2007-03 Normes pour les Sacrement Baptême Communion

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2007-03 Normes pour les Sacrement Baptême Communion
Normes pour les sacrements d'initiation
Circulaire n° 1/2007 Mgr Hubert Coppenrath Diocèse de Papeete Mars 2007
À tous les prêtres, à tous les diacres, à tous les responsables de la catéchèse dans les paroisses et les établissements scolaires catholiques. À tous grâce et paix de la part de Dieu notre Père et Jésus Christ notre Seigneur !
Il m'a été demandé de préciser les règles d'admission aux sacrements d'initiation.
Ce que l'on attend de cette clarification, c'est que, dans toutes les paroisses, l'on applique la même discipline et
que les fidèles ne puissent pas prétendre que, ce qui est exigé dans telle paroisse, ne l'est pas dans telle autre et ce
qui est refusé dans une paroisse est accepté dans une autre.
Cependant, certaines des exigences qui sont exposées ci-dessous seront parfois difficiles à appliquer dans les
paroisses des îles, où le prêtre ne réside pas en permanence ou encore dans de petites paroisses qui ne disposent
pas toujours de personnes capables de réaliser ce qui est demandé.
Dans ces paroisses, le prêtre responsable doit interpréter ce qui est demandé et l'appliquer en fonction des
possibilités. Il ne manquera pas cependant de consulter les confrères qui sont en face des mêmes difficultés, et au
besoin l'autorité épiscopale, pour qu'il n'y ait pas trop de disparité.
I/ Le Sacrement du BAPTÊME
1) Le Baptême des petits enfants
L'Église souhaite que les enfants de parents chrétiens soient baptisés le plus tôt possible
(dans les premières semaines, précise le c. 867).
a) Les CONDITIONS pour qu'un enfant soit licitement baptisé, (en dehors du cas de danger de mort) sont :
* 1ère condition : que les parents y consentent.
On ne baptisera donc pas un enfant dont l'un des parents est formellement opposé au baptême.
Le Canon. 868 précise que le consentement d'un des parents peut suffire, cette règle doit être appliquée de
manière très restrictive. Un ministre du culte qui aurait baptisé un enfant sans le consentement de l'un des
parents peut être poursuivi en justice.
* 2ème condition pour qu'un enfant puisse être baptisé est qu'il y ait "un espoir fondé que l'enfant sera
éduqué dans la religion catholique". Il faut se rappeler d'abord que les petits enfants, qui ne peuvent avoir
la foi en raison de leur âge, sont baptisés dans la foi des parents.
On ne peut donc baptiser un enfant que si au moins l'un des parents est croyant.
b) CAS particulier
* Si l'enfant est en danger de mort, il doit être baptisé sans retard, au besoin par un simple fidèle
si l'urgence est telle que l'on n'ait pas le temps de faire venir un prêtre ou un diacre.
Le canon. 868 précise, qu'en danger de mort, on peut se passer des autorisations parentales.
Il faut cependant agir avec discrétion et prudence et ne pas donner aux parents l'impression
que l'on viole leur conscience.
* Il arrive aussi que des parents non catholiques souhaitent qu'un de leurs enfants ou tous leurs enfants
soient baptisés dans la foi catholique ;
on ne peut accepter de le faire qu'en s'entourant de garanties sérieuses :
- engagement signé par les parents,
- parrains et marraines solidement catholiques et décidés à veiller sur l'éducation religieuse de l'enfant.
* Il y a aussi le cas de parents non catholiques qui pratiquent de manière stable dans la religion catholique,
ce cas doit être examiné avec bienveillance.
c) PRÉPARATION au baptême
Sauf le cas de danger de mort, le baptême doit être précédé par une catéchèse des parents, parrains
et marraines. Cette catéchèse est destinée à rappeler aux parents ce qu'est le baptême, pourquoi baptise-t-on
des enfants qui n'ont pas encore l'âge de raison, ainsi que les devoirs des parents, parrains et marraines.
Ceci est rappelé au Canon. 851 § 2
d) PRÉSENTATION au Baptême : parrains/marraine
Sauf cas exceptionnel, l'enfant est présenté au baptême conjointement
- par les parents
- et au moins un parrain ou une marraine.
Bien entendu, il peut y avoir à la fois un parrain et une marraine.
 Le rôle des parrains et marraines est d'assister les parents dans l'éducation chrétienne de leurs filleuls.
C'est la raison pour laquelle tout le monde ne peut être parrain ou marraine.
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 CONDITIONS nécessaires pour être parrain ou marraine :
- avoir été choisi par le baptisé, dans le cas d'un adulte, par les parents dans le cas d'un enfant, à la rigueur par le
ministre du baptême ou le curé de la paroisse.
- avoir les aptitudes requises et l'intention de remplir la fonction de parrain ou marraine.
- avoir 16 ans accomplis.
- être catholique, avoir reçu la confirmation et avoir été admis à l'eucharistie.
- le parrain et la marraine doivent aussi mener une vie cohérente avec la foi et avec la fonction qu'ils vont
assurer. Les parents doivent donc choisir les parrains et marraines parmi les bons Chrétiens à la foi sûre ;
les personnes qui ne sont pas en règle vis-à-vis du mariage chrétien ne peuvent être admises ainsi
que ceux qui mènent une vie désordonnée.
- n'être pas sous le coup d'une peine canonique telle que l'excommunication.
- le père ou la mère de la personne qui doit être baptisée ne peuvent être parrain ou marraine de cette personne.
- un baptisé appartenant à une communauté chrétienne non catholique ne sera admis à être parrain ou marraine
qu'avec un parrain ou une marraine catholique et seulement comme témoin, autorisé à signer l'acte de
baptême avec le parrain ou la marraine. Dans le diocèse de Papeete, cette faculté ne s'applique qu'aux baptisés
de l'Église Protestante Maohi, les baptêmes donnés dans les autres Églises, n'ayant pas fait l'objet d'une
reconnaissance formelle. Elle s'applique aussi aux baptisés d'Églises non représentées dans notre diocèse telles
que les Églises orthodoxe, anglicane, luthérienne … dont le baptême est universellement reconnu.
2) Le Baptême des Enfants ayant atteint l'âge de raison
Quand un enfant a atteint l'âge de raison, il ne peut plus être baptisé dans la foi de ses parents,
mais dans sa propre foi.
Le canon 852 précise que les enfants ayant atteint l'âge de raison doivent bénéficier d'une catéchèse préalable,
comme les adultes.
Le canon 11 fixe l'âge de raison à 7 ans, mais dans ce domaine particulier une certaine appréciation doit être
exercée par le pasteur, en effet le moment où un enfant est capable de discernement peut survenir plus tôt ou
plus tard que l'âge de 7 ans non accomplis.
Combien de temps doit durer la catéchèse préparatoire au baptême ?
Elle doit durer en principe 1 an et demi ou deux années scolaires.
Au terme de cette préparation, l'enfant reçoit le baptême et la communion.
Pour la célébration du baptême de ces enfants, on doit suivre le rituel du baptême des enfants en âge de
scolarité qui prévoit trois étapes préliminaires avant la célébration du sacrement : l'accueil de la demande de
baptême, l'entrée en catéchuménat, le scrutin ou rite pénitentiel.
3) Le Baptême des ADULTES
La durée de la préparation des adultes est de : 1 an et demi, au rythme d'une réunion par semaine.
Au bout de 9 mois, ils pourront recevoir le baptême et la communion,
mais la préparation continue encore pendant environ 9 mois.
La Confirmation pourra, pour des raisons pastorales (nonobstant les prescriptions du C. 866), être conférée
quelque temps après le baptême. En effet d'une part, il ne faut pas oublier l'obligation de recevoir le baptême au
plus tôt (cf. Commentaire du c. 865 dans code de droit canonique Navarre_Saint-Paul) et d'autre part, il est très
important que les néophytes reçoivent une formation sérieuse et soient accompagnés pendant un temps assez
long.
La célébration du baptême des adultes est précédée par trois étapes : entrée en catéchuménat, l'appel décisif,
les scrutins et les traditions. Il serait judicieux d'arriver peu à peu à célébrer les baptêmes d'adulte dans les
principales paroisses au cours de la veillée pascale et donc de s'organiser en conséquence.
4) Le lieu du baptême
Sauf cas de nécessité, le baptême ne sera pas conféré dans les maisons particulières, ni dans les hôpitaux.
Le lieu normal du baptême est l'église paroissiale, en principe celle du domicile des parents pour les enfants,
celle de la personne qui est baptisée pour les adultes.
Pour des raisons pastorales, les baptêmes pourront être autorisés dans certains oratoires, il convient cependant de
ne pas multiplier les lieux de baptêmes hors des églises paroissiales.
En particulier les baptêmes ne devront pas être administrés dans les chapelles de communautés religieuses, dans
les chapelles des centres de retraite, au séminaire, etc…
Les baptêmes dans les églises ou chapelles non-paroissiales ne pourront se faire qu'avec l'accord du curé de
paroisse et les baptêmes seront inscrits sur les registres paroissiaux.
Le Canon. 878 prescrit que lorsque le baptême n'a pas été administré par le curé du lieu du baptême, il doit en être
informé pour que les registres paroissiaux gardent une trace de ce baptême. En fait, il est préférable que le curé
de la paroisse soit averti avant le baptême et que sa permission soit sollicitée.
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II/ Le Sacrement de l’EUCHARISTIE
1) Admission des ENFANTS à l'eucharistie : conditions et préparation
Le Canon. 913 dispose que l'eucharistie pourra être donnée aux enfants
quand ils auront acquis une connaissance suffisante
et qu'ils auront reçu une préparation soignée.
* La première condition : elle concerne l'ouverture d'esprit de l'enfant.
Dans notre diocèse, on considère que cette ouverture d'esprit est acquise
quand ils arrivent au niveau du CE 2.
* La seconde condition : c’est la préparation soignée, elle doit s'étaler sur deux ans,
c'est-à-dire que l'enfant doit avoir fréquenté le catéchisme pendant au moins deux ans
pour être admis à la communion.
L'année de la communion, il recevra une préparation spéciale.
Pendant ces deux années, on se souciera de l'assistance régulière des enfants à la messe.
 les enfants et les parents doivent être avertis que l'assistance à la messe chaque dimanche
fait partie des obligations du chrétien.
Toutefois on ne refusera pas la première communion à un enfant si son absentéisme à la messe résulte
de la négligence de ses parents, qui ne lui donnent pas les moyens d'assister à la messe,
et non de son propre fait.
2) Admission des ADULTES
Pour être admis à la communion, il faut :
- être catholique baptisé
- et avoir reçu une formation spéciale pendant environ 9 mois.
Doivent s'abstenir de communier :
- les personnes qui vivent en concubinage,
- les divorcés remariés,
- de même que toute personne ayant commis une faute grave dont elle n'a pas encore reçu l'absolution
dans le sacrement de pénitence.
3) Manière de communier
Les enfants qui n'ont pas encore reçu la confirmation recevront la communion dans la bouche.
Les autres fidèles peuvent recevoir l'eucharistie indifféremment dans la main ou dans la bouche.
Cependant s'ils reçoivent la communion dans la main, ils devront
présenter la main gauche au prêtre
et dès que celui-ci a déposé l'hostie dans leur main, se mettre légèrement de côté
et se communier avec la main droite avant de retourner à leur place.
Manières de communier à proscrire :
- on ne doit pas retourner à sa place avant d'avoir communié,
- encore moins emporter l'hostie à la maison ou partager l'hostie avec des enfants ou d'autres personnes ;
les personnes qui s'obstinent à se livrer à ce genre d'excentricités devront être privées de l'eucharistie.
- on reçoit l'eucharistie, on ne la prend pas ; il ne faut donc pas saisir l'hostie dans la main du prêtre ;
- il est très disgracieux et peu respectueux de porter à sa bouche la main gauche, qui a reçu la communion,
pour laper l'hostie.
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4) Debout ou à genoux.
Depuis la réforme liturgique qui a suivi le concile de Vatican II, on communie généralement debout.
Les personnes qui souhaitent se mettre à genoux pour communier ne devront pas être inquiétées,
mais dans ce cas, elle doivent recevoir la communion dans la bouche.
5) Fréquence de la communion [quand peut-on communier et combien de fois ?]
Le Canon. 898 encourage les fidèles à recevoir fréquemment la communion.
Toutefois, on doit recevoir la communion au cours d'une messe,
ce n'est que de manière tout à fait exceptionnelle que l'on peut demander à recevoir la communion
en dehors de la messe ou d'un office de la parole et de la communion (cf C. 918).
Lorsque l'on participe à plusieurs messes au cours d'une même journée, on peut communier à chaque fois
(Canon. 917)
6) Le jeûne eucharistique
Celui qui communie doit s'abstenir de prendre tout aliment ou boisson, à l'exception de l'eau et des
médicaments, au moins une heure avant de communier.
Cette règle ne s'applique pas aux malades et aux personnes âgées qui doivent seulement observer
un quart d'heure de jeûne avant la communion.
7) La réserve eucharistique et le transport de l'eucharistie
Personne n'est autorisé à conserver l'eucharistie chez soi ou à l'emporter avec soi en voyage (C. 935).
Il arrive qu'une paroisse des îles vienne à manquer d'hosties consacrées et demande à ce que l'eucharistie
lui soit apportée.
Le transport de l'eucharistie :
- il doit être autorisé par le prêtre ou le diacre responsable pastoral de cette paroisse.
- il doit être confié à un ministre de la communion (ordinaire ou extraordinaire).
- l'eucharistie doit être placée dans un ciboire consacré
- et le ministre doit observer un certain recueillement pendant toute la durée du voyage ;
- le ministre sera accueilli autant que faire se peut par des ministres en aube avec la croix de procession
et une délégation de fidèles.
8) Messe et office de la parole et de la sainte communion.
Lorsqu'une messe habituelle ou annoncée ne peut être célébrée en raison de l'absence ou de l'empêchement
du prêtre, elle devra être remplacée par un office de la parole et de la communion.
Lorsqu'il n'y a pas de prêtre le dimanche et les jours de fête, un office de la Parole et de la Sainte
communion sera organisé. (cf. C. 1248)
Sauf dispositions spéciales approuvées par l'évêque, on ne célébrera pas l'office de la Parole et de la
Communion tous les jours de la semaine, mais seulement à des jours bien déterminés en accord avec le
responsable pastoral.
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III. Le Sacrement de CONFIRMATION
1. L’âge de la confirmation
* Les enfants en cours de scolarité dans le second degré doivent
- avoir 14 ans accomplis au moment de la confirmation
- et se trouver au moins en classe de 5ème ou à un niveau assimilé.
Le Curé de paroisse ou le Diacre chargé de paroisse peuvent donner une dispense
n'excédant pas trois mois. Pour un temps plus long, il faut recourir à l'évêque.
* C'est au début de la préparation qu'il faut contrôler l'âge des enfants
et refuser ceux qui ne satisfont pas aux conditions d'âge afin de ne pas les exposer à un refus à quelques
semaines de la confirmation, ce qui les décevrait à juste titre.
* Les enfants qui ont quitté l'école prématurément (situation que l'on trouve dans certaines îles)
devront toujours avoir atteint les 14 ans au moment de la confirmation.
* Les normes qui viennent d'être exposées doivent être respectées ;
- non seulement en n'admettant pas d'enfants plus jeunes
- mais aussi en n'ajoutant pas d'autres exigences telles que avoir 14 ans au moment de l'inscription
ou se trouver en classe de 4ème.
* Autre condition : cependant, ne pourront être admis à l'année préparatoire à la confirmation
que les jeunes ayant suivi au moins deux années de catéchèse.
2. La préparation à la Confirmation
* La préparation doit avoir lieu en priorité dans la paroisse.
Dans certains établissements publics - principalement dans les îles - la préparation qui est assurée par les
catéchistes paroissiaux se fait dans les établissements scolaires pour des raisons de transport.
* Les lycées et collèges catholiques assurent aussi une préparation ;
mais elle ne doit pas concurrencer celle qui se fait dans la paroisse ;
elle doit donc être réservée à des élèves dont la préparation au baptême a été conduite
dans l'établissement et à des élèves qui ont pris du retard sur l'âge normal de la confirmation.
Il est donc demandé à ces établissements de ne pas accepter de candidats avant l'âge de 15 ans
(au moment de la confirmation), sauf s'ils ont suivi une préparation au baptême dans l'établissement.
* Le programme adopté dans le diocèse.
Il est celui qui a été mis au point dans l'archidiocèse de Nouméa.
Une mise à jour du programme des classes de sixième et cinquième vient d'être réalisée qui en fait une
introduction à la préparation proprement dite à la confirmation.
* Le but de la préparation
a) La préparation vise à approfondir et compléter les connaissances religieuses des jeunes,
en particulier en ce qui concerne le baptême puisque ils sont appelés à confirmer leur baptême
et à vivre une vie d'enfants de Dieu.
b) Cependant elle ne peut se contenter de viser à l'acquisition de connaissances intellectuelles.
Lorsqu'elle a été bien menée, les enfants déclarent qu'au long de la préparation, leur foi a grandi,
qu'ils prient mieux, qu'ils sont plus fidèles à la messe du dimanche,
qu'ils ont changé ou qu'ils ont progressé dans leur attitude envers leurs parents, leurs frères et soeurs.
Certains ont découvert la prière devant le tabernacle, etc...
Beaucoup disent qu'ils ont été marqués par les retraites.
* La préparation doit donc apprendre aux enfants à vivre en chrétiens, en baptisés.
Un chrétien a un rôle actif dans l'Eglise, et donc après la confirmation, un jeune droit prendre un service
dans l'Eglise et il faut le faire réfléchir sur le service qu'il pourrait choisir : chorale, catéchèse, service de
l'autel, etc... Il faut aussi lui montrer l'intérêt de faire partie d'un groupe de jeunes chrétiens : AMDJ,
scoutisme, MEJ, etc...
La possibilité d'un appel au sacerdoce et à la vie religieuse doit être abordée.
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* Dans certaines paroisses, les parents ont été associés à la préparation par divers moyens et cela a eu un
grand impact sur les relations familiales, la pratique religieuse, etc...
* Bien commencer la préparation
Cette préparation qui vise haut, exige d'être menée plusieurs mois de suite et donc on s'efforcera de la
commencer très peu de temps après la rentrée scolaire d'août.
Du reste, le programme établi par le service de la catéchèse depuis la dernière année scolaire prévoit les
inscriptions dès la rentrée scolaire (ou même une semaine avant).
La première semaine est un temps d'accueil et la première leçon commence dès la deuxième semaine.
3/ La lettre des confirmands
Vers la fin de la préparation, chaque confirmand doit en principe rédiger une lettre personnelle dans laquelle
il demande à l'évêque la confirmation. La rédaction de cette lettre doit être intégrée à la préparation
comme un moyen de donner au jeune l'occasion d'exprimer, et donc de prendre conscience d'un certain
nombre de points importants :
Pourquoi veut-il être confirmé ?
A-t-il fait des progrès dans la vie chrétienne depuis le début de la préparation ?
Comment va-t-il faire pour rester fidèle aux engagements de sa confirmation ?
Dans quel service envisage-t-il de s'engager après sa confirmation ?
Au début de sa lettre, le confirmand se présentera rapidement : nom, prénom, âge, parents, études, paroisse,
difficultés rencontrées dans la vie chrétienne, aides dont il a bénéficié, etc...
L'expérience montre que pour beaucoup d'enfants, cette lettre est un exercice difficile. Il ne faut cependant
pas le simplifier à l'extrême en leur faisant par exemple remplir des imprimés. Puisqu'il leur faut du
temps, il faut le leur donner et la rédaction de la lettre pourra facilement être intégrée à la retraite.
Pour l'évêque, ces lettres sont un moyen de connaître un peu ce que vivent les jeunes, leurs difficultés, leur
mentalité, ce qui les intéresse. Elles doivent être apportées à l'évêque suffisamment tôt pour qu'il ait le
temps de les lire avant la cérémonie. Ne pas oublier, qu'à certaines fins de semaine, il doit célébrer trois
cérémonies de confirmation et donc lire trois paquets de lettres assez volumineux.
Pour certains groupes ayant plus de difficultés à écrire, c'est souvent le cas dans certaines îles, les
responsables de la catéchèse pourront renoncer à faire rédiger une lettre, elle sera alors remplacée par une
rencontre avec l'évêque. (extrait du document du 10 juillet 2000 sur la confirmation que les catéchistes
qui préparent la confirmation reliront avec profit)
Donné à Papeete le 21 février 2007
+ Hubert Coppenrath
Archevêque de Papeete
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