Belle Chasse a fermé après 14 années de fonctionnement. A partir

Belle Chasse a fermé après 14 années de fonctionnement.
A partir du 1er février 2017, Marie MATHIOT-JOLIVET
rejoint l’équipe des collaborateurs à Hauteville. Elle y sera
présente toute l’année pour assurer la transmission
(réunions, méditations, entretiens, etc. )
Email : [email protected]
Janvier 2017
www.lying-bellechasse.fr
1/4
Le lying ou le courage de la vérité.
« une part précieuse de notre chemin auprès de Swâmi Prajnânpad
et indissolublement associé à notre relation avec lui. »
Arnaud Desjardins
Le lying, un héritage de Swâmi Prajnânpad .
Swâmi Prajnânpad (1891-1974) était un brahmane hindou, expert en sanskrit et en
connaissance des Upanishads, doté d’une solide formation scientifique moderne. Il
enseignait les mathématiques et la physique dans un collège hindou de Bénarès.
A la mort de son maître il s’est installé dans le petit ashram de Channa au Bengale. Il y
recevait quelques disciples indiens et une dizaine de disciples français parmi lesquels Arnaud
et Denise Desjardins et Daniel Roumanoff.
Pour leur permettre de se libérer des émotions bloquées depuis l’enfance, il mit au point
une technique d’abréaction appelée lying, inspirée par ses lectures des ouvrages de Freud.
Abréagir, c’est-à-dire réagir aujourd’hui à un événement ancien.
Plus tard, à partir de 1974, après l’ouverture de l’ashram du Bost en Auvergne, Arnaud et
Denise Desjardins ont accompagné de nombreuses personnes avec cette méthode.
Aujourd’hui, l’héritage de Swâmi Prajnânpad est vivant. Il est transmis par les collaborateurs
d’Arnaud Desjardins dans le centre de Hauteville en Ardèche. Les lyings n’y sont pas
pratiqués, mais en accord avec Arnaud, un petit nombre de ses élèves ont pris le relais et
continuent à aider, grâce aux lyings, des personnes en affinité avec cette voie.
Le lying permet de laisser sortir ce qui a été réprimé.
Le lying est une technique de mise au jour de l’inconscient. La méthode tient son nom de la
position allongée dans laquelle elle se pratique. Ce terme anglais « lying », permettait aux
disciples de Swâmi Prajnânpad de la distinguer des sittings ou entretiens qui se passaient en
position assise.
« Laisser sortir ce qui a été réprimé ». Plus de répression, plus de contrôle, aucun jugement
de valeur, tout peut être dit et exprimé dans un espace de liberté et de sécurité créé par
l’accompagnateur. « Il n’y a rien de mal et de condamnable dans ce qui est au fond de nousmêmes. Ce sont simplement les effets de causes , les traces de blessures, de souffrances,
d’échecs, de rêves non réalisés qui se sont accumulés en nous, soit dans cette existence, soit
dans l’existence de ceux et celles dont nous sommes la continuation » écrit Arnaud
Desjardins dans « le Vedanta et l’Inconscient »1. Le processus permet de retrouver et
d’exprimer les émotions liées à des évènements douloureux du passé. « Les émotions
refoulées doivent être libérées. Alors et alors seulement, la division, la séparation et à leur
suite, les conflits internes disparaîtront. Vous deviendrez une personne unifiée et intégrée.
Essayez uniquement de relier l’effet à sa cause2 » écrivait Swâmi Prajnânpad dans une lettre
adressée à Daniel Roumanoff.
Janvier 2017
www.lying-bellechasse.fr
2/4
Le lying, c’est la purification du coeur.
Il s’inscrit à l’intérieur d’une voie de la Connaissance, l’adhyatma yoga, « yoga en direction
du Soi », la démarche de transformation intérieure enseignée par Swâmi Prajnânpad.
Tant que le cœur est rempli de peurs, de désirs, d’attachements, il ne peut en aucun cas être
un instrument de connaissance. « La grande affaire, c’est de purifier suffisamment le cœur
pour qu’il devienne non seulement un instrument de connaissance d’abord mais l’instrument
de la Connaissance Ultime. » affirme Arnaud Desjardins dans « La voie du cœur »
S’exercer à la vigilance ici et maintenant ou « tenter de méditer, c’est-à-dire de détendre
complètement toutes les tensions physiques, émotionnelles et mentales et trouver le silence,
c’est tenter l’impossible tant que les empreintes (samskaras) et les tendances latentes
(vasanas) sont toutes-puissantes dans l’inconscient3. »
Le lying, l’expérience complète de l’émotion
Loin de nier ou de refuser l’émotion comme l’ont appris bon nombre d’occidentaux dès leur
plus jeune âge, Swâmi Prajnânpad nous propose de l’accepter « Quand une émotion est là,
c’est la vérité du moment présent. Vous ne pouvez la refuser 4» et lors des lyings, de la laisser
culminer et s’en aller « Laissez l’émotion avoir son jeu complet et s’évanouir ». Pas de refus,
pas de conflit, c’est l’acceptation qui conduit à la paix intérieure.
Sur ce chemin de transformation, il est demandé de tenter de son mieux, avec persévérance,
de vivre dans le monde, de dépasser sa vision individuelle… « Mais pour y arriver, le travail
de lying propose une démarche exactement inverse : aller jusqu’au bout de son monde et de
sa subjectivité. Il ne s’agit plus d’essayer de comprendre l’autre. Il s’agit d’avoir l’expérience
complète, totale de sa propre émotion vis à vis de l’autre. Comprendre l’autre, essayer de se
mettre à sa place viendra ensuite… Généralement dans la vie, on fait un mélange : ni on
n’ose aller jusqu’au bout de sa subjectivité, ni on ne lutte pour devenir objectif. Ni on n’ose
aller jusqu’au fond de son monde, ni on ne s’efforce courageusement et patiemment de vivre
dans le monde.5 »
Le lying s’adresse à des personnes motivées par la connaissance de soi.
Swâmi Prajnânpad n’entreprenait ce travail qu’avec des personnes qui pouvaient se libérer
au moins un mois pour se rendre auprès de lui dans son ashram du Bengale. Aujourd’hui, le
lying s’entreprend sur des périodes plus courtes. Plusieurs séjours un peu longs, permettent
de faire émerger des schémas inconscients et de se libérer peu à peu de leur emprise.
Cette méthode s’adresse à des personnes désireuses d’approfondir la démarche de
connaissance de soi et de se libérer de représentations mentales limitantes.
Des ressentis d’émotions fortes (angoisses, peurs, colère, tristesse, culpabilité, honte, …),
des empêchements relationnels, des tensions corporelles chroniques, des représentations
obsédantes constituent de bonnes indications pour entreprendre un séjour de lyings.
Pour les chercheurs spirituels, qui se sentent en affinité avec l’enseignement de Swâmi
Prajnânpad, et qui ont lu des ouvrages d’Arnaud Desjardins, de Denise Desjardins ou de
Daniel Roumanoff, les séjours de lyings sont une occasion de mieux assimiler cet
enseignement et de vivre la perfection du « ici et maintenant »
Janvier 2017
www.lying-bellechasse.fr
3/4
Belle Chasse, un lieu favorable à l’introspection
Il existe en France quelques lieux où on réalise des lyings tout au long de l ‘année dans un
contexte relié à l’adhyatma yoga, le « Chemin vers le Soi » proposé par Swâmi Prajnânpad et
aujourd’hui transmis par Arnaud Desjardins.
Parmi ceux-là, le centre de yoga de Belle Chasse en Touraine. Inauguré en juin 2006 par
Arnaud et Véronique Desjardins, c’est un lieu de silence favorable à l’introspection qui
accueille de 3 à 5 personnes pour des séjours de une ou deux semaines.
En accord avec Arnaud et dans la ligne de l’enseignement qu’il transmet, Marie MATHIOTJOLIVET anime des séjours de connaissance de soi. Elle approfondit cet enseignement depuis
plus de 25 ans et a acquis une solide expérience de l’accompagnement par les lyings.
Pour tout renseignement concernant les séjours à Belle Chasse, vous pouvez écrire à
[email protected] en laissant vos coordonnées. Il est nécessaire de prendre rendez-vous
avant de venir.
1
Le Vedanta et l’inconscient, page 195
Psychanalyse et sagesse orientale, page 329
3
Le Vedanta et l’inconscient, page 190
4
Psychanalyse et sagesse orientale, page 323
5
Le Vedanta et l’inconscient, pages 191, 192
2
Janvier 2017
www.lying-bellechasse.fr
4/4