rue du temple nouvelles religieuses chronique locale
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rue du temple nouvelles religieuses chronique locale
L'INDICATEUR BE BAYEUX « J'espèro q u o n o s portes o n t été infér i e u r e s à 100 h o m m e s . Ce n o m b r e , e n raison do r e t e n d u e d e la position, est de beaucoup inférieur a ce q u e j ' a t t e n d a i s . « L'opération tout entière a été dirigée p a r le général H i l d y a r d , d o n t les dispositions étaient e x t r ê m e m e n t b o n n e s . » Aucun canon n ' a été pris p a r les Anglais, Londres, 13 juin. — La g u e r r e se rallum a n t s u r toute l'étendue d e l'Etat Libre, lord Roberts a dit détacher vers lo S u d une partie dos troupes q u i viennent a Pretoria. D'après une dépèche do Blœmfontein, c'est le général H u n t e r q u i commanderait cette colonne. On m a n d e do Lourenço-Marquez q u e le b r u i t court dans cette ville q u e le général Louis Bolha a repoussé les A n g l a i s , le 10, p r è s d e Pretoria. Le bruit court également q u e lo Gouvern e m e n t Anglais a u r a i t offert d'une façon indirecte u n e pension annuelle d e 250.000 francs au général Botha et au c o m m a n d a n t Delarey, a condition quo ceux-ci consentir o n t a déposer les a r m e s . D'autres dépêches do Lourenço-Marquez aux j o u r n a u x confirment q u o d e s engagem e n t s o n t eu lieu à Rhooduvul et à Hhenostcr-fliver et q u e les Anglais o n t subi d e s échecs. Lourenço-Marquez, 13 Juin. — D'après des informations do source s û r e , d e s troupes b r i t a n n i q u e s sont actuellement a Ngoma, d a n s le Zoulouland. Il n'y a p a s de troupes d a n s le Souaziland. Lo Président K r û g e r ne p e r m e t pas qu'on détèje la machine d e son train. Le c o m m a n d a n t Dovet est a r r i v é a Vereen i g i n g , e n r o u t o p o u r J o h a n n e s b u r g . De vifs combats ont Hou a Eczale Fabrichen et a Donkerahook. Les lignes britanniques avaient une é t e n d u e d e 2ii milles. Les Anglais ont été repoussés, grâce a u x c o m m a n dos d'Ermelo. On ignore qu'elles sont les portes. Affaires de Chine Saint-Pétersbourg, H juin. — Une note SEtni-officicusc, p a r u e dans l e s j o u r n a u x , a n n o n c e qu'une entente aurait été conclue e n t r e le Gouvernement Russe et les autres Puissances, à la suite de laquelle lo Gouvern e m e n t Russe a u r a i t télégraphié a PortA r t h u r pour qu'on e x p é d i â t i m m é d i a t o m o n t six mille h o m m e s à T i o n - T s i n . Ces s i x mille hommes seraient mis a la disposition du Ministre do Russie à Pékin, Berlin, 11 juin. — On annonce officiellem e n t i c i , s u r la foi d'un télégramme reçu par le Gouvernement A l l e m a n d , que le Secrétaire do la Légation Belge a été attaqué et maltraité, hier, en pleine r u e do Pékin, p a r des soldats chinois. Changhaï, 11 juin. — Un télégramme do Tien-Tain annonce qu'une colonne do 500 Boxeurs a attaqué la concession do Che-fou. Les détails m a n q u e n t . On n'a pu r e t r o u v e r aucun dos cadavres des étrangers massacrés a Pao-Ting-Fou. _.Leg bâtiments d e la mission américaine " de Tung-Tchéou, qui ontété incendiés l'autre jour p a r lus b o x e u r s , sunl évalués a 70.000 taêls. Washington, 11 juin. — Le v i c e - a m i r a l Kempff a télégraphié à Manille, d e m a n d a n t qu'on envoie d'urgence un bataillon d'infanterie de m a r i n e . New-York, 11 juin. — Le l'hiladclphia liecord annonco aujourd'hui quo le Secrétaire d'Etal a la Guerre a télégraphié ce malin au général Mac-Arthur, a Manille, lui ordonn a n t de s'apprêter a envoyer cotte semaine en Chine d i x mille hommes d e troupe. Le m ê m e journal a n n o n c e également (|ue le Secrétaire d'Elat ù la Mariuo a prié l'amiral Dewey d e tenir les vaisseaux actuellement h Manille prêts à p a r t i r pour Takou dans lo plus bref délai. Londres, 12 juin. — Lo Ifaiiij Express publie un appel île l'Empereur d e Chine a u x Puissances et tout particulièrement à la Grande-Bretagne. L'Empereur d e m a n d e a u x Puissances do le délivrer de sa p r i s o n , de le conduire à Changhaï, à Nankin ou dans toute autre ville qu'il leur plaira de choisir c o m m e capitale de l'Empire. Il leur demande en m ê m e temps de déposer l'Impératrice Douairière et ses (44) FEUILLETON DE L'Indicateur de ftayeux. L'AFFAIRE DE LA RUE DU TEMPLE par Gouttant GVÊROULT XLVII L'ARME DE LA DBLLE A L U E T T E — Non, pas par la, lui dit-il, vous vous trompez et vous pourriez vous égarer. Elle fit un effort pour lui échapper. — Je vous dis quo co n'est pas par là, reprît l'agent, venez avec moi, jo vais vous montrer lo chemin. — Non, je ne veux pas vous suivre, s'écria Alliette, ju ne vous connais pus ; quo nie voulez-vous 7 — Moi, je vous connais, vous êtes la belle Allictto, lui dit brusquement Borlon ; quant à co que je vous veux, vous lo savez fort bien, ainsi dépêchons. Et il voulut l'entraîner. D'uno main il lui tonaît les doux poignots et do l'autre il tirait uno cordo do sa poeho. Los youx do la bulle blonde étineelaient comme ceux d'uno lionno ; mais 6, la vuo do la corde, elle so calma comme par enchantement. Ello uvait compris qu'elle n'était pas do forte a lutter. Alors, son rogurd so fit s u b i tement doux et suppliant. C'était uno transfiguration. •— Oh I non, non, no me liez pas les mains, lui dit-ollo d'une voix pleine d'humilité, et jo vous suivrai où voua voudrez. Et comme il hésitait : — Ma fuihlesso no mo mot-olle pas à votre •discrétion ? reprit-elle, — C'est vrai, dit l'agent, commo rougissant do la précaution qu'il uvait voulu prendra contre une créature si délicate. Il ajouta ; — Marchez devant. Ministres ot d'établir u n Protectorat s u r le Tien-Tsin, 13juin, — Lundi, 2.000Boxeurs populaires entre toutes ; c'est toujours avec et tondant a c e q u o les m a r c h a n d s forain Céleste Empire qu'elles gouverneraient e n - ont essayé d'isoler u n e patrouille anglaise uno douce et lôgilime émotion qu'on voit paient u n d r o i t de place p l u s élevé. suite p a r son i n t e r m é d i a i r e . M. le maire, s u r d e m a n d e do MM. Lenorde 16 h o m m e s près do Lang-Fang. Les An- s'avancer dans nos rues cos longues prom a n d et Portalis, p r o m e t d e faire r e m é d i e r Les Puissances a u r a i e n t le contrôle d e s glais t i n r e n t tête jusqu'à l'arrivée do ren- cessions, q u e nous trouvons si belles q u a u d d o u a n e s , des postes, d e s télégraphes»; elles forts do troupes européennes q u i poursui- le n o m b r e des enfants atteint 40 ou fiO; et au plus tôt a l'état défectueux do c e r t a i n s c'est, c e r t e s , u n joli chillro, môme pour q u a r t i e r s d e n o t r e ville. seraient libres d ' i n t r o d u i r e e n Chine les r é - virent les Boxeurs, leur t u a n t 40 h o m m e s . formes qui leur paraîtraient indispensables. Lo séance se termine p a r la visite des Uno expédition composée do 2.044 hom- nos principales paroisses. Lo jeune E m p e r e u r prie les Puissances d e Que dirions-nous donc d e s P r e m i è r e s salles du Musée Gérard. mes des différentes nationalités est en marche lui p e r m e t t r e d'essayer d e g o u v e r n e r d a n s sur Pékin. C o m m u n i o n s des paroisses dos g r a n d e s ces conditions ot d'ajourner le d é m e m b r e Changhaï, 14 juin. — Le Daily fltews publie v i l l e s ? . , . Voici la statistique q u e d o n n o , AsHOoittJlon u m i e n l e d u C a l v a d o s ment de l'Empire. p o u r cette année, la Croix du Havre, à l'ocun télégrammo de Chung-King, 13 j u i n , ù Purin casion des Premières Communions qui ont C'est Wing-Tueng-Ho, ancien président de annonçant q u e des émeutes ont éclaté à L'Association amicale d u Calvados à Paris eu lieu au Havro, hier jeudi : l'Académie Nationale de P é k i n , ancien p r é - Yun-Nam-Fou, capitale d u Yuu-Nam. c e p t e u r et confident do l ' E m p e r e u r , q u i a Paroisse Notre-Dame, 280 c o m m u n i a n t s , a décidé d'offrir a u x Exposants CalvadoLos bâtiments do la mission chinoise o n t c o m m u n i q u é a u Daily Express l'appel d e été en partie détruits et ceux des missions 2ÎS0 r e n o u v e l a n t s ; Saint-Michel, 240 et 1 8 8 ; siens u n d î n e r q u i aura, lieu dans la prel ' E m p e r e u r et s o n projet d e réformes, q u i catholiques ont été c o m p l é m e n t démolis. Sainte-Mario, 4U0.ot 3 0 0 ; Saint-François, mière quinzaine de Juillet, sous la p r é s i d e n c e sont approuvés p a r trois des Vice-Rois. 100 et 95 ; Saint-Joseph, l i a et 150 ; Sainto- de M. D e m a g n y , Secrétaire Général du La dépêche ajoute quo les missions sont Anno, 175 ot 120; Saint-Léon, 180 et 100; Ministère d e l'Intérieur. Tien-Tsin, 12 juin. — Los d e u x trains par- on sûreté dans le Yansen. Le Comité n e pouvant choisir la salle du on tout 2,740 enfants de la premiôro ou de tis hier d e Tien-Tsin ont dû s'arrêter a LoLes généraux chinois Tung-Fu-Sang et sans ê t r e préalablement fixé s u r le Fa où la voie est coupée. Les m a r i n s euro- Sung-Chiang, a la tête d e trente mille h o m - la seconde co'mmunion... c'est presque la nb oa nmqbureet des convives, MM. les Exposants, population d'Isigny I péens sont en train d e répai e r le chemin do mes, avec u n g r a n d n o m b r e de c a n o n s , so ui accepteraient son invitation, s o n t priés H e s t vrai qu'en s o m m e , ces fêtes sont for e n t r e Lo-Fa et Lang-Fang. Près d e Lo- trouvent à l'extérieur d e s portes d e P é k i n . e vouloir bien en informer le Secrétaire, plus belles dons nos contrées où le graFa, la nuit d e r n i è i o , u n Boxeur a été pris Ils construisent des r e t r a n c h e m e n t s p o u r M. Lebailly, 12, avenue T r u d a i n e , avant te cieux cortège des c o m m u n i a n t s peut parp a r les m a r i n s , au moment où il so dispo- s'opposer il la marche dos troupes i n t e r n a c o u r i r les rues, q u e dans les g r a n d e s villes 35 courant. sait a mettre le feu au pont du chemin d e tionales. où les processions sont interdites, p a r rosfer. Des canons sont b r a q u é s s u r les Légations tjouiélé p r o t e c t r i c e clés a n i m a u x pect pour la liberté do conscience I Do n o m b r e u x cadavres ont été aperçus Américaine, Anglaise et Japonaise. Dans la liste d e s prix d é c e r n é s p a r la Sog i s a n t a terre d a n s le voisinage ; on suppose Les Ministres J a p o n a i s , Américain e t ciété protectrice dos a n i m a u x il en est u n quo ce sont ceux de Boxeurs r é c e m m e n t tués Russe o n t expédié des c o u r r i e r s à Tien-Tsin Décès certain n o m b r e q u i c o n c e r n e n t notre a r par les troupes du général Nich. d e m a n d a n t r e n v o i d e d e u x mille h o m m e s M. l'abbé LACOUU, Pierre-Joseph-Alphonse, r o n d i s s e m e n t : Un cinquiômo train spécial est parti e m - de chaque nationalité. est décédé le 2 juin, à l'Age d e 34 a n s . Mentions honorables : m e n a n t dos approvisionnements pour les Né le 17 décembre 18GG, prêtre le 28 j u i n Georges Champenois,' d e Vaqx-s-Seulles ; troupes. On n e croit pas qu'elles puissent 1893, M. l'abbé Lacour a é t é professeur a Louis Dupont e t Louis Vauvcrt, d e la Vacatteindre Pékin avant demain soir et o n Sainte-Mario, 1893, vicaire d'Isigny, 1894, querie ; Louis Laisney, de Vaux-sur-Seulles. craint qu'une attaquo no so produise d'ici c u r é do Magny, 1899. la. On éprouve aussi uno très g r a n d e anxiété pour les étrangers actuellement à Pékin. L / e s c n t l r e «le I n M a n c h e Les dernières informations d e Pao-TingAdoration perpétuelle Ordre a été donné aux m a r i n s de l'escadre Fou annoncent quo les Boxeurs, au n o m b r e Diiii. 17 Juin Ducy-Sto-Maguerito. — Lo B6. do la Manche, e n permission, d'être r e n d u s do G.000 environ, attaquent le couvent caI.uncli 18 — Vassy. — CuTly. a leur bord lo 18 juin. tholique et u n village qui se trouve dans les Mardi 19 — Fonlaine-le-Pin. — La Ilazoque. Le bruit c o u r t quo l'escadre appareillera environs. Mercr. 20 — St-Auhin-sur-Mcr. — Firfol. I v o i r e .H:ihit-.ï«*aii lo 23 ou 24 j u i n , pour aller a la r e n c o n t r e La situation est d e plus en plus critique, Jeudi 21 — Le Séminairo de Lisieux. Estrécsde l'oscadre d e la Méditerranée d a n s le 1 a-Campagne. La Foire Saint-Jean se tiendra ù Bayeux et les fonctionnaires chinois restent de plus golfe d e Gascogne et que les doux escadres Vend. 22 — Noyers. — Cinthoaux. le Lundi 5.7 Juin: en plus inaclifs. r e n t r e r o n t d e conserve à Brest. Samedi 23 — nénv-s-Mer. — L'Hôtellerie. Les buroaux d'octroi s e r o n t ouverts a Changhaï, 12 juin. — Un t é l é g r a m m e 5 h e u r e s . adressé par le Tsung-Lf-Yainen ù WangPremières Communions L,n r e l è v e d e s g a r n i s o n s Cbihchun, g o u v e r n e u r d e N g a n - W k e i , et VILLE DE BAYEUX daté du !» j u i n , a n n o n c e q u e la Russie est Hier, jeudi d e la Fôto-Dieu, avait lieu la Los îi« et 119" d'infanterie, actuellement à s u r le point d ' a m e n e r des g r a n d e s forces à P r e m i è r e Communion des élèves du Collège Caon et au Havro, et les 24° ot 28° e n g a r n i L o u e r i e île O o m e n l i q u e s Pékin. et du P e n s i o n n a t des Ursultnes. son à Rouen, q u i forment la G0 division Le Maire de la Ville de Bayeux , vu l'arLo Ministre du J a p o n insiste pour que la Les chapelles des doux établissements, d'infanterie c o m m a n d é e p a r M. le général Chine reconnaisse au Japon une sphère d'in- ornées avec goût, étaient remplies d'une rêté e n date du 30 J u i n I8G2 ; vu la loi Noêllat, q u i t t e r o n t leurs g a r n i s o n s respecfluence dans les provinces dos Che-Kiang, m u n i c i p a l e du 5 Avril 1884 ; foulo n o m b r e u s e de parents et d'amis d e s tives le 2 s e p t e m b r e prochain pour aller redo Fo-Kien et d e Kiang-Si. Arrête : jeunes c o m m u n i a n t s , et les offices y ont été lever, a la date d u 10 s e p t e m b r e , la Ji° diviLo Vice-Roi d e Nan-King a reçu des o r - célébrés avec tout l'éclat ot la solennité Article l o r . — L a Louerio de Domestiques sion d'infanterie, d r e s p o u r se m o n t r e r particulièrement vigipossibles. établie à Bayeux so tiendra , cette a n n é e , Cotle d i v i s i o n , c o m m a n d é e p a r M. le lant ot e m p ê c h e r toute agression de l'AngleAu Collège, M. le chanoine Hugonin a le Dimanche H Juillet, s u r la PLACE SAINTgénéral L i b e r m a n n , quittera Paris le 10 t e r r e dans la vallée du Vang-Tsé, le parti célébré la Messe, ot adressé a u x enfants, pA-rnici:. s e p t e m b r e ; ello se compose des 36° et 129°, Mandchou s'attendant a cotte agression a la avant et après la Communion, ainsi q u ' à A r t . 2. — Cette assemblée o u v r i r a a qui tiendront garnison ù Caen et au Havre, suite des événements q u i se sont produits l'ofïice du soir, pour la Rénovation d e s 8 h e u r e s du malin. et dos 39 u ot 7° q u i iront ù R o u e n . d a n s le nord. vœux et la Consécration à la Sainte Viorge, Art. 3. —• Il no sera perçu aucun d r o i t de Les c h a n g e m e n t s de g a r n i s o n s'effectueJlong-Kong, 12 juin, — L'Amirauté vient de fort belles instructions, q u i o n t douceterrage. r o n t d a n s les m é m o s conditions pour batailde réquisitionner u n transport pour diriger m e n t é m u les a u d i t e u r s . lons détachés d a n s les villes suivantes : neuf cents h o m m e s s u r Takou. Les élèves ont exécuté, avec succès, u n e Falaise, l « d u îi° ; Lisioux, i°* du 119°. M a r c h é à. F o i n Takou, 12 juin. — Lo croiseur français Messe de plain-chant h a r m o n i s é ; d e u x Lo Maire do Bayeux , rappelle a u x intéLion et lo cuirassé anglais Harjlcur sont a r - d'entre eux ont chanté, ù la Messe, le beau ressés q u e le Marché à Foin, établi dans Chemins d e F e r d e l'Ouest rivés a Takou. Le n o m b r e d e s navires d e cantique « Dieu do paix et d ' a m o u r », i n - cette ville, se tiendra, c o m m e d'usage, s u r terprété avec beaucoup de sontiment. Lo n o m b r e dos voyageurs q u i o n t utilisé g u e r r e en tado est d e t r o n t e - q u a t r e . la PLACE nu CHÂTEAU , et qu'il o u v r i r a tous la ligne Saint-Lazai'e-Champ-de-Mars-InvaM. l'abbé Laplancho, p r e m i o r vicaire d e Pékin, 12 juin. — Le Chancelier d e la Lé- la Calhédralo, officiait a u x Vêpres, a u x - les samedis à 8 HEURES du m a l i n . lidos, pour so r e n d r e à l'Exposition, pengation Japonaise a été assassiné hier, à la A l'Hôtel-do Ville, le 6 J u i n 1900. dant la journée d e d i m a n c h e dernier, a été quelles assistaient M. le chanoine Hugonin, station du chemin de for de Mangate, p a r l e s M. do 88.172. l'abbé Cénouin, vicaire de Saint-Patrice, A. LAMY. soldats du général T u n g - F u h - S i a n g , q u i et M. l'abbé Bolliurd, a u m ô n i e r du Colforment la g a r d e favorito do l'Impératrice. Conseil Municipal Une légende à réviser lège. Le correspondant du Daily Mail à YokoSéance du lundi 11 juin 1900 Nous lisons d a n s le Pays d'Auge : A u x U r s u l i n o s , les exercices d e l à Retraite hama apprend q u e le Gouvernement Japoavaient été prêches par le II. P . A r m a n d Présents, MM. Lamy, m a i r e ; Baslcy, Le Chaque a n n é e , quand r e v i e n n e n t la Saintnais va envoyer q u a t r e navires d e g u e r r e à Hartol, Villers, Renouf, Manoury, Lo Tuai, Médard — 8 j u i n — ou la Saint-Barnabe — Takou. Q u ï l r e mille hommes d e troupes LoMonnier, missionnaire do La Délivrande, qui a prononcé, a la Mosse et a u x Vêpres, Laloucl, Pain, Dachô.'Fhioulin, L e n o r m a n d , 11 j u i n , — on n e m a n q u e pas do r é é d i t e r le sont -prêts à être e m b a r q u é s si la situation les allocutions d'usage, pleines de cœur, d e Olivier, d'Arlhenay, Portails ot do Courson. fameux dicton, d'après l e q u e l s'il a p l u le n e s'améliore p a s . foi et d e sentiments élevés. Absents, MM. Morlent et A b r a h a m , a d - jour d e la Saiut-Médard, il est inévitable Los j o u r n a u x japonais conseillent au GouLes offices étaient présidés par M. l'abbé j o i n t s ; Dolmas, do Germiny, Etienne, Anger qu'il pleuve p e n d a n t q u a r a n t e j o u r s , à v e r n e m e n t d e p r e n d r e uno part active a Goudier.vicairegônéral honoraire ;M. l'abbé ot T h o r e a u . moins q u e Saint-Barnabe n e sauve la situal'action c o m m u n e des Puissances. Pépin, a u m ô n i e r de l'établissement, et pluM. Lalouel donne lecture du r a p p o r t de tion. Oran, 13 juin. — Un bataillon du 2™« sieurs m e m b r e s du clergé y assistaient; la la commission du budget s u r lo compte adLe m a l h e u r — qui y pense ? — c'est q u e étrangers quittera incessamment Zaïda à Messe a été célébrée p a r M. l'abbé A u m o n t , ministratif d e 1899, q u i est a d o p t é . ce dicton est d e beaucoup a n t é r i e u r à 1582, destination d e l'Extrême-Orient où il coo- c u r é d e T r a c y - s u r - M o r . La n o m b r e u s e assisLo Conseil a d m e t t e s taxes irrécouvrables ot qu'à cette é p o q u e la réforme grégorienne pérera a la répression d e l'insurrection d e s tance a suivi comme t o u j o u r s , avec u n du calendrier s u p p r i m a d ' u n coup d i x s u r les chiens, accepte le legs d e 300 fr. d e Boxeurs. pioux intérêt, l'ordre si parfait des c é r é m o r e n t e à la Ville p a r Mme V a s n i e r , pour j o u r s . En sorte q u e le saint Médard ot lo Loricnt, 13 juin. — Le port vient do rece- nies, dont l'aspect est toujours particulièrel'apprentissage des enfants pauvres, d o n n e saint Barnabe d e la tradition corresponment gracieux et imposant dans cette cha- avis favorable aux legs de 300 fr. do r e n t e dent, depuis plus de trois siècles, n o n plus voir l'ordre de p r é p a r e r la nouvelle canonnière do station Décidée à se r e n d r e en Chine pelle, si propre au recueillement et à la a u x hospices et do 200 fr. à l'Ecole m a t e r - a u x 8 e t 11 j u i n , mais a u x 18 et 21 j u i n prière. où son faible t i r a n t d'eau lui permettrait d e nelle, p a r Mme V a s n i e r ; approuve deux (solstice d'été), r e m o n t e r les fleuves. locations dans l'ancienne casorne, vote la Après domain Dimanche, P r e m i è r e ComAttondons sans impatience le 21 juin, et L'effectif d e ce bâtiment est fixée à 93 munion dans les paroisses Saint-Exupère mise en adjudication des travaux du col- ayons confiance e n saint Barnabe s'il a plu hommes. lège, s'associe à la proposition de M. Le le 18. et Saint-Loup ; Mardi 19, dans la chapelle L'artillerie c o m p r e n d 10 canons à t i r r a - du Pensionnat d e la Charité, à Saint-VigorHartet pour quo le train d e 8 h. (i soit pide. a v a n c é d e manière a c o r r e s p o n d r e a Caen le-Grand. Dépôt de remonte de Caen C'est le Houtenant de vaisseau Lamy q u i avec les trains s u r Fiers ot s u r Trouville, et Extrait du procès-verbal d e réception d e s c o m m a n d o la Décidée, dont le départ aura Les P r e m i è r e s Communions, d a n s notre renvoie à la commission dos droits d e terchevaux achetés par le dépôt de r e m o n t e lieu a la lin du mois au plus t a r d . rage la pétition déposôo par M. d'Arthonay religieuse contrée, sont des fêtes aimées et do Caon du 1 « au 30 a v r i l 1900. Elle obéit. Elle marchait la tôto basse e t los mains dans les poches de sa robe. Au bout d'un instant elle se retourna. — Monsieur, dit-elle d'uno voix do plus en plus humble, j'ai unu chose a vous demandor. — Quoi 7 repondit doucement l'agent. , — Voila I a'écria-t-cllo en changeant subitement do ton. Et tirant de sa poche uno petite fiolo qu'elle avait débouchée tout en marchant, ello lui en jeta lo contenu nu visago en visant aux yeux. C'était du vitriol. Le malheureux porta lu main a son œ i l gauche en jetant un cri déchirant. La belle Alliotto avait visé juste. Il avait l'œil brûleLa bollo Al Mette, comme Soufllard, avait pour maxime qu'il no fallait jamais marcher sans une ormo quelconque Son armo, h elle, était le vitriol. Fou du doulour, Bcrton s'était juté a torroot HO roulait dans les blés on tenant sa tûto dans ses deux mains. Débarrassée do lui, Eugénie Allictto chercha a s'orienter. En a'élevant sur la pointo des pieds, ollo jeta un regard au-dessus des blés et reconnut le groupe de maisons où dovait l'attendre SoufHard. Ello voulut partir dans cotte direction, mais comme ello prenait son élan, ollcsosentitarrôtéo tout a, coup. C'était l'agent qui l'avait saisie par la robe. Toujours étendu a terre, il la tenait d'uno main , tandis qu'il avait l'autre sur sos yeux. Alors une lutte furieuse a'ongagea ontre ces deux individus. La femme était plus faible, mais elle ôtuit debout, libre de tous ses mouvements. Elle avait l'usago do ses yeux ot de tous ses mombres. Lo malhoureux agent, au contrairo, couché à terro par l'oxcôs du h douleur, uno main s u r ses youx'furmés, n'ayant du libre que sa main droite, no pouvait quo retenir dans ses doigts contractés la robe qu'il avait saisie. Mais ses doigts étaient commo des crampons de fer, et malgré des efforts furieux, la bollu Alliotto no pouvait arrachor le vêtement qui s'y trouvait pris. Brisée et halctanto aprùs uno lutte do plus do dix minutes, redoutant la venue d'un se- 3 NOUVELLES RELIGIEUSES CHRONIQUE LOCALE cond agent, auquel ollo n'eût pu opposor la moindre résistance, elle jota autour d'cllo un regard désespéré, so demandant comment elle pourrait fairo laohcr prise a son ennemi. Ses youx rencontrèrent alors la fiole do vitriol qui était tombée a ses pieds. Ello n'était pas entièrement vide. Alliotte la ramassa avec une joie triomphante. Puis ello versa ce qui restait do vitriol sur la main qui retenait sa robs. Un cri de douleur se fit entendre. La main s'ouvrit. Mais aussitôt l'agent ôtrcigriit de ses deux bras les jambes d'Allietto, et d'uno violente secousse il la jeta a terre. C'est alors que Soufflard , devinant le danger quo courait Alliotto, avait voulu s'élancer a son socours. C'est alors aussi qu'il avait vu se dressor duvanl lui deux obstacles, deux ennemis redoutables, Milord et Castro. Sachons maintenant ce qui se passait entre ces trois hommes, XLVIII Tout en tournant duns ses doigts cette arme favorite, il so demandait s'il allait se jotor sur l'agent qui lui barrait le chomin à cette heure, ou si, au lieu d'épuiser sos forces dans cette lutte, il no valait pas mieux attendre Milord ot s'élancer sur lui au moment où il paraîtrait à la fenêtre. Car il no doutait pas que Milord no vînt do ce côté pour le prendre entro deux feux. Pendant la minute que dura co combat intérieur, Castro restait immobile, adossé à la porto, uno main derrière lo dos, le regard fixé sur les youx do Soufflard. Cette main était armée d'un couteau, Soufflard no voyait pas l'arme, il la dovinait. Immobiles et muets on face l'un do l'autro, les doux ennemis se toisaient toujours. Castro attendait l'attaque do Soufllurd. Soufflard, en paraissant entièrement préoccupé de Castro, so préparait ù bondir sur Milord dès qu'il verrait sa tûto à la fenêtre, et avant qu'il n'eût ou le temps do so reconnaitro. Uno minute s'était écoulée depuis lo coup do sifflet do Castro, quand la voix do Milord se fit entendre tout à coup. Un éclair d'ospoir DANS LES 111.KS brilla dans los yeux du Soufflard. Milord n'éQu'on so représente un lion acculé par tes tait pas venu a la fenêtre, il était derrière la porto. La fenêtre était hbro. clmssours, aiguisant ses griffes dans le sable ordont, cherchant do l'œil l'ennemi s u r lequel Soufflard changea tout a coup son plan otil il va s'élancer d'un bond formidable, irrésistible, l'exécuta, aussitôt conçu. on se fora uno idée do Soufflard brûlant de Pressant énergiquement son tourne-vis dans courir ou secours d'Alliette et voyant deux sa main, il s'élança sur Castro pour l'en fraphommes lui barrer tout à coup lo passage. per au moment où celui-ci tournait la clé pour Alliotto so débattant à cetto houro entre los ouvrir la porto, qu'il avait fermée a double moins d'un agont, Allictto perdue s'il tardait tour. seulement deuxminutesa la délivrer, telle était Castro était sur sos gardes ot Soufflard reçut la nensûo qui lui dévorait le cœur. un coup do coutcuu a. la main droite, d'où le Le danger qu'il courait lui-mômo, sa tôto sang ruissela aussitôt. Mais peu lui importait menacée, condamnée, s'il tombait a u x mains d'être blessé ; Alliotto l'attendait, il fallait finir de ces deux hommes, il n'y songeait pas. Al- vite et ù tout prix. licUo l'absorbait tout entier. Il so recula do quelques pas, prit son élan, Tout en cherchant un plan, qu'il fallait déélan irrésistible, ot avec uno adrosso morveilbattre ot résoudre on une minute, ses doigta louso, il écarta l'anno do Castro do la main crispés do rage pétrissaient un objet dont il aûcho pondant qu'il lo frappait do la main était impossible do distinguer la forme. C'était roito. un tourne-vis. L'agent avait été atteint à la gorge ; il Soufflard, nous lo savons, no marchait j a maia sans doux armas sur lui : l'uno dans sa tomba en travors tic la porto. poche, c'était u n couteau ; l'autre dans «a Alors, avec uno vigueur inouïe et uno inmain, c'était un tournevis. croyable rapidité d'exécution, Soufflard soutova, l'uno après l'autro, trois tablo» massives, los entassa contro la porto et s'élança par la fenêtre. Plus d'uno minute s'écoula oncoro avant que Milord, uidô du marchand do vin, eût onfoncô la porte. Cotto minute avait suffi a Soufflard pour gagner lo champ do blé. II lo parcourut d'un regard rapide. La lutte continuait toujours au même point, produisant commo u n tourbillon dons les épis. Il s'élança do co côté. Au moment de disparaître dans lo champ do blé, il se retourna ot jota u n regard vers lo cabaret. Alors il tressaillit. Milord était debout sur la fenêtre. Et auprès do lui deux hommes auxquols, la main tonduo vers lo champ do blé, il semblait dannor des instructions. — Malédiction I mûrtnura-t-il en prenant sa tôto dans sos deux mains, quatro hommes s u r les bras, Alliotto barassfin par la lutte qu'elle soutient , blessée pout-ôtro, comment lour échapper? Impossible! Si j'étais soûl, ils ne me tiendraient pas encore ; mais avec Alliotto I... II s'élança dans los blés on s'écriant : — Et pourtant, quand jo devrais y laisser ma peau, jo no l'abandonnerai pas, je la sauverai ou j ' y resterai. Pourvu quo j'arrive avant eux. Au bout do qnolqucs instants, il touchait enfin au théâtre de la lutte. Lu, il voyait Borton et la belle blonde se roulant dans los blés, couchés ot tordus autour d'eux. Uougo commo los coquelicots qui l'entouraient, les youx ôtincolants, la boucha écumanto, Alliotto poussait dos rugissements commo uno bôto fauvo. Les mains prises dans colles do Borton, ello le mordait, et Pomprointc do ses donts so voyait sur los mains sanglantes do l'agent. Soufflard bondit sur Borton, l'onlovado terro commo uno plume ot lo rejota plus loin. A r r a chée a ses étreintes, la belle Alliotto sa rolava aussitôt. Mais si l'agont, surpris par uno attaquo imprôvuo, avait lâché sa proie, il n ' y r e nonçait pas. Sos yeux toujours formés, no pouvant marcher qu'à tâtons, mais guidé par la voix do Soufflurd ot d'Alliotto, il courutvera celui-ci, les mains on avant. Soufflard leva sur lni sa main arméo du tournevis. {A Svivre.J