc.
Laurence Cummings était récemment au Festival de
Glyndebourne pour The Fairy Queen. En novembre 2012,
il est à l’Opernhaus de Zurich pour Sale, d’après Haendel,
dans une mise en scène de Christoph Marthaler.
Deborah Warner Mise en scène
Née en 1959 dans une famille anglaise de quakers,
Deborah Warner étudie à la Central School of Speech
and Drama de Londres et fonde, à 21 ans, sa propre
compagnie, le Kick Theatre. Elle met en scène La Bonne
Ame de Se-Tchouan (Brecht), Woyzeck (Büchner),
La Tempête, Le Roi Lear, Mesure pour Mesure (Shakespeare).
En 1988, elle devient metteur en scène résident à la Royal
Shakespeare Company. Elle y met en scène Titus Andronicus
de Shakespeare (Laurence Olivier et Evening Standard
Award), Le Roi Jean (Shakespeare) et Electre (Sophocle).
Au Royal National Theatre, elle présente La Bonne Ame de
Se-Tchouan, Le Roi Lear et Richard II (ce dernier couronné
meilleure production étrangère par la critique française),
The Powerbook (d’après Jeanette Winterson), Oh les beaux
jours (Beckett) et Mère Courage et ses enfants (Brecht).
Parmi ses autres mises en scène : Hedda Gabler d’Ibsen
(Laurence Olivier Award pour la meilleure mise en scène et la
meilleure production), Les Pas (Beckett), Coriolan avec Bruno
Ganz au Festival de Salzbourg, Maison de poupée (Ibsen)
au Théâtre de l’Odéon de Paris, Médée d’Euripide (Evening
Standard Award de la meilleure mise en scène) à l’Abbey
Theatre de Dublin, Queens Theatre de Londres, Théâtre de
Chaillot, et en tournée aux Etats-Unis et à Broadway, trois
pièces conçues sous forme d’installation (The ST. Pancras
Project, The Tower Project et The Angel Project).
The Waste Land (T.S. Eliot) avec Fiona Shaw, a été
présenté à Bruxelles, Dublin, Paris, Montréal, Toronto,
Brighton, Adelaide, Bergen, Perth, Londres et New York.
Artiste associée au Barbican Theatre, elle met en scène
Jules César (Shakespeare) avec Ralph Fiennes, Anton
Lesser, Simon Russell Beale et Fiona Shaw, et L’Ecole de la
médisance (Sheridan). Sa mise en scène d’Oh les beaux
jours avec Fiona Shaw a été donnée sur les scènes du
Théâtre de Chaillot, Madrid, Epidaure, Washington, New
York, Amsterdam et Dublin.
Elle met en scène des ouvrages lyriques : Wozzeck
(Berg) et La Voix humaine (Poulenc) à l’Opera North, Don
Giovanni (Mozart) et Fidelio (Beethoven) à Glyndebourne,
Jeanne d’Arc au bûcher (Honegger) aux BBC Proms,
Le Tour d’écrou (Britten) au Royal Opera House (Evening
Standard et South Bank Show Award), Journal d’un disparu
(Janacek) à l’English National Opera, Festival de Dublin,
MC 93 de Bobigny, Holland Festival, Lincoln Center de
New York et Royal National Theatre, la Passion selon saint
Jean (Bach) et Le Messie à l’English National Opera, Mort
à Venise (Britten) à l’English National Opera, Monnaie de
Bruxelles et Scala de Milan, Le Viol de Lucrèce (Britten),
Didon et Enée (Purcell) à Vienne, Opéra Comique et
Opéra d’Amsterdam, La Traviata (Verdi), Eugène Onéguine
(Tchaïkovski) à l’English National Opera.
Ses directions de films : The Waste Land (Un Certain
Regard, Festival de Cannes), The Last September (sélection
officielle de la Quinzaine des réalisateurs de Cannes,
Toronto et Festival du Film d’Edimbourg).
Pour la télévision : Hedda Gabler et Richard II pour la BBC.
Deborah Warner est Officier des Arts et des Lettres.
Directeur général Serge Dorny
L’Opéra national de Lyon est conventionné par le ministère de la Culture et de la Communication, la Ville de Lyon, le conseil régional Rhône-Alpes et le conseil général du Rhône.