rue du temple nouvelles religieuses chronique locale

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rue du temple nouvelles religieuses chronique locale
L'INDICATEUR BE BAYEUX
« J'espèro q u o n o s portes o n t été infér i e u r e s à 100 h o m m e s . Ce n o m b r e , e n raison
do r e t e n d u e d e la position, est de beaucoup
inférieur a ce q u e j ' a t t e n d a i s .
« L'opération tout entière a été dirigée
p a r le général H i l d y a r d , d o n t les dispositions étaient e x t r ê m e m e n t b o n n e s . »
Aucun canon n ' a été pris p a r les Anglais,
Londres, 13 juin. — La g u e r r e se rallum a n t s u r toute l'étendue d e l'Etat Libre,
lord Roberts a dit détacher vers lo S u d une
partie dos troupes q u i viennent a Pretoria.
D'après une dépèche do Blœmfontein, c'est
le général H u n t e r q u i commanderait cette
colonne.
On m a n d e do Lourenço-Marquez q u e le
b r u i t court dans cette ville q u e le général
Louis Bolha a repoussé les A n g l a i s , le 10,
p r è s d e Pretoria.
Le bruit court également q u e lo Gouvern e m e n t Anglais a u r a i t offert d'une façon
indirecte u n e pension annuelle d e 250.000
francs au général Botha et au c o m m a n d a n t
Delarey, a condition quo ceux-ci consentir o n t a déposer les a r m e s .
D'autres dépêches do Lourenço-Marquez
aux j o u r n a u x confirment q u o d e s engagem e n t s o n t eu lieu à Rhooduvul et à Hhenostcr-fliver et q u e les Anglais o n t subi d e s
échecs.
Lourenço-Marquez,
13 Juin. — D'après des
informations do source s û r e , d e s troupes
b r i t a n n i q u e s sont actuellement a Ngoma,
d a n s le Zoulouland. Il n'y a p a s de troupes
d a n s le Souaziland.
Lo Président K r û g e r ne p e r m e t pas qu'on
détèje la machine d e son train.
Le c o m m a n d a n t Dovet est a r r i v é a Vereen i g i n g , e n r o u t o p o u r J o h a n n e s b u r g . De vifs
combats ont Hou a Eczale Fabrichen et a
Donkerahook. Les lignes
britanniques
avaient une é t e n d u e d e 2ii milles. Les Anglais ont été repoussés, grâce a u x c o m m a n dos d'Ermelo. On ignore qu'elles sont les
portes.
Affaires de Chine
Saint-Pétersbourg,
H juin. — Une note
SEtni-officicusc, p a r u e dans l e s j o u r n a u x ,
a n n o n c e qu'une entente aurait été conclue
e n t r e le Gouvernement Russe et les autres
Puissances, à la suite de laquelle lo Gouvern e m e n t Russe a u r a i t télégraphié a PortA r t h u r pour qu'on e x p é d i â t i m m é d i a t o m o n t
six mille h o m m e s à T i o n - T s i n . Ces s i x
mille hommes seraient mis a la disposition
du Ministre do Russie à Pékin,
Berlin, 11 juin. — On annonce officiellem e n t i c i , s u r la foi d'un télégramme reçu
par le Gouvernement A l l e m a n d , que le Secrétaire do la Légation Belge a été attaqué
et maltraité, hier, en pleine r u e do Pékin,
p a r des soldats chinois.
Changhaï, 11 juin. — Un télégramme do
Tien-Tain annonce qu'une colonne do 500
Boxeurs a attaqué la concession do Che-fou.
Les détails m a n q u e n t .
On n'a pu r e t r o u v e r aucun dos cadavres
des étrangers massacrés a Pao-Ting-Fou.
_.Leg bâtiments d e la mission américaine
" de Tung-Tchéou, qui ontété incendiés l'autre
jour p a r lus b o x e u r s , sunl évalués a 70.000
taêls.
Washington, 11 juin. — Le v i c e - a m i r a l
Kempff a télégraphié à Manille, d e m a n d a n t
qu'on envoie d'urgence un bataillon d'infanterie de m a r i n e .
New-York, 11 juin. — Le l'hiladclphia liecord annonco aujourd'hui quo le Secrétaire
d'Etal a la Guerre a télégraphié ce malin au
général Mac-Arthur, a Manille, lui ordonn a n t de s'apprêter a envoyer cotte semaine
en Chine d i x mille hommes d e troupe. Le
m ê m e journal a n n o n c e également (|ue le
Secrétaire d'Elat ù la Mariuo a prié l'amiral
Dewey d e tenir les vaisseaux actuellement
h Manille prêts à p a r t i r pour Takou dans lo
plus bref délai.
Londres, 12 juin. — Lo Ifaiiij Express publie un appel île l'Empereur d e Chine a u x
Puissances et tout particulièrement à la
Grande-Bretagne.
L'Empereur d e m a n d e a u x Puissances do
le délivrer de sa p r i s o n , de le conduire à
Changhaï, à Nankin ou dans toute autre ville
qu'il leur plaira de choisir c o m m e capitale
de l'Empire. Il leur demande en m ê m e temps
de déposer l'Impératrice Douairière et ses
(44) FEUILLETON DE L'Indicateur
de ftayeux.
L'AFFAIRE
DE LA
RUE DU TEMPLE
par Gouttant
GVÊROULT
XLVII
L'ARME DE LA DBLLE A L U E T T E
— Non, pas par la, lui dit-il, vous vous
trompez et vous pourriez vous égarer.
Elle fit un effort pour lui échapper.
— Je vous dis quo co n'est pas par là, reprît
l'agent, venez avec moi, jo vais vous montrer
lo chemin.
— Non, je ne veux pas vous suivre, s'écria
Alliette, ju ne vous connais pus ; quo nie
voulez-vous 7
— Moi, je vous connais, vous êtes la belle
Allictto, lui dit brusquement Borlon ; quant à
co que je vous veux, vous lo savez fort bien,
ainsi dépêchons.
Et il voulut l'entraîner. D'uno main il lui
tonaît les doux poignots et do l'autre il tirait
uno cordo do sa poeho.
Los youx do la bulle blonde étineelaient
comme ceux d'uno lionno ; mais 6, la vuo do
la corde, elle so calma comme par enchantement. Ello uvait compris qu'elle n'était pas do
forte a lutter. Alors, son rogurd so fit s u b i tement doux et suppliant. C'était uno transfiguration.
•— Oh I non, non, no me liez pas les mains,
lui dit-ollo d'une voix pleine d'humilité, et jo
vous suivrai où voua voudrez.
Et comme il hésitait :
— Ma fuihlesso no mo mot-olle pas à votre
•discrétion ? reprit-elle,
— C'est vrai, dit l'agent, commo rougissant
do la précaution qu'il uvait voulu prendra
contre une créature si délicate.
Il ajouta ;
— Marchez devant.
Ministres ot d'établir u n Protectorat s u r le
Tien-Tsin, 13juin, — Lundi, 2.000Boxeurs populaires entre toutes ; c'est toujours avec et tondant a c e q u o les m a r c h a n d s forain
Céleste Empire qu'elles gouverneraient e n - ont essayé d'isoler u n e patrouille anglaise uno douce et lôgilime émotion qu'on voit paient u n d r o i t de place p l u s élevé.
suite p a r son i n t e r m é d i a i r e .
M. le maire, s u r d e m a n d e do MM. Lenorde 16 h o m m e s près do Lang-Fang. Les An- s'avancer dans nos rues cos longues prom a n d et Portalis, p r o m e t d e faire r e m é d i e r
Les Puissances a u r a i e n t le contrôle d e s glais t i n r e n t tête jusqu'à l'arrivée do ren- cessions, q u e nous trouvons si belles q u a u d
d o u a n e s , des postes, d e s télégraphes»; elles forts do troupes européennes q u i poursui- le n o m b r e des enfants atteint 40 ou fiO; et au plus tôt a l'état défectueux do c e r t a i n s
c'est, c e r t e s , u n joli chillro, môme pour q u a r t i e r s d e n o t r e ville.
seraient libres d ' i n t r o d u i r e e n Chine les r é - virent les Boxeurs, leur t u a n t 40 h o m m e s .
formes qui leur paraîtraient indispensables.
Lo séance se termine p a r la visite des
Uno expédition composée do 2.044 hom- nos principales paroisses.
Lo jeune E m p e r e u r prie les Puissances d e
Que dirions-nous donc d e s P r e m i è r e s salles du Musée Gérard.
mes des différentes nationalités est en marche
lui p e r m e t t r e d'essayer d e g o u v e r n e r d a n s sur Pékin.
C o m m u n i o n s des paroisses dos g r a n d e s
ces conditions ot d'ajourner le d é m e m b r e Changhaï, 14 juin. — Le Daily fltews publie v i l l e s ? . , . Voici la statistique q u e d o n n o ,
AsHOoittJlon u m i e n l e d u C a l v a d o s
ment de l'Empire.
p o u r cette année, la Croix du Havre, à l'ocun télégrammo de Chung-King, 13 j u i n ,
ù Purin
casion des Premières Communions qui ont
C'est Wing-Tueng-Ho, ancien président de annonçant q u e des émeutes ont éclaté à
L'Association amicale d u Calvados à Paris
eu lieu au Havro, hier jeudi :
l'Académie Nationale de P é k i n , ancien p r é - Yun-Nam-Fou, capitale d u Yuu-Nam.
c e p t e u r et confident do l ' E m p e r e u r , q u i a
Paroisse Notre-Dame, 280 c o m m u n i a n t s , a décidé d'offrir a u x Exposants CalvadoLos bâtiments do la mission chinoise o n t
c o m m u n i q u é a u Daily Express l'appel d e été en partie détruits et ceux des missions 2ÎS0 r e n o u v e l a n t s ; Saint-Michel, 240 et 1 8 8 ; siens u n d î n e r q u i aura, lieu dans la prel ' E m p e r e u r et s o n projet d e réformes, q u i catholiques ont été c o m p l é m e n t démolis.
Sainte-Mario, 4U0.ot 3 0 0 ; Saint-François, mière quinzaine de Juillet, sous la p r é s i d e n c e
sont approuvés p a r trois des Vice-Rois.
100 et 95 ; Saint-Joseph, l i a et 150 ; Sainto- de M. D e m a g n y , Secrétaire Général du
La dépêche ajoute quo les missions sont
Anno, 175 ot 120; Saint-Léon, 180 et 100; Ministère d e l'Intérieur.
Tien-Tsin, 12 juin. — Los d e u x trains par- on sûreté dans le Yansen.
Le Comité n e pouvant choisir la salle du
on tout 2,740 enfants de la premiôro ou de
tis hier d e Tien-Tsin ont dû s'arrêter a LoLes généraux chinois Tung-Fu-Sang et
sans ê t r e préalablement fixé s u r le
Fa où la voie est coupée. Les m a r i n s euro- Sung-Chiang, a la tête d e trente mille h o m - la seconde co'mmunion... c'est presque la nb oa nmqbureet des
convives, MM. les Exposants,
population d'Isigny I
péens sont en train d e répai e r le chemin do mes, avec u n g r a n d n o m b r e de c a n o n s , so
ui
accepteraient
son invitation, s o n t priés
H e s t vrai qu'en s o m m e , ces fêtes sont
for e n t r e Lo-Fa et Lang-Fang. Près d e Lo- trouvent à l'extérieur d e s portes d e P é k i n .
e vouloir bien en informer le Secrétaire,
plus belles dons nos contrées où le graFa, la nuit d e r n i è i o , u n Boxeur a été pris Ils construisent des r e t r a n c h e m e n t s p o u r
M.
Lebailly,
12,
avenue
T r u d a i n e , avant te
cieux
cortège
des
c
o
m
m
u
n
i
a
n
t
s
peut
parp a r les m a r i n s , au moment où il so dispo- s'opposer il la marche dos troupes i n t e r n a c o u r i r les rues, q u e dans les g r a n d e s villes 35 courant.
sait a mettre le feu au pont du chemin d e tionales.
où
les
processions
sont
interdites,
p
a
r
rosfer.
Des canons sont b r a q u é s s u r les Légations
tjouiélé p r o t e c t r i c e clés a n i m a u x
pect pour la liberté do conscience I
Do n o m b r e u x cadavres ont été aperçus Américaine, Anglaise et Japonaise.
Dans la liste d e s prix d é c e r n é s p a r la Sog i s a n t a terre d a n s le voisinage ; on suppose
Les Ministres J a p o n a i s , Américain e t
ciété protectrice dos a n i m a u x il en est u n
quo ce sont ceux de Boxeurs r é c e m m e n t tués Russe o n t expédié des c o u r r i e r s à Tien-Tsin
Décès
certain n o m b r e q u i c o n c e r n e n t notre a r par les troupes du général Nich.
d e m a n d a n t r e n v o i d e d e u x mille h o m m e s
M. l'abbé LACOUU, Pierre-Joseph-Alphonse, r o n d i s s e m e n t :
Un cinquiômo train spécial est parti e m - de chaque nationalité.
est décédé le 2 juin, à l'Age d e 34 a n s .
Mentions honorables :
m e n a n t dos approvisionnements pour les
Né le 17 décembre 18GG, prêtre le 28 j u i n
Georges Champenois,' d e Vaqx-s-Seulles ;
troupes. On n e croit pas qu'elles puissent
1893, M. l'abbé Lacour a é t é professeur a Louis Dupont e t Louis Vauvcrt, d e la Vacatteindre Pékin avant demain soir et o n
Sainte-Mario, 1893, vicaire d'Isigny, 1894, querie ; Louis Laisney, de Vaux-sur-Seulles.
craint qu'une attaquo no so produise d'ici
c u r é do Magny, 1899.
la. On éprouve aussi uno très g r a n d e anxiété
pour les étrangers actuellement à Pékin.
L / e s c n t l r e «le I n M a n c h e
Les dernières informations d e Pao-TingAdoration perpétuelle
Ordre a été donné aux m a r i n s de l'escadre
Fou annoncent quo les Boxeurs, au n o m b r e
Diiii. 17 Juin Ducy-Sto-Maguerito. — Lo B6.
do
la
Manche,
e n permission, d'être r e n d u s
do G.000 environ, attaquent le couvent caI.uncli 18 — Vassy. — CuTly.
a leur bord lo 18 juin.
tholique et u n village qui se trouve dans les
Mardi 19 — Fonlaine-le-Pin. — La Ilazoque.
Le bruit c o u r t quo l'escadre appareillera
environs.
Mercr. 20 — St-Auhin-sur-Mcr. — Firfol.
I v o i r e .H:ihit-.ï«*aii
lo 23 ou 24 j u i n , pour aller a la r e n c o n t r e
La situation est d e plus en plus critique, Jeudi 21 — Le Séminairo de Lisieux. Estrécsde l'oscadre d e la Méditerranée d a n s le
1 a-Campagne.
La Foire Saint-Jean se tiendra ù Bayeux
et les fonctionnaires chinois restent de plus
golfe
d e Gascogne et que les doux escadres
Vend.
22
—
Noyers.
—
Cinthoaux.
le
Lundi
5.7
Juin:
en plus inaclifs.
r e n t r e r o n t d e conserve à Brest.
Samedi 23 — nénv-s-Mer. — L'Hôtellerie.
Les
buroaux
d'octroi
s
e
r
o
n
t
ouverts
a
Changhaï, 12 juin. — Un t é l é g r a m m e
5
h
e
u
r
e
s
.
adressé par le Tsung-Lf-Yainen ù WangPremières Communions
L,n r e l è v e d e s g a r n i s o n s
Cbihchun, g o u v e r n e u r d e N g a n - W k e i , et
VILLE DE BAYEUX
daté du !» j u i n , a n n o n c e q u e la Russie est
Hier, jeudi d e la Fôto-Dieu, avait lieu la
Los îi« et 119" d'infanterie, actuellement à
s u r le point d ' a m e n e r des g r a n d e s forces à
P r e m i è r e Communion des élèves du Collège
Caon et au Havro, et les 24° ot 28° e n g a r n i L o u e r i e île O o m e n l i q u e s
Pékin.
et du P e n s i o n n a t des Ursultnes.
son à Rouen, q u i forment la G0 division
Le Maire de la Ville de Bayeux , vu l'arLo Ministre du J a p o n insiste pour que la
Les chapelles des doux établissements,
d'infanterie c o m m a n d é e p a r M. le général
Chine reconnaisse au Japon une sphère d'in- ornées avec goût, étaient remplies d'une
rêté e n date du 30 J u i n I8G2 ; vu la loi Noêllat, q u i t t e r o n t leurs g a r n i s o n s respecfluence dans les provinces dos Che-Kiang,
m u n i c i p a l e du 5 Avril 1884 ;
foulo n o m b r e u s e de parents et d'amis d e s
tives le 2 s e p t e m b r e prochain pour aller redo Fo-Kien et d e Kiang-Si.
Arrête :
jeunes c o m m u n i a n t s , et les offices y ont été
lever, a la date d u 10 s e p t e m b r e , la Ji° diviLo Vice-Roi d e Nan-King a reçu des o r - célébrés avec tout l'éclat ot la solennité
Article l o r . — L a Louerio de Domestiques sion d'infanterie,
d r e s p o u r se m o n t r e r particulièrement vigipossibles.
établie à Bayeux so tiendra , cette a n n é e ,
Cotle d i v i s i o n , c o m m a n d é e p a r M. le
lant ot e m p ê c h e r toute agression de l'AngleAu Collège, M. le chanoine Hugonin a
le Dimanche H Juillet,
s u r la PLACE SAINTgénéral L i b e r m a n n , quittera Paris le 10
t e r r e dans la vallée du Vang-Tsé, le parti célébré la Messe, ot adressé a u x enfants,
pA-rnici:.
s e p t e m b r e ; ello se compose des 36° et 129°,
Mandchou s'attendant a cotte agression a la avant et après la Communion, ainsi q u ' à
A r t . 2. — Cette assemblée o u v r i r a a
qui tiendront garnison ù Caen et au Havre,
suite des événements q u i se sont produits l'ofïice du soir, pour la Rénovation d e s 8 h e u r e s du malin.
et dos 39 u ot 7° q u i iront ù R o u e n .
d a n s le nord.
vœux et la Consécration à la Sainte Viorge,
Art. 3. —• Il no sera perçu aucun d r o i t de
Les c h a n g e m e n t s de g a r n i s o n s'effectueJlong-Kong, 12 juin, — L'Amirauté vient de fort belles instructions, q u i o n t douceterrage.
r o n t d a n s les m é m o s conditions pour batailde réquisitionner u n transport pour diriger m e n t é m u les a u d i t e u r s .
lons détachés d a n s les villes suivantes :
neuf cents h o m m e s s u r Takou.
Les élèves ont exécuté, avec succès, u n e
Falaise, l « d u îi° ; Lisioux, i°* du 119°.
M a r c h é à. F o i n
Takou, 12 juin. — Lo croiseur français Messe de plain-chant h a r m o n i s é ; d e u x
Lo Maire do Bayeux , rappelle a u x intéLion et lo cuirassé anglais Harjlcur sont a r - d'entre eux ont chanté, ù la Messe, le beau ressés q u e le Marché à Foin, établi dans
Chemins d e F e r d e l'Ouest
rivés a Takou. Le n o m b r e d e s navires d e cantique « Dieu do paix et d ' a m o u r », i n - cette ville, se tiendra, c o m m e d'usage, s u r
terprété avec beaucoup de sontiment.
Lo n o m b r e dos voyageurs q u i o n t utilisé
g u e r r e en tado est d e t r o n t e - q u a t r e .
la PLACE nu CHÂTEAU , et qu'il o u v r i r a tous la ligne Saint-Lazai'e-Champ-de-Mars-InvaM.
l'abbé
Laplancho,
p
r
e
m
i
o
r
vicaire
d
e
Pékin, 12 juin. — Le Chancelier d e la Lé- la Calhédralo, officiait a u x Vêpres, a u x - les samedis à 8 HEURES du m a l i n .
lidos, pour so r e n d r e à l'Exposition, pengation Japonaise a été assassiné hier, à la
A l'Hôtel-do Ville, le 6 J u i n 1900.
dant la journée d e d i m a n c h e dernier, a été
quelles assistaient M. le chanoine Hugonin,
station du chemin de for de Mangate, p a r l e s M.
do 88.172.
l'abbé
Cénouin,
vicaire
de
Saint-Patrice,
A.
LAMY.
soldats du général T u n g - F u h - S i a n g , q u i et M. l'abbé Bolliurd, a u m ô n i e r du Colforment la g a r d e favorito do l'Impératrice.
Conseil Municipal
Une légende à réviser
lège.
Le correspondant du Daily Mail à YokoSéance du lundi 11 juin 1900
Nous lisons d a n s le Pays d'Auge :
A u x U r s u l i n o s , les exercices d e l à Retraite
hama apprend q u e le Gouvernement Japoavaient
été
prêches
par
le
II.
P
.
A
r
m
a
n
d
Présents, MM. Lamy, m a i r e ; Baslcy, Le
Chaque a n n é e , quand r e v i e n n e n t la Saintnais va envoyer q u a t r e navires d e g u e r r e à
Hartol, Villers, Renouf, Manoury, Lo Tuai,
Médard — 8 j u i n — ou la Saint-Barnabe —
Takou. Q u ï l r e mille hommes d e troupes LoMonnier, missionnaire do La Délivrande,
qui a prononcé, a la Mosse et a u x Vêpres,
Laloucl, Pain, Dachô.'Fhioulin, L e n o r m a n d ,
11 j u i n , — on n e m a n q u e pas do r é é d i t e r le
sont -prêts à être e m b a r q u é s si la situation
les
allocutions
d'usage,
pleines
de
cœur,
d
e
Olivier, d'Arlhenay, Portails ot do Courson.
fameux dicton, d'après l e q u e l s'il a p l u le
n e s'améliore p a s .
foi et d e sentiments élevés.
Absents, MM. Morlent et A b r a h a m , a d - jour d e la Saiut-Médard, il est inévitable
Los j o u r n a u x japonais conseillent au GouLes offices étaient présidés par M. l'abbé j o i n t s ; Dolmas, do Germiny, Etienne, Anger qu'il pleuve p e n d a n t q u a r a n t e j o u r s , à
v e r n e m e n t d e p r e n d r e uno part active a
Goudier.vicairegônéral honoraire ;M. l'abbé ot T h o r e a u .
moins q u e Saint-Barnabe n e sauve la situal'action c o m m u n e des Puissances.
Pépin, a u m ô n i e r de l'établissement, et pluM. Lalouel donne lecture du r a p p o r t de tion.
Oran, 13 juin. — Un bataillon du 2™« sieurs m e m b r e s du clergé y assistaient; la
la
commission
du
budget
s
u
r
lo
compte
adLe m a l h e u r — qui y pense ? — c'est q u e
étrangers quittera incessamment Zaïda à
Messe a été célébrée p a r M. l'abbé A u m o n t ,
ministratif d e 1899, q u i est a d o p t é .
ce dicton est d e beaucoup a n t é r i e u r à 1582,
destination d e l'Extrême-Orient où il coo- c u r é d e T r a c y - s u r - M o r . La n o m b r e u s e assisLo Conseil a d m e t t e s taxes irrécouvrables ot qu'à cette é p o q u e la réforme grégorienne
pérera a la répression d e l'insurrection d e s tance a suivi comme t o u j o u r s , avec u n
du calendrier s u p p r i m a d ' u n coup d i x
s u r les chiens, accepte le legs d e 300 fr. d e
Boxeurs.
pioux intérêt, l'ordre si parfait des c é r é m o r e n t e à la Ville p a r Mme V a s n i e r , pour j o u r s . En sorte q u e le saint Médard ot lo
Loricnt, 13 juin. — Le port vient do rece- nies, dont l'aspect est toujours particulièrel'apprentissage des enfants pauvres, d o n n e saint Barnabe d e la tradition corresponment gracieux et imposant dans cette cha- avis favorable aux legs de 300 fr. do r e n t e dent, depuis plus de trois siècles, n o n plus
voir l'ordre de p r é p a r e r la nouvelle canonnière do station Décidée à se r e n d r e en Chine pelle, si propre au recueillement et à la a u x hospices et do 200 fr. à l'Ecole m a t e r - a u x 8 e t 11 j u i n , mais a u x 18 et 21 j u i n
prière.
où son faible t i r a n t d'eau lui permettrait d e
nelle, p a r Mme V a s n i e r ; approuve deux (solstice d'été),
r e m o n t e r les fleuves.
locations dans l'ancienne casorne, vote la
Après domain Dimanche, P r e m i è r e ComAttondons sans impatience le 21 juin, et
L'effectif d e ce bâtiment est fixée à 93 munion dans les paroisses Saint-Exupère
mise en adjudication des travaux du col- ayons confiance e n saint Barnabe s'il a plu
hommes.
lège, s'associe à la proposition de M. Le le 18.
et Saint-Loup ; Mardi 19, dans la chapelle
L'artillerie c o m p r e n d 10 canons à t i r r a - du Pensionnat d e la Charité, à Saint-VigorHartet pour quo le train d e 8 h. (i soit
pide.
a v a n c é d e manière a c o r r e s p o n d r e a Caen
le-Grand.
Dépôt de remonte de Caen
C'est le Houtenant de vaisseau Lamy q u i
avec les trains s u r Fiers ot s u r Trouville, et
Extrait du procès-verbal d e réception d e s
c o m m a n d o la Décidée, dont le départ aura
Les P r e m i è r e s Communions, d a n s notre renvoie à la commission dos droits d e terchevaux achetés par le dépôt de r e m o n t e
lieu a la lin du mois au plus t a r d .
rage la pétition déposôo par M. d'Arthonay
religieuse contrée, sont des fêtes aimées et
do Caon du 1 « au 30 a v r i l 1900.
Elle obéit. Elle marchait la tôto basse e t los
mains dans les poches de sa robe. Au bout
d'un instant elle se retourna.
— Monsieur, dit-elle d'uno voix do plus en
plus humble, j'ai unu chose a vous demandor.
— Quoi 7 repondit doucement l'agent.
, — Voila I a'écria-t-cllo en changeant subitement do ton.
Et tirant de sa poche uno petite fiolo qu'elle
avait débouchée tout en marchant, ello lui en
jeta lo contenu nu visago en visant aux yeux.
C'était du vitriol.
Le malheureux porta lu main a son œ i l
gauche en jetant un cri déchirant. La belle
Alliotto avait visé juste. Il avait l'œil brûleLa bollo Al Mette, comme Soufllard, avait
pour maxime qu'il no fallait jamais marcher
sans une ormo quelconque Son armo, h elle,
était le vitriol.
Fou du doulour, Bcrton s'était juté a torroot
HO roulait dans les blés on tenant sa tûto dans
ses deux mains.
Débarrassée do lui, Eugénie Allictto chercha
a s'orienter. En a'élevant sur la pointo des
pieds, ollo jeta un regard au-dessus des blés et
reconnut le groupe de maisons où dovait l'attendre SoufHard.
Ello voulut partir dans cotte direction, mais
comme ello prenait son élan, ollcsosentitarrôtéo tout a, coup. C'était l'agent qui l'avait
saisie par la robe. Toujours étendu a terre, il
la tenait d'uno main , tandis qu'il avait l'autre
sur sos yeux.
Alors une lutte furieuse a'ongagea ontre ces
deux individus. La femme était plus faible,
mais elle ôtuit debout, libre de tous ses mouvements. Elle avait l'usago do ses yeux ot de
tous ses mombres.
Lo malhoureux agent, au contrairo, couché
à terro par l'oxcôs du h douleur, uno main s u r
ses youx'furmés, n'ayant du libre que sa main
droite, no pouvait quo retenir dans ses doigts
contractés la robe qu'il avait saisie. Mais ses
doigts étaient commo des crampons de fer, et
malgré des efforts furieux, la bollu Alliotto no
pouvait arrachor le vêtement qui s'y trouvait
pris.
Brisée et halctanto aprùs uno lutte do plus
do dix minutes, redoutant la venue d'un se-
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NOUVELLES RELIGIEUSES
CHRONIQUE LOCALE
cond agent, auquel ollo n'eût pu opposor la
moindre résistance, elle jota autour d'cllo un
regard désespéré, so demandant comment elle
pourrait fairo laohcr prise a son ennemi.
Ses youx rencontrèrent alors la fiole do
vitriol qui était tombée a ses pieds. Ello n'était pas entièrement vide. Alliotte la ramassa
avec une joie triomphante. Puis ello versa ce
qui restait do vitriol sur la main qui retenait
sa robs.
Un cri de douleur se fit entendre. La main
s'ouvrit. Mais aussitôt l'agent ôtrcigriit de ses
deux bras les jambes d'Allietto, et d'uno violente secousse il la jeta a terre.
C'est alors que Soufflard , devinant le danger quo courait Alliotto, avait voulu s'élancer
a son socours. C'est alors aussi qu'il avait vu
se dressor duvanl lui deux obstacles, deux ennemis redoutables, Milord et Castro. Sachons
maintenant ce qui se passait entre ces trois
hommes,
XLVIII
Tout en tournant duns ses doigts cette arme
favorite, il so demandait s'il allait se jotor sur
l'agent qui lui barrait le chomin à cette heure,
ou si, au lieu d'épuiser sos forces dans cette
lutte, il no valait pas mieux attendre Milord ot
s'élancer sur lui au moment où il paraîtrait à
la fenêtre. Car il no doutait pas que Milord no
vînt do ce côté pour le prendre entro deux feux.
Pendant la minute que dura co combat intérieur, Castro restait immobile, adossé à la
porto, uno main derrière lo dos, le regard fixé
sur les youx do Soufflard.
Cette main était armée d'un couteau, Soufflard no voyait pas l'arme, il la dovinait. Immobiles et muets on face l'un do l'autro, les doux
ennemis se toisaient toujours. Castro attendait
l'attaque do Soufllurd.
Soufflard, en paraissant entièrement préoccupé de Castro, so préparait ù bondir sur Milord dès qu'il verrait sa tûto à la fenêtre, et
avant qu'il n'eût ou le temps do so reconnaitro.
Uno minute s'était écoulée depuis lo coup do
sifflet do Castro, quand la voix do Milord se
fit entendre tout à coup. Un éclair d'ospoir
DANS LES 111.KS
brilla dans los yeux du Soufflard. Milord n'éQu'on so représente un lion acculé par tes tait pas venu a la fenêtre, il était derrière la
porto. La fenêtre était hbro.
clmssours, aiguisant ses griffes dans le sable
ordont, cherchant do l'œil l'ennemi s u r lequel
Soufflard changea tout a coup son plan otil
il va s'élancer d'un bond formidable, irrésistible,
l'exécuta, aussitôt conçu.
on se fora uno idée do Soufflard brûlant de
Pressant énergiquement son tourne-vis dans
courir ou secours d'Alliette et voyant deux sa main, il s'élança sur Castro pour l'en fraphommes lui barrer tout à coup lo passage.
per au moment où celui-ci tournait la clé pour
Alliotto so débattant à cetto houro entre los ouvrir la porto, qu'il avait fermée a double
moins d'un agont, Allictto perdue s'il tardait tour.
seulement deuxminutesa la délivrer, telle était
Castro était sur sos gardes ot Soufflard reçut
la nensûo qui lui dévorait le cœur.
un coup do coutcuu a. la main droite, d'où le
Le danger qu'il courait lui-mômo, sa tôto
sang ruissela aussitôt. Mais peu lui importait
menacée, condamnée, s'il tombait a u x mains d'être blessé ; Alliotto l'attendait, il fallait finir
de ces deux hommes, il n'y songeait pas. Al- vite et ù tout prix.
licUo l'absorbait tout entier.
Il so recula do quelques pas, prit son élan,
Tout en cherchant un plan, qu'il fallait déélan irrésistible, ot avec uno adrosso morveilbattre ot résoudre on une minute, ses doigta louso, il écarta l'anno do Castro do la main
crispés do rage pétrissaient un objet dont il
aûcho pondant qu'il lo frappait do la main
était impossible do distinguer la forme. C'était
roito.
un tourne-vis.
L'agent avait été atteint à la gorge ; il
Soufflard, nous lo savons, no marchait j a maia sans doux armas sur lui : l'uno dans sa
tomba en travors tic la porto.
poche, c'était u n couteau ; l'autre dans «a
Alors, avec uno vigueur inouïe et uno inmain, c'était un tournevis.
croyable rapidité d'exécution, Soufflard soutova, l'uno après l'autro, trois tablo» massives,
los entassa contro la porto et s'élança par la
fenêtre.
Plus d'uno minute s'écoula oncoro avant que
Milord, uidô du marchand do vin, eût onfoncô
la porte. Cotto minute avait suffi a Soufflard
pour gagner lo champ do blé.
II lo parcourut d'un regard rapide. La lutte
continuait toujours au même point, produisant commo u n tourbillon dons les épis. Il
s'élança do co côté.
Au moment de disparaître dans lo champ do
blé, il se retourna ot jota u n regard vers lo
cabaret. Alors il tressaillit.
Milord était debout sur la fenêtre. Et auprès
do lui deux hommes auxquols, la main tonduo
vers lo champ do blé, il semblait dannor des
instructions.
— Malédiction I mûrtnura-t-il en prenant sa
tôto dans sos deux mains, quatro hommes s u r
les bras, Alliotto barassfin par la lutte qu'elle
soutient , blessée pout-ôtro, comment lour
échapper? Impossible! Si j'étais soûl, ils ne me
tiendraient pas encore ; mais avec Alliotto I...
II s'élança dans los blés on s'écriant :
— Et pourtant, quand jo devrais y laisser
ma peau, jo no l'abandonnerai pas, je la sauverai ou j ' y resterai. Pourvu quo j'arrive avant
eux.
Au bout do qnolqucs instants, il touchait
enfin au théâtre de la lutte. Lu, il voyait Borton et la belle blonde se roulant dans los blés,
couchés ot tordus autour d'eux. Uougo commo
los coquelicots qui l'entouraient, les youx ôtincolants, la boucha écumanto, Alliotto poussait
dos rugissements commo uno bôto fauvo. Les
mains prises dans colles do Borton, ello le
mordait, et Pomprointc do ses donts so voyait
sur los mains sanglantes do l'agent.
Soufflard bondit sur Borton, l'onlovado terro
commo uno plume ot lo rejota plus loin. A r r a chée a ses étreintes, la belle Alliotto sa rolava
aussitôt. Mais si l'agont, surpris par uno attaquo imprôvuo, avait lâché sa proie, il n ' y r e nonçait pas. Sos yeux toujours formés, no
pouvant marcher qu'à tâtons, mais guidé par
la voix do Soufflurd ot d'Alliotto, il courutvera
celui-ci, les mains on avant. Soufflard leva sur
lni sa main arméo du tournevis.
{A Svivre.J