en couverture - VIA Rail Canada

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en couverture - VIA Rail Canada
COVER STORY EN COUVERTURE
Let’s dance! Entrez dans la danse!
De jeunes talents ? L’animatrice Leah Miller nous en
fait découvrir chaque semaine. Rencontre avec une
passionnée qui trône sur nos ondes hertziennes.
Leah Miller loves working with Canada’s best young
dancers. And we love watching them—So You Think
You Can Dance Canada is a smash hit. She talked to
us about what it’s like to rule the airwaves.
© CTV Inc.
PAR/BY MATHIEU CHANTELOIS
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destinations
Princesse
Princess
CET AUTOMNE, LEAH MILLER VA TRÈS SOUVENT
FONDRE EN LARMES.
« Vous m’avez vue à la télé? Je pleure tout le temps. Et
je sanglote encore plus souvent lorsque je quitte la scène.
Je n’y peux rien. Les larmes ruinent constamment mon
maquillage. Je devrais porter du mascara qui résiste à l’eau! »,
lance-t-elle, entre deux éclats de rire.
Pour une troisième année consécutive, la jeune femme de
29 ans est à la tête de So You Think You Can Dance Canada,
qui sera diffusée sur les ondes de CTV dès le 15 août. Toutes
les semaines, aux bras des danseurs, elle accomplit la tâche
ingrate d’annoncer à un candidat qu’il doit plier bagage.
« Avec le temps, je deviens très proche des participants. Je me
lie d’amitié avec eux. J’éprouve une souffrance terrible lorsqu’ils
se font éliminer. Je sais ce que cette émission représente à leurs
yeux. J’aimerais tellement les voir tous gagner… »
Au Canada anglais, So You Think You Can Dance fracasse
toutes les cotes d’écoute, se retrouvant semaine après semaine
en tête des émissions les plus regardées. Et ce n’est pas cette
saison que le concept va s’essouffler, soutient la principale
intéressée : « Les candidats sont vraiment extraordinaires!
On aurait pu penser qu’après deux saisons on ne trouverait plus
de danseurs du même calibre, or c’est tout le contraire. Cette
année, beaucoup de grands danseurs ont été écartés, même
s’ils méritaient leur place dans le Top 20. Les juges ont été
déchirés. Le choix était terrible. C’est la sélection la plus difficile
que nous ayons dû faire! »
Confortablement assise dans un salon de thé au nord de
Toronto, Leah Miller est visiblement emballée par son travail :
« Quand je fais l’émission, je m’y investis totalement. Je suis
comme dans une bulle. C’est obsédant », lance-t-elle. Elle a
même vomi tout de suite après l’enregistrement de la finale
de la première saison : « Mon corps me lançait un message »,
explique-t-elle, banalisant l’incident.
Il faut dire que cet emploi, Leah Miller en a longtemps rêvé.
Et il lui colle à la peau. À peine haute comme trois pommes,
elle suivait déjà ses premiers cours de ballet classique. À 13
ans, elle remporte le concours Junior Miss Dance Canada, ce
qui l’amène à participer à des compétitions de danse jusqu’à
16 ans. Après quelques années à travailler comme « actrice
qui meurtt de faim » (elle tente d’ailleurs sa chance quelques
mois à Los Angeles) et après avoir essayé pendant quatre ans
de devenir VJ à MuchMusic, elle obtient enfin sa chance à la
station branchée de la rue Queen, à Toronto.
Leah
THIS FALL, LEAH MILLER IS GOING TO UNLEASH
MORE THAN ONE TORRENT OF TEARS.
“Have you seen me on TV? I cry all the time. And I sob even
more right after going off-stage. I can’t help it. My makeup
is always getting ruined by tears—maybe I should wear
waterproof mascara!” she adds, bursting out laughing.
On August 15, the 29-year-old returns for a third season
as the host of So You Think You Can Dance Canada, on CTV.
Every week, she has the unenviable task of informing a
dancer that he or she is going home.
“As the weeks go by, I really bond with the contestants.
I make friends with them. So I suffer right along with them
when they’re eliminated. I know how much the show means
to them. I really wish they could all win...”
So You Think You Can Dance Canada is a ratings blockbuster, topping English Canada’s charts week after week.
And the show won’t be running out of gas this season,
the host assures us. “The contestants are really amazing! You might think that after two seasons there wouldn’t
be enough good dancers left for us to find, but the exact
opposite is true. This year, a lot of great dancers had to be
left out, even though they were good enough for the top
20. The judges were torn, they had to make so many tough
choices. It’s the hardest selection process we’ve every,
been through!”
Lounging comfortably in a tearoom in Toronto’s north end,
Miller is clearly in love with her job. “When I do the show, I’m
completely into it. It’s like I’m in a bubble, I get so obsessed
with it.” She even threw up when nerves got the better of
her after the first season finale: “My body was sending me a
message,” she says, downplaying the incident.
The role is the fulfillment of a life-long dream for Miller.
It’s in her bones. She started taking ballet lessons at a
very early age. At 13, she won the Junior Miss Dance
Canada competition, which she followed up with a string
of dance competitions until she was 16. After a few years
spent as a “starving actress” (including several months in
Los Angeles), and four years of trying to break through as
a MuchMusic VJ, she finally got her chance at the iconic
Queen Street West institution.
In 2008, her employers told her there was a Canadian
version of So You Think You Can Dance in the works. Right
away, she knew she wanted more than anything in the
world to step into the towering shoes of Cat Deeley, her
counterpart on the show’s American version.
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© CTV Inc.
LEAH MILLER AVEC DEUX PARTICIPANTS DE LA DERNIÈRE SAISON DE SO YOU THINK YOU CAN DANCE CANADA.
MILLER (LEFT) IS NOW THE FACE OF LISE WATIER COSMETICS.
C’est en 2008 que ses patrons lui annoncent la mise en chantier
d’une version canadienne de So You Think You Can Dance. Aucun
doute, elle sait qu’elle veut sauter dans les souliers (généralement
de vertigineux talons aiguilles!) de l’animatrice Cat Deeley, à la
barre de la mégaproduction américaine.
Leah avoue d’ailleurs être une fan inlassable de l’émission
de nos voisins du sud. La plus grande différence entre les deux
émissions? « Les danseurs canadiens sont tellement polis que
lorsqu’ils se font éliminer, ils remercient les juges d’avoir eu la
chance de les rencontrer. Alors que les Américains deviennent
fous furieux au moment d’être éliminés. Je n’ai jamais vu un
Canadien manquer de respect envers les juges en quittant la
scène. »
Quitter la scène. Voilà un sentiment qui n’effraie pas
l’animatrice. Leah est aussi reporter pour eTalk Daily, égérie
des produits de beauté Lise Watier, et elle compte Hilary Duff
parmi ses meilleures amies : « Je suis TRÈS ennuyeuse. Mon
travail est extrêmement glamour, mais pas moi! Quand je ne
« LES DANSEURS CANADIENS SONT
TELLEMENT POLIS QUE LORSQU’ILS SE
FONT ÉLIMINER, ILS REMERCIENT LES
JUGES D’AVOIR EU LA CHANCE DE
LES RENCONTRER. »
travaille pas, je veux juste me coucher sur le divan, me relaxer,
passer du temps avec ma famille. J’adore mon travail, mais ce
qui me rend vraiment heureuse, c’est de passer du temps avec
les gens que j’aime. »
Dans ses temps libres, Leah aime également cuisiner
des biscuits ou des petits gâteaux pour toute l’équipe de
production du plateau de son émission. Elle se dit plus
heureuse devant ses chaudrons que sur les tapis rouges :
« Mon conjoint a le tatouage d’un loup solitaire sur le bras.
Ça nous représente bien. Moi aussi, je suis une solitaire. J’ai
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beaucoup d’amis, mais je me sens comblée en restant seule
à la maison avec mon mari. »
Son mari, c’est le chanteur Dallas Green. Dans la petite
histoire de MuchMusic, leur rencontre est légendaire : « C’était
durant une entrevue, il y a six ans. À la toute fin – c’est un
running gag avec l’équipe –, je lui ai demandé s’il voulait
m’embrasser! Je plaisantais. Mais il m’a prise au sérieux. Il
m’a enlacée et embrassée… en direct à la télé! J’étais
vraiment mal à l’aise… », explique celle qui a tout de même
profité de l’occasion pour lui donner son numéro de téléphone.
« Notre premier baiser est sur DVD. On pourra montrer ça à
nos petits-enfants », dit-elle en riant.
Un autre aspect de la vie de Leah Miller qui est très documenté, c’est son rapport à la chirurgie plastique : « Sur le Web,
en tapant mon nom dans des moteurs de recherche, on peut
lire des choses horribles à mon propos. On dit souvent que je
me suis fait refaire le nez! C’est faux! J’ai le même petit nez
depuis ma naissance. »
Elle précise ne rien avoir contre les interventions plastiques,
mais elle rappelle ses débuts : « On oublie que j’ai commencé
dans le métier à 22 ans. J’avais un visage de bébé. J’ai changé
depuis. Et je change constamment de look. Si j’ai l’air différente,
c’est juste naturel. »
Et l’animatrice a bien l’intention de vieillir au vu et au su des
téléspectateurs : « J’ai l’impression que je viens tout juste de
commencer ma carrière. Dans le milieu, beaucoup de gens deviennent complaisants. Je ne serai jamais comme ça. Je ne me
le permettrai jamais. Il faut constamment que je me pousse à
aller plus loin. »
Pour y arriver, Leah Miller couche souvent sur le papier des
projets qu’elle veut réaliser un jour. Que trouve-t-on sur sa liste
la plus récente? « Je voudrais animer une émission de cuisine
du style de celle de Martha Stewart, mais en ajoutant des
éléments mode et tendance. » Une idée délicieuse pour lui
éviter de cuisiner de la maison pour tous les techniciens de
ses plateaux de tournage.
Miller is a hardcore fan of the U.S. production. Asked
about the biggest difference between the two versions,
she notes that “the Canadian dancers are incredibly
polite when they’re eliminated. They thank the judges
for having had the chance to meet them, whereas the
American contestants tend to get burning mad when they’re
eliminated. I’ve never seen a Canadian contestant show
disrespect to the judges while leaving the stage.”
Leaving the stage: the notion doesn’t strike fear into
Miller’s heart. She’s also a reporter for CTV’s eTalk Daily,
a face for Lise Watier cosmetics, and a close friend of
Hilary Duff, but, she says, “I’m very boring. My work is
THE CANADIAN DANCERS ARE INCREDIBLY
POLITE WHEN THEY’RE ELIMINATED. THEY
THANK THE JUDGES FOR HAVING HAD THE
CHANCE TO MEET THEM.
super glamorous, but I’m not! When I’m not working, I just
want to flop down on the couch, unwind, spend time with
my family. I love my work, but what makes me happiest is
spending time with the people I care about most.”
In her spare time, Miller likes to bake cookies and cupcakes for the show’s crew. She says she’s happier in the
kitchen than on the red carpet. “My husband has a tattoo
of a lone wolf on his arm. It’s a fitting symbol for us,
because I’m also a bit of a loner. I have plenty of friends,
but I’m happy to stay in with my husband.”
That would be singer Dallas Green. Their meeting is
legendary in MuchMusic lore: “It happened during an
interview, six years ago. At the very end—and this is
now a running gag there—I asked him if he wanted to
kiss me! I was joking, but he took me seriously. He put
his arms around me and kissed me, on live television!
I was really embarrassed,” she says—even though she did
seize the opportunity to give him her phone number. “Our
first kiss is available on DVD. We’ll be able to show it to our
grandchildren,” she laughs.
Another very public side of Miller is her relationship with
cosmetic surgery. “If you Google me, you can find some
terrible things. They say I’ve had a nose job! It’s not true!
I have the same little nose I was born with.”
While she doesn’t have anything against cosmetic
surgery, she notes that she’s been around long enough to
age before our eyes. “People forget that I started out in
this business at 22. I was baby-faced, and I’ve changed
since then. I also change my look really often. I may look
different, but it’s all natural changes.”
Miller has every intention of continuing to age in public,
where we can all see her. “I feel like I’ve only just started
my career. In this business, a lot of people get complacent.
I’m not going to let that happen. You always have to push
yourself to go further.”
With that in mind, Miller often writes down ideas for
projects she’d like to work on someday. What’s on her
latest list? “I’d like to host a Martha Stewart-type cooking
show, with fashion and trends in the mix.” It’s a delicious
idea—one that would allow her to bring her famous
baking a little closer to her crew.
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COVER STORY EN COUVERTURE
Let’s dance! Entrez dans la danse!
Envoûtant
tango!
Tout en sensualité, la danse argentine envoûte
de plus en plus d’adeptes à Montréal et à travers
le pays.
PAR JENNIFER WESTLAKE
Chaque soir à Montréal, sous l’éclairage tamisé des bars et des studios de
danse, hommes et femmes enfilent leurs chaussures de tango, s’enlacent
puis tournoient sur la piste, improvisant de gracieuses arabesques au son
langoureux du piano, du violon et du bandonéon argentin.
Entre 21 h et 22 h, les danseurs ont encore les coudées franches pour
les coups de pied en l’air et les mouvements audacieux, mais vers 23 h,
la piste est souvent bondée. Plus à l’étroit, les couples affichent alors un
imposant mélange de détente et de recueillement.
C’est la « transe du tango », ivresse qui pousse les adeptes – qu’ils aient
vingt ans ou qu’ils en aient soixante – à courir les soirées de danse un peu
partout en ville et parfois même à l’étranger.
Deborah Bakker a l’habitude. Son coup de foudre, elle l’a eu à Buenos
Aires. « Il ne s’agissait pas de faire des pirouettes ou d’enrouler ma jambe
autour de celle de l’homme, dit-elle. Ce n’était pas non plus une affaire de
séduction. En fait, c’était un moment de fusion et de parfaite intimité. »
La voyant sourire, son partenaire lui avait lancé : « C’est ça, le tango! »
Peter Zimm a, quant à lui, suivi son premier cours au Studio Tango. Un ami
qui y travaillait l’avait invité à une milonga (une soirée de danse). Pour Peter,
la connivence qui naît du tango est irremplaçable. « C’est une merveilleuse
communion que je tiens aujourd’hui pour acquise. » Après avoir dansé à
Montréal, à Buenos Aires et à Berlin, il affirme que la scène montréalaise se
distingue par son côté social et décontracté, mais aussi par l’habileté des
danseurs, fruit d’un enseignement de qualité.
Lily Palmer, doyenne du tango à Montréal, y est pour quelque chose. À
la fin des années quatre-vingt et au début des années quatre-vingt-dix, elle
et son partenaire d’alors, Antonio Perea, ont formé des danseurs qui ont
plus tard fondé leurs propres écoles. On la trouve chaque jeudi soir derrière
le bar de Chez Lily, genre de cabaret intime où Montréalais et voyageurs
se laissent exalter par les sélections musicales de Keith Elshaw. Ayant
organisé et fait la promotion de spectacles de tango pendant des années,
Lily a beaucoup apporté à la tradition locale. Elle parle français, anglais et
espagnol, et donne parfois des cours sur la musique et la culture du tango.
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destinations
Entrancing
Tango
More and more people are discovering the
irresistible charms of Argentina’s sensuous dance.
© Jean Lambert
BY JENNIFER WESTLAKE
Every night in Montréal, in low-lit dance studios and bars, men and
women don smooth-soled shoes and, urged on by a gently emphatic
beat, connect with a partner. Setting off together they circle the dance
floor, forming graceful, improvised arabesques that play off the melodic
strains of piano, violin, and the Argentinean bandoneon.
At 9 or 10 p.m. there will be room for sweeping kicks and intertwining
legwork. But by 11 o’clock, the floor will often be packed with couples
wearing expressions of relaxed concentration more commanding than
even the most elegant pair of heels.
This is the “tango trance,” an enticing sensation that drives enthusiasts
from their twenties to their sixties to seek out practices and dance
evenings in their hometowns and, for some, far beyond.
Longtime tango dancer Deborah Bakker was first hooked by the tango
trance one night in Buenos Aires. “It wasn’t about doing fancy spins
and having my leg go around the man’s leg,” she says. Nor was it about
seduction. “It was a totally intimate, connected moment on the dance
floor.”
Seeing the smile on her face, her dance partner told her, “That’s
tango.”
Peter Zimm took his first tango class at Studio Tango after being invited
to a milonga (the tango term for a dance evening) by a friend working
there. For him, the sense of complicity experienced while dancing tango
is an end in itself. “It’s a wonderful feeling of connection that I take for
granted now.” Having danced in Montréal, Buenos Aires, and Berlin,
he says that the Montréal tango scene is distinguished by a combination
of casual sociability and skill-owed in no small part to the quality of the
instruction available in the city.
Lily Palmer, the doyenne of the city’s tango community, must get some
credit for this. In the late 80s and early 90s she and her then-partner,
Antonio Perea, taught the founders of today’s tango schools. On Thursday
nights you can find her behind the bar at Chez Lily, an intimate
space with a cabaret feel where locals and out-of-towners rave about
DJ Keith Elshaw’s sets. With her years of experience promoting and
destinations
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COVER STORY EN COUVERTURE
Let’s dance! Entrez dans la danse!
PAS CERTAIN D’ÊTRE PRÊT À DANSER TOUTE LA NUIT?
L’été, Tango Libre et Studio Tango offrent gratuitement des
cours d’initiation en plein air. En septembre, la plupart des
écoles offrent des cours d’essai une semaine avant le début
de la saison.
Pour une immersion totale, comme l’a fait Sally Potter avec
Pablo Veron (qui enseigne parfois au Studio Tango) dans le film
La Leçon de tango, contactez une école quelques semaines à
l’avance pour planifier un cours privé ou deux.
Puis, allez à l’un des entraînements guidés à Montréal. Vous
serez alors prêt pour une milonga. Vous danserez jusqu’au
chant du coq, mais vous pourrez toujours somnoler dans le
train au retour.
FESTIVALS AU CANADA
CANADA’S TANGO FESTIVALS
Québec
Festival de Tango de Québec, du 8 au 10 octobre 2010 /
Tango Festival of Québec, October 8-10, 2010
festivaltangoquebec.com
Toronto
Canada’s International Argentine Tango Congress,
du 4 au 7 novembre 2010 / Canada’s International Argentine Tango Congress, November 4-7, 2010
www.elcongreso.ca
Festival annuel de tango de Toronto (juin 2011) /
Annual Toronto Tango Festival, June, 2011
www.torontotangofestival.com
Montréal
Festival Tango Nuevo (mai 2011) /
Tango Nuevo Festival, May, 2011
www.neotangofestivalmontreal.com
Festival international de tango de Montréal (juillet 2011) /
Montréal International Tango Festival, July, 2011
514 527-5197
Vancouver
Vantangofest du 26 au 30 mai 2011, May 26-30, 2011
www.vantangofest.com
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destinations
© JJRD
On peut admirer toute la belle faune du tango montréalais au
Grand Bal mensuel, dont l’ambiance est confiée à Michel Auzat,
animateur reconnu dans le milieu. Après le cours d’initiation,
de 21 h à 22 h 15, les amateurs de musique contemporaine
s’adonnent au néo-tango dans un studio ajouré de grandes
fenêtres offrant une vue superbe sur la ville. Pendant ce temps,
le tango argentin règne dans la salle de bal, où s’ébattent
200 danseurs. Des professionnels font une démonstration vers
minuit, après quoi la fête reprend jusqu’aux petites heures.
organizing tango concerts and teaching, she is a fountainhead of tango lore. Fluent in French, English, and Spanish,
she still offers the occasional course on the culture and
music of tango.
To see the Montréal tango community out in full force, go
to the monthly Grand Bal, featuring respected DJ Michel
Auzat. Following a beginners’ course from 9 to 10:15 p.m.,
those with a penchant for contemporary music dance
neo-tango in a studio with tall arched windows offering
a beautiful view of the Montréal skyline. Meanwhile,
Argentinean tango reigns in the ballroom, where 200 dancers
crowd the floor. Professional tango dancers perform a
demonstration around midnight, after which the dancing
resumes until the wee hours of the morning.
NOT SURE YOU’RE READY FOR AN ALL-NIGHT MILONGA?
Tango Libre and Studio Tango offer free outdoor beginners’ classes in the summer months, and in September
most tango schools offer trial classes the week before
their fall sessions start.
If you prefer a more intensive approach, as Sally Potter did
with Pablo Veron (who has been known to teach workshops
at Studio Tango occasionally) in her film The Tango Lesson,
call a tango school a few weeks in advance to arrange a
private class or two.
Next, attend one of Montréal’s many guided practices.
And then check out a milonga. Sure, you’ll be up until the
birds are singing, but you can always nap on the train ride
home.

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