FRIESCP - Galerie Laure Roynette

Transcription

FRIESCP - Galerie Laure Roynette
GALERIE LAURE ROYNETTE
20, rue de Thorigny
75003 Paris
[email protected]
Tel : +33 (0)6 08 63 54 41
www.laureroynette.com
François FRIES
«Que vois-tu du Mont Fuji ?»
Du 5 février - 31 mars 2015
La Galerie Laure Roynette présente à partir du 5 février 2015 les oeuvres récentes de
François Fries dans sa première exposition personnelle à la galerie «Que vois-tu du Mont Fuji ?»
Il y a cette phrase qui fut pour moi (François Fries) un déclic. Elle est du peintre hollandais Jongkind, un
précurseur de l’impressionnisme de la fin du XIXème siècle : «Dans le cadre de la fenêtre du wagon j’ai
vu passer, à la vitesse d’un éclair, plus de mille tableaux successifs, mais je ne les ai qu’entrevus, très vite
effacés par le suivant et, au retour, je les ai revus mais avec une lumière différente et ils étaient autres. Et
j’ai compris que c’était comme ça qu’il fallait peindre : ne retenir que l’essentiel de la lumière surprise en une
seconde à des moments différents. L’impression fugitive sur la rétine suffit. Tout le reste est inutile».
«Ce que je fais m’apprend ce que je cherche». Cette phrase de Pierre Soulages, que François Fries cita un
jour lors d’un entretien pourrait résumer -s’il le fallait- toutes les heures passées depuis bientôt dix ans par
l’artiste dans ses ateliers successifs. Car en peignant, François Fries, inlassablement, cherche. Pourquoi y a
t-il quelque chose et pas plutôt rien ? Mais toute métaphysique et méditative qu’elle puisse être, la question
s’enracine chez François Fries dans toute son emprise réelle, dans l’affrontement que le peintre connaît
bien, avec la toile, la matière, physique. Car c’est dans le faire («ce que je fais...») que sa recherche nait,
s’épanouit, s’exécute sans jamais s’achever ni se dissoudre. François Fries cherche, sait-il seulement quoi?
Paysages glissants, acrylique sur
toile, 111 x 114 cm - 2014
Une quête personnelle, donc, une sorte de mantra, qui finit par se passer du discursif.
On le sait, François Fries aime la fiction: celle que produit le cinéma -son autre territoire-, auquel il se réfère
souvent pour parler de «manières de faire» mais aussi pour installer l’atmosphère d’une série qu’il
commence. Les titres de ses oeuvres, souvent, étonnent, par leur dimension fictionnelle au regard de ce
que montre la toile. Mais raconter ou se raconter une histoire, l’histoire d’un train traversant à toute vitesse
un paysage dont, passager, on ne retiendrait qu’une fugitive image, ou l’errance d’un touriste dans un
musée, les yeux glissant de toile en toile, sans vraiment en regarder aucune, conservant dans sa mémoire
quelques bribes, souvenirs fugitifs de formes et de couleurs, ou encore imaginer la manière dont «tout
s’écoule, même les montagnes»... Tout cela n’est peut-être qu’artefact d’un phénomène rendant les mots
provisoirement obsolètes. Je fais, je peins, et en peignant, les mots se dissolvent.
On pense à ce mot de Harold Rosenberg, à propos de l’ « action painting », qui pourrait, d’une certaine
manière, s’appliquer au travail de François Fries, pour qui, sans aucun doute, la toile restera toujours cette
« arène dans laquelle agir » dont parlait le critique américain, cet espace auquel toujours se confronter, et
dont le résultat, la peinture, ne sera jamais un « produit fini » mais une pratique complexe, nécessaire et
toujours « in progress »...
Paysages glissants, acrylique sur
toile, 146 x 114 cm - 2013
La mélancolie de la résine, acrylique
sur toile, 120 x 120 cm - 2014.
Marie Deparis-Yafil
Décembre 2014
Expositions
2014 : Exposition personnelle, ‘‘Tout s’écoule, même les montagnes‘‘ Galerie Charlotte Norberg, Paris
2013 : ‘‘Le pouvoir de la couleur’’ Château de Simiane, Valréas 84.
Réalisation des tableaux pour l’hôtel de Paris (architecte S. de Margerie)
2012 : Exposition personnelle, ‘‘Peintures 2012’’ Galerie Charlotte Norberg, Paris
2011 : Galerie Pierrick Touchefeu, Sceaux
Galerie Valérie Bach, Bruxelles
Galerie Radial Strasbourg
2010 : Chic Art Fair. Octobre 2010
2009 : Slick 09 – Le 104, Paris
Galerie du Triangle, Lyon
Exposition collective à la Galerie Charlotte Norberg
2008 : Slick 08 Contemporary art fair- le 104, Paris
‘‘La Mécanique des Fluides’’ Solo show, galerie Charlotte Norberg, Paris
2007 : Galerie Artscenik. Solo show, Lyon
Exposition collective – Picasso Gallery, Washington.
Slick 07 Contemporary art fair, Paris
Foire européenne d’art contemporain, Strasbourg
2006 : ‘La Mélancolie de la Résine’’ Solo show. Galerie Charlotte Norberg, Paris
Slick 06 Contemporary art fair, Paris
2005 : ArtParis, galerie Smagghe
Salon Hildebrandt, Francfort.
Foire européenne d’art contemporain, S’tart - Strasbourg
2004 : En attendant le printemps - Galerie Smagghe, Paris.
Collections publiques et privées : Fondation Sacem - banque Transatlantique - Crédit agricole - CIC - Mandarin Cinéma - Peugeot - Schlumberger - David-Weill
Seydoux - Cidinvest - Hôtel de Paris (St Tropez)
Emilie Bazus / Anaïs de Chabaneix / Anne Cindric / Régis Crozat / Luo Dan / Marion Davout / Romina de Novellis / Alain Deswarte / François Fries Charlotte Pringuey-Cessac /
Pascal Ravel / Monica Sanchez-Robles / Nicolas Tourte / Clémence Veilhan / Adrianna Wallis / Woda

Documents pareils

carnets de lutte

carnets de lutte page 26 : Acrylique et résine sur toile. 100 x 81cm. 2006

Plus en détail