Dossier de presse le Monstre des H.Western Gothique

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Dossier de presse le Monstre des H.Western Gothique
THEATRE – ARTS VISUELS
LE MONSTRE DES H.WESTERN GOTHIQUE
LIBRE ADAPTATION DU ROMAN DE RICHARD BRAUTIGAN LE MONSTRE DES HAWLIKINE
MISE EN SCENE MONICA ESPINA
DU 4 AU 13 NOVEMBRE
du lundi au samedi 20h30 – dimanche 17h – relâche le dimanche 10 et lundi 11 novembre
59, AVENUE DU GENERAL DE GAULLE 93170 BAGNOLET – METRO GALLIENI
TARIFS 13/10€ - RESERVATIONS 01 43 62 71 20 – [email protected] – WWW.LECHANGEUR.ORG
LE MONSTRE DES H.WESTERN GOTHIQUE
Texte
Richard Brautigan
Compagnie
Quebracho Théâtre
Mise en scène, adaptation
et conception visuelle
Monica Espina
Jeu
Jessica Gazon
Patrick Blauwart
François Tizon
Création d’images en direct
Juliette Galamez
Gestion d’images en direct
Juliette Galamez en alternance avec François Breux
Scénographie et lumières
Marylin Alasset
Production Quebracho Théâtre | Co-production le Théâtre Saint-Michel à Bruxelles - Château de Blandy-lesTours (Conseil Général de Seine et Marne) - Act'art
Avec l’aide à la production de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France/Ministère de la
Culture et de la Communication
Co-réalisation L’ECHANGEUR – Cie Public Chéri.
Le Monstre des Hawkline (Western gothique) (1971) est le premier volet d’une série de trois romans
parodiant des genres littéraires à la mode. Dans ce « faux western » Greer et Cameron sont deux cowboys, deux pauvres types qui vivotent en tuant, buvant de la bière à seau et s'envoyant en l'air à peine
leurs forfaits payés. Un jour, une fille jolie et désespérée leur demande de venir tuer un monstre qui sévit
dans les cavernes de glace
qui jouxtent la maison des Hawkline. Une aventure joyeuse et poétique commence…
Par des moyens techniques et plastiques, trois comédiens reconstruisent l’univers du roman dans une
écriture de plateau bricolée et rapiécée, en écho avec le style de l’auteur .
- Que voulez-vous que nous fassions pour vous ? demanda Greer
- Vous devez tuer le monstre qui vit sous la maison dans les cavernes de glace, dit Miss Hawkline
- Un monstre ? répéta Greer
- Oui, un monstre. Ce monstre habite les cavernes. Nous voulons qu’il meure. (…) Et nous ne voulons pas que le
monstre se mette à déambuler partout dans la maison.
- Je comprends bien, dit Cameron. Personne n’a envie de voir des monstres déambuler dans une maison. Il dit
cela avec un doux sourire. »
(Richard Brautigan)
NOTE D’INTENTION
J’étais à la recherche d’un texte pour un prochain projet, quand j’ai découvert « La Pêche à la truite en
Amérique ». J’ai lu par la suite pratiquement tous les livres de Brautigan.
L’idiotie présente dans l’humour de cet écrivain m’a immédiatement enchantée et j’ai apprécié en même temps
son talent de vrai poète.
Mais c’était en lisant « Le Monstre des Hawkline » que le « déclic scénique » s’est fait dans ma tête : J’ai « vu »
l’histoire sur un plateau et les comédiens avec qui je voulais partir à l’aventure.
Ce roman - « Western gothique » dédicacé « aux copains du Montana » - correspond parfaitement à mon univers
artistique et m’inspire pour aller plus loin dans la recherche d’une forme théâtrale différente.
Depuis des années j’aime explorer de nouvelles possibilités d’écriture dans l’espace. Mon travail sur la
narration est fragmentaire, imagé, j’utilise des techniques audiovisuelles souvent bricolées, en détournant les
outils qui font partie de notre quotidien pour en faire des moyens de création qui servent à élargir l’imaginaire.
C’est ainsi que nous allons plonger dans le voyage fantastique proposé par Brautigan et nous laisser guider
par les deux cowboys « destroy », modèles attendrissants de la tradition de l’antihéros.
Pas de « moralité » ou de « message » chez Brautigan , seulement l’invitation à entrer dans un territoire où
l’étrange semble être la règle et où les mots – comme une formule magique – réinventent la réalité.
Monica Espina
L’AUTEUR
Il est intéressant de connaître quelques événements de la vie très particulière de Richard Brautigan, car ils
marquent profondément son écriture.
Il est né dans une famille ouvrière à Tacoma, dans l’État de Washington. On sait peu de choses de son enfance
apparemment troublée. Il a grandi dans l’Oregon. En 1955, il est arrêté pour avoir jeté une pierre dans la vitre
d'un poste de police, apparemment dans l'espoir d'être emprisonné et nourri. Au lieu de quoi il est envoyé à
l’Oregon State Hospital et traité par électrochocs.
En 1956, il s’installe à San Francisco, Californie. C'est là qu'il passera le reste de sa vie, à l'exception de séjours
au Japon et dans le Montana. Il se marie et a une fille.
Dans les années 1960, il participe au mouvement de la Beat generation. Il a même été un moment considéré
comme un chantre de ce mouvement mais il en restera toujours en marge, et finira par payer un lourd tribut à
cette étiquette qui le cantonnera plus tard dans le rôle de « has been ». Il ira alors chercher sa reconnaissance
de véritable écrivain en France et au Japon, trouvant dans ce pays sa dernière épouse et de nouvelles raisons
d'espérer. En 1964, on le retrouve avec les hippies du district de Hight Ashbury. Il distribue ses poèmes dans la
rue. Mais il devient très célèbre dans l ‘année 1969 et restera une figure décisive de la contre-culture des
années 60.
En 1966-1967 il est nommé poète en résidence au California Institute of Technology.
En 1972 ou 73, il déménage à Pine Creek, Montana et vit reclus les huit années suivantes.
En 1982 est publié son dernier livre, So the Wind Won't Blow It All Away.
Son corps est découvert le 25 octobre 1984 à Bolinas en Californie, plusieurs semaines après sa mort (suicide
par arme à feu). Près du corps de l'auteur âgé de 49 ans, se trouvaient un revolver calibre 44 magnum et une
bouteille d'alcool.
Il trouvera une reconnaissance posthume avec notamment « La Pêche à la Truite en Amérique » qui le confirme
en tant qu’écrivain marquant de sa génération.
LE TEXTE
« Le Monstre des Hawkline (Western gothique) » a été publié en 1971. Avec ce roman,
Brautigan entame une série qui verra suivre un faux roman érotique (Willard et ses trophées de bowling, 1975)
et un faux roman de détective (Un privé à Babylone, 1977).
Quand Brautigan se met à caricaturer les artifices des différents genres littéraires, cela donne un résultat
disjoncté et fantastique.
Dans ce « faux western » Greer et Cameron sont deux cow-boys, deux pauvres types qui vivotent en tuant, se
contentant de peu, buvant la bière à seau et s'envoyant en l'air, à peine leurs forfaits payés. Un jour, une fille
jolie et désespérée leur demande de venir tuer un monstre qui sévit dans les cavernes de glace qui jouxtent la
maison des Hawkline.
Son père a disparu, et elle compte sur ces deux vedettes de pacotille pour le retrouver.
Une aventure drôle et poétique commence…
PREMIÈRES INTUITIONS DE MISE EN SCÈNE DÉVELOPPÉES DANS LA MAQUETTE
C’est un espace vide et modulable que les comédiens s’approprient et transforment au gré du récit. Pas de
scénographie, seulement des objets nécessaires. Il y a un espace au fond vert pour permettre l’incrustation des
images et un écran de rétroprojection qui permet de jouer sur les doubles, les miroirs et certains
rebondissements de l'histoire.
Les comédiens sont conteurs, locuteurs, bricoleurs, acteurs, danseurs, dans la finalité de transmettre l'histoire
de Brautigan par des moyens différents, dynamiques et simples.
Dans une volonté de mettre à nu les éléments qui composent la représentation, nous partons d’un regard sur
le « dedans/dehors » du livre afin de ne pas perdre de vue qu’il s’agit de transposer un roman au théâtre et que
cela pose des difficultés particulières. On vient raconter une histoire, faire découvrir une écriture, et on
aimerait qu’en sortant, le public ait le désir de découvrir plus sur Richard Brautigan et son univers poétique.
Avec simplement notre ordinateur équipé d’un logiciel spécial, on explore des techniques d’incrustation
d’image en direct, qui permettent à certains moments de créer des doubles réalités (plateau/image) ou bien de
dédoubler des personnages (un comédien jouant avec lui même). Cela donne au spectacle une dimension
cinéma, avec construction d’images et montage en direct sur des images préconçues (vidéos et photos).
Le « bricolage » se fait à nu, devant le public. Chaque élément du spectacle est un outil que les comédiens
mettent au service du récit comme qui dessinerait un plan sur un papier pour indiquer le chemin.
LE TEXTE COMME MATIÈRE
La première dramaturgie du texte présente une matière ouverte pour une base de recherche dans l’espace en
travail d'équipe. Je propose un matériel sélectionné à l’avance pour développer la forme finale. Je refuse
d’imposer un texte où tout serait décidé d’avance, car cela irait contre l’esprit de « performance » de ce
spectacle. J’utilise ici le mot « performance » dans le sens du devenir, d’un processus qui se construit au
présent, de manière immédiate et dans lequel les acteurs « cherchent » à transmettre et « fabriquent » la
représentation devant le public.
Il faut savoir que dans les livres de Brautigan rien ne fonctionne normalement. La structure de la narration est
cassée et les personnages sont manipulés comme des marionnettes par un Brautigan qui agite ses ficelles.
Mon désir est de guider les comédiens pour qu’ils se portent volontaires pour être ces « marionnettes » joyeuses et intelligentes - au service de l’écriture de Brautigan.
À la base de cette dramaturgie il y a la volonté d’explorer l’espace/temps et de le décortiquer.
On travaillera sur deux coordonnées bien distinctes mais qui se rejoignent :
1) La dimension présente, le temps réel, celui que prend la cuisson d'une compote de pommes (sorte
d'horloge culinaire).
2) La dimension du récit qui comporte
a) le récit des conteurs / le jeu des situations/la lecture de certains passages
b) les images (traitement du temps et de l’espace./jeu de miroirs/ dédoublement)
On a choisi également certains principes pour l’adaptation du texte :
- textes employés comme didascalies dictant des actions
- didascalies énoncées et action redondante
- mise en valeur des situations clownesques, des silences, des « non-dit ».
- tous les textes sont extraits des livres de Brautigan. Il n’y a pas de réécriture littéraire.
- il y a des improvisations des textes « en conversation » directe avec le public, en dehors de l’histoire de
Brautigan (explications, commentaires)
« La route s’arrêtait comme la signature d’un mourant sur un codicille »
de « Le Monstre des Hawkline »
Richard Brautigan,
LA PRIORITÉ DU PAYSAGE (lors de la création de la maquette)
S’agissant d’une sorte de road-movie , la mise en scène donnera une place spéciale au paysage. La traversée
du Montana occupe la première partie du spectacle.
Si le paysage est une « vue » cette vue reste subjective, elle est alors une « sensation interne ». Car tous les
sens se mettent en jeu en face d’un paysage. La vue, mais aussi l’odorat et le son.
Certains théoriciens affirment aussi que le paysage est comme un être vivant avec ses changements
périodiques, ses petites morts, ses renaissances, ses transformations.
Alors cette image subjective, serait le résultat donc de la rencontre de deux êtres vivants : l’observateur et le
paysage.
C’est ainsi que observant les paysages multiples et différents de la Seine et Marne j’ai eu l’idée d’évoquer le
Montana par une restitution en images et sons de différents lieux du département.
Nous avons reconstruit un Montana imaginaire, un espace où l’on donne à rêver le Montana original par le
cadrage du paysage de la Seine et Marne, et par des photos des différentes structures de ce territoire.
Pourquoi avoir choisi la Seine et Marne? Avant tout, parce que la mise en place de la maquette, noyau de la
création, s’est fait à Blandy le Tours pour en suite se développer à Saint-Jean –les –deux –Jumeaux. Ainsi, nous
avons souhaité transformer ce territoire d’accueil dans un personnage marquant de notre création et l’amener
ainsi avec nous dans les autres lieux où nous continuerons le spectacle. Une sorte de « marque de fabrique ».
C’est que la Seine et Marne est riche en reliefs variés, en installations et couleurs. Il s’agit également de notre
troisième projet dans ce département et nous commençons à bien le connaître.
Pour créer des images concernant les intérieurs nécessaires à la deuxième partie du récit, et toujours en
Seine et Marne, nous avons réalisé un travail photographique dans le musée Rose Bonheur à Thoméry.
Les images des couloirs menant à la cave où loge le monstre de l’histoire ont été faites à la Galleria Continua à
Boissy-le-Châtel.
Dans chaque lieu de représentation nous choisissons un espace hors du plateau (local technique, débarras, et
autres) où se joue la dernière scène du spectacle, avec un retour vidéo sur le plateau.
LA COMPAGNIE QUEBRACHO THEATRE
Monica Espina
Elle est née en Argentine, vit à Paris et travaille entre la France, l’Argentine et la Grande Bretagne.
À Paris elle a créé « La Compagnie des spectres » de Lydie Salvayre au Théâtre National de Chaillot ; « Platebande » de Philippe Minyana, « Tragedy : a tragedy » de Will Eno, « La vie amoureuse sécrète d’Ophélie » de
Steven Berkoff, « Les infortunes de la raison », « Cinemasses » textes de J-Paul Curnier ; « Lady Macbeth’s
factory » de Monica Espina aux Labomatics de La Rose des Vents, Villeneuve d’Ascq, “Les Solos” de Philippe
Minyana, Théâtre des Abbesses/Théâtre de la Ville. Reprise exceptionnelle Salon R Blin/Théâtre de l’Odéon.
Elle traduit et prépare actuellement la version française de « Stockholm » de Bryony Lavery .
À Buenos Aires : « Football et autres réflexions » de Christian Rullier ; « Drames Brefs 2 », de Philippe Minyana .
À Londres elle prépare la version anglaise de «Tu devrais venir plus souvent » de Philippe Minyana. Elle a
également créé « Variations Jaz » à Kinshasa, RDC. En septembre 2013, elle réalise « Dai una mano al Rossi »
un opératif de performances en soutien du Teatro Rossi Aperto, à Pisa, Italie. Elle est metteur en scène,
traductrice et adaptatrice.
Elle a fondé la compagnie Quebracho Théâtre qui développe son activité à partir des écritures
contemporaines et de la recherche des nouvelles formes théâtrales pluridisciplinaires. Dans ce sens, elle
s’associe sur divers projets à Synesthésie, revue d’art contemporain en ligne. Elle collabore ponctuellement
avec le collectif WOS (Work on Stage).
Jessica Gazon (Belgique)
Après des études théâtrales aux conservatoire de Liège et de Mons, Jessica Gazon rencontre Manu Mathieu
pour laquelle elle interprète le rôle d’Alice dans Tartare de René Bizac au Théâtre de la Balsamine à Bruxelles,
repris par la suite au festival Charles Dullin à Paris. Elle a enchaîné depuis plusieurs spectacles avec des
metteurs en scène comme Stephen Shank (Le Flamand aux longues oreilles de David Scheinert, La
Tempête,…), Christine Delmotte (La Biographie de la faim d’Amélie Nothomb, Les Fourberies de Scapin), ou
encore Alexandre Drouet et Christian Germain.
Une des lignes fondatrices de son parcours est sa rencontre avec Thibaut Neve, auteur et comédien, fondateur
de la Compagnie Chéri-Chéri, avec qui elle développe un travail de mise en scène et de comédienne autour des
écrits de celui-ci basé sur l’autofiction (Tripalium, L’Homme du Câble,…). On a pu la voir récemment dans La
Tempête mis en scène par Jean-Michel D’Hoop, théâtre mi-hommes, mi-marionnettes, au Manège à Mons et au
Théâtre de la Place à Liège puis en mars prochain au Varia à Bruxelles et au Théâtre Royal de Namur. Suivra en
suite Les Poissons Rouges au Théâtre Océan Nord à Bruxelles, basé sur trois textes de Martin Crimp ainsi que
Prédiction de Peter Handke, dirigé par Virginie Strub.
Sa prochaine mise en scène, Toutes nos mères sont dépressives et toutes nos sœurs sont hystériques, basé sur
le rapport mère/fils, se jouera en mars prochain à L’Arrière-scène. Elle fait partie de la distribution de « Les
Mireilles » , petit musical crée à Bruxelles faisant partie de l’ouverture de Marseille 2013.
Patrick Blauwart (France)
Formé à L'Institut National Supérieur des Arts du Spectacle (INSAS), à Bruxelles puis à L'Ecole des Maîtres
auprès d'Alfredo Arias, Dario Fo et Anatoli Vassiliev, il participe à la création du collectif "La Compagnie 9" avec
lequel il crée La double-Inconstance de Marivaux (Prix du Jeune Théâtre Belge), Hamlet Machine de Heiner
Müller et Etats Seconds fragments d'après William Shakespeare. En Belgique il travaille également pour
différents projets avec la compagnie Flamande "Het Bordes". En France, il joue sous la direction d'Olivier Besson
Gradiva et Pratique du Meurtre en Série, Eric Didry Récits/Reconstitutions, Dominique Feret Les yeux Rouge Lip
1973-1998, Odile Duboc Les Fernants, Jean-Claude Berutti et L'Ensemble Inter Contemporain Lohengrin de
Salvatore Sciarrino, Cécile Saint-Paul Embarras 2 de Cécile Saint-Paul, Thomas Fourneau Early Morning
d’Edward Bond, Stanislas Nordey, Cris de Laurent Gaudé, Questionnaire 1963 du Living Théâtre, il est son
collaborateur artistique à l'école du Théâtre National de Bretagne et participe avec Edith Scob pour France
Culture à Mémoire d'Acteurs/Portraits d'Acteurs.
Il rejoint la Compagnie les Endimanchés et joue dans Fragments Complets Woyzeck de Georg Büchner, Faust
ou la Fête Electrique de Gertrude Stein, L'Opéra de quat'sous de Bertolt Brecht, Elizaviéta Bam de Daniil Harms,
mise en scène par Alexis Forestier.
François Tizon (France)
Après des études de philosophie à Rennes il vit successivement en Islande et en Italie. Il fait du théâtre avec
Denis Lebert, Nadia Vonderheyden, Eric Didry et Alain Béhar. Il joue dans "Bérénice" de Racine et "Kant" de Jon
Fosse mis en scène par Denis Lebert ; dans "Agnus Dei" d’Analisa d’Amato, dans "Les Egarés" de Pierre
Meunier, dans "Compositions" d’Eric Didry, dans "Mô" et "Até", écrit et mis en scène par Alain Béhar. Au sein du
collectif d'acteurs Humanus Gruppo il participe aux créations de "La Conquête du Pôle Sud" de Manfred Karge
et de "Quai Ouest" de Koltès mis en scène par Rachid Zanouda et de "Les Mauvaises Fréquentations 1.
La Dingoterie (Entretiens avec Françoise Dolto)" mis en scène par Eric Didry. Il fait partie du collectif des
Soucieux qui anime ramdam à Lyon, lieu pour créations et ressources artistiques. Il met en scène "l’homme
probable -Antoine tenté" (2001), "la dernière partie" (2002) et "Les Jeunes Filles (2008)". Il publie « Les Jeunes
Filles-retournement » en 2010.
Juliette Galamez, création son/collaboration vidéo
Formée à l'ENSATT en réalisation sonore sous la direction de Daniel Deshayes (1996-1999), crée depuis le
son et la vidéo de divers spectacles :
De 1999 à 2004, collabore avec Gwenaël Morin pour Mademoiselle Julie, Théâtre Normal, Stéréo, Comédie
Sans Titre, Guillaume Tell, Voyage à la lune...
En 2006, réalise le son de Winch Only de Christoph Marthaler au Kunsten Festival des Arts de Bruxelles.
En 2008-2009, crée le son et la vidéo de Vaterland mis en scène par Cécile Backès (CDNTL Thionville) et de
L'homme qui mis en scène par François Godard (Comédie de Picardie)
Collabore régulièrement dans les mises en scène de Monica Espina pour Quebracho Théâtre. A réalisé
les créations sonores de "Lady Macbeth factory" de M Espina (Labomatics de la Scène Nationale de
Villeneuve d'Asqc) et de "Tu devrais venir plus souvent" de Philippe Minyana (Château de Blandy, Scène
Nationale de la Roche s/Yon /Théâtre des Abbesses en Mars 2011/reprise Théâtre de l’Odéon/Salon
Roger Blin en Novembre 2011).
Marilyn Alasset, scénographie lumière
Elle est metteur en scène, scénographe et éclairagiste. Elle a mis en scène Histoires nomades au Café de la
danse, Le plus beau de l'histoire de Christian Rullier avec Christiane Cohendy au théâtre de Vidy -Lausanne et
au festival de la Batie (Genève), ODNI au CDN de Lorraine avec Catherine Richet, C'est-à-dire de Christian
Rullier (co-mise en scène avec Christiane Cohendy) au CDN de Reims, repris à l'Odéon (Paris), Le Chemin des
troubadours à la Maison Maria Casarès (Alloue), B+B=A au Théâtre des deux rives (Charenton), Un tour de
chant de Viriginie Seghers au Théâtre du Jeu de Paume à Aix-en-Provence, Festina Lente avec la chorégraphe
Catherine Alasset dans le cadre des Estivales à Perpignan.
Elle crée lumières et scénographies pour plusieurs festivals d'art et de chansons à Dublin, Cracovie, Varsovie,
Istanbul, Tokyo et a assuré l’organisation, la mise en espace et les lumières de plusieurs festivals de la
Francophonie à Bombay, Plovdiv... Elle enseigne au CEFEDEM de Poitiers. Elle s'est emparé du roman Le
maître d’amour de Maryse Wolinski et a mis en scène l'auteur, Maryse Wolinski, avec Jean-Claude Gallota et son
dramaturge, Claude-Henri Buffart, dans un spectacle à partir de l’adaptation de ce roman présenté au CDN de
Grenoble.
En 2011 elle collabore avec Philippe Minyana à la mise en scène de « De l’amour » au Théâtre des Abbesses /
Théâtre Ouvert.
59, AVENUE DU GENERAL DE GAULLE 93170 BAGNOLET – METRO GALLIENI
TARIFS 13/10€ - RESERVATIONS 01 43 62 71 20 – [email protected]
WWW.LECHANGEUR.ORG