Pas facile d`être agent immobilier solitaire

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Jeudi 11 juin 2015
David Boveroux vient de lancer
ConstruWeb, un site internet
qui permet de trouver
un prestataire dans le domaine
de la construction, avec l’assurance
qu’il soit en bonne santé
financière. Rencontre. p. 2
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dispose d’un cabinet avec
accès indépendant pour profession libérale. p.2
TOUTES LES ANNONCES IMMOBILIÈRES « À VENDRE/À LOUER » EN BELGIQUE ET À L'ÉTRANGER > P. 9
▲ Construction P.3
Pas facile d’être agent
immobilier solitaire
Le groupe de
construction Besix a
connu une année 2014
difficile. Mais
certaines entités du
groupe belge ont très
bien tiré leur épingle
du jeu. C’est le cas,
notamment, de Besixred, la branche immobilière.
▲ Construction P.4
▲ Le chiffre
815
D’après
des chiffres
recueillis
en Espagne, il
s’agit du nombre
de Belges
qui y ont acheté
une seconde
résidence
au cours
du premier
trimestre 2015,
contre 747
en 2014. Et ce,
malgré
une (légère)
hausse des prix.
▲ Sur notre site
Sylvie Rubinstein, Joëlle Nouwen et Xavier Stephenne, trois agents immobiliers qui, comme beaucoup de leurs confrères, travaillent seuls,
depuis leur domicile. Leur vie professionnelle n’est pas toujours aisée mais ils ne l’échangeraient pour rien au monde. © SYLVAIN PIRAUX.
La construction
belge est en crise.
Pour répondre à la
pénurie de maind’œuvre qualifiée, le
secteur fait appel à
des initiatives originales qui visent à sensibiliser les jeunes dès
leur plus jeune âge.
Visite du « Building
Heroes Village », destiné aux 12-13 ans.
Exercer le métier
d’agent immobilier seul,
depuis son domicile,
beaucoup s’y risquent,
peu s’en sortent.
Nous sommes partis
à la rencontre
de trois solitaires.
xercer le métier d’agent
immobilier ne se fait
pas de la même manière
pour tout le monde. Si le
principe reste le même
– vendre ou louer un bien –, la
manière peut différer selon que
l’on fait partie d’un réseau
d’agences ou que l’on travaille
seul depuis son domicile.
Nous sommes allés à la ren-
E
contre de cette dernière catégorie en donnant la parole à Sylvie
Rubinstein, fondatrice de CGIS,
Joëlle Nouwen, créatrice de
Happy Home, et Xavier Stephenne, patron de l’OBI, l’Office
belge immobilier.
Exerçant tous les trois depuis
leur domicile à Bruxelles, ils ont
comme point commun d’être
seuls à la barre de leur agence.
Si les temps sont durs pour les
grands réseaux, ils le sont encore
plus pour ces agents travaillant
en solitaire. Car aux visites et aux
prises de contact avec les clients
s’ajoute pour eux l’inévitable
paperasserie inhérente aux
indépendants. Sans parler des
recherches
administratives
concernant les biens, devenues
de plus en plus lourdes aujourd’hui.
Les temps de trajet, la qualité
des biens et le prix demandé qui
feront qu’ils se vendront vite ou
lentement : tout devient d’une
importance extrême et les oblige
à bien réfléchir avant d’accepter
une mission.
Autre difficulté pour Sylvie,
Joëlle et Xavier : la solitude dans
laquelle ils sont plongés. Quand
les affaires vont bien, elle se surmonte plus facilement. Mais
quand le téléphone ne sonne pas
pendant plusieurs jours, l’angoisse n’est jamais très loin. « On
est plusieurs dans le cas et on
n’hésite jamais à s’appeler en cas
de coup dur, raconte Sylvie.
Grâce à mes copines, je ne me
sens jamais seule… »
« On a la chance inouïe de
pouvoir organiser nos journées
comme on l’entend, expose Xa-
vier. En me levant le matin, je ne
sais jamais ce qui va m’arriver.
Peut-être vais-je vendre la villa
de mes rêves ? »
Si la concurrence avec les
grands réseaux se fait toujours
plus ressentir, nos trois agents
qui travaillent en solo ne regrettent rien. Ils aiment profondément leur job. « Je me dis souvent que je fais le plus beau métier du monde, jure Joëlle. Je ne
fais que des heureux. Le propriétaire est heureux de vendre et
l’acheteur est heureux d’avoir
acheté. Et comme on finit par
très bien les connaître, ils nous
remercient souvent personnellement. Je ne compte plus les ballotins de pralines que je reçois ! »
PAOLO LEONARDI
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BHAM a transformé
une maison
des années 50 à Uccle
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matériau choisir ?
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