Julie a aimé
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Nathalie a aimé : Nathalie a aimé : Noel Gallagher’s high flying birds Le nom des gens (2010) De Michel Leclerc Michel Leclerc organise la rencontre d’une activiste de gauche franco-arabe, qui couche avec les hommes de droite pour les faire adhérer à sa cause, et d’un écolo jospiniste, répondant au nom d’Arthur Martin issu d’une famille rescapée de la Shoah. Le réalisateur sonde avec un esprit offensif les tabous familiaux et les travers de la société française : principe de précaution, mariage blanc, immigration, port du voile, politique sécuritaire ou pédophilie. Sara Forestier casse la baraque dans cette comédie politique et romantique jouissive, qui lui a valu le César de la meilleure actrice. Elle est d'un naturel si éblouissant qu'elle s'offre le luxe de se promener nue dans le métro. Jacques Gamblin est génial dans le rôle d’Arthur Martin, scientifique coincé dans son costume. Mention spéciale à Carole Franck, qui joue la très militante maman de Bahia et à Zinedine Soualem touchant en homme à tout faire qui cultive un talent de peintre. Même Lionel Jospin vient faire un petit caméo pour se moquer gentiment de luimême ! Cela faisait bien longtemps qu’une comédie française ne nous avait donné un aperçu aussi juste de l’état de notre pays, sans pour autant renoncer à être drôle et divertissante. Vous trouverez ce DVD à la côte LEC De Noel Gallagher L’ainé des frères Gallagher n’a rien perdu de son talent. En effet, cet album qui aura mis du temps à éclore est une grande réussite. Outre les titres pop classiques, on retrouve également des titres plus ambitieux, comme Everybody’s On The Run dont les arrangements sont tout simplement sensationnels et se mêlent parfaitement avec l’intensité de la voix de Noel. Un Noel qui n'a rien perdu de sa superbe, capable encore et toujours d'écrire avec une facilité déconcertante des hymnes britpop dont il a définitivement le secret. What a life et If I had a gun sont des merveilles de mélodies qui restent longtemps en tête. Quand à The death of you and me et (Standed on) the wrong beach, ces deux chansons donnent à l’album son côté original et unique. Assez curieusement, les titres les moins intéressants sont les plus anciens, Stop The Clocks et Record Machine. En conclusion, cet album est le parfait condensé de classiques pop dont Noel Gallagher était coutumier avec Oasis, et d’expérimentations plus orchestrées que seul un album solo lui permettait de concevoir. Et on attend avec impatience le deuxième disque plus expérimental promis pour cette année... Julie a aimé : Julie a aimé : Simon Werner a disparu… Le petit fugitif (1953) BOF de Sonic Youth (2011) De Morris Engel Le succès de ce film tient notamment à sa superbe bande-son signée Sonic Youth. Composée tout spécialement pour le film en très peu de temps, la musique de Sonic Youth arrive à parfaitement retranscrire le malaise adolescent qui entoure l’atmosphère de Simon Werner a disparu... Alors que se succèdent les mystérieuses disparitions de lycéens au sein d’un même établissement, le climat se détériore entre les différents protagonistes, élèves, professeurs, parents. Chacun suspecte l’autre tout en inventant de multiples scénarios justifiant ces disparitions : fugue, enlèvement, suicide ? Autant de raisons possibles pour justifier le trouble adolescent qui s’empare de tout un lycée. L’impression de malaise, le doute, les envolées romantiques, tout est présent dans la magnifique bande-son de ce film, sorte de Virgin Suicides à la française. Les fans de Sonic Youth ne seront pas déçus. Vous trouverez ce CD à la côte 520 SIM Longtemps invisible au cinéma et en édition DVD, Le petit fugitif est le premier film nouvelle vague à découvrir absolument ! Précurseur avant Cassavetes aux Etats-Unis et Truffaut ou Godard en France, Morris Engel nous livre dans ce film, l’odyssée d’un jeune garçon fugueur, Joey. Celui-ci s’échappe sur les plages de Long Island et dans sa fameuse fête foraine car il croit être à l’origine du meurtre de son frère aîné. Bouleversé par un acte qu’il pense irréparable, il s’évade seul dans un univers fantasque où ses soucis s’évaporent progressivement au profit du plaisir et de la découverte des autres. Magnifique film sur l’enfance et sa troublante naïveté, Le petit fugitif est aussi remarquable par son filmage noir et blanc quasidocumentaire, caméra à l’épaule, qui nous donne à voir la vie new-yorkaise des années 50 à travers les yeux d’un enfant désœuvré. Bien avant les 400 coups de Truffaut, Le petit fugitif nous saisit par sa fraîcheur et son ode à l’enfance à découvrir en famille. Vous trouverez ce DVD à la côte ENG Photo Damien a aimé : Photo Damien a aimé : La Vache en Alaska (1995) Moolaadé (2004) De Carmen Campagne De Sembene Ousmane Originaire du Canada, Carmen Campagne compose, écrit et interprète ses chansons destinées à un public majoritairement de moins de 10 ans. Se produisant en spectacles, elle a neuf albums à son actif qui se sont vendus à plus d’un million. C’est avec beaucoup d’humour et sans niaiserie qu’elle fait chanter des animaux, reprend et adapte des chansons traditionnels, avec un accompagnement musical des plus dansant. Les textes reprennent des mots et expressions qui viennent d’ailleurs, un argot plein de charme entre le Canada et la France. Parmi ces comptines tendres, rigolotes et mignonnes, on retiendra l’histoire de ce pauvre taureau Ricardo qui n’aime pas la corrida (Léonard le matador), de la vache qui prend l’avion passant de l’Alaska au Royaume-Uni via Paris (La vache en Alaska),… Vous trouverez ce CD à la côte 710 CAM Dans un village africain, 4 fillettes s’enfuient pour échapper à l’excision, elles trouvent asile chez une femme qui a refusé l’excision pour sa fille sept ans auparavant. Dès lors, deux valeurs ancestrales s’affrontent : le droit d’asile (Moolaadé) et le rite de purification par excision (Salindé). Et c’est un combat auquel participera chaque personne du village … C’est à travers le combat d’une femme contre son village que Sembène Ousmane s’attaque à la tradition, traitant le sujet avec intelligence et subtilité, utilisant l’humour parfois pour un sujet difficile à aborder. Mais est-ce vraiment l’excision que le réalisateur dénonce, ou l’antagonisme de la modernité et de la tradition archaïque de deux Afriques contradictoires ? Ce film est aussi le combat courageux d’une femme pour ses enfants. Un film positif, drôle et émouvant. Vous trouverez ce DVD à la côte SEM Photo Christophe a aimé : Christophe a aimé : …And out come the wolves Little big man (1970) De Rancid (1995) D’Arthur Penn Rancid est un groupe de punk-rock et de ska, figure incontournable de la scène alternative américaine, locomotive du label Epitaph. C’est en 1991, à San Francisco, que Rancid est fondé par le guitariste et chanteur Tim Armstrong et le bassiste Matt Freeman. Amis depuis toujours et grands fans de punk, le duo a grandi tout près de Berkeley. Ils forment tout d’abord le groupe de ska-punk Operation Ivy en 1987. À l'époque, Armstrong se fait appeler Lint et Freeman Matt McCall. Le tournant majeur dans l'histoire du groupe fut l'arrivée en 1984 de Lars Frederiksen, ex-guitariste des UK Subs, c’est à ce moment là que Rancid atteint la notoriété avec l'album Let’s go et le single Salvation en 1994, puis en 1995 avec l'album qui connait le plus grand succès commercial du groupe …and out come the wolves (et voilà les loups qui sortent), en référence aux différents labels voulant à tout prix signer avec Rancid et rôdant autour du groupe. Balayant toujours un panel de plus en plus large de genres musicaux, avec en particulier l'introduction du ska, avec des morceaux comme Old Friend, Daly City Train et surtout Time Bomb, cet album est considéré par beaucoup comme leur meilleur. Certains l'ont même comparé à London Calling, des Clash. Il devient disque de platine, en partie grâce à la vente à plusieurs millions d'exemplaires du single Ruby Soho. Vous trouverez ce CD à la côte 250 RAN Jack Crabb a 121 ans, il raconte son histoire à un journaliste venu enregistrer son témoignage à l'hôpital. Le récit commence au moment où, jeune enfant, il fut adopté par des Cheyennes, dans les années 1860,et finit par la défaite du général Custer lors de la bataille de Little Big Horn le 25 Juin 1876. Depuis quelques temps déjà, Arthur Penn rassemblait de la documentation sur la mémoire du peuple indien. Plus de dix ans après son premier film, Le gaucher (1958), il souhaitait renouer avec le western, mais en envisageant d'en contourner la tradition d'une façon ou d'une autre. Il découvre alors le roman de Thomas Berger, Mémoires d'un Visage pâle. L'approche de ce livre correspond assez bien à ses premiers travaux : réfléchir sur l'exploitation des Indiens par les Blancs, sur le caractère "guerre coloniale" de la conquête de l'Ouest. En s’attaquant au personnage emblématique du général Custer et a son armée, Arthur Penn interpelle violemment la position américaine pendant la guerre du Viêtnam. Si certains rangent ce film dans la catégorie des westerns, il n'en respecte pas pourtant les codes. En effet, les Indiens ne sont plus les sauvages et les pionniers américains, les gentils. Les Cheyennes sont présentés, au contraire, comme un peuple éclairé, victime d'un génocide. C'est un film qui comporte des scènes très drôles et qui tourne en dérision un grand nombre de mythes et de tabous américains (le général Custer, la religion, le sexe, etc.). Mais il est aussi parfois très dur voire atroce (le massacre du village Cheyenne au son des fifres et des tambours). Certains des personnages sont inoubliables, tel le fameux chef indien et son fameux "c'est un bon jour pour mourir". Vous trouverez ce DVD à la côte PEN Arnaud a aimé : Gimme a Break Photo Arnaud a aimé : Photo 70’s breakbeats & future sample Cette compilation nous offre 18 titres Soul incontournables pour au moins deux raisons. La première est d’avoir regroupé des classiques rares en version originale…la seconde est que tout ces titres sont a la base de nombreux nouveaux morceaux (notamment dans le hip hop ). Et oui rien ne se perd tout se transforme. Et ne venez pas me dire que les rappeurs n’inventent rien et qu’il ne font que copier !!!. Pour répondre je vous dirais, oui ils réutilisent des breaks ou des mélodies, mais qui ne le fait pas. Beaucoup d’exemples pourraient vous étonner, du blues au jazz en passant par le rock et la pop. Gainsbourg utilisait du classic, Le Come Together des Beatles de 1969 utilise un sample de you can’t catch me de Chuck Berry de 1956 et j’en ai plein d’autres… allez, un dernier pour la route : Wish You Were Here by Pink Floyd (1975) a samplé la Symphony No. 4, Finale 4th Mvmt. by Pyotr Ilyich Tchaikovsky (1878) voila pour la démonstration.. Dans cette Opus vous retrouverez l’original des Des Chi-Lites (1970) Are You My Woman? (Tell Me So) reutilisé en partie dans le tube de Beyonce et Jay-Z en 2003 dans Crazy in Love . Mais inversement des titres utilisant d’autres samples comme ce classique de 1981 Wikka Wrap de The evasions qui a utilisé les samples de: Theme From Shaft by Isaac Hayes (1971) Give Up the Funk (Tear the Roof Off the Sucker) by Parliament (1975) Good Times by Chic (1979) Thighs High (Grip Your Hips and Move) by Tom Browne (1980) Funkin' for Jamaica (N.Y.) by Tom Browne (1980) Pour tout ceux qui se posent des questions sur « qui a fait quoi et quand » allez faire un tour sur www.whosampled.com Vous trouverez ce CD à la côte 292 GIM Harry un ami qui vous veux du bien (2000) Avec Sergi López, Laurent Lucas, Mathilde Seigner Pour son deuxième film en tant que réalisateur, Dominik Moll nous livre un très bon thriller psychologique. Les vacances de Claire et Michel s'annoncent plutôt difficiles. Entre leurs trois enfants, énervés par l'infernale canicule qui sévit sur la ville, et cette maison de vacances qui est en chantier depuis cinq ans, le couple est sur les nerfs. C'est alors qu'Harry débarque inopinément dans leur vie, prêt à tout pour faire le bonheur de son ami Michel, jusqu'à en bouleverser l'existence. L’atmosphère de malaise et le suspens sont très bien amenés avec des références hitchcockiennes. Le film commence comme une comédie et se termine en thriller. Sergi Lopez joue un psychopathe plein de bonnes intentions… ou pas ! C’est un film qui mêle habilement plusieurs genres (comédie, drame, angoisse...)! Pour les fans de récompenses voilà quelques nominations. Au Festival de Cannes en 2000 le film est nominé 5 fois (pour la Palme d’or, la mise en scène, le grand prix, le prix du jury et la mention spéciale pour tout les acteurs), malheureusement il ne décrochera aucun prix. 9 mois plus tard, Dominik Moll recevra aux Césars le prix du meilleur réalisateur, Sergi Lopez le César du meilleur acteur, le son et le montage recevront aussi une récompense (pas si mal). En juin 2011Dominik Moll réalise « le Moine » avec Vincent Cassel a vous de voir…. Vous trouverez ce DVD à la côte MOL Les Coups De coeur des Médiath écaires