La grande récré - Sections locales du SE-UNSA

Transcription

La grande récré - Sections locales du SE-UNSA
DPAM
Bonjour,
C’est en tant que cliente, et bonne cliente ! que je vous écris pour vous dire mon étonnement de lire dans le
magazine « côté mômes » que vous distribuez un édito particulièrement violent contre les enseignants ! Je
m’inscris en faux contre ce ramassis d’aigreur et de contre vérités : je suis moi-même enseignante,
syndicaliste de surcroît, et ne comprends pas comment une enseigne comme la vôtre peut accepter de
taper ainsi sur les enseignants, dont par ailleurs une majorité de l’opinion publique reconnait la
professionnalité, mais aussi la difficulté croissante du métier.
Il est vrai que « casser de l’enseignant » est dans l’air du temps et que le premier à ce jeu là est le ministre
de l’éducation nationale lui-même !
Il est sûr qu’en distribuant les propos de l’auteur de cet édito, vous cautionnez ses dires et que cela va me
conduire à cesser de fréquenter votre enseigne, mais de plus, à la déconseiller autour de moi : mon petit fils
ne sera plus habillé de votre marque et je le regrette car j’appréciais, et lui aussi, les jolis vêtements
pratiques et confortables que je lui offrais tous les mois, au fur et à mesure de sa croissance….. Les petits
enfants de mes amies ne seront plus non plus vos clients, sans parler des parents amis de mes enfants, qui
restent comme nombre de jeunes parents très respectueux de l’Ecole et de ses professeurs.
En souhaitant que vous vous rendiez compte que vous êtes en devoir de corriger dès la prochaine édition
votre malheureuse initiative, je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, mes salutations encore indignées.
La grande récré
Bonjour,
C’est en tant que cliente, et bonne cliente ! que je vous écris pour vous dire mon étonnement de lire dans le
magazine « côté mômes » que vous distribuez un édito particulièrement violent contre les enseignants ! Je
m’inscris en faux contre ce ramassis d’aigreur et de contre vérités : je suis moi-même enseignante,
syndicaliste de surcroît, et ne comprends pas comment une enseigne comme la vôtre peut accepter de
taper ainsi sur les enseignants, dont par ailleurs une majorité de l’opinion publique reconnait la
professionnalité, mais aussi la difficulté croissante du métier.
Il est vrai que « casser de l’enseignant » est dans l’air du temps et que le premier à ce jeu là est le ministre
de l’éducation nationale lui-même !
Il est sûr qu’en distribuant les propos de l’auteur de cet édito, vous cautionnez ses dires et que cela va me
conduire à cesser de fréquenter votre enseigne, mais de plus, à la déconseiller autour de moi : mon petit fils
ne sera plus gâté par les jouets de votre marque et je le regrette car j’appréciais, et lui aussi, les jeux
originaux et nouveaux que je lui offrais tous les mois, au fur et à mesure de son éveil….. Les petits enfants
de mes amies ne seront plus non plus vos clients, sans parler des parents amis de mes enfants, qui restent
comme nombre de jeunes parents très respectueux de l’Ecole et de ses professeurs.
En souhaitant que vous vous rendiez compte que vous êtes en devoir de corriger dès la prochaine édition
votre malheureuse initiative, je vous prie de recevoir, Madame, Monsieur, mes salutations encore indignées.