Master Recherche en - Université Sorbonne Nouvelle

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Master Recherche en - Université Sorbonne Nouvelle
SOMMAIRE
GÉNÉRALITÉS
1) L’architecture globale des masters
- Master Recherche en « Études cinématographiques et audiovisuelles »
- Master Professionnel en « Didactique de l’image »
- Master International en « Pratiques contemporaines de l’image »
2) Informations pratiques :
- Universités et établissements partenaires du master
- Universités partenaires du Master international
- Calendrier de l’année 2011-2012 à l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3
- Inscriptions administratives et pédagogiques
p. 2
p. 3
p. 4
p. 5
p. 6
p. 7
LE MASTER RECHERCHE
Études cinématographiques et audiovisuelles
Diplôme cohabilité avec l’EHESS, l’ENS-Ulm et Paris Dauphine
1)
2)
3)
4)
5)
Présentation du master recherche
Les cinq parcours
Le programme des cours
Descriptif des cours et séminaires du master recherche
Les mémoires
Bilan d’étape, mémoire préparatoire, mémoire final, dépôt et soutenance des mémoires,
calendrier, conseil pour la réalisation des mémoires
p. 8
p. 9
p. 10
p. 34
p. 60
LE MASTER PROFESSIONNEL
Didactique de l’Image : production d’outils, art de la transmission
1)
2)
3)
Présentation
Le programme des enseignements
Descriptif des enseignements du master professionnel
p. 69
LE MASTER INTERNATIONAL
Études cinématographiques et audiovisuelles
Diplôme conjoint entre plusieurs universités européennes
1)
2)
3)
1)
2)
3)
Présentation
Maquette du programme des cours
Programme des cours de l’Université Sorbonne nouvelle
p. 76
LES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS
p. 87
LES LIEUX RESSOURCES
p. 93
Consultation des mémoires en cinéma et audiovisuel
Lieux ressources de l’Université Sorbonne nouvelle (bibliothèque universitaire, médiathèque de la
Bibliothèque univ., Cinémathèque universitaire, les équipements techniques du Cavi)
Autres lieux ressources, archives, bibliothèques et centres de documentation
MODALITES D’EVALUATION
ET CONTRÔLE DES CONNAISSANCES
p. 98
LA FRAUDE, LE PLAGIAT
p. 99
LA CHARTE DES STAGES
p. 100
LES SEJOURS A L’ETRANGER
p. 102
Photo de couverture : John Gianvito, Vapor Trail (Clark), 2010 ©John Gianvito
1
ARCHITECTURE GLOBALE DES MASTERS
en Cinéma et Audiovisuel
à l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3
La mention de master en Cinéma et Audiovisuel offerte à l’université Sorbonne Nouvelle Paris 3, se distribue, depuis la rentrée 2009-2010, en trois spécialités spécifiques : une
spécialité recherche, une spécialité professionnelle et une spécialité internationale. Cela donne
lieu à trois diplômes distincts :
Master Recherche
en « Études cinématographiques et audiovisuelles »
❑ diplôme cohabilité avec l’EHESS, l’ENS-Ulm et Paris Dauphine
les séminaires proposés au choix de l’étudiant se donnent
dans chacun des quatre établissements partenaires de la cohabilitation
❑ 5 parcours sont offerts au choix de l’étudiant dans cette spécialité :
1. Le cinéma et les arts : esthétique et histoire de l’art
2. Cinéma, histoire culturelle et anthropologie
3. Economie, sociologie et nouvelles technologies
4. Cinéma et audiovisuel : archives et écriture de l’histoire
5. Cinéma, images et expérimentation
❑ diplôme en deux ans (M1 et M2), 120 ECTS,
❑ un mémoire préparatoire en M1, un mémoire final en M2
Master Professionnel
en « Didactique de l’image »
❑ diplôme en deux ans (M1 et M2), 120 ECTS
❑ un stage court et un mémoire préparatoire en M1
❑ un stage long et un mémoire final en M2
Master International
En « Etudes cinématographiques et audiovisuelles
(Pratiques contemporaines de l’image) »
❒ un codiplôme délivré conjointement par six universités européennes
(universités : Sorbonne Nouvelle Paris 3, Paris Ouest Nanterre La défense Paris 10,
Catholique de Milan, Udine, Liège, de la Rühr à Bochum, Goethe Universität à Francfort,
Birkbeck College à Londres, Pompeu Fabra à Barcelone)
❒ 50 étudiants admis venant de toutes les universités partenaires (5 étudiants par université)
❒ diplôme en deux ans (M1 et M2) et quatre semestres, 120 ECTS
❒ maquette unique comportant un choix de cours offerts par chacun des établissements
❒ double mobilité d’un semestre chaque fois (SM2, SM3) dans deux universités partenaires
(donc dans deux pays autres que celui d’origine)
❒ un mémoire préparatoire en M1 et un mémoire final en M2
2
INFORMATIONS PRATIQUES
Direction
Directrice des Masters : Nicole BRENEZ
Directrice adjointe : Térésa FAUCON
E-mail : [email protected]
E-mail : [email protected]
Adresse :
Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3
Master Cinéma et Audiovisuel
13 rue Santeuil
75005 Paris
Bureau 213 - Tél. : 01 45 87 79 88 - Fax : 01 45 87 48 94
Responsables du master recherche en Etudes cinématographiques et audiovisuelles :
Nicole BRENEZ et Térésa FAUCON
Responsables du master professionnel en Didactique de l’image :
Térésa FAUCON et Perrine BOUTIN
Responsable du master international avec l’université d’Udine (Italie) :
Philippe DUBOIS
Secrétariat et accueil
Secrétariat et accueil des étudiants du Master : Benjamin UNTEREINER
E-mail : [email protected]
Adresse :
Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3
Master Cinéma et Audiovisuel
13 rue Santeuil
75005 Paris
Bureau 213 - Tél. : 01 45 87 79 88 - Fax : 01 45 87 48 94
Master professionnel (Didactique de l’image) :
[email protected]
[email protected]
Services techniques
Cinémathèque universitaire
Laure GAUDENZI
Bureau 217 B - Tél. : 01 45 87 41 49 - E-mail : [email protected]
Vidéothèque du Département
Roland RASOLOFOMANJAKONY
Bureau 219 - Tél. : 01 45 87 42 19 - E-mail : [email protected]
Enseignants référents pour la Cinémathèque universitaire et la vidéothèque de l’UFR :
Sébastien LAYERLE
3
Universités et établissements partenaires du Master Recherche
cohabilité
École des hautes études en sciences sociales
54, boulevard Raspail
75006 Paris, France
01 49 54 23 17
www.ehess.fr
Les responsables du master en Études cinématographiques et audiovisuelles à l’EHESS sont :
Jean-Paul COLLEYN, directeur d’études
E-mail : [email protected]
Mme Françoise WEYER, secrétariat
E-mail : [email protected]
École normale supérieure
45, rue d’Ulm
75005 Paris, France
01 44 32 30 00
www.ens.fr
Les responsables du master en Études cinématographiques et audiovisuelles à l’ENS-Ulm sont :
Jean Loup BOURGET, professeur
E-mail : [email protected]
Mme Gisèle VIVANCE, secrétariat
E-mail : [email protected]
Université Paris Dauphine
Place du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny
75116 Paris
01 44 05 44 05
www.dauphine.fr
Le responsable du master en Études cinématographiques et audiovisuelles à Paris Dauphine :
Stéphane Debenedetti, maître de conférences – E-mail : [email protected]
Harry Fadel, administration - E-mail : [email protected]
INHA
Plusieurs cours des établissements partenaires se déroulent aussi à l’INHA
2, rue Vivienne
75002 Paris
4
Universités partenaires
du Master international
Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3,
UFR Cinéma et Audiovisuel – Master Cinéma et Audiovisuel
13 rue Santeuil (bureau 215)
F-75005 PARIS
Resp. M. Philippe DUBOIS
Secrét. Benjamin UNTEREINER (email : [email protected])
Università degli Studi di Udine,
Via Palladio n° 8
I-33100 UDINE (Italie)
Resp. M. Leonardo QUARESIMA
Email : [email protected]
Università Cattolica del Sacro Cuore di Milano,
Largo Gemelli n° 1,
I-20123, MILAN (Italie)
Resp. M. Ruggero EUGENI et Mme Maria Grazia FRANCHI
Email : [email protected]
[email protected]
Université de Paris Ouest Nanterre La Défense,
200 avenue de la République
F-92001 Nanterre (France)
Resp. Mme Laurence SCHIFANO
Email : [email protected]
Université de Liège,
Département Information-Communication
Master en Arts du Spectacle
Place du 20-août, n°7,
B-4000 Liège (Belgique)
Resp. M. Marc-Emmanuel MELON
Email : [email protected]
Ruhr Universität Bochum,
Universitätsstrasse 150,
Bochum 44780 (Allemagne)
Resp. M. Oliver FAHLE
Email : [email protected]
Birckbeck College, university of London,
Malet Street, London WC1E7HX (Angleterre)
Resp. M. David Latchman
Goëthe Universität Frankfurt am Main,
31 Raum 1003 60325, Frankfurt am Main (Allemagne)
Resp. M. Werner Müller-Erstl
Universitat Pompeu Fabra
Plaça de la Mercè 10-12, Barcelone 08002 (Espagne)
Resp. M. Josep Joan Moreso i Mateos
5
CALENDRIER DE L’ANNEE UNIVERSITAIRE 2011-2012
Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3
(12 +13 semaines)
Premier semestre :
Début des cours : 03 octobre 2011
Vacances de Noël : 19 décembre 2010 – 2 janvier 2012
Fin des cours : 14 janvier 2012
Second semestre :
Début des cours : 30 janvier 2012
Vacances d’hiver : 27 février 2012 – 3 mars 2012
Vacances de Pâques : 23 – 28 avril 2012
Fin des cours : 12 mai 2012
EHESS
er
Début des cours : 1 novembre 2011 (selon le séminaire)
Vacances de Noël : 17 décembre 2011 – 3 janvier 2012 au matin
Pas de vacances d’hiver
Vacances de Pâques : 14 – 30 avril 2012
Fin des cours : mi-juin 2012 (selon le séminaire)
ENS-Ulm
Début des cours : 15 octobre 2011 (selon le séminaire)
Vacances de Noël : 19 décembre 2011 – 2 janvier 2012
Intersemestre : 11 – 21 février 2012 (sous réserve)
Vacances de Pâques : 9 – 25 avril 2012 (selon le séminaire)
Fin des cours : début juin (selon le séminaire)
Université Paris Dauphine
Premier semestre :
Début des cours : 26 septembre 2011
Vacances de Noël : 19 décembre 2011 – 2 janvier 2012
Fin des cours : 7 janvier 2012
Semaine d’examen : 17 – 22 janvier 2012
Second semestre :
Début des cours : 24 janvier 2012
Vacances d’hiver : 21 – 26 février 2012
Vacances de Pâques : 11 – 23 avril 2012
Fin des cours : 13 mai 2012
Semaine d’examen : 23 – 28 mai 2012
Remarque :
Il n’y a pas de session d’examen final en master (le contrôle continu est obligatoire).
6
INSCRIPTIONS ADMINISTRATIVES ET PEDAGOGIQUES
Inscriptions administratives
– Chaque étudiant s’inscrit administrativement dans son établissement d’origine ou dans un
des établissements de son choix. Le parcours de l’étudiant sera géré par son université de
rattachement. Il effectue par ailleurs une inscription seconde dans les autres établissements
partenaires selon les séminaires choisis.
– Le choix du ou des parcours doit être fixé au moment des inscriptions pédagogiques.
Inscriptions pédagogiques
–
Les étudiants devront s’inscrire pédagogiquement au secrétariat du master de leur
établissement de rattachement grâce à la fiche d’inscription pédagogique.
– Les inscriptions auront lieu du 26 au 30 septembre au secrétariat des Master pour le 1er
semestre et du 23 au 27 janvier pour le second semestre.
Cas particuliers :
Pensez à regarder l’offre de cours du second semestre dès la rentrée car certains
séminaires équivalents à 1 UE ont des séances réparties sur l’année (à l’EHESS).
Pour les étudiants qui suivront des cours de l’ENS et de Paris Dauphine, vous devez vous
présenter aux secrétariats de ces établissements pour procéder à une « Inscription seconde »,
qui vous donnera accès aux bibliothèques, etc.
Pour ceux qui suivront des cours de l’EHESS, vous devez retirer une fiche d’inscription
seconde au secrétariat de Paris 3, avant de la remplir, de la faire signer par les enseignants, et
de la remettre complète au secrétariat de l’EHESS.
Les étudiants devront respecter strictement les choix qu’ils auront faits, notamment en
ce qui concerne le choix du parcours majeur.
7
LE MASTER RECHERCHE
ETUDES CINÉMATOGRAPHIQUES ET AUDIOVISUELLES
Le Master Recherche en « Etudes cinématographiques et audiovisuelles » est un nouveau diplôme
ouvert depuis l’année 2009-2010, en cohabilitation entre quatre établissements prestigieux :
- l’université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 (UP3),
- l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS),
- l’Ecole normale supérieure (ENS-Ulm),
- l’université Paris Dauphine (Dauphine).
La cohabilitation signifie que le diplôme obtenu par l’étudiant au terme de son master, quel que soit
ses choix et son parcours, est délivré conjointement par les quatre établissements associés.
Les étudiants inscrits dans ce master sont rattachés administrativement à l’un des quatre
établissements associés. C’est dans cet établissement qu’ils feront leur inscription administrative
première et pédagogique. Ils pourront suivre des séminaires grâce au système des inscriptions
secondes dans chacun des établissements selon une maquette qu’on trouvera plus loin dans cette
brochure. Les étudiants doivent donc procéder à ce ou ces inscription(s) seconde(s) auprès des
secrétariats de Master des autres établissements selon les séminaires choisis. Ils disposent ainsi d’un
choix de cours extrêmement diversifié, qui correspond à une offre de formation tout à fait
exceptionnelle, et même unique : au total, plus de 120 séminaires sont proposés en 2011-2012. Le
master complet se déroule sur deux années et compte 120 crédits ECTS.
Cinq parcours distincts composent le programme, parmi lesquels l’étudiant fera son ou ses choix :
-
Parcours n°1 : Le cinéma et les arts : esthétique et histoire de l’art
Parcours n°2 : Cinéma, histoire culturelle et anthropologie
Parcours n°3 : Economie, sociologie et nouvelles technologies du cinéma et de l’audiovisuel
Parcours n°4 : Cinéma et audiovisuel : archives et écriture de l’histoire
Parcours n°5 : Cinéma, images et expérimentation
Outre les séminaires, l’étudiant devra également accomplir un important travail de recherche, qui
prendra la forme d’un mémoire de recherche, rigoureux, étoffé, personnel et original. Celui-ci
s’étendra sur les deux années du master et s’élaborera en deux temps : d’abord, en Master 1, il prendra
la forme d’un mémoire préparatoire (entre 60 000 et 80 000 signes1) et s’achèvera sous la forme du
mémoire final en Master 2 (entre 200 000 et 250 000 signes).
Voir le vade-mecum des mémoires pour plus de détail.
Par-delà sa diversité et son ampleur, inaccoutumées, la force de ce master cohabilité entre quatre
établissements, tient dans le fait qu’il répond à une triple logique :
-
-
la spécialisation (quant à l’objet, « cinéma et audiovisuel », décliné en cinq parcours
distincts),
la complémentarité (quant aux champs disciplinaires couverts par les quatre établissements
partenaires, chacun d’eux apportant les spécialités qui ont fait sa réputation : esthétique,
sciences de l’art, philosophie, histoire, histoire de l’art, anthropologie, sociologie, économie,
etc.)
et l’excellence (quant au niveau d’exigence et à la qualité des enseignants-chercheurs).
Le tout, conçu sur le principe de la « formation à la recherche par la recherche », représente un master
recherche spécialisé de tout premier plan à l’échelle non seulement française mais internationale.
1
Le calcul des signes, espaces et notes compris, est fait automatiquement sur les logiciels de traitement de
texte.
8
LES CINQ PARCOURS DE SPECIALITÉ
Parcours n°1 : Le cinéma et les arts : esthétique et histoire de l’art
Parcours n°2 : Cinéma, histoire culturelle et anthropologie
Parcours n°3 : Economie, sociologie et nouvelles technologies du cinéma et de l’audiovisuel
Parcours n°4 : Cinéma et audiovisuel : archives et écriture de l’histoire
Parcours n°5 : Cinéma, images et expérimentation
Les choix de l’étudiant
La maquette du Master recherche est organisée autour d’un tronc commun (uniquement en
M1) et d’un choix de spécialités réparti en cinq parcours (en M1 comme en M2).
L’étudiant doit choisir pour l’ensemble du master soit un parcours unique, soit un parcours
mixte :
Parcours unique : L’étudiant choisit toutes ses UE de spécialité (5UE en M1 et 6UE en M2,
11 au total) dans ce seul parcours.
Parcours mixte : L’étudiant choisit ses UE de spécialité dans deux parcours :
l’un en majeur (7 UE à valider sur les deux années du master : 3 en M1 et 4 en M2)
l’autre en mineur (4 UE à valider sur les deux années, 2 en M1 et 2 en M2).
Options
Que ce soit dans le parcours unique ou dans le parcours mixte, l’étudiant a la possibilité de
choisir une UE optionnelle par an dans n’importe quel autre parcours.
En Master 1, il peut choisir une UE de M1 dans un autre parcours au premier ou au second
semestre :
M1 parcours unique (5 UE)
4 UE dans le parcours
1 UE dans le parcours de son choix
M1 parcours mixte (5 UE)
3 UE dans le parcours majeur
1 UE dans le parcours mineur
1 UE dans un autre parcours de son choix
En Master 2, il peut choisir une UE de M2 dans un autre parcours au premier ou au second
semestre :
M2 parcours unique (6 UE)
5 UE dans le parcours
1 UE dans le parcours de son choix
M2 parcours mixte (6 UE)
1ère possibilité
4 UE dans le parcours majeur
1 UE dans le parcours mineur
1 UE dans un autre parcours de
son choix
M2 parcours mixte (6 UE)
2ème possibilité
3 UE dans le parcours majeur
2 UE dans le parcours mineur
1 UE dans un autre parcours
de son choix
Formation complémentaire : En M1 comme en M2, l’étudiant a aussi la possibilité de
suivre une formation complémentaire en entreprise avec l’autorisation de son directeur de
recherche et du responsable des stages à la place d’un séminaire et de le valider par la
remise d’un rapport de stage.
Dernière option : avec l’accord du directeur de recherche, en M2, l’étudiant peut aussi
choisir une UE de M1.
9
PROGRAMME DE COURS
Maquette du cursus de l’étudiant
M1 (10 UE de formation + 1 UE méthodologie et 1 mémoire préparatoire)
SM1 -1er semestre (5 UE de formation + 1 UE de méthodologie recherche)
3 UE en tronc commun
2 UE en spécialité (dans le parcours unique ou, dans le parcours mixte, 1 UE dans le majeur et 1 UE
dans le mineur)
1 UE de méthodologie de la recherche
SM2 - 2ème semestre (5 UE de formation + 1 UE de méthodologie recherche)
2 UE en tronc commun
3 UE en spécialité (dans le parcours unique ou, dans le parcours mixte, 2 UE dans le majeur et 1 UE
dans le mineur)
1 UE d’atelier-recherche personnalisé avec le directeur de recherches
Rédaction et soutenance d’un mémoire préparatoire (entre 60 000 et 80 000 signes)
M2 (6 UE de formation + méthodologie et 1 mémoire final)
SM3 – 1er semestre (3 UE de formation + 1 UE de méthodologie recherche)
3 UE en spécialité (dans le parcours unique ou, dans le parcours mixte, 2 UE dans le majeur et 1 UE
dans le mineur)
1 UE de méthodologie (préparation à la recherche avancée)
SM4 – 2ème semestre (3 UE de formation + 1 UE de méthodologie recherche)
3 UE en spécialité (dans le parcours unique ou, dans le parcours mixte, 2 UE dans le majeur et 1 UE
dans le mineur)
1 UE d’atelier-recherche personnalisé avec le DR
Rédaction et soutenance du mémoire final de master (200 000 et 250 000 signes)
Remarque. Les calendriers des différents établissements n’étant pas synchronisés, la règle
d’équivalence des séminaires se fait sur la base d’un volume horaire (24 heures le plus souvent).
Ainsi, certains séminaires de l’EHESS se déroulent sur l’année mais à des rythmes variables (deux
fois par mois par exemple). Il faut donc les suivre sur toute l’année, mais ils ne sont validés que
pour un semestre au choix (ils sont signalés ainsi dans le tableau récapitulatif : « 1 UE si cours suivi
sur l’année » et possèdent un code différent selon que l’étudiant choisit de les valider au premier ou au
second semestre). Lors des inscriptions pédagogiques du premier et du second semestre, soyez
attentifs à cette option.
Les séminaires totalisant un nombre suffisant d’heures d’enseignement peuvent être suivis au premier
et/ou au second semestre (ils sont signalés ainsi : « 1 UE au 1er semestre/1 UE au 2e semestre »).
10
MASTER 1 – SEMESTRE 1
METHODOLOGIE : séminaire obligatoire pour tous les étudiants
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
V7M01/
Paris3
SIETY Emmanuel
TESSON Charles
Introduction à la
Méthodologie de la
recherche
Lieu/salle
Jour/
horaire
Volume
horaire
Amphi B
Lundi
10-11h
à partir du 4
octobre
1 UE méthodologie
Jour/
horaire
Volume
horaire
ENSEIGNEMENTS DE TRONC COMMUN : 3 cours à choisir
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
Lieu/salle
V7F90/Paris 3
CASTRO Teresa
Théorie des images
224
V7N14/ENS
BOURGET
Jean-Loup
NACACHE
Jacqueline
Le Classicisme
Hollywoodien (1)
45 r. d’Ulm
Amphi
Evariste
Galois
V7F30/Paris3
V7D10/
Dauphine
V7F40/V7P30
Paris3
V7N12/ENS
V7F70/Paris3
Questions d’économie
du cinéma et de
326
l’audiovisuel
Analyse et sociologie
DAMMAME
Dauphine
des politiques et des
Dominique
A 407
3
pratiques culturelles
Questions approfondies
FAUCON Térésa
385
de pédagogie de l’image
Initiation à l’histoire de
45 rue
LANEYRIE-DAGEN
l’art : « L’ailleurs dans
d’Ulm
Nadeije
l’art »
s. des Actes
SOULEZ Guillaume
Séminaire collectif
49
(coordinateur)
d’analyse de films
CRETON Laurent
Mercredi
15h-17h
Jeudi
17h-19h
Du 3/11/11
au
02/02/123
Lundi
11h-13h
Mercredi
17h1520h30
Vendredi
12h-14h
Mardi
11h-12h30
Mardi
14h-16h
Mercredi
14h3016h30
1 UE
1 UE
1 UE
1 UE
1 UE
1 UE
1 UE
V7F20/Paris3
THOMAS François
Comment reconstituer la
genèse d’un film ?
306
V7F80/Paris3
KITSOPANIDOU
LAYERLE
MANNONI
Histoire des métiers et
des techniques
49
Vendredi
14h3016h30
1 UE
VERAY Laurent
Questions d’histoire du
cinéma : évolution de
l’historiographie de
l’histoire du cinéma des
origines à nos jours.
343
Lundi
8h-10h
1 UE
Publics et problèmes
publics
Salle du
conseil A,
R1, 190198 av de
France
75013
Vendredi
17h-20h30,
du 13/01/12
au 30/03/12
1 UE
V7F22/Paris3
V7H26/EHESS
CEFAI Daniel
1 UE
11
Master 1 semestre 1
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 1.
LE CINEMA ET LES ARTS : ESTHETIQUE ET HISTOIRE DE L’ART
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
EHESS
Auditeur libre,
pas de
validation
DIDI-HUBERMAN
Georges
Peuples exposés : la
lamentation
V7H34/EHESS
GUNTHERT André
Introduction à l’histoire
visuelle de la culture
populaire
V7N30/ENS
LANEYRIE-DAGEN
Nadeije
L’enfant dans la peinture,
XIVe-XVIe siècles
V7S44/
Paris 3
SIETY Emmanuel
La matière des images
V7S52/Paris 3
SOULEZ Guillaume
V7S32/Paris 3
TESSON Charles
V7OP1
Option
1
12
L’analyse des séries (1) :
généalogies
Approche culturelle et
esthétique : cinéma
chinois
Lieu/
Salle
Jour/
Horaire
1er, 3e et 5e
lundis du
mois de 18
h à 20 h
2e et 4e
jeudis du
mois
INHA
Salle
18h-20h
Benjamin
Du
10/11/11 au
24/5/12
Mercredi
10h30Ulm/s.
12h30
Weil
A partir du
23/2/11
Mardi
393
16h-18h
INHA
Auditoriu
m
Volume
horaire
1 UE
1 UE si cours
suivi sur
l’année1
1 UE
1 UE
241
Mardi
10h-12h
1 UE
326
Lundi
13h-15h
1 UE
L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du
M1, premier semestre
Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire
implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.
Master 1 semestre 1
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 2.
CINEMA, HISTOIRE CULTURELLE ET ANTHROPOLOGIE
Code/
Etablissement
V7S48/Paris3
Enseignant
Intitulé du cours
Lieu/salle
Jour/
horaire
Volume
horaire
BLANCHET Alexis
Games Studies : de
l’opposition
ludologie/narratologie à
la convergence
culturelle
391
Jeudi
10h-12h
1 UE
INHA
1er, 3e, 5e jeudis
du mois 11h-13h
du 1er décembre
au 7 juin 2012
1 UE si
cours suivi
sur l’année1
Art, anthropologie et
« appropriations
culturelles »
105, bd
Raspail
Salle 8
Jeudi
11h-13h
Du 10/11/11
au 09/2/12
1 UE
au 1er
semestre
Filmer le champ social
105, bd
Raspail
Salle 8
2e mercredi du
mois 15h-17h du
09/11/11 au
13/06/12
1 UE si
cours suivi
sur l’année1
INHA salle
WalterBenjamin
1er et 3e jeudis
du mois
18h-20h
du 03/11/11
au03/05/12
1 UE
si cours
suivi sur
l’année1
385
Mercredi
16h-18h
1 UE
387
Jeudi
16h-18h
1 UE
303
Vendredi
9h-13h
1 UE
105, bd
Raspail
Salle 10
2e et 4e mercredi
du mois
17h-19h
du 26/10/11 au
13/6/12
1 UE si
cours suivi
sur l’année1
306
Mercredi 103012h30
1 UE
326
Lundi
13h-15h
1 UE
CARASTRO Marcello
Atelier d’anthropologie
DUGAST Stéphan
V7H16/EHESS
religieuse : figurations
LIBERSKIde l’invisible
BAGNOUD
V7H18/EHESS
V7H32/EHESS
V7H50/EHESS
DERLON
Brigitte
JEUDY-BALLINI
Monique
FRIEDMAN Daniel
PEYRIERE Monique
GUNTHERT André
V7S90/Paris 3
LAYERLE Sébastien
V7S60/Paris 3
NINEY François
V7S12/Paris 3
ROLLET Sylvie
V7H42/EHESS
SCHAEFFER
Jean-Marie
JURGENSON Luba
PRSTOJEVIC
Alexandre
V7S70/Paris 3
STEINLE Matthias
V7S32/Paris 3
TESSON Charles
V7OP1
Option
Mythes, images,
monstres
Fiction et histoire (1) :
l’histoire et sa
reconstitution
cinématographique
Virtualités poétiques et
historiques de la reprise
de vues
Le cinéma
à l’épreuve de la
catastrophe :
une esthétique du
« tort »
Récit, fiction, histoire
L’image d’archives :
fonction culturelle des
images du passé dans le
présent
Approche culturelle et
esthétique : cinéma
chinois
L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du
M1, premier semestre
1
Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire implique
de suivre les cours toute l’année pour la validation.
13
Master 1 semestre 1
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 3.
ECONOMIE, SOCIOLOGIE ET NOUVELLES TECHNOLOGIES
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
V7D30/
Dauphine5
DAMERON
Stéphanie
Management
stratégique2
V7D20/
Dauphine5
DARPY Denis
Comportement du
consommateur et
décision marketing2
V7S80/Paris 3
FEIGELSON Kristian
V7S54/Paris 3
FOREST Claude
V7H34/EHESS
GUNTHERT André
V7S56/Paris 3
KITSOPANIDOU
Kira
V7OP1
Option
1
Lectures de films,
analyses de sociétés
Economie du cinéma et
de l’audiovisuel (1) : les
déterminants de la
demande
cinématographique
Introduction à l’histoire
visuelle de la culture
populaire
Lieu/salle
Jour/
horaire
Plusieurs groupes
répartis sur la
3
semaine, voir
Dauphine
tableau cidessous
Plusieurs groupes
répartis sur la
3
semaine, voir
Dauphine
tableaux cidessous
INHA salle
Mercredi
W. Benjamin
12h-14h
Volume
horaire
1 UE
1 UE
1 UE
331
Mardi
12h30-14h30
1 UE
INHA
Salle
Benjamin
2e et 4e jeudis du
mois
18h-20h
Du 10/11/11 au
24/5/12
1 UE si
cours suivi
sur l’année1
Stratégies d’innovation
1 UE
dans le champ des
Mercredi
391
12h-14h
industries culturelles et
créatives
L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du
M1, premier semestre
Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire implique
de suivre les cours toute l’année pour la validation.
2
Nombre limité à 3 étudiants par groupe.
3
Les salles seront affichées au fur et à mesure au 4ème étage couloir D pair.
14
Comportement du consommateur et décisions marketing // les cours commencent le 4/10/2010
U 202
8h30/10h00
10h15/11h45
Lundi
TD 1 B 113
D DARPY
TD 1 B 113
D DARPY
TD2 en anglais
P 308
D DARPY
TD2 en anglais
P 308
D DARPY
Mardi
12h00/13h30
13h45/15h15
TD3 A 302
V GUILLARD
TD3 A 302
V GUILLARD
15h30/17h00
Mercredi
TD4 P 309
P. MERIGOT
Jeudi
Vendredi
TD5
B 111
D. GUIOT
TD4 P 309
P. MERIGOT
TD5 B 111
D. GUIOT
TD6 P 310
P. MERIGOT
TD6 P 310
P. MERIGOT
Management stratégique Groupes 1, 2, 3, 4 en anglais
U10
enseignant
8h30/10h00
10h15/11h45 12h00/13h30
G1 B 110
G1 B 110
Lundi
G2 P 306
G5 Salle A
G2 P 306
G5 Salle A
G9 P 306
Mardi
G13 B 110
G13 B 110
G14 P 308
G14 P 308
13h45/15h15
15h30/17h00 17h15/18h45 19h00/20h30
G3 P 309
G3 P 309
G6 P 308
G6 P 308
G7 B 111
G9 P 306
G10 P 310
G10 P 310
G11 P 304
G7 B 111
G8 B 110
G8 B 110
G11 P 304
G12 P 310
G12 P 310
G4 P 304
G15 B 115
G16 P 308
G16 P 308
Mercredi
G4 P 304
G15 B 115
Jeudi
G17 P 304
G17 P 304
G18 B 111
G18 B 111
Vendredi
15
Master 1 semestre 1
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 4.
CINEMA ET AUDIOVISUEL : ARCHIVES ET ECRITURE DE L’HISTOIRE
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
CARASTRO Marcello
Atelier d’anthropologie
DUGAST Stéphan
V7H16/EHESS
religieuse : figurations
LIBERSKIde l’invisible
BAGNOUD
V7H20/EHESS
DELAGE Christian
BESSON Remy
V7S56/Paris 3
KITSOPANIDOU
Kira
V7S90/Paris 3
LAYERLE Sébastien
V7H44/EHESS
LORIGA Sabina
(coordinatrice)
V7S60/Paris 3
NINEY François
V7S12/Paris 3
ROLLET Sylvie
V7S70/Paris 3
STEINLE Matthias
V7OP1
Option
1
16
Approches historiennes
des images animées
Stratégies d’innovation
dans le champ des
industries culturelles et
créatives
Fiction et histoire (1) :
l’histoire et sa
reconstitution
cinématographique
Temps, mémoire,
histoire
Virtualités poétiques et
historiques de la reprise
de vues
Le cinéma à l’épreuve
de la catastrophe : une
esthétique du « tort »
L’image d’archives :
fonction culturelle des
images du passé dans le
présent
L’étudiant peut choisir
une UE optionnelle dans
un autre parcours du
M1, premier semestre
Lieu/salle
Jour/
horaire
Volume
horaire
INHA
1er, 3e, 5e jeudis
du mois 11h-13h
du 1er décembre
au 7 juin 2012
1 UE si
cours suivi
sur l’année1
INHA, salle
Jeudi 9h-12h
Nicoledu 06/10/11 au
Claude
19/01/12
Fabri
1 UE
391
Mercredi
12h-14h
1 UE
385
Mercredi
16h-18h
1 UE
Institut
protestant de
théologie, 83
bd Arago
75014 paris
2e vendredi du
mois 15h-19h
du 09/12/11 au
08/06/12
1 UE si
cours suivi
sur l’année1
387
Jeudi
16h-18h
1 UE
303
Vendredi
9h-13h
1 UE
306
Mercredi
10h30-12h30
1 UE
Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire
implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.
Master 1 semestre 1
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 5. CINEMA, IMAGES ET
EXPERIMENTATION
Code/
Etablissement
Intitulé du cours
Lieu/salle
Games Studies : de
l’opposition
391
ludologie/narratologie à
la convergence
culturelle
Something you should
FMSH, 18
know : artistes et
rue Suger
producteurs aujourd’hui
75006 paris
(1)
Jour/
horaire
Volume
horaire
Vendredi
10h30-12h30
1 UE
V7S48/Paris3
BLANCHET Alexis
V7H60/EHESS
FALGUIERES
Patricia
(coordinatrice)
V7H34/EHESS
GUNTHERT André
Introduction à l’histoire
visuelle de la culture
populaire
INHA
Salle
Benjamin
V7S44/Paris 3
SIETY Emmanuel
La matière des images
393
Mardi
16h-18h
1 UE
V7S52/Paris 3
SOULEZ Guillaume
L’analyse des séries
(1) : généalogies
241
Mardi
10h-12h
1 UE
Option
L’étudiant peut choisir
une UE optionnelle dans
un autre parcours du
M1, premier semestre
V7OP1
1
Enseignant
Mercredi 19h1 UE si
21h
cours suivi
du 19/10/11
sur l’année1
au 20/6/12
2e et 4e jeudis
du mois
1 UE si
18h-20h
cours suivi
Du 10/11/10 au sur l’année1
24/5/11
Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire
implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.
17
MASTER 1 – SEMESTRE 2
METHODOLOGIE
Obligatoire pour tous les étudiants :
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
Lieu/salle
Nombre d’
heures
à préciser par le
Directeur de
recherche
Atelier personnalisé des
étudiants avec le directeur
de mémoire
V8M02/Paris 3 Directeur de recherche
Jour/
horaire
ENSEIGNEMENTS DE TRONC COMMUN
L’étudiant choisit 2 UE parmi les suivantes.
Code/
Etablissement
Intitulé du cours
Lieu/salle
Jour/
horaire
Volume
horaire
Le classicisme
Hollywoodien
Ulm,
amphi
EvaristeGalois
Jeudi 17-19h
Du 16/02
au 17/05/123
1 UE
Cinéastes par
eux-mêmes
INHA
CARERI Giovanni
(coordinateur)
L’art et l’esthétique en
questions
105 bd
Raspail
salle 11
V8H27/EHESS
CEFAÏ Daniel
Publics et problèmes
publics
190-198 av
de France,
salle du
conseil A
V8F31/Paris 3
DUCHET Chantal
Les stratégies de
l’audiovisuel
306
Lundi
12h-14h
1 UE
V8H13/EHESS
DUFOUR
Sophie-Isabelle
Les images mouvantes
105, bd
Raspail,
salle 7
Lundi
15h-17h
Du 5/3/12 au
18/6/12
1 UE
Histoire des métiers et des
techniques
Cinémathèque
française5
et Censier
49
Vendredi
14h30-16h30
1 UE
V8N15/ENS
V8F73/Paris 3
V8H21/EHESS
Enseignant
BOURGET
Jean-Loup
NACACHE
Jacqueline
BRENEZ Nicole
DUBOIS Philippe
KITSOPANIDOU Kira
Mercredi
18h-20h
4e lundi du mois
17-19h du 28
novembre au 25
juin
Vendredi
17h-20h30
Du 13/01/11 au
30/03/11
1 UE
1 UE
2 UE
V8F81/Paris3
LAYERLE Sébastien
MANNONI Laurent
V8F13/Paris 3
MOINE Raphaëlle
Les théories anglo-saxonnes
du cinéma / questions
d’analyse culturelle
391
Jeudi
12h-14h
1 UE
V8F61
LE MAITRE Barbara
ABOUDRAR
Bruno Nassim
Questions approfondies
d’esthétique
391
Jeudi
10h-12h
1 UE
V8F23/Paris 3
SANCHEZ BIOSCA
Vincente
49
Mercredi
8h-10h
1 UE
V8F11/Paris 3
SOULEZ Guillaume
392
Mardi
14h-16h
1 UE
V8F43/Paris 3
BOUTIN Perrine
Censier
387
Jeudi
14h-16h
1UE
3
18
Le documentaire historique
pris au piège : la dialectique
entre archive et témoignage
Pragmatique du cinéma :
analyses contextuelles des
films
Questions approfondies de
l’image (2)
BOURGET-NACACHE : Nombre limité à 20 étudiants
Master 1 semestre 2
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 1.
LE CINEMA ET LES ARTS : ESTHETIQUE ET HISTOIRE DE L’ART
Code/
Etablissement
V8S35/Paris3
3
Enseignant
Intitulé du cours
Lieu/salle
Jour/
horaire
Volume
horaire
CASTRO Teresa
Cinéma, voyeurisme et
surveillance
393
Mercredi
10h-12h
1 UE
V8S41/Paris 3
LE MAÎTRE Barbara
Formes empreintées
(film, photo, peinture)
307
Jeudi
16h-18h
1 UE
V8S53/Paris 3
SOULEZ Guillaume
L’analyse des séries 2 :
la répétition créative
49
Jeudi
10h-12h
1 UE
V8S33/Paris 3
TESSON Charles
V8OP2
Option
Approche culturelle et
Lundi
391
1 UE
esthétique : cinéma
17h-19h
japonais
L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du
M1, second semestre
Cours limité à 10 étudiants.
19
Master 1 semestre 2
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 2.
CINEMA, HISTOIRE CULTURELLE ET ANTHROPOLOGIE
Code/
Etablissement
Enseignant
V8S49/Paris3
BLANCHET Alexis
V8H47/EHESS
BRETON Stéphane
V8H17/EHESS
CARASTRO
Marcello
DUGAST Stéphan
LIBERSKIBAGNOUD
FRIEDMAN Daniel
V8H33/EHESS
PEYRIERE
Monique
Lieu/salle
Jour/
Horaire
Volume
horaire
Asnières
Vendredi
9h30-11h30
1 UE
105, bd
Raspail
Salle 8
3e mardis du mois
13h-17h
Du 17/1/12 au
19/6/12
1 UE
Atelier d’anthropologie
religieuse : figurations de
l’invisible
INHA
1er, 3e, 5e jeudis du
mois 11h-13h du
1er décembre au 7
juin 2012
1 UE si
cours
suivi sur
l’année1
Filmer le champ social
105, bd
Raspail
Salle 8
2e mercredi du
1 UE si
mois de 15 h à 17 h
cours suivi
du 9 novembre
sur
2011 au 13 juin
l’année1
2012
Intitulé du cours
Games Studies : les
apports disciplinaires
francophones
Anthropologie du regard :
le cinéma documentaire et
l’expérience
ethnographique (2)
V8S91/Paris 3
LAYERLE
Sébastien
Fiction et histoire (2) : les
« capacités historiennes »
du cinéma
49
Jeudi
14h-16h
1 UE
V8S61/Paris 3
NINEY François
Le subjectif et l’objectif
432
Mercredi
10h-12h
1 UE
1er et 3e mardis
15h-17h
Du 03/1/12 au
2
19/6/12
Lundi
15h-17h
Du 13/2/12 au
4/6/12
V8H49/EHESS
PASQUALINO
Caterina
Anthropologie de la
performance
INHA, salle
Pierre-Jean
Mariette
V8H55/EHESS
PENRAD
Jean-Claude
Anthropologie visuelle
des pratiques rituelles
105, bd
Raspail
Salle 8
V8S13/Paris 3
ROLLET Sylvie
Spectres de l’histoire et
temporalités
intempestives
412
Vendredi
9h-13h
1 UE
Récit, fiction, histoire
105, bd
Raspail
Salle 10
2e et 4e mercredi du
mois
17h-19h
du 26/10/11 au
13/6/12
1 UE si
cours
suivi sur
l’année1
SCHAEFFER
Jean-Marie
V8H43/EHESS JURGENSON Luba
PRSTOJEVIC
Alexandre
V8S71/Paris 3
STEINLE Matthias
V8S33/Paris 3
TESSON Charles
V8OP2
Option
1 UE
1 UE
Le docufiction :
Vendredi
1 UE
possibilités et limites d’un
422
16h-18h
genre hybride
Approche culturelle et
Lundi
1 UE
esthétique : cinéma
391
17h-19h
japonais
L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du
M1, second semestre
1 Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire implique
de suivre les cours toute l’année pour la validation.
2
Du 21 février au 15 mai 2012, les séances se dérouleront de 13 à 15h. Les séances des 17 janvier et 15 juin auront lieu en
salle Walter Benjamin
20
Master 1 semestre 2
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 3.
ECONOMIE, SOCIOLOGIE ET NOUVELLES TECHNOLOGIES
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
Lieu/salle
Jour/
horaire
Volume
horaire
V8D25/
Dauphine5
BABEAU Olivier
Les grandes questions de
l’organisation3
A préciser
Jeudi
15h30-18h45
1 UE
V8D27/
Dauphine5
DARPY Denis
Consommation et société3
Amphi 6
Dauphine
Lundi
15h30-18h45
1 UE
V8D23/
Dauphine5
DEBENEDETTI
Stéphane
Le monde des affaires
dans la peinture, la
littérature et le cinéma
A préciser
A vérifier
1 UE
V8D31/
Dauphine5
DELACROIX Eva
Communication
publicitaire
Amphi 6
Dauphine
Mardi
10h15-11h45
+TD2
1 UE
V8D51/
Dauphine5
DUPUIS Xavier
Puissance publique et
économie : l’exemple du
secteur culturel3
Dauphine
P 309
Lundi 8h3011h45
1 UE
V8S81/Paris 3
FEIGELSON Kristian
Films, questions de
méthode
INHA
Salle
Benjamin
Mardi
12-14h
1 UE
FOREST Claude
Economie du cinéma et de
l’audiovisuel (2) : de
l’offre des films à la
demande de cinéma
391
Mardi
16h30-18h30
1 UE
INHA
Salle
Benjamin
2e et 4e jeudis
du mois
18h-20h
Du 10/11/11
au 24/5/12
1 UE si
cours
suivi sur
l’année1
391
Mercredi
16h-18h
1 UE
V8S55/Paris 3
2
3
5
V8H35/EHESS
GUNTHERT André
V8S57/Paris 3
KITSOPANIDOU
Kira
V8OP2
Option
Introduction à l’histoire
visuelle de la culture
populaire
Nouveaux métiers,
nouveaux marchés,
nouvelles pratiques
L’étudiant peut choisir
une UE optionnelle dans
un autre parcours du M1,
second semestre
Le lundi 15h30 à 17h ou le lundi de 17h15 à 18h45 ou le mercredi de 12h à 13h30 ou le mercredi de 13h45 à
15h15.
DARPY : Nombre limité à 5 étudiants. BABEAU, DUPUIS : Nombre limité à 10 étudiants.
Les salles seront affichées au fur et à mesure sur la vitrine à côté du bureau de M. Dupuis en P 417.
21
Master 1 semestre 2
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 4.
CINEMA ET AUDIOVISUEL : ARCHIVES ET ECRITURE DE L’HISTOIRE
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
V8H17/EHESS
CARASTRO
Marcello
DUGAST Stéphan
LIBERSKIBAGNOUD
Atelier d’anthropologie
religieuse : figurations
de l’invisible
V8S57/Paris 3
V8S91/Paris 3
Nouveaux métiers,
nouveaux marchés,
nouvelles pratiques
Fiction et histoire 2 : les
« capacités
LAYERLE Sébastien
historiennes » du
cinéma
KITSOPANIDOU
Kira
Lieu/
Salle
Jour/
Horaire
Volume
horaire
INHA
1er, 3e, 5e jeudis
du mois 11h13h du 1er
décembre au 7
juin 2012
1 UE si
cours suivi
sur l’année1
391
Mercredi
16h-18h
1 UE
49
Jeudi
14h-16h
1 UE
2e vendredi
Institut
du mois
protestant de
théologie, 83 bd
15h-19h
Arago 75014
du 09/12/11
paris
au 08/06/12
V8H45/EHESS
LORIGA Sabina
Coordinatrice
Temps, mémoire,
histoire
96, bd
Raspail
Salle 9
V8S61/Paris 3
NINEY François
Le subjectif et l’objectif
432
Mercredi
10h-12h
1 UE
V8S13/Paris 3
ROLLET Sylvie
412
Vendredi
9h-13h
1 UE
V8S71/Paris 3
STEINLE Matthias
Vendredi 16h18h
1 UE
V8OP2
Option
1
2
5
22
Spectres de l’histoire et
temporalités
intempestives
Le docufiction :
possibilités et limites
d’un genre hybride
L’étudiant peut choisir
une UE optionnelle
dans un autre parcours
du M1, second semestre
Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire
implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.
8/11, 22/11, 13/12, 10/1, 24/1, 7/2, 21/2, 7/3, 21/3, 4/4, 5/5, 23/5, et 12/6
Cinémathèque française, 51, rue de Bercy (Métro Bercy).
Master 1 semestre 2
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 5.
CINEMA, IMAGES ET EXPERIMENTATION
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
Lieu/salle
Jour/
Horaire
Volume
horaire
V8S49/Paris3
BLANCHET Alexis
Games Studies : les
apports disciplinaires
francophones
Asnières
Vendredi
9h30-11h30
1 UE
V8S35/Paris3
CASTRO Teresa
Cinéma, voyeurisme et
sruveillance
393
Mercredi
10-12h
1 UE
FALGUIERES
Patricia
(coordinatrice)
Something you should
know : artistes et
producteurs aujourd’hui
(2)
V7H34/EHESS
GUNTHERT André
Introduction à l’histoire
visuelle de la culture
populaire
V8S41/Paris 3
LE MAÎTRE Barbara
Formes empreintées
(film, photo, peinture)
V8H61/EHESS
PASQUALINO
Caterina
Anthropologie de la
performance
INHA, salle
Pierre-Jean
Mariette
V8H63/EHESS
SICARD Monique
Photo-graphies : théories,
images, pratiques
ENS,
salle à
préciser
V8S53/Paris 3
SOULEZ Guillaume
V8OP2
Option
V8H49/EHESS
1
Mercredi
FMSH, 18
1 UE si
19h-21h
rue Suger
cours suivi
du 19/10/11
75006 paris
sur l’année1
au 20/6/12
2e et 4e
jeudis du
mois
INHA
1 UE si
Salle
cours suivi
18h-20h
Benjamin
Du
sur l’année1
10/11/11 au
24/5/12
Jeudi
307
1 UE
16h-18h
L’analyse des séries (2) :
la répétition créative
L’étudiant peut choisir
une UE optionnelle dans
un autre parcours du M1,
second semestre
49
1er et 3e
mardis
15h-17h
Du 03/1/12
3
au 19/6/12
Mercredi
17h-19h
Du 7/3/12
au 6/6/12
Jeudi
10h-12h
1 UE
1 UE
1 UE
Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire
implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.
3
Du 21 février au 15 mai 2012, les séances se dérouleront de 13 à 15h. Les séances des 17 janvier et 15 juin auront lieu en
salle Walter Benjamin
23
MASTER 2 – SEMESTRE 1
ENSEIGNEMENTS DE TRONC COMMUN
Cours obligatoire pour tous les étudiants.
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
Lieu/salle
V9M03
DUBOIS Philippe
Séminaire préparatoire à
la recherche avancée
49
Jour/
Horaire
Jeudi
14h-16h
Volume
horaire
26
Ce séminaire compte 8 séances de 3h, d’octobre à décembre (première séance le 5 octobre)
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 1.
LE CINEMA ET LES ARTS : ESTHETIQUE ET HISTOIRE DE L’ART
Code/
Etablissement
Lieu/salle
Jour/
Horaire
Volume
horaire
Las Vergnas
14h-16h du
17/11/11 au
10/05/12
1 UE si
cours
suivi sur
l’année1
Enseignant
Intitulé du cours
V9S24/Paris 3
JOST François
CEISME
Télévision(s) : singulier
ou pluriel ?
V9S22/Paris 3
ABOUDRAR Bruno
Nassim
Montrer, cacher :
enquête sur le visible
contemporain
312
V9H18/EHESS
COURCELLES
Dominique de
Humanismes,
mystiques,
cosmologies : poésie,
peinture, cinéma
INHA, salle
Pierre-Jean
Mariette
V9S20/Paris 3
DUBOIS Philippe
Théories des formes
visuelles (1)
227
V9H54/EHESS
GUNTHERT André
Mythes, images,
monstres
INHA salle
WalterBenjamin
V9H20/EHESS
HERSANT Yves
V9H40/EHESS
SCHAEFFER
Jean-Marie
V9OP1
Option
1 Jeudi sur 2,
17h-20h, à
partir du
06/10/11
Mercredi 18h20h2
1 Jeudi sur 2
17h-21h début
le 13/10/11
1er et 3e jeudis
du mois
18h-20h
du 03/11/11
au03/05/12
1 UE
1 UE si
cours
suivi sur
l’année1
1 UE
1 UE
si cours
suivi sur
l’année1
1 UE
Jeudi 17h-19h
au 1er
Du 10/11/11
semestre
au 7/6/12
Vendredi 13h105, bd
1 UE
La création artistique
15h
Raspail,
au 1er
(2)
Du 18/11/11
semestre
Amphi Furet
au 17/02/12
L’étudiant peut choisir une UE optionnelle dans un autre parcours du
M2, premier semestre
Le Diable à la
renaissance
105, bd
Raspail,
Amphi Furet
1 – Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire
implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.
2 – COURCELLES : 5/10, 12/10, 9/11, 23/11, 30/11, 7/12, 14/12, 11/01, 18/01, 25/01, 8/02,
5 – 11 place Marcelin-Berthelot Paris 5ème.
24
Master 2 semestre 1
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 2.
CINEMA, HISTOIRE CULTURELLE ET ANTHROPOLOGIE
Code/
Etablissement
Enseignant
BALLADUR
Catherine
V9H10/EHESS
COLLEYN Jean-Paul
PENRAD Jean-Claude
V9S42/Paris 3
BERTIN-MAGHIT
Jean-Pierre
Intitulé du cours
Atelier d’écriture
documentaire
Lieux d’archives (1)
3
Lieu/salle
Jour/
horaire
Volume
horaire
105, bd Raspail
Salle 8
1er et 3e
vendredis du
mois
13h-15h
Du 18/11/11
au 1/6/12
1 UE
6 premiers
mercredis du
semestre
9h-13h
1 UE
Mardi
14h-16h
1 UE
Séminaire sur
lieux d'archives.
1ère séance à
Censier
Versions multiples : le
mythe de la version
533
originelle
Supports et circulations
IISMM,
COLLEYN Jean-Paul
des savoirs et des arts en 96, bd Raspail,
V9H26/EHESS DOUXAMI Christine
salle de réunion,
Afrique et dans la
VEZZADINI Elena
1er etage
diaspora
V9S30/Paris3
THOMAS François
V9H50/EHESS
COLLEYN Jean-Paul
JAMIN Jean
Textes, images et sons
(3)
105, bd Raspail
salle 8
V9H18/EHESS
COURCELLES
Dominique de
Humanismes,
mystiques,
cosmologies : poésie,
peinture, cinéma
INHA, salle
Pierre-Jean
Mariette
Les écritures exposées :
évènements et scènes
d’écriture
105 bd Raspail
salle 1
V9H38/EHESS
FRAENKEL Béatrice
V9N10/ENS
IMBERT Claude
Art, création, cognition :
L’installation
Ulm,
salle des
Résistants
V9H70/EHESS
LETT Didier
Histoire des pratiques
sociales au Moyen-âge
INHA,
salle Benjamin
V9S32/Paris 3
MOINE Raphaëlle
Genre et gender
218A
V9S44/Paris3
VERAY Laurent
V9OP1
Option
Histoire et esthétique du
cinéma français des
années 20
L’étudiant peut choisir
une UE optionnelle dans
un autre parcours du
M2, premier semestre
393
2e et 4e
1 UE si
vendredis
10h30-12h30 cours suivi
du 25/11/11 sur l’année1
au 8/06/12
1er et 3e
1 UE si
jeudis 13-15h
cours
suivi
du 01/12/11
1
sur
l’année
au 21/06/12
Mercredi
18h-20h2
1 UE si
cours suivi
sur l’année1
1er, 3e et 5e
1 UE si
mardis 15h17h
cours suivi
du 18/10/11
sur l’année1
au 19/06/12
Mercredi
17h30-20h
1 UE
du 28/10/09
au 3/02 /10
2e et 4e jeudis
1 UE
du mois 14h16h, du
au 1er
10/11/11
semestre
au 09/02/12
Mercredi
1 UE
13h-15h
Lundi
11h-13h
1
Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire
implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.
3
Nombre d’étudiants très limité.
5
11 place Marcelin-Berthelot Paris 5ème.
25
Master 2 semestre 1
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 3.
ECONOMIE, SOCIOLOGIE ET NOUVELLES TECHNOLOGIES
Code/
Etablissement
Enseignant
Lieu/salle
Jour/
Horaire
Volume
horaire
V9S50/Paris 3
CRETON Laurent
533
Mardi
10h-12h
1 UE
V9P40/
Dauphine5
DEBENEDETTI
Stéphane
A préciser
A préciser
1 UE
V9S90/Paris 3
DUCHET Chantal
Convergences et
stratégies dans le secteur
audiovisuel
389
Mardi
8h-10h
1 UE
V9H12/EHESS
MENGER
Pierre-Michel
Sociologie du travail et
des arts
105, bd
Raspail
Salle 9
Mercredi
9h-13h
Du 5/10/11
au 30/11/11
1 UE
au 1er
semestre
V9P10/
Dauphine5
NEDELEC Y.H.
Gestion des contrats
dans la culture3
A préciser
A préciser
1 UE
V9P30/
Dauphine5
OLIVIER Patrick
A préciser
A préciser
1 UE
V9OP1
1
3
5
26
Option
Intitulé du cours
Economie du cinéma et de
l’audiovisuel
Marketing des
organisations culturelles3
(A confirmer)
(à confirmer)
Politiques audiovisuelles3
(A confirmer)
L’étudiant peut choisir
une UE optionnelle dans
un autre parcours du M2,
premier semestre
Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire
implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.
DEBENDETTI, NEDELEC, OLIVIER : Nombre limité à 3 étudiants. Les salles et horaires seront affichés sur la
vitrine à côté du bureau de M. DUPUIS en P 417.
Les salles seront affichées au fur et à mesure au 4ème étage couloir D pair.
Master 2 semestre 1
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 4.
CINEMA ET AUDIOVISUEL : ARCHIVES ET ECRITURE DE L’HISTOIRE
Code/
Etablissement
V9S42/Paris 3
V9N40/ENS
Lieux d’archives (1)
Lieu/salle
3
BOURGET Jean-Loup
Genèses
FERRER Daniel
cinématographiques (1)
Séminaire
sur lieux
d'archives.
1ère séance à
Censier
Ulm,
salle Weill
MOINE Raphaëlle
Genres et gender
218A
V9H36/EHESS
NOIRIEL Gérard
Sociohistoire des
pratiques culturelles
105, bd
Raspail
salle 7
V9S30/Paris3
THOMAS François
V9S44/Paris3
VERAY Laurent
V9OP1
3
BERTIN-MAGHIT
Jean-Pierre
Intitulé du cours
V9S32/Paris 3
V9H42/EHESS
1
Enseignant
Versions multiples : le
mythe de la version
originelle
Histoire et esthétique du
cinéma français des
années 20
WERNER Michael
Historiographies francoallemandes et transferts
culturels (2)
Option
L’étudiant peut choisir
une UE optionnelle dans
un autre parcours du
M2, premier semestre
Jour/
horaire
Volume
horaire
6 premiers
mercredis
du semestre
9h-13h
1 UE
1er mercredi
du mois
15h-19h
du 3/11/10
au 5/5/11
Mercredi
13h-15h
Lundi
11h-13h
Du 7/11/11
au 21/5/12
1 UE si cours
suivi sur
l’année1
1 UE
1 UE
au 1er semestre
533
Mardi
14h-16h
1 UE
393
Lundi
11h-13h
1 UE
105, bd
Raspail,
salle 8
2e et 4e
mardis du
mois
17h-19h
Du 8/11/11
au 22/5/12
1 UE
au 1er semestre
Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire
implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.
BERTIN-MAGHIT : Nombre limité à 15 étudiants.
27
Master 2 semestre 1
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 5.
CINEMA, IMAGES ET EXPERIMENTATION
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
Lieu/salle
Jour/
horaire
1 Jeudi sur 2
17h-21h
début le
13/10/11
DUBOIS Philippe
Théories des formes
Visuelles (1)
227
JOST françois
Télévision(s) : singulier
ou pluriel ?
Las
Vergnas
Jeudi 14h16h du
17/11/11 au
10/05/12
JOST François
La télévision et la
question de la culture
populaire
533
Se renseigner
auprès du
secrétariat
Médiation
culturelle
V9H34/EHESS
TIMBY Kim
Etudier l’histoire de la
photographie
aujourd’hui : techniques,
esthétiques, usages
V9N10/ENS
IMBERT Claude
Art, création, cognition :
L’installation3
V9H40/EHESS
SCHAEFFER
Jean-Marie
V9S20/Paris 3
V9S24/Paris 3
V9S26/Paris 3
V9H54/EHESS
V9OP1
1
3
28
La création artistique (2)
GUNTHERT André
Mythes, images, monstres
Option
L’étudiant peut choisir
une UE optionnelle dans
un autre parcours du M2,
premier semestre
Mercredi 9h11h
Du 9/11/11
au 8/2/12
Mercredi
Amphi
17h30-20h
Rataud
à partir du 28
octobre
Vendredi
105, bd
13h-15h
Raspail,
Du 18/11/10
Amphi
au 17/02/11
Furet
1er et 3e jeudis
INHA salle
du mois
Walter18h-20h
du 03/11/11
Benjamin
au03/05/12
105, bd
Raspail,
salle 7
Volume
horaire
1 UE
1 UE si
cours
suivi sur
l’année1
1 UE si
cours
suivi sur
l’année1
1 UE
1 UE
1 UE
au 1er
semestre
1 UE
si cours
suivi sur
l’année1
Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire
implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.
Nombre limité d’étudiants
MASTER 2 – SEMESTRE 2
METHODOLOGIE
Obligatoire pour tous les étudiants
Code/
Enseignant
Etablissement
Paris 3/EHESS/ENS
/Dauphine
Directeur de
recherche
Intitulé du cours
Lieu et horaire
Atelier de recherche
personnalisée
A préciser par le directeur de recherche
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 1.
LE CINEMA ET LES ARTS : ESTHETIQUE ET HISTOIRE DE L’ART
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
Lieu/salle
V0S23/Paris 3
ABOUDRAR Bruno
Nassim
Montrer, cacher : enquête
sur le visible
contemporain (2)
312
V0S63
BRENEZ Nicole
Travail du remploi dans le
cinéma expérimental
390
Mardi
18h-20h
1 UE
V0H19/EHESS
COURCELLES
Dominique de
Humanismes, mystiques,
cosmologies : poésie,
peinture, cinéma
INHA,
salle
PierreJean
Mariette
Mercredi 18h20h2
1 UE si
cours suivi
sur l’année1
V0S21/Paris 3
DUBOIS Philippe
Théories des formes
visuelles (2)
386
Jeudi
17h-19h
1 UE
HERSANT Yves
Le Diable à la renaissance
105, bd
Raspail,
Amphi
Furet
Jeudi 17h-19h
Du 10/11/1 au
7/6/12
1 UE
au 2e
semestre
V0S25/Paris 3
JOST François
Télévision et
intermédialités :
continuités,
métamorphoses
Las
Vergnas
Jeudi 14h3015h30
1 UE
V0H41/EHESS
SCHAEFFER
Jean-Marie
La création artistique (2)
105, bd
Raspail,
Amphi
Furet
Vendredi 13h15h
Du 18/11/11
au 17/02/12
1 UE
au 2e
semestre
V0H21/EHESS
V0OP1
1
2
Option
Jour/
horaire
Volume
horaire
Un jeudi/deux
15h-18h
1 UE
L’étudiant peut choisir
une UE optionnelle dans
un autre parcours du M2,
second semestre
Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire
implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.
COURCELLES : 13/10, 17/11, 15/12, 12/1, 16/2, 16/3, 13/4 et 18/5
29
Master 2 semestre 2
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 2.
CINEMA, HISTOIRE CULTURELLE ET ANTHROPOLOGIE
Code/
Etablissement
Enseignant
BALLADUR
Catherine
V0H11/EHESS
COLLEYN Jean-Paul
PENRAD Jean-Claude
Intitulé du cours
Lieu/salle
Atelier d’écriture
documentaire
105, bd
Raspail
Salle 8
COLLEYN Jean-Paul
JAMIN Jean
Textes, images et sons (3)
105, bd
Raspail
salle 8
COLLEYN Jean-Paul
V0H27/EHESS DOUXAMI Christine
VEZZADINI Elena
Supports et circulations
des savoirs et des arts en
Afrique et dans la
diaspora
V0H51/EHESS
V0H19/EHESS
V0H39/EHESS
COURCELLES
Dominique de
FRAENKEL Béatrice
V0S31/Paris 3
THOMAS François
V0S43/Paris 3
SANCHEZ BIOSCA
Vincente
V0S45/Paris3
V0OP1
1
2
30
Humanismes, mystiques,
cosmologies : poesie,
peinture, cinema
Les écritures exposées :
évènements et scènes
d’écriture
Versions multiples : un
film peut en cacher un
autre
Cinéma et écriture de
l’histoire : la guerre
d’Espagne au fil du temps
VERAY Laurent
Face aux archives
Option
L’étudiant peut choisir
une UE optionnelle dans
un autre parcours du M2,
second semestre
Jour/
horaire
1er et 3e
vendredis du
mois
13h-15h
Du 18/11/1
au 1/6/12
1er et 3e jeudis
13-15h
du 01/12/11 au
21/06/12
Volume
horaire
1 UE
1 UE si
cours suivi
sur l’année1
IISMM,
96, bd
2e et 4e vendredis
Raspail,
10h30-12h30
1 UE
salle de
du 25/11/11 au
8/06/12
réunion,
1er etage
INHA,
1 UE si
salle
Mercredi 18hcours
suivi
20h2
Pierre-Jean
1
sur
l’année
Mariette
1er, 3e et 5e
1 UE si
105 bd
mardis 15h-17h
Raspail
cours
suivi
du 18/10/11 au
1
salle 1
sur
l’année
19/06/12
393
Mardi
14h-16h
1 UE
Censier
49
Mercredi
15h-17h
1 UE
Sur sites
archives
6 jeudis du
semestre (dates à
préciser)
9h-13h
1 UE
Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire
implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.
13/10, 17/11, 15/12, 12/1, 16/2, 16/3, 13/4 et 18/5
Master 2 semestre 2
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 3.
ECONOMIE, SOCIOLOGIE ET NOUVELLES TECHNOLOGIES
Code/Etablisse
ment
Enseignant
Intitulé du cours
Lieu/salle
Jour/
horaire
Volume
horaire
V0S51/Paris 3
CRETON Laurent
Economie du cinéma et de
l’audiovisuel
392
Mardi
10h-12h
1 UE
V0S91/Paris 3
DUCHET Chantal
392
Mardi
8h-10h
1 UE
V0D21/
Dauphine5
HUAULT Isabelle
V0H29/EHESS
V0D23/
Dauphine5
V0OP1
5
CHALVONDEMERSAY
Sabine
Le paysage audiovisuel
français et la
mondialisation
Réseaux, institutions,
marchés
Sociologie des médias
MONLOUISFELICITE
Catherine
M. RABATE
Gestion des productions
culturelles
Option
L’étudiant peut choisir
une UE optionnelle dans
un autre parcours du M2,
second semestre
Paris
Dauphine
105, bd
Raspail salle
3
Mardi
8h30-11h45
Vendredi
09h-13h
Du
06/04/12 au
01/06/12
Non encore
programmé
1 UE
1 UE
1 UE
Les salles seront affichées au fur et à mesure sur la vitrine à coté du bureau de M. Dupuis en P 417.
31
Master 2, semestre 2
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 4.
CINEMA ET AUDIOVISUEL : ARCHIVES ET ECRITURE DE L’HISTOIRE
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
Lieu/salle
Jour/
horaire
Volume
horaire
1er mercredi
du mois
1 UE si
BOURGET Jean-Loup
Genèses
Ulm,
V0N41/ENS
15h-19h
cours suivi
3
FERRER Daniel
cinématographiques (2)
salle Weill
du 3/11/10 sur l’année1
au 5/5/11
190-198 av.
Mardi
de France,
11h-13h
1 UE
V0H23/EHESS HARTOG François Temporalisation du temps salle JeanDu
au 2e
Pierre
22/11/11
semestre
Vernant
au 05/6/12
Lundi
105, bd
1 UE
Sociohistoire des
11h-13h
V0H37/EHESS
NOIRIEL Gérard
Raspail
au 1er
pratiques culturelles
Du 7/11/11
salle 7
semestre
au 21/5/12
Versions multiples : un
Mardi
V0S31/Paris 3
THOMAS François
film peut en cacher un
393
1 UE
14h-16h
autre
Cinéma et écriture de
SANCHEZ BIOSCA
Censier
Mercredi
V0S43/Paris 3
l’histoire : la guerre
1 UE
Vincente
49
15h-17h
d’Espagne au fil du temps
6 jeudis du
semestre
Sur sites
V0S45
VERAY Laurent
Face aux archives
1 UE
(dates à
archives
préciser)
9h-13h
2e et 4e
mardis du
1 UE
Historiographies franco105, bd
mois
V0H43/EHESS
WERNER Michael
allemandes et transferts
Raspail,
au 2e
17h-19h
culturels (2)
salle 8
semestre
Du 8/11/11
au 22/5/12
L’étudiant peut choisir
une UE optionnelle dans
V0OP1
Option
un autre parcours du M2,
second semestre
1
3
32
Le volume horaire implique de suivre le cours toute l’année pour la validation.
Nombre limité d’étudiants.
Master 2 semestre 2
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITE : PARCOURS 5.
CINEMA, IMAGES ET EXPERIMENTATION
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
Lieu/salle
Jour/
horaire
Volume
horaire
V0S63
BRENEZ Nicole
Travail du remploi dans le
cinéma expérimental
390
Mardi
18h-20h
1 UE
V0S21/Paris 3
DUBOIS Philippe
386
Jeudi
17h-19h
1 UE
V0S25/Paris 3
JOST François
Las
Vergnas
Jeudi
14h3015h30
1 UE
V0S27/Paris 3
JOST François
533
Jeudi 10h3012h30
1 UE si
cours suivi
sur l’année1
V0H41/EHESS
SCHAEFFER
Jean-Marie
105, bd
Raspail,
Amphi
Furet
Vendredi
13h-15h
Du
18/11/11
au 17/02/12
1 UE
au 1er
semestre
V0OP1
1
2
4
Option
Théories des formes
visuelles (2)
Télévision et
intermédialités :
continuités,
métamorphoses
La télévision et la
question de la culture
populaire
La création artistique (2)
L’étudiant peut choisir
une UE optionnelle dans
un autre parcours du M2,
second semestre
Le cours peut-être choisi au premier ou au second semestre pour l’inscription pédagogique mais le volume horaire
implique de suivre les cours toute l’année pour la validation.
Les inscriptions ont lieu auprès du secrétariat de Paris 3 et sur le site du Quai Branly. Rubrique « Etudier et
rechercher ».
Les séances des 25 novembre 2010 et 20 janvier 2011 se tiendront de 15 h 30 à 17 h 30 au musée du quai Branly
(salle 1), 37 quai Branly 75007 Paris. Les séances des 10 février, 10 mars, 28 avril et 12 mai 2011 se tiendront de
15 h 30 à 17 h 30 au musée du quai Branly (salle 2).
V0S81
Option
L’étudiant peut choisir une UE de M1 avec accord du DR
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DESCRIPTIF DES COURS ET SÉMINAIRES
DU MASTER RECHERCHE
MASTER 1 – SEMESTRE 1
METHODOLOGIE
V7M01 – Méthodologie 1 Introduction à la recherche
Sébastien LAYERLE et Matthias STEINLE
(cours magistral obligatoire)
Ce cours souhaite apporter aux étudiants qui effectuent leur « entrée en recherche » un certain nombre
d’instruments et de réflexions d’ordre méthodologique, dans la perspective de l’élaboration du mémoire.
L’activité du chercheur sera d’abord définie en fonction de ses finalités. Les problèmes de méthode seront
ensuite abordés de façon à la fois théorique et pratique : construction d’une problématique, modelage et
remodelage du corpus, déplacement de contenus et travail de la citation, mise en place d’hypothèses, et cætera.
ENSEIGNEMENTS DE TRONC COMMUN
V7N14/ENS – Le classicisme hollywoodien(1)
Jean-Loup BOURGET et Jacqueline NACACHE
Ce séminaire se penchera sur diverses problématiques liées au classicisme hollywoodien. Au 1er semestre, JL.Bourget traitera principalement des films à grand spectacle et du genre historique (epic, Biblical epic, film de
cirque…), évoquant le rôle de DeMille à la Paramount et de Curtiz à la Warner, celui des adaptations de
Shakespeare, le renouveau des films à grand spectacle dans les années 50 (Anthony Mann, Mankiewicz), celui
des échanges entre Hollywood et les cinématographies européennes (de Lubitsch, Lang et Eisenstein au péplum
italien).
V7F20 - Comment reconstituer la genèse d’un film ? –
François THOMAS
La critique générique tient une place croissante dans la presse et l’édition de cinéma, et trouve une nouvelle
visibilité dans certains suppléments de DVD. Elle permet de jeter un autre éclairage sur l’analyse des films
concernés. Elle suppose un savoir-faire dans le déchiffrage, l’analyse et le recoupement des sources
d’information. A travers des exemples empruntés notamment à des films de Welles, Resnais, Rohmer ou Renoir,
le séminaire abordera le traitement des mille et une variétés de documents d’archives (comment lire un plan de
travail, une feuille de service, une photo de plateau ?), des sources orales et des publications d’époque. Il
montrera aussi comment les traces de la genèse peuvent se lire dans le film lui-même. Ou comment reconstituer
le squelette du dinosaure.
V7F22 - Questions d’histoire du cinéma : évolution de l’historiographie de l’histoire du cinéma
des origines à nos jours – Laurent VERAY
L’histoire du cinéma est depuis longtemps une discipline à part entière avec ses spécialistes et ses débats
méthodologiques. Il s’agira dans ce cours d’offrir un panorama sur l’évolution des orientations théoriques des
recherches historiques sur le cinéma au niveau international. Pour cela, on partira de l’examen des grandes
synthèses des pionniers du domaine (Sadoul, Mitry…), pour aborder les nouvelles approches portant sur
différentes périodes et sources documentaires, dont les champs d’investigation et les problématiques sont
extrêmement variés. Il sera aussi question des études sur le cinéma s’inscrivant dans l’histoire culturelle et des
représentations sociales.
V7F30 - Questions approfondies d’économie du cinéma et de l’audiovisuel
Laurent CRETON
Penser l’économie du cinéma et de l’audiovisuel : tel est le projet de ce séminaire. Il s’agit de pouvoir analyser
les principales problématiques auxquelles sont confrontées les entreprises qui composent la filière
cinématographique. Les activités de création, de réalisation, de production et de distribution sont étudiées, tout
comme les salles et les publics. La filière est analysée dans ses relations internes, mais aussi dans ses relations
avec d’autres secteurs d’activité, notamment les industries de la communication. Il importe en particulier de
pouvoir étudier la dynamique d’innovation et l’émergence de modèles économiques sous-tendues par les
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processus de numérisation et les déploiements stratégiques de nouveaux entrants, notamment les fournisseurs
d’accès Internet et les opérateurs de téléphonie mobile
V7F40 - Questions approfondies de pédagogie de l’image (1) : production d’outils pour l’analyse
filmique - Térésa FAUCON
À partir de l’examen d’un choix de documents écrits, audiovisuels, multimédias destinés à
l’enseignement du cinéma, on mettra en évidence la diversité des stratégies didactiques utilisées
depuis ces trente dernières années et la conception du cinéma qu’elles sous-tendent. Il s’agira en
particulier d’interroger une pratique courante dans les nombreux cadres de transmission du cinéma
(scolaire ou extrascolaire, festival, institutions muséales, sites pédagogiques, bonus dvd… pour de
nombreux publics) : l’analyse de films, et d’étudier ses différentes formes (écrite, orale, audiovisuelle,
multimédia). Les questions de description, d’interprétation, de terminologie seront abordées. Cette
réflexion permettra d’étudier les différentes formes d’analyse et d’en proposer de nouvelles. Le
séminaire sera validé par la production d’une analyse pour une situation pédagogique précise choisie
et justifiée par l’étudiant.
V7F90 - Théorie des images – Térésa CASTRO
Comment envisager un type de pensée propre aux images ? Quelle serait sa spécificité ? Le cours se propose
d’explorer les théories selon lesquelles les images produisent des formes de pensée, en s’intéressant, dans un
premier temps, aux apports de différents courants (études cinématographiques, histoire de l’art, anthropologie
historique de l’image, etc.). Dans un deuxième temps, le séminaire essayera d’élaborer avec les étudiants, et à
partir du problème global de l’ornementation, une proposition théorique rendant compte à la fois du mode de
signification spécifique des images en général – et de l’image cinématographique en particulier – et de l’idée que
les images « pensent ».
V7H26 - Publics et problèmes publics – Daniel CEFAÏ
Notre exploration de la notion de problèmes sociaux/publics va se poursuivre cette année, en se concentrant plus
précisément sur la reconstruction d’un concept d’arène publique. Différents courants d’écologie humaine,
d’anthropologie des organisations sociales et de sociologie des interactions sociales, dans la tradition de
Chicago, seront mis à l’épreuve afin de proposer une perspective alternative sur l’espace public ou la sphère
publique. Le fil directeur des philosophies pragmatistes continuera de nous guider en nous fournissant un certain
nombre de questions et de concepts.
Nous aborderons alors différents travaux d’anthropologie et d’histoire des « publics » et des « contre-publics »,
développés aux États-Unis et dans le monde anglophone. Un certain nombre ont pris racine dans l’héritage de
Habermas, souvent pour le contester en élargissant les critères sociaux de sa composition ou institutionnels de
son fonctionnement – d’où les interrogations sur les contre-publics féminins, prolétariens ou ethniques…
D’autres ont enquêté sur des pratiques de résistance à des formes d’hégémonie culturelle, sur l’invention de
codes alternatifs dans des mobilisations collectives, sur la problématisation des frontières entre expérience
publique et privée, sur des débats et controverses en démocratie participative ou délibérative…
Il nous faudra prendre en compte ces différents moments d’interrogation et les intégrer à une sociologie des
problèmes publics.
V7D10/Dauphine – Analyse et sociologie des politiques et des pratiques culturelles
Dominique DAMMANE
Le cours de sociologie de la culture et d’analyse des politiques culturelles s’attache à analyser la production
culturelle et les producteurs culturels (à travers l’étude de quelques paradigmes, M.Weber, P.Bourdieu,
H.Becker). Il fait le point sur la consommation culturelle, par la présentation et l’interprétation sociologique des
données statistiques sur les pratiques, en accordant une place important à la diversité des usages (exemples de la
lecture, de la musique). Enfin, il étudie les évolutions récentes des politiques culturelles (livre, musées…).
V7N12/ENS – Initiation à l’histoire de l’art : « l’ailleurs dans l’art »
Nadeije LANEYRIE-DAGEN
Entre histoire de la culture et genèse des formes, il s’agira d’examiner – sans exhaustivité – comment la tradition
européenne s’est ouverte, du point de vue de l’artiste et du point de vue du spectateur, aux arts exotiques ou aux
arts dits, successivement, « primitifs » ou « premiers », mais aussi à des formes d’expression longtemps
regardées comme n’appartenant pas au domaine de l’art : la photographie, le cinéma, la bande dessinée, etc.,
pour le XXe siècle.
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V7F70 – Séminaire collectif d’analyse de films
Guillaume SOULEZ
Le séminaire vise à rappeler quelques principes méthodologiques de base utiles à tout étudiant de Master (pour
ses séminaires comme pour son mémoire) tout en montrant la diversité des approches possibles du film. C’est
aussi l’occasion d’une initiation à l’analyse de film et à ses enjeux pour les étudiants qui viennent d’autres
filières et qui n’en ont jamais fait (l’équivalent d’un cours pour « grands débutants »). Le séminaire 2011/12 sera
consacré à l'analyse du motif de la danse de Salomé et des films qui l'ont représentée, permettant, à chaque
séance, à un intervenant de présenter sa méthode, tout en comparant les différentes méthodes pour l'analyse d'un
même motif, ou d'un même film.
ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 1
V7H34/EHESS – Introduction à l’histoire visuelle de la culture populaire
André GUNTHERT
Le séminaire propose une formation à l'histoire visuelle de la culture dite « populaire », par une série d'études de
cas permettant de déployer le paysage théorique des études culturelles. Le champ considéré est celui des
industries culturelles des XXe-XXIe siècles, qui se déploient à partir de l'émergence des marchés du loisir.
Caractérisée par la circulation et la reprise intermédiale de récits et de motifs, l'économie des fonctionnements
culturels impose de dépasser le cadre classique du découpage par supports, au profit d'une analyse globale de la
narratologie médiatique.
V7N30 – La virilité dans la peinture
Nadeije LANEYRIE-DAGEN
Les gender studies – études en fonction du sexe – sont désormais admises et diffusées, en France comme aux
Etats-Unis où elles sont nées. Mais les travaux des chercheurs, à force de se concentrer sur la femme, longtemps
oubliée de l’historiographie, ont souvent omis de prendre en considération qu’un « genre » - un sexe – se
construit en fonction de l’autre, et quelquefois par opposition à lui. Au croisement de l’histoire et de l’histoire de
l’art, sans nous rattacher avec un lourd appareil théorique aux « études sur la masculinité » (men studies), nous
examinerons très concrètement comment une image idéale de l’homme a pu être élaborée dans les peintures,
entre « bragardise » et différenciations plus subtiles.
V7S44 –La matière des images - Emmanuel SIETY
La matière des images cinématographiques est à situer quelque part entre matérialité effective (celle de la
pellicule) et immatérialité fantasmée (celle de la lumière), impression perceptive et élaboration imaginaire. Nous
nous intéresserons à la matière des images cinématographiques en tant que matériau du cinéaste, en tant qu’objet
théorique/poétique et en tant qu’expérience perceptive. Ce qui reviendra à mesurer, de trois façons, la capacité
du cinéma à s’extraire du régime de l’enregistrement analogique pour s’inventer comme art plastique (art des
formes et de l’informe, art de modelage et de pétrissage, art de métamorphoses et de mélanges).
V7S52 – L’analyse des séries (1) : généalogies - Guillaume SOULEZ
Qu’est-ce qu’une série dans le champ du cinéma et de l’audiovisuel ? À quoi correspondent les genres sériels
(feuilleton, serial, sitcom, saga, « mini-série », etc.) ? La série n’est-elle qu’un film qui se répète, s’étire… ? Les
séries ont-elles des « auteurs », de quel type ? Le séminaire tentera de répondre à un ensemble de questions pour
l’analyse de la sérialité en travaillant sur des séries (fictionnelles, mais aussi documentaires) et « néo-séries »
françaises et américaines.
V7S32 – Approche esthétique et culturelle du cinéma asiatique 1 - le cinéma chinois
Charles TESSON
L’histoire du cinéma chinois est traversée par la réalité politique (fin de l’empire, naissance de la République,
occupation japonaise, guerre civile, années Mao et après, etc), tout comme le cinéma taiwanais (occupation
japonaise, Kuomintang, etc). En quoi cette histoire, la culture chinoise, les formes artistiques (l’opéra chinois
notamment) ainsi que la pensée chinoise (confucianisme, taoïsme), ont-ils marqué le cinéma chinois et si oui, de
quelle façon, sous quelle forme ?
A partir de différentes périodes du cinéma chinois (Shanghai années 30, films des années 50 et 60, cinéma dit de
la 5ème et de la 6ème génération, Taiwan), il s’agira d’essayer de voir de quelle façon tout cela a donné forme à
des films.
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ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITÉ : PARCOURS 2
V7H16/EHESS –Atelier d’anthropologie religieuse : figurations de l’invisible
Marcello CARASTRO, Stéphan DUGAST
Ce séminaire entend nouer un dialogue entre antiquisants et ethnologues de terrain autour de questions
d’anthropologie religieuse. Cette année, le problème de la figuration des êtres et des puissances invisibles sera au
cœur des enquêtes et des échanges comparatistes. Il sera envisagé à partir de la notion controversée de fétiche.
Dans le cadre de cet atelier sera proposée une lecture suivie de travaux anthropologiques classiques et
d’actualité.
V7H18/EHESS – Art, anthropologie et « appropriations culturelles »
Brigitte DERLON, Monique JEUDY-BALLINI
Tandis que l’on s’accorde aujourd’hui à reconnaître que toute culture se construit par l’importation ou sous
l’influence d’éléments exogènes, des polémiques ne cessent de croître à propos de l’appropriation par des
individus ou des groupes de biens matériels et immatériels d’origine étrangère (restes humains, artefacts,
éléments biologiques, styles et motifs artistiques, savoirs indigènes, représentation des cultures…). Ces «
appropriations culturelles » contestées, qui opposent souvent des groupes minoritaires à des groupes dominants,
présentent
de
fortes
dimensions
identitaires,
politiques,
juridiques
et
éthiques.
Qu’est-ce qui appartient en propre à une « culture » et ne saurait être détenu ou utilisé par d’autres ? Sur quelle
base dire le droit quand les règles relatives à la propriété intellectuelle différent selon les cultures et que les
législations et conventions internationales s’avèrent impuissantes ? Peut-on en appeler à des valeurs morales
universelles, qui transcenderaient donc les différences culturelles, ou ce recours n’est-il qu’une manière déguisée
d’imposer des valeurs occidentales ? Comment concilier le « respect » des cultures et la liberté d’expression ?
Telles sont quelques-unes des questions posées par les protagonistes des controverses sur les appropriations
culturelles dont nous analyserons les arguments à partir d’études de cas concernant principalement les objets, les
expressions
artistiques
et
leur
interprétation.
V7H32/EHESS – Filmer le champ social
Daniel FRIEDMAN, Monique PEYRIERE
Le séminaire vise à analyser à partir de la reconstruction du réel par le film – qu’Orson Welles appelait l’illusion
cinématographique – les manières dont le film documentaire peut permettre au chercheur filmeur d’accéder à ce
dont s’occupe la sociologie et les sciences humaines, à savoir l’analyse des stratégies des acteurs sociaux et des
formes de l’inconscient social, exprimées et saisies dans le langage cinématographique au moyen des images et
paroles captées et montées dans la durée.
La spécificité de cette démarche sera interrogée à partir du visionnement d’extraits de films documentaires, et
d’une lecture des textes de Siegfried Kracauer, en particulier autour du « flux de la vie », notion qu’élabore
Kracauer dans son ouvrage Théorie du film, la rédemption de la réalité matérielle (Flammarion, 2010).
V7S90 – Fiction et histoire (1) : l’histoire et sa reconstitution cinématographique
Sébastien LAYERLE
En s’appuyant sur des problématiques liées à l’écriture de l’histoire, ce séminaire se propose d’interroger les
modes de représentation de l’histoire dans le cinéma de fiction, soit les dispositions du cinéma à se faire
« reconstitution de l’histoire ». Entre divertissement spectaculaire et recréation érudite, entre transfiguration et
quête d’authenticité, entre effet de réel et effet d’étrangeté, comment les films historiques regardent-ils et
donnent-ils à voir le passé ? Quel véritable « réel historique » proposent-ils ?
V7S60 – Virtualités poétiques et historiques de la reprise de vues : temps remonté, sens du possible,
advenir du vrai.
François NINEY
Aussi sûrement qu’elles nous permettent de remonter le temps et de voir de nos yeux choses et gens de naguère
tels qu’en eux-mêmes l’objectif les fixe, aussi sûrement les représentations d’hier remontées (et remontant à la
surface du film) reviennent nous dire aujourd’hui autre chose, chargées d’un sens qu’elles ignoraient mais aussi
révélant des possibles enfuis, à nouveau actualisables ou peut-être encore à venir ? Quelles significations
virtuelles recèlent les prises de vue remontant ainsi le temps ? En quoi le virtuel éclaire-t-il le réel, quelles sont
les ressources et les limites de l’interprétation au conditionnel passé ou au futur antérieur ? «Le sens du
possible» n’est-il pas une dimension aussi indispensable à notre compréhension de l’histoire qu’à notre
expérience mémorielle et projective ? En tant que doubles justement, les prises de vues, avec leurs possibles
remontages, ne recèlent-elles pas, à l’envers de l’actualité, des spectres susceptibles de révéler ce qui n’a pas été
vu ou est encore à voir et à venir ? Servira de viatique l’oeuvre documentaire de Chris Marker (avec son génie,
ironique et onirique, du conditionnel, du parallèle, de l’anticipation et du retournement).
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V7S12 – Cinéma et mémoire : le cinéma à l’épreuve de la catastrophe : une esthétique du tort
Sylvie ROLLET
Le séminaire explorera, à partir de l’articulation entre Histoire, mémoire et poétique filmique, la relation
qu’entretienne un certain nombre de films majeurs avec ce « non-événement » qu’est un génocide. Les analyses
des historiens, celles des psychanalystes, comme les textes d’H. Arendt, Foucault, Lyotard ou Agamben seront
convoqués pour étayer l’étude d’œuvres aussi diverses que celles de A. Resnais, C. Lanzmann, R. Panh, H.
Farocki ou A. Egoyan.
V7H42/EHESS -– Récit, fiction, histoire
Jean Marie SCHAEFFER
L’objectif de notre séminaire est de développer une réflexion théorique et poétique sur les spécificités du récit de
fiction dans son rapport aux récits historiographiques et testimoniaux, mais aussi par rapport à un ensemble
verbal qui l’entoure socialement et culturellement. En d’autres termes, l’enjeu scientifique sera de comprendre et
— si possible — théoriser le sens et le positionnement du récit dans le réseau notionnel composé d’éléments tels
que la fiction, le document, le témoignage, la culture, etc. Seront examinées les tensions, dans ces divers types
de récits, entre l’éthique et l’esthétique.
Parmi les questions possibles, nous retenons pour l’instant les suivantes :
Comment raconte-t-on l’histoire ? Quel est le savoir historique accessible à la fiction et à elle seule (à supposer
que cela soit) ? Quel déficit le roman a-t-il éprouvé à l’égard de l’Histoire au XXe siècle ? De quelle manière les
deux guerres mondiales et les expériences totalitaires (fascisme, stalinisme) ont miné la tradition romanesque
issue du romantisme ? Comment le récit fictionnel a-t-il tenté de se hisser à la hauteur de ces événements pour
enregistrer leur ampleur ? Parmi les objets historiques abordés, nous privilégierons la Grande Guerre, la
Deuxième Guerre mondiale (notamment la Shoah), les Goulags.
V7S70 – L’image d’archives - fonction culturelle des images du passé dans le présent
Matthias STEINLE
Quand et comment une image devient image d’archives ? Quel est le rôle de l’institution des archives dans ce
processus ? Comment déterminer ce qu’est l’« image d’archives », terme largement utilisé mais nulle part défini.
Ce séminaire propose l’analyse de cette catégorie d’images comme phénomène discursif à travers l’histoire de
leur utilisation, ainsi qu’une réflexion sur des problématiques actuelles (conséquences esthétiques et discursives
des nouvelles possibilités technologiques permettant de re-/créer des images du passé ; la fonction culturelle,
mémorielle et économique de cette récente tendance à créer des archives audiovisuelles pour une utilisation
future).
Charles TESSON
Voir Parcours 1.
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITÉ : PARCOURS 3
V7D30/Dauphine – Management stratégique
Stéphanie DAMERON
L’UE de Management stratégique propose une vision globale de l’entreprise tout en développant ses propres
concepts, modèles et outils. Par opposition aux visions spécialisées qui sont, par définition, celles de la plupart
des autres enseignements, « Management stratégique » intègre l’ensemble des fonctions de l’entreprise, prend en
compte leurs interdépendances, et englobe les différentes dimensions de la vie de l’entreprise. Les concepts,
modèles et outils particuliers du management stratégique permettent à la direction générale – et plus
généralement à tous les managers – de gérer les adaptations et les changements, pertinents et cohérents, dans
l’activité même de l’entreprise et dans son management. S’il vise, comme les autres disciplines de la gestion, à
améliorer la compétitivité de l’entreprise, le management stratégique a ainsi la particularité de répondre à trois
grandes questions au cœur des préoccupations de la directions générale :
- Quel est – sont – le(s) métier(s) de l’entreprise ?
- Quels sont les avantages concurrentiels détenus ?
- Comment assurer le développement de l’entreprise – d’une activité ?
V7D20/Dauphine – Comportement du consommateur et décision marketing
Denis DARPY
L’élaboration des stratégies marketing et de la communication publicitaire de l’entreprise repose sur une
compréhension du consommateur. Le choix des segments à conquérir, le design du produit tout autant que la
conception de la communication, s’élaborent à partir du comportement du consommateur. Ce thème en
marketing est devenu un large sujet de recherche qui s’appuie sur les principales disciplines des sciences
humaines et sociales (psychologie, sociologie, économie, anthropologie…). Les études et les recherches
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conduites depuis les années 30 ont permis un développement considérable des connaissances au point où certains
chercheurs suggèrent l’indépendance de ce thème par rapport au marketing. En effet, les problématiques de
développement durable, de commerce équitable et d’éthique et l’approche postmoderne du consommateur
tendent à désolidariser l’accumulation de connaissances sur le comportement du consommateur des objectifs
marketing de l’entreprise. Même si cette nouvelle orientation sera abordée dans le cadre de ce cours, notre
objectif est avant tout d’aborder les fondements du comportement pour mieux définir l’approche marketing de
l’entreprise ou de l’organisation non commerciale (marketing social). Une approche plus sociétale sera
développée au deuxième semestre dans le cours de psychosociologie de la consommation et des organisations.
V7S80 – Lectures de films, analyses de sociétés
Kristian FEIGELSON
Ce séminaire hebdomadaire au 1° et 2° semestre prend la forme d’un atelier collectif. L’approche au 1° semestre
de réalisateurs emblématiques dans l’histoire du cinéma (S. Eisenstein, Flaherty, Fritz Lang, Jean Renoir, Dziga
Vertov, Jean Vigo…), permet de revisiter une problématique cinéma et Histoire : la relecture de l’Histoire et
son écriture par la fiction ou le documentaire. Au 2° semestre, les étudiants seront évalués à partir de leurs
recherches en cours sur des questions de méthodologie et de questionnement autour du film sous ses différents
aspects. Le cas échéant l’ensemble de ces séminaires s’appuie sur les ressources de la cinémathèque de Paris III.
Il est donc vivement recommandé de coupler ces deux séminaires.
V7S54 –Les déterminants de la demande cinématographique
Claude FOREST
De la théorie des économistes orthodoxes au mimétisme girardien, globalement puis adaptée au marché du
cinéma et de l’audiovisuel, la demande du consommateur-spectateur sera interrogée pour essayer d’en
comprendre le mécanisme et de s’interroger sur ses quantifications et prévisibilités. Notamment à travers les
apports des sciences humaines et sociales, seront critiquées les notions fondatrices de rationalité et d’autonomie
du consommateur.
V7H34/EHESS – Introduction à l’histoire visuelle de la culture populaire
André GUNTHERT
Voir premier semestre, Parcours 1.
V7S56 – Stratégies d’innovation dans le champ cinématographique
Kira KITSOPANIDOU
Ce séminaire interrogera les discours qu'accompagnent l'émergence de l'économie creative et la place que les
industries culturelles et de la communication y occupent. Il se penchera aussi sur l'impact du web 2.0 sur les
modèles d'affaire des acteurs historiques de ces deux secteurs et les nouvelles formes de concurrence qui
émergent. Enfin, ce séminaire se veut aussi une réflexion critique sur l'innovation dit de "disruption" comme
nouveau paradigme accompagnant l'émergence de l'économie créative". Modalité de contrôle: exposé et dossier
développant le sujet de l'exposé.
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITÉ : PARCOURS 4
V7H16/EHESS – Atelier d’anthropologie religieuse : figurations de l’invisible
Marcello CARASTRO, Stéphan DUGAST
Voir Parcours 2.
V7H20/EHESS – Approches historiennes des images animées
Christian DELAGE
Pour l’historien, un film ne s’inscrit presque jamais dans un univers déconnecté de toute référence. Il possède
même de nombreuses marques d’historicité, signes, entre autres, du caractère collectif de sa production, de sa
mise en œuvre et de ses usages. Marc Bloch avait ainsi vu dans le cinéma « un des plus merveilleux baromètres
culturels et sociaux dont nous disposions… Gibier pour nous, vraiment ». Les efforts menés ici ou là pour
favoriser une approche méthodique de lecture des films ont contribué à leur appropriation par les chercheurs.
Leur usage se répand désormais dans des travaux dont ils ne sont pas la source principale, tout en privilégiant,
dans leur lecture, les exigences d’une analyse scientifique. Ce séminaire propose aux étudiants un état de
l’historiographie du domaine et des outils de lecture des images animées, à la fois pour développer leur esprit
critique et pour les familiariser avec des sources précieuses pour la recherche.
Le séminaire se déroulera d'abord de manière propédeutique, puis prendra la forme de Master Class avec des
professionnels.
V7S56 – Stratégies d’innovation dans le champ cinématographique
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Kira KITSOPANIDOU
Voir parcours 3
V7S90 – Fiction et histoire (1) : l’histoire et sa reconstitution cinématographique
Sébastien LAYERLE
Voir Parcours 2.
V7H44/EHESS - Temps, mémoires, histoire
Sabina LORIGA
Les dernières décennies semblent avoir connu un double processus, apparemment contradictoire, de la passion
pour le passé d’une part, et de perte de confiance dans la connaissance historique, de l’autre. C’est dans ce climat
complexe – où les historiens professionnels n’ont pas, de fait, l’exclusivité de l’interprétation du passé – qu’une
série d’ « affaires » a mobilisé les opinions publiques sur des objets d’histoire. Ce séminaire vise à creuser la
question des responsabilités politiques de la pensée : en recourant aussi bien à des appuis en philosophie qu’en
sciences humaines au sens large, et en encourageant une autoréflexion plus marquée des chercheurs sur les
implications politiques et sociales de la « production » et de la critique des connaissances concernant le passé.
Nous poursuivrons notre réflexion en lien avec la constitution de l’Atelier international sur les usages publics du
passé.
V7S60 – Documentaire et /ou fiction ? Interférence, référence, différence
François NINEY
Voir Parcours 2.
V7S12 – Cinéma et mémoire : le cinéma à l’épreuve de la catastrophe : une esthétique du tort
Sylvie ROLLET
Voir Parcours 2.
V7S70 – L’image d’archives - fonction culturelle des images du passé dans le présent
Matthias STEINLE
Voir Parcours 2.
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITÉ : PARCOURS 5
V7H60/EHESS – Something you should know : artistes et producteurs aujourd’hui
Patricia FALGUIERES, Elisabeth LEBOVICI, Hans-Ulrich OBRIST, Natasa PETRESINBACHELEZ
Accueillir l’art contemporain à l’EHESS en se plaçant résolument du côté de la pratique – des artistes et des
producteurs d’aujourd’hui – est l’objet du séminaire. Choix précisément daté : la chute du Mur et la
mondialisation bouleversent les flux et les polarités du monde de l’art, suscitant des formes nouvelles
d’activisme, de nouvelles ambitions collectives. Interroger l’espace et les formes de la représentation politique
ou la constitution des nouvelles références nationales issues du monde communiste, réinscrire l’utopie au cœur
de projets collectifs, questionner les légitimités majoritaires et les angles morts de la démocratie : autant de
motifs pour l’art d’aujourd’hui que le séminaire se propose d’explorer en donnant la parole aux artistes, aux
curateurs, aux critiques qui, travaillant hors de France, viennent à l’EHESS nous faire participer à leur
expérience.
V7H34/EHESS – Introduction à l’histoire visuelle de la culture populaire
André GUNTHERT
Voir Parcours 1.
V7S44 –La matière des images
Emmanuel SIETY
Voir Parcours 1.
V7S48 – Games Studies : de l’opposition ludologie/narratologie à la convergence culturelle
Alexis BLANCHET
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Introduction au games studies telles qu’elles se sont développées depuis les années 1990 dans les recherches
anglophones en se concentrant particulière sur les spécificités du récit vidéoludique. Après une évocation des
textes fondateurs sur le jeu (Caillois, Huizinga, Winnicott), nous reviendrons sur les textes qui structurent
l’opposition entre les approches narratologiques et ludologiques (Janet Murray, Celia Pearce, Jesper Juul, Espen
Aarseth, Gonzalo Frasca…) et les propositions des années 2000 qui dépassent cette opposition inscrite dans le
champ théorique émergent (Henry Jenkins, Katie Salen et Eric Zimmerman).
V7S52 – L’analyse des séries (1) : généalogies
Guillaume SOULEZ
Voir Parcours 1.
MASTER 1 – SEMESTRE 2
METHODOLOGIE
V8M02 – Atelier personnalisé avec le directeur de mémoire
ENSEIGNEMENTS DE TRONC COMMUN
V7N15/ENS – Le classicisme hollywoodien (2)
Jean-Loup BOURGET et Jacqueline NACACHE
Ce séminaire se penchera sur diverses problématiques liées au classicisme hollywoodien. Au 2e semestre,
J.Nacache traitera de trois aspects fondamentaux du classicisme : le genre (comédie et comédie musicale),
« l’effort de guerre » hollywoodien et ses conséquences esthétiques et narratives, enfin les évolutions
technologiques, idéologiques et artistiques du cinéma pendant les années cinquante. En complément, l’analyse
détaillée de To be or not to be (Lubitsch, 1942) permettra d’examiner les conditions de naissance d’un
« classicisme » paradoxal.
V8H21/EHESS – Théorie des images
Giovanni CARERI
Le cours introduit aux textes fondamentaux de l’histoire et théorie des arts visuels, en mettant l’accent sur
l’historicité des concepts fondamentaux. Il s’appuie aussi bien sur la lecture et l’analyse des textes et des images
que sur la discussion. À tour de rôle les enseignants du CEHTA animeront chacun deux séances ; la première
sera consacrée à la lecture et à l’analyse d’un texte qu’ils considèrent comme fondateur du point de vue
épistémologique pour leurs travaux actuels, pendant la seconde séance ce même texte sera discuté avec les
étudiants auxquels sera demandée une participation active.
V8H27/EHESS – Publics et problèmes publics
Daniel CEFAÏ
Nous vivons dans un monde où ne cessent d’émerger de nouveaux problèmes sociaux/ publics. La généalogie de
ces concepts dans la sociologie nord-américaine (avec un arrêt sur l’écologie des publics de Robert E. Park et
son lien aux enquêtes de l’Université de Chicago dans les années 1920) et leur définition par la philosophie
pragmatiste (principalement par John Dewey, en écho à des expériences politiques de l’ère progressiste) nous
retiendront dans un premier temps. Nous passerons ensuite en revue quelques approches récentes de sociologie,
d’anthropologie et d’histoire des problèmes publics, et interrogerons les connexions qui ont ramifié depuis une
vingtaine d’années avec les thématiques des « publics » et des « contre-publics », alternatifs ou subalternes. Ce
sera l’occasion de comparer différentes topologies du public (sphères ou réseaux, espaces ou processus) et
d’étudier différentes modalités d’expérience publique (public / privé, inclusion /exclusion, frontières morales,
women/ black public spheres…). Nous explorerons enfin, en empruntant à différentes études de cas, des
croisements possibles entre les domaines d’études sur les mobilisations collectives, l’action publique, les
problèmes publics et les controverses publiques.
V8F31 – Les stratégies de l’audiovisuel
Chantal DUCHET
Il s'agira dans ce séminaire de s'interroger sur le fait que chaque « opérateur », ayant un système économique qui
lui est propre, peut-il l'imposer ou au contraire doit-il composer avec les autres acteurs du champ et créer des
alliances, ou faire une « OPA » sur-le-champ.
V8H13/EHESS – Les images mouvantes (2)
Sophie-Isabelle DUFOUR
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Dans ce séminaire, on se propose d’interroger le mouvement dans sa relation à l’image, en étudiant la vaste
pratique des « images mouvantes » dans l’art contemporain (qui ne sauraient être appréhendées par leurs seules
caractéristiques techniques). L’analyse du cinéma, de la vidéo et des nouvelles technologies sera mise au service
d’une anthropologie du visuel qui conduit à poser des questions fondamentales : comment l’image est-elle
mouvante ? De quoi l’image mouvante est-elle l’image ? Mais on se gardera, chemin faisant, d’oublier que la
mise en image du mouvement ne date pas de l’invention du cinématographe : bien avant d’être reproduit par
l’image mécanisée, le mouvement a été représenté dans les images fixes.
V8F81 – Histoire des techniques et des métiers du cinéma
Kira KITSOPANIDOU, Sébastien LAYERLE, Laurent Mannoni
Dans le cadre de ce séminaire, les étudiants suivront quatre séances du Conservatoire des techniques de la
Cinémathèque française (voir programme ci-dessous), deux séances assurées par Laurent Mannoni (l’une
consacrée à la présentation de la collection d'appareils de la Cinémathèque, l’autre à celle des fonds d'archives
sur l'histoire des techniques et des métiers), ainsi que six séances d'initiation au travail de recherche sur
l'histoire des techniques et des métiers assurées par Kira Kitsopanidou et Sébastien Layerle.
Par ailleurs, les étudiants pourront former un groupe de recherche qui participera à des visites organisées dans
des usines, des laboratoires, des ateliers de fabrication afin de collecter des informations iconographiques et
orales. Des interviews de techniciens, cinéastes, spécialistes seront collectées et archivées. Les étudiants, sous la
direction des enseignants, pourront participer au recueil de témoignages oraux (ex. anciens techniciens de GTC,
anciens collaborateurs de Joinville, de Debrie, d'Eclair, de Kodak-Pathé, etc.). Les résultats de ces recherches
seront valorisés dans des publications communes avec la Cinémathèque.
V8F13 – Les théories anglo-saxonnes du cinéma / questions d’analyse culturelle
Raphaëlle MOINE
Ce cours propose un approfondissement des approches culturelles du cinéma et de l’audiovisuel, d’inspiration
anglo-saxonne (cultural studies, gender studies, star studies) mais aussi plus ancrées dans une tradition
académique française (histoire culturelle, sociologie de l’art et de la culture). On alternera présentation et étude
des textes de référence, et études de cas illustrant les enjeux, les apports et la productivité des différentes
approches.
V8F23 – Le documentaire historique pris au piège : la dialectique entre archive et témoignage
Vincente SANCHEZ BIOSCA
Dès que le documentaire cinématographique se proposa de rendre compte de l’Histoire, les archives devinrent
leur source première. Le XXe siècle étant couvert, avec plus ou moins de précision, par les médias, les
documentaristes puisèrent surtout dans des sources visuelles (photographiques et cinématographiques) provenant
des ciné-journaux, des documentaires, mais aussi des films de fiction. C’est ainsi que se stabilisa le modèle
classique de documentaire historique, à savoir : une succession d’images d’archives guidée par une voix over
amenée à garantir la continuité du discours. Or, ce modèle canonique est loin d’être le seul existant et, même s’il
demeure encore majoritaire sous diverses mutations, sa démarche a été fortement contestée et problématisée.
S’agissant d’événements dont les témoins restent vivants, le documentaire historique ne pouvait pas oblitérer le
filmage de témoignages. Outil d’interrogation de la nouvelle histoire, de l’histoire culturelle et de
l’anthropologie historique, le témoin n’a pas pu rester à l’écart des nouvelles technologies cinématographiques et
télévisuelles et, par conséquent, de s’incorporer au documentaire historique.
À l’heure actuelle, archives et témoins constituent les deux sources principales du documentaire historique.
Toutes deux tissent entre elles une dialectique très complexe. Le refus radical et de principe des images
d’archive par Claude Lanzmann a mis en avant une problématique méthodologique qui ne concerne pas
seulement la représentation de la Shoah, mais s’étend à la question de l’éthique de la représentation de
phénomènes extrêmes.
Le propos de ce cours est d’interroger le statut de ces deux sources du documentaire historique –l’archive
d’images et le filmage des témoins- cherchant à parcourir leurs enjeux et leur dialectique explicite ou implicite,
en relation avec d’autres démarches et stratégies (la reconstruction historique, par exemple). Pour ce faire, le
cours s’occupera de nombreux film, mais analysera plus profondément ceux permettant de revenir sur les
questions de méthode, comme The War (Ken Burns, 1989), Shoah (C. Lanzmann, 1985), Sobibor, 14 octobre
1943, 16 heures (C. Lanzmann, 2001), S 21, la machine de mort khmère rouge (2002), Le temps du ghetto (F.
Rossif, 1961), Vidéogrammes d’une révolution ( Harun Farocki, Andrej Ujica, 1992), Autobiographie de Nicolae
Ceausescu (Andrej Ujica, 2010), A Film Unfinished (Yael Hersonski, 2010), entre autres.
V8F11 – Pragmatique du cinéma : analyse contextuelle des films
Guillaume SOULEZ
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On raconte que, du temps de la ségrégation, en allant voir des westerns, les Noirs américains s’identifiaient aux
Indiens au lieu des cow-boys. Parmi d’autres, cet exemple montre que tout une part du sens du film est produite
par le spectateur. Quand le film nous parle, c’est-à-dire quand nous prenons en charge ce que le film veut nous
dire, au cours du film ou pendant la discussion qui suit, nous fabriquons le sens du film à partir du contexte
culturel ou social dans lequel nous nous trouvons. Penser le film (ou le document audiovisuel en général) à partir
de son contexte, relève alors de la « pragmatique ». Ce séminaire vise à initier les étudiants à la démarche
d’analyse proposée par la pragmatique du cinéma, une des grandes options actuelles de l’analyse de film (Odin,
Jost…), pour montrer ce qu’elle peut apporter à l’étude des œuvres cinématographiques et audiovisuelles.
V8F43 - Questions approfondies de pédagogie de l’image (2) : création et animation d’atelier
Perrine BOUTIN
Comment mettre en œuvre les outils pédagogiques, qu’ils soient écrits, audiovisuels ou multimédias ?
Derrière le terme d’atelier se cachent de nombreuses manières d’aborder le cinéma, avec des outils
plus ou moins sophistiqués. Nous verrons les différentes possibilités existantes (dans diverses
institutions) ou celles à imaginer, pour des élèves d'âge divers, de l'école au lycée. Quelles sont les
manières d’aborder le cinéma pratiquement ? Nous verrons qu’avec un même outil, il peut exister
différentes formes d’atelier, différences qui se retrouvent à l’échelle de la pratique, mais également à
l’échelle de la pédagogie mise en place. L’étudiant sera évalué à partir d’un exposé (un écrit rendu à
l’appui) sur une pratique d’atelier, imaginée, vécue et/ou observée.
V8F61 - Questions approfondies d’esthétique – Bruno Nassim ABOUDRAR & Barbara LE
MAÎTRE
Ce cours souhaite aborder quelques grandes questions d’esthétique, à partir d’un corpus de textes élaboré en
puisant aussi bien dans des ouvrages attachés au cinéma que dans des ouvrages d’histoire ou de théorie de l’art.
Chaque séance sera consacrée à un problème précis (entre autres exemples, l’entrée du film au musée, les
relations entre cinéma, photographie et peinture, le concept de figure, la différence entre scène filmique et scène
picturale ou encore la distance entre l’image et son spectateur). Le problème esthétique choisi sera d’abord
envisagé à partir de deux ou trois textes fondamentaux, ensuite rapporté à des objets variés (soit des images fixes
aussi bien que mouvantes).
PS : la participation à ce cours implique un travail de lecture assez conséquent (un polycopié sera distribué en
début de semestre). L’évaluation, sous forme de partiel, aura lieu lors de la dernière séance.
V8F73 - Cinéastes par eux-mêmes - Nicole BRENEZ & Philippe DUBOIS
Invitation aux cinéastes, vidéastes, plasticiens de l’image en mouvement à venir exposer leur travail et faire
partager leurs conceptions des images, de la fabrique, de l’état actuel des arts, de la nécessité de faire œuvre…
Le titre du séminaire s’inspire bien sûr de la célèbre petite collection monographique des éditions du Seuil, « X
par lui-même : Ecrivains de toujours », dont Chris Marker et Roland Barthes notamment avaient rédigé chacun
un volume, et qui comportait, à parité, commentaire et textes de l’auteur introduit. Libre Master-Class pour les
cinéastes, le séminaire est aussi conçu au titre d’un atelier pratique pour les étudiants : les séances seront
préparées en amont par des responsables chargés d’organiser la venue de l’artiste, d’assurer sa présentation, de
structurer la discussion. Pour suivre ce séminaire, une réunion d’inscription obligatoire a lieu le lundi 9 janvier
de 18h à 20h.
ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 1
V8S47 - Formes contemporaines du montage
Térésa FAUCON
Il s'agira d'explorer les nouvelles formes de récit et de montage essentiellement dans les installations-projections
de vidéastes, cinéastes et artistes contemporains, les spectacles vivants, les jeux vidéos... Bien sûr ces pratiques
contemporaines seront interrogées en regard des modes de récit et de montage déjà élaborés et pensés par le
cinéma (multiprojections, split screen) et même le précinéma (les panoramas entre autres), des théories du
montage cinématographique (sur l'intervalle, la coupe irrationnelle, le ré-enchaînement, le montage des
attractions), des théories du spectateur.
V8S41 - Formes empreintées (film, photo, peinture)
Barbara LE MAÎTRE
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Sur la base d’une distinction théorique entre « ordre de l’empreinte » et « ordre de l’imitation », ce cours
consiste, d’une part, à distinguer de grands moments d’affirmation de l’empreinte dans l’histoire du visuel
(exemplairement, les mains positives et négatives des grottes préhistoriques), et, d’autre part, à confronter
certaines survivances filmiques, photographiques, ou encore picturales de ces configurations primordiales.
V8S45 – La matière des images - Emmanuel SIETY
Voir premier semestre
V8S53 - L’analyse des séries (2) : la répétition créative - Guillaume SOULEZ
Voir premier semestre
V8S33 - Approche esthétique et culturelle du cinéma asiatique 2 Le cinéma japonais
Charles TESSON
Il y a un mode de vie japonais, avec ses coutumes, ses règles, ses civilités, et un art de la ville, un espace urbain,
des règles d’urbanisme (villes, maisons, architecture intérieure). Il y a une tradition artistique aussi, littéraire,
picturale, théâtrale. Les films japonais sont faits de cela, en partie, pas en totalité, car le Japon du 20ème siècle
n’est pas le Japon éternel, culturellement figé.
Qu’en est-il de la japonité dans les films japonais ? Que signifie cette expression ? Quelle est sa pertinence ? Estce un bon opérateur d’analyse des films ou juste une projection, une vue de l’esprit, teintée d’exotisme ? Les
films de Mizoguchi, Ozu, Kurosawa, Naruse, Oshima, Yoshida, seront les bienvenus pour tenter de répondre à
cela et faire la part des choses.
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITÉ : PARCOURS 2
V8H47/EHESS – Anthropologie du regard : le cinéma documentaire et l'expérience ethnographique (2)
Stéphane BRETON
Le cinéma documentaire fait de la présence du regard l’élément essentiel de son dispositif. Il ne regarde pas
seulement quelque chose ou quelqu’un, il montre aussi le regard. Comment le temps propre à celui qui filme et
le temps propre à celui qui est filmé sont-ils conciliables ? Mais justement, raconter le temps dans le cinéma
documentaire, n’est-ce pas faire état de la contemporanéité du regard et de la scène, c’est-à-dire de leur partage ?
V8H17/EHESS –Atelier d’anthropologie religieuse : figurations de l’invisible
Marcello CARASTRO, Stéphan DUGAST, Stephan LIBERSKI-BAGNOUD
Voir premier semestre, Parcours 2.
V8H41/EHESS – Anthropologie de l’art
Brigitte DERLON
A la différence des processus de création, les phénomènes relevant de la réception des arts plastiques et
picturaux n’ont pas donné lieu à un ensemble structuré de réflexions en anthropologie. L’anthropologie de l’art
doit pourtant certaines de ses avancées majeures à l’étude de ces phénomènes. On citera la mise au jour des
systèmes esthétiques indigènes mobilisés dans la vie sociale et religieuse, la découverte des formes d’efficacité
investies dans toutes sortes d’objets, ou encore la compréhension du rôle joué par la « consommation » des arts
non occidentaux commercialisés aussi bien dans leur production que dans leurs enjeux politiques et identitaires
locaux. On essaiera de montrer tout l’intérêt de penser ensemble ces différents phénomènes, au-delà des
distinctions entre arts occidentaux et arts non occidentaux, réception endogène et réception exogène.
V8H33/EHESS – Filmer le champ social
Daniel FRIEDMAN, Monique PEYRIERE
Voir premier semestre.
V8S91 - Fiction et Histoire (2) : les capacités historiennes du cinéma
Sébastien LAYERLE
Ce séminaire prolonge des questionnements soulevés au premier semestre à travers l’étude suivie d’un ensemble
de films mettant en scène un passé plus ou moins reculé. Seront ainsi interrogés, dans une approche de
sociologie du cinéma, les intentions (genèse du projet, moyens engagés), les choix de représentation
(construction de l’intrigue et des personnages) et les données contextuelles (systèmes de production, mentalités,
résonances avec le présent de référence). Des sources plurielles, filmiques et non filmiques, seront convoquées
afin de montrer comment le « film-document » contribue à la connaissance d’une époque.
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V8S61/Paris 3 – Le subjectif de l’objectif : nos tournures d’esprit à l’écran
François NINEY
Il s’agira d‘analyser ce que les positions de la caméra et les tropes du montage nous révèlent de nos façons de
voir et de partager le monde, de croire et douter, de juger et exprimer. C’est que la projection du film, comme
tourniquet et raccords des regards, confère au spectateur le don de double vue. A travers identifications
successives, déplacement et réflexion, elle lui met pratiquement sous les yeux, et pour ansi dire dans la tête, ce
que la psychologie a vainement cherché dans l’introspection : les relations intérieur/extérieur, je/ils, moi/autres,
qui font que ce monde (jamais certain, parfois même défaillant) est bien mon monde... et aussi le vôtre.
Une tentative de psychologie pragmatiste du cinéma, à la lumière « anti-sceptique » de Hitchcok, des frères
James, de Wittgenstein et Sandra Laugier...
V8H49/EHESS – Anthropologie de la performance
Caterina PASQUALINO
Voir premier semestre.
V8H55/EHESS – Anthropologie visuelle des pratiques rituelles
Jean-Claude PENRAD
L’exploration des faits religieux par l’image sera poursuivie cette année avec une intention comparatiste
accentuée. Comme les années passées nous seront attentifs autant au contenu documentaire et aux analyses,
qu’aux choix d’écritures visuelles, qu’aux approches filmiques, depuis la pratique d’un terrain et l’expérience du
tournage jusqu’au montage, à la mise en écriture définitive.L’individu concrètement engagé dans la croyance, les
groupes constitués, les contextes sociologiques, culturels et politiques seront approchés avec l’intention de
révéler en quoi la pratique cinématographique permet (ou compromet éventuellement) l’approche de la
complexité des réalités humaines qu’elles soient culturelles, sociales, politiques ou psychologiques. Au-delà de
la connaissance, c’est-à-dire de la constitution de savoirs sur les pratiques rituelles, une vision sensible de
l’intime sera éventuellement recherchée, donnant ainsi de la chair et du souffle à la posture académique, aux
marges de la fiction cinématographique.
V8S13 – Cinéma et mémoire : Spectres de l’Histoire et temporalité intempestive
Sylvie ROLLET
Le séminaire proposera l’analyse d’un certain nombre d’œuvres dont la poétique met en œuvre une conception
non linéaire, « achronologique » de l’histoire. L’analyse de cette écriture productrice d’une temporalité
« spectrale » s’appuiera sur les thèses de Walter Benjamin, les analyses de Jacques Derrida comme sur les
propositions de Michel de Certeau.
V8H43/EHESS -– Récit, fiction, histoire
Jean Marie SCHAEFFER
Voir premier semestre.
V8S71 – Cinéma et histoire 2 : le docufiction - possibilités et limites d’un genre hybride
Matthias STEINLE
Sous le néologisme docudrama, on rassemble les formes hybrides de film qui combinent la promesse
documentaire avec les moyens de la fiction, tel le recours à la reconstitution et une esthétique qui attire le grand
public. Déjà en 1981 Serge Daney constatait par rapport au docudrama américain « qu’il s’agit là de la forme
par excellence, voire de la seule forme, à travers laquelle le grand public pouvait s’intéresser à de grands sujets »
pour conclure que « leur version des faits devient la version ». Depuis la chute du mur en 1989, cette forme de
docufiction connaît un succès grandissant en Europe avec des productions qui s’inscrivent dans la
commémoration d’évènements historiques et qui eux-mêmes créent l’événement. Le cours se penchera sur
l’interaction des différents facteurs - besoins de mémoire culturelle, exigences du genre, recettes économiques
établies, intérêts politiques de l’histoire et nouvelles possibilités technologiques - dont résultent une esthétique
souvent codifiée, des visions de l’histoire liées au contexte national sur fond de marché international, et des
globales migrations d’images.
V8S33 - Approche esthétique et culturelle du cinéma asiatique 2 Le cinéma japonais
Charles TESSON
Voir Parcours 1.
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITÉ : PARCOURS 3
V8D25/Dauphine – Les grandes questions de l’organisation
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Olivier BABEAU
Dans un monde caractérisé par l’omniprésence et l’omnipotence des organisations (dont l’entreprise n’est qu’un
cas particulier), il est essentiel pour le futur manager de comprendre comment ces objets sociaux fonctionnent
réellement. Au-delà des représentations stéréotypées de l’organisation comme lieu de coordination rationnelle au
service d’un but commun (supposément, le profit), les sciences sociales apportent des éclairages décisifs.
Mobilisant les apports de sciences sociales aussi diverses que la sociologie, la psychologie ou l’économie, le
cours propose de comprendre l’organisation comme produit des interactions entre individus, groupes et
structures de l’action collective.
Le cours accomplit un tour d’horizon des différents apports des sciences sociales à la compréhension de l’objet
« organisation ». Les questions suivantes sont ainsi traitées : quelle est la place de l’humain dans l’organisation ?
Comment apparaît la motivation au travail ? L’organisation permet-elle de faire émerger la décision rationnelle ?
Quels sont les différents types de rationalités à l’œuvre ? En quoi et dans quelle mesure les organisations sontelles des lieux de pouvoir ? Dans quelle mesure les principales critiques formulées à l’encontre du
fonctionnement social (celles de Bourdieu en particulier) peuvent-elles être appliquées aux organisations ? La
culture a-t-elle une place dans l’organisation ? Quelle est la place et la nature de phénomènes organisationnels tel
que le Leadership ?
V8D27/Dauphine – Consommation et société
Denis DARPY
Ce cours apporte les repères philosophiques issus des sciences sociales pour mieux comprendre la
consommation.
V8D23/Dauphine – Le monde des affaires dans la peinture, la littérature et le cinéma
Stéphane DEBENDETTI
Cet enseignement se focalise sur les organisations et marchés de la culture. À travers des rencontres avec des
chercheurs, artistes, ou professionnels du champ culturel, à travers l’analyse de la représentation du management
dans les œuvres culturelles, l’UE L04 invite à penser les spécificités du management des organisations culturelles
dans ses dimensions économiques, stratégiques, humaines et organisationnelles. Le cours se compose de 6 ou 7
séances de 3 heures réparties au cours du second semestre. Chaque année, un nouveau programme est constitué
en fonction des intervenants disponibles.
V8D51/Dauphine – Puissance publique et économie : l’exemple du secteur culturel
Xavier DUPUIS
À partir des fondements de l’économie publique et des théories de l’Etat, ce cours présente, en privilégiant
l’exemple du secteur culturel et dans une mise en perspective internationale, les enjeux et les modalités de
l’intervention de la puissance publique dans la vie économique et les spécificités du management public.
V8S81 – Films, questions de méthode
Kristian FEIGELSON
Cours de méthodologie dans la continuité du premier semestre.
V8S55 – De l’offre des films à la demande de cinéma
Claude FOREST
Le cours poursuit l’étude abordée au premier semestre. Il peut être suivi indépendamment mais se situe
clairement dans son prolongement en approfondissant le comportement du consommateur sur le marché du film
en salles de cinéma, et confrontera l’offre de films par les professionnels avec la demande exprimée par les
spectateurs. L’offre de films produits en France sera envisagée selon différents genres et thématiques, le cas du
génocide rwandais de 1994 faisant l’objet d’un traitement plus approfondi.
V8H35/EHESS – Introduction à l’histoire visuelle de la culture populaire
André GUNTHERT
Voir premier semestre, Parcours 1.
V8S57 – Nouveaux métiers, nouveaux marchés, nouvelles pratiques
Kira KITSOPANIDOU
Voir premier semestre
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITÉ : PARCOURS 4
V8H17/EHESS – Atelier d’anthropologie religieuse : figurations de l’invisible
Marcello CARASTRO, Stéphan DUGAST, Stéphan LIBERSKI-BAGNOUD
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Voir premier semestre, Parcours 2.
V8S57 – Nouveaux métiers, nouveaux marchés, nouvelles pratiques – Kira KITSOPANIDOU
Voir parcours 3
V8S91 - Fiction et Histoire (2) : les capacités historiennes du cinéma
Sébastien LAYERLE
Voir Parcours 1.
V8H45/EHESS - Temps, mémoires, histoire
Sabina LORIGA
Voir premier semestre.
V8S13 – Cinéma et mémoire : Spectres de l’Histoire et temporalité intempestive
Sylvie ROLLET
Voir Parcours 2.
V8S61/Paris 3 – Le subjectif et l’objectif
François NINEY
Voir Parcours 2
V8S71 – Cinéma et histoire 2 : le docufiction - possibilités et limites d’un genre hybride
Matthias STEINLE
Voir Parcours 2.
ENSEIGNEMENTS DE SPECIALITÉ : PARCOURS 5
V8S49 – Games Studies : les apports disciplinaires francophones – Alexis BLANCHET
Comment les disciplines universitaires d’emparent-elles de l’objet de recherche « jeu vidéo » depuis le début des
années 2000 ? Ce cours aura pour objet de découvrir les approches développées en sciences humaines et sociales
(sociologie, psychologie, géographie, sciences politiques, droit, sciences de l’information et de la
communication) et en études cinématographiques et audiovisuelles à partir des jeux vidéo et de leurs pratiques.
L’étude des travaux menés dans ces domaines permettra d’aborder la question des imaginaires vidéoludiques,
des relations au cœur des univers virtuels ou de la question de l’auteurité partagée entre créateurs et joueurs. La
participation « Games Studies : le récit vidéoludique » est recommandée.
V8H61/EHESS – Something you should know : artistes et producteurs aujourd’hui
Patricia FALGUIERES
Voir premier semestre.
V8S47 - Formes contemporaines du montage - Térésa FAUCON
Voir Parcours 1.
V8H35/EHESS – Introduction à l’histoire visuelle de la culture populaire - André GUNTHERT
Voir premier semestre, Parcours 1.
V8S41 - Formes empreintées (film, photo, peinture) - Barbara LE MAÎTRE
Voir Parcours 1.
V8H49/EHESS – Anthropologie de la performance - Caterina PASQUALINO
Voir premier semestre.
V8H63/EHESS – Photo-graphies : théories, images, pratiques - Monique SICARD
Ce séminaire s’efforce de répondre à deux questions : comment retrouver et décrire les processus de la création
photographique ? Quelles seraient les conséquences discursives d’une telle mise en cause de « l’ im-médiateté »
photographique ? On s’efforcera donc de « redonner du temps » à la photographie. Cela passe par le dialogue
approfondi avec les artistes , par les analyses d’images et de corpus, par celle d’un lexique de la genèse. Ce qui
est ici proposé est une refondation des objectifs et des méthodes de l’analyse photographique dans ses relations
avec l’histoire de l’art et l’histoire littéraire. Une telle « génétique de la photographie » ne dispense pas d’une
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observation sérieuse des conditions de la création, ni d’un réexamen des acquis – souvent illusoire – en la
matière.
V8S45 – La matière des images Emmanuel SIETY
Voir Premier semestre.
V8S53 - L’analyse des séries (2) : la répétition créative
Guillaume SOULEZ
Voir Parcours 1.
MASTER 2 – SEMESTRE 1
METHODOLOGIE
V9M03 – Méthodologie 3 Séminaire préparatoire à la recherche avancée
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Philippe DUBOIS (cours magistral obligatoire)
ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 1
V9S22 – Montrer, cacher : enquête sur le visible contemporain (1)
Bruno Nassim ABOUDRAR
Partant d’une réflexion sur les effets produits par le voile musulman sur les régimes de visualité occidentaux, le
séminaire étend son investigation, aux confins de l’esthétique et de l’anthropologie, sur les diverses modalités de
l’ostentation (exposition, exhibition, etc.) et de la dissimulation (enfouissement, refoulement, etc.). Recherche
collective, le séminaire évolue au gré des propositions des étudiants.
V9H54/EHESS – Mythes, images, monstres
André GUNTHERT
Avec Mythologies (1954-1956), Roland Barthes faisait l’hypothèse que sous les images médiatiques, il y a des
histoires. Cette proposition suggère un changement d’échelle. Plutôt qu’à partir de la grille œuvre/auteur, elle
propose, à la manière de l’anthropologie, l’analyse d’une société à partir de ses mythes. Poursuivant ce
programme, on tentera de comprendre le rôle des images dans les industries culturelles du XXe siècle. Le
système mass-médiatique s’adresse à tous à travers l’image. Comme la culture chrétienne médiévale, il s’appuie
sur la puissance de la figuration pour favoriser l’objectivation du récit, et fait de l’imaginaire le moteur d’une
société. A travers une série d’études de cas, on tentera de jeter les bases d’une histoire de la culture visuelle.
V9H18/EHESS – Humanismes, mystiques, cosmologies : poésie, peinture, cinéma
Dominique de COURCELLES
Il s’agira d’explorer comment les grandes traditions bibliques mais aussi extrême-orientales, comme les
traditions indiennes, mais pas seulement, ont décliné et suscité les déclinaisons de ces trois objets de la
métaphysique occidentale que sont l’homme, Dieu ou le divin, le monde ou la nature. La dialectique du visible et
de l’invisible, la question du ravissement seront centrales. Vie des mots et des images, traductions et montages,
décalages perceptifs et interprétations, configurations et abstractions, formes de l’implication par la lecture et par
l’écoute seront les notions qui nous permettront d’examiner comment les textes fondateurs ont été revisités et
réappropriés en poésie, peinture, également cinéma. La présence réelle, le portrait, la sacralisation du corps
féminin, la couleur seront quelques-uns des thèmes abordés.
5 octobre 2011 : Dominique de Courcelles, Les entrelacements flamboyants de la terre, de la mer et du ciel :
Scot Erigène et Ramon Llull (philosophes et théologiens), Miquel Barceló (sculpteur) et Bill Viola (vidéaste) en
écritures, images et mouvements.
À partir de ces quatre auteurs (2 au Moyen Âge, 2 à l’époque contemporaine) nous évoquerons quelques aspects
de la problématique générale du séminaire.
12 octobre 2011 : Julie Reynaud, Sculpture de soi et statuaire à la Renaissance : Ficin, Michel-Ange et Rodin.
9 novembre 2011 : Marc Ballanfat, Le corps comme microcosme dans la pensée indienne.
30 novembre 2011 : Dominique Fessaguet, psychanalyste, Université de Paris VII, Lumineuse noirceur :
Soulages à Conques.
7 décembre 2011 : Sébastien Galland, Kim Sooja : impermanence, interaction et éléments.
14 décembre 2011 : Sébastien Galland, Le sable, l’eau et la surface. Vertiges, flux et formes, Giordano Bruno,
André Breton, André Masson.
11 janvier 2012 : Blanca Gari, Université de Barcelone, Henri Suso et les images du manuscrit de Strasbourg.
18 janvier 2012 : Dominique de Courcelles, El lado oscuro del corazón 2 : un film de Eliseo Subiela,
Argentine, 2001. Pesanteur et grâce au risque de la mort et du temps.
25 janvier 2012 : Marc Ballanfat, Anish Kapoor, plasticien contemporain.
8 février 2012 : Dominique de Courcelles, Ouvertures.
V9S20 – Théories des formes visuelles 1 : Espaces d’image (1re partie)
Philippe DUBOIS
Il s’agira d’explorer la question des espaces de l’image (et non la question de l’espace dans les images). Si en
général l’écran a d’abord été considéré comme une ouverture et une profondeur (donc une représentation), on
s’intéressera ici plutôt à sa dimension de surface, et à ce qu’engage sa plasticité propre. L’image comme
construction plus que comme vue, comme « fiction d’image » plus que comme « image du réel », comme
présence plus que comme indice d’une absence, comme invention plus que comme captation.
Le cours s’attachera à l’étude d’une série de figures d’espace, notamment : l’image-fond, l’espace composite,
l’image divisée, l’espace de l’abstraction, l’image opaque, l’espace liquide (visqueux ou gazeux), l’image
multivitesse, l’espace instable, etc.
Le corpus mettra en avant tout ce qui, dans l’histoire du cinéma et même plus globalement des images, renvoie à
cette stratégie et à cette pensée d’un « espace de l’image » : du cinéma muet des avant-garde historiques aux
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expériences digitales contemporaines, des effets plastiques de la peinture surface (les « écrans de peinture ») aux
dispositifs salle-écran du cinéma classique comme des installations d’artistes.
V9S24 – Télévision(s) : Singulier ou pluriel ? – François JOST
Ce séminaire est organisé, pour la troisième année, en liaison avec le programme de recherches « qu’est-ce que
la création télévisuelle ? », sélectionné et financé par l’Agence nationale de la Recherche et dont l’objectif est de
réfléchir sur les conditions de la création à la télévision, selon les époques, les pays et les régimes politiques,
selon aussi l’état de la technique. Cette année, l’accent sera mis sur les diversité des modèles de télévision et sur
les contraintes professionnelles et économiques de la production des programmes.
Les séances ont lieu au Centre Censier, 13, rue de Santeuil, Paris 5e, salle Las Vergnas, de 14 à 16 heures, sauf la
séance du 15 décembre qui aura lieu à la même adresse, salle 212 B.
Jeudi 17 novembre 2011 :
François JOST (Professeur à Paris III) et Marie-France CHAMBAT-HOUILLON : Un autre modèle de service
public : la chaîne américaine PBS (Public Broadcasting Service)
Jeudi 15 décembre 2011 (salle 212 B) :
Jacques GUYOT (Professeur à Paris VIII, Directeur du CEMTI) : Penser l'archivistique audiovisuelle avec les
sciences de l'information et de la communication
Jeudi 12 janvier 2012 :
Itania GOMES (Professeur à l’Université Fédérale de Bahia, Salvador) : Titre à préciser
Jeudi 16 février 2012 :
Alexandre MATEI (Maître de conférences à la Faculté de Langues et Littératures Etrangères de l’Université
« Spiru Haret » de Bucarest) : La jeune télévision roumaine en fleur : 1969 ou l’année charnière
Jeudi 8 mars 2012 :
Nicolas BRIGAUD-ROBERT (Professeur associé à Paris VIII) : Les producteurs de télévision
Jeudi 12 avril 2012 :
Alexis BLANCHET (Maître de conférence, Paris III) et Sélim AMMOUCHE (doctorant, chargé de cours Paris
III) : Séance sur les jeux-vidéos
Jeudi 10 mai 2012 :
Lucien VERAN (Professeur à l’Université Paul Cézanne, Aix) : Modèles économiques et défaillances des
industries créatives. Le cas du cinéma
V9H20 –Le Diable à la Renaissance (1)
Yves HERSANT
À partir d'un choix de textes et d'images seront précisées la portée et les enjeux d'un mythe qui a connu son
apogée aux XVe et XVIe siècles. Seront également soumises à réexamen de récentes études sur la sorcellerie en
Europe.
V9H40/EHESS – La création artistique. 2
Jean-Marie SCHAEFFER, Yolaine ESCANDE, Denis VIDAL
Le séminaire continuera à interroger cette année la notion de création artistique conçue comme signalisation
coûteuse. Le domaine d'investigation empirique sera celui de la création dans le domaine verbal. En partant
d'une analyse critique des définitions « classiques » de l'art verbal comme usage « intransitif » des ressources
langagières opposé à leur usage « transitif », on tentera de développer une conception gradualiste de la créativité
verbale. Une telle conception devrait pouvoir être validée (ou invalidée) sans qu'on ait à présupposer la notion de
« littérature » (ni celle de « littérarité »). On s'interrogera en un deuxième moment sur les relations entre création
verbale et fonction esthétique.
ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 2
V9H10 – Atelier d’écriture documentaire
Catherine BALLADUR, Jean-Paul COLLEYN, André GUNTHERT, Jean-Claude PENRAD
L’atelier d’écriture documentaire est destiné aux étudiants souhaitant se familiariser avec les écritures visuelles
dans le contexte des sciences sociales. L’exposé critique des travaux réalisés ou des projets et ébauches conçus
par les participants seront placés au centre de la démarche. Ainsi, les questions relatives à la construction de
l’objet et à la rédaction d’un projet, les techniques de tournage, la production de données audiovisuelles,
l’écriture filmique seront abordés en lien direct avec ces présentations.
V9S30 – Versions multiples : le mythe de la version originelle – François THOMAS
Une des premières questions à se poser quand on étudie un film est : quelle version voyons-nous ? Qu’un film
soit diffusé dans plusieurs versions concurrentes au cours de sa carrière, c’est en effet la règle et non l’exception.
Les raisons se comptent par dizaines pour que les films connaissent plusieurs montages soit dès l’origine du
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projet (par exemple pour produire des négatifs différents selon les marchés nationaux), soit ultérieurement en
fonction des exigences de la distribution ou de la censure, d’altérations accidentelles, de restaurations
successives, de repentirs du metteur en scène, ou de l’adaptation du film à de nouvelles technologies, de
nouveaux modes de diffusion ou de nouveaux publics. Le séminaire brassera les enjeux historiques et
esthétiques de cette question à travers des films de toutes périodes et de tous pays.
V9S42 - Lieux d’archives cinématographiques
Jean-Pierre BERTIN-MAGHIT
Il s’agit de proposer un parcours à travers différents lieux d’archives cinématographiques et audiovisuelles
(ECPAD, Archives du film du CNC, BiFi, Forum des images, BDIC, Inathèque…). Au cours de ces visites
seront abordées les questions de méthodologie relatives à l’utilisation de ces archives.
29 septembre : salle 211 à 9H : accueil des étudiants et présentation du séminaire. Puis Ciné Archives (Archives
du Parti communiste), 2 place du Colonel Fabien 75019 Paris
6 octobre : Cinémathèque française 51 rue de Bercy 75012 Paris M° Bercy lignes 6, 14
13 octobre : Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) 6 Allée Université 92000
Nanterre. Tel : 01 40 97 79 00
Ligne A du RER. Station : Nanterre université (30mn du centre de Paris)
20 octobre : Musée Albert-Kahn 10-14, rue du Port, 92100 Boulogne-Billancourt tel. Tel : 01 55 19 28 00 M°
Boulogne-Pont de Saint-Cloud (terminus ligne 10)
10 novembre : Forum des images Forum des Halles/ 2, rue du cinéma/75045 Paris cedex1 M° Les Halles, ligne
4 (sortie Saint-Eustache, Place Carrée)
Lignes 1, 7 et 14 (sortie Place Carrée) Rendez-vous : entrée du personnel (escalier Porte Saint Eustache du
Forum des Halles)
17 novembre : Archives françaises du film du CNC
7 bis, rue Alexandre Turpault 78390 Bois d’Arcy. Tel : 01 30 14 80 86
SNCF : au départ de la gare Montparnasse, direction Plaisir Grignon, arrêt à Fontenay le Fleury. (rendez-vous à
7h45 devant l’accès aux quais train de banlieue, 1er étage de la gare).
V9S44 – Histoire et esthétique du cinéma français des années 20 – Laurent VERAY
Ce séminaire vise à mettre en évidence les lignes de force contrastées d'une période qui vit se développer
simultanément une production commerciale destinée à rivaliser avec les films étrangers (on parlera ainsi de
cinéastes au style assez classique comme Baroncelli, Perret, Bernard), un cinéma d'auteurs qui expérimentent de
nouvelles formes de mise en scène (Delluc, Gance, L'Herbier, Dulac, Antoine, Epstein), un cinéma d'artistes qui
s'essaient à la caméra pour des recherches esthétiques novatrices (Man Ray, Léger), un cinéma de réalisateurs
qui connaîtront une notoriété dans les décennies suivantes (Clair, Renoir, Feyder, Duvivier). Il s'agira aussi
d'envisager le cinéma français des années 20 dans ses interactions avec les autres champs culturels et artistiques,
le contexte social, politique et économique, afin de mesurer sa richesse et sa complexité.
V9H26/EHESS – Supports et circulations des savoirs et des arts en Afrique et dans la diaspora
Jean-Paul COLLEYN, Christine DOUXAMI, Aissaou MBODJ-POUYE
Le séminaire s’attache à l’étude des différentes formes explorées par l’art contemporain en Afrique et dans la
diaspora africaine. La vitalité des différentes formes - qui unissent arts plastiques, performance, théâtre
contemporain, théâtre populaire, littérature, musique, cinéma, danse et arts numériques et interactifs – n’est plus
à démontrer. Il s’agit à présent de s’intéresser à l’engagement des artistes, notamment au niveau politique. La
majorité des réalisations s’inscrit au cœur des enjeux politiques africains et se positionne tant au niveau des
droits de l’homme qu’à celui des revendications identitaires ou des problèmes socio-économiques. Les œuvres
abordent des thèmes aussi variés que l’esclavage, l’identité culturelle, les relations nord-sud, les relations de
genre et l’émigration. Quelles sont leurs conditions sociales et matérielles de production ? Dans quelles formes
et sur quels supports s’expriment-elles ? Quels paradigmes utiliser pour comprendre l’extrême modernité de
manifestations qui ne revendiquent pas nécessairement leur appartenance au politique, mais révèlent une
véritable force critique, subversive et constructive ?
V9H50 – Textes, images et sons. 3
Jean-Paul COLLEYN, Jean JAMIN
Ce séminaire, qui prolonge celui des deux années précédentes, sera plutôt centré sur les rapports entre l'image et
le son, et leur apport dans la connaissance anthropologique et ses modes de restitution, notamment dans ce qu'on
appelle le « cinéma ethnographique ». Il sera aussi question de l'apport de nouveaux médias et outils
informatiques qui, bien que statiques, permettent de les combiner.
V9H18/EHESS – Humanismes, mystiques, cosmologies : poésie, peinture, cinéma
Dominique de COURCELLES
Voir Parcours 1.
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V9H38/EHESS – Les écritures exposées : évènements et scènes d’écriture
Béatrice FRAENKEL, Sophie PENE
La notion d'« évènements d'écriture » sera cette année au centre des travaux du séminaire. Il s'agit d'approfondir
une notion issues de diverses enquêtes et analyses réalisées ces dernières années sur les écritures urbaines. Nous
prendrons en compte une certaine actualité de la notion manifestée par la parution de travaux récents (Bensa,
Dosse,Fassin, Fraenkel etc.) et plus anciens (Derrida, Foucault, Hymes).
Suivant le constat fait par Brecht d'une litérarisation de l'espace public et l'analyse de Benjamin d'un
changement de régime graphique à l'époque contemporaine, nous travaillerons sur les mises en scène de
l'écriture dans différentes sphères d'activités sociales. L'hypothèse d'une scénarisation et d'une spectacularisation
de l'écriture spécifique à l'époque contemporaine sera évaluée à partir de l'analyse de pratiques politiques et
artistiques. Nous inviterons des praticiens experts à participer à nos travaux.
Parallèlement nous proposerons un travail de lecture de textes de références en nous attachant aux repérages des
scènes d'écriture qui peuplent la tradition savante (anthropologique en particulier) et configurent diverse théories
de l'écriture chez Levy-Bruhl, par exemple.
L’approche de l’écriture caractéristique du séminaire est d’appréhender les relations entre écriture et action.
Notre cadre de référence est celui d’une anthropologie pragmatique ancrée sur une approche des actes d’écriture.
L’un des enjeux du séminaire est d’articuler l’analyse énonciative à la fabrication des objets écrits qu’effectue
chaque scripteur. En effet, les dimensions graphiques (typographiques,calligraphiques) ne peuvent être négligées
car elles participent de plein droit à la définition de l’acte d’écriture, tout comme le choix des supports et les
modalités d’exposition et de diffusion des écrits.
Les enquêtes sur les écritures exposées que nous privilégions obligent le chercheur à se déprendre d’une
conception de l’écriture trop souvent arrimée à l’histoire du livre et aux pratiques d’écriture qui l’entourent. En
centrant depuis plusieurs années nos travaux sur les écritures urbaines prises dans leur ensemble (écritures
politiques, commémoratives, artsitiques, commerciales et autres) nous cherchons à ouvrir des questionnements
inédits, à revisiter des concepts souvent inaboutis (comme celui d’espace public) et à susciter de nouvelles
recherches.
V9N10/ENS – Art, création, cognition : L’installation
Claude IMBERT
Nous poursuivons cette année le projet de mettre en commun diverses recherches d’histoire des arts visuels et
de théorie esthétique avec une approche cognitive. Il s’agit de confronter l’utilisation novatrice de l’espace de
la toile, les transformations de l’espace visuel et les recherches contemporaines sur la mobilisation du corps du
spectateur dans le parcours d’une installation. Interviendront entre autres : Veronique Schilz ( CNRS ) sur
l’iconostase ; Jean-Philippe Antoine ( Paris VII) sur Joseph Beuys ; Izthak Goldberg (Paris Ouest) sur l’histoire
de l’installation ; Jean Attali ( Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts) : questions récentes d’architecture et
d’urbanisme ; Robin Kelsey (Harvard, Professeur invité Terra/INHA ENS/Paris Ouest/Université de Tours) ;
Ségolène Le Men ; et Claude Imbert.
V9H70/EHESS – Histoire des pratiques sociales au Moyen-Age
Didier LETT
Principalement à travers les études de genre et de la famille à la fin du Moyen Âge, ce séminaire propose une
réflexion sur la manière de faire de l’histoire sociale aujourd’hui en tentant de concilier les approches macro et
micro-historiques. Nous considérons le social non pas comme une chose inerte préexistant à l’historien mais
comme un processus sans cesse mouvant et construit par le chercheur. Nous proposons de réinscrire cette
démarche historienne au sein de la forte reconfiguration épistémologique qui se dessine depuis l’extrême fin du
XXe siècle et des changements d’alliances disciplinaires (influence de l’anthropologie critique et de la sociologie
de l’interaction).Il ne s’agit donc pas seulement de mettre l’accent sur l’histoire des structures sociales (systèmes
de parenté, de représentation ou de croyances) mais de proposer une histoire des pratiques sociales et familiales.
Dans cette optique, nous étudierons les identités, les statuts et les rôles sociaux des hommes, des femmes et des
enfants, en ayant toujours souci de n’être jamais indifférent aux différences. Ce sont toutes ces catégories,
irréductibles à l’unique, qui font le social.
V9S32 – Genre et gender - Raphaëlle MOINE
Le séminaire s’intéressera à l’étude des genres comme lieux spécifiques de construction des identités et rapports
de sexe, tant sur le plan des représentations qu’ils proposent que de leur(s) réception(s). Qu’est‐ce que les gender
studies ajoutent à la compréhension et à l’histoire des genres ? Et, en sens inverse, comment l’étude des formules
génériques, qui organisent chacune selon un mode distinctif les rôles masculins et/ou féminins, permet-elle de
saisir des récurrences, des innovations ou des ruptures dans la construction des identités sexuées ?
ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 3
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V9S50 – Economie du cinéma de l’audiovisuel 1 : cinéma, marchés et stratégies
Laurent CRETON
Ce séminaire a pour objet d’approfondir la connaissance des structures des filières du cinéma et de l’audiovisuel
et des stratégies qui s’y déploient. Il vise à développer les capacités d’analyse de la dynamique industrielle et de
ses principales problématiques. Il se consacre principalement à l’étude des marchés du cinéma dans leurs
diversités, leurs renouvellements, leurs déploiements et leurs articulations : la salle, mais aussi les chaînes de
télévision, la vidéo, la VoD ou l’Internet.
V9D40 – Marketing des organisations culturelles
Stéphane DEBENEDETTI
Ce cours a pour objectif de décrire et analyser les principales problématiques inhérentes à la stratégie marketing
des organisations culturelles. Après avoir défini le marketing, le cours de marketing passe en revue :
- Les problématiques et méthodologies d’étude de public dans le secteur culturel
- Les questionnements stratégiques liés à la segmentation des marchés, le ciblage et le positionnement des
organisations et des produits culturels
- La mise en œuvre du positionnement choisi vie le mix marketing de l’organisation culturel, c’est-à-dire
l’ensemble des leviers d’action à disposition de l’organisation pour agir sur le comportement des publics dans le
sens de ses objectifs stratégiques (produits, marques, versions, services annexes, produits dérivés, prix, tarifs,
communication, outils promotionnels, canaux de distribution, gestion du lieu culturel, etc.), ainsi que les outils
de contrôle de ces actions. Le cours se termine par une réflexion autour de la notion de marketing relationnel, de
la nécessaire distinction entre micro, méso et macro-organisations culturelles et du concept de plan marketing.
V9S90 – Convergences et stratégies dans le secteur de l’audiovisuel
Chantal DUCHET
Dans ce séminaire, il s’agira d’appréhender les stratégies des grands groupes de communication ayant de fortes
implications dans l’audiovisuel et le web, et de démontrer comment la convergence est pensée comme intégrée
aux stratégies mises en œuvre.
V9H12 – Sociologie du travail et des arts - Pierre-Michel MENGER
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5 octobre 2011 = salle 1
12 octobre 2011 = salle 1
19 octobre 2011 = salle 4
26 octobre 2011 = salle 1
2 novembre 2011 = salle 2
9 novembre 2011 = salle 2
16 novembre 2011 = salle 8
23 novembre 2011 = salle 9
30 novembre 2011 = salle 9
L'enseignement est consacré à l’étude des marchés du travail et des professions. Les deux domaines principaux
sur lesquels portera le séminaire sont les arts et les sciences.
Mercredi 19 octobre de 11 h à 13 h : Karim Hammou, post-doctorant au CESPRA (EHESS, Paris) et chercheur
associé du Centre Norbert Elias (EHESS, Marseille), interviendra sur le thème suivant : "Collaborations et
notoriété. Les featurings entre rappeurs sous le regard des publics"
V9D10 – Gestion des contrats dans la culture
Yves-Henri NEDELEC
Principes des droits d'auteur et droits voisins - Le rôle des sociétés d'auteurs. Analyse suivant la méthode des
études de cas des contrats d'exploitation des droit d'auteurs et des droits voisins dans les principaux secteurs
culturels : contrat d'édition littéraire, contrat de représentation, contrat de production audiovisuelle. Les
coproductions audiovisuelles et l'oeuvre multimédia. Les droits musicaux. Eléments de droit européen et
international.
V9D30 – Politiques audiovisuelles
Patrick OLIVIER
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Présentation et analyse des problèmes de la production audiovisuelle dans un contexte de renforcement du
marché européen et de développement des nouvelles technologies. Le système français : intervenants publics,
état des lieux.
L'Union européenne : fonctionnement général des organes, les grands textes concernant l'audiovisuel. Le
continent européen : les enjeux politiques et économiques - le financement de la production. La distribution. Les
nouvelles technologies.
ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 4
V9S30 – Versions multiples : le mythe de la version originelle – François THOMAS
Voir Parcours 2
V9S42 - Lieux d’archives cinématographiques
Jean-Pierre BERTIN-MAGHIT
Voir parcours 2.
V9N40 – Genèses cinématographiques
Jean-Loup BOURGET et Daniel FERRER
Ce séminaire co-organisé par Daniel Ferrer (ITEM) et Jean-Loup Bourget (ARIAS) est consacré à l’étude
génétique des processus de création/production cinématographiques, c’est-à-dire que cette étude s’appuie sur les
traces effectivement laissées par ces processus (scénarios, rushes, storyboards, journaux de tournage, making
of…).
Respectueux de cette exigence méthodologique fondamentale, le séminaire est ouvert aux corpus
cinématographiques les plus divers et les interventions de chercheurs confirmés y alternent avec celles de
doctorants et d’autres jeunes chercheurs.
La première séance du séminaire aura lieu le mercredi 2 novembre 2011 à 17h et sera consacrée aux « logiques
du brouillon : modèles pour une critique génétique » de Daniel ferrer. Séances suivantes les mercredis 7
décembre, 4 janvier 2012, 1er février, 7 mars, 4 avril, 2 mai. Programme complet disponible à la rentrée.
V9S32 – Genre et gender- Raphaëlle MOINE
Voir Parcours 2.
V9S44 – Histoire et esthétique du cinéma français des années 20 – Laurent VERAY
Ce séminaire vise à mettre en évidence les lignes de force contrastées d'une période qui vit se développer
simultanément une production commerciale destinée à rivaliser avec les films étrangers (on parlera ainsi de
cinéastes au style assez classique comme Baroncelli, Perret, Bernard), un cinéma d'auteurs qui expérimentent de
nouvelles formes de mise en scène (Delluc, Gance, L'Herbier, Dulac, Antoine, Epstein), un cinéma d'artistes qui
s'essaient à la caméra pour des recherches esthétiques novatrices (Man Ray, Léger), un cinéma de réalisateurs
qui connaîtront une notoriété dans les décennies suivantes (Clair, Renoir, Feyder, Duvivier). Il s'agira aussi
d'envisager le cinéma français des années 20 dans ses interactions avec les autres champs culturels et artistiques,
le contexte social, politique et économique, afin de mesurer sa richesse et sa complexité.
V9H36 –Sociohistoire des pratiques culturelles
Gérard NOIRIEL
Le séminaire débutera par quelques séances de présentation des concepts, des méthodes et des objets d'études de
la sociohistoire. Ces outils seront ensuite mis en œuvre pour présenter un cycle de recherches centré sur la
sociohistoire des pratiques culturelles. On développera les thèmes abordés au cours des deux années
précédentes en privilégiant l’analyse sociohistorique des rapports entre la construction et la réception sociales
des discours et des œuvres. On poursuivra la réflexion engagée sur la question des « publics », en passant en
revue les différentes approches que les sciences sociales ont développées sur ce sujet. Les recherches en cours
sur les rapports entre histoire, théâtre et politique seront présentées à partir du spectacle "Chocolat clown nègre"
mis en scène par Marcel Bozonnet (création prévue début 2012).
V9H42 – Historiographies franco-allemandes et transferts culturels
Michael WERNER
L’enseignement vise à dresser, à partir d’un questionnement centré autour de la problématique des transferts
culturels et dans une perspective d’histoire croisée, un inventaire des constructions intellectuelles et des
représentations en miroir qui ont caractérisé les relations entre la France et l’Allemagne aux XIXe et XXe
siècles. Pendant l’année 2008-2009, on poursuivra l’enquête sur la période de l’entre-deux-guerres. Celle-ci
tentera de mettre en évidence non seulement les échanges et transferts, de tout ordre, dans les deux sens, mais
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aussi les voies à travers lesquelles, dans un processus d’interaction et de croisement complexe, se sont
construites les représentations réciproques, mêlant les champs politiques, économiques, culturels et
universitaires des deux espaces nationaux. Parallèlement, on abordera les aspects théoriques et méthodologiques
d’une telle investigation et ouvrira sur les questions générales d’une historiographie transnationale à l’ère de la
mondialisation.
ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 5
V9S20 – Théories des formes visuelles 1 : Espaces d’image (1re partie)
Philippe DUBOIS
Voir Parcours 1.
V9S24 – Télévision(s) : Singulier ou pluriel ? – François JOST
Voir parcours 1
V9S26 – La télévision et la question de la culture : culture savante à la culture populaire
Ce cours vise à donner des repères pour comprendre la télévision d’aujourd’hui : obligations des chaînes,
différences entre privé et public, rôle de la grille et de la programmation, etc. Ce faisant, on explorera les grands
genres télévisuels (des séries à la télé-réalité) en s’intéressant particulièrement à comprendre comment se posent
la question de la culture à la télévision et celle de la qualité des programmes.
V9H34 – Etudier l’histoire de la photographie aujourd’hui : techniques, esthétiques, usages
Kim TIMBY
L’année dernière, notre séminaire a examiné l’histoire de la photographie en couleurs, et sa prise en compte
progressive dans l’historiographie. À cette occasion, nous avons pu voir à quel point l’étude de l’image
photographique, de sa production et de sa circulation, s’étend à des champs situés au-delà de l’histoire des arts,
qui a constitué son point d’ancrage disciplinaire traditionnel.
Cette année nous élargissons notre thématique pour explorer cette transdisciplinarité de l’histoire de la
photographie. En abordant des sujets d’actualité à travers la participation d’intervenants d’horizons divers, nous
prêterons une attention particulière à la multiplicité de types d’images photographiques étudiées, et aux
implications méthodologiques de ces différents sujets.
Trois thématiques nous servirons de fil conducteur, nous aidant à synthétiser les questions posées par ces
recherches.
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Les techniques. La photographie est un champ d’étude délimité selon un critère technique : la
production d’images par l’action de la lumière. Mais quelles contraintes spécifiques sont imposées par la
photographie sous ses différentes formes, et quelles sont leurs implications ? De quelles façons les
innovations techniques se répercutent-elles dans les pratiques ? Quels autres champs techniques marquent la
photographie de façon significative ?
Les esthétiques. Quels discours esthétiques structurent la création photographique dans différents
contextes ? Comment analyser les langages esthétiques de photographies non artistiques ? De quelle façon
les influences esthétiques entre différents genres de photographies enrichissent-elles son histoire ?
Les usages. Pour chaque corpus étudié, comment est-ce que les photographies circulent, sont vues et
sont utilisées ? Qui sont leurs publics ? Une anthropologie de la photographie est-elle possible ?
V9N10/ENS – Art, création, cognition : L’installation
Claude IMBERT
Voir Parcours 2.
V9H40/EHESS – La création artistique. 2
Jean-Marie SCHAEFFER, Yolaine ESCANDE, Denis VIDAL
Voir Parcours 1.
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MASTER 2 – SEMESTRE 2
METHODOLOGIE
(cours obligatoire)
Les étudiants sont rassemblés par groupe en fonction de leur directeur de recherche. Chaque directeur de
recherche organise à sa manière son atelier avec ses étudiants à partir de l’avancement du travail de mémoire de
ceux-ci. Les jours et heures de chaque atelier sont déterminés par chaque directeur de recherche avec ses propres
étudiants.
ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 1
V0S23 – Montrer, cacher : enquête sur le visible contemporain (2)
Bruno Nassim ABOUDRAR
Voir premier semestre.
V0S63 – Travail du remploi dans le cinéma expérimental – Nicole BRENEZ
Comment mettre une image en scène et pourquoi ? Ce cours s’attache à cartographier et mettre en perspective les
pratiques, les formes et les enjeux selon lesquels une image devient matière de la représentation. Dans l’histoire
de l’art, un tel travail se nomme « remploi ». Il donne lieu à des initiatives filmiques proliférantes, exigeantes et
singulières dans le champ du cinéma expérimental. Nous en retracerons l’histoire et la diversité en donnant le
plus possible d’exemples, surtout contemporains.
V0H19/EHESS – Humanismes, mystiques, cosmologies : poésie, peinture, cinéma
Dominique de COURCELLES
Voir premier semestre.
V0S21 – Théories des formes visuelles 2 : Espaces d’image (2e partie)
Philippe DUBOIS
Voir premier semestre.
V0S25 – Télévision et intermédialités : continuités, métamorphoses – François JOST
Partant de l’hypothèse qu’une nouvelle technologie ne se développe qu’en empruntant aux champs culturels
existants, ce séminaire fait état des recherches récentes sur l’histoire et la théorie des genres à la télévision et de
leurs relations avec les autres médias ou les autres spectacles, en privilégiant trois axes :
- l’invention d’un média : à partir de l’étude des programmes et de la programmation des débuts, étude
des luttes intermédiales ou des alliances avec d’autres médias ou spectacles (radio, cinéma, cabaret) ;
- la création et l’expérimentation audiovisuelles, à partir des exemples français et américains, des années
70 notamment ;
- les migrations actuelles de certains genres vers l’internet (webséries, webdocumentaires) et la
« convergence »
Au travers de ces différents thèmes, on cherchera à répondre à la même question : comment un nouveau média
acquiert-il progressivement son autonomies et par quels processus ?
V0S21 –Le Diable à la Renaissance (2)
Yves HERSANT
Voir premier semestre.
V0H41/EHESS – La création artistique. 1
Jean-Marie SCHAEFFER, Yolaine ESCANDE, Denis VIDAL
Voir premier semestre.
ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 2
V0H11 – Atelier d’écriture documentaire
Catherine BALLADUR, Jean-Paul COLLEYN, André GUNTHERT et Jean-Claude PENRAD
Voir premier semestre.
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V0H51 – Textes, images et sons. 3
Jean-Paul COLLEYN, Jean JAMIN
Voir premier semestre.
V0H19/EHESS – Humanismes, mystiques, cosmologies : poésie, peinture, cinéma
Dominique de COURCELLES
Voir premier semestre.
V0H39/EHESS – Les écritures exposées : évènements et scènes d’écriture
Béatrice FRAENKEL
Voir premier semestre.
V0S31 – Versions multiples : un film peut en cacher un autre
François THOMAS
Quand un film est diffusé dans plusieurs montages concurrents, les variantes bouleversent souvent le sens, la
structure ou le style de l’œuvre. Ces variantes peuvent aussi bien être revendiquées par le réalisateur que lui être
imposées ou résulter d’un compromis, ou encore elles sont apportées des décennies après la sortie initiale. Nous
étudierons dans le détail une douzaine d’exemples significatifs, avec des films comme Faust de Murnau, L’Ange
bleu de Sternberg, Lola Montès d’Ophuls, La Soif du mal de Welles ou Kill Bill de Tarantino. Ce séminaire peut
se suivre indépendamment de celui du premier semestre (« Versions multiples : le mythe de la version
originelle »).
V0S43 – Cinéma et écriture de l’histoire : la guerre d’Espagne au fil du temps – Vicente
SANCHEZ BIOSCA
Voir parcours 4
V0S45 –Face aux archives– Laurent VERAY
Le renouvellement de notre connaissance de l’histoire du cinéma passe forcément par l’exploration des archives
films et non-films, et par l’élaboration de nouveaux corpus documentaires. Ce séminaire, organisé comme un
workshop, en partenariat avec la Cinémathèque française et la Bibliothèque nationale de France (département
des arts du spectacle), où se trouvent des collections exceptionnelles, permettra aux étudiants de découvrir des
fonds rares, parfois non encore inventoriés, et, à partir d’interrogations spécifiques, de travailler dessus sous la
direction de l’enseignant et avec l’aide de conservateurs et de documentalistes. Les travaux obtenus feront
l’objet d’une valorisation sous la forme d’une publication. La première séance se tiendra en salle 211 ; les
suivantes dans les archives elles-mêmes.
ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 3
V0S51 - Economie du cinéma et de l’audiovisuel 2 : création, production et distribution
Laurent CRETON
Ce séminaire porte sur l'analyse des stratégies d’entreprise et des structures de marché dans les secteurs du
cinéma et audiovisuel. Les enseignements s’appuient principalement sur les cadres théoriques proposés par le
management stratégique et se consacrent essentiellement à la filière cinématographique française, mais
également aux dimensions internationales et intersectorielles, notamment les relations avec les industries de la
télévision et de la communication. Des travaux sur l’histoire économique du cinéma et l’innovation
technologique y sont également menés.
V0S91 – Le paysage audiovisuel français et la mondialisation
Chantal DUCHET
Dans ce séminaire on s’interrogera sur la place et le devenir de l’audiovisuel (tant au niveau production que
diffusion) face à la mondialisation et à la forte concentration existante dans le champ.
V0D21/Dauphine – Réseaux […] : la construction sociale des organisations et des relations marchandes
Isabelle HUAULT
Pourquoi les lois, les règlements et les dispositifs normatifs pèsent-ils sur les organisations et les acteurs ?
Comment les différences de croyances culturelles et de systèmes cognitifs expliquent-elles l’action
organisationnelle ? Le comportement des acteurs est-il mû par des formes classiques de rationalité, ou est-il
façonné par des conventions, des routines ou des normes implicites ? Ces nombreuses questions témoignent de
57
l’importance voire de l’omniprésence de la dimension institutionnelle dans l’univers économique et gestionnaire.
Le point d’ancrage de ce séminaire est de relativiser l’idée de transactions marchandes qui s’exerceraient sans
pressions, ni arrangements institutionnels pour affirmer le caractère socialement construit des relations
marchandes. Le regard porté sur les dynamiques sociales permet en effet d’appréhender la pluralité des motifs
d’action des acteurs, au-delà de la seule rationalité instrumentale. Adopter une perspective institutionnelle en
management, c’est ainsi affirmer l’inscription politique, culturelle, cognitive voire relationnelle des
organisations. Cette orientation met en lumière l’influence des pressions étatiques et sociétales plutôt que celle
des seules forces du marché et de la rareté des ressources, et sur les effets de l’histoire, des réglementations, des
systèmes de signification plutôt que ceux de la seule autonomie de l’acteur. Le séminaire insiste sur la diversité
des cadres sociaux et institutionnels dans lesquels s’encastrent les processus de gestion, et contribue ainsi à
rendre compte des différentes logiques de construction sociale des marchés, des organisations et des processus
managériaux.
V0D23/Dauphine – Gestion des productions culturelles
Catherine FELICITE-MONLOUIS, M. RABATE
Enseignement visant à travers l’étude de cas pratiques, à analyser les spécificités de la gestion budgétaire et
financière des entreprises culturelles dans les secteurs non marchands (festival, production dramatique lyrique,
exposition) et les secteurs industriels de la culture (société de production audiovisuelle, production
cinématographique, discographie, édition).
V0H29/EHESS Sociologie des Médias Chalvon-Demersay
Nous poursuivrons nos analyses sur les héros de fiction télévisée en réfléchissant aux conditions
d’élaboration des œuvres et à l’alchimie particulière qui se produit entre le personnage et le comédien,
dans le cas des héros de séries. Nous nous interrogerons sur la construction des personnages, la
manière dont ils émergent à partir d’un ensemble de contraintes de production, que nous suivrons à
travers le récit de différentes enquêtes depuis l’écriture jusqu’au tournage, en étant attentifs aux
évaluations permanentes que les professionnels portent sur leur travail et à la façon dont ils
entrecroisent des considérations d’éthique professionnelle et d’éthique générale. Nous analyserons
ensuite la manière dont les héros sont mis à l’épreuve au sein des récits. Nous proposerons alors de
poursuivre le programme d’une ethnographie morale des héros de séries, en cherchant à décrire les
engagements moraux, les exigences de justice, les formes de justification et de légitimation qu'ils
mettent en œuvre dans le cours de leurs activités fictionnelles. Des exemples seront pris au sein de
séries télévisées françaises et américaines.
ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 4
V0N41 – Genèses cinématographiques (2)
Jean-Loup BOURGET et Daniel FERRER
Voir premier semestre.
V0H23 – Temporalisation du temps
François HARTOG
Voir premier semestre.
V0H37/EHESS – Sociohistoire des pratiques culturelles
Gérard NOIRIEL
Voir premier semestre.
V0S31 – Versions multiples : un film peut en cacher un autre François THOMAS
Voir Parcours 2.
V0S43 – Cinéma et ecriture de l’histoire : la guerre d’Espagne au fil du temps
Vincente SANCHEZ BIOSCA
Le propos de ce cours est d’étudier les rapports entre le cinéma et l’écriture de l’Histoire à partir du cas
particulier de la représentation de la guerre d’Espagne. Moment de déchirure dans la culture politique de l’entredeux-guerres, le conflit espagnol devient pendant trois ans (1936-1939) le lieu de cristallisation de certains
motifs surgis de la Grande Guerre : déshumanisation de l’ennemi, foisonnement symbolique propre aux religions
58
politiques, internationalisation des conflits sociaux et idéologiques, omniprésence de la propagande… Autrement
dit, dans la guerre d’Espagne se livre le premier combat entre fascisme et stalinisme, entre fascisme et
démocratie, alors qu’a lieu la dernière bataille pour la survivance de l’anarchisme et que le trotskisme se
manifeste pour la dernière fois comme une force agissante au sein de la gauche d’obédience communiste.
Le cinéma joua un rôle fondamental dans le domaine de l’information et de la propagande. D’une part, la
guerre d’Espagne étant devenue un noyau de l’actualité mondiale, elle fut la scène privilégiée des actualités
filmiques (au moins, jusqu’à l’été 1937, date où le conflit sino-japonais prit la relève). Également, le cinéma de
propagande s’exerça à plein poumon autant dans la dimension nationale qu’internationale, mettant à l’épreuve
les procédés techniques et stylistiques éprouvés par les avant-gardes artistiques.
Or, l’objet de ce cours ne saurait se circonscrire à la production cinématographique de guerre. Le conflit
de l’Espagne étant un point de clivage dans l’histoire de la propagande, nous nous proposons d’étudier aussi la
trace de son imagerie sur la représentation d’autres conflits postérieurs. Et ce à deux niveaux : comment le
matériel d’archive de la guerre d’Espagne à été utilisé pour rendre compte d’autres conflits et comment le
présent (chaque présent) a réinscrit la guerre d’Espagne dans les problématiques lancinantes de chaque période.
Si la première question pose le problème de l’archive dans l’écriture de l’Histoire, la seconde pointe vers la
question de la mémoire.
V0S45 –Face aux archives– Laurent VERAY
Voir Parcours 2
V0H43 – Historiographies franco-allemandes et transferts culturels (2)
Michael WERNER
Voir premier semestre.
ENSEIGNEMENTS DE SPÉCIALITÉ : PARCOURS 5
V0S21 – Théories des formes visuelles 2 : Espaces d’image (2e partie)
Philippe DUBOIS
Voir premier semestre.
V0S25 – Télévision et intermédialités : continuités, métamorphoses – François JOST
Voir parcours 1
V0S27 – La télévision et la question de la culture : culture savante à la culture populaire
Voir premier semestre
V0S63 – Travail du remploi dans le cinéma expérimental – Nicole BRENEZ
Voir Parcours 1
V0H41/EHESS – La création artistique. 2
Jean-Marie SCHAEFFER, Yolaine ESCANDE, Denis VIDAL
Voir premier semestre.
V9H16 Cognition et création : les arts robotiques
Denis VIDAL, Emmanuel GRIMAUD, Joffrey BECKER
Voir premier semestre.
59
LES MEMOIRES
MEMOIRE de RECHERCHE
pour le Master International en Cinéma et audiovisuel
VADE MECUM
relatif à la préparation et à la rédaction du mémoire
Au cours de son Master International en Cinéma et audiovisuel, en plus des enseignements et
séminaires qu’il doit valider à chaque semestre et chaque année (5+5 séminaires en M1, 3+3
séminaires en M2), l’étudiant doit accomplir un important travail de recherche qui devra être
personnel, rigoureux, informé, cohérent et original, et qui l’occupera tout au long des deux années qui
constituent son master, quelles que soient les universités qu’il fréquentera au cours de ses deux
semestres de mobilité. Ce travail prendra la forme d’un mémoire de recherche dont le présent vade
mecum a pour but de définir les formes, modalités et critères.
Institution d’effectuation du mémoire
D’abord il est rappelé aux étudiants du Master International que leur mémoire de recherche doit être
effectué dans leur université d’origine, là où ils se sont inscrits en premier et où ils séjournent pendant
la moitié de leur cursus. C’est là qu’ils doivent trouver un directeur de recherche qui les suivra
pendant tout leur parcours. Cela dit, ils peuvent aussi trouver un co-directeur dans unes des autres
universités du réseau qui délivre le master. La soutenance aura de toute façon lieu dans l’université
d’origine. Enfin, il est rappelé que le jury du master est international et qu’il peut donc comporter un
ou des professeurs des autres universités du réseau.
Déroulé du mémoire au cours des deux années.
A Paris 3, le mémoire s’élaborera en deux grandes phases: d’abord, en Master 1, il aboutira à un
premier état, qui prendra la forme d’un « mémoire préparatoire » (environ 60 000 signes4) et ensuite,
en Master 2, il se concrétisera définitivement sous la forme du « mémoire final » de Master (entre
200 000 et 250 000 signes).
Les « Bilan d’Etape » en cours d’année
Si les deux mémoires sanctionneront, en fin d’année, le parcours sur 2 ans de l’étudiant, celui-ci devra
aussi rendre compte, à mi-parcours de chacune de ses années, de l’avancement de son travail.
À cette fin, l’étudiant devra remettre, à la fin du 1er semestre, un « Bilan d’étape » faisant le point sur
sa recherche. Ce « Bilan d’étape » doit être remis au secrétariat de l’UFR au plus tard pour le lundi 9
janvier 2012. Il sera lu, corrigé et noté par le Directeur de recherche de l’étudiant, et cette note
constituera la note de « Méthodologie 1 » de l’étudiant.
En Master 1, le Bilan d’étape sera pour l’essentiel un texte rédigé (entre 10 et 15 pages) exposant,
avec quelques détails, le projet global de l’étudiant sous forme d’un texte articulé, argumenté,
cohérent, montrant l’originalité de son projet, dégageant la ou les perspectives de la recherche et
surtout proposant (en les justifiant) des modes d’approches particuliers. Il s’agit pour l’étudiant non
seulement d’expliquer ce qu’il a accompli au cours du 1er semestre, mais également de montrer ce
qu’il a retenu du cours de méthodologie et qui lui a été utile pour faire progresser son travail.
En Master 2, le Bilan d’étape sera pour l’essentiel l’exposé structuré et argumenté (en une dizaine de
pages) du plan complet du mémoire final. Bien sûr il n’est pas figé ni définitif mais il doit permettre
de comprendre finement l’ensemble du mémoire de recherche et de ses articulations détaillées. Il sera
évidemment beaucoup plus abouti et plus étoffé que le plan fourni dans le mémoire préparatoire .
4
Le calcul des signes, espaces compris, est fait automatiquement sur les logiciels de traitement de texte.
60
Master 1
LE MEMOIRE PREPARATOIRE
Ce mémoire devra être rédigé lors de la 1ère année du Master.
Il constituera un premier objet de recherche en soi, formellement achevé.
Il sera remis pour soutenance, soit à la session de juin, soit à la session de septembre 2010, au
secrétariat du Master.
1. Une introduction générale à la problématique d’ensemble de la recherche.
L‘étudiant y exposera le plus clairement possible son sujet et ses enjeux, identifiera les questions
qu’ils se posent, situera son approche dans le cadre des Etudes cinématographiques et
audiovisuelles. Cette introduction doit permettre au lecteur de comprendre d’emblée le projet
final du mémoire.
2. Une partie méthodologique composée des cinq rubriques suivantes :
a) un exposé problématique, où vous formulez sous forme de questions les interrogations et les
enjeux de votre recherche. C’est un aspect essentiel, où le travail de pensée que comporte
toute recherche, se formule encore comme un questionnement. Cet exposé problématique sera
ouvert, proposera des raisonnements sur des possibles, découvrira des pistes de travail, et
permettra de dessiner des perspectives - dont certaines, après réflexion et mûrissement, seront
exploitées en profondeur dans le mémoire final (10 pages environ) ;
b) un exposé méthodologique, où vous présenterez et discuterez les notions, instruments
théoriques et outils conceptuels nécessaires au développement de votre approche et de votre
réflexion.
c) un corpus détaillé, lui aussi raisonné et commenté (un corpus n’est pas simplement une
filmographie, il est construit et il fait sens). Selon les spécialités, ce corpus peut concerner :
une filmographie, une banque de données (data de tous ordres : statistiques, archives,
sources…), une webographie, etc. L’essentiel ici est de décrire et ordonner avec précision ce
qui constitue le matériau de la recherche ;
d) une bibliographie vraiment spécialisée (comportant notamment les références étrangères sur
votre sujet), raisonnée (c’est-à-dire organisée en fonction d’axes, de problématiques,
d’approches), et commentée (c’est-à-dire où chaque référence est justifiée, où vous indiquez
ce que chacune apporte spécifiquement à votre recherche) ;
e) un plan détaillé du mémoire final, tel que vous le concevez à ce stade du travail, avec
justification de la structure et du découpage des aspects du problème.
3. Une partie rédactionnelle, qui constituera le mémoire proprement dit.
Il s’agit de la rédaction d’un texte continu d’une longueur comprise entre 60 000 et 80 000 signes
(espaces et notes compris). Ce texte sera articulé, cohérent, informé, original et présenté selon les
règles classiques d’un travail de recherche (voir plus loin).
Deux conceptions principales peuvent présider à cette partie rédactionnelle :
a) soit vous la concevrez comme une partie (un ou plusieurs chapitres) déjà rédigée et achevée
du mémoire final (bien sûr vous pourrez modifier le texte rédigé après soutenance pour
l’intégrer dans le mémoire final du M2) ;
b) soit vous la concevrez comme une version abrégée et synthétique de l’ensemble du projet
qui sera développé en profondeur dans le mémoire de M2.
Dépôt et soutenance du M1
Ce mémoire préparatoire sera déposé en 3 exemplaires au secrétariat du master (avec une autorisation
de dépôt écrite, signée par le directeur de recherche), puis soutenu oralement par l’étudiant à la fin du
61
M1 devant un jury composé notamment de son directeur de recherche, d’un second lecteur et d’un
président de jury (session de fin juin ou session de septembre).
Soutenance
La soutenance d’un Master 1 dure 30 minutes. Elle se déroule en présence du Directeur/de la
Directrice de Recherches, d’un second lecteur, d’un président de séance et d’un superviseur.
L’étudiant doit commencer par un exposé d’environ 8 minutes. Cet exposé ne doit pas être un résumé,
mais une ressaisie du travail, dont il s’agit de décrire les déterminations, le processus et les
conséquences.
La soutenance fait l’objet d’une note.
Le dépôt des mémoires préparatoires pour la première session est fixé au 15 juin 2012.
La première session de soutenances de M1 se déroulera à partir du 25 juin 2012.
Le dépôt des mémoires préparatoires pour la seconde session est fixé au 7 septembre 2012.
La deuxième session de soutenances de M1 se déroulera du 17 au 21 septembre 2012.
Master 2
LE MEMOIRE FINAL
Le mémoire final de M2 représente l’aboutissement du travail de recherche personnelle de l’étudiant
tout au long de ses deux années de master. On attend de ce mémoire, qui a été dûment encadré et
orienté pendant 2 ans, notamment par la sanction du « mémoire préparatoire », qu’il soit original
(inventif), de haute qualité scientifique et réponde à de vraies exigences de recherche. En tant que
résultat d’un processus, il doit être solide, pertinent et bien présenté : il doit avoir été mûri, sa
problématique doit avoir été clairement formulée et travaillée, les hypothèses doivent avoir été
vérifiées et assurées, les outils théoriques et notionnels doivent être totalement maîtrisés. C’est aussi
un travail d’écriture, qui doit être pensé comme tel (style, langue). Le mémoire final doit constituer
une œuvre, forte et originale, et témoigner d’une fin de parcours universitaire dont l’étudiant puisse
être fier intellectuellement.
Il doit aussi répondre aux exigences formelles du genre : ne pas comporter de fautes (de langue, de
style ou d’orthographe), être conforme aux règles de présentation, comporter entre 200 000 et 250 000
signes (espaces et notes compris), une introduction et une conclusion (qui en soient véritablement
une), une bibliographie spécialisée, raisonnée et commentée, un corpus détaillé, lui aussi raisonné et
commenté, éventuellement un index des noms et des titres, des annexes, etc. Il peut comporter des
illustrations (dans le texte ou en annexe).
Conditions de dépôt
Une fois terminé le travail de rédaction et de mise en forme du mémoire, l’étudiant peut envisager de
déposer son travail. Pour cela, il doit d’abord obtenir de son directeur l’autorisation de déposer son
mémoire. Chaque directeur de recherche fixera ses exigences et ses conditions. Le secrétariat du
Master n’acceptera aucun mémoire sans cette autorisation.
Il faut être très attentif aux dates limites de dépôt, en particulier pour la session de septembre (elles
sont impératives) et penser à contacter son directeur de recherche suffisamment à l’avance pour qu’il
ait le temps de lire le travail final et donner son autorisation de dépôt.
Trois exemplaires devront être remis au secrétariat ainsi qu’une version numérique sur CD
comprenant le texte et les images fixes.
Le mémoire sera accompagné d’une déclaration sur l’honneur signée, certifiant qu’aucun élément du
texte n’a été repris (copié) sans indication de la source. Les cas de plagiat seront l’objet d’une
sanction.
Conditions de soutenance
Une fois le mémoire déposé à la date indiquée, le mémoire est examiné pour obtenir l’autorisation de
soutenance (à ne pas confondre avec l’autorisation de dépôt : celle-ci ne signifie pas automatiquement
que le mémoire pourra être soutenu). Cette autorisation de soutenance sera signée par le directeur de
recherche et par le directeur du Master. Elle sera délivrée à l’étudiant dans les jours suivant le dépôt.
62
Attention : l’autorisation de soutenance ne signifie en aucun cas que le mémoire soit considéré
comme satisfaisant ni que l’étudiant obtiendra son master. Cette décision incombe uniquement au jury
d’ensemble du master, qui est souverain.
Soutenance
La soutenance d’un Master 2 dure 40 minutes. Elle se déroule devant un jury collectif, composé de
l’ensemble des enseignants-chercheurs du Master.
L’étudiant doit commencer par un exposé d’environ 10 minutes. Cet exposé ne doit pas être un
résumé, mais une ressaisie du travail, dont il s’agit de décrire les déterminations, le processus et les
conséquences.
La soutenance fait l’objet d’une note.
Délibération
Le jury final du master délibérera sur l’ensemble des résultats obtenus par l’étudiant (y compris les
notes de séminaires), après les soutenances de mémoire.
Calendrier des soutenances de M2
Le dépôt des mémoires de M2 pour la première session est fixé au 15 juin 2012.
La première session de soutenances de M2 se déroulera à partir du 25 juin 2012.
Le dépôt des mémoires de M2 pour la seconde session est fixé au 7 septembre 2012.
La deuxième session de soutenances de M2 se déroulera du 17 au 21 septembre 2012.
Conseils pour la réalisation des mémoires de master
La nature du travail
Un travail de recherche entrepris dans le cadre d’études universitaires peut avoir deux visées
principales : il s’agit soit de combler une lacune d’ordre documentaire, soit de traiter un problème
intellectuel. La démarche de la recherche, comme la forme de son exposition, sont à adapter au but
recherché.
Le travail documentaire se déroule selon des procédures et des règles précises. Les deux principes de
base en sont l’exhaustion et la vérification : il faut épuiser toutes les ressources disponibles, il faut
s’assurer que toutes les données collectées sont exactes.
Au plan pratique, la collecte des données peut se faire par consultation systématique d’une archive,
existante ou à constituer à cette occasion (exemples : un fonds spécialisé d’une bibliothèque ou d’une
cinémathèque, une collection privée, mais aussi bien une correspondance dispersée en plusieurs
lieux…). L’essentiel de la méthodologie consiste à se doter des moyens d’être complet et exact :
pratiquement, cela signifie une méthode de classement efficace (non ambiguë, productive) des
données, ainsi que des critères de vérification (dont le plus courant est la preuve externe par
recoupement avec d’autres données ou d’autres enquêtes similaires ; toutefois, il ne faut jamais
négliger la possibilité d’utiliser des preuves internes). Pour plus de détails, voir par exemple le
chapitre « Les outils de l’histoire du cinéma », dans le livre de Michèle LAGNY De l’histoire du
cinéma, Armand Colin, 1992, pp. 237 sq.
Le travail problématique implique que l’on a à traiter un problème, formulable comme question
initiale, généralement relative à un objet (un film, un ensemble de films, un auteur, une école ou un
style, un événement historique, un phénomène social, etc.). Dans la quasi-totalité des cas, le problème
que l’on veut traiter n’est pas absolument singulier, mais appartient à un champ de problèmes, luimême dépendant d’une approche disciplinaire ou interdisciplinaire (il y a des champs de problèmes –
et des chantiers historiques, anthropologiques, sociologiques, esthétiques, analytiques, politiques,
économiques, etc.). La méthodologie et les concepts mis en œuvre pour traiter ce problème seront
donc eux-mêmes inspirés des développements de la discipline (ou des disciplines combinées ou
croisées) dans laquelle ou lesquelles on situe sa recherche quitte à les reformuler ou à les contester.
Par conséquent, entreprendre un travail de recherche, quelle qu’en soit l’ampleur (de l’exercice
effectué en année de licence jusqu’à la thèse de doctorat… et au-delà), suppose d’avoir d’abord été
capable de formuler un problème ; de savoir à quelle problématique (actuelle ou virtuelle, présente ou
future) on le rattache ; de décider de l’approche disciplinaire selon laquelle ce problème est traitable ;
63
d’en déduire une méthode propre à traiter le problème posé (à l’intérieur d’une discipline constituée ou
non, mais sans ignorer cette question).
Dans ce type de recherche, il n’existe pas de règle simple qui soit universelle. Bien entendu, la rigueur
des raisonnements (l’observance d’une logique, ordinaire ou spécialisée), l’exactitude des
observations et des descriptions, la mise à distance de tout phénomène subjectif (« mise à distance »,
et non suppression ni oubli) sont de mise, mais pas davantage requises que d’autres qualités comme
l’inventivité, la liberté de jugement (dont l’esprit de contradiction est la forme la plus grossie,
d’ailleurs souvent utile), et bien sûr la connaissance de l’état des questions et des disciplines
auxquelles on se réfère (ce qu’on appelle parfois, par simplification, la « culture » spécialisée).
Un problème particulier, mais important, est celui du corpus : ensemble limité d’objets sur lesquels
porte plus spécialement la réflexion.
La constitution du corpus peut se faire de façons diverses selon les disciplines et le type de recherche
qui est mené, mais la définition des critères permettant de sélectionner les objets à prendre en
considération est un des premiers soucis de toute recherche. Un corpus n’est pas nécessairement
exhaustif (par exemple, une recherche sur le cinéma français des années 1950 ne peut pas prendre en
considération les centaines de films produits durant cette période), mais doit toujours être
représentatif, pertinent et homogène.
Le résultat auquel vise une recherche de ce type n’est pas, contrairement à ce qu’on croit trop souvent,
la résolution du problème initial, mais son traitement, ce qui est différent : résoudre un problème veut
dire qu’il avait été formulé pour n’avoir qu’une solution (ou un nombre limité de solutions), tandis que
le traiter signifie, soit qu’on a été capable d’en envisager des solutions possibles, soit, plus souvent,
qu’on en a transformé les termes de façon à aboutir à une autre forme de la question initiale, en ayant
chemin faisant formulé des hypothèses « intéressantes ». Dans les termes de Gilles Deleuze : « Ce
qu’on appelle le sens d’une proposition, c’est l’intérêt qu’elle présente. Il n’y a pas d’autre définition
du sens, et ça ne fait qu’un avec la nouveauté d’une proposition5. »
Un cas particulier est celui où l’on cherche à vérifier une théorie (ou une hypothèse au sein d’une
théorie). Si l’on décide d’entreprendre ce type de travail, il est indispensable de le dire nettement, et
surtout, de dire pour quelles raisons on pense que cela est possible, sur l’objet choisi.
Exposition de la recherche
Ce qui précède concerne l’accomplissement des démarches, documentaires et réflexives, qui
constituent à proprement parler la recherche. Une fois que ces démarches sont achevées, il convient de
les exposer, généralement sous forme écrite ; d’autres formes, par exemple audiovisuelle ou
infographique, sont envisageables, mais même si on n’y a pas recours il est presque toujours
indispensable, pour un travail sur l’image mouvante et sonore, de se poser concrètement la question de
l’illustration (il existe aujourd’hui pour cela des techniques simples).
L’exposition de la recherche ne doit pas être confondue avec la recherche : c’est le défaut le plus
fréquent des travaux d’étudiants, qui, même intéressants, sont trop souvent communiqués sans réelle
mise en forme, dans l’ordre où ont été effectuées les démarches. C’est là se priver de la possibilité de
poursuivre et d’améliorer le traitement du problème, en reprenant ce que l’on a trouvé mais dans un
ordre logique différent ; c’est d’autre part risquer de mal faire apercevoir au lecteur l’enjeu de la
recherche, l’ampleur des résultats obtenus, l’intérêt des solutions proposées. À vrai dire, si l’on ne fait
pas cet important effort de mise en forme, la recherche bien souvent ne sera tout simplement pas
comprise par son destinataire.
Introduction/conclusion
Un soin particulier doit être apporté aux parties du mémoire qui en présentent les buts et les méthodes,
notamment l’introduction et la conclusion. Ces deux parties, dans la rhétorique traditionnelle, ont une
fonction bien précise : la première formule les problèmes, dessine la démarche qui sera suivie, situe la
recherche dans un ensemble d’autres recherches auxquelles elle se rapporte ; la conclusion tire le bilan
du travail, rassemble les résultats (ou – cela est tout aussi intéressant – constate des échecs), et peut
esquisser un prolongement futur (il vaut mieux réserver ce dernier type de déclaration aux cas où l’on
a vraiment une idée claire de la poursuite du travail). Un mémoire de cinéma peut parfaitement
modifier cet ordonnancement traditionnel ; il n’est pas rare, notamment, qu’un mémoire bref puisse
rassembler toutes les considérations sur le problème, la méthode, la démarche, les résultats, dans une
5
Gilles DELEUZE, « Les intercesseurs » (1985), dans Pourparlers, Minuit, 1990, p. 177.
64
partie unique, en introduction ou en conclusion (l’effet produit n’est pas le même, et il faudra toujours
choisir en connaissance de cause l’une ou l’autre solution).
Le plan
L’exposé de la recherche doit être mis en forme : cela signifie qu’il faut imaginer pour cet exposé une
structure suffisamment claire et significative. Il n’existe pas ici de règle universelle ; la dissertation en
trois points inspirée des anciens modèles rhétoriques n’a aucune raison d’être adoptée plutôt qu’une
autre structure. L’important est que le découpage suivi soit 1) rationnel et adapté à la matière qu’on a à
exposer, 2), clair et compréhensible rapidement. Dans l’idéal, on doit pouvoir se faire une idée
suffisamment précise des enjeux d’un mémoire en ayant lu l’introduction, la conclusion et la table des
matières ; c’est dire le soin avec lequel il faut considérer ces éléments.
En particulier, la table des matières a avantage à être aussi détaillée que possible. Si vous le souhaitez
et dans un souci de clarté, vous pouvez numéroter les parties et sous-parties ; la présentation dite «
numérique6 », qui aboutit parfois à des suites de chiffres très longues, est à manier avec discrétion.
La bibliographie
Un point souvent mal compris est celui de la bibliographie. Si le problème traité est original
(s’il ne l’est pas, il vaut mieux le changer), il n’existe pas de bibliographie toute faite qui permette de
le traiter. L’une des premières choses à faire lorsqu’on entame une recherche est de commencer à
constituer une bibliographie de travail – constitution qui se poursuivra tout au long de la recherche, et
l’accompagnera à mesure qu’avance la réflexion. Sans doute, le directeur de recherche peut vous
aider, à ce stade, en vous indiquant des références plus ou moins classiques, relatives à certains
problèmes généraux : cela ne saurait jamais être le tout de votre bibliographie, qu’il vous appartient de
nourrir (un moyen simple est l’expansion, à partir des bibliographies des ouvrages lus).
Dans le compte rendu de la recherche, toutes les sources doivent impérativement être
mentionnées clairement et intégralement (ne vous attribuez pas les idées ou les résultats des autres) ; il
est en outre important de faire figurer en fin de volume une bibliographie de travail, de façon claire
(idéalement, en distinguant les ouvrages généraux et les ouvrages spécialisés, ceux où l’on a cherché
des éléments factuels et ceux qui ont inspiré des idées, ceux qui traitaient des problèmes connexes à
celui qu’on aborde, etc.). Si la recherche se situe dans un champ disciplinaire déjà bien structuré, cette
bibliographie peut et doit se doubler d’une autre, qui ne recense pas les ouvrages effectivement
utilisés, mais dresse une sorte de carte du champ où l’on a inscrit son travail ; là encore, la présentation
doit témoigner, par les classements qu’elle propose, que l’on a une vue claire de ce champ, que l’on
est capable d’y distinguer les travaux fondateurs et ceux qui les développent, les ouvrages généraux et
les ouvrages très « pointus », etc.
Cette distinction entre divers types d’ouvrages est en elle-même importante, et doit apparaître
clairement dans l’usage qui en est fait. Sur certaines questions marginales par rapport à la recherche,
on peut se permettre de citer des ouvrages de synthèse ou de vulgarisation, mais il faut le dire
nettement. Sur tout ce qui concerne directement la recherche, au contraire, il faut éviter de se référer
aux travaux de deuxième ou troisième main, et privilégier le recours aux textes où une idée ou un type
de problème est apparu pour la première fois, ou a reçu un traitement remarquable ; ne tombez pas
dans le défaut fréquent qui consiste à citer un critique de cinéma pour référer à un problème d’histoire,
d’esthétique ou de philosophie – sauf si sa position est novatrice par elle-même.
Bien que cela puisse paraître secondaire, il est indispensable en outre de présenter la bibliographie
conformément aux usages. Elle pourra être divisée en sections, allant du général au particulier ou
selon les champs disciplinaires ; à l’intérieur de celles-ci, la présentation s’effectue selon l’ordre
alphabétique des auteurs. Il existe plusieurs types de conventions pour cela, mais certaines règles sont
universellement reconnues (voir ci-dessous).
Principales conventions relatives aux références bibliographiques
Un livre est à désigner en donnant, dans cet ordre : le nom de l’auteur, son prénom (évitez d’abréger le
prénom, ce qui peut créer des confusions), le titre du livre (en italiques, ou souligné si vous ne
disposez pas d’un traitement de texte), le lieu d’édition, le nom de l’éditeur, la date de parution, le
nombre de pages. Dans les titres en langues étrangères, il est indispensable de respecter les
conventions relatives aux majuscules (souvent différentes de celles du français).
6
1, 1.1, 1.2, etc.
65
Exemples :
DREYER Carl Theodor, Om Filmen, København, Gyldendals Uglebøger, 1959, 132 p.
FELLINI Federico, Fare un film, Einaudi, Turin, 1980, 1993, 212 p. [La double date indique que la
seconde édition a été modifiée.]
KOZLOFF Sarah, Overhearing Film Dialogue, University of California Press, Berkeley/Los
Angeles/Londres, 2000, 324 p.
STURM Georges, Die Circe, der Pfau und das Halbblut : die Filme von Fritz Lang 1916-1921,
Wissenschaftlicher Verlag Trier, Trier, 2001, 248 p.
S’il s’agit d’un ouvrage collectif, le nom du directeur de l’ouvrage est donné d’abord, suivi de la
mention (dir.)
Exemples :
BEILENHOFF Wolfgang (dir.), Poetik des Films, Fink, Munich, 1974, 162 p.
EVRARD Jacky et KERMABON Jacques (dir.), Une encyclopédie du court métrage, Festival Côté
Court/Yellow Now, 2004, 464 p.
GOTTLIEB Sidney (dir.), Hitchcock on Hitchcock, University of California Press, Berkeley/Los
Angeles, 1995, XXIV p. + 340 p. [Dans l’édition anglo-saxonne, les préfaces sont souvent numérotées
en chiffres romains.]
Les articles sont donnés de la même façon ; toutefois, le titre de l’article est mis entre guillemets, et
suivi soit du titre de la revue en italiques, avec ensuite les numéros et dates voulus, soit de la référence
à un recueil collectif comme ci-dessus, et pour finir des numéros de pages auxquelles figure l’article.
Exemples :
DUBOIS Philippe, « Vue panoramique : l’affaire Marey-Lumière ou la question cinéma/photographie
revisitée », dans Jean A. GILI et al. (dir.), Les Vingt Premières Années du cinéma français, Presses de
la Sorbonne Nouvelle / AFRHC, 1995, p. 417-432. [« et al. » après le nom du premier auteur ou
directeur d’ouvrage signifie qu’il y en a plusieurs autres, que l’on ne nomme pas.]
SIETY Emmanuel, « En terrain dangereux : La Maison dans l’ombre, Nicholas Ray »,
Cinémathèque n° 16, automne 1999, p. 28-35.
Les références des documents consultés sur l’Internet suivent les conventions des ouvrages : auteur,
titre, adresse bibliographique, page(s) ; l’adresse URL (Uniform resource locator) complète se termine
par le nom du fichier (ex. chap.1.html ou film.jpg) ; prendre soin d’indiquer en début d’adresse URL
le type de protocole (http, ftp, gopher…).
Les autres sources
Les autres sources iconographiques, filmiques, picturales, musicales, multimédias suivront des normes
de présentation semblables à celles de la bibliographie.
Ex. ANTONIONI, Michelangelo, Chronique d’un amour/Cornaca di un amore, 1950, Italie (on peut
ajouter, selon la recherche engagée d’autres informations comme durée, production, distribution,
version consultée…)
FANTIN-LATOUR, Henri, Autour du piano, 1885, huile sur toile, 160x222 cm, Paris, Musée
d’Orsay.
Importance d’une rédaction correcte
Enfin, il est très important de soigner la rédaction du mémoire, dans toutes ses parties. Il est
conseillé d’avoir toujours à portée de main un dictionnaire et/ou un ouvrage traitant des principales
difficultés de la langue. Il en existe plusieurs qui sont bien faits, par exemple celui d’André
JOUETTE, Dictionnaire d’orthographe et d’expression écrite, Le Robert, 1993, qui comporte de
nombreuses données extralinguistiques (par exemple, sur les conventions relatives aux majuscules,
aux titres, aux citations, aux guillemets, etc.). Un détail : le pluriel de majesté, jadis traditionnel, est
souvent considéré comme excessif ou obsolète ; les opinions à ce sujet étant variables, prenez celle de
votre directeur de recherche, et adoptez une solution unique (« je » ou « nous ») tout au long d’un
même texte.
Présentation formelle
Pour la couverture, vous utiliserez le modèle de page de titre proposé.
Modèle de page de titre pour le mémoire préparatoire
66
UNIVERSITÉ SORBONNE NOUVELLE-PARIS 3
Mémoire préparatoire
De MASTER 1
Mention : Études cinématographiques et audiovisuelles
Spécialité : Recherche
TITRE : SOUS-TITRE
AUTEUR : NOM Prénom
Mémoire préparatoire dirigé par NOM Prénom (du ou des directeur(s) de recherche)
Soutenu à la session de juin 2012
(ou septembre 2012)
Modèle de page de titre pour le mémoire final
UNIVERSITÉ SORBONNE NOUVELLE-PARIS 3
Mémoire final
De MASTER 2
Mention : Études cinématographiques et audiovisuelles
Spécialité : Recherche
TITRE : SOUS-TITRE
AUTEUR : NOM Prénom
Mémoire dirigé par NOM Prénom (du ou des directeur(s) de recherche)
Soutenu à la session de juin 2012 (ou septembre 2012)
La quatrième de couverture comportera un résumé en français et en anglais d’environ 1200 signes
chacun.
Par ailleurs, la présentation du contenu devra être cohérente
– Le mémoire doit être paginé et composé d’un sommaire qui doit reprendre cette pagination (et
indiqué le nombre de signes total du mémoire), une introduction, différentes parties, une conclusion,
une bibliographie raisonnée.
– La hiérarchie des titres et sous-titres doit être claire. On ne doit pas terminer une page sur un
titre ou un sous-titre.
– Pensez chaque fois que c’est possible à rassembler dans un volume d’annexes distinct du
mémoire tout ce qu’il peut être commode d’avoir sous les yeux en même temps que le texte principal :
découpages de séquences, plans de lieux, etc.
Sinon, les annexes éventuelles seront intégrées au mémoire, paginées et placées entre la conclusion et
la bibliographie, et apparaîtront au sommaire.
– Les illustrations (facultatives) figureront soit dans un cahier hors texte soit en vis à vis du texte
mais hors pagination. Selon les sujets, un DVD d’extraits peut aussi être joint.
Une table des illustrations devra figurer et les sources iconographiques seront indiquées.
– Les citations d’ouvrages étrangers de langues courantes seront traduites en français mais le
texte original sera donné en note.
67
– Les notes figureront en bas de page (plutôt qu’en fin de chapitre qui obligent le lecteur à de
fatigantes manipulations) et les références seront données en suivant les conventions rappelées dans
« Principales conventions relatives aux références bibliographiques ».
Naturellement, la bibliographie finale ne dispense pas de donner à chaque citation, même implicite, la
référence précise du texte cité. Si ce texte figure en bibliographie, vous pouvez utiliser un système
d’abréviation (par exemple, indiquer seulement le nom de l’auteur et la date du texte) ; veillez
cependant à ce qu’aucune confusion ne soit possible, et n’oubliez pas de donner la ou les pages
concernées de l’ouvrage cité.
– Des index pourront être utiles et seront placés en toute fin de volume, qu’il s’agisse d’un index
nominum (liste de noms de personnes cités y compris ceux de la bibliographie) ou un index des
œuvres citées.
Du bon usage du directeur de recherche
Votre travail sera réalisé « sous la direction » d’un enseignant, mais le terme de « direction » peut
être trompeur. Cet enseignant n’est pas là pour vous indiquer l’une après l’autre les tâches que vous
devrez accomplir, mais pour veiller à ce que votre travail – ce que vous inventez, trouvez, proposez,
de votre propre initiative et pour vos propres fins – soit conforme aux règles fondamentales de la
recherche, apporte des connaissances ou des idées nouvelles, et répondre de manière intéressante à
votre programme initial. Il est très important de bien comprendre que, votre recherche étant nouvelle,
votre directeur ne l’a pas lui-même déjà accomplie ; par ailleurs, il ne lui est pas toujours possible de
faire en même temps que vous la même recherche ; il ne dispose donc en règle générale d’aucune
avance sur vous dans la connaissance de votre objet propre.
En revanche, l’enseignant est plus expérimenté, et peut rattacher les questions que vous rencontrez à
des questions similaires qu’il a déjà traitées. Aussi le bon usage du directeur ne consiste-t-il pas à
considérer qu’il détient la vérité, mais à le prendre comme un interlocuteur qui pourra vous éviter des
erreurs (de raisonnement, de méthode) et vous suggérer parfois des directions de travail qui vous
avaient échappé. Cela vaut à tous les stades de votre recherche, même les tout premiers ; notamment,
si vous traitez d’une question générale, il ne faut pas attendre de l’enseignant à qui vous en parlerez
qu’il soit forcément à même de constituer aussitôt votre corpus ni votre bibliographie à votre place
(encore que, bien entendu, il puisse vous aider, parfois beaucoup, sur tous ces points).
68
LE MASTER PROFESSIONNEL
Didactique de l’image : production d’outils, art de la
transmission
Présentation
La formation vise à acquérir une méthodologie dans la production d’outils pédagogiques traditionnels
(écrits, audiovisuels) et ceux utilisant les nouvelles technologies et les nouvelles formes de pédagogie
(sites et jeux éducatifs en ligne) ; à doter les étudiants d’outils d’analyse et de méthodes de travail
adaptés à l’utilisation de l’image fixe et de l’image animée dans toutes les formes d’activités
éducatives.
Le Master professionnel se conçoit à la fois comme une pratique (pédagogique) et comme une
réflexion (théorique) sur les images (fixes ou animées) servant de support à une pratique
professionnelle éducative dont la diversité est extrême tant sur le plan institutionnel qu’à l’échelle des
contenus.
Le Master professionnel s'adresse en particulier à deux types de « publics » : d’une part, des étudiants
titulaires d’un diplôme de Licence et de Master 1 (toutes disciplines) ; d’autre part, dans le cadre des
procédures de validation des acquis professionnels et de validation des acquis de l’expérience, tout
formateur, éducateur ou enseignant dans quelque domaine ou organisme que ce soit.
Les stages
L’étudiant devra accomplir deux stages intégrés à la formation au cours des deux années du Master
(un stage court en M1 et un stage long en M2) afin d’élaborer son projet professionnel.
Les mémoires et projets
Au cours de ces deux années, l’étudiant accomplira un travail de recherche qui peut prendre trois
formes :
•
mémoire de recherche appliquée au monde professionnel à la suite du stage (soutenances
couplées),
•
mémoire de recherche sur la didactique de l’image,
•
mémoire accompagnant une création de document pédagogique écrit, audiovisuel ou
multimédia.
Au terme du Master 1, l’étudiant remettra et soutiendra un mémoire préparatoire dont le contenu
variera selon les projets et sera fixé avec le directeur de recherche à la fin du premier semestre. En
Master 2, l’étudiant finalisera son mémoire et/ou son projet.
Débouchés et secteurs d'activités visés
• Secteur de la diffusion du savoir (édition livre, audiovisuelle, multimédia, web, chaîne TV
spécialisée) ;
• Tout le secteur de la transmission du savoir et de l’éducation à et par l’image, à la fois dans les
milieux culturels et artistiques (associations, centres de formation, musées, conservatoires d’images)
et dans tout autre domaine, privé ou public, institutionnel ou non, où les images sont un enjeu ou un
outil de formation.
Compétences à acquérir
Conception d’outils pédagogiques écrits, audiovisuels, multimédias ;
Conception et animation d’ateliers pour le jeune public mais aussi le grand public ;
Conception de programmation de films et de projets pédagogiques pour tous les publics dans le
domaine de l’action culturelle ;
Formation des enseignants du primaire et du secondaire par exemple pour les opérations École,
Collège et Lycéens et cinéma et des conférenciers pour les institutions muséales et des formateurs
pour les programmes pédagogiques des collectivités territoriales ;
69
Réalisation de documentaires didactiques sur l’histoire et l’esthétique des images fixes et en
mouvement, des arts plastiques.
Partenaires
Des partenariats sont noués avec des institutions comme la Cinémathèque française, la Cinémathèque
Robert-Lynen, l’IRI ou avec des entreprises et des associations engagés dans la pédagogie de l’image :
France 5-Curiosphere.tv, l’UFFEJ, Centrimages. D’autres sont en projet avec le Forum des images,
l’École nationale supérieure des Arts décoratifs de Paris. Ils donnent lieu à des projets pédagogiques
impliquant les étudiants, des offres de stage et des tarifs préférentiels.
PROGRAMME DES ENSEIGNEMENTS
MASTER 1 - SEMESTRE 1
L’étudiant suit les trois cours de spécialités et l’enseignement de méthodologie de la
recherche :
Enseignant
T. FAUCON
M. FAMULICKI
C. LAPLANCHE
E. SIETY et
C. TESSON
Intitulé du cours
Questions approfondies de
pédagogie de l’image 1 :
Production d’outils pour
l’analyse filmique
Pratique de la production
d’outils : enseignement
technique fondamental 1 :
Captation (image et son).
Pratique de la production
d’outils : enseignement
technique fondamental 2 :
Post-production
Méthodologie de la
recherche
Code
Lieu
Jour
horaire
Volume horaire
V7P30
Censier
s 390
Vendredi
12h-14h
24h
coeff. 1,25
4 ECTS
V7P10
Censier
s. 392
Vendredi
14h-16h
24h
coeff. 1,25
4 ECTS
V7P20
Censier
s. 320 et
CAVI
Jeudi
9h-11h
24h
coeff. 1,25
4 ECTS
V7M01
Censier
Amphi B
Lundi
10h-11h
25h
coeff. 0,50
1 ECTS
L’étudiant choisit également deux séminaires parmi ceux du Master recherche de Paris 3 (et
non des établissements partenaires) dans le tronc commun ou dans les cours de spécialités
dans les parcours de son choix :
Enseignant au
choix parmi l’offre
Paris 3 du Master
recherche
Enseignant au
choix parmi l’offre
Paris 3 du Master
recherche
Voir intitulé dans le tronc
commun et les 5 parcours
Voir Master
recherche
Censier
Voir
Master
recherche
24h
coeff. 1
3 ECTS
Voir intitulé dans le tronc
commun et les 5 parcours
Voir Master
recherche
Censier
Voir
Master
recherche
24h
coeff. 1
3 ECTS
Les étudiants n’ayant pas validé le niveau de langue nécessaire à l’obtention du Master
(supposé avoir été acquis en licence) devront suivre un enseignement de langue hors
cursus.
70
MASTER 1 - SEMESTRE 2
L’étudiant suit les trois cours de spécialités et l’enseignement de méthodologie de la
recherche et d’élaboration du projet professionnel :
Enseignant
Intitulé du cours
Code
Lieu
Jour
horaire
P. BOUTIN
Questions approfondies de
pédagogie de l’image 2 :
animation et formation
V8P30
Censier
387
Jeudi
14h-16h
T. SCHMITT
Economie et droits de
diffusion des images
V8P20
Censier
432
Jeudi
10h-12h
V8P40
Salle Piazza
Beaubourg
4 jours au
début du
second
semestre
C. ARCHAT
Directeur de
recherche et de
projet
Pratique de la production
multimédia : construire des
activités pédagogiques avec un
outil d’annotation de films
Ouverture professionnelle :
Élaboration du projet
professionnel
26h
coeff. 1,25
4 ECTS
26h
coeff. 1,25
4 ECTS
26h
coeff. 1,25
4 ECTS
12,5
coeff. 0,5
1 ECTS
2 à 6 semaines
Coeff. 2
6 ECTS
Coeff. 4,75
Coeff. 0,25
16 ECTS
Stage de courte durée
Directeur de
recherche et de
projet
Volume horaire
Rédaction d’un mémoire
préparatoire
Soutenance devant jury
L’étudiant choisit également deux séminaires parmi ceux du Master recherche de Paris 3 (et
non des établissements partenaires) dans le tronc commun ou dans les cours de spécialités
dans les parcours de son choix :
Enseignant au
choix parmi
l’offre Paris 3 du
Master recherche
Enseignant au
choix parmi
l’offre Paris 3 du
Master recherche
Voir intitulé dans le tronc
commun et les 5 parcours
Voir Master
recherche
Censier
Voir
Master
recherche
25h
coeff. 1
3 ECTS
Voir intitulé dans le tronc
commun et les 5 parcours
Voir Master
recherche
Censier
Voir
Master
recherche
25h
coeff. 1
3 ECTS
71
MASTER 2 - SEMESTRE 1
L’étudiant suit les trois cours de spécialités et l’enseignement de méthodologie de la
recherche :
Enseignant
Intitulé du cours
Code
Lieu
Jour
horaire
P. BOUTIN
Animation et pratique
pédagogique de la production
d’images
V9P10
Censier,
salle 520
Jeudi
8h-10h
T. FAUCON
Pratique d’analyse didactique
V9P30
Censier,
salle 533
Jeudi
10h-12h
P. BOUTIN et
T. FAUCON
(coord.)
Directeur de
recherche et de
projet
Production d’outils
pédagogiques et supports de
diffusion
Méthodologie de la recherche
et élaboration du projet
professionnel
V9P20
Censier,
salle 533
Mercredi
18h-20h
Volume
horaire
24h
coeff. 1,5
5 ECTS
24h
coeff. 1,5
5 ECTS
24h
coeff. 1,5
5 ECTS
Coeff. 0,75
1,5 ECTS
L’étudiant choisit également un séminaire parmi ceux du Master recherche de Paris 3 (et non
des établissements partenaires) dans le tronc commun ou dans les cours de spécialités dans les
parcours de son choix :
Enseignant au
choix parmi
l’offre Paris 3 du
M2 R
Voir intitulé dans les 5
parcours
Voir Master
Recherche
Censier
Voir Master
recherche
25h
coeff. 1
3 ECTS
Les étudiants directement inscrits en Master 2 Pro (qui n’ont pas validé le Master 1 Pro)
doivent par ailleurs suivre les cours de « Questions de pédagogie de l’image » (Master 1,
semestres 1 et 2).
MASTER 2 - SEMESTRE 2
Aucun cours au second semestre afin de donner la possibilité de faire un stage à plein temps
mais en s’engageant à suivre la méthodologie de la recherche et l’élaboration du projet
professionnel.
Enseignant
Directeur de
recherche et de
projet
Directeur de
recherche et de
projet
72
Intitulé du cours
Code
Lieu
Jour
horaire
Volume horaire
Stage longue durée donnant lieu à
rapport
8 à 16 semaines
coeff. 4,5
16 ECTS
Méthodologie de la recherche et
élaboration du projet professionnel
Coeff. 0,75
1,5 ECTS
Finalisation du mémoire et/ou projet
Soutenance du mémoire et du rapport
devant jury
Coeff. 6
Coeff. 0,5
23 ECTS
DESCRIPTIF DES
ENSEIGNEMENTS
MASTER 1 - SEMESTRE 1
V7P30 - Questions approfondies de pédagogie de l’image (1) : production d’outils pour l’analyse
filmique
Térésa FAUCON
À partir de l’examen d’un choix de documents écrits, audiovisuels, multimédias destinés à
l’enseignement du cinéma, on mettra en évidence la diversité des stratégies didactiques utilisées
depuis ces trente dernières années et la conception du cinéma qu’elles sous-tendent. Il s’agira en
particulier d’interroger une pratique courante dans les nombreux cadres de transmission du cinéma
(scolaire ou extrascolaire, festival, institutions muséales, sites pédagogiques, bonus dvd… pour de
nombreux publics) : l’analyse de films, et d’étudier ses différentes formes (écrite, orale, audiovisuelle,
multimédia). Les questions de description, d’interprétation, de terminologie seront abordées. Cette
réflexion permettra d’étudier les différentes formes d’analyse et d’en proposer de nouvelles. Le
séminaire sera validé par la production d’une analyse pour une situation pédagogique précise choisie
et justifiée par l’étudiant.
V7P10 - Pratique de la production d’outils : enseignement technique fondamental 1 : Captation
(image et son)
Marie FAMULICKI
Le but du cours est de pouvoir conduire de bout en bout, sous tous ses aspects techniques, la
construction d'un petit film, afin, d'une part, de se forger un savoir technique pour pouvoir répéter
l'expérience plus tard (dans le cadre d'encadrement d’ateliers-cinéma par exemple), et d'autre part, de
mettre en œuvre une réelle réflexion sur la conception des images.
À partir d’un scénario identique pour tous, les étudiants réaliseront par petits groupes des films
différents. Suivant leurs choix de découpage et de mise en scène, ils donneront une coloration et un
style différents à leur film. Pour la validation, un travail écrit complémentaire à la réalisation
collective sera demandé.
Attention : L’horaire du cours sera variable : quelques séances aux heures indiquées dans le planning
et quatre workshops sur une demi-journée.
V7P20 - Pratique de la production d’outils : enseignement technique fondamental 2 :
Postproduction
Carolyn LAPLANCHE
En résonance avec le cours de Marie FAMULICKI sur la captation, nous aborderons les notions du
montage, de sa théorie à sa pratique, en le pensant non pas après le tournage, mais comme un autre
outil d'écriture, en analysant des extraits de films. Grâce aux différents exercices proposés, les élèves
seront autonomes sur le logiciel de montage et à mêmes de diriger leurs projets pédagogiques.
V7M01 - Méthodologie 1 : Introduction à la recherche
(cours magistral obligatoire pour tous les étudiants)
Emmanuel SIETY et Charles TESSON
Ce cours souhaite apporter aux étudiants qui effectuent leur « entrée en recherche » un certain nombre
d’instruments et de réflexions d’ordre méthodologique, dans la perspective de l’élaboration du
mémoire. L’activité du chercheur sera d’abord définie en fonction de ses finalités. Les problèmes de
méthode seront ensuite abordés de façon à la fois théorique et pratique : construction d’une
problématique, modelage et remodelage du corpus, déplacement de contenus et travail de la citation,
mise en place d’hypothèses, etc.
MASTER 1 - SEMESTRE 2
V8P30 - Questions approfondies de pédagogie de l’image (2) : création et animation d’atelier
Perrine BOUTIN
73
Comment mettre en œuvre les outils pédagogiques, qu’ils soient écrits, audiovisuels ou multimédias ?
Derrière le terme d’atelier se cachent de nombreuses manières d’aborder le cinéma, avec des outils
plus ou moins sophistiqués. Nous verrons les différentes possibilités existantes (dans diverses
institutions) ou celles à imaginer, pour des élèves d'âge divers, de l'école au lycée. Quelles sont les
manières d’aborder le cinéma pratiquement ? Nous verrons qu’avec un même outil, il peut exister
différentes formes d’atelier, différences qui se retrouvent à l’échelle de la pratique, mais également à
l’échelle de la pédagogie mise en place. L’étudiant sera évalué à partir d’un exposé (un écrit rendu à
l’appui) sur une pratique d’atelier, imaginée, vécue et/ou observée.
V8P40 - Pratique de la production d’outils multimédia : construire des activités pédagogiques
avec un logiciel d’annotation de films
Caroline ARCHAT
Ce cours vise à apporter des éclairages théoriques sur les enjeux de l’éducation au cinéma et propose
aux étudiants de concevoir et de réaliser un projet pédagogique en collaboration avec des enseignants
d'établissements primaires et secondaires. Ce projet engage l'utilisation d'outils numériques, en
particulier le logiciel Lignes de temps, développé par l’Institut de Recherche et d’Innovation du Centre
Pompidou. L’étudiant sera évalué sur sa capacité à imaginer des activités novatrices, à adapter et
remanier son projet dans la confrontation au terrain et à analyser l'expérience vécue au regard de
l’apport théorique du cours.
Attention : Les horaires seront groupés sur 5 jours : deux jours et demi début février (soit 15h), une
journée en mars (6h) et une journée en mai (5h). La présence des étudiants dans les classes, obligatoire
pour la bonne marche du projet, pourra être validée comme un stage cours du Master 1 donnant lieu à
une convention avec l’établissement scolaire dans lequel interviendra l’étudiant.
V8P20 - Production éducative et droits d’auteur
Thomas SCHMITT
Quels besoins financiers pour la production d’une ressource éducative ? Quelles recettes possibles
pour couvrir les dépenses ? Quel cadre juridique peut s’appliquer à une production éducative ? La
finalité éducative d’une diffusion l’emporte-t-elle sur la propriété intellectuelle ? Quand le droit de
citation s’avère-t-il licite ? Comment gérer au mieux l’acquisition des droits d’auteur ? Ces quelques
questions guideront le séminaire proposé dont l’objectif sera d’accompagner les étudiants au plus près
d’une pratique concrète tout en la reliant à un cadre théorique exigeant.
MASTER 2 - SEMESTRE 1
V9P10 - Animation et pratique pédagogique de la production d’images
Perrine BOUTIN
L’objectif du cours est d’analyser la façon dont les images sont manipulées, au sens littéral du terme,
par des outils pédagogiques, écrits, audiovisuels ou multimédias. Nous verrons comment ces outils ont
des visées différentes, selon leurs façons de donner à voir l’image : ils apportent un point de vue, un
discours, sur la production d’image. Dans quelle mesure la forme pédagogique adoptée, mais surtout
l’outil en lui-même et le discours qui l’accompagne (ou qu’il produit), influent-ils sur la réception des
images ?
Le cours permet ainsi de réfléchir aux glissements possibles, au détournement, d’un outil, par sa
pratique. Cette prise de conscience de la porosité d’un outil permet de mieux envisager les possibilités
de production et les différentes formes de pédagogies possibles. Ce cours fera l’objet d’un contrôle
terminal écrit.
V9P30 - Pratique d’analyse didactique
Térésa FAUCON
Ce séminaire sera l’occasion d’explorer et interroger différentes propositions de « leçon de cinéma »
attendues (reconnues comme telles) ou inattendues (ponctuellement dans un film-essai ou une fiction).
Nous réfléchirons à cette pratique courante qui témoigne, selon les approches, d’une conception du
cinéma et interrogerons le dispositif pédagogique qu’elle met en place (instance médiatrice, savoir
enseigné-objet de la leçon, destinataire-spectateur). Le séminaire sera validé par l’analyse d’une
« leçon ».
74
V9P20 - Production d’outils pédagogiques et supports de diffusion
Coord. par Perrine BOUTIN et Térésa FAUCON
Au cours de ce séminaire collectif, plusieurs professionnels seront invités à discuter de la production
d’outils pédagogiques sur différents supports (DVD, multimédia, net, jeux) et à présenter leurs
travaux. A titre indicatif, voici quelques-unes des interventions proposées : Nathalie Bourgeois
(Cinémathèque française), Aurélia Gaud (bonus de DVD), Marie Borrel (e-learning), Laurent
Pierronnet (sous-titrage).
75
Master International en
Etudes Cinématographiques et Audiovisuelles
(Pratiques contemporaines de l’image)
co-diplôme
délivré conjointement par les établissements suivants :
l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 (France)
l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense-Paris 10 (France)
l’Università Catolica del Sacre Cuore di Milano (Italie)
l’Università degli Studi di Udine (Italie)
l’Université de Liège (Belgique)
la Ruhr Universität Bochum (Allemagne)
la Goethe Universität Frankfurt (Allemagne)
le Birkbeck College of the University of London (Grande Bretagne)
l’Universitat Pompeu Fabra de Barcelona (Espagne)
Objectifs généraux du Master International
La formation, qui se veut de type recherche, vise à former, à un niveau d’excellence européen, un
nombre limité d’étudiants dans le domaine de la recherche en Études cinématographiques et
audiovisuelles. Les 9 universités partenaires, qui ont toutes des départements ou des filières spécialisés
dans ce domaine, se connaissent bien et collaborent ensemble depuis longtemps. Elles ont décidé
d’unir leurs compétences spécifiques pour offrir un co-diplôme européen de niveau master tout à fait
original et même unique. En effet, outre la diversité des cultures universitaires ici réunies (couvrant 7
pays européens), les spécialités particulières développées chez chacun des partenaires, forment un
ensemble à la fois ouvert et multiple, étoffé et spécialisé, qui n’existe évidemment dans aucune
université prise individuellement. L’offre globale ainsi proposée donne une véritable « plus value »
internationale à cette formation pleinement européenne.
Description des formations chez chaque partenaire
Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 (France)
Le Département « Cinéma et Audiovisuel » de l’Université Paris 3, qui existe depuis 1970, regroupe
une vaste équipe d’enseignants et de chercheurs réputés internationalement, et de très nombreux
étudiants de tous niveaux, y compris en doctorat. L’enseignement délivré en Master est de type
théorique et multidisciplinaire, couvrant à peu près tous les champs du savoir applicable au cinéma :
esthétique, psychanalyse, philosophie, histoire, histoire de l’art, anthropologie, sociologie, sémiologie,
économie, etc. Tous les types de cinéma sont abordés (primitif, muet, classique, moderne,
contemporain, documentaire, expérimental, essayiste, européen, américain, latino, asiatique,
cinématographies rares, etc.). Au delà du cinéma, sont abordés aussi la vidéo, la photo, les arts visuels,
l’art contemporain, la muséologie, etc. Les exigences académiques sont d’un haut niveau. De
nombreux travaux de recherche sont demandés aux étudiants. Une cinémathèque est intégrée au
département. De nombreux partenaires sont associés aux activités académiques et scientifiques. Les
étudiants du master international seront intégrés dans les séminaires du master recherche.
Université de Paris Ouest Nanterre La Défense-Paris 10 (France)
76
Etroitement lié aux Etudes théâtrales et artistiques, le Master de l’Université Paris Ouest (Nanterre)
propose un parcours de formation centré sur les rapports entre le cinéma et le théâtre, la littérature et
l’histoire. Dans une perspective à la fois théorique et pratico-productive, d’écriture et de mise en
scène, le master propose des enseignements sur l’écriture de l’histoire et de la mémoire, les stratégies
d’archivage des textes, l’écriture de textes et de produits médiatiques, qu’il s’agisse de fiction ou de
documentaire, l’études de diverses formes filmiques et audiovisuelles. Le cinéma et la télévision sont
étudiés dans leurs aspects esthétiques, culturels, anthropologiques, et vus dans une perspective
scénaristique.
Université de Liège (Belgique)
Le Master en « Arts du Spectacle » de l’Université de Liège propose une formation spécialisée qui
offre des compétences théoriques, à la fois esthétiques, philosophiques, historiques, sociologiques et
économiques. La spécificité de la formation consiste à unir l’étude du cinéma et de l’audiovisuel (avec
des spécialités fortes, notamment dans le domaine de la production documentaire, de l’art vidéo et de
l’animation) avec l’étude des arts de la scène (surtout le théâtre et la danse). Parmi les enseignements
proposés, signalons l’esthétique des arts de l’image, les théories de la mise en scène, le travail de
l’acteur, l’économie des modes de production, etc. Les cours prévoient une confrontation permanente
avec les objets, qu’ils viennent du cinéma des premiers temps ou du cinéma classique, qu’il s’agisse
de cinéma industriel contemporain, du documentaire ou de formes plus expérimentales.
Università degli Studi di Udine (Italie)
Les cours du Master en « Etudes cinématographiques et Audiovisuelles » de l’Université d’Udine (qui
se donnent au siège de Gorizia) offrent une formation avancée, avec une orientation historique,
philologique et théorique, dans les champs du cinéma, des rapports entre cinéma et art contemporain,
et du film comme part essentielle du patrimoine culturel. Le Master comprend aussi, et cela constitue
sa spécificité, qui est un exemple unique de ce type en Europe, un Laboratoire de restauration du film
et de la vidéo (« la Camera Ottica »), qui permet l’approfondissement des problématiques et des
pratiques de conservation et de restauration, ainsi que l’acquisition de compétences dans le traitement
philologique du film et dans la réalisation d’éditions critiques de matériels audiovisuels.
Università Catolica del Sacre Cuore di Milano (Italie)
Le Dpt des « Sciences de la Communication et§ du Spectacle » et la « Haute Ecole en Médias,
Communication et Spectacle » de l’Université Catholique de Milan sont parmi les centres d’études et
de formation les plus avancés d’Italie dans le domaine de la communication audiovisuelle. La
présence dans le département d’enseignants d’histoire, d’histoire de l’art et d’histoire culturelle, de
sémiotique, de sociologie, d’anthropologie, de dramaturgie et des arts de la scène, assure une grande
dimension interdisciplinaire aux activités de recherche et de formation. En étroit contact avec le
département, deux centres de recherche collaborent : l’OssCom (centre de recherche sur les medias et
la communication) et le Certa (centre de recherche sur la communication et l’audiovisuel)
Ruhr Universität Bochum (Allemagne)
L’ « Institut d’Etudes sur les Médias » offre les tendances les plus innovantes dans le domaine de la
recherche allemande et internationale sur les médias et les études culturelles. Les enseignements
comprennent l’histoire, la théorie, l’esthétique, la sociologie et l’économie des médias. L’Institut
présente une vocation nettement interdisciplinaire et est le plus important dans son domaine en
Allemagne.
Goethe Universität Frankfurt (Allemagne)
L’ « Institut d’Etudes Théâtrales, Cinématographiques et Médiatiques » de l’Université Goethe étudie
les processus communicationnels, esthétiques et artistiques dans les domaines du théâtre, du cinéma et
des médias. Les formes de représentations filmiques, théâtrales et médiatiques sont étudiées du point
de vue de leur évolution historique, dans leurs dimensions théoriques et esthétiques et dans leurs
implications sociales. En outre l’Institut associe l’analyse des formes expressives et médiatiques
traditionnelles à l’étude des nouvelles modalités communicatives générées par la convergence. Le trait
distinctif de l’Institut est l’approche interdisciplinaire, qui allie compétences philosophiques,
littéraires, musicologiques, historiennes de l’art et sociologiques dans l’approche du cinéma et des
médias. Cette perspective est complétée par une connexion systématique entre formes de recherche
théoriques, analytiques et descriptives, avec des approches appliquées et pratiques.
Birkbeck College of the University of London (Grande Bretagne)
77
Le Dpt d’ « Art History and Screen Media » de Birkbeck College jouit d’une réputation internationale
par la variété de ses recherches spécialisées et le niveau de certification de ses activités académiques.
Les domaines de recherches sur lesquelles le Dpt s’est particulièrement focalisé, incluent les études
cinématographiques, les arts visuels, l’architecture et les pratiques de ce que l’on appelle le « new
art », adoptant une approche dynamique et active. Parmi les parcours de formation proposés figurent :
histoire et théorie des arts numériques, histoire du cinéma et des médias visuels, histoire du design au
19ème et 20ème siècles, muséologie, thèmes interdisciplinaires liés aux rapports arts et musique,
politique et représentation des genres (gender), histoire et études télévisuelles, culture visuelle postcoloniale, études sur la photographie.
Universitat Pompeu Fabra de Barcelona (Espagne)
Le Dpt de Communication est composé d’enseignants et de chercheurs professionnels organisés en
quatre équipes de travail : a) Cinéma, b) Communication Audiovisuelle, c) Journalisme, d) Culture
digitale. La formation, encadrée principalement par des enseignants de la Faculté de Communication,
s’articule en un M1 en Journalisme, en Communication Audiovisuelle et en Publicité & Relations
Publiques, et en un M2 en Etudes Avancées en Communication sociale, en Cinéma et Audiovisuel
Contemporain et en Innovation et Qualité Télévisuelles (en collaboration avec TV3). L’activité de
recherche est essentiellement focalisée sur des projets liés à l’information, à la communication du
territoire, aux narrations transmédia, à la convergence audiovisuelle, aux nouvelles stratégies de
communication, à la publicité (sociologie et marketing). D’autres projets de l’équipe Unica portent sur
la communication audiovisuelle interculturelle, les nouveaux médias et les scénarios de la
convergence, la politique de la communication à l’ère du digital, la relation TV/qualité, etc.
Mobilité étudiante
Les étudiants inscrits dans ce Master International auront un cursus sur deux ans impliquant une
mobilité obligatoire dans deux universités d’autres pays que celui de leur université de départ.
Cette mobilité étudiante est définie par les principes suivants :
1) L’étudiant doit accomplir une mobilité de deux semestres sur les quatre de son master. Cela
représente donc 50% de la formation suivie à l’extérieur (dans deux universités différentes) et
50% dans son université d’origine. Le deuxième semestre du master 1 et le premier semestre
du master 2 sont vivement conseillés pour effectuer cette mobilité.
2) Cette mobilité doit concerner deux partenaires différents (un par semestre) et si possible deux
pays différents.
3) Au cours de chacun des semestres de sa mobilité, l’étudiant doit suivre tous les enseignements
définis par la maquette de ce semestre (soit 5 séminaires en M1 – 25 crédits – et 3 séminaires
en M2 – 15 crédits).
4) L’étudiant doit valider les enseignements suivis dans les universités d’accueil conformément
aux procédures d’évaluation en vigueur dans cette université d’accueil.
5) Chaque université sera attentive à transmettre, autant que possible, les notes des étudiants dans
des délais qui rendront compatibles les différents calendriers universitaires.
6) Le travail de recherche (mémoire préparatoire et mémoire final) de l’étudiant est à accomplir
en principe dans son université d’origine, sous la direction d’un professeur de cette université.
Toutefois, il est possible, selon les cas qui se présenteraient, d’envisager des co-directions de
recherche entre professeurs appartenant à deux universités différentes. La soutenance se fera
dans ces cas toujours dans l’université d’origine.
Aide financière
Des aides financières favorisant la mobilité étudiante seront accordées sur la base des modalités
habituelles prévues dans le cadre général de la mobilité étudiante dans chaque université partenaire
(bourse Erasmus ou autre – attention : un étudiant n’a droit qu’à un seul financement Erasmus tout au
long de son cursus universitaire). D’autres types d’aide à la mobilité existent (RIDF, Crous, AMIE,
Ville de Paris, etc). Chaque université pourra apporter à ce financement de base des formes
spécifiques ou supplémentaires selon ses possibilités.
78
Nombre d’étudiants
Chacune des 9 universités partenaires propose une sélection de 5 étudiants (+ 3 en liste d’attente). On
arrive ainsi à un nombre total d’une cinquantaine d’étudiants pour tout le master, répartis entre tous les
d’établissements. Bien sûr, ce nombre est modulable et doit servir surtout d’ordre de grandeur. Les
étudiants proposés par chaque université sont sélectionnés finalement par une Commission
Pédagogique Internationale regroupant des représentants de chaque université partenaire.
Structure de la formation
Le programme mis au point consiste en une formation de deux ans (master 1 et master 2) comportant 4
semestres au total et totalisant 120 crédits ECTS.
En master 1, l’ensemble est construit à partir de modules d’enseignements spécialisés (5 par semestre),
et facultativement d’un module linguistique de formation aux langues des pays d’accueil choisis.
Un dossier de recherche appelé « mémoire préparatoire » (environ 35 pages) devra être présenté par
l’étudiant à la fin de son Master 1 et validé par le directeur de recherche et un lecteur extérieur.
En master 2, le programme comporte 3 modules d’enseignement spécialisé par semestre.
S’y ajoute la finalisation du mémoire de recherche personnel (environ 120 pages) que l’étudiant devra
soutenir oralement devant un jury pour clôturer son programme en master 2.
Le détail du programme est fourni dans la maquette ci-dessous.
Crédits
Chaque séminaire de spécialité vaut 5 crédits ECTS, ce qui représente 50 crédits de séminaires pour le
M1 et 30 crédits de séminaire pour le M2. Le « mémoire préparatoire » du M1 vaut 10 crédits et le
mémoire final après soutenance 30 crédits.
Connaissance et formation linguistiques
Les candidats devront posséder les compétences linguistiques suffisantes pour suivre des
enseignements et rédiger des travaux dans la langue des pays où ils séjourneront. Chaque université
s’engage à vérifier le niveau de langue des étudiants qu’elle sélectionnera avant leur départ. Une
certification de niveau B1 ou B2 est vivement conseillée.
En outre, des modules de formation linguistique dans les langues des pays partenaires peuvent être
proposés aux étudiants du Master. Cet enseignement est facultatif et ne sera pas validé par une note.
Cet enseignement sera organisé par les services compétents des universités partenaires.
79
MAQUETTE DU PROGRAMME DES COURS
L’étudiant choisit un cours dans chacun des modules du programme.
Compte tenu de la mobilité des étudiants à chaque semestre, la liste précise des cours disponibles
sera détaillée juste avant le début de chaque semestre dans chaque université.
MASTER 1 – 1er semestre
Module d’enseignements spécialisés n°1 :
Théorie de l’art et esthétique du cinéma (5 Ects)
Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master
Module d’enseignements spécialisés n°2 :
Patrimoine, archives et histoire du cinéma (5 Ects)
Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master
Module d’enseignements spécialisés n°3 :
Sociologie, droit, économie et technologie du cinéma et de l’audiovisuel (5 Ects)
Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master
Module d’enseignements spécialisés n°4 :
Culture visuelle, histoire culturelle et anthropologie des images (5 Ects)
Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master
Module d’enseignements spécialisés n°5 :
Pratiques contemporaines de l’image (5 Ects)
Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master
Méthodologie de la Recherche en Master
(lié au travail de recherche personnelle de l’étudiant)
MASTER 1– 2ème semestre
Module d’enseignements spécialisés n°6 :
Théorie de l’art et esthétique du cinéma (5 Ects)
Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master
Module d’enseignements spécialisés n°7 :
Patrimoine, archives et histoire du cinéma (5 Ects)
Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master
Module d’enseignements spécialisés n°8 :
Sociologie, droit, économie et technologie du cinéma et de l’audiovisuel (5 Ects)
Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master
Module d’enseignements spécialisés n°9 :
Culture visuelle et anthropologie des images (5 Ects)
Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master
Module d’enseignements spécialisés n°10 :
Pratiques contemporaines de l’image (5 crédits Ects)
Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master
Module de formation linguistique (facultatif) :
Chaque université partenaire du Master propose des cours de formation linguistique dans les langues
des pays concernés par le programme
Un « MEMOIRE PREPARATOIRE » au mémoire final de M2
(projet personnel original, entre 60.000 et 80.000 signes, à soutenir oralement)
(10 crédits Ects)
80
MASTER 2 – 1er semestre
Module d’enseignement spécialisé n°11 :
Théories des formes visuelles et sonores (5 Ects)
Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master
Module d’enseignement spécialisé n°12 :
Histoire des formes visuelles et sonores (5 Ects)
Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master
Module d’enseignement spécialisé n°13 :
Pratiques des nouveaux médias et culture des images (5 Ects)
Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master
Méthodologie de la recherche avancée
(lié au travail de recherche personnelles de l’étudiant)
MASTER 2– 2ème semestre
Module d’enseignement spécialisé n°14 :
Théories des formes visuelles et sonores (5 Ects)
Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master
Module d’enseignement spécialisé n°15 :
Histoire des formes visuelles et sonores (5 Ects)
Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master
Module d’enseignement spécialisé n°16 :
Pratiques des nouveaux médias et culture des images (5 Ects)
Choix de cours proposés par chaque université partenaire du Master
UN MEMOIRE DE RECHERCHE :
Projet personnel original et conséquent – 250.000 signes – à soutenir oralement devant le jury à la fin
du master 2 (30 crédits Ects)
81
PROGRAMME DES COURS 2011-2012
PROPOSES PAR L’UNIVERSITE SORBONNE NOUVELLE PARIS 3
Note : au 2nd semestre, les étudiants du M1 de Paris 3 inscrits dans ce master, partiront en mobilité
dans une des universités étrangères partenaires de la formation, pendant que les étudiants étrangers
(toujours de M1) des universités partenaires viendront accomplir leur second semestre à Paris 3. Pour
les étudiants en M2, c’est le premier semestre qui se fait à l’étranger (dans une autre université
étrangère que celle du M1). Nous avons fait figurer ci-dessous uniquement la liste des cours de Paris 3
qui sont ouverts aux étudiants du master international. La liste des cours offerts par les universités
étrangères (Milan, Liège, Udine, Bochum, Francfort, Londres et Barcelone) sera fournie séparément et
ultérieurement
MASTER 1 – 1er semestre
L’étudiant choisit un cours dans chacun des cinq modules du programme proposé par l’Université
Paris 37.
Module d’enseignements spécialisés n°1 :
Théorie de l’art et esthétique du cinéma (5 crédits Ects)
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
V7S40
Teresa CASTRO
Théorie des images
V7F50
Emmanuel SIETY
La matière des images
Jour/
horaire
Lieu/salle
Censier
Jeudi
13h30-15h30
Censier
Mardi
16-18h
Censier
Mercredi
10-12h
Censier
Mercredi
16-18h
Module d’enseignements spécialisés n°2 :
Patrimoine, archives et histoire du cinéma (5 crédits Ects)
V7S70
STEINLE Matthias
V7S90
LAYERLE Sébastien
V7F22
VERAY Laurent
L’image d’archives : fonction
culturelle des images du passé dans
le présent
Fiction et histoire 1 : l’histoire et sa
reconstitution cinématographique
Questions d’histoire du cinéma :
évolution de l’historiographie de
l’histoire du cinéma des origines à
nos jours
Censier
Lundi
15-17h
Module d’enseignements spécialisés n°3 :
Sociologie, droit, économie et technologie du cinéma et de l’audiovisuel (5 crédits Ects)
V7F30
CRETON Laurent
V7S56
KITSOPANIDOU
Kira
Questions d’économie du cinéma et
de l’audiovisuel
Stratégies d’innovation dans le
champ des industries culturelles et
créatives
Censier
Lundi
11-13h
Censier
Mardi
16-18h
Module d’enseignements spécialisés n°4 :
Culture visuelle, histoire culturelle et anthropologie des images (5 crédits Ects)
7
Les étudiants souhaitant suivre un autre séminaire de master que ceux mentionnés dans le programme proposé peuvent en
faire la demande au directeur du Master international.
82
V7S60
NINEY François
V7S12
ROLLET Sylvie
Virtualités poétiques et historiques
de le re-prise de vues
Le cinéma à l’épreuve de la
catastrophe : une esthétique du
« tort »
Censier
Jeudi
16-18h
Censier
Vendredi
9-13h
Module d’enseignements spécialisés n°5 :
Pratiques contemporaines de l’image (5 crédits Ects)
V7S48
BLANCHET Alexis
Games Studies : de l’opposition
ludologie/narratologie à la
convergence culturelle
Censier
Jeudi
10-12h
V7S52
SOULEZ Guillaume
L’analyse des séries TV : généalogies
Censier
Mardi
16-18h
V7F40
FAUCON Teresa
Questions approfondies de pédagogie
de l’image
Censier
Jeudi
14-16h
Méthodologie de la Recherche en Master 1
V7M01
SIETY Emmanuel
& TESSON Charles
Introduction à la Méthodologie de la
recherche
Censier
Amphi B
Lundi
10-11h
83
MASTER 1 – 2nd semestre
Module d’enseignements spécialisés n°6 :
Théorie de l’art et esthétique du cinéma (5 crédits Ects)
V8F61
LEMAÎTRE Barbara
& ABOUDRAR
Bruno Nassim
Questions approfondies d’esthétique
Censier
Jeudi
10-12h
V8S47
FAUCON Térésa
Formes contemporaines du montage
Censier
Mardi
12-14h
Module d’enseignements spécialisés n°7 :
Patrimoine, archives et histoire du cinéma (5 crédits Ects)
V8S71
STEINLE Matthias
V8S91
LAYERLE Sébastien
Le docufiction : possibilités et limites
d’un genre hybride
Fiction et histoire 2 : les « capacités
historiennes » du cinéma
Vendredi
16-18h
Mercredi
10-12h
Censier
Censier
Module d’enseignements spécialisés n°8 :
Sociologie, droit, économie et technologie du cinéma et de l’audiovisuel (5 crédits Ects)
V8F31
DUCHET Chantal
Les stratégies de l’audiovisuel
Censier
Lundi
11-13h
V8F81
KITSOPANIDOU/
LAYERLE/
MANONNI
Histoire des métiers et des techniques
A préciser
Vendredi
14h30-16h30
Module d’enseignements spécialisés n°9 :
Culture visuelle, histoire culturelle et anthropologie des images (5 crédits Ects)
V8S35
CASTRO Teresa
Cinéma, voyeurisme et surveillance
Censier
Jeudi
13h-15h
V8S33
TESSON Charles
Le cinéma asiatique, approche
culturelle et esthétique : le cinéma
japonais
Censier
Lundi
9-11h
V8S61
NINEY François
Le subjectif et l’objectif
Censier
Mardi
10-12h
Module d’enseignements spécialisés n°10 :
Pratiques contemporaines de l’image (5 crédits Ects)
84
V8F73
BRENEZ Nicole &
DUBOIS Philippe
Cinéastes par eux-mêmes
(Interventions de cinéastes invités)
INHA
Mardi ou
Mercredi
18-20h
V8S41
LE MAÎTRE Barbara
Formes empreintées (film, photo,
peinture)
Jeudi
16-18h
MASTER 2 – 1er semestre
L’étudiant choisit un cours dans chacun des trois modules du programme proposé par l’Université
Paris 38.
Module d’enseignements spécialisés n°11 :
Théorie des formes visuelles et sonores (5 crédits Ects)
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
Lieu/salle
Jour/
horaire
V9S20
DUBOIS Philippe
Théorie des formes visuelles 1
Censier
Jeudi
17-19h
V9S22
ABOUDRAR
Bruno Nassim
Montrer, cacher : enquête sur le
visible contemporain
Censier
A fixer
Module d’enseignements spécialisés n°12 :
Histoire des formes visuelles et sonores (5 crédits Ects)
V9S44
VERAY Laurent
Histoire et esthétique du cinéma
français des années 20
Censier
Lundi 12-14h
V9S30
THOMAS François
Versions multiples :
le mythe de la version originelle
Censier
Mardi
14-16h
Module d’enseignements spécialisés n°13 :
Pratiques des nouveaux médias et culture des images (5 crédits Ects)
V9S32
MOINE Raphaëlle
Genre et gender
Censier
Mercredi
14-16h
V9S90
DUCHET Chantal
Convergences et stratégies dans le
secteur de l’audiovisuel
Censier
Mardi
8-10h
Méthodologie de la Recherche en Master 2
V9M03
DUBOIS Philippe
Séminaire de méthodologie
préparatoire à la recherche avancée
Censier
Salle 49
Jeudi
14-16h
8
Les étudiants souhaitant suivre un autre séminaire de master que ceux mentionnés dans le programme proposé peuvent en
faire la demande au directeur du Master international.
85
MASTER 2 – 2ème semestre
L’étudiant choisit un cours dans chacun des trois modules du programme proposés par l’Université
Paris 39.
Module d’enseignements spécialisés n°14 :
Théorie des formes visuelles et sonores (5 crédits Ects)
Code/
Etablissement
Enseignant
Intitulé du cours
Lieu/salle
Jour/
horaire
V0S21
DUBOIS Philippe
Théorie des formes visuelles 2
Censier
Jeudi
17-19h
Module d’enseignements spécialisés n°15 :
Histoire des formes visuelles et sonores (5 crédits Ects)
V0S41
SANCHEZ BIOSCA
Vicente
Cinéma et écriture de l’histoire : la
guerre d’Espagne au fil du temps
Censier
Mercredi
15-17h
V0S31
THOMAS François
Versions multiples :
un film peut en cacher un autre
Censier
Mardi
14-16h
Module d’enseignements spécialisés n°16 :
Pratiques des nouveaux médias et culture des images (5 crédits Ects)
V0S91
CRETON Laurent
Economie du cinéma et de
l’audiovisuel
Censier
Mardi
10-12h
V0S91
DUCHET Chantal
Le paysage audiovisuel et la
mondialisation
Censier
Mardi
8-10h
Mémoire final du Master
L’étudiant réalisera aussi au cours de l’année de M2 son mémoire final de Master (ses principes, son
format et ses exigences sont décrits p. 63-64).
9
Les étudiants souhaitant suivre un autre séminaire de master que ceux mentionnés dans le programme proposé peuvent en
faire la demande au directeur du Master international.
86
LES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS
Les mémoires peuvent être dirigés par les enseignants du Master et les directeurs de recherche
de l'Ircav. Vous trouverez ici une liste indicative de leurs domaines de recherche. Pour plus
d’informations sur les travaux effectués et dirigés par chacun, se reporter à l’annuaire des
enseignants-chercheurs sur le site de l’université Paris 3 : http://www.univ-paris3.fr.
Alexis BLANCHET (maître de conférence)
Domaines de recherche
Histoire économique et culturelle de l'industrie des jeux vidéo, Cinéma et nouveaux médias,
Récit interactif et récit dit "transmédia", Etudes vidéoludiques (contenus, pratiques, industries)
[email protected]
Ouvrages récents
- Des Pixels à Hollywood : Cinéma et jeu vidéo, une histoire économique et culturelle, Pix'N Love
Editions, 2010
Jean-Pierre BERTIN-MAGHIT (professeur)
Domaines de recherche
Cinéma et histoire – Cinéma et propagande – Film d'amateur comme pratique sociale – Écriture de
l'histoire par le documentaire
[email protected]
Ouvrages récents
– Le Cinéma français sous l’Occupation, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1994
– Les Cinémas européens des années cinquante (dir.), AFRHC, décembre 2000
- Les Documenteurs des années noires, Le Nouveau Monde, 2004
- Lorsque Clio s’empare du documentaire, L’Harmattan, 2011, 2 volumes
Jean-Loup BOURGET (professeur)
Domaines de recherche
Cinéma hollywoodien classique : genres, auteurs, Européens à Hollywood – L'histoire au cinéma – La
représentation du rêve au cinéma
[email protected]
Ouvrages récents
– Fritz Lang, Ladykiller, « Perspectives critiques », Presses Universitaires de France, 2009
– Le classicisme hollywoodien, (dir. avec J. Nacache), « Le Spectaculaire », Presses universitaires de
Rennes, 2009.
– Hollywood, un rêve européen, Armand Colin, 2006, édition chinoise, 2009
Perrine BOUTIN
Domaines de recherche
Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel, Médiation et transmission du cinéma et de l'audiovisuel,
Études de réception
[email protected]
Nicole BRENEZ (professeur)
Domaines de recherche
Théorie du visuel – Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel –Théorie et histoire des avant-gardes
cinématographiques – Méthodologies de l’analyse filmique – Histoires et pratiques de la
programmation
[email protected]
Ouvrages récents
– Jean Epstein. Bonjour Cinéma und andere Schriften zum Kino, (co-dir Ralph Eue),
FilmmuseumSynemaPublikationen,Vienna, 2008
87
– Abel Ferrara, le mal mais sans fleurs, Paris, Editions de l’Etoile/Cahiers du Cinéma, 2008
- Le cinéma critique. De l’argentique au numérique, voies et formes de l’objection visuelle, (co-dir
Bidhan Jacobs), Paris, Publications de la Sorbonne, 2010
- Chantal Akerman, the Pajama Interview, Vienne, Useful Books, 2011
Teresa CASTRO
Domaines de recherche
Théories, histoire et anthropologie des images, Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel, Photographie
[email protected]
Ouvrages récents
La pensée cartographique des images : Cinéma et culture visuelle, Aléa, 2011
Michel CHION (professionnel associé, habilité à diriger des recherches)
Domaines de recherche
Théorie du visuel, du sonore et de la musique – Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel – Le scénario
– Le cinéma depuis 1975 – La science-fiction et le voyage dans le temps.
[email protected]
Ouvrages récents
– Le Complexe de Cyrano. La Langue parlée dans les films français, Cahiers du Cinéma 2008
– Les Films de Sciente-fiction, Cahiers du Cinéma, 2008
– La Musique concrète. Art des sons fixés, nouvelle édition revue et augmentée, Mômeludies éditions,
Lyon, 2009
- Le son: Traité d'acoulogie, Armand Colin, 2010
Laurent CRETON (professeur)
Domaines de recherche
Économie du cinéma et de l’audiovisuel – Publics et marchés du cinéma – Distribution et promotion
dans le champ cinématographique – Stratégies des entreprises dans les secteurs du cinéma et de
l’audiovisuel – Histoire économique du cinéma
[email protected]
Ouvrages récents
– Économie du cinéma : perspectives stratégiques, Armand Colin, coll. « Cinéma », 2009, 224 p.
– Cinéma et stratégies : économie des interdépendances (dir.), Presses Sorbonne Nouvelle, coll.
« Théorème », 2008, 232 p.
– Histoire économique du cinéma français : production et financement (1940-1959), CNRS Éditions,
coll. « Cinéma et Audiovisuel », 2004, 345 p.
Philippe DUBOIS (professeur)
Domaines de recherche
Théorie du visuel – Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel –Cinéma et autres arts – Photographie –
Art vidéo – Post-cinéma – Cinéma d’exposition et art contemporain.
[email protected]
Ouvrages récents
– Entre cinéma et art contemporain : expériences vidéo, Yellow Now, Crisnée, 2011
– Recherches sur Chris Marker (dir.), Théorème n° 6, Presses de la Sorbonne nouvelle, 2002
– Oui c’est du cinéma (dir.), Campanotto editore, 2010
Chantal DUCHET (professeure des universités)
Domaines de recherche
Économie du cinéma et de l'audiovisuel – Sociologie du cinéma et de l'audiovisuel – Télévision,
médias et nouvelles technologies – Image photographique et image numérique – Sport et télévision
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Publications récentes
– « La publicité et l’Art » in Marc Jimenez (dir.), Regards sur l’image, collection L’université des
Arts, Klincksieck, Paris, 2009
– « Le Cinéma et ses nouvelles pratiques promotionnelles,Yannick Lebtahi & Françoise Minot (dir.),
La Publicité d'aujourd'hui : discours, formes et pratiques, collection Circav N°20, L'Harmattan, Paris,
2009.
88
– « Quels contenus cinématographiques et audiovisuels pour les téléphones mobiles ? », Gilles
Delavaud (dir.), Nouveaux médias, nouveaux contenus, Apogée, Rennes, 2009
Térésa FAUCON (maître de conférences)
Domaines de recherche
Théorie du visuel – Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel –Histoire et esthétique du montage – Art
vidéo – Cinéma et art contemporain – Expanded cinema, dispositifs et installations – Cinéma et
musique – Cinématographies de l’Inde – Didactique du cinéma.
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Ouvrages récents
– Penser et expérimenter le montage, coll. « Les Fondamentaux », Presses de la Sorbonne nouvelle,
2009.
– J. M. W. Turner (avec Damien Sausset), Flammarion, coll. « Abécédaire », 2004
– « Écouter l’espace. Du film à l’installation » in Images contemporaines. Arts, formes, dispositifs,
Lyon, Aléas, 2009 (sous la direction de Luc Vancheri)
Kristian FEIGELSON (maître de conférences habilité à diriger des recherches)
Domaines de recherche
Sociologie de la culture – Métiers et professions du cinéma – Politique culturelle et industries
culturelles – Cinéma et histoire
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Ouvrages récents
– Cinéma hongrois : le temps et l’histoire, Presses Sorbonne Nouvelle, coll. « Théorème », 2003
– Caméra politique : cinéma et stalinisme (co-dir.), Presses Sorbonne Nouvelle, coll. « Théorème »,
2005
–
Villes cinématographiques : cinés-lieux (dir. avec Laurent Creton), Presses Sorbonne
Nouvelle, coll. « Théorème », 2007
–
La fabrique filmique : Métiers et professions, Armand Colin, 2011
Claude FOREST (maître de conférences habilité à diriger des recherches)
Domaines de recherche
Économie du cinéma – L’histoire économique de l'exploitation et la distribution cinématographique –
La diffusion cinématographique en Europe – Sociologie du cinéma : analyse des discours et pratiques
des professionnels et des publics – La demande et les pratiques culturelles
[email protected]
Ouvrages récents
– Économies contemporaines du cinéma en Europe. L’improbable industrie, Paris, CNRS éditions,
2001, 374 p.
– L’argent du cinéma. Introduction à l’économie du 7e art, Paris, Belin, coll. Belin-SUP, 2002, 238 p.
– Quel film voir ? Pour une socioéconomie de la demande de cinéma, Lille, Presses Universitaires du
Septentrion, 2010, 418 p.
Laurent JULLIER (professeur)
Domaines de recherche
Imagerie postmoderne (clips, blockbusters) – Éthique (violence, films X) – Études de réception –
Gender studies – Psychologie.
[email protected]
Ouvrages récents
– La Leçon de vie dans le cinéma hollywoodien (avec J-M Leveratto), Vrin, 2008.
– Interdit au moins de 18 ans, Armand Colin, 2008
– L’Analyse de séquences, Armand Colin, 2007 (2è édition)
Kira KITSOPANIDOU (maître de conférences)
Domaines de recherche
Économie du cinéma et de l'audiovisuel – Télévision, médias et nouvelles technologies – Histoire
technologique du cinéma – Les métiers du cinéma.
[email protected]
Ouvrages récents
89
– Le Marketing du cinéma européen, Papazisis, Athènes, 2000
– L’Économie du cinéma américain – Histoire d’une industrie culturelle et de ses stratégies, (avec J.
Augros), Armand Colin, 2009
Sebastien LAYERLE (maître de conférences)
Domaines de recherche
Cinéma et histoire - Cinéma, politique, idéologie - Cinéma militant - Cinéma documentaire -Cinéma
français, années 1960-1970 - Histoire sociale et culturelle du cinéma
[email protected]
Ouvrages récents
– Caméras en lutte en Mai 68, Paris, Nouveau Monde éditions, 2008 .
– « En l'autre bord. Filmer les forces d'opposition à Mai 68 » in Le Mouvement Social n°223, Paris, La
Découverte, avril-juin 2008, p 11-16 .
– « Témoigner d'une mutation de l'être. Mai 68 dans l'ensemble Autocritique (Marie-Claire Schaeffer,
1968-1998) », Penser la création audiovisuelle. Cinéma, télévision, multimédia, Aix-en-Provence,
Presses Universitaires de Provence, 2009, p 149-161
Barbara LE MAÎTRE (maître de conférences)
Domaines de recherche
Relations entre photographie et cinéma : images et dispositifs – Formes de l’empreinte (film, photo,
peinture) – Problèmes de figuration – Cinéma et art contemporain – Cinéma et muséalité
[email protected]
Ouvrages récents
– Entre film et photographie. Essai sur l'empreinte, PUV, collection Esthétiques hors cadre, 2004 (Tra
cinema e fotografia, traduction en italien, augmentée d'une préface de l'auteur, edizioni Kaplan, hiver
2009-2010)
– « De l'effet cinéma à la forme-tableau » in Images contemporaines. Arts, formes, dispositifs, Lyon,
Aléas, 2009 (sous la direction de Luc Vancheri)
– « Economies du référent (1) : forme fossile (sur Algonquin Park, Early March, Mark Lewis, 2002) »
in Cinema et Cie, n°10, spring 2008 (sous la direction de Philippe Dubois)
Raphaëlle MOINE (professeure)
Domaines de recherche
Théorie et histoire des genres – Approches culturelles des fictions cinématographiques et
audiovisuelles – Cinémas de genre, cinémas populaires – Interactions cinéma hollywoodien/cinéma
français – Transferts culturels et médiatiques
[email protected]
Ouvrages récents
– Remakes. Les films français à Hollywood, CNRS Editions, 2007
– Les Genres du cinéma (2ème éd, revue et augmentée), Armand Colin, 2008
– Fictions patrimoniales sur grand et petit écran. Contours et enjeux d'un genre intermédiatique,
Presses Universitaires de Bordeaux, 2009 (avec P. Beylot)
François NINEY (maître de conférences)
Domaines de recherche
Documentaire – Réel et fiction – Dispositifs de tournage et énonciation filmique – La reprise de vue
comme poétique documentaire de l'histoire – Le film noir
[email protected]
Ouvrages récents
– Le Documentaire et ses faux-semblants, Klincksieck, 2009
– Marcel Ophuls, parole et musique (documentaire in "Veillées d'armes" de Marcel Ophuls, DVD
Arte Video 2006)
– L'Épreuve du réel à l'écran : essai sur le principe de réalité documentaire, De Boeck, 2002
Sylvie ROLLET (maître de conférences)
Domaines de recherche
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Théorie du visuel – Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel – Histoire du cinéma – Cinéma et autres
arts : littérature, musique, peinture – Cinéma et philosophie – Cinématographies des Balkans et du
Caucase
[email protected]
Ouvrages récents
– « Yol » de Yilmaz Güney : mystère du cinéma turc, Mille et Une Nuits/Arte, 1997
– Voyage à Cythère : la poétique de la mémoire d’Angelopoulos, L’Harmattan, 2003
– Angelopoulos au fil du temps (dir.), Presses Sorbonne Nouvelle, coll. « Théorème», 2007
- Une éthique du regard : Le cinéma face à la Catastrophe, d'Alain Resnais à Rithy Panh, Hermann,
2011
Emmanuel SIETY (maître de conférences)
Domaines de recherche
Théorie du visuel – Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel –Fictions d’images : élaboration
imaginaires relatives à la nature des images - Cinéastes : J. Rivette, F. Lang, F.W. Murnau
[email protected]
Ouvrages récents
– Le Plan, au commencement du cinéma, Cahiers du cinéma/CNDP, coll. « Petits Cahiers », 2001
– La Peur au cinéma, Actes Sud Junior/Cinémathèque française, 2006
– Fictions d’images. Essai sur l’attribution de propriétés fictives aux images de films, Presses
universitaires de Rennes, 2009.
Guillaume SOULEZ (maître de conférences habilité à diriger des recherches)
Domaines de recherche
Analyse de films et séries - Spectateur et réception en cinéma et audiovisuel - Télévision (histoire ; TV
contemporaine : formats, nouvelles formes documentaires, webdocs...)
[email protected]
Ouvrages récents
- Quand le film nous parle. Rhétorique, cinéma, télévision, PUF, 2011.
- "Sérialité : densités et singularités / Seriality : densities and singularities" (dir.), Cahiers de
l'Afeccav, n°4, www.afeccav.org, 2011.
- Stendhal, le désir de cinéma, Séguier, 2006 (avec L. Jullier)
Matthias STEINLE (maître de conférences)
Domaines de recherche
Film documentaire, docufiction – Cinéma/télévision allemand(e) – Anthropologie visuelle – Cinéma
burlesque, comédie cinématographique – Film de guerre, guerre et média
[email protected]
Ouvrages récents
– All Quiet on the genre Front ? Zur Theorie und Praxis des Kriegfilms, (dir. Avec Heinz-B.Heller et
Burkhard Rowekamp), Schüren, Marburg, 2006
– Filmgenres- Kömodie (dir. avec Heinz-B.Heller), Reclam, Stuttgart, 2005
Charles TESSON (maître de conférences)
Domaines de recherche
Théorie du visuel - Esthétique du cinéma et de l'audiovisuel - Histoire du cinéma – Cinémas asiatiques
(histoire et esthétique, approche culturelle) – Cinémas d’Afrique noire – Théâtre et cinéma – Le sport
filmé
[email protected]
Ouvrages récents
– Théâtre et cinéma, Cahiers du cinéma, SCEREN-CNDP, 2007
– Akira Kurosawa, Le Monde, Cahiers du cinéma, 2008
François THOMAS (professeur)
Domaines de recherche
Le son et la musique - Analyse du jeu d’acteur – Cinéma hollywoodien classique – Les collaborateurs
de création (producteurs, techniciens) – La genèse des films
[email protected]
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Ouvrages récents
– Le Court métrage français de 1945 à 1968 : de l’âge d’or aux contrebandiers (dir., avec Dominique
Bluher), Presses universitaires de Rennes, 2005.
– Orson Welles au travail, en collaboration avec Jean-Pierre Berthomé, Cahiers du cinéma, 2006.
– Le Mythe du « director’s cut » (dir., avec Michel Marie), Presses Sorbonne Nouvelle, 2008.
Laurent VERAY (professeur)
Domaines de recherche
Histoire du cinéma (documentaire et fiction), Etudes des rapports cinéma et histoire, Question des archives
[email protected]
Ouvrages récents
- Les images d’archive face à l’histoire. De la conservation à la création, Scérén/CNDP, 2011
- La Grande Guerre au cinéma. De la gloire à la mémoire, Ramsay, 2008
- Loin du Vietnam (1967) : une autre conception du cinéma militant, Paris- Expérimental, 2005.
92
LES LIEUX RESSOURCES
Où consulter les mémoires en Cinéma et Audiovisuel
L’UFR Cinéma et Audiovisuel a pris l’habitude de déposer ses archives des travaux de recherche à la
Bibliothèque des arts du spectacle Gaston-Baty de Paris 3. Celle-ci, située dans le centre Censier
(premier étage), accueille depuis de nombreuses années les mémoires de maîtrise, de DEA et de
Masters 1 et 2 en Cinéma et Audiovisuel ayant obtenu au moins la mention Bien. On ne peut que
suggérer aux étudiants, surtout s’ils n’ont jamais lu ou même vu de mémoires, d’aller y consulter les
travaux de recherche disponibles.
Fichiers centraux de Thèses
Europe : DART
http://www.dart-europe.eu/basic-search.php
France :
http://www.fct.abes.fr/FCT-APP/index.jsp
Canada :
http://www.collectionscanada.gc.ca/thesescanada/index-e.html
Belgique :
Université Libre de Bruxelles :
http://www.bib.ulb.ac.be/fr/bibliotheque-electronique/theses-bictele/index.html
Royaume-Uni :
Theses Listings :
http://www.ull.ac.uk/resources/theseslistings.shtml
Ressources de l’Université Sorbonne nouvelle
Les bibliothèques universitaires
Catalogue en ligne des bibliothèques universitaires françaises et autres centres documentaires
(catalogue Sudoc) : http://www.sudoc.abes.fr/
Renseignements sur l’ensemble des bibliothèques de Paris 3 : http://www.scd.univ-paris3.fr/
Depuis ce site, on accède facilement à Virtuose, le portail documentaire du Service commun de
documentation de Paris 3. En précisant ensuite votre code de lecteur (figurant sur votre carte de
bibliothèque) et votre mot de passe, vous accédez à de très nombreuses bases de données dans
plusieurs langues : Film Indexes Online (Film Index International, FIAF International Index to Film
Periodicals et AFI Catalog, Encyclopædia universalis, Encyclopaedia Britannica, JSTOR (pour
accéder aux articles de très nombreuses revues spécialisées, surtout américaines), etc.
La Bibliothèque centrale de Paris 3
Centre Censier - Tél. : 01 45 87 48 29
Horaires : le lundi de 13 h à 19 h 30, du mardi au vendredi de 9 h à 19 h 30, le samedi de 10 h à
17 h 30. La salle des périodiques est fermée le samedi.
La Bibliothèque universitaire (BU) regroupe, depuis 1983, les collections de livres et revues de
cinéma et d’audiovisuel (centre Censier, 1er étage). Ces ouvrages sont accessibles sur présentation de
la carte d’étudiant, et peuvent être soit consultés uniquement sur place (c’est le cas des revues et
journaux), soit empruntés (la plupart des livres).
La Bibliothèque Gaston Baty
Centre Censier, salle 130B – Tél. : 01 45 87 40 59
Horaires : du lundi au mardi de 10 h à 18 h, du mercredi au jeudi de 10 h à 19 h, le vendredi de 13 h à
18 h.
Cette bibliothèque conserve les mémoires de master et les thèses de doctorat en cinéma et audiovisuel.
La médiathèque de la Bibliothèque universitaire
Outre les collections de livres et revues, la Bibliothèque universitaire de Paris 3 comporte une
médiathèque avec un fonds de documents audiovisuels (en particulier de films sur support de Paris 3
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VHS et DVD). Certains documents sont consultables sur place (la médiathèque dispose d’une
vingtaine d’unités de visionnement), d’autres peuvent être empruntés.
La médiathèque est située dans la salle de lecture de la bibliothèque centrale.
Renseignements : 01 45 87 48 25.
Horaires : le lundi de 13 h à 19 h 30, du mardi au vendredi de 9 h à 19 h 30, le samedi de 10 h à
17 h 30.
La Cinémathèque universitaire
La Cinémathèque universitaire est une association qui a passé une convention avec Paris 3 et gère sur
le site de Censier (mais aussi à l’université Paris 1) un fonds de films sur pellicule 16 mm et 35 mm.
Elle dispose d'un fonds de 6 200 copies.
La Cinémathèque organise tous les jours deux projections de films à 12 h et à 17 h, du lundi au
vendredi en salle 49, pendant les semaines de cours. Ces projections sont ouvertes à tous les étudiants
de Paris 3 moyennant un abonnement annuel ou semestriel (voir plus bas).
Responsable : Laure GAUDENZI, salle 217B
Tél. : 01 45 87 41 49 - E-mail : [email protected]
Programmation : La programmation est définie ponctuellement tout au long de l'année, ce qui permet
de tenir compte des vœux des étudiants. Elle allie grands classiques et films plus rares. Certaines
séances sont directement liées aux cours de l'UFR Cinéma et Audiovisuel, mais les étudiants de tous
les départements sont les bienvenus.
Le programme est affiché (devant la salle 49 au rez-de-chaussée, dans certains couloirs et devant le
bureau 217B), distribué aux séances, à disposition sur certains présentoirs et envoyé chaque semaine
par courrier électronique aux abonnés.
Les films sont projetés en formats 16 mm et ou 35 mm.
Conditions d'accès aux séances : Une participation aux frais est demandée sous la forme d'un
abonnement semestriel (18 euros) ou annuel (30 euros). Il faut s'inscrire au bureau 217B, auprès de la
responsable Laure Gaudenzi, en se munissant d'une photo d’identité. Les abonnés de la Cinémathèque
universitaire bénéficient d’un tarif réduit pour les projections de la Cinémathèque française.
Les équipements techniques de la Direction des Système d’Information et de la Communication
(DSIC)
La DSIC est un service général de l’université dont la mission est de mettre à la disposition des
usagers les outils technologiques nécessaires à une pédagogie moderne.
Equipements audiovisuels
La DSIC gère un ensemble d’équipements audiovisuels que les étudiants de l’UFR Cinéma et
Audiovisuel peuvent utiliser sous certaines conditions. Cet équipement comporte notamment :
— du matériel de tournage : caméscopes mini-DVD tri-CCD, accessoires (perches, microphones,
trépieds...), valises d'éclairage ;
— du matériel de montage : une salle de montage audiovisuel destinée aux travaux pratiques des
étudiants de toutes disciplines, dans le cadre de leurs cursus. Les postes de travail comprennent des
stations Macintosh et PC avec les logiciels Final Cut Studio, Photoshop, Avid Xpress Pro, etc. ;
— du matériel pour des copies VHS ou des gravures DVD.
L’accès à ce matériel se fait sur réservation et sur validation de l’enseignant à l’origine du projet (des
fiches d’autorisation préremplies sont à retirer au bureau 517). Les demandes sont à adresser à JeanJacques REPAIN (bureau 517, tél. : 01 45 87 42 71).
Le Cavi gère également un studio son (responsable : Charly COMINO, bureau 506).
Equipements informatiques
Le Cavi met à la disposition des étudiants des salles informatiques au cinquième étage du centre
Censier :
— salle 509 : 17 PC, 1 imprimante laser, 1 scanner ;
— salle 523 : 17 PC, 1 imprimante laser, 1 scanner ;
— salle 524 : 20 PC, 1 imprimante laser ;
— salle 526 : 17 PC,1 imprimante laser, 1 scanner ;
— salle 527 : libre service troisième cycle (Internet) : 15 PC ;
— salle 528 : libre service premier et deuxième cycle (Internet) : 16 PC ;
— salle 530 : libre service (bureautique) : 16 PC, 1 imprimante laser, 1 scanner ;
— salle 532 : 17 PC, 1 imprimante laser, 1 scanner ;
Contact : Nadia SEDDIK – bureau 514. Tél. : 01 45 87 41 52.
94
Des stages d’informatique gratuits sont organisés pour les étudiants de Paris 3.
Contact : Gérard BOSSUET – bureau 518. Tél. : 01 45 87 41 86 ou 42 74.
Horaires d’ouverture du Cavi : du lundi au vendredi de 8 h à 21 h, le samedi de 9 h à 13 h.
http://www.cavi.univ-paris3.fr/
Autres lieux, bibliothèques et centres de documentation
Archives nationales
Archives de France (Paris)
http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/
Archives françaises du film du Centre National de la Cinématographie (Bois d’Arcy)
http://www.cnc-aff.fr/
Archives nationales : Centre des Archives Contemporaines (Fontainebleau)
http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/index.html
Inathèque de France (Paris)
www.ina.fr/inatheque
Mission des Archives Nationales auprès du Ministère de l’Intérieur, de l’Outre-mer et des
Collectivités territoriales (Paris)
http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_l_interieur/le_ministere/organisation/man/presentation
Cinémathèque française – Bibliothèque du film (BiFi)
51, rue de Bercy 75012 Paris – Tél. : 01 71 19 32 32 - http://www.bifi.fr/public/index.php
Horaires : lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 10h à 19h, samedi de 13h à 18h30. Fermeture le mardi, le
dimanche et les jours fériés.
La BiFi a centralisé et réorganisé les collections d’ouvrages, de revues, de photos, d’affiches, de documents
originaux, etc., détenus autrefois par plusieurs autres institutions spécialisées (Cinémathèque française, Idhec,
etc.). Elle a fusionné avec la Cinémathèque française en 2007.
Bibliothèque du cinéma François-Truffaut
Forum des Halles, 4 rue du Cinéma 75001 Paris. Tél. : 01 40 26 29 33.
Horaires : du mardi au dimanche de 12 h à 19 h. Catalogue consultable en ligne.
http://www.paris.fr/portail/Culture/Portal.lut?page=equipment&template=equipment.template.popup&document
_equipment_id=3371&tab=2
Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC)
6, allée de l’Université 92001 Nanterre Cedex - Tél. : 01 40 97 78 63 - http://www.bdic.fr/index.php
Pour tous renseignements sur les documents audiovisuels de la BDIC :
http://www.bdic.fr/page.php3?id_page=9
Créée autour de tous supports documentaires, la BDIC a intégré dès l’origine des films et des disques dans ses
collections. Soucieux de sauvegarder la mémoire du XXe siècle, le service audiovisuel a entrepris un programme
d’entretiens avec des témoins ou acteurs d'événements marquants de ce siècle, filmés en vidéo, et regroupés dans
une série intitulée « Mémoires vivantes » afin de constituer des archives sources pour les historiens de demain.
Bibliothèque nationale de France (BNF) / Inathèque de France
http://www.bnf.fr/ - Catalogue en ligne : http://catalogue.bnf.fr - Tél. : 01 53 79 59 59
La BNF rassemble tous les écrits publiés en France, en vertu du dépôt légal. Elle dispose d'un département Arts
du spectacle et de son propre fonds audiovisuel (dont un million environ de documents sonores : cylindres,
78 tours, 33 tours, CD…) qui a en charge le dépôt légal de l’édition vidéo et DVD. Son fonds comporte environ
60 000 fictions, 48 000 documentaires, 8 000 captations de spectacles vivants et vidéos musicales et 9 000 spots
publicitaires, ainsi qu'une collection de 80 000 documents multimédias.
Pour des informations concernant les arts (cinéma, vidéo, arts du spectacle, musique, etc.), voir :
http://www.bnf.fr/pages/znavigat/frame/collections.htm?ancre=arts.htm
Les deux départements de la BNF les plus indispensables pour les étudiants de cinéma sont :
— le département des Arts du spectacle (sur le site Richelieu, 58 rue de Richelieu) :
Disciplines : Théâtre, théâtre lyrique (opéra, opérette, comédie musicale, théâtre musical), danse, cirque,
marionnettes, mime, cinéma, radio, télévision, music-hall, variétés, fêtes, spectacle de rue.
— le département de l’Audiovisuel (sur le site François-Mitterrand, 11 quai François-Mauriac) :
Le site François-Mitterrand comporte deux espace, l’un ouvert à tous (« Haut-de-Jardin »), l’autre ouvert aux
chercheurs et aux étudiants à partir du master avec un justificatif du directeur de recherche (« Rez-de-Jardin »).
Le département de l’Audiovisuel est situé dans les salles B et C du Haut-de-Jardin, et dans la salle P de la
bibliothèque de recherche au niveau du Rez-de-Jardin.
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Cette salle abrite également l’Inathèque de France (institution indépendante de la BNF) qui contient le dépôt
légal de la radio et de la télévision (à partir du 1er janvier 1995), c’est-à-dire, entre autres, toutes les émissions
diffusées à la télévision sur les chaînes hertziennes (y compris les films), plus quelques autres chaînes.
L’Inathèque comporte aussi une partie des archives de la radio et de la télévision de service public (avant 1995),
et des actualités filmées (diffusées en salle jusqu’en 1969). Le Centre national de la cinématographie (CNC)
offre également dans cette salle un espace de consultation des collections numérisées des Archives françaises du
film. Les collections imprimées sur le cinéma se trouvent aussi en salle V.
Pour en savoir plus sur l’Inathèque de France : http://www.ina.fr/inatheque/consultation/index.fr.html
Bibliothèque publique d’Information (Paris)
www.bpi.fr / http://site.bpi.fr/fr/index.html
Base des archives sonores : http://archives-sonores.bpi.fr/
Centre de ressources documentaires du Centre National de la Cinématographie (Paris)
Commission de classification des œuvres cinématographiques du Centre National de la Cinématographie (Paris)
www.cnc.fr
Images en bibliothèques, association au service des professionnels de l’image en médiathèque
http://www.imagesenbibliotheques.fr/
Médiathèque des Trois Mondes (Paris) www.cine3mondes.fr
Cinémathèques nationales
Cinémathèque française (Paris) http://www.cinemathequefrancaise.com
Cinémathèque de Toulouse http://www.lacinemathequedetoulouse.com
Cinémathèques municipales
Cinémathèque municipale de Saint-Étienne http://www.bm-st-etienne.fr/abv/Specifique/cinematheque.htm
Cinémathèque de la Ville de Paris Robert Lynen http://www.uffej.net
Cinémathèques en régions
Institut Lumière (Lyon) www.institut-lumiere.org
Cinémathèque euro-régionale - Institut Jean-Vigo (Perpignan) www.inst-jeanvigo.eu
Cinémathèque de Grenoble http://festivalgrenoble.ifrance.com
Cinémathèque de Marseille http://www.cinememoire.net/afmp/cinematheque_de_marseille/default.htm
Cinémathèque de Nice www.cinematheque-nice.com
Centre Images (Château-Renault) http://www.centreimages.fr
CINEAM, Mémoire filmée de la banlieue parisienne (Sainte-Mesme) [email protected]
Cinémathèque de Bretagnewww.cinematheque-bretagne.fr
Cinémathèque de Corse (Porto-Vecchio) http://casadilume.com
Cinémathèque des Pays de Savoie (Veyrier-du-Lac) http://www.letelepherique.org
Cinémémoire (Marseille) http://www.cinememoire.net
Conservatoire de l’image de Lorraine (Nancy) http://www.imagesdelorraine.org http://www.imagesdevolcans.fr
Fonds Audiovisuel de Recherche (La Rochelle) http://www.far.asso.fr/
Forum des Images (Paris) http://www.forumdesimages.net
Pôle Image de Haute-Normandie (Rouen) http://www.poleimagehn.com
Trafic Image (Angoulême) [email protected]
Cinémathèques européennes
Centre National de l’Audiovisuel du Luxembourg http://www.cna.public.lu
Cinémathèque Royale de Belgique http://www.cinematek.be/
Cinémathèque Suisse http://www.cinematheque.ch
Cineteca del Comune di Bologna http://www.cinetecadibologna.it/
Deutsche Kinemathek Berlin http://www.filmmuseum-berlin.de/
Fédérations de cinémathèques
Fédération des Cinémathèques et Archives de Films de France, FCAFF http://fcaff.123asso.com
Fédération Internationale des Archives du Film, FIAF http://www.fiafnet.org
Association Européenne Inédits – Inédits, films amateurs / mémoire d’Europe http://www.aei-europe.org
Association des Professionnels des Images et des Archives de la Francophonie http://www.focalint.org
Ministères
Cinémathèque Afrique du Ministère des Affaires étrangères (Paris) http://www.adpf.asso.fr/cinematheque/
Cinémathèque du Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (Paris) http://cinematheque.agriculture.gouv.fr/
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Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense – Médiathèque de la Défense
(Ivry-sur-Seine) http://www.ecpad.fr
Syndicats et partis politiques
Ciné-Archives, fonds audiovisuel du PCF (Paris) www.cinearchives.org
Archives départementales de la Seine Saint-Denis (Bobigny) http://www.ihs.cgt.fr/
Actualités
Gaumont Pathé Archives (Paris) www.gaumontpathearchives.com
Deutsche Wochenschau (Hambourg) www.wochenschau-archiv.de/
Entreprises
Archives nationales audiovisuelles du travail et des entreprises (Le Creusot) http://www.anatec.fr
Associations
Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir (Paris) http://www.centre-simone-de-beauvoir.com
Ressources en ligne
Association française de recherche en histoire du cinéma, AFRHC (revue 1895) www.afrhc.fr
Autour du 1er mai (base de données de films sur la « société en mouvement ») www.autourdu1ermai.fr
Base de données de la Maison du doc’ (ressources sur le cinéma documentaire) www.lussasdoc.com
Calindex (site des index de revues de cinéma) www.calindex.eu
Cinematographie des Holocaust / Cinematography of the Holocaust (base de données de films
internationaux sur la Shoah) http://www.cine-holocaust.de/
filmportal.de (base de données de films allemands depuis 1895)
http://www.filmportal.de/df/index.html
Getty images (agence de photographie et banque d’images online) http://www.gettyimages.com/
Google books / Google livres http://books.google.fr/books
IMDB : The Internet Movie Database http://www.imdb.com/
Revues de cinéma (actualité et indexation des revues de cinéma) www.revues-de-cinema.net
Unifrance (promotion du cinéma français dans le monde) www.unifrance.org
Archives nouveaux médias
Collection multimédia (Centre Georges Pompidou) http://www.newmedia-art.org/index_en.htm
Tate Modern (Londres) www.tate.org.uk
Musum of Modern Art (New York) www.moma.org/
97
MODALITE D’EVALUATION
ET DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES
S’il est clair que chaque enseignant dans chacun de ses cours ou séminaires peut définir
précisément les modalités d’évaluation de son enseignement (dossier, exposé, etc.), le
principe général est le suivant : tous les enseignements de M1 et de M2 sont en contrôle
continu obligatoire. La présence au cours est indispensable et il n’y a pas d’examen final
organisé. Des absences répétées à un séminaire peuvent entraîner la radiation de l’étudiant à
ce même séminaire.
Attention : les étudiants qui présentent un dossier écrit pour valider un séminaire ne peuvent
inclure celui-ci dans le mémoire de recherche.
Comme indiqué plus haut, la validation de chaque semestre (de SM1 à SM4) est conditionnée
par l’obtention de plusieurs notes de séminaires (10 en M1, 6 en M2). La validation de
l’année (M1 ou M2) s’obtient par la moyenne « coefficientée » des notes de séminaires et de
la note finale du mémoire préparatoire ou du mémoire final (une note pour le mémoire écrit et
une note pour la soutenance orale et deux notes de méthodologie obtenues chacune sur un des
deux semestres).
Le diplôme final et complet de master est décerné à l’issue de la seconde année (M2) après la
soutenance du mémoire de M2 en juin ou en septembre. Pour la délivrance du diplôme, une
moyenne égale ou supérieure à 16, 14, 12 ou 10 permet d’obtenir respectivement la mention
Très Bien, Bien, Assez Bien ou Passable.
En cas de renouvellement d’inscription, en M1 comme en M2, seules les notes supérieures
ou égales à 10/20 sont conservées. Ces résultats sont définitivement acquis. En revanche,
tous les résultats inférieurs à 10/20 sont annulés. Les étudiants ayant obtenu des résultats
inférieurs à 10/20 doivent obtenir l’année suivante un nouveau résultat soit dans le même
séminaire, soit dans un autre de leur choix à l’exception d’un séminaire qu’ils auraient déjà
validé durant leur cursus.
Les étudiants de master 1 qui redoubleraient d’une année sur l’autre peuvent, suivant des
conditions votées par le Conseil des études et de la vie universitaire de Paris 3, renoncer à un
ou plusieurs résultats compris entre 10/20 et 14/20 afin d’améliorer leur moyenne. Si un
étudiant de master 1 souhaite renoncer à une de ses notes, il doit en faire la demande écrite
auprès du secrétariat avant le début de semestre. Dans ce cas de figure, l’étudiant perd
définitivement les bénéfices de son résultat et s’engage à obtenir une nouvelle note dans le
même séminaire, avec le même enseignant qui l’avait noté l’année passée.
98
LA FRAUDE ET LE PLAGIAT
Les dossiers à la maison et les mémoires de master : déclarations sur l’honneur
L’UFR Cinéma et Audiovisuel demande à ses étudiants de master de joindre à chaque
dossier rédigé à la maison et à leur mémoire préparatoire (M1) ou leur mémoire final (M2) la
déclaration suivante, datée et signée :
Déclaration sur l’honneur
« Je, soussigné(e)
, déclare avoir rédigé ce travail sans aides extérieures ni sources
autres que celles qui sont citées. Toutes les utilisations de textes préexistants, publiés ou non, y
compris en version électronique, sont signalées comme telles. Ce travail n’a été soumis à aucun
autre jury d’examen sous une forme identique ou similaire, que ce soit en France ou à l’étranger,
à l’université ou dans une autre institution, par moi-même ou par autrui.
Date
Signature de l’étudiant
Il est en effet interdit d’utiliser, dans un document ou un travail soumis à évaluation, en
tout ou en partie, l’œuvre d’autrui ou des passages appréciables tirés de celle-ci, sans les
identifier expressément comme des citations et dans l’intention de les faire passer pour siens.
L’UFR attire l’attention des étudiants sur les risques que comporte le plagiat de textes
préexistants. Au premier cas de plagiat manifeste, l’étudiant reçoit une note dissuasive et son
dossier est conservé. En cas de récidive durant le cursus, l’UFR saisit le conseil de discipline
En cas de plagiat manifeste identifié avant la soutenance, celle-ci est annulée et ne peut
avoir lieu (un à trois cas par an en 2006-2007, 2007-2008 et 2008-2009). En cas de plagiat
découvert après coup, l’UFR demande l’annulation du diplôme.
99
CHARTE DES STAGES
Selon la formation suivie, l’étudiant accomplit obligatoirement un ou des stages intégrés (Master pro)
ou a la possibilité de suivre une formation complémentaire (Master recherche).
Stages intégrés à la formation
Pour les informations concernant les stages intégrés à la formation, se reporter aux pages concernant le
Master professionnel Didactique de l’image, pages 74-75.
Pour les démarches administratives, voir ci-dessous.
Pour le rapport de stage, se référer au vade-mecum.
Formation complémentaire
Deux possibilités :
En Master 1 comme en Master 2, l’étudiant a la possibilité de suivre comme option, une formation
complémentaire en entreprise avec l’autorisation de son directeur de recherche (qui jugera de la
nécessité de cette expérience par rapport à la recherche entreprise) et du responsable des stages à la
place d’un séminaire et de le valider par la remise d’un rapport de stage.
Par ailleurs, suite au décret 2010-956 du 25 août 2010, le Département Cinéma et Audiovisuel a pris
la décision (dans la cadre du dispositif mis en place par l’Université Sorbonne Nouvelle) dans l’intérêt
des étudiants et en vue de leur intégration professionnelle, d’autoriser les étudiants de Master qui ne
possèdent pas de stage intégré dans leur cursus d’en faire pendant les vacances universitaires à titre de
formation complémentaire sous réserve qu’ils aient passé le contrôle continu du premier semestre. Les
dates seront fixées entre le 15 février et le 15 septembre 2011 en dehors des périodes de cours.
La durée maximale des stages est fixée à 420h (soir par exemple 12 semaines de 35 heures) pour
l’année universitaire, renouvelable une fois.
Ces stages donneront lieu à rapport et attestation.
Démarches à suivre
L’étudiant doit retirer une convention au bureau des stages (6b ou 4) en présentant une attestation de
responsabilité civile (ARC vie privée) et remplir les quatre exemplaires en indiquant sur la première
page ses coordonnées ainsi que le nom de la directrice du Département Cinéma et Audiovisuel
(Raphaëlle MOINE) et l’adresse de l’université. Il n’oubliera pas de signer sur la dernière page puis
remettra les quatre exemplaires à l’entreprise.
Par ailleurs, l’étudiant adresse une lettre de motivation aux responsables pédagogiques du
Département (Chantal DUCHET et Thomas SCHMITT) et à son directeur de recherche où il justifie de
l’intérêt du stage par rapport à son projet professionnel si la mission n’est pas liée à ses recherches.
Dans ce cas, il devra avoir obtenu l’accord de son directeur de recherche.
L’entreprise renseigne les autres champs et renvoie la convention avec cachet et signature au
Département en respectant un délai de rigueur d’au moins huit jours avant le début du stage.
L’étudiant transmet par ailleurs au département une lettre de motivation argumentant l’intérêt du stage
par rapport à ses perspectives professionnelles.
La convention est ensuite examinée par les responsables pédagogiques, Chantal DUCHET ou Thomas
SCHMITT, qui se réservent le droit de la refuser si l’objet du stage n’est pas lié à la formation
dispensée par le Département ou si l’étudiant a dépassé son quota d’heures de stage, ou encore s’il
s’agit d’un deuxième renouvellement dans une même entreprise, car conformément à la Loi, après un
premier renouvellement, l’entreprise est obligée de faire un CDD à l’étudiant.
En cas de refus, prévoir un délai suffisant (une semaine minimum) pour éventuellement apporter des
modifications à la convention quant aux dates et au volume horaire ou à l’activité.
En aucun cas, un stage ne pourra commencer avant l’obtention de la signature des responsables
pédagogiques et du directeur de Département.
L’étudiant récupère son exemplaire au Département avant le début du stage et remet à l’entreprise
l’exemplaire qui lui est destiné, et un autre exemplaire au secrétariat du Département qui l’archive.
L’entreprise renseignera les autres champs et renverra par courrier la convention avec cachet et
signature à l’UFR en respectant un délai de rigueur d’au moins huit jours avant le début du stage.
100
A l’issue du stage, l’étudiant remettra un rapport de stage d’une vingtaine de pages aux
responsables pédagogiques dans lequel il fera le compte rendu de sa mission dans l’entreprise et le
bilan de la formation reçue par rapport au projet professionnel et/ou au projet de recherche.
Pour la formation complémentaire choisie dans le cadre de l’option, l’étudiant remet également une
copie de ce rapport à son directeur de recherche pour évaluation.
Extrait de la charte des stages étudiants en entreprise du 26 avril 2006 modifié par le décret du
24 août 2010
(ministère délégué à l’Emploi, au Travail et à l’Insertion professionnelle des jeunes)
Trois garanties :
Un encadrement obligatoire assuré par un enseignant et par un membre de l’entreprise
d’accueil
La charte des stages prévoit l’encadrement obligatoire du stagiaire au cours de sa période d’immersion
en entreprise. Cet encadrement doit être assuré par un enseignant et par un membre de l’entreprise
chargé d’accueillir et d’accompagner le stagiaire.
Une convention-type engageant la responsabilité de 3 signataires
La convention de stage est un acte conclu entre trois signataires clairement identifiés : l’enseignant, le
salarié désigné par son entreprise et l’étudiant. Cet acte engage la responsabilité des signataires.
Rédigé avec la préoccupation d’offrir un cadre conventionnel de référence, le contenu de cette
convention type sera introduit dans un décret conformément aux dispositions énoncées par la loi
Egalité des chances du 31 mars 2006 instituant l’obligation d’une convention de stage.
La mise en place de dispositifs d’évaluation et de suivi
L’activité du stagiaire fera naturellement l’objet d’une évaluation par l’enseignant et le membre de
l’entreprise.
101
SEJOURS D’ETUDES À L’ETRANGER
dans le cadre des échanges « Erasmus »
et d’autres programmes internationaux
Lors de leur parcours de formation, les étudiants ont la possibilité d’effectuer un (ou des) séjour(s) à
l’étranger dans une université partenaire de Paris 3. Il est bon de rappeler quelques principes en ce
domaine.
1. Le séjour doit s’effectuer dans une université ou un établissement ayant signé un accord officiel et
spécifique avec Paris 3, accord qui seul couvre l’étudiant et permet de valider le séjour. On trouvera
ci-après la liste des établissements avec lesquels Paris 3 a signé de telles conventions dans le domaine
des études cinématographiques et audiovisuelles.
2. Rappelons que ces séjours s’inscrivent dans une logique générale d’échanges, c’est-à-dire que si les
étudiants de Paris 3 ont la possibilité de partir, pour un semestre ou une année, notre université
accueille également dans l’autre sens de nombreux étudiants étrangers qui viennent étudier à Paris 3
pour une durée équivalente. La symétrie n’est pas stricte (il y a davantage d’entrants que de sortants),
mais il faut éviter un trop grand déséquilibre. Du coup, dans cette logique de réciprocité, les étudiants
qui s’engagent doivent le faire sérieusement, et non à la légère. Ils ont pour mission de « représenter »
(le plus dignement possible) notre université dans leur institution d’accueil.
3. Traditionnellement, on distingue deux grandes catégories de séjour selon le partenaire d’accueil :
les séjours Erasmus (ils sont exclusivement européens et s’inscrivent dans un système bien réglé et
reconnu partout) et les séjours internationaux « hors Erasmus » (qui concernent le monde entier) et
dont les règles et modalités sont très variables.
4. C’est le service des Relations internationales de l’université (adresse et coordonnées complètes cidessous) qui gère administrativement toute la procédure concernant ces échanges (formulaire de
candidature, suivi administratif, gestion des bourses, etc.), en étroite relation avec l’UFR Cinéma et
Audiovisuel, qui, elle, s’occupe de tout l’aspect pédagogique (orientation, sélection, validation).
5. Un séjour à l’étranger se prépare longtemps à l’avance et ne se décide pas en dernière minute. Il
représente un vrai engagement de l’étudiant et se programme « intelligemment » dans son parcours de
formation (en général, il s’effectue en L3 ou en M1 – ou alors en doctorat). La gestion du temps est
donc une chose importante dans ce type de projet, d’autant que parfois les calendriers universitaires
sont très différents selon les pays (surtout si cela concerne l’hémisphère Sud – Australie, Brésil, par
exemple – qui a un calendrier inversé). Bref, c’est plus d’un an à l’avance que l’étudiant doit s’y
prendre pour bien organiser son projet. Par ailleurs, compte tenu du travail que représente la mise en
place de ces séjours, l’engagement que prend l’étudiant demandeur doit être réel : les désistements
éventuels ne seront possibles qu’à titre exceptionnel et dans un délai rapide (sous peine de faire perdre
la place d’accueil à notre université).
6. La procédure pour un séjour est la suivante :
a) s’informer précisément sur les possibilités,
– d’abord au service des Relations internationales (centre Censier, 3e étage, bureaux 315-321).
Une réunion d’information générale est organisée en amphi chaque début d’année en octobre.
Selon votre destination, des responsables de zones géographiques ou de pays peuvent vous
recevoir et vous conseiller (sur rendez-vous au service des Relations internationales). Toutes
les informations complémentaires se trouvent sur le site des Relations internationales
régulièrement mis à jour : http://ri.univ-paris3.fr/etudiantdeparis3/sommaire.htm ;
102
– ensuite auprès de l’UFR Cinéma et Audiovisuel, qui peut fournir des indications de contenu
sur la formation spécifique des partenaires. Pour notre UFR, le responsable général des
échanges Erasmus est Matthias STEINLE. Vous pouvez les contacter via le secrétariat de
l’UFR.
b) faire acte de candidature pour être sélectionné. Les appels à candidatures se trouvent sur le site des
Relations internationales précité, le formulaire est téléchargeable et toutes les indications pratiques y
sont fournies. Les candidatures doivent être déposées à partir d’octobre de l’année précédant le départ.
7. Une fois sélectionné, l’étudiant doit préparer son départ :
– L’inscription dans l’établissement d’accueil : la procédure et les délais à respecter sont indiqués sur
le site de l’université partenaire ainsi que programme de cours que l’étudiant entend suivre.
– Le contrat pédagogique : ce document essentiel et indispensable indique les enseignements que
l’étudiant devrait suivre à Paris 3 (et qu’il ne suivra donc pas puisqu’il est en mobilité) et, en parallèle,
ceux qu’il suivra « en remplacement » dans l’université d’accueil. Le contrat pédagogique est signé
par l’étudiant, par le coordinateur pédagogique et par le directeur de l’UFR (et le cas échéant par le
directeur du master). Sans ce contrat, le séjour ne peut avoir lieu et ne sera en aucun cas validé au
retour.
– Le séjour : l’étudiant doit rester en contact avec le service des Relations internationales et avec
l’enseignant responsable de l’échange afin de lui transmettre (ou de recevoir) toute informations utile.
8. Avant son retour
L’étudiant doit s’assurer de bien avoir validé les cours qu’il a suivis dans l’université d’accueil. Il est
préférable qu’il puisse disposer de son relevé de notes avant son départ.
9. Au retour
La validation par Paris 3 : au vu du contrat pédagogique établi avant le départ de l’étudiant,
l’enseignant responsable convertit les notes obtenues à l’étranger en notes « françaises » et reporte ces
notes sur la fiche de validation des acquis. Cette procédure permet de valider le semestre ou l’année
d’études et de délivrer le diplôme de l’université Sorbonne Nouvelle Paris 3 auquel l’étudiant était
inscrit avant de partir.
10. Les bourses :
Un séjour à l’étranger a un coût financier important et variable selon la durée et le lieu de la mobilité.
Il faut donc établir un budget prévisionnel le plus précis possible : d’un côté, définir les dépenses liées
au séjour à l’étranger ; de l’autre, recenser l’argent à votre disposition (aide parentale, travail pendant
l’année universitaire, jobs d’été…). Ce budget vous permettra de mesurer le surcoût occasionné par le
fait de vivre un semestre ou une année dans une ville étrangère.
Diverses aides financières sont proposées (bourses Erasmus, RIDF, MEN…), toutes gérées par le
service des Relations internationales. Il importe de bien mesurer que ces bourses ne couvrent jamais la
totalité de vos frais de séjour à l’étranger, mais qu’elles représentent seulement une aide (partielle) au
surcoût qu’implique ce séjour. Pour le détail sur les critères et les modalités d’obtention de ces
bourses, voir le site
http://ri.univ-paris3.fr/etudiantdeparis3/avantpendantapres.htm#4.
103
ACCORDS ERASMUS
Liste des universités européennes partenaires de Paris 3
pour des échanges étudiants
en Études cinématographiques et audiovisuelles
(candidature 2009-2010)
Allemagne
Berlin
Berlin
Bochum
Cologne
Jena
resp. Matthias STEINLE
resp. Matthias STEINLE
resp. Matthias STEINLE
resp. Matthias STEINLE
resp. Matthias STEINLE
2 places
1 place
2 places
2 places
2 places
Autriche
Vienne Universität Wien
resp. Matthias STEINLE
2 places
Belgique
Bruxelles
Bruxelles
Liège
Vrije Universiteit Brussel / VUB
Université libre de Bruxelles / ULB
Université de Liège / ULg
resp. Philippe DUBOIS
resp. Philippe DUBOIS
resp. Philippe DUBOIS
1 place
2 places
2 places
Espagne
Barcelone
Burgos
Madrid
Universitat Pompeu Fabra
Universidad de Burgos
Universidad Computense
resp. Philippe DUBOIS
resp. Matthias STEINLE
resp. Philippe DUBOIS
2 places
1 place
2 places
Finlande
Jyvaskyla
University of Jyvaskyla
resp. Kristian FEIGELSON
1 place
Hongrie
Budapest
Eötvös Lorând University / ELTE
resp. Kristian FEIGELSON
2 places
Italie
Milan
Università catolica di Milano
Padoue Università di Padova / Il Bo
Pise
Università di Pisa
Rome
Università di Roma 2 / Tor Vergata
Udine
Università di Udine
resp. Philippe DUBOIS
resp. Kristian FEIGELSON
resp. Philippe DUBOIS
resp. Kristian FEIGELSON
resp. Philippe DUBOIS
en cours
1 place
en cours
2 places
2 places
Pays-Bas
Amsterdam
Utrecht
Universiteit van Amsterdam
Universiteit Utrecht
resp. Philippe DUBOIS
resp. Matthias STEINLE
1 place
2 places
Pologne
Cracovie
Uniwersytet Jagiellonsky
resp. Kristian FEIGELSON
2 places
Portugal
Coïmbra
Lisbonne
Lisbonne
Universidade de Coïmbra
Instituto politécnico de Lisboa
Universidade de Lisboa
resp. Philippe DUBOIS
resp. Kristian FEIGELSON
resp. Philippe DUBOIS
2 places
1 place
en cours
Royaume-Uni
Canterbury
Londres
Londres
Brighton
University of Kent at Canterbury
Birbeck College / Univ. of London
King’s College / Univ. of London
University of Sussex
resp. Philippe DUBOIS
resp. Philippe DUBOIS
resp. Philippe DUBOIS
resp. Matthias STEINLE
1 place
en cours
en cours
2 places
104
Freie Universität Berlin
Universität der Kunste
Ruhr Universität Bochum
Universität Köln
Friedrich Schiller Universität Jena
Slovaquie
Bratislava
Vysokà Skola Mùzickych Umeni
resp. Kristian FEIGELSON
1 place
Suède
Stockholm
Stockholm University
resp. Kristian FEIGELSON
2 places
Suisse
Lausanne
Zurich
Université de Lausanne
Universität Zürich
resp. Philippe DUBOIS
resp. Matthias STEINLE
2 places
2 places
Tchèque (République)
Prague Academy of Performing Arts/Famu
resp. Kristian FEIGELSON
1 place
Prague Univ. Karlova / Université Charles
resp. Kristian FEIGELSON
2 places
En dehors de ces programmes d’échanges « Erasmus », d’autres accords internationaux, notamment
avec des universités non européennes (Iowa ou New York University aux Etats-Unis, Brisbane ou
Monash University en Australie, Kansai ou Keio University au Japon, Sao Paulo, Rio ou Campinas au
Brésil, Montréal ou Québec au Canada, etc.), permettent aux étudiants de cinéma d’effectuer des
séjours (d’études ou de recherche, de longue ou de courte durée, etc.) dans d’autres pays. Pour tout
renseignement, contactez le service des Relations internationales de l’université (ci-dessous).
Adresse du service des Relations internationales
Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3
Centre Censier – 3e étage –bureaux 315 à 321
13 rue Santeuil - 75005 Paris
Responsable des échanges Erasmus : Claire MACHERAS
Responsable des échanges hors Erasmus : Chantal SERMAN
Vice-président délégué aux Relations internationales : Philippe DUBOIS
Tél. accueil : 01 45 87 48 48
Fax : 01 45 87 48 01
E-mail : [email protected]
Site web : http://ri.univ-paris3.fr
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