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N° 65 Mars 2005 1,80 € Le premier mercredi du mois Mensuel d’information des cantons de Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier, Vercel et du Jura voisin Le dossier Accidents Téléphone portable : p. 11 Les urgences de Pontarlier face aux accidents de l’hiver le secteur de Pontarlier est-il dangereux ? L’activité du service des urgences connaît une forte recrudescence en période touristique, d’au moins 15 %. Fracture, entorses et gros bobos se comptent par centaines. -15 à déduire sur la révision de votre vélo avant le 20/03/05 sur présentation de ce bon ! %* (*Voir condition en magasin) PONTARLIER - Tél. 03 81 39 22 92 - Une association suisse met en cause les risques liés à l’utilisation du portable. - La mairie de Pontarlier a réalisé des mesures en ville. - Quelle est la réglementation en matière d’installation d’antennes. Lire en p. 7 à 12 L’événement p. 4 à 5 Maison de l’Environnement : les dessous d’un projet Le projet est officiellement lancé. C’est le dossier-phare du secteur Frasne-Drugeon. Une Maison de l’Environnement sera édifiée dans les locaux de l’ancien presbytère de La Rivière-Drugeon. Porté par le C.P.I.E. du Haut-Doubs et soutenu par Christian Bouday, le dossier est bientôt ficelé. À qui bénéficiera cette Maison de l’Environnement, comment sera-t-elle financée, qui soutient le projet, qui émet des réserves. Le point sur une réalisation qui mobilise près d’1 million d’euros. Trafic p. 20 Quel avenir pour la “route du Haut-Doubs” ? La Départementale 437 traverse de part le Haut-Doubs. Faut-il en faire une route touristique ou encourager le trafic ? BMW Série3 www.patrick metz-sa.fr Le plaisir de conduire Portes Ouvertes 4 - 5 - 6 Mars Découvrez en avant-première la plus sportive des berlines, la nouvelle BMW Série Agilité Puissance Equilibre Précision Patrick METZ Nouvelle BMW Série 3 Berline de haut niveau BMW BESANÇON BMW BELFORT ZAC Valentin ZAC de la Justice S.A Tél.03.81.47.97.97 Tél.03.84.57.38.90 Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 Retour sur info 2 Éditorial Précaution Dans le monde, la téléphonie mobile représente un marché de quelque 1 100 milliards de dollars. En 1997, 11% des Européens étaient équipés de téléphones cellulaires, ils sont plus de 80% aujourd’hui. En France cette fois-ci, plus de 40 millions de portables sont en circulation. La croissance de ce marché qu’on croyait souffrant il y a deux ans, dépasse aujourd’hui les 22% par an. L’engouement pour le mobile n’est pas près de retomber. On estime par exemple que 90% des portables achetés cette année constitueront des renouvellements d’appareils. Même les collectivités publiques contribuent à ce lucratif marché en aidant les opérateurs privés à installer des antennes, là où le portable ne passe toujours pas. D’ici 2007, la quasi-totalité des 594 communes du Doubs devrait être branchée à la mode portable. Si cette déferlante technologique fascine, elle inquiète aussi. On le verra dans ce dossier, la municipalité de Pontarlier a commandé une étude pour tenter d’établir l’ampleur du champ magnétique dégagé par les antennes-relais installées en ville. Parallèlement, des riverains pontissaliens s’interrogent sur la nocivité des ondes tandis qu’un citoyen suisse de Sainte-Croix se bat actuellement pour sensibiliser les accros du portable, rapports scientifiques à l’appui, de la dangerosité d’utiliser le mobile à outrance. Bien sûr, d’autres études tendent à prouver que les fréquences n’ont aucun effet néfaste sur la santé. Les opérateurs eux-mêmes l’affirment. Sans crier au loup, il serait certainement bienvenu que les collectivités publiques, État en tête, prennent le soin de se pencher sur cette question qui demeure toujours sans réponse sérieuse : le portable est-il dangereux ? Ce genre d’initiatives aura au moins le mérite d’éviter, dans quelques années ou décennies, de se trouver confrontés à un scandale comparable à celui de l’amiante qui pourtant, avait été pressenti par certains scientifiques mais dont les thèses étaient étouffées au nom de la raison “économique”. ! Jean-François Hauser est éditée par “Les Éditions de la Presse Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse Directeur de la publication : Thomas COMTE Directeur de la rédaction : Jean-François HAUSER Directeur commercial : Éric TOURNOUX Directeur artistique : Olivier CHEVALIER Rédaction : Frédéric Cartaud, Thomas Comte, Gilliane Courtois, Jean-François Hauser. Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609 Dépôt légal : Mars 2005 Commission paritaire n° 0202 I 79291 Crédits photos : La Presse Pontissalienne, club des collectionneurs du Mont d’Or, mairie de La Rivière-Drugeon, ville de Pontarlier. La Presse Pontissalienne 5 bis, Grande rue - B.P. 83 143 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81 L’actualité bouge, les dossiers évoluent. La Presse Pontissalienne revient sur les sujets abordés dans ses précédents numéros, ceux qui ont fait la une de l’actualité pontissalienne. Tous les mois, retrouvez la rubrique “Retour sur info”. L’industrie a ses raisons pour délocaliser À l’avenir, les entreprises aurontelles tendance à investir davantage à l’étranger que sur le territoire français ? La réponse est oui, si l’on en croit une récente étude réalisée par l’union des industries des métiers de la métallurgie de FrancheComté (U.I.M.M.). Dans cette enquête réalisée auprès des adhérents des Chambres Syndicales de la Métallurgie, il apparaît que trois raisons majeures incitent les entrepreneurs à envisager investir dans d’autres pays. Pour 44 % d’entre eux, ce serait pour des questions de coût. Pour 36 % des interrogés, ils n’auraient pas d’autre choix que celui de suivre leurs donneurs d’ordres au risque de les perdre dans le cas contraire. L’étude précise que “40 % des entreprises interrogées indiquent avoir subi de fortes pressions de leurs clients pour s’implanter à l’étranger et, dans le même temps, 2/3 des entreprises estiment être très directement concurrencées par les pays à bas coûts.” Enfin, la dernière raison avancée pour justifier une délocalisation est la recherche de nouveaux marchés pour 20 % d’entre eux. En filigrane de ce questionnaire, les charges trop élevées qui pèsent sur les entreprises sont un facteur favorisant. Il est aussi observé que le phénomène de délocalisation s’accélère avec le développement de moyens de communication. “Il n’y a pas de fatalité au déclin. Il faut avoir le courage de prendre des dispositions comme l’Allemagne” indiquent les représentants de l’U.I.M.M. qui dressent un tableau morose sur la conjoncture. Dans le Haut-Doubs, des entreprises ont délocalisé leur production ou sur le point de le faire. La société Frambourg de La Cluse-et-Mijoux avait récemment évoqué cette possibilité. ! Une plate-forme de compostage pour les déchets verts es habitants de la C.C.L. ayant pris le temps de lire l’article sur les déchets verts paru dans le dernier numéro de “10 communes à la une” ont dû apprécier les économies réalisées en 2004, faisant état d’une baisse de 84,6 % du coût du traitement par rapport à l’année précédente. Une économie qu’il convient de relativiser car elle ne prend en compte qu’une partie du processus limitée au broyage. L’étape suivante et obligatoire du compostage n’a rien coûté pour la bonne raison qu’elle n’a pas été faite. Cette précision n’interfère heureusement pas dans la recherche d’une solution conforme à la réglementation. D’un commun accord, la C.C.L. et le S.M.E.T.O.M. (Syndicat Mixte d’Étude et de Traitement des L Ordures Ménagères) qui reprend cette année la compétence déchets verts, ont validé l’aménagement d’une plate-forme de compostage de 2 000 m2 située à l’arrière de la déchetterie. Tout se fera sur place. Après broyage, les déchets verts seront mis en andains avec un système d’aération forcée qui les transformera en compost, lequel pourra être distribué à la demande aux habitants. Les services techniques de la C.C.L. s’en serviront également. “On a déjà la déclaration préfectorale qui nous autorise à entreprendre les travaux”, explique Jean-Yves Meuterlos, secrétaire général du S.M.E.T.O.M. qui assure la maîtrise d’ouvrage de l’opération. Une partie de la plate-forme étanche existant déjà, il reste à creuser le bassin de rétention, à aménager la zone de stockage et à mettre en place le système d’aération forcée. Le coût de l’opération représente un investissement d’environ de 250 000 euros H.T. Comme pour les autres plates-formes déjà réalisées sur son territoire, le S.M.E.T.O.M. assurera le financement. “Le fait d’avoir la compétence déchets verts rend le S.M.E.T.O.M. éligible à 50% de subvention. Avec les services de la C.C.L., on est dans la phase de préparation des marchés pour la réalisation. Les travaux devraient débuter avant l’été 2005. Quand la plateforme deviendra opérationnelle, les agents de la déchetterie s’occuperont de l’accueil. Tout ce qui est lié au traitement sera à la charge du S.M.E.T.O.M. mais les coûts seront mutualisés à l’échelle des collectivités qui bénéficieront de ce service.” ! Jougne : maîtriser le développement de la commune es 4 pages que nous avons consacrées au village de Jougne dans notre précédente édition ont suscité des réactions de lecteurs. La question du développement de la commune et de la construction de nouveaux logements a notamment fait réagir un habitant de Jougne, Claude Grandliénard, qui estime que “la commune est déjà dans l’impasse pour contrôler le dépôt et l’élimination des déchets produits par sa population actuelle de résidents permanents et secondaires. On comprend donc mal, poursuit cet habitant, que M. le premier adjoint puisse se réjouir d’un accroissement de population, d’autant plus que la municipalité éprouve déjà visiblement selon lui à gérer un territoire difficile… Peut-on en conclure à une incohé- L rence notoire entre la fiévreuse politique d’accroissement de la population et la gestion des déchets de Jougne ?” se demande M. Grandliénard. Selon lui, “en se réjouissant de plus nombreux lotissements sans préalablement mesurer les conséquences de cet accroissement, on jette visiblement le manche avant la cognée.” Le riverain jougnard met en doute le bienfondé des travaux prévus par la municipalité. Le “grand projet de schéma urbain” présenté par la mairie et de revitalisation de Jougne, avec notamment la rénovation des places de la Mairie et du Mont d’Or, ne trouve pas grâce à ses yeux. Claude Grandliénard se demande “ce que la commune, donc ses contribuables, sont en droit d’attendre d’une telle dépense en retour sur investissement ou s’ils verront leurs impôts locaux augmenter.” Son réquisitoire est sévère : “Telle qu’exposée, la politique communale détermine des investissements coûteux sur le bourg et une dénaturation des hameaux par des zones loties aux parcelles exiguës, dont l’ensemble rappelle les zones d’habitations ouvrières du début du siècle dernier.” Il estime aussi que l’on “favorise un vrai bétonnage par densification excessive sur les lotissements et son impact sur l’environnement et la qualité de vie.” Cet habitant juge enfin qu’il vaudrait mieux investir dans ce qui était encore il y a quelques années “un petit paradis du ski familial” : Entre-les-Fourgs, un hameau délaissé à ses yeux. ! GRÉSARD MALBUISSON B O U C H E R I E , C H A R C U T E R I E E T F U M É S D E M O N TA G N E Nous sélectionnons nos animaux “sur pieds” à la ferme afin de garantir une qualité de tradition. Provenance de notre viande - DÉPARTEMENT DU DOUBS : Mr Poix Daude Hervé et ses “Bio” à Jougne Boujeons, Bouverans, Chapelle d’Huin, Évillers, Hauterive la Fresse, Labergement Sainte-Marie, Mouthe, Sombacour, La Rivière-Drugeon, Les Longevilles Mont d’Or, Sainte-Colombe, Saint-Point, Jougne, Oye-et-Pallet, Les Fourgs… - DÉPARTEMENT DU JURA : Les croisés de Mr Faivre Jean-Luc à Oye-et-Pallet Bief-du-Fourg, Petit Villard… Rayon vente au magasin 8 à Huit Les salers de “Tatou” Faivre à Mouthe 25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT Tél. : 03 81 69 31 26 - Fax : 03 81 69 39 13 L’événement L’ÉVÉNEMENT 4 Pour ou contre une Maison de l’Environnement ? Le secteur du Drugeon mobilise actuellement toutes les attentions autour d’un projet : la création d’une Maison de l’Environnement. Ce futur lieu de sensibilisation aux milieux naturels doit s’installer dans l’ancien presbytère de La Rivière-Drugeon, réhabilité pour l’occasion. Initié par le C.P.I.E. du Haut-Doubs, soutenu par l’élu local Christian Bouday qui cherche actuellement à boucler le volet financier, ce dossier ne fait pas l’unanimité parmi les élus du secteur de FrasneDrugeon. À qui bénéficiera cette Maison de l’Environnement, comment sera-t-elle financée, qui soutient le projet, qui émet des réserves. Deux pages pour mieux comprendre. LA R IVIÈRE-DRUGEON Début des travaux cette année 850 000 euros pour la Maison de l’Environnement Qui est le C.P.I.E. ? e Centre Permanent d’Initiation à l’Environnement a été créé en 1979 à l’initiative d’universitaires francs-comtois. Association loi 1901, le centre était basé à Bonnevaux (ancien moulin) jusqu’à la fin des années 90 où il a déménagé à Frasne, face à la gare. “Nous cherchions un local plus en adéquation avec l’image “maison de l’environnement”. Nous souhaitons également nous ouvrir plus sur le public. La commune de La L Rivière nous a proposé ce projet dans l’ancien presbytère”, résume Benoît Deboskre, responsable du C.P.I.E. du Haut-Doubs. Le C.P.I.E. du Haut-Doubs emploie 7 salariés permanents en C.D.I. ainsi que quelques C.D.D. selon les périodes. Il réalise un chiffre d’affaires de 450 000 euros par an. “Notre budget est autofinancé à 95 %” précise le responsable. Mais par autofinancement, il faut tout de même entendre argent public. Car ses ressources proviennent essentiellement des missions d’études, de conseil ou d’aménagement que lui confient les collectivités publiques : Conseil général, Conseil régional, services de l’État, communauté de communes, etc., ainsi que de la formation que le centre dispense tout au long de l’année (éco-interprète, B.E.A.T.E.P. “Tourisme, Nature, Environnement”), et des interventions en formation à destination des enseignants, des étudiants en D.E.F.A., brevet d’État “accompagnateur en montagne”, des acteurs du milieu rural ou des élus. ! Le projet de transformation du presbytère de La Rivière-Drugeon en Maison de l’Environnement suit son cours. Les 10 communes autour de Frasne sont concernées. Ce nouvel espace pourrait ouvrir en 2006. e Haut-Doubs deviendrait-il un porte-drapeau national en matière de protection de l’environnement ? Tout porte à le croire. Après la Maison de la Réserve dont les nouveaux bâtiments ont été édifiés en 2002 à Labergement- L Panda 4X4 Lancia Musa Alfa GT GARAGE DORNIER 53-55, rue de Salins - PONTARLIER - 03 81 39 09 85 E-mail : [email protected] Sainte-Marie, voilà que les seront destinées à d’autres élus du Haut-Doubs prépa- structures en lien avec l’envirent la réalisation, à quelques ronnement. À côté du presbykilomètres de là, d’une Mai- tère, nous avons prévu de créer son de l’Environnement. Elle un pavillon annexe pour la fordoit être édifiée sur la com- mation. Le jardin de curé serait mune de La Rivière-Drugeon, maintenu et aménagé pour les à l’emplacement de l’ancien visiteurs. Le côté environnepresbytère, propriété de la mental serait poussé jusque commune. dans la conception de ce bâtiCette future Maison de l’En- ment, avec chauffage bois, vironnement doit devenir la quelques éléments solaires, vitrine de la vallée du Dru- récupération des eaux de pluie, geon, cet “espace naturel euro- etc.” La surface globale du bâtipéen” reconnu pour la typici- ment est d’environ 750 m 2 té de son milieu préservé. La (250 m2 par étage). Maison de l’Environnement Le coût total de 850 000 euros est également créée pour abri- serait subventionné à hauteur ter les locaux du C.P.I.E. du de 75 % selon le maire de La Haut-Doubs (Centre Perma- Rivière. “Il resterait environ nent d’Initiation à 200 000 euros à la l’Environnement), Subventionné charge de la comlogé depuis quelques mune.” Christian années à Frasne. Le à hauteur de Bouday espère que coût du projet est tous les financeurs 75 %. estimé à 850 000 pressentis se seront euros. Si le calenpositionnés “avant drier prévu par les élus est la fin du premier semestre” respecté, cette Maison de l’En- pour pouvoir “commencer les vironnement devrait être opé- travaux cette année.” rationnelle en septembre 2006, Le C.P.I.E. ne financera pas d’après les prévisions les plus du tout le bâtiment, la strucoptimistes. ture associative ne paiera qu’un Christian Bouday, porteur du loyer à la commune de La Rivièprojet en tant que maire de re. Cette Maison de l’EnviLa Rivière, détaille le dossier : ronnement de la Vallée du Dru“Trois étages doivent être geon est censée “affirmer le réaménagés. Le 1 er étage territoire du Drugeon.” Mais accueillera les locaux du servira-t-elle vraiment, à l’imaC.P.I.E., les combles seront ge de la Maison de la Réserve aménagés pour recevoir des de Labergement-Sainte-Marie, expositions permanentes sur à valoriser le Haut-Doubs sur la vallée du Drugeon ainsi que le plan touristique ? Ses pardes expositions temporaires. tisans s’en disent convaincus. ! Au rez-de-chaussée, les salles J.-F.H. L’événement N ÉGOCIATIONS 5 La C.F.D. ne sera pas maître d’ouvrage Les dessous d’un projet “structurant” La communauté de communes du Plateau de Frasne et de la Vallée du Drugeon (C.F.D.) n’a pas souhaité prendre la maîtrise d’ouvrage du projet. Malgré tout, elle mobilise 200 000 euros de subventions. Explications. e projet “Maison de l’Environnement” a été approuvé à la majorité des élus de la communauté de communes Frasne-Drugeon (C.F.D.) en décembre dernier. En revanche, les élus communautaires n’ont pas souhaité prendre en charge la gestion globale de ce projet, laissant le soin à Christian Bouday de le faire pour le compte de sa commune. Pourtant, parmi les missions premières de la C.F.D., comme la plupart des communautés de communes, figure le développement économique. Selon un des élus de la C.F.D., “le projet nous a été amené comme étant un vecteur de développement économique alors que le C.P.I.E., en tant qu’association, ne “Nous paie ni impôt sur n’avions pas les sociétés, ni taxe professionnelle, ni impôt foncier. Le d’autres seul apport éconoprojets mique de ce projet, ce sont les emplois concrets à du C.P.I.E. qui seraient maintenus soutenir.” sur notre territoire. C’est la raison pour laquelle nous n’avons pas souhaité prendre la maîtrise d’ouvrage de ce projet. On a pris cette décision pour ne pas créer de précédent. Sinon, dans le futur, n’importe quelle association qui a un projet de local se revendiquera comme ayant une vocation économique.” Le président de la C.F.D., Jean Patoz, avance d’autres explications. “La C.F.D. n’a que 2 ans d’existence, c’était un peu tôt pour nous de prendre en charge un tel projet dit-il. Le deuxième argument qui nous a interpellés, c’est le projet d’installer dans les combles du presbytère des salles pour les expositions et l’accueil du public. Christian Bouday maintenait sa position sur ce point. On a donc décidé de lui laisser la maîtrise d’ouvrage.” Malgré cette décision, la C.F.D. soutient ce “projet structurant” estimant que “le L M ISSIONS Maison de la Réserve Maison de l’Environnement : Les élus des 10 communes de la C.F.D. ont décidé de mobiliser 200 000 euros des fonds F.I.D.E.L. au réaménagement du presbytère de La Rivière. Christian Bouday a réussi à convaincre. C.P.I.E. fonctionne désormais très bien et a un vrai rôle à jouer dans cette Vallée du Drugeon. Il contribue largement à conforter la réputation de la Vallée du Drugeon.” La C.F.D. a décidé de mobiliser pour cette future Maison de l’Environnement, 200 000 euros, sur les 257 000 euros dont la C.F.D. bénéficie du Conseil général à travers les fonds F.I.D.E.L. (fonds d’intervention pour le développement local) sur la période 2001-2007. En somme, les 4/5èmes de ces fonds seront attribués à ce projet. “De toute façon, au sein de la C.F.D., il n’y avait pas d’autres projets susceptibles d’être soutenus par les fonds F.I.D.E.L. Et si en 2007, les fonds ne sont pas consommés, ils sont perdus” explique Jean Patoz pour justifier l’importance de l’aide. Certaines voix s’étaient élevées, notamment à Frasne, contre la hauteur de cette aide, arguant du fait que Frasne avait dans les cartons d’autres projets à aider, notamment la création d’un bâtiment-relais à destination des jeunes entreprises. “Nous n’avions pas d’autres projets concrets à soutenir. Et si un tel projet se décante sur Frasne, il restera 50 000 euros de fonds F.I.D.E.L.” justifie Jean Patoz. Le principe est aujourd’hui acté : la Maison de l’Environnement de La Rivière est soutenue par une majorité d’élus de la C.F.D. qui ont certainement compris que s’il y a des bénéfices à tirer de ce projet, ils seront à destination de tout le secteur de Frasne et du Drugeon et non pas seulement de la commune de La Rivière. ! J.-F.H. R ÉACTION “Un projet très aléatoire” Jean Humbey, adjoint au maire de Frasne, fait partie des élus de la C.F.D. qui se sont abstenus sur le projet Maison de l’Environnement. Il s’en explique. ai l’impression qu’on utilise des crédits un peu par défaut, parce qu’on n’a rien d’autre. Déplacer le C.P.I.E. à La Rivière n’apportera pas grand-chose. D’autre part, “J’ BUDGET à quoi bon créer un nouveau musée tourné vers la nature ? La Maison de la Réserve a déjà du mal à tourner, le musée du cheval à Levier ne tourne pas… Troisième réserve : il n’y a pas encore de projet concernant le chiffré. Il faudra bien du perdeuxième étage du presbytère. sonnel pour s’occuper des expoOn ne sait même pas ce qu’on va sitions permanentes. Rien n’est précisé. C’est un mettre dedans ! “On en fait un projet très aléatoiCe que je ne comselon moi. Et j’ai prends pas, c’est peu trop pour les re l’impression qu’on que la C.F.D. ne veut pas prendre milieux humides.” en fait un peu trop pour les milieux la maîtrise d’ouvrage de ce projet et qu’on n’a humides, au détriment de l’écopas osé s’y opposer, c’est un peu nomie, qui devrait être notre rôle contradictoire. Enfin, sur le plan premier.” ! du fonctionnement, rien n’est Recueilli par J.-F.H. 75 % de subventions Qui paiera la Maison de l’Environnement ? e coût global de ce dossier est estimé à 850 000 euros hors taxes. Il est inscrit en tant que “projet structurant” au contrat de Pays liant l’État et les collectivités territoriales (Conseil général, Conseil régional) au Pays du L 34 000 visiteurs Haut-Doubs (territoire s’étalant de Montbenoît à Mouthe, en passant par Frasne, Pontarlier, Métabief et Levier). Ainsi, selon les estimations actuelles, sur les 850 000 euros, 212 500 euros devraient être pris en charge par l’État, 212 500 euros par le Conseil régional de Franche-Comté, 200 000 euros par les contrats F.I.D.E.L., le Conseil général prenant aussi à sa charge des subventions liées à l’environnement (chaufferie bois…). Le taux de subventionnement avoi- sinerait ainsi les 75 %. Il resterait donc à la charge de la commune de La Rivière-Drugeon, un reliquat de 200 000 euros. Voilà pour l’investissement. Concernant les coûts de fonctionnement de cet établisse- même combat ? Édifier deux établissements dont la vocation est la sensibilisation à l’environnement, à moins de 30 km l’un de l’autre, est-il un choix judicieux ? Pour les principaux intéressés, ces deux maisons seront complémentaires. une est ouverte depuis juillet 2002 à Labergement-Sainte-Marie. Sa construction, muséographie comprise, aura coûté 1,8 million d’euro. Cette réalisation semble pleinement se justifier tant son ancien emplacement (dans une usine désaffectée) donnait une piètre image du Haut-Doubs. En 2004, la Maison de la Réserve a accueilli près de 34 000 visiteurs (contre 20 000 dans l’ancien bâtiment). Ceci dit, il lui faudrait enregistrer 40 000 entrées annuelles pour atteindre “un équilibre correct.” L’autre n’est pas encore ouverte mais suscite déjà l’enthousiasme de ses défenseurs. “Grâce à ce futur bâtiment, nous aurons enfin un local en adéquation avec l’image d’une Maison de l’Environnement et les thèmes qu’on souhaite valoriser indique le responsable du C.P.I.E. Ce bâtiment nous permettra aussi d’accueillir dignement le public.” La cohabitation de la Maison de la Réserve de Labergement avec la future Maison de l’Environnement de La Rivière est jugée comme complémentaire. “La Maison de la Réserve est L’ très spécifique à la réserve de Remoray et à son milieu et ils ont une politique d’accueil importante. Nous, nous mettrons plus l’accent sur la relation de l’homme avec la Vallée du Drugeon. Il n’y aura pas d’ambiguïté entre nous” observe Benoît Deboskre. Même son de cloche du côté de Remoray : “Nous aurons une complémentarité de territoire, de thèmes et de secteurs d’activités, commente Didier Pépin, responsable de la Maison de la Réserve. Nous sommes gestionnaires d’une réserve naturelle tandis que le C.P.I.E. a un message plus tourné vers l’environnement, les déchets, la pollution… Ici à Remoray, c’est plus la faune et la flore. Le C.P.I.E. fait beaucoup de formation, nous en faisons très peu. On a toujours su éviter de se marcher sur les plates-bandes. Cette Maison de l’Environnement sera un outil de plus pour le tourisme dans le Haut-Doubs.” Les deux établissements devraient réussir à s’entendre sur une harmonieuse cohabitation. La Maison de la Réserve fait partie du conseil d’administration du C.P.I.E. et vice-versa… ! ment, ils seraient en partie pris “Nous espérons atteindre un en charge par les loyers payés petit équilibre concernant le par le C.P.I.E. (mais fonctionnement” juste pour un des Christian “Atteindre commente trois étages) du bâtiBouday. “Si j’étais ment. La C.F.D. réflécontribuable à La un petit chit actuellement à Rivière, je me poseune convention selon équilibre.” rais quelques queslaquelle elle gérerait tions sur le coût de les expositions permanentes fonctionnement de ce bâtiment du 2ème étage. Il reste encore à de 800 m2” ajoute un autre élu trouver qui prendrait en char- de la C.F.D., voisin de La Riviège le loyer du rez-de-chaussée. re. ! Pontarlier 6 C ENTRE-VILLE Bientôt la fusion ? Le commerce pontissalien à l’unisson La fusion des deux associations commerciales de centre-ville est-elle encore possible alors que vient d’être élu un nouveau président de l’association Faubourg Saint-Pierre ? Les intéressés se disent ouverts à cette éventualité. aniel Laurence, alias Billy, a été porté à la tête de l’association des commerçants de Saint-Pierre alors que cette présidence était vacante suite à la démission de Sébastien Cuinet pour “raisons professionnelles.” Il faut dire qu’on ne se bousculait pas au portillon pour reprendre cette responsabilité, d’autant que la grande majorité des commerçants de Saint-Pierre était favorable pour rejoindre les rangs de l’autre association, Commerce Pontarlier Centre (C.P.C.). “L’association Saint-Pierre aurait dû être dissoute, il n’y avait plus de président et d’après un sondage qui avait été fait, 81% des commerçants de Saint-Pierre n’étaient pas défavorables à l’idée de rejoindre C.P.C. Mais certains voulaient vraiment conserver l’identité de cette place Saint-Pierre et que l’association vive. Faute d’autres candidats, je me suis proposé de poursuivre” explique Daniel Laurence. Si certains accusent “les anciennes mentalités de ne pas vouloir évoluer”, le nouveau président défend sa position. “Qu’on le veuille ou non, la place Saint-Pierre a une véritable identité. Tout le monde tient à maintenir des animations comme les greniers de Saint-Pierre ou le départ des conscrits le 1er dimanche d’avril. Les gens ne voulaient pas perdre tout cela.” D Le commerce de centre-ville réuni sous la même bannière. C’est pour bientôt ? Cela dit, le nouveau président affiche L’association des commerçants de Saintune réelle ouverture : “Nous avons déjà Pierre compte une trentaine d’adhéfait plusieurs réunions avec les gens rents. C.P.C. quant à elle, totalise 85 de C.P.C., le dialogue est au beau fixe, adhérents. Un élément nouveau entre nous avons une vraie volonté de tra- en ligne de compte : l’opération F.I.S.A.C. (fonds de sauvegarde du vailler en commun” poursuit Billy. Cette volonté est partagée par Sylvie commerce et de l’artisanat) s’est achevée. Pendant 6 ans, ce proTrouttet, la présidente de a permis de finanC.P.C. : “Billy est certai“Nous avons gramme cer des animations, nement la bonne personnotamment le poste d’une ne pour faire l’interméles mêmes animatrice du commerce. diaire entre nous et pourquoi pas mener à la préoccupations Les commerçants sont désormais livrés à euxfusion entre nos deux assoqu’eux.” mêmes. “Si on veut être un ciations. Les prochaines vrai interlocuteur de la vilanimations, nous devrions les faire ensemble. Le client, ce n’est le, il vaut mieux se montrer unis. Et pas la porte Saint-Pierre qui l’arrête. les bénévoles, pour aller coller des Nous avons tous l’envie d’aller de affiches, chercher des animations, faire des devis… ne se bousculent pas. l’avant” confirme-t-elle. De son côté, Daniel Laurence confir- Mieux vaut ne pas multiplier ce trame sa volonté “d’aboutir vers un rap- vail par deux et partir unis” estime ce prochement. Les anciennes guéguerres commerçant. “À terme, il paraît logique n’ont plus lieu d’être, notre volonté est de se réunir en une seule association” de positiver. En même temps, nous résume Sylvie Trouttet. ferons en sorte, commerçants de Saint- Mais l’expérience des années précéPierre, de garder notre âme et les mani- dentes montre qu’il ne sert à rien de festations auxquelles nous sommes atta- brusquer les choses. Peu à peu, les chés” nuance-t-il. “Notre problème, ce mentalités évoluent. Il ne suffit plus n’est pas C.P.C. Nous avons les mêmes de grand-chose pour enfin faire tompréoccupations qu’eux, à savoir faire ber cette barrière psychologique que venir les gens au centre-ville et répondre constitue la porte Saint-Pierre. La à la demande des clients” ajoute le pré- fusion n’a jamais paru aussi proche. ! sident. J.-F.H. État-civil de février NAISSANCES 28/01/05 – Laura de Pierre RODRIGO, chauffeur poids-lourds et de Maud VIENNET, sans profession. 28/01/05 – Ulysse de Frédéric MARCEAU, informaticien et de Nathalie OTTO, assistante dentaire. 29/01/05 – Maxime de Christophe COURTOIS, employé d'imprimerie et Dorothée KATCHENCO, vendeuse. 29/01/05 – Sara de Florent MINARY, agent des Services Hospitaliers et de Marjolaine RENOUD, fleuriste. 29/01/05 – Timéo de Bertrand VUILLEMIN, enseignant et de Emmanuelle JEANNIN, enseignante. 29/01/05 – Flavio de Sébastien MONGEROFFARELLO, pâtissier et de Adeline PIERRE, fleuriste. 29/01/05 – Fabio de Stéphane MYOTTE, commercial et de Corinne BERTONCINI, secrétaire. 29/01/05 – Clément de René JACQUET, horloger et de Marie-Aimée ROGNON, secrétaire médicale. 30/01/05 – Louna de Hervé GAUTHIER, marbrier et de Edwige DOURNEL, secrétaire. 30/01/05 – Paul de Raphaël D'HOUTAUD, charpentier et de Sandra CORNILLE, aide médico-psychologique. 30/01/05 – Wissal de Echcherki RACHIDI, ouvrier et de Amina BENHARMA, sans profession. 30/01/05 – Siméon de Laurent VERNISEAU, éducateur et de Laurence RAMEL, éducatrice. 31/01/05 – Florent de Walter BOLE-RICHARD, agriculteur et de Stéphanie RENAUDOT, sans profession. 31/01/05 – Lucas de Fabrice VUEZ, agriculteur et de Alexandra PAGNIER, ouvrière. 31/01/05 – Sura de Muhammet CETINKAYA, mécanicien et de Nadide KARACA, sans profession. 31/01/05 – Sémsi de Mesut SEN, artisan et de Ayse COBAN, sans profession. 01/02/05 – Lauréline de Sébastien BÉGRAND, paysagiste et de Céline VIGOUROUX, cadre ressources humaines. 01/02/05 – Maë de Guy JEANTET, éducateur sportif et de Séverine MAUGERY, éducateur sportif. 01/02/05 – Thaïs de Thomas JOLY, chauffeur livreur et de Vanessa BÉNÉTRUY, hôtesse de caisse. 01/02/05 – Teva de Pascal TRIMAILLE, horloger et de Carine ZOUNGBO, aide-soignante. 01/02/05 – Michel de Giuliano NATALE, maçon et de Sabrina SOLTANE, coiffeuse. 02/02/05 – Nathan de Gérald RICHARD, vendeur et de Marielle COMTE, assistante d'exploitation. 01/02/05 – Alexis de Céline RICHARD, serveuse. 02/02/05 – Mathéo de Jérôme ALDROVANDI, électricien et de Amandine VALENTIN, sans profession. 02/02/05 – Léna de Izet PORCIC, galvanoplaste et de Carine LOCATELLI, gouvernante. 02/02/05 – Alexis de Frédéric ANTUNES SOARES, brancardier et de Virginie LONCHAMPT, déclarante en douanes. 03/02/05 – Sacha de Patrick LE, cuisinier et de Magalie DELANCE, conseillère cosmétique. 02/02/05 – Julie de Mickaël SURMA, horloger et de Stéphanie PIDOUX, secrétaire. 03/02/05 – Mathis de Eric LONCHAMPT, comptable et de Laetitia VALLET, ouvrière. 04/02/05 – Tiago de Helder FIGUEIREDO BARBOSA, ouvrier et de Sylvia GONCALVES, caissière. 04/02/05 – Nour de Mohammed BOUTIMAH, infirmier et de Séverine BARRE, infirmière. 04/02/05 – Romane de Alain FUMEY, technicien pharmaceutique et de Isabelle TYRODE, professeur des écoles. 04/02/05 – Thomas de Martial GUIGNARD, menuisier et de Elise MAGNENET, secrétaire. 04/02/05 – Timothée de Francis VALLET, médecin et de Iris CULLMANN, kinésithérapeute. 04/02/05 – Lina de Rémy VERMOT-DESROCHES, boulanger-pâtissier et de Nathalie BELOT, comptable. 04/02/05 – Pierre de Hervé GIRARD, électricien et de Sophie DESCOURVIERES, sans profession. 04/02/05 – Romain de Laurent SIRE, débardeur et de Nelly SCHELL, secrétaire comptable. 04/02/05 – Solène de Eric TOUBIN, gérant de société et de Carole MÉRIQUE, infirmière. 05/02/05 – Garris de Bernard GAUME, magasinier et de Rachel OURION, libraire. 05/02/05 – Chloé de Loïc VINCENT, menuisier et de Marilyne MOREL, assistante du personnel. 05/02/05 – Léo de Pascal JEANNEROT, scieur et de Laurence ROGNON, professeur de mathématiques. 05/02/05 – Clémence de Jean-Marie CURTIL, conseiller agricole et de DUFFET Nathalie, comptable. 05/02/05 – Noé de Emmanuel JEANNIN, ouvrier et de Maryline CONVERSET, sans profession. 06/02/05 – Augustin de Christophe POURCELOT, menuisier et de Cécile POURCELOT, coiffeuse. 06/02/05 – Éthan de Emmanuel ROGNON, constructeur horlogerie et de Marylène BINETRUY, enseignante. 07/02/05 – Charles de Philippe VILLERMOT, décolleteur et de Valérie DUSSOUILLEZ, professeur de sport. 07/02/05 – Chloé de Pascal DROZ-VINCENT, agriculteur et de Laurence COURVOISIER, fleuriste. 08/02/05 – Evan de Nicolas GUYON, professeur des écoles et de Nathalie VALLIN, professeur des écoles. 08/02/05 – Justin de Thierry PEIGNE, ouvrier scierie et de Mihaela CONSTANTIN, caissière. 08/02/05 – Cassandre de Arnaud LEFRANT, éducateur territorial et de Alexandra PECCLET, enseignante. 08/02/05 – Juline de David SAILLARD, magasinier et de Mélanie POINTURIER, préparatrice en pharmacie. 08/02/05 – Roman de Nicolas HALLER, enseignant et de Céline FANKHAUSER, institutrice. 09/02/05 – Antoine de Olivier ROUILLER, maçon et de Cathy MONNIN, sans profession. 09/02/05 – Thibaut de Stéphane BENOIT, technicien de maintenance et de Valérie MESNIER, chef de produit. 09/02/05 – Jules de Thierry MOUGET, agent territorial et de Delphine CAILLE, hôtesse de caisse. 10/02/05 – Mathis de Fabrice SAGET, scieur et de Marie-Claude DABERE, sans profession. 10/02/05 – Romain de Stéphane CORDIER, angleur manuel et de Séverine GAGELIN, secrétaire. 10/02/05 – Lucas de Alain HAUFF, conseiller technique et de Patricia LEDERMANN. 11/02/05 – Inès de Christophe SERRUROT, ouvrier et de Célia LIZON-à-LUGRIN, préparatrice en pharmacie. 11/02/05 – Emma de Adrien PARENT, employé et de Julie PETIT-MAIRE, employée. 12/02/05 – Louise de Jérémie GUINCHARD, géologue et de Nathalie BENOIT, aide soignante. 12/02/05 – Lydian de Sylvain CACHOD, mécanicien et de Laetitia HAUCK, employée de commerce. 13/02/05 – Leïlane de Yassine FENNOUR, photographe et de Chiraz BEN ZITOUNE, monitrice d'atelier. 13/02/05 – Flavie de Yannick VUITTENEZ, magasinier et de Nathalie COURTET, serveuse. 14/02/05 – Lucie de Jacques ANNALER, responsable d'achats et de Pierrette JEANNIN, assistante de communication. 15/02/05 – Paola de François AYMONIER, professeur de français et de Mayra MARIN GOMEZ, psychologue. 15/02/05 – Enzo et Stella de Alain NÜNLIST Alain, gérant et de Eliza LUIIJF. 15/02/05 – Vincent de Christophe GUILLARD, enseignant et de Claire LAVIGNE, enseignante. 16/02/05 – Tina de Marc BETTONI, sans profession et de Elodie SANCEY-RICHARD, étudiante. 15/02/05 – Oriane de Pierre LEFÈVRE, chauffeur routier et de Catherine CALVARESI, sans profession. 16/02/05 – Sarah de Jean CHAUVET, polisseur et de Sabah CHKHOUNTI, formatrice d'assistante maternelle. 17/02/05 – Sarah de Christophe BOUDET, vendeur et de Lorena DUBOIS, secrétaire. 17/02/05 – Gaëtan de Raphaël MATHIEU, soudeur et de Amandine JACQUEMOT, ouvrière. 18/02/05 – Wisam de Wasfi TAHER, commerçant et de Abir TAHER, secrétaire. 18/02/05 – Célestin de Guy MOUROT, bûcheron et de Laurence QUERRY, sans profession. 18/02/05 – Zeliha de Yasin VAROL, sans profession et de Meral HEZER, sans profession. 20/02/05 – Ylan de Olivier FREMINET, serveur et de Virginie COLNOT, serveuse. 23/02/05 – Steven de Jacky CUENOT, maçon et de Laetitia VAREY, sans profession. 22/02/05 – Marie de François VEUVE, dentiste et de Florence GUEURY, dentiste. 22/02/05 – Louisie-Anne de Philippe LANQUETIN, menuisier ébéniste et de Angélique PHILIPPE, infirmière puéricultrice. 22/02/05 – Martin de Jean-Marc LACHAT, ouvrier et de Laurence ANGUENOT, formatrice. 23/02/05 – Alexis de Jean NICOLET, enseignant et de Lioudmila IAKINA, sans profession. 23/02/05 – Hasan de Ali KOSE, stagiaire et de Emine KARA, sans profession. 24/02/05 – Chloé de Joan CAMBRAY, vendeur et de Eve NICOLAS, hôtesse d'accueil. 24/02/05 – Théo de Frédéric THOMAS, électricien et de Aurélie CHARLIN, sans profession. 24/02/05 – Mathéo de Jérôme QUERRY, mécanicien et de Valérie GAIFFE, horlogère. 25/02/05 – Lalie de Vincent BARBAUD, gérant d'entreprise et de Séverine PROST, professeur des écoles. DÉCES 29/01/05 – Yvonne GENRE-JAZELET, 80 ans, aide ménagère retraitée, domiciliée à la Cluse-et-Mijoux (Doubs), veuve de Roger TERRAZ. 29/01/05 – Brigitte PIQUARD, 40 ans, assistante maternelle, domiciliée à Doubs (Doubs), épouse de Christophe ROGNON. 30/01/05 – Monique CHARDENOT, 84 ans, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Jean PELLISSIER. 30/01/05 – Henriette PERICO, 75 ans, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de René LEFEVRE. 30/01/05 – Hubert CARLIER, 76 ans, retraité, domicilié à Vuillecin (Doubs), époux de Colette LESUR. 31/01/05 – Elisabeth CORDIER, 55 ans, domiciliée à Pontarlier (Doubs), épouse de Michel MAIRE. 01/02/05 – Marius PERREY, 77 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), veuf de Gabrielle GENRE. 01/02/05 – Paul SCANIGLIA, 82 ans, retraité, domicilié à Labergement-Sainte-Marie (Doubs), époux de Zita NEGRO. 01/02/05 – Jean CUINET, 80 ans, retraité alphacoustique, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 02/02/05 – Aline JOBEY, 73 ans, retraitée du commerce, domiciliée à Frontenay (Jura), épouse de Daniel BOUCHOT. 30/01/05 – Séverine DHOTE, 25 ans, ouvrière frontalière, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 02/02/05 – Louis MONNIN, 89 ans, retraité, domicilié à Morteau (Doubs), époux de Simone JOUILLE. 03/02/05 – Marthe JOBARD, 87 ans, retraitée, domiciliée à Guyans-Vennes (Doubs), veuve de Henri LIEGEON. 06/02/05 – Gisèle THEVENY, 87 ans, retraitée, domiciliée à Levier (Doubs), épouse de Paul CHAPUSOT. 06/02/05 – Louise RONDOT, 93 ans, retraitée, domiciliée à Le Belieu (Doubs), veuve de Paul GAUME. En bref " Associations La communauté de communes du Plateau de Frasne et du Val du Drugeon (C.F.D.) vient de publier un répertoire des associations qui recense, par thèmes (loisirs, culture, sport, social…), les associations présentes sur les 9 communes de la C.F.D. Disponible au 03 81 49 88 84. " Cartes postales Pour les amateurs de cartes postales anciennes, rendezvous sur le site internet de René Boissier. Vous trouverez sur le site de cet habitant du secteur, d’anciennes cartes postales de tous les villages de la vallée du Drugeon et plus largement, du HautDoubs. À voir sur www.cpa25.com " Musique L’accordéoniste pontissalien Manu Maugain présente son premier disque de musique relaxante. Modes musicaux indiens, sons tibétains, tonalités positives… Une nouvelle corde à l’arc de Manu Maugain : la musicothérapie. Renseignements à l’adresse suivante : Manu MaugainMondial Diffusion - B.P. 234 - 25303 Pontarlier Cedex. 06/02/05 – Henri DELAVENNE, 89 ans, retraité, domicilié à La Cluse et Mijoux (Doubs), époux de Solange DUXIN. 08/02/05 – Doris WINTZER, 55 ans, assistante maternelle, domiciliée à Villers le Lac (Doubs), épouse de Bernard SCHLUETER 08/02/05 – Michèle DAVIGNON, 59 ans, femme de ménage, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 08/02/05 – Jean MARGUIER, 64 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de Claude LEMOINE. 08/02/05 – Jean TARRIUS, 84 ans, médecin, domicilié à Mignovillard (Jura), époux de Madeleine ECOIFFIER. 09/02/05 – Daniel BOUCHARD, 71 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs). 09/02/05 – Georges GRASSI, 77 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 10/02/05 – Suzanne ZUCHELLINI, 84 ans, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Gaston GALFIONE. 12/02/05 – Candida COLOTTI, 55 ans, enseignante, domiciliée à Les Rousses (Jura), veuve de Bernard GRENIER. 14/02/05 – Bernard BARTHÉLEMY, 62 ans, retraité de Police, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Janine MOREILLON. 15/02/05 – Stéphan PISZO, 38 ans, sans profession. 16/02/05 – Marie-Louise ODOBEL, 90 ans, sage-femme retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Henri PAULIN. 16/02/05 – Simonne RAGAIN, 84 ans, retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs), veuve de Georges RUFER. 18/02/05 – Suzanne BÉLIARD, 75 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 18/02/05 – Marcel VIEILLE, 76 ans, agriculteur retraité, domicilié à Dompierre-les-Tilleuls (Doubs), célibataire. 18/02/05 – Raymond MOREL, 82 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 20/02/05 – Robert CARETTI, 57 ans, mécanicien CIT, domicilié à Pontarlier (Doubs). 20/02/05 – Marie DUMONT, 76 ans, gouvernante retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), célibataire. 21/02/05 – Edithe VALLET, 95 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs). 22/02/05 – Léon FOURNICHOT, 85 ans, retraité du Trésor, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Juliette PERNY. 22/02/05 - Gabriel TISSOT, 90 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), célibataire. 23/02/05 – Denise BERGEZ, 92 ans, employée hôtellerie retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Angèle SOLDAVINI. 26/02/05 – Zennon ODROBINA, 76 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux de Hannelore MULLER. LE DOSSI E R Le dossier TÉLÉPHONE PORTABLE : le secteur de Pontarlier est-il dangereux? 7 lots de 6a à 20a env. Les HÔPITAUX NEUFS (25) Lotissement (Permis de lotir délivré) DERNIÈRES “Le Clos de la Rochette” POSSIBILITÉS Livraison prévue 3 trimestre 2005 D’ACQUÉRIR libre choix du constructeur Site magnifique UNE PARCELLE ème sarl ADEV 18, rue de la république SALINS-LES-BAINS Tél. 03 84 379 758 C’est une question d’actualité, au moment où la ville s’interroge sur les véritables effets des ondes provenant des antennes de téléphonie mobile et où le Conseil général du Doubs, en partenariat avec les opérateurs privés, cherche à étendre la couverture du portable sur l’ensemble du département. À Pontarlier, plusieurs habitants situés proches d’un pylône de téléphonie mobile se sont alarmés sur les conséquences des champs électromagnétiques. Dans le même temps, une association de L’Auberson en Suisse voisine, essaie de faire passer le message selon lequel ces antennes-relais sont loin d’être inoffensives. Gros plan sur un phénomène de société, le portable, et ses éventuelles conséquences sur la santé humaine. Le débat est loin d’être clos. TÉLÉPHONIE Les cas pontissalien Communication brouillée autour des antennes Sept antennes de téléphonie mobile sont réparties sur l’ensemble de l’agglomération de Pontarlier. Certaines ont fait l’objet d’enquête pour mesurer l’impact du rayonnement sur le voisinage. est le projet de l’opérateur Orange qui a tout déclenché. Au début des années 2000, il a sollicité la municipalité de Pontarlier pour obtenir l’autorisation de modifier son relais de téléphonie mobile situé à proximité du réservoir d’eau Château Chastaing, à quelques pas des Pareuses. L’objectif était d’équiper ce pylône de la technologie U.M.T.S. qui permet d’éviter le phénomène de saturation en multipliant par trois le nombre de communications simultanées. L’intérêt de ce dispositif est d’améliorer encore le service rendu aux usagers en leur garantissant une couverture réseau permanente sans risques d’encombrements sur les ondes. Pour y parvenir, cela nécessite d’augmenter la fréquence du relais, ce qui ne fut pas du goût de tout le monde. Des riverains se sont plaints auprès de la mairie, expliquant que cette antenne générait un mal-être chez C’ certains d’entre eux. En réaction, “la municipalité a demandé à Orange de faire une étude d’impact sur le voisinage. Des techniciens se sont déplacés dans la rue pour faire une analyse spectrale des champs magnétiques avec un appareil capable de faire le tri entre toutes les ondes : télévision, radio, téléphonie” indiquent les services techniques de la ville. En septembre 2002, 33 points de contrôles ont été passés en revue, principalement dans le quartier des Pareuses, car il se situe directement dans l’axe de l’antenne de téléphonie mobile. “Un contrôle a été fait à l’immeuble Marguet, qui est juste en face du pylône. Au point le plus fort, les résultats étaient à 8% du seuil maximum des normes fixées à l’échelle nationale.” L’impact de l’antenne sur l’environnement était donc pratiquement insignifiant. D’ailleurs le rapport n’a pas mis en évidence d’anomalies particulières. Pour s’en assurer, la Ville de Pontar- lier ne s’est pas satisfaite des données ment élevées qu’en effet, il serait suravancées par l’opérateur. Elle a mis- prenant de les dépasser lors des camsionné un cabinet spécialisé dans ce pagnes de mesures. Mais on estime genre de travaux qui en janvier 2003, qu’il y a un risque sanitaire à des a mené à son tour une campagne de niveaux bien inférieurs que ceux défimesures, dans “des conditions prati- nis dans la réglementation européenne. J’ai déjà rencontré des personnes quement identiques.” Les résultats énoncés en conclusion qui ont des maux de tête alors que le rayonnement était très faible. des deux études sont similaires. En tout cas, ils ne révè- “Un risque Chacun réagit différemment.” Pour la technologie G.S.M. lent pas d’écarts significasanitaire 900, la norme est de 41V/m tifs. La plupart des mesures (volt par mètre) pour le de champs magnétiques ne à des G.S.M. 1 800 elle est de 58V/m vont pas au-delà d’un infime et 61 V/m pour l’U.M.T.S. pourcentage des seuils à ne niveaux “Aujourd’hui, les 3/4 des pays pas dépasser définis par la européens ont baissé ce seuil réglementation. La probabibien qu’ils considéraient trop élelité d’un quelconque effet de ces ondes sur la santé serait inférieurs.” vé. Ils sont passés à une limite de 5 voire 2 V/m à ne pas donc écartée. Les informations fournies par ces études ne per- dépasser estimant qu’au-delà, il y a mettent pas d’affirmer que les symp- un risque sanitaire. La réglementatômes (troubles du sommeil par tion française n’impose rien. Elle s’est exemple) ressentis par quelques rive- calquée sur les indications européennes. rains sont liés au rayonnement du Il n’y a pas d’obligations pour les opérateurs mais juste des recommandarelais. Faut-il en douter ? Oui, à en croire tions. Tant qu’ils sont dans la norme, l’avis d’un expert qui a souhaité gar- ils peuvent installer des antennes” prédé l’anonymat. Ce professionnel effec- cise-t-il. Pour cet expert, le danger tue régulièrement des mesures des serait “latent. Des études sont en cours champs magnétiques. Selon lui, il n’y en laboratoire mais pour l’instant, a pas d’ambiguïté sur la question. “Les aucun résultat ne transpire.” valeurs fixées par la norme sont telle- Interpellés sur la question sanitaire, les organismes d’État comme la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (D.D.A.S.S.) se retranchent derrière la norme pour porter un avis. Tous expliquent qu’il suffit de s’éloigner de quelques mètres du relais pour que le champ fréquence diminue de façon considérable. Suffisamment en tout cas pour ne présenter aucun danger. Par contre, la D.D.A.S.S. est beaucoup plus attentive à l’utilisation même du téléphone portable. “Le paradoxe est que les gens s’énervent beaucoup sur les antennes alors que le danger vient du téléphone portable en lui-même et de son usage excessif. Actuellement, nous n’avons pas relevé d’effet sanitaire, mais un effet biologique qui se traduit chez l’utilisateur par un échauffement au niveau de l’oreille” soulignent les services de la D.D.A.S.S. Les conséquences à long terme d’une utilisation déraisonnables du portable font débat sur la scène scientifique. Ce n’est pas un hasard si les centres commerciaux de Carrefour et B.H.V. envisagent de retirer de la vente des téléphones portables destinés aux enfants de 4 à 8 ans, qui venaient d’être mis sur le marché. Principe de précaution oblige. ! T.C. Dossier 8 ARCHITECTURE L’avis des Bâtiments de France Répartition géographique de toutes les antennes à Pontarlier Et pourquoi pas les églises ? Dans le Doubs, quelques églises ont une antenne dans leur clocher. Pour les Bâtiments de France, cette option est préférable à toutes les autres. es Bâtiments de France aussi la prolifération des sont consultés dans la plu- pylônes” pas très esthétiques. part des dossiers d’im- En théorie, l’option du clocher plantation d’une antenne de de l’église semble être idéale, téléphonie mobile. La position mais en pratique, elle ne fait que ce service défend par rap- pas l’unanimité. Il arrive que les élus s’y opposent. port à ce genre de “Ce choix “Le doute est jeté sur la demande peut surde ces antennes prendre. “Pour nous, limite la nocivité qui n’a, à ma connaisle mieux est que les opérateurs posent prolifération sance, jamais été prouvée. Les communes sont leurs antennes dans le clocher des églises, des pylônes.” aussi réticentes à ouvrir leur clocher car elles ne ou sur les châteaux d’eau” indique Marc Wattel, souhaitent pas favoriser un opéarchitecte des Bâtiments de rateur de téléphonie mobile par France. Placé à l’intérieur, rapport à l’autre.” l’équipement ne perturbe pas La situation géographique des l’harmonie architecturale d’un villages du Doubs, parfois quartier où de l’édifice. “Ce encaissés, est un élément défachoix d’emplacement limite vorable pour les opérateurs L OPÉRATEUR qui cherchent à s’implanter sur les hauteurs. “Les églises ne sont pas toujours très propices car elles se situent en fond de vallée et les équipements ne fonctionnent pas. Le clocher n’est pas forcément le point le plus haut.” Les Bâtiments de France proposent des alternatives quand il n’est pas envisageable d’abriter une antenne. “Tant que possible, on demande aux opérateurs de se regrouper sur un seul pylône signale Marc Wattel. Je préciserai quand même que de gros efforts ont été faits en milieu urbain, où on va jusqu’à aménager de fausses cheminées dans lesquelles on placera le relais.” ! Source : anfr-cartoradio.fr Chargé de communication Patrick Nicole-Williams : “Il arrive que l’on rencontre des oppositions” Représentant de Bouygues Télécom, Patrick Nicole-Williams revient sur la stratégie de développement des opérateurs. Le danger viendrait plus de l’utilisation du téléphone portable que de la présence des antennes. a Presse Pontissalienne : P.N.-W. : Tous les opérateurs 23 nouveaux pylônes vont n’ont pas les mêmes fréêtre installés cette année quences et les mêmes besoins dans le département du en terme de positionnement Doubs. Quelle est la stra- géographique, car jusqu’ici tégie de développement des opé- nous nous sommes développés de façon indépendante. rateurs à l’heure actuelle ? Patrick Nicole-Williams : Si l’on Ensuite, le regroupement n’est fait abstraction des zones pas toujours souhaitable car blanches, le problème des opé- il est synonyme d’impact sur rateurs n’est plus de déployer l’environnement. Sur un même leur réseau car le territoire pylône, chaque opérateur doit national est aujourd’hui cou- disposer de 5 m pour installer ses équipevert à 98 %. En ments. Cela veut fait, on continue “Les conséquences dire qu’il faut à poser des émetteurs dans deux sanitaires sont ajouter 15 m à un mât de 20 m. Plucas. Le premier tôt qu’un pylône est de couvrir les nulles.” de 35 m, je crois zones blanches. qu’il est préféLe second est de faire face à l’augmentation de rable d’installer trois allula clientèle. Par exemple, lors- mettes, une par opérateur. qu’une antenne ne peut pas accepter plus de 60 commu- L.P.P. : Comment êtes-vous pernications simultanées dans çu par les collectivités quand vous un secteur où le potentiel est demandez l’installation d’un pylôimportant, alors on ajoute un ne ? second relais afin de répondre P.N.-W. : Aujourd’hui, nous à la demande. Ce dispositif sommes sur un rythme de permet d’éviter les phéno- déploiement qui est de l’ordre mènes de saturation du de 24 mois. Sur ce délai, il y a deux mois de travaux, tout réseau. le reste est de la négociation. L.P.P. : Les services de l’État Il arrive parfois que l’on rendemandent désormais aux opé- contre des oppositions sur le rateurs de se regrouper pour évi- terrain, en général pas de la ter une prolifération des pylônes. part de collectivités locales Trouvez-vous des terrains d’en- qui sont informées sur la question. tente ? P.N.-W. : Je précise tout d’abord qu’il n’y a aucune obligation. L.P.P. : Vous affirmez donc que Mais c’est vrai que les ser- les antennes-relais n’ont aucun vices de l’État nous y invitent. impact sur la santé ? Chaque fois que nous pouvons P.N.-W. : Des polémiques ont le faire, on le fait. Or, ce n’est été alimentées de façon déraipas toujours possible et pas sonnable, puisque la communauté scientifique internaforcément souhaitable. tionale s’accorde à dire qu’il L.P.P. : Pour quelle raison ce n’est n’y a aucun problème. On implante actuellement des pas toujours envisageable ? L relais en terrasse d’immeuble. Nous définissons un périmètre de sécurité et ça ne pose aucune difficulté aux personnes qui travaillent à proximité. Quand vous habitez en ville, sachez que vous habitez presque systématiquement à côté d’un relais puisqu’il y en a un en moyenne tous les 400 ou 500 m. Les conséquences sanitaires sont nulles. Sur ce point là, la messe est dite. L.P.P. : Le danger est plus à chercher du côté du téléphone portable en lui-même et pas tant des antennes ? P.N.-W. : En effet, il y a des questions concernant une utilisation déraisonnable du téléphone portable. On s’interroge sur son usage excessif. ! Glossaire Technologie U.M.T.S. : “Universal Mobile Telecommunication Systems.” Cette technologie permet aux opérateurs d’augmenter par trois le nombre de conversations simultanées sur une même zone de couverture. Sur le principe de fonctionnement, la fréquence (2 000 Mhz) est plus importante que dans la technologie G.S.M. Technologie G.S.M. : “Global System For mobile Communication.” Ce réseau toujours en vigueur s’appuie sur deux fréquences de 900 et 1 800 Mhz. Il atteint ses limites face au nombre croissant d’abonnés dans le monde. Dossier FRASNE 9 5 000 euros par an Bouygues s’est installé dans le clocher L’opérateur de téléphonie mobile a aménagé le clocher de l’église de Frasne pour y installer une antenne-relais. a commune de Frasne a 3 mune.” Un loyer plus de deux relais de téléphonie mobi- fois supérieur à celui versé par le sur son territoire dont les opérateurs concurrents, un, qui est à l’abri des regards. Orange et S.F.R., qui ont chaPourtant, il se trouve en plein cun leur pylône à Frasne. Ce centre du village à 35 m de hau- n’est pas tout. “Actuellement, Bouygues finance la pose du teur. En accord avec la municipali- paratonnerre qui va isoler le té, l’opérateur Bouygues Télé- bâtiment de la foudre.” com a installé son antenne dans Cette commune du Haut-Doubs le clocher de l’église, il y a trois fait bon ménage avec les opérateurs. D’autres, ans. “Bouygues a pris à sa charge tous Le prêtre et les comme Pontarlier, sont moins ouvertes les travaux nécessaires pour paroissiens ont aux propositions d’implantation de accueillir cet équiretrouvé un relais dans des bâtipement. Les abatments publics. Les sons ont été modifiés, l’électricité a été clocher bien élus ont refusé derl’instalrefaite ainsi que tous aménagé.” nièrement lation d’une antenles escaliers qui montent dans le clocher. C’est ne dans le clocher de l’église une bonne prestation” indique Saint-Bénigne au centre-ville le maire Lucien Bôle. Le chan- et sur le toit de l’hôtel de ville. tier se serait déroulé sans aucu- Le premier argument avancé ne opposition, ni des habitants, par les services techniques pour ni des fidèles de l’église. “Le justifier la position de la ville prêtre et les paroissiens ont est esthétique. Il est question retrouvé un clocher bien amé- de protéger l’édifice religieux nagé. Cette antenne ne gène per- classé en le préservant de ce genre d’équipement. Le second sonne.” Et ce n’est pas la municipalité est d’ordre sanitaire. “Nous ne qui s’en plaindrait car dans souhaitons pas exposer le perl’opération, elle a hérité d’un sonnel qui est amené à travailler clocher partiellement rénové - à Saint-Bénigne au rayonnel’entretien des édifices religieux ment d’une antenne.” est un poids financier pour les La ville applique le principe de communes - et en plus elle per- précaution face à d’éventuels çoit une taxe sur l’occupation effets de ce genre d’installadu site par Bouygues Télécom. tions sur la santé. Dans le dou“L’entreprise paye une location te, elle préfère ne pas prendre de 5 000 euros par an à la com- de risque. ! L La municipalité de Pontarlier a refusé qu’un opérateur s’installe dans le clocher de Saint-Bénigne. R ÉGLEMENTATION Éviter les endroits sensibles La législation démystifie les risques Le cadre réglementaire sur l’implantation des antennes de téléphonie mobile invite les opérateurs à suivre un certain nombre de recommandations. a législation est prolixe sur la réglementation qui encadre l’implantation des antennes de téléphonie mobile. Elle est complexe, et donne davantage de recommandations que d’obligations sur le sujet. Par exemple, elle préconise “d’éviter de poser des antennes en zone urbaine, aux abords des écoles primaires, des crèches et des hôpitaux, indique la subdivision pontissalienne de la D.D.E. Il ne s’agit que d’un conseil.” Ces publics seraient en effet plus sensibles au rayonnement d’antennes situées à proximité. Pourtant, l’Agence Nationale des Fréquences laisse apparaître certains paradoxes. Elle indique qu’il n’y aurait pas de raisons sanitaires à vouloir éloigner à tout prix les antennes des habitations. Au contraire. “Il faut dénoncer l’erreur de principe qui peut être commise de bonne foi au L Une antenne proche des habitations ne présenterait pas de risque. nom de la santé publique, qui des zones sensibles. La cour consisterait à rejeter à une dis- d’appel a considéré que l’existance de plusieurs centaines tence de risques biologiques de mètres des habitations toutes n’étant pas avérée, le maire n’a les stations de base. Cet éloi- pas pu se fonder sur le princignement des stations de base pe de précaution convenable aurait pour premier effet d’aug- pour une telle interdiction.” En 2002 cette fois, le Conseil menter leur puissance.” Plus le relais est proche du d’État “a suspendu les décibassin de population suscep- sions des maires de Villeneutible d’utiliser un téléphone ve-Loubet et Vallauris qui s’étaient opposés à portable et plus l’exdéclarations de position aux champs “L’opérateur des travaux de la sociéradioélectriques générés par ces est tenu de té S.F.R. concernant l’installation d’anéquipements est faire une tennes G.S.M. en faible. La jurispruinvoquant les dence a tendance à déclaration risques sur la sanabonder dans le té des personnes.” sens d’une démystification des de travaux.” Dans les deux cas, la nocivité potenrisques. Par exemple, le 17 juin 2004, la tielle de ces antennes sur l’orcour d’appel administrative de ganisme n’a pas été retenue Lyon a annulé un arrêté du par la justice. maire de Dijon “qui avait inter- Par contre, “ce type d’ouvrage dit l’implantation d’antennes- est interdit aux abords des relais dans un rayon de 100 m monuments historiques, et dans les espaces boisés classés. Il est en revanche possible de les placer dans les espaces naturels agricoles” précise la D.D.E. de Pontarlier, qui est amenée à instruire certains dossiers. “Si l’opérateur envisage de poser un pylône de plus de 12 mètres, il est tenu de se soumettre à une déclaration de travaux. C’est une procédure simplifiée du permis de construire à la suite de laquelle il obtiendra une autorisation favorable ou non à son projet.” Contrairement à la Suisse, il n’y a pas en France de recours à enquête publique pour l’implantation d’antennes. La demande est instruite, puis affichée dans la mairie de la commune qui accueille le projet pendant une durée de deux mois. Un laps de temps durant lequel les particuliers peuvent déposer un recours au tribunal administratif en signe d’opposition. ! Dossier 10 TÉMOIGNAGE Quartier du Stand Une Pontissalienne en quête de vérité En quelques mois, Jocelyne a perdu deux membres de sa famille qui vivaient dans une même maison, à proximité des antennes de la Chapelle de l’Espérance. ocelyne s’interroge. Les événements qui ont frappé sa famille ses derniers mois l’amènent à avoir des suspicions sur le caractère “soi disant” inoffensif des antennes de téléphonie mobile. Rien ne lui permet d’établir un lien de cause à effet, pourtant elle suppose aujourd’hui que le rayonnement de ces relais pourrait être la source des maladies qui ont emporté sa tante en octobre dernier et sa cousine en février. “Ma tante est décédée d’une forme de la maladie de Parkinson et sa fille d’un cancer généralisé.” Pour Jocelyne, il est trop simple de mettre cette triste histoire sur le compte de la fatalité et de l’âge, alors que ces deux personnes vivaient dans la même maison, quartier du Stand à Pontarlier, juste derrière la gare. “Leur habitation est en ligne directe avec les antennes situées à la Chapelle de l’Espérance. Franchement, je m’interroge. Ce que je voudrais maintenant, c’est qu’on me présente des études, des statistiques, pour lever tous les doutes qui entourent ce sujet.” Cette femme a cherché des réponses à ses questions. Dans sa quête, elle a pu lire des écrits scientifiques qui pointent du doigt les effets biologiques des stations-relais sur la personne. “Beaucoup de symptômes ne sont pas palpables. Ce sont J R EPÈRES des maux de tête, des troubles du sommeil.” Des généralités dont il est difficile de démontrer que les antennes en sont la source. “Malgré tout, ces indications ont le mérite de jeter le doute, et vont à l’encontre du message officiel qui nous dit qu’il n’y a rien à craindre. Je ne peux pas rester insensible.” Alors Jocelyne se livre à des sondages dans son entourage. Elle se déplace dans son métier et rencontre des personnes âgées à leur domicile dans différents quartiers de Pontarlier. “Je vais chez des gens qui n’ont aucun problème, or je constate qu’ils ne sont pas directement dans l’alignement d’une antenne. Peut-être que tout le monde n’est pas sensible de la même manière aux ondes. Je me pose beaucoup de questions.” Aucune mesure n’a été effectuée dans la maison de sa tante qui pourrait lui permettre aujourd’hui d’affirmer que le rayonnement enregistré dans le bâtiment serait supérieur aux normes admises pas la communauté européenne. Ce qui est peu probable si l’on en croit les différents relevés qui ont été réalisés par la Ville sur le quartier des Pareuses. “Par mon propos, je ne veux pas faire de catastrophisme. Il faut profiter des nouvelles technologies” mais sous réserve d’une information objective sur les effets induits. ! T.C. SUISSE VOISINE Donner une information objective Une association s’oppose à la téléphonie mobile Depuis deux ans, Philippe Hug, président de l’A.R.A. poursuit son combat contre la prolifération d’antennes de téléphonie mobile. Les raisons sont sanitaires avant d’être environnementales. Avis scientifique Les micro-ondes ne seraient pas inoffensives Extraits d’un texte accepté en communication au 26ème meeting international de la bioelectromagnetics society. Avril 2004. 1 - Pour les stations-relais, la première étude parue est française. Publiée en 2001 (docteur Roger Santini), elle porte sur 530 riverains d’antennes. Elle met en évidence par rapport au groupe référent (personnes situées à une distance supérieure à 300 m ou non exposées), une augmentation significative de la fréquence de certaines plaintes jusqu’à une distance pouvant atteindre : 100 m pour l’irritabilité, la tendance dépressive, la perte de mémoire, les difficultés de concentration, les vertiges. 200 m pour les maux de tête, les perturbations de sommeil, le sentiment d’inconfort, les problèmes cutanés, et 300 m pour la fatigue. Cette étude montre également une plus grande sensibilité des femmes et des sujets âgés de plus de 60 ans et souligne une plus grande nocivité de la position face aux antennes. 2 - Afin de protéger les populations riveraines de stationsrelais et les utilisateurs de téléphones cellulaires, il convient dès à présent d’appliquer le principe de précaution. Pour les stations-relais, on évitera de les implanter à moins de 300 m des lieux habités. Pour les utilisateurs de téléphones cellulaires, la communication téléphonique ne devra pas dépasser une durée de 2 à 3 minutes. ! Philippe Hug : “On fait passer le téléphone portable comme un outil indispensable.” e village de L’Auberson en Suisse (à 3 km des Fourgs) pourrait bientôt être équipé d’une antenne de téléphonie mobile. Philippe Hug, président de l’A.R.A. (association romande pour la non prolifération d’antennes de téléphonie mobile), vient de perdre son procès devant le tribunal fédéral qui l’opposait à un opérateur. C’est une défaite dans le combat de cet homme qui lutte contre la multiplication des ondes liées à cette technologie, convaincu de leur effet néfaste sur la santé. À son domicile, il accumule les preuves scientifiques du monde entier qui apportent de l’eau à son moulin. Mais il se heurte au mur d’une économie de la téléphonie mobile en plein essor qui n’est pas disposée à entendre son message de mise en garde. “Le plus gros problème est de faire admettre qu’il y a des problèmes de santé” dit-il. L Philippe Hug en a lui même fait l’expérience il y a quelques années. En 1999, l’homme est bien portant lorsqu’il quitte Morges pour s’installer à Bullet. “Tout allait bien jusqu’à l’implantation d’antennes. Mon état de santé s’est dégradé.” Maux de tête, troubles du sommeil, troubles oculaires et de l’équilibre, bourdonnement dans l’oreille, douleurs dans les membres, des symptômes qu’il n’avait jamais constatés jusquelà. “En fait, c’est en allant vivre quelques jours à l’écart des champs magnétiques qu’une partie des symptômes a disparu avant qu’ils ne fassent à nouveau leur apparition à mon retour.” C’est à ce moment qu’il commence à supposer que la présence des antennes est la source de ses maux. Un diagnostic difficile à faire admettre au corps médical “peu informé de ces effets. Suite à mon bilan de santé, ni mon entourage ni les médecins ne pouvaient accep- ter que je puisse être malade à te nouvelle forme de pollution cause des champs électroma- sous l’égide de la publicité qui gnétiques” se souvient Philip- appelle à la mobilité de l’individu ? On fait passer le télépe Hug. C’est face à cette incrédulité phone portable comme un outil qu’il a choisi délibérément d’en indispensable. C’est vrai que apporter la preuve en s’inté- cet appareil a un côté pratique ressant de près au sujet. Il s’est mais dans certains cas seulemis en quête d’avis scientifiques ment. J’ai le sentiment qu’on a mis cette technoloprenant le contregie sur le marché pied du discours “Informer sans l’avoir testé général qui consiste à faire admettre objectivement comme on le ferait avec un médicaque les antennes de téléphonie la population ment.” Selon lui, il n’y a mobile n’ont rien d’agressif. L’A.R.A. des dangers.” aucune ambiguïté sur l’effet des ondes est née il y a deux ans, à la suite d’une rencontre qui seraient nocives à des degrés avec le meneur d’un mouve- bien inférieurs à ceux fixés par ment de 450 personnes qui s’op- les normes réglementaires posaient à la pose de ce genre admises par la Communauté d’équipement. “L’objectif de l’as- européenne. Sur la base d’élésociation est d’informer objec- ments tangibles visant à argutivement la population des dan- menter son propos, Philippe gers que représente cette Hug continue à diffuser une technologie. On interpelle les information auprès du grand autorités avec des pétitions, des public lors de conférences, mais lettres ouvertes. Est-ce qu’on aussi des médecins. Il appelle peut délibérément accepter tou- à la vigilance. ! T.C. Pontarlier et environs SPORTS D’HIVER 11 En bref Le service des urgences Entorses, fractures et gros bobos Le service des urgences à l’hôpital de Pontarlier connaît un pic de fréquentation d’au moins 15 % durant les vacances d’hiver. Glissades sur la chaussée ou chutes à ski sont les principales causes. ous avons une charge de tra- La nature des pathologies est tout ausvail supplémentaire, c’est indé- si typique : le premier traumatisme est niable. Au moins 15 % d’acti- le poignet, suivi du genou et de la chevité en plus. Il y a une vraie pathologie ville en troisième position. “Pour le poides sports d’hiver” note le docteur Sébas- gnet et le genou, c’est assez récent et en tien Hosotte, responsable des urgences forte augmentation. Cette pathologie est la première des pratiquants de snowau centre hospitalier de Pontarlier. Le service des urgences enregistre tous board.” Plus grave, la fracture de la les ans une moyenne de 24 000 pas- jambe, tibia et péroné. En période de sages, soit plus de 65 visites par vacances, les urgences pontissaliennes 24 heures ! En période hivernale, les en traitent en moyenne une par jour. urgences accueillent jusqu’à “90 patients Il faut dire que le secteur d’intervention de l’hôpital de Ponpar jour.” Le phénomène tarlier est assez large, il est directement lié aux praLe premier s’étend du Plateau du Rustiques sportives. “Le samedi, c’est caractéristique, traumatisme sey au Val de Mouthe, en passant par le Val de Mornous avons beaucoup moins de cas liés aux activités de est le poignet. teau, le Saugeais, le bassin pontissalien, Les ski et de tourisme. Le samedi, c’est le jour des chassés-croisés, il Fourgs et bien sûr le massif du Mont n’y a presque pas de touristes sur les d’Or. “L’habitat est assez dispersé. Mais pistes.” Dans une journée, l’activité est en période touristique, la population également cyclique : “C’est surtout après augmente rapidement.” 16 heures car les accidents surviennent Ceci dit, plus de la moitié des patholoplus en fin de journée. Il y a aussi un gies hivernales ne sont pas dues à la pic le matin entre 8 heures et 10 heures. pratique du ski. Il s’agit tout simpleCe sont les personnes qui ne viennent ment des glissades de piétons. Les nous voir que le lendemain de leur acci- urgences remarquent cette année “la dent quand ils s’aperçoivent que ça faible proportion de fractures du col du nécessite certainement une intervention fémur.” Le docteur Hosotte explique le phénomène par “le fort enneigement de de notre part.” “N demandé. Pour des traumatismes de colonne vertébrale ou quand les gens doivent être intubés sur place. Il n’y a que quelques vols par saison. Entre 5 et 10 pour cet hiver, pas plus.” Inutile de préciser que le service des urgences ne chôme pas cet hiver. Mais l’été est aussi une période très chargée. Chutes en V.T.T., coups de soleils et piqûres de guêpes sont alors le lot quotidien du service des urgences. Les équipes médicales - une dizaine de médecins se répartissent la charge de travail - attendent avec impatience la fin des travaux engagés à l’hôpital de Pontarlier. En 2007, le service des urgences doit être doté de 6 nouveaux lits. Ce ne sera pas du luxe. ! Agriculture Le “Rucher des 2 lacs” à Labergement-Sainte-Marie a reçu 3 médailles d’or au salon de l’Agriculture : miel d’acacia, miel de montagne et miel de forêt ont reçu la récompense suprême. La famille Girard a obtenu une quatrième médaille, en argent, pour son miel de sapin. Quelques jours plus tôt, les apiculteurs de Labergement ont reçu la médaille d’or pour son miel de sapin lors du Master européen de la dégustation à Bruxelles. " Plus de 65 personnes par jour en moyenne fréquentent les urgences à Pontarlier. cet hiver. Les personnes âgées ont eu tendance à rester chez elle, elles n’ont pas osé sortir.” En première ligne de cette activité hivernale, le docteur Patrick Quinnez de Métabief, confirme cette recrudescence saisonnière : “La suractivité est de l’ordre de 50%. Dans une journée, il nous arrive d’avoir à traiter entre 30 et 40 traumatologies.” Les pathologies graves sont plus rares en station. Il s’agit des fractures du fémur. Le blessé nécessite alors des soins sur place car il saigne abondamment. Dans les cas les plus délicats, les urgences pontissaliennes font appel à l’hélicoptère de la sécurité civile basé à La Vèze ou à celui de la gendarmerie stationné à Morez. “Il est rarement " Récompense La fleuriste pontissalienne avait reçu des mains du ministre du Commerce,un Mercure d’Or le 24 janvier dernier à Paris. Le président de la C.C.I. du Doubs l’a à son tour félicitée lors d’une cérémonie le 28 janvier à Besançon. " Soutien Le Conseil général du Doubs a apporté son soutien financier à 26 agriculteurs qui présentaient des bêtes au salon de l’Agriculture. Montant total de l’aide : 8 250 euros. J.-F.H. PUBLI-INFORMATION La Frontalière : une mutuelle adaptée aux frontaliers et à leur famille La Mutuelle La Frontalière met ses 40 ans d’expérience au bénéfice des frontaliers et de leur famille. Faites confiance à une Mutuelle créée par des frontaliers, pour les frontaliers. D epuis 1963, la Mutuelle La Frontalière œuvre pour la protection santé et prévoyance de ses adhérents et de leur famille. L’objectif premier des membres fondateurs étaient de pallier à l’absence de protection sociale obligatoire. “Il faut rappeler qu’à cette époque ils devaient défendre leur droit à la liberté du travail et lutter contre les difficultés croissantes que certaines administrations créaient afin de les dissuader d’aller travailler en Suisse” rappelle Alain MARGUET, Président de la Frontalière. Quelques décennies plus tard et confortée par l’obtention de l’agrément en août 2003, la Mutuelle est toujours gérée par des frontaliers qui poursuivent leur mission première: améliorer les conditions sociales et la sécurité des salariés qui passent la frontière tous les jours. La Frontalière offre de nombreuses garanties comme la santé et de nombreux forfaits attractifs, la maternité, l’accident, l’assistance, les indemnités journalières, l’invalidité, le décès, la garantie obsèques… Par exemple, la Frontalière propose un capital décès par maladie de 6 097 euros, un capital décès par accident de 9 145 euros, etc. Toutes ces garanties sont indissociables, ce qui met à l’abri des risques et permet de protéger le frontalier et sa famille des aléas de la vie. Au final, ceux-ci bénéficient d’une protection globale équivalente à la Sécurité Sociale. “C’est ce qui fait la différence, poursuit Alain Marguet. La Frontalière propose un package obligatoire (santé et prévoyance) Autre exemple de notre philosophie : en aucun cas la Frontalière résiliera un adhérent si son état de santé se dégrade, l’accompagnant jusqu’à sa retraite grâce à un rente viagère. Nous ne laissons pas à la charge des collectivités les cas sociaux.” L’atout supplémentaire proposé par La Frontalière réside dans le partenariat que la Mutuelle a noué avec les hôpitaux suisses. “Ces conventions pour les cas d’urgence permettent notamment, d’éviter aux frontaliers de payer la caution d’entrée exigée. Nous prenons en charge tous ces frais” indique Christelle Billod, chef de service à La Frontalière. Autre particularité de La Frontalière : l’existence d’un fonds d’aide sociale. “Ce fonds va venir compenser, en cas de difficulté financière passagère du frontalier, ce qui n’est pas pris en charge par les régimes obligatoires.” Enfin, l’adhésion à la Mutuelle permet de bénéficier des services proposés par l’Amicale des Frontaliers, structure associative Toute l’équipe de la mutuelle La Frontalière est à votre service. qui a pour objectif de donner des renseignements téléphoniques ou écrits concernant les problèmes que le frontalier peut rencontrer en matière sociale, fiscale, d’emploi et de bénéficier de l’assistance juridique. Ces prestations sont assurées gratuitement par des membres bénévoles de l’association. Depuis de nombreuses années, M. Yves MOLINA, Conseiller technique, veille à la bonne santé de la Mutuelle. L’adhésion à la Frontalière vous offre vraiment la garantie maximale pour vos intérêts et ceux de votre famille.. L’équipe de La Frontalière, de Delle en passant par Maîche, Morteau, Pontarlier, les Rousses, Gaillard, Ferney-Voltaire et bientôt Thonon est soucieuse de vos attentes, faites-lui confiance. La satisfaction est garantie. ! MUTUELLE LA FRONTALIÈRE 21 rue Montrieux 66 rue Pasteur 25300 PONTARLIER 39220 LES ROUSSES Tél. : 03 81 46 45 47 Tél. : 03 84 60 39 41 Fax : 03 81 39 70 39 Fax : 03 84 60 39 42 15, rue du Tartre Marin B.P. 43 121 - 25503 MORTEAU CEDEX Tél. : 03 81 67 00 88 - Fax : 03 81 67 99 14 Du lundi au jeudi de 8 h à 12 h et de 14 h à 19 h Le vendredi de 8 h à 12 h et de 14 h à 18 h www.mutuelle-lafrontalière.fr Une journée avec… 12 M ÉTABIEF 7 chauffeurs La nuit, la station est aux mains des dameurs Chaque soir, c’est la même chose. Quel que soit le temps, les chauffeurs dameurs de la station entrent en action pour entretenir le domaine skiable. Reportage. étabief, mer- deuxième équipe. En plus, Vincent et Janick ont chacun héricredi 23 février, té d’une mission supplémen18 heures. Le taire qui sort de l’ordinaire. thermomètre Le premier va aménager des de la station modules (sauts) en bas de la affiche - 2 °C. station dans le cadre d’une Le temps est couvert, il tombe manifestation prévue le lenquelques flocons. Les derniers demain. Le second est chargé skieurs quittent le domaine de convoyer du matériel de quand Vincent Lhomme-Chou- cinéma au sommet du Mont let et Janick Petite sortent de d’Or pour le tournage d’un film. réunion avec la responsable Le planning est serré. Il n’y a des pistes. Ce soir, ils sont de pas de temps à perdre. Vincent Lhommeservice et Sylvie Choulet s’installe Martin vient de leur “Il faut aux commandes de donner leur plan de travail. Ces deux constamment sa machine, tour d’horizon de la cabigaillards font parchercher ne et première mise tie de l’équipe des au point séman7 chauffeursdes points tique. “On ne dit dameurs de la station placés sous la de repère.” pas Ratrack, qui est une marque, pour responsabilité de Laurent Maire. Des “pros”, qui désigner cet engin. C’est comtoutes les nuits, façonnent l’en- me dire Frigidaire pour parsemble du domaine skiable ler d’un réfrigérateur. Ceci est avec leurs engins à chenilles une dameuse, le chauffeur est pour qu’il soit prêt le lende- le dameur” souligne-t-il. Dans main matin à l’ouverture des le Haut-Doubs, on aurait tendance à employer le terme remontées mécaniques. Dernier coup d’œil sur le plan “dameur” pour nommer ce véhide damage, dernier briefing cule “assez simple à conduientre Vincent et Janick et c’est re.” parti ! Le ballet des dameurs Le “pilote” accélère avec le pied peut commencer sous le regard droit. À la main gauche il actide Pierre Vuittenez, un ancien chauffeur aujourd’hui mécanicien à qui la nouvelle génération n’hésite pas à demander quelques conseils. Ce mercredi, le programme est chargé. Un chauffeur manque à l’appel. Ils seront donc 3 au lieu de 4 à assurer le service jusqu’à 2 heures du matin, avant d’être relevés par la M Dernier briefing entre les deux chauffeurs avant de partir sur le domaine. Ce soir, François Authier a la responsabilité du dameur équipé du treuil. Cette technique permet d’attaquer des pentes raides. ve la commande pour avancer ou reculer, et de la main droite, deux joysticks lui permettent de manier avec précision la lame située devant la dameuse et la fraise accrochée à l’arrière. Le dameur est équipé d’une sorte de boîte noire qui enregistre tous les paramètres de fonctionnement. Cet outil facilite le travail des mécaniciens qui chaque jour entretiennent ces machines et préviennent les pannes. Les présentations sont faites, il est 18 h 30, l’engin de 5 mètres de large se met en marche. Ces 10,5 tonnes attaquent la pente tranquillement direction Troupezy, une des pistes-phares de Métabief. te où il y en a moins car c’est “Comme elle est très fréquen- à cet endroit que passent les gens” explique Vintée, il y a beaucoup de boulot” lance ce “Une nuit cent Lhomme-Choulet. Il faut aussi chauffeur de 26 ans de fœhn remonter cette neiqui entame ici sa ge sur les dômes, où deuxième saison. Un équivaut l’épaisseur de neige job pour lequel il se réduit d’un jour à passionne. à 20 jours se l’autre. Le principe Le travail est technique. Chaque nuit de soleil.” est de retarder le plus longtemps posest différente et impose aux dameurs de s’adap- sible la formation de trous qui ter au terrain, aux conditions laissent apparaître l’herbe. météo et à la situation du man- Mais ces professionnels savent teau neigeux. On l’oublie par- que leur action est tributaire de la météo. “Si le fœhn et la pluie sont de la partie, ça fond très vite. Une nuit de ce vent équivaut à 20 jours de soleil.” Cette saison, les conditions d’enneigement sont exceptionnelles à Métabief, et le bon état des pistes est garanti. Malgré tout, les dameurs effectuent des purges régulières. C’est-à-dire qu’ils vont chercher de la neige à l’extérieur des pistes afin de constituer des réserves qui seront utilisées en temps voulu pour parer aux caprices climatiques. Ces travaux sont obligatoires. Quotidiennement, les chauffeurs fois, mais le rôle de ces hommes façonnent le manteau neigeux, de l’ombre est essentiel dans de la constitution du fond en le fonctionnement de la sta- début de saison - une étape tion. “La neige est notre matiè- importante - au lissage régure première, c’est la clé de notre lier du domaine. Le métier produit insiste Jean-Louis n’autorise aucune négligence. Rapy, directeur d’Orex-Méta- Le 23 février, Vincent Lhombief-Mont d’Or. C’est en tra- me-Choulet mettra deux vaillant cette neige que l’on heures pour lisser la piste de peut assurer une à deux Troupezy. La neige est souple, semaines de ski supplémen- il ne rencontre pas de diffitaires. C’est une gestion très cultés particulières. Mais il arrive qu’il en soit autrement. pointue.” L’intervention des dameurs ne Par tous les temps il faut sorse résume pas seulement à tir, à l’exception des jours de niveler les bosses pour rendre pluie où le passage des engins aux skieurs une piste plane. accentuerait encore la dégra“Notre travail est de ramener dation de la piste. Les chaufla neige vers le centre de la pis- feurs redoutent le brouillard. Vincent Lhomme-Choulet et Janick Petite, chauffeurs, en compagnie de Pierre Vuittenez mécanicien. Le 29 mars, ils participeront au challenge des chauffeurs dameurs au Grand Bornand. “C’est étourdissant. Vous ne savez pas où vous allez. Il faut constamment chercher des points de repère. Même en connaissant le secteur c’est dangereux, en particulier sur Super-Longevilles, où il n’y a pas d’arbres pour se situer. Le risque, ce sont les falaises du Mont d’Or.” Dans ces conditions, les dameurs utilisent le “farfouilleur”, un phare qu’ils orientent manuellement et qui leur permet de chercher dans la nuit des marques, comme une balise en bord de piste. La liaison radio permanente entre les engins fait partie du dispositif de sécurité. Il est 20 h 30 quand Vincent Lhomme-Choulet quitte Troupezy. Tout s’est bien passé. Il regagne le bas de la station où un autre chantier l’attend. Juste le temps d’avaler un sandwich, et il repart. La fin du service est à 2 heures, après seulement il ira se reposer. ! Récit T.C. Vincent Lhomme-Choulet, en bas de Troupezy enlève la glace à coup de pelle de la lame de sa dameuse qui l’empêche de travailler correctement. Repères chiffrés de la station - Un domaine de 111 hectares - 25 pistes - 4 dameurs - 7 chauffeurs - Chaque dameur consomme entre 40 et 60 litres d’essence par heure - Un dameur coûte 240 000 euros - Durée de vie du dameur : 7 000 heures - Coût de la machine : 34 euros de l’heure Mouthe - Région des lacs 14 DÉBAT M ÉTABIEF Refus du maire Métabief protège ses commerçants Un nouveau restaurant “On va à la Spatule” Éric Cuenot et Éric Meuterlos se sont associés pour transformer l’ancien bar du bois La mairie de Métabief est formelle sur un principe : elle du Roi situé à Métabief en un restaurant ne veut pas de commerçants non sédentaires sur son ter- baptisé “la Spatule” avec l’idée d’en faire ritoire. Un marchand ambulant de pizzas en a fait les frais. un lieu éminemment sympathique où locaux ommerçant originaire de Alors qu’avec les touristes, il y avait et touristes prennent plaisir à se retrouver Jougne, Olivier Réthoré se un vrai potentiel d’activité pour moi.” pour déguster des spécialités locales. déplace de village en vil- L’argument de la mairie est le sui- C lage au volant de son vant : ne pas faire concurrence aux camion. Son métier : pizzaïolo. Ce commerces de la station. Le maire vendeur de pizzas non sédentaire de Métabief, Gérard Dèque, s’en explique : “Ce genre d’acsillonne le secteur du tivité n’est pas la bienveMont d’Or. Depuis mai Ne pas faire nue car nous ne souhaidernier, chaque soir, il pose son camion-pizza concurrence tons pas qu’elle fasse concurrence à des comsur une place de village différente, le mardi à aux commerces merçants en place à Métabief et qui payent une taxe Labergement-SainteMarie, le jeudi à Jougne, de la station. professionnelle sur la commune. En plus, les actile vendredi aux Longevilles-Mont-d’Or, le samedi aux Hôpi- vités de petite restauration style piztaux-Vieux et le dimanche à Saint- zas ou crêpes n’apportent rien de nouveau. Notre position est donc Antoine. Cette activité plutôt florissante lui très claire sur cette question.” permet de vivre toute l’année, même De son côté, Olivier Réthoré ne si l’hiver, pour cause d’enneigement, désespère pas. Il espère trouver un la demande est plus faible. “C’est privé qui accepte de le voir s’insla raison pour laquelle j’ai sollicité taller sur son terrain. En attendant, la mairie de Métabief afin qu’elle il poursuit son activité dans les vilaccepte que je m’installe sur la pla- lages alentour. Les habitants de ce pendant les vacances d’hiver. Mais Métabief doivent donc faire quelques ce droit m’a été refusé explique le kilomètres s’ils veulent déguster les responsable du camion Oliver’Pizz. pizzas d’Olivier Réthoré. ! J.-F.H. VICES HAUT SERVICES HAUT “I Besoin d’un coup de main ? SERVICES HAUTSERVICES HAUT ci, on a transpo- se de tapisserie, vieux outils sé tout ce qu’on récupérés à droite à gauche, aime dans la vie : lanternes, skis en bois, tout la famille, le suggère le caractère montapays, la convivialité”, annon- gnard, artisanal, touristique, ce Éric Cuenot. Le Haut- forestier et agricole du HautDoubs ne manque pas Doubs. Un ensemble assez d’adresses sympathiques. La hétéroclite d’objets agencé avec goût et harSpatule, c’est du moins l’ambition Le nom même monie. Le nom même de des deux associés, s’inscrirait de ce restaurant ce restaurant résume déjà l’amplutôt dans la résume déjà biance qui y lignée de la La SpatuRemise, étape l’ambiance. règne. le désigne un devenue incontournable pour qui souhaite hors-piste à Val d’Isère que apprécier les charmes d’une se plaisent à descendre depuis cuisine traditionnelle dans de nombreuses années les deux compères au cours de une ambiance originale. Côté déco, la Spatule vaut leurs séjours en sports d’hidéjà le déplacement. Rate- ver. lier d’écurie au mur, planches Sur la base de cette solide d’affinage de comté en gui- amitié, ils cherchaient à HAUT SERVICES HAUT SERVICES HAUT SER- 50% de réduction fiscale pour tous travaux à domicile Haut Services assure la mise à disposition de personnel dans SERVICES HAUT SERVICES HAUT SERVICES HAUT différents domaines d’activités et la prise en charge des formalités administratives (déclarations, fiches de paie…) / HAUT SERVICES P O U R L E S PA R T I C U L I E R S H A U T S E R V I C E S" AHi A d eU àT d oSmE i Rc iVl eI C/ E S " Jardinage, entretien d’espaces verts / " Petits travaux intérieurs et extérieurs / " Manutention / " Déménagement / SERVICES HAUT SERVICES HAUT SER- SERVICES HAUT P O U R L E S A S S O C I AT I O N S Tr a v a u x a d m i n i s t r a t i f s , s e c r é t a r i a t " Distribution de tracts S E R V I C E S H A U T S E R V I C E S H A U T S E"R A V nI iCmEa tSi o nH " Services en salle, plonge, aide en cuisine " Installation et nettoyage de salles / / A/ U T / / O GVEIUCR SE ES T H C OAPUR OT P RSI ÉETRÉ SS E R V I C E S H A U T S EP ORUVR I LCE S E SO R G H AANUI STM ESS EL R " Entretien de locaux " Sorties de containers " Entretien d’espaces verts " Manutention V I C E S H A U T S E R V I"C R E eSm pHl A a cUe Tm e Sn tE pReVn Id Ca nEt Sl e sH Ac oUnTg é sS Ed uR Vp eI rCs Eo nSn eHl / / / / A/ U T POUR LES ENTREPRISES " Entretien de locaux S E R V I C E S H A U T S "E RE nV tIr Ce tEi eSn dH’ eAsUp aT c e Ss Ev eRrVt sI " Inventaire " Manutention " Remplacement pendant les congés du personnel / C/ E S / / / VICES HAUT SERVICES HAUT HAUT SERVICES " HAUT SERVICES HAUT SERVICES HAUT SER- à PONTARLIER et MORTEAU VICES HAUT Contact : Sophie Griffon SERVICES HAUT 12, Rue Jean-Mermoz - 25300 Pontarlier Tél. : 03 81 46 71 59 - Fax : 03 81 46 36 51 - [email protected] SERVICES HAUT SERVICES HAUT L’établissement a ouvert ses portes cet hiver. reprendre une affaire ensemble. Un vœu exaucé depuis Noël avec l’ouverture de ce restaurant qui propose à la clientèle des spécialités régionales : fondue, raclette, boîte chaude de mont d’or, morbiflette… “On s’efforce de travailler avec des fournisseurs locaux en mettant l’accent sur les produits de saison. Dès ce printemps, on servira des grenouilles du pays par exemple. Pour les vins, on s’approvisionne directement chez les producteurs.” La fibre régionale se décline dans la carte des vins et des desserts avec les glaces aux bourgeons de sapin et autres spécificités jurassiennes. Ouverte les vendredis et samedis soir hors saison, la Spatule est accessible tous les jours en période de vacances avec restauration midi et soir et bar en journée. Quand la neige est au rendez-vous, on peut y accéder directement skis aux pieds depuis le téléski du Tertre. Autre spécificité, si un client se sent d’humeur à pousser la chansonnette, il pourra s’exécuter en utilisant le micro et la guitare sèche mis à disposition pour qui le désire. ! F.C. P U B L I - R E P O RTA G E À la conquête des consommateurs suisses Fondée à Pontarlier par Frédéric Soler, Régie Médias est spécialisée dans la promotion des enseignes commerciales françaises en Suisse. Cette agence de publicité communique sur l’ensemble des médias suisses. L’équipe actuelle (de gauche à droite) : Frédéric et Karine Soler, Amandine Journot, Isabelle Girardet et David Marchevet. “O n vient de signer une convention de collaboration avec la plus importante régie de publicité en Suisse. Il s’agit d’un contrat concernant tous les supports suisses en presse”, explique Frédéric Soler. Les annonceurs français travaillant avec Régie Médias se voient offrir la possibilité de communiquer sur toute la Suisse, soit un marché potentiel de plus de 7,3 millions de consommateurs. Cette ouverture récompense un travail de longue haleine entrepris depuis la création de cette agence pontissalienne. Après une expérience en radio et en presse gratuite, Frédéric Soler décide de monter sa propre structure en avril 2000. “On sert d’intermédiaire entre les clients annonceurs français et les médias suisses. On a démarré avec 3 hebdos payants sur le canton de Vaud.” Le rayon d’action s’est progressivement élargi aux autres cantons francophones comme ceux de Neuchâtel et du Jura. Difficilement quantifiable mais bien réel, l’impact de la clientèle suisse sur l’activité économique se vérifie à travers la multiplication des enseignes commerciales tout au long de la zone frontalière. L’exemple de Pontarlier est révélateur avec une densité largement supérieure à la moyenne nationale, notamment dans le secteur de l’alimentaire. Plusieurs raisons expliquent ce phénomène : pouvoir d’achat élevé, proxi- En presse écrite , Régie Médias travaille avec l’ensemble des journaux et magazines de la Suisse romande. Un échantillon qui s’étend aujourd’hui à l’ensemble des médias suisses avec des grands titres comme Le Matin, La Tribune de Genève, 24 Heures… Sixième Sens : agence conseil epuis 2002, Régie Médias intègre une agence conseil qui s’occupe de la communication globale de différentes structures comme le casino de Salins-les-Bains. “On définit un packaging d’après les besoins du client. La prestation intègre aussi bien la promotion de l’enseigne, le D choix des meilleurs supports, la conception de stands, flyers, présentoirs, la réservation d’espaces publicitaires, la réalisation de messages T.V.météo (Spot Hyper U météo de Franche-Comté sur France 3 diffusé en mars 2005). On gère également tout ce qui relève du marketing direct. Sixième Sens s’adresse uniquement aux clients de Régie Médias. Nouveauté en cours de développement un guide touristique franco-suisse qui parlera des bonnes adresses sur Pontarlier, Mouthe, la région du lac, Métabief et côté Suisse, Yverdon, le haut du canton de Vaud et le Val de Travers. Sortie prévue début 2006 à 30 000 exemplaires.” ! mité, prix plus attractifs, détaxe à l’exportation, diversité de l’offre et présence de produits de marque dont le consommateur suisse est très friand et qu’il ne retrouve pas forcément chez lui. Les achats concernent également les jeux, l’optique, les médicaments, les prothèses dentaires, l’immobilier… Chaque voyage sur France est l’occasion d’une sortie mercantile et récréative qui intègre la fréquentation des sites touristiques et des restaurants locaux. Dans ces circonstances, on perçoit mieux l’intérêt des commerçants français à promouvoir leurs produits et services dans les médias suisses. Encore faut-il investir à bon escient, choisir la période, les supports appropriés, connaître la réglementation du marché publicitaire suisse, maîtriser la formulation des annonces. Communiquer en Suisse reste une affaire de spécialiste. À titre indicatif, des quotidiens aux feuilles d’annonces, des magazines spécialisés aux périodiques professionnels, plus de 2 500 publications sont produites en Suisse. Ce pays compte autant de presse que la France et l’Italie réunies. Les Suisses sont très friands de presse locale. En moyenne, chaque foyer s’abonne à un hebdo et un quotidien payant. “Il est bon de savoir qu’une boîte aux lettres sur deux est pastillée en Suisse ce qui signifie que beaucoup refusent les prospectus. Chez eux, la taxe des ordures ménagères est déterminée en fonction de ce qu’ils produisent, d’où ce comportement. D’un côté à l’autre de la frontière, on n’utilise pas Vers un renforcement des moyens humains L’équipe de Régie Médias compte aujourd’hui 5 personnes. Pour répondre aux perspectives de développement de l’agence, un commercial expérimenté et un second graphiste seront recrutés en 2005. - Gérant : - Assistante de direction : - Assistante commerciale : - Responsable produit : - Graphiste : Frédéric Soler Isabelle Girardet Amandine Journot Karine Soler David Marchevet les mêmes mots pour formuler le même message. La “promo 50% sur les chemises” en France se transforme, par exemple, en “action 50% de rabais sur les jaquettes” chez nos voisins” poursuit Frédéric Soler qui est également vice-président de l’association des commerçants de la zone des Grands-Planchants et du “club affaires” de rugby. Régie Médias assure une prestation complète de la conception à la réalisation des annonces presse, affichage ou radio et surtout un conseil avisé en rapport avec des dates importantes tels que Pâques, jeûne fédéral… Alimentaire, vêtements, bricolage, son fichier clientèle intègre la plupart des secteurs de consommation à Communiquer en Suisse reste une affaire de spécialiste. l’exception de l’automobile. L’agence travaille aujourd’hui avec 300 annonceurs répartis en zone frontalière et sur Besançon et Montbéliard. “Avec la nouvelle extension, on pourra étendre cette zone jusqu’à Mulhouse au Nord, au pays de Gex au Sud et au vignoble bourguignon à l’Ouest. On va toucher une nouvelle clientèle : agences de communication, prestataires touristiques, professionnels de l’immobilier. Pour toutes les raisons évoquées précédemment, on peut considérer que la Suisse devient un véritable acteur économique sur le territoire français.” ! Mouthe - Région des lacs 16 JOUGNE Sa première vente début mars Hervé Poix-Daude : bio par nature Cet exploitant de Jougne est officiellement en agriculture biologique depuis le 25 février. Éleveur de charolais, il a vendu sa première bête à un boucher local. Du charolais au royaume de la montbéliarde, le pari était osé. endredi 25 février 2005 : après 3 ans de procédure et de contrôles, l’organisme Écocert délivre à Hervé PoixDaude sa certification officielle d’agriculteur bio. La récompense de pratiques qu’Hervé Poix-Daude met un point d’honneur à appliquer depuis 1990, année où il reprend l’exploitation familiale. Il y a 15 ans, il décide de changer totalement l’orientation de la ferme. Son père René était à la tête, comme bon nombre d’exploitants du Haut-Doubs, d’une exploitation de vaches laitières. “Quand j’ai repris en 1990, je me suis aperçu que ça devenait difficile, là où on était placé, c’est-à-dire au milieu du village, de continuer à faire circuler nos bêtes. J’ai décidé de changer d’orientation et de me lancer dans l’élevage de charolais à viande” explique l’intéressé. Hervé Poix-Daude achète ses V bêtes âgées de 12 à 18 mois annuelle d’Écocert qui nous chez un éleveur de Haute-Saô- délivre chaque année une licenne. Il les amène à maturité, jus- ce prouvant que nous respecqu’à un âge de 3 ou 4 ans. L’été, tons une démarche bio. J’ai ses charolais paissent dans les monté un dossier solide, fait communaux de Jougne, l’hiver, des stages. Aujourd’hui, tout ils sont rentrés à l’écurie. Pas est bio, même le foin et bien sûr de traite, moins de soins, la for- l’engrais, essentiellement à base mule permet à Hervé Poix-Dau- de guano.” de d’occuper un emploi en Suis- Hervé Poix-Daude n’a pas décidé du jour au lendese pour compléter ses de se lancer revenus. Car il n’a Entre 450 main dans le bio. “Dès le jamais misé sur une agriculture intensi- et 460 kg de départ, nous n’avons pas utilisé d’engrais ve. Son cheptel ne poids de à outrance. J’estime dépasse pas la vingque nous avons suffitaine de bêtes. Mais carcasse. samment à travailler quelles bêtes ! “Au avec les terrains qu’on bout de 4 ans, nous obtenons des bêtes entre 450 et a. Il paraît aberrant de vouloir 460 kg de poids de carcasse. faire par exemple trois coupes Sur pied, elles atteignent allé- de foin dans une saison, ici à 1 000 m d’altitude. J’attends grement la tonne.” Il aura fallu trois années de que l’herbe pousse pour faire reconversion sur les terres et les foins, que la fibre soit sufpour l’alimentation des bovins, fisamment grosse.” Depuis qu’il avant d’obtenir l’agrément bio. a adopté ce mode de culture “Nous avons eu une visite raisonnée, il a vu réapparaître Hervé Poix-Daude en compagnie du premier charolais officiellement bio de son exploitation. La bête est vendue début mars à un boucher de Malbuisson. une flore qui avait totalement disparu des champs. “Quand on était jeune, on faisait de gros bouquets avec les fleurs des champs. Tout cela a disparu. Depuis quelques années, j’ai vu revenir des fleurs qu’on avait perdues.” Évidemment, la démarche bio s’accompagne de nouvelles contraintes. “Les engrais coûtent plus cher, on ne peut plus traiter contre les mulots, on ne met pas de pesticide, etc.” Mais E NVIRONNEMENT il y a les compensations. “La viande est vendue plus chère. Avant, je vendais à environ 22,50 F le kilo (3,43 euros). Aujourd’hui, je me situe plus autour de 26 F (3,96 euros).” Dans le canton de Mouthe, les agriculteurs bio se comptent sur les doigts de la main. Il s’agit désormais pour Hervé Poix-Daude de trouver une filière de vente. “Je peux passer par la société Arcadie qui a des clients bouchers bio sur Besan- çon.” Il y a aussi la filière locale. Le premier charolais officiellement bio de l’exploitation d’Hervé Poix-Daude a été acheté par le boucher Grésard de Malbuisson. L’exploitant de Jougne espère écouler une bonne dizaine de bêtes par an. Marginale, la filière viande bio dans le Haut-Doubs peut être tout à fait viable. Hervé Poix-Daude en fait la démonstration. ! J.-F.H. Moins de poissons Le lac de Remoray et ses affluents dans un triste état Les premières conclusions d’une étude menée par le cabinet Téléos sur l’état du lac de Remoray dressent un bilan inquiétant de la situation. Une prise de conscience collective s’impose. e classement en réserve naturelle ne suffit pas à constituer une protection dans la mesure où ce plan d’eau sert de réceptacle à un bassin versant qui n’est pas soumis aux mêmes contraintes. “Plusieurs aspects ont été étudiés : biologie, sédiments, poissons, qualité de l’eau. Un travail similaire avait déjà été réalisé en 1991, ce qui permet de mesurer l’évolution sur une décennie”, explique Gérard Vionnet, chargé de direction à la Maison de la Réserve. Les rendements de pêches expérimentales n’ont pas progressé depuis 1991. Ils sont toujours 3 fois inférieurs au potentiel piscicole qu’on pourrait espérer d’un lac de ce type. Le rotengle domine le gardon et le corégone baisse. Le constat s’applique également au grand frère de Saint-Point qui a, quant à lui, vu sa note divisée par trois par rapport à 1991. L’analyse des sédiments par la méthode des Indices Biologiques Lacustres (I.B.L.) ne révèle aucune amélioration depuis 1991. Toutes les L S.A.R.L. PREVALET Rte de Dijon - PONTARLIER-HOUTAUD Tél. 03.81.46.47.70 espèces nobles qui craignent la te, du phosphore ainsi qu’un un pollution ont régressé. “Ce phé- excès de matière organique. nomène explique la diminution Dans le ruisseau de Remoray, du corégone puisqu’il se nourrit on trouve des traces d’étain, d’hyà un moment donné de l’année drocarbures et même de cuivre et de chrome. “Plusieurs sources de ces petites bêtes.” Pour les éléments physico-chi- de contamination sont possibles : ancienne décharge de miques, le rapport place à bois, intermédiaire note l’abToutes les Remoray, établissements agrisence d’oxygène à parcoles. La scierie a été tir de 16 mètres jusespèces mise aux normes ce qu’au fond du lac durant la période nobles qui qui n’empêche pas de retrouver des produits allant de la mi-octobre au basculement du craignent la de traitement comme la cyperméthrine à cerprintemps. Ce phénomène est lié à la pol- pollution ont taines périodes de l’anLes résultats de lution, à l’eutrophisarégressé. née. cette étude serviront à tion. “La lame d’eau mieux cerner les causes profonde n’étant plus oxygénée, la vie ne peut se déve- de ces pollutions. Ils seront comlopper et les espèces comme la muniqués à la population, aux tanche et le corégone doivent élus, à l’Agence de l’eau. Chacun doit se sentir concerné par la remonter.” En 1990, les trois cours d’eau situation. Il ne s’agit pas de mettre alimentant le lac étaient nette- à l’index tel ou tel individu ou ment dégradés à l’exception du structure. On est en face d’un ruisseau de Lhaut. Une excep- problème multifactoriel qui suption qui est dorénavant rentrée pose de se donner les moyens de dans le rang en étant dans le changer des comportements et même état que les 2 autres. Les des pratiques” termine Gérard 3 émissaires contiennent de l’azo- Vionnet. ! F.C. CONSTRUIRE EST UNE PHILOSOPHIE CERTIFICATION QUALICERT François Roizot, Avec EPIMELIA, maître d’œuvre EPIMELIA Haut-Doubs a une certification de service de la société SGS ICS (organisme indépendant et leader mondial dans les domaines du contrôle de l'inspection et de l'expertise). Confiez à EPIMELIA une ou plusieurs missions bien définies réalisez votre projet François Roizot : « Pour une construction, le maître d’œuvre est aussi important que le chef d’orchestre dans la musique. » François Roizot refuse de concevoir la construction d’immeubles sur le seul plan financier. Il a à cœur de marier les exigences fonctionnelles les plus contemporaines aux références régionales, que ce soit pour une maison particulière ou pour un bâtiment public. Cet homme au long parcours porte un regard particulier sur le bâti. EPIMELIA Haut-Doubs vous conseille sur les solutions techniques et architecturales, concilie vos attentes, votre budget et le programme de vos travaux. 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LE RÊVE À PORTÉE DE MAIN DEMANDE DE DOCUMENTATION GRATUITE Nom : Adresse : Ville : Prénom : Tél.: Le Val de Morteau en photos Retrouvez dans ce livre plus de 100 photos originales de votre région Le Val de Morteau de A… à Z du 11 au 21 mars ESPACE VALENTIN CENTRE Photos Didier Jacquot w w w. r o c h e - b o b o i s . c o m Préface de Patrick Poivre d’Arvor BESANÇON Valdahon - Vercel 18 PROJET H ISTOIRE Désigner un cabinet d’études Un projet d’avant-garde La piscine de Valdahon cherche un second souffle La piscine était un investissement précurseur La municipalité de Valdahon envisage de rénover la piscine communale, pour en faire un lieu plus ludique. Un projet devrait permettre d’enrayer la baisse de fréquentation constatée dans le bassin. Au milieu des années 70, Valdahon est une des rares communes du département à investir dans une piscine. Un projet décisif à l’époque pour un “village” de 2 000 habitants. a piscine de Valdahon n’est plus aux normes et inadaptée aux attentes actuelles du public. Le bassin sportif de 25 mètres de long par 10 mètres de large n’est pas suffisamment ludique comparé aux équipements nouvelle génération. Si elle veut tenir sa place face aux centres nautiques des Fins et de Maîche, la piscine de Valdahon doit être mise au goût du jour. Le conseil municipal en est convaincu. Le 8 février, il a décidé de “lancer une consultation afin de désigner un cabinet en mesure de réaliser une étude sur la mise aux normes de la piscine” indique le maire Léon Bessot. Le système de filtration de l’eau est défaillant, le carrelage comme les sanitaires ont besoin d’un sérieux rafraîchissement. “À la suite de cela nous envisagerons peut-être “Nous d’étendre le bâtiment construire un envisagerons pour nouveau bassin. C’est une perspectipeut-être ve d’évolution.” d’étendre le Pour l’instant, la municipalité ne bâtiment.” s’avance pas sur les coûts d’un tel investissement. Par contre, elle sait qu’actuellement cet équipement enregistre un déficit annuel de 120 000 euros. “Chaque citoyen donne environ 20 euros par ses impôts pour le fonctionnement de cette piscine” poursuit Léon Bessot. Valdahon n’a rien d’une exception, car la plupart des bassins sont de toute façon déficitaires. Mais ce qui est plus grave, c’est la baisse de la fréquentation. Cette piscine des années 70 souffre actuellement de la concurrence des deux nouvelles structures des Fins et de Maîche. Jusque-là, les baigneurs du Haut-Doubs n’hésitaient pas à venir à Valdahon pour nager. Désormais, ils disposent d’un équipement plus proche et plus ludique. La zone de chalandise se réduit. L’impact est direct sur le nombre des tienne Huot-Marchand était jeune conseiller municipal au milieu des 70. Il était chargé des finances dans l’équipe de Denise Viennet, le maire de l’époque. Une femme d’initiative qui assurait un mandat de conseiller général du canton quand elle a pris en main les affaires de Valdahon. Par son charisme, elle est parvenue à s’imposer sur la scène de la politique locale plutôt fermée à la gent féminine. “Elle avait des idées modernes d’évolution” se souvient Étienne Huot-Marchand. C’est à cette dame que Valdahon doit sa piscine. Avec opiniâtreté, elle est parvenue à convaincre les membres de son conseil les plus hermétiques qui qualifiaient pourtant ce projet “d’utopique”, de l’opportunité d’un tel investissement. “La piscine était le dada de Mademoiselle Viennet. Je me souviens que nous avons été reçus en préfecture, où on nous a expliqué que cet équipement serait accompagné de retombées, pas forcément quantifiables, mais intéressantes pour la commune.” Le pari est risqué, les élus s’engagent. Le montant de l’opération est de “1,2 voire 1,5 million de francs à l’époque, hors travaux d’adduction d’eau” se souvient Étienne Huot-Marchand. Mais Valdahon va bénéficier de l’opération nationale “1 000 piscines” qui lui ouvre le droit à des subventions de Jeunesse et Sports pour financer son projet. Sollicitée, l’Armée s’est elle aussi associée à cette initiative. “Ces deux partenaires couvraient plus de 60% du coût L É La fréquentation de la piscine de Valdahon est en baisse. entrées. En 2 années d’exercice, entre 2003 et 2004, ce bassin en a perdu plus de 5 000. “En 2004, nous avons enregistré une baisse de fréquentation comparée à 2003, mais c’était une année de canicule. Au dernier bilan, nous sommes à 60 385 entrées. Il y a les scolaires, (26 770) les militaires (3 820) les activités aquagym (7 227), le club de natation et de triathlon (3 126), et le public (19 441 enfants et adultes confondus)” indique le service de gestion de la piscine. La baisse de fréquentation est surtout relevée chez les scolaires, puisque certaines écoles vont désormais dans les pis- cines du Haut-Doubs. “Les autres activités restent stables et le nombre de militaires est en hausse.” Par ailleurs, la nouvelle réglementation qui impose un encadrement renforcé pour accueillir les enfants des écoles serait aussi responsable d’une baisse des effectifs. Face à ce constat, la municipalité veut réagir alors qu’elle est à mi-mandant. Léon Bessot et ses collaborateurs prennent l’initiative de mettre un projet sur les rails. Mais les travaux de construction d’un second bassin se concrétiseront probablement lors du prochain mandat. ! T.C. de la construction de l’équipement. En plus, l’Armée s’est proposée de fournir deux maîtres-nageurs pendant les 15 ans de la durée d’amortissement du prêt.” Banco ! La piscine sort de terre. Valdahon est une des premières communes du département à posséder une telle structure, alors que cette agglomération ne compte pas plus de 2 000 habitants. Dès son ouverture, le bassin de 25 m qui se découvre en été fait des heureux. “On a enregistré entre 90 000 et 100 000 entrées par an.” Les enfants d’une soixantaine de villages alentour viennent ici pour apprendre à nager. Avec ce nouvel équipement, Valdahon prend un temps d’avance. Trente ans après, Étienne Huot-Marchand confirme que cet investissement était judicieux. Il fait partie des projets structurants. “Deux éléments ont donné un vrai dynamisme à la commune. Le premier est la piscine qui a beaucoup influencé notre image. Le second est l’arrivée de France Ébauches. Ça a été des éléments décisifs qui ont contribué à renforcer notre attractivité.” Aujourd’hui, France Ébauches a disparu et la piscine concurrencée depuis peu par les équipements de Maîche et Les Fins a besoin d’un sérieux toilettage pour retrouver son attractivité d’antan. Étienne Huot-Marchand qui a vu naître ce projet dans les années 70 va suivre désormais sa rénovation toujours en tant qu’adjoint chargé des finances, mais cette fois-ci, de l’équipe Léon Bessot. ! BULLETIN D’ABONNEMENT Offrez ou offrez-vous " Je m’abonne à La Presse Pontissalienne : 1 an (12 numéros) = 18€ au lieu de 21,60€, soit A 2 numéros gratuits Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : 18€ La Presse Pontissalienne B.P. 83143 - 5 bis, Grande Rue 25500 MORTEAU CEDEX les 12 numéros au lieu de 21,60€ MES COORDONNÉES (à remplir dans tous les cas) Soit 2 numéros gratuits 1 an - 12 numéros Le journal d’information qui aborde tous les mois les sujets d’actualité du HautDoubs : événements, problèmes de société, actu, sport, vie associative et culturelle, dossier… Abonnement facile et rapide : En application de l’article 27 de la loi du 6 janvier 1978, les informations ci-dessus sont indispensables au traitement de votre commande et sont communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent donner lieu à l’exercice du droit d’accès et de rectification auprès de La Presse Pontissalienne. Vous pouvez vous opposer à ce que vos nom et adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et DOM TOM : nous consulter. Nom Prénom N°/Rue Code Ville Adresse de réception de La Presse Pontissalienne (si différente de la vôtre) Nom Prénom N°/Rue Code Ville Co-production ET présentent : Michel Fugain L EN CONCERT EXCEPTIONNE JEUDI 23 JUIN 2005 21HEURES 35€ 29€ Espace Pourny PONTARLIER Pour C.E. et groupes Music Plus DISCO Vacances RENSEIGNEMENTS : TÉL. 03 81 44 57 64 FRASNE : Maison Presse Turberg La Rivière Fleurie RIVIÈRE DRUGEON : Vival 160 x 200 180 x 200 200 x 200 X I R P audu 140 x 190 cm* du 03 au 26 mars 2005 *Sur produits exclusifs Maison de la Literie signalés en magasins BESANÇON : ! ZAC de Chateaufarine (face à Gifi) - 03 81 41 31 00 ! Espace Valentin Ouest-Nord (à côté de Rover) - 03 81 53 35 87 PONTARLIER : Virgo Music Starter LEVIER : ATAC Économie 20 MAÎCHE-PONTARLIER Des créneaux de dépassement R.D. 437 : itinéraire touristique ou ^ Nos spécialités de bonbons au chocolat : Chocolat au Vin Jaune, Marc du Jura, Violette et bien d’autres encore... à vocation économique ? La R.D. 437 qui relie Montbéliard au Haut-Jura traverse le Haut-Doubs pontissalienr. La Départementale 437 reliant le Pays de Montbéliard au Jura, traversant tout le Haut-Doubs, été classée “route touristique des montagnes du Jura”. Des aménagements doivent y être réalisés, notamment des créneaux de dépassement. Certains élus veulent aller plus loin. l y a les intentions : faire de cette route un itinéraire touristique destiné à valoriser les montagnes du Jura. Et il y a les faits du quotidien : plus d’1 h 30 voire 2 heures pour parcourir les 100 km séparant Montbéliard de Pontarlier. La R.D. 437 suit la frontière franco-suisse sur environ 200 km, entre le Pays de Montbéliard et l’Ain à hauteur d’Oyonnax. Route à fort trafic, elle est empruntée chaque jour par des milliers d’automobilistes et des centaines I de camions. Dans la présentation du programme du Conseil général du Doubs, la nouvelle majorité a inscrit cet axe parmi les 309 actions recensées dans l’ambitieux programme intitulé “Doubs 2010” par l’équipe de Claude Jeannerot. Le Conseil général s’engage à réaliser et valider en 2005 et 2006 un avantprojet sommaire d’itinéraire complémentaire (A.P.S.I.) dans le but de dégager des priorités en matière de travaux pour les 6 prochaines années. Frontaliers, votre vie ne ressemble à aucune autre. Notre assurance maladie non plus. Labergement Ste Marie Gérald VIEY 10, avenue de la Gare 25160 Labergement Ste Marie Tél : 03 81 69 35 33 Morteau Renseignez-vous vite dans nos agences ! Sauge ASSURANCES 20, avenue du Général de Gaulle 25500 Morteau Tél : 03 81 67 68 10 Pontarlier Jean-Louis VERNEREY 80, rue de Besançon 25300 Pontarlier Tél : 03 81 46 88 66 Villers le Lac Florent MOREL 1, rue Saint Jean 25130 Villers le lac Tél : 03 81 68 00 70 medi 19 Mars a S Le chef réalisera des bonbons chocolat Ouverture Mardi au samedi de 7h à 19h non stop Dimanche matin de 7h à 12h30 ainsi que des moulages de Pâques tout au long de la journée en magasin Le chef vous conseille de passer commande pour mieux vous servir 8, rue de la Gare - 25300 PONTARLIER - Tél. 03 81 39 09 25 - E-mail : [email protected] D’ores et déjà, les élus départementaux se sont engagés à réaliser “la sécurisation de la côte de Saint-Hippolyte entre 2005 et 2009”, avec notamment l’installation de “voies de détresse” à destination des poids lourds et de créer “des créneaux de dépassement dans le secteur de Montbenoît entre 2007 et 2010.” D’après le conseiller général du canton de Montbenoît Alain Marguet, “ce créneau de dépassement sera réalisé entre Montbenoît et Maisons-du-Bois à hauteur de la bifurcation pour Montflovin.” En pratique, il s’agirait de maintenir le créneau de dépassement de Ville-du-Pont mais dans un seul sens (supprimer ainsi les dangereuses “trois voies”) et d’instaurer un créneau de dépassement nouveau dans D’après Alain Marguet, il faut privilégier la fluidité l’autre sens après Montbenoît. de la circulation sur cet axe. Le financement de ces travaux d’amélioration de la circulation n’est pas encore décidé. Le position est tranchée : “Je deman- dans les courbes, des giratoires, Conseil général annonce juste de plus d’audace pour cette R.D. des voies de détresse. Et la confique ces chantiers intégreront 437. En 1976, la D.A.T.A.R. fai- guration montagneuse est com“un partenariat financier avec sait de cette dorsale Nord-Sud parable au Haut-Doubs. Il faut le Conseil régional qui sera défi- une priorité, elle était d’ailleurs faire preuve d’imagination, aller ni par une convention-cadre de classée route nationale. Je consi- plus loin sur la Départementale partenariat entre les deux col- dère que cette route est à voca- 437” assène-t-il. Il poursuit : “Plution économique avant tôt que de faire des aménagelectivités.” Fin 2003, sous l’im“Faire des d’être touristique ments d’ordre touristique sur cetexplique l’élu du can- te route, faisons des passages pulsion justement du Conseil régional, une créneaux de ton de Montbenoît. Il pour piétons souterrains dans suffit par exemple de les traversées d’agglomération. convention a été signée avec le Conseil géné- dépassement voir tous les transports Je ne suis pas contre les routes ral du Doubs au terme à la sortie de internationaux en touristiques, mais pour cela, il y direction de l’Alsace ou a la D. 39 (vallée du Dessoubre) de laquelle plusieurs objectifs ont été ciblés toutes les du bassin lémanique. ou la D. 74 (Morteau-Pontarlier J’estime qu’il faudrait via Les Gras). La 437 est une roudans l’objectif de “valofaire des créneaux de te économique” répète-t-il, penriser cette route des villes.” dépassement à la sor- sant aussi aux “11 000 frontamontagnes du Jura.” Il s’agirait notamment de réa- tie de toutes les villes traversées liers” qui l’empruntent chaque liser des “aménagements rou- par cette R.D. 437. Deux premiers jour. tiers en faveur de la sécurité des créneaux seront faits après Noi- Ce débat sera tranché par les usagers, des aménagements pay- refontaine et après Montbenoît, deux collectivités concernées sagers et des actions de mise en il faut aller encore plus loin” esti- Conseil général et Conseil régiovaleur des sites naturels et patri- me-t-il, prenant l’exemple de la nal qui, de toute manière, soumoniaux.” Tout cela pour en fai- Nationale 5 dans le Haut-Jura, haiteront renforcer l’identité de re un “élément attractif de l’ima- entre le col de Savine et Morez. cet “route des montagnes du ginaire autour du massif du “Sur cette Nationale 5, en à pei- Jura” par une signalisation Jura” dixit le Conseil régional. ne 5 km, on trouve une 4 voies, appropriée. ! L’idée, louable dans son princi- des créneaux de dépassement J.-F.H. pe, serait de dissuader les poids lourds notamment à emprunter cette route Montbéliard-Pontarlier. Ils seraient aiguillés vers Baume-les-Dames, puis Étalans Localisation Tout véhicule Poids lourds avant de reprendre la route des Mouthe - Gellin 2 505 154 Microtechniques en direction de Labergement - Oye 3 532 188 Pontarlier. C’est contre cette idée de faire Oye - Les Rosiers 5 466 355 de cette R.D. 437 une sorte de Pontarlier - Doubs 3 322 122 “musée” que se bat Alain MarDoubs - Montbenoît 4 764 329 guet, seul élu du Conseil général à ne pas avoir signé le proRelevés effectués par la Direction départementale jet de convention entre le de l’équipement en 2002 et 2003. Moyenne journalière. Département et la Région. Sa R.D. 437 : le trafic en chiffres P ARTENAIRE DU G ROUPEMENT T R A N S F R O N TA L I E R EUROPÉEN AVEC VOTRE CONTRAT SANTÉ PASS STRASBOURGEOISE, vous avez en mains l’assurance maladie la plus adaptée aux besoins spécifiques des frontaliers. Vous bénéficiez également d’un réseau d’agents proches de vous, réputés depuis de longues années pour leur expertise frontalière. Assurances Mutuelles de France. 7, avenue Marcel Proust, 28932 Chartres Cedex 9. Entreprise régie par le Code des Assurances. Économie LES FOURGS 21 Menuiserie extérieure Jean-Michel Tissot : “Nous voulons maîtriser notre croissance” L’entreprise Tissot emploie 40 personnes. Spécialisée dans la fabrication de fenêtres, cette société va construire une unité de production à Champagnole. Le point avec un des trois piliers de cette aventure industrielle familiale. L a Presse Pontissalienne : En 1988, après avoir repris l’entreprise avec vos deux frères Pascal et François, vous avez stoppé la fabrication de charpente. Pourquoi ? Jean-Michel Tissot : L’activité charpente a été abandonnée à cause des contraintes hivernales du Haut-Doubs. Nous avons fait le choix de nous recentrer sur la menuiserie intérieure et extérieure. Jean-Michel Tissot : “L’avenir de la fenêtre est dans l’association entre le bois et l’aluminium.” L.P.P. : Pouvez-vous précisez ce que sont les menuiseries intérieures et extérieures ? J.-M.T. : La menuiserie intérieure concerne l’agencement intérieur d’une maison, de la cuisine à la fabrication des portes, en passant par les escaliers et le PUBLI-INFO bureau. La menuiserie extéL’entreprise Tissot est familiale. Elle a été créée en 1930 par Armand Tissot. rieure regroupe toutes les ferSes petits fils, François, Pascal et Jean-Marie en on fait une entreprise industrielle. metures du bâtiment comme les fenêtres, portes, portes de riaux de synthèse ont fait leur sont compétitifs. En France, les très dur d’envisager un déveapparition sur le marché et se fenêtres bois-aluminium occu- loppement durable ici car il y garage. substituent petit à petit à une pent 5% du marché contre 1,5% a un turn over des salariés trop L.P.P. : Quelle est la part de chacune menuiserie traditionnelle. Par il y a 10 ans. Nous avons aux important. À Champagnole, on de ces spécialités dans votre activité ? contre, ce même pavillon Fourgs un bureau d’étude de 4 échappe à ce problème suisse. J.-M.T. : À 80% on fait de la menui- n’échappe pas à la pose d’une personnes qui développent de En plus, cette ville veut relanserie extérieure, le reste étant quinzaine de fenêtres en moyen- nouveaux produits et cherchent cer un pôle économique bois. des fournisseurs. En ce moment, ne et de portes. de la menuiserie intérieure. on travaille sur la conception L.P.P. : Cet investissement dans le L.P.P. : Y a-t-il une raison à ce désé- L.P.P. : C’est la raison pour laquelle d’une fenêtre bois qui n’aura Jura ne remet pas en cause le pôle l’entreprise Tissot investit d’abord plus besoin d’entretien. Le prin- des Fourgs ? quilibre ? J.-M.T. : Le métier de menuisier dans la fabrication de fenêtres. Com- cipe de l’entreprise est de faire J.-M.T. : Non, car nous voulons est en profonde mutation. bien en produisez-vous par mois ? des fenêtres haut de gamme à rester ici, puisque nous sommes originaires de ce village. En Aujourd’hui, dans un pavillon J.-M.T. : On fabrique en moyen- un prix marché. 1998, quand nous avons traditionnel, les menuiseries ne entre 450 et 500 fenêtres par L.P.P. : Comment faites-vous pour construit un nouveau bâtiment, intérieures se résument à l’ins- mois. innover, maîtriser vos prix, sans fai- c’était d’abord un choix de cœur tallation d’une dizaine de portes avant d’être un choix éconoet une trentaine de mètres de L.P.P. : En 1998, vous avez créé une re de concessions sur la qualité ? plinthes. De nouveaux maté- seconde société aux Fourgs qui s’ap- J.-M.T. : En aucun cas nous mique. Mais aujourd’hui, on ne pelle Eurofen Production. Pourquoi ? essayons de tirer un tarif au peut plus faire de choix de cœur. J.-M.T. : À un moment donné, détriment de la qualité des maténous sommes trouvés face à une riaux. On parvient à rester dans L.P.P. : Avez-vous envisagé de délodemande accrue de profes- un prix marché en jouant sur caliser l’activité à l’étranger ? J.-M.T. : C’est vrai, à un moment sionnels qui voulaient qu’on la méthodologie de travail. donné nous nous sommes interréalise des fenêtres pour eux. Pour répondre à ces attentes L.P.P. : Vous êtes sur un marché concur- rogés. Nous aurions pu céder aux nous avons créé cette nouvelle rentiel. Comment tirez-vous votre sirènes de l’Est. Mais finalement, nous avons préféré renforcer unité de production qui fabrique épingle du jeu ? des fenêtres standards et J.-M.T. : En effet, la concurrence notre présence sur un secteur simples pour des professionnels est très présente, en particulier géographique que l’on connaît comme les constructeurs de cha- sur les petits marchés. Ce que et rester à l’écoute des acheteurs et des fournisseurs. lets bois. En parallèle, Tissot nous avons compris C’est une relation de poursuit son activité mais est qu’il fallait inves“Notre proximité. Par fabrique des produits compli- tir dans des machines, exemple, un proqués, sur mesure. Ce sont deux étoffer la gamme de chiffre ducteur de chalets produits, et obtenir activités complémentaires. buteur exclusif de la marque des avis techniques. d’affaires est planifie ses interdans tout le Grand Est. C’est ventions au jour aujourd’hui L.P.P. : Votre clientèle est essentiel- Car une peinture anglaise fabriquée lement composée de professionnels ? toutes nos fenêtres de 3 millions près. Il faut pouvoir selon des recettes anciennes, qui lui livrer les fenêtres J.-M.T. : À 60%, ce sont les pro- bénéficient de la nordonne à la peinture une textud’euros.” à l’instant “T”, et pas fessionnels et 40% les particu- me N.F. et de la norre incomparable, avec des couavec deux jours de liers. Nous avons parmi nos me européenne D.I.N. leurs très poudrées, très denses clients un panel de construc- qui nous permet de nous posi- retard ou une semaine d’avanmais pas criardes. Les papiers teurs de maisons individuelles tionner sur le marché helvétique ce. En délocalisant dans les pays peints sont de vrais papiers, auxquels nous fournissons les en particulier. La Suisse repré- de l’Est, on prend de risque de peints avec de la peinture et fenêtres. Aujourd’hui, nos pro- sente 7% à 8% de notre activi- multiplier les problèmes liés aux ensuite vernis. Ces produits sont duits sont distribués en Franche- té. Notre problème actuellement délais livraisons et aux condidu haut de gamme mais restent Comté, Savoie, Suisse voisine est que nous sommes limités par tions de transports. Par contre, toutefois abordables. La peinet Bourgogne. Le chantier le l’outil de production qui ne nous nous nous rendons à l’étranger ture par exemple n’est pas plus plus loin que l’on ait fait est permet pas de continuer à pros- sur les salons, en tant que visichère que de la peinture proteur, pour voir quelles sont les l’aérodrome de Saint-Tropez où pecter de nouveaux marchés. fessionnelle.” ! dernières nouveautés. nous avons repris toutes les menuiseries extérieures. Les L.P.P. : Tissot est le premier fabricant fermetures de la nouvelle Mai- de fenêtres dans le Doubs. Quels sont L.P.P. : Tissot poursuit sa croissance. son de la réserve à Laberge- vos projets pour poursuivre votre Quel est le chiffre d’affaires de votre entreprise ? ment-Sainte-Marie ont égale- croissance ? ment été fabriquées dans nos J.-M.T. : Nous allons mettre en J.-M.T. : Il est de 3 millions d’euplace une nouvelle unité de fabri- ros. Nous essayons de maîtriateliers. cation dans le Jura, à Cham- ser notre croissance pour qu’elL.P.P. : Comment évolue aujourd’hui pagnole. Elle sera opération- le ne dépasse pas les 12% par nelle en 2005 et va générer 10 an. Au-delà, cela pose des difle produit fenêtre ? J.-M.T. : Les fenêtres que nous emplois pour commencer. Cet ficultés de gestion. À partir de fabriquons sont en lamellé et outil de travail est une oppor- 1988, nous avons connu le soucollé, auxquelles on ajoute un tunité pour aller vers de nou- ci de passer d’une entreprise vitrage très performant. Nous veaux volumes de production. artisanale à une entreprise semiindustrielle. Nous sommes pasn’utilisons pas le bois massif soumis à des déformations. L.P.P. : Pourquoi ne pas continuer à sés de 5 salariés à 40 aujourL’avenir de la fenêtre est dans vous étendre aux Fourgs au lieu de d’hui (20 Tissot et 20 Eurofen). L’objectif est de continuer à nous l’association entre le bois et partir à Champagnole ? l’aluminium. Le concept n’est J.-M.T. : Le problème des Fourgs développer, mais sans risques pas nouveau, mais les prix trop est lié à la proximité de la fron- et avec prudence. ! élevés ont freiné son dévelop- tière suisse responsable d’une Propos recueillis par pement. Désormais, les tarifs fuite de la main d’œuvre. C’est T.C. L’atelier des couleurs des idées décoration près un changement de propriétaire, le magasin du 84, rue des Granges à Besançon a rouvert fin novembre. Gilles Pourchet, propriétaire de Tissdécor, a repris l’atelier des couleurs, magasin dédié à la décoration d’intérieur. Vous découvrirez au sous-sol un espace enfant avec du mobilier évolutif : Les chaises Tripp Trapp de la marque suédoise Stokke qui grandissent avec l’enfant, des lits pour enfant du berceau au lit 165, une table à langer qui se transforme en bureau par la suite… Tapis, peluches, jouets et autres accessoires pour enfants sont également disponibles. Au rez-de-chaussée, le A Marie Lauzet accueille les clients dans une boutique dédiée à la décoration et l’ameublement. L’ATELIER DES COULEURS 84, rue des Granges 25000 Besançon Tél. : 03 81 82 61 10 magasin est dédié à la décoration d’intérieur au sens large : vaisselle, parfums d’intérieur, sacs, quelques tapis, poufs, coussins, luminaires, objets de décoration, mobilier Stokke, fauteuils ergonomiques et de relaxation. “Pour la vaisselle et les objets, nous travaillons avec des designers français et scandinaves”, complète Marie Lauzet,responsable du magasin. Enfin, dernier volet du magasin : la peinture et le papier peint Farrow & Ball. “Avec Tissdécor, nous sommes le distri- Ça bouge dans le commerce 22 PONTARLIER PONTARLIER Le spécialiste de la fête La maison Masson se développe À runo Thomas a ouvert le 2 février au 23, rue de Salins “La Boutique du sourire”, une enseigne spécialisée dans la décoration de salle, les articles de fêtes et la location de déguisements. Originaire du Pas-de-Calais, Bruno Thomas s’est toujours intéressé à la fête. “Dans ma famille, on ne manquait jamais une occasion de se déguiser.” Attiré par le commerce, il suit des études en conséquence en préparant un B.E.P. vente complété ensuite par un Bac pro. “À 15 ans, j’ai eu l’opportunité de faire un stage dans un magasin similaire à la Boutique du sourire.” Il multipliera les expériences dans la même branche d’activité le temps de se sentir prêt à voler de ses propres ailes et de réunir les fonds nécessaires à son installation pontissalienne. “Ici, j’ai saisi l’opportunité de reprendre un local bien situé avec un parking à proximité et beaucoup de passage.” Par rapport à l’ancienne boucherie qui occupait les lieux précédemment, le magasin a subi quelques travaux d’agrandissement et dispose maintenant d’une surface commerciale de 90 m 2. À l’exception des articles farces et attrapes, il vend tous les ingrédients nécessaires à l’organisation d’une belle fête : cotillons, confettis, serpentins, maquillage, guirlande, pétards et feux d’artifice. “Je travaille avec plusieurs fournisseurs dont le leader mondial en ballons Qualatex”, explique le jeune commerçant qui propose également ses compétences pour réaliser la décoration de salle de mariages, de réception… B En venant à la Boutique du sourire, les clients auront également la possibilité de louer des déguisements. Bruno Thomas en a plus de 200. “Cette activité fonctionne toute l’année avec les anniversaires, les soirées à thèmes et les rendezvous comme Carnaval ou Halloween.” ! Bruno Thomas assure une prestation en décoration de salles festives. force de fréquenter depuis sa plus tendre enfance l’atelier de sérigraphie créé par son père en 1977, Sonia Masson a attrapé le virus graphique. Cette passion s’est concrétisée en juillet 2004 par l’ouverture de l’agence “Sonia Masson communication”. Cette société est installée au 5, rue Eiffel dans le bâtiment toujours occupé par l’entreprise paternelle. “Les deux structures sont indépendantes l’une de l’autre. L’agence mène une activité complémentaire à Masson Publicité équipé pour la réalisation de travaux en sérigraphie, publicité adhésive, Sonia Masson a ouvert son agence de création graphique. impression numérique, plastification, fraisage, façonnage…” facettes du métier.” Dans la d’une identité visuelle forte Avant de se lancer, Sonia Mas- famille des graphistes, on dis- qui servira à engendrer une son a d’abord suivi une for- tingue généralement deux pro- charte graphique comprenant fils, les “exécutants” logos, carte de visite, en-têtes mation spécifique de 3 ans dans une école Orientée orientés vers la mise de lettre, affiches, flyers, bropage et les “créatifs” chures, plaquettes, fiches techprivée strasbourgeoivers la en chargés de concevoir niques, catalogues, édition… se. Elle a travaillé ensuite pendant 8 ans création. les outils de commu- Tout est réalisé ici à l’exception nication. “L’agence est des travaux d’imprimerie.” en agence de communication et en imprimerie. Une davantage orientée vers la créa- Sonia Masson Publicité expérience assez diversifiée tion. On propose une presta- s’adresse à une clientèle de qu’elle juge bien utile aujour- tion globale ou à la carte selon particuliers, associations, d’hui dans le sens où “elle per- les besoins. La démarche s’ar- entreprises, commerces, colmet de connaître toutes les ticule autour de la définition lectivités. ! PONTARLIER G RANGES-NARBOZ Cuisinier à domicile Du nouveau dans la aux Granges-Narboz boulange pontissalienne près une longue expérience en collectivité, Daniel Ledentu a choisi de se mettre à son compte comme cuisinier à domicile. Il a baptisé son entreprise “Le petit Marmiton”. “J’ai mené mon projet avec la Boutique de gestion basée à Besançon. Ils m’ont bien accompagné dans mes démarches. Je fonc- À tionne en prestation de service. Je n’ai pas le droit d’acheter la matière première car je n’ai pas de laboratoire chez moi. C’est un investissement à envisager suivant l’évolution de l’activité.” Daniel Ledentu transforme donc chez lui ce que ses clients lui apportent. Il intervient dans les salles équipées en matériel Daniel Ledentu travaille en prestation de service. de cuisine. Il peut également travailler au domicile de ses clients. Daniel Ledentu a effectué son apprentissage à l’hôtel Parnet à Oye-et-Pallet. Après son service militaire effectué dans la marine, il a travaillé une année chez un traiteur du Pays de Montbéliard avant d’être embauché au Centre Médico-Éducatif de Malbuisson qui sera par la suite transféré aux Granges-Narboz. “J’ai commencé comme cuisinier puis j’ai suivi une formation de “maître de maison.” Cette compétence supplémentaire lui a permis pendant 13 ans d’assurer la fonction d’économe dans cette petite collectivité qui accueillait une vingtaine de personnes à chaque service. Quand il rencontre aujourd’hui ses clients, il lui est assez facile de budgétiser le repas désiré. Daniel Ledentu intervient à destination des particuliers, associations, collectivités. Il réalise repas d’anniversaire, mariage, réception, souper dansant. “Pour la composition des menus, tout est envisageable. C’est souvent un échange. Les gens annoncent leurs idées et attendent en retour le conseil d’un professionnel sur l’accord des mets, l’accompagnement en vins, les coûts. La formule prestation de service est assez souple. Tout ce qui n’est pas consommé revient au client, par exemple.” ! nstallée rue de Besançon dans les locaux de l’ancien garage Opel, la Boulangerie comtoise a ouvert ses portes le 21 janvier. Avant de venir à Pontarlier, Yves Musy tenait déjà un commerce similaire à Morteau qu’il avait repris à son compte en janvier 1991. “Je recherchais des locaux plus vastes, plus lumineux. J’en avais un peu marre de travailler à l’étroit. Le fournil était au sous-sol, je ne voyais jamais les clients”, explique ce boulanger-pâtissier qui n’a pas hésité longtemps quand il a vu l’espace et l’emplacement privilégié de son nouveau local pontissalien. Implanté à l’angle des rues de Besançon et du Lycée, la Boulangerie comtoise offre l’appréciable avantage d’avoir un parking privé face à la devanture. Le fournil et le laboratoire sont situés au même niveau que le magasin, le tout agencé dans un espace de 190 m2. Le four côtoie l’espace de vente. Pour faire tourner sa boutique, Yves Musy emploie 4 personnes : un boulanger, un pâtissier et deux vendeuses. Contrairement à ce que certaines mauvaises langues colportent, tout est fabriqué et cuit sur place. De 2 heures du matin à 15 heures, le patron et son salarié se relaient pour réaliser 5 fournées par jour, I Yves Musy était boulanger à Morteau avant de s’installer à Pontarlier. histoire de proposer toujours du pain frais à la clientèle. “Je m’approvisionne auprès de la minoterie Forest basée à Cluny.” Les amateurs de bon pain ont l’embarras du choix entre les 12 pains spéciaux et les pains traditionnels. Parmi les spécialités, on peut signaler le Patois, un pain rustique au levain et la Craquante, la baguette maison élaborée au levain avec un mélange de farines. ! La Boulangerie comtoise est ouverte tous les jours sauf le dimanche de 6 heures à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h 30. Publicité 23 Les commerçants de la carte Altitude communiquent… Restaurant Hôtel Bonnet Traiteur Bar de Morteau L a maison Bonnet est implantée depuis de nombreuses années. Elle est toujours présente pour vos réceptions de mariages, baptêmes, communions, anniversaires etc. Bonnet Traiteur est aussi présent dans les entreprises pour la fourniture de coktails et de plateux-repas. Son magasin vous offre un grand choix de produits de qualités (ex : viande limousine label rouge...) et une gamme élargie de produits traiteurs. ! téphan Bazile, chef du restaurant Le Morteau et son personnel vous accueillent pour vous faire découvrir des spécialités typiques de la région, telles que la saucisse de morteau au Pontarlier Anis, le filet de Sandre au vin jaune, la croûte aux champignons, mais aussi des saveurs mexicaines le week-end et des menus du jour tout au long de la semaine. Possibilité d’accueillir des groupes sur réservation et d’établir des menus personnalisés. Restaurant une étoile de 42 couverts ouvert tous les jours sauf le dimanche soir. L’Hôtel de Morteau classé deux étoiles vous propose 16 chambres rénovées au calme à seulement deux minutes du centre ville et de la gare. Les chambres sont toutes équipées de toilettes, baignoire ou douche et de télévision avec satellite. Hôtel ouvert tous les jours. ! S Bonnet Traiteur Boucherie - Charcuterie 86, rue de la République 25300 PONTARLIER Tél.: 03 81 46 70 70 E-mail : [email protected] “Mixteen”, boutique de mode mixte Restaurant Hôtel Bar de Morteau 26, rue Jeanne d’Arc - 25300 PONTRALIER Tél : 03 81 39 14 83 E-Mail : [email protected] P Au marché aux fleurs nstallée au 68, rue de la République, nous proposons de la vente de fleurs au détail, de la conception. Notre clientèle nous connaît beaucoup grâce aux bouquets ronds avec poche d’eau. Nous avons un coin fleurs séchées où l’on retrouve des couleurs mélangées très sympa comme l’orange, le rose. Nous “I proposons également à nos clients la possibilité de décorer leurs supports. Nous travaillons aussi bien sur des pots, des vases que par exemple un chaudron en zinc que nous avons eu récemment à décorer. On travaille pour cette partie avec de la fleur naturelle. Enfin, nous avons un rayon sujets de décoration avec des bougeoirs, des ontarlier n’échappe pas aux modes vestimentaires. Une des tendances actuelles est dans la mixité. “Je propose 1/3 de vêtements mixte, ce sont des jeans, et de la chemise essentiellement, 1/3 de femmes et 1/3 d’hommes” note Franck qui a ouvert Mixteen voilà tout juste un an. Un grand choix de produits vous attend dans un cadre très tendance dans un mélange de bois et de métal, bougies et des petites peluches” note Patricia, responsable du magasin de Pontarlier qui est assistée de Carole et Jennifer et dont le gérant Jean-Charles Girard est grossiste à Tarcenay. À noter que le marché aux fleurs vous propose un service de transmission florale avec Eurofloriste sur la France et à l’étranger. ! Au marché aux fleurs 68, rue de la République 25300 Pontarlier Tél. 03 81 39 14 04 Horaires d’ouverture : 9 h 30 - 12 h-14 h 19 h du mardi au samedi de 14 h à 19 h le lundi après-midi Heures d’ouverture : du lundi au mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h et du jeudi au samedi de 9 h à 19 h 15 non stop et le dimanche de 9 h à 12 h 30 Mixteen 7, place Saint-Pierre 25300 Pontarlier Tél. : 03 81 46 75 80 Liste des 54 commerçants adhérents à la Carte Altitude A Fleur de Peau Ambiances et Styles Au Bon Echanson Au Marché Aux Fleurs Au Pot Cassé Authentic Boarder Authentic Chaussures Bébé Cash / New Baby Bijouterie Bolle Reddat Bijouterie Vuillemin Boucherie Bonnet Boulangerie Pfaadt Boulangerie Nicolas Chabloz Fleurs Coiffure Martine Confiserie Petite Cycles Favrot De Neuville Droguerie Laborier Espace Beauté Alizée Esprit Châlet Fantasia 79 89 66 68 2 11 3 45 63 34 85 23 62 29 12 95 57 83 87 72 10 12 Rue de la République Rue de la République Rue de la République Rue de la République Rue Vanolles Rue Sainte Anne Rue Sainte-Anne Rue Frg Saint Etienne Rue de la République Rue de la République Rue de la République Pl. Saint Pierre Rue de la République Rue de la République Rue Du Docteur Grenier Rue De la République Av de Neuchatel Rue de la République Rue de la République Rue de la République Pl. Saint Pierre Rue Du Docteur Grenier Fémina Franca Boutique Fox Trott Hôtel de Morteau Impulsion Institut Caline Jules et Julie Joueclub La Boutique Fleurie Le Grand Café Français Le Travail en Couleur Maroquinerie Colin Maroquinerie Le lézard Mixteen Nouvelle Vague Optique Gresset Parfumerie Anne Charlotte Pierre Paul Jacques Pizzeria La Belle Napoli Pensée de Violettes Playtime Rêve Bleu 72 42 64 26 7 9 51 81 5 36 7 21 68 7 22 16 45 1 35 8 8 11 le tout dans une ambiance de couleurs associant le bleu, le rouge et le gris. “Je vends des grandes marques comme “Camel”, “Eleven”, “X-Stone”, célèbre marque de jean italien, “Roganel” avec ses teeshirts très en vogue, “Souledge”… Actuellement, j’ai une très forte demande sur 2 marques pour femmes, “Skunksunk” qui est une marque espagnole très branchée et une marque française “Femme je vous aime”. Enfin, la grosse tendance 2005 est le strass ou pierres de Svarowski, que l'on retrouve sur les vestes de costumes, ceintures, casquettes…” Mixteen, c’est également une ligne d’accessoires avec différents modèles de chaussures homme, des ceintures, des bracelets.! Rue de la République Rue de la République Rue de la République Rue Jeanne D'Arc Rue Vannolles Rue du Bastion Rue de la République Rue de la République Rue Vanolles Rue de la République Rue de la Gare Rue de la République Rue de la République Place St Pierre Rue de la République Rue de la République Rue de la République Place Saint Pierre Rue Montrieux Rue Tissot Rue Vanolles Rue de la République Sarl Gulot Camara 67 Salon Mod Styl 14 Simplement Chocolat 73 Sport 2000 13 Stocks Americains 64 Technicien du sport 13 Tentation 14 Torréfaction du Haut Doubs 8 Univers Blanc 28 Virgo Music 38 Rue Rue Rue Rue Rue Rue Rue Rue Rue Rue de la République Tissot de la République Sainte Anne de la République de la République Sainte Anne Sainte Anne de la République de la République INFO COMMERCE FERMETURE : - Tissus Robert, place Salengro - La Fleur du Midi (Ets Chauvin), 6 Rue Sainte Anne - Pic puce, Rue des Remparts, bijouterie fantaisie - Tif’Anouk, Place St Bénigne, Salon de coiffure - Le Petit Sauget, 39 Rue de la République, boucherie ANNIVERSAIRE : la boutique Impulsion, 7 Rue de Vannolles, fêtera à partir du 15 mars prochain ses 30 ans d’existence !!! ALTITUDE VOUS OFFRE 4000 € Vous avez encore jusqu’au 5 mars inclus pour vous rendre chez les commerçants adhérents et participer au tirage au sort. La page du frontalier 24 ÉCONOMIE Un référendum le 25 septembre Les accords bilatéraux sur la sellette Les électeurs helvétiques seront appelés à se prononcer sur une des clauses des accords bilatéraux : la libre circulation des personnes. Un principe qui, s’il tombe, peut tout remettre en cause l’ensemble du contrat entre l’Europe et la Suisse. es accords bilatéraux sont à peine entrés en vigueur qu’ils sont déjà remis en cause. Les extrêmes politiques gauche et droite helvétiques demandent un référendum sur la libre circulation des personnes. Ce principe est une des pierres d’achoppement de ce contrat. “S’il tombe, alors c’est l’ensemble des accords bilatéraux qui s’écroule” indiquent les représentants du Groupement Transfrontalier Européen. Or, ce scénario n’a rien d’une fiction, au moment où le second volet des accords bilatéraux (accords bilatéraux II) va entrer en vigueur. Une partie de la classe politique suisse voit d’un mauvais œil l’extension de l’Europe qui s’ouvre à l’Est. Un développement qui s’accompagne du droit de l’individu à circuler librement sur un territoire sans frontières intérieures. En acceptant les règles de l’Es- L pace Schengen, la Confédé- soumettre cette question au ration Helvétique va perdre référendum. Le 25 septembre, le contrôle systématique à ses les Helvètes seront appelés frontières. “Les accords bila- aux urnes pour donner leur téraux ont été contractés entre avis sur le sujet. “Cette votala Suisse et l’Europe des 15. tion est dangereuse. La circuAujourd’hui, c’est l’Europe des lation des personnes est une 25. La Suisse craint d’être clause-guillotine. Si les Suisses “envahie” par les Pays de l’Est.” votent non, alors ce sont tous les accords qui tomRésultat, on a peur bent.” des dérives, du dumping salarial et social “Si le peuple Les Européens convaincus, ainsi face à une main d’œuvre bon marché dit oui, alors que la plupart des éconoqui viendrait propoce sera une acteurs miques suisses, ser ses services sur un territoire jusquevictoire de n’osent pas imaginer un tel retour là protégé. Protectionniste la Suisse ! l’Europe en en arrière. Certains parlent de “catasL’Europe d’accord, Suisse.” trophe.” Sans doumais pas chez nous ! te, mais une fois “La libre circulation des personnes pose problème. dans l’isoloir, chacun vote pour Il y a besoin de mesures tran- la cause qui lui semble juste. Impossible de savoir à l’avansitoires.” En ce moment, la classe poli- ce qui du “oui” ou du “non” tique vindicative fait campagne l’emportera. “Si le peuple dit pour récolter 50 000 signa- oui alors ce sera une victoire tures qui lui permettront de de l’Europe en Suisse” indique FRONTALIERS, DECLAREZ VOS IMPOTS AU PLUS JUSTE La déclaration de revenus arrive dans les foyers. Pour les frontaliers, cette déclaration revêt un caractère particulier. Imposition en France ou en Suisse, taux de change appliqué, déductions diverses, crédit d’impôt … Pas de panique le Groupement transfrontalier européen est là !!! Il apporte au frontalier l’information indispensable pour remplir sa déclaration au mieux de ses intérêts. Pour l’aider, le Groupement transfrontalier européen : " édite son Frontalier magazine « spécial impôts » " organise des permanences fiscales (réservées aux adhérents, sur présentation de la carte) Pour ceux qui ne sont pas encore adhérents … Cette aide ne concerne que l’impôt sur le revenu des personnes physiques. Afin d’optimiser cette aide, il est conseillé d’apporter tous les justificatifs et documents nécessaires à la déclaration (notamment, attestation assurance, certificat de salaire, carte grise véhicule). Nos Permanences PONTARLIER MORTEAU 29, Grande Rue Tél. 03 81 68 55 10 Fax 03 81 68 55 11 Du lundi au vendredi de 14h à 18h30 Sauf le jeudi après-midi 8, Rue de Vannolles Tél. 03 81 39 68 53 Fax 03 81 39 93 00 Lundi,mardi et vendredi de 14h à 18h30 QUELQUES REPÈRES Taux de change : 0,64 € Date limite de dépôt des déclarations : 4 avril 2005 Montant maximum déductible pour l’assurance maladie privée : 2 128 € Il n’est pas trop tard ! Renvoyez-vite le coupon d’adhésion ci-dessous BULLETIN D’ADHESION Nom ...................................................................................... Adresse ................................................................................. ............................................................................................... Code Postal .......................................................................... Ville ...................................................................................... Date de Naissance ............................................................... Canton de Travail ................................................................. Tél. (facultatif) ..................................................................... Merci de retourner ce coupon, accompagné d’un chèque de 45€ à l’ordre du Groupement transfrontalier européen à : Groupement transfrontalier européen 50 rue de Genève - BP 35 - 74103 ANNEMASSE CEDEX R EPÈRE Schengen dans les accords bilatéraux II Les accords bilatéraux II ont été négociés. Un des dossiers concerne Schengen/Dublin. En voici le principe. La fin des accords bilatéraux serait sans doute synonyme d’un retour en arrière pour la Suisse (photo archive L.P.P.). le Groupement Transfrontalier Européen. Pour l’instant, rien n’est acquis et le débat actuel sur l’entrée de la Turquie dans la Communauté européenne n’est pas destiné à assurer la promotion du “oui” sur le territoire helvétique. En se prononçant en faveur du non, la Suisse prendrait aussi le risque de s’isoler du reste de l’Europe. ! Les accords de Schengen ont facilité la circulation aux frontières intérieures de l’Espace Schengen grâce à la suppression des contrôles systématiques des personnes. La coopération policière et judiciaire renforcée permet de lutter plus efficacement contre le crime transfrontalier. L’accord de Dublin représente pour sa part un instrument efficace pour éviter les demandes d’asile multiples (“tourisme d’asile”) et dès lors alléger le fardeau financier de la politique d’asile suisse. L’ACTU DU MOIS LE LICENCIEMENT IMMEDIAT POUR JUSTES MOTIFS Le licenciement immédiat pour justes motifs (LIJM) ne constitue pas un mode de rupture ordinaire. La résiliation a, en effet, lieu immédiatement, sur le champ, et elle doit reposer sur des raisons particulières constituant des justes motifs faute de quoi il s’agira d’une résiliation injustifiée. " RÉSILIATION SANS DÉLAI DE CONGÉ : " Dans le cas d’une rupture ordinaire des rapports de travail, un délai de congé doit être respecté. Or, en l’occurrence, il est mis fin au contrat de travail sans délai. Par ailleurs, il sied de souligner que les périodes de protection pendant lesquelles un employeur ne peut pas licencier un salarié ne s’appliquent pas en l’espèce. Ainsi, un salarié malade ou accidenté peut faire l’objet d’un LIJM. Les rapports de travail prennent donc fin au moment où la résiliation avec effet immédiat est reçue, ce qui signifie que les obligations, tant du travailleur que de l’employeur, cessent dès ce moment. la loi définit la notion de justes motifs de manière impérative. Constitue un juste motif un fait qui est propre à détruire la confiance qu’impliquent les rapports de travail ou à l’ébranler, de telle façon que la poursuite de la relation de travail ne peut être exigée, même pas pendant la durée du délai de congé. L’existence ou non d’un juste motif ne s’apprécie pas dans l’abstrait mais pour une relation de travail déterminée. Le même fait peut constituer un juste motif dans une relation de travail déterminée mais pas dans une autre. Se pose dès lors la question de la réception du licenciement immédiat par le travailleur. La loi ne prescrit aucune forme particulière pour notifier le congé. Toutefois, pour des raisons évidentes de preuve, la notification par lettre recommandée avec accusé de réception est vivement conseillée Comme le contrat prend fin, dans le cas d’un LIJM, au jour du départ du travailleur, l’employeur devra donc verser le salaire jusqu’au jour effectif du licenciement. Ainsi, la part du 13e mois si elle est convenue contractuellement et la part des vacances s’il existe un solde sont dues au salarié. Hasna CHARID Juriste Groupement Transfrontalier Européen Antennes de Morteau et Pontarlier NOTION DE JUSTES MOTIFS Dresser une liste exhaustive des justes motifs n’est pas possible. On peut toutefois « classer » les justes motifs en 2 catégories : - les actes uniques qui justifient en eux-mêmes un renvoi immédiat tels que le vol, les voies de fait ; - les actes dont la répétition fréquente a provoqué un avertissement de la part de l’employeur et qui se perpétuent tels que les arrivées tardives systématiques, les absences injustifiées fréquentes. En cas de litige sur la validité d’une résiliation avec effet immédiat, c’est au juge qu’il appartient de se prononcer sur l’existence d’un juste motif. C’est à celui qui invoque un juste motif d’apporter la preuve des faits qu’il allègue et, s’il échoue, le juge doit constater que la résiliation immédiate était injustifiée. En cas de résiliation injustifiée, la rupture reste valable mais le travailleur peut prétendre auprès de la juridiction prud’homale à des dommages et intérêts. Un village à l’honneur par F.C. 25 En passant par… Montperreux MAIRIE Jean-Yves Rigolot constate avec plaisir que la bibliothèque municipale remplit pleinement sa fonction. Une souscription en cours Cure de jouvence pour l’église de Montperreux Montperreux se distingue plus par sa croissance démographique que par sa vitalité économique. Le cadre de vie ne manque pas d’atouts et la municipalité investit pour les préserver. e territoire communal un hôtel-restaurant, l’artisacouvre une surface de nat à un ferronnier d’art. La 1 060 hectares dont la plupart des actifs sont fronmoitié est occupée par taliers ou travaillent sur Ponla forêt. “Entre les deux der- tarlier. Avec 6 salariés, la comniers recensements, la popu- mune est le plus gros lation a progressé de 40%. Elle employeur. s’élève aujourd’hui à 650 habi- La présence du lac a engentants. Sur le P.O.S., il reste dré la construction de nomenviron 6 hectares de terrains breuses résidences seconenviron 400 constructibles. Ils appartien- daires, nent à des privés comme la aujourd’hui. Au bord du plan quasi-totalité des lotissements d’eau, la plage de Chaon fait réalisés ces dernières années. le plein lors des grosses chaJe trouve dommage que la leurs de l’été. “On y a améune aire de commune n’ait Le coût global nagé loisirs. Pour la pas la gestion de cette constructide l’opération quiétude du public et des bilité. Elle pourlieux, les camrait mieux maîs’élève à ping-cars n’ont triser des 100 000 euros. plus le droit d’y paramètres comme l’école, la voirie, les séjourner. Ils finissaient par réseaux” regrette Jean-Yves être trop nombreux.” Si la commune ne tient pas Rigolot, le maire. Les 4 exploitations agricoles plus que ça à développer son encore en activité produisent potentiel touristique, elle globalement 800 000 litres de prend soin de soutenir les lait livrés et transformés à la actions et projets susceptibles coopérative des Monts de Joux de servir la collectivité. En à Bannans. Le commerce se 1995, l’embauche d’une bibliolimite à 3 restaurants dont thécaire à temps partiel a L répondu à un besoin très fort. De 1993 à 2004, le nombre de lecteurs est passé de 95 à 344 et la quantité d’ouvrages prêtés de 2 003 à 9 781. “Ce service est une belle satisfaction. Les enfants y passent un temps fou.” Montperreux va se pencher au chevet de son patrimoine. L’église Sainte-Madeleine fait l’objet d’un projet de rénovation. Une souscription a d’ailleurs été lancée l’été dernier. Les travaux comprennent la rénovation des façades, de l’installation électrique, de l’intérieur de l’édifice. “On travaille avec la Fondation du patrimoine. Le coût global de l’opération s’élève à 100 000 euros H.T. On espère un démarrage fin 2005 ou début 2006.” Tous les habitants ne consommant plus l’eau courante pour son goût particulier seront rassurés d’apprendre que des filtres à sable et à charbon actif vont être installés à la station de pompage pour remédier au problème. ! ZOOM La chaufferie à bois visitable en 2006 Grand cheval de bataille du maire, la chaufferie à bois déchiquetée fonctionne depuis le 10 janvier. Installé dans les anciennes pompes de Chaudron, cet équipement de petite puissance (40 KW) chauffe 5 appartements municipaux. Ce projet répond à plusieurs objectifs : volonté de se chauffer avec une énergie renouvelable, démonstration qu’on peut valoriser la ressource forestière d’une façon différente surtout pour les bois de faible valeur, promouvoir une gestion jardinatoire de la forêt. “Jusqu’à présent, on achète le bois déchiqueté dans le Jura. On cherche une solution pour utiliser du bois de Montperreux. La commune adhère à la” C.U.M.A. des nobles pratiques” qui dispose d’une déchiqueteuse. On peut également faire appel à un privé pour des gros chantiers. Cette année, on investit dans un bâtiment de stockage à construire au bord de la forêt communale.” Le conseil municipal réfléchit déjà à l’opportunité d’une seconde chaufferie pour les bâtiments communaux. Jean-Yves Rigolot croit même possible un réseau de chaleur dans le village. La chaufferie de Chaudron sera accessible au public l’an prochain. En attendant, vous pourrez toujours visiter l’exposition consacrée à au bois-énergie à la maison de la Réserve. ! PASSÉ Mutation Au temps des guinguettes Dans la première moitié du XXème siècle qui correspond également à celle du tacot, il existait pratiquement une dizaine de bars et établissements hôteliers sur la commune. Beaucoup ont disparu. Souvenirs. ès les premiers week- collectionneurs du Mont d’Or. village, “Chez la Maria”, foncends ensoleillés, les Pon- Un peu plus haut dans le tionnait au centre de Monttissaliens prenaient le hameau, bénéficiant d’un empla- perreux. tacot pour rejoindre les cement privilégié, l’hôtel du lac À Chaudron, l’hôtel du lac Bleu rives du lac. Le petit train fai- était exploité par la famille Mai- rebaptisé ensuite “Au brochet re. Il est fermé depuis d’or” a échappé au naufrage des sait halte à Chaon “On avait quelques décennies. disparitions puisqu’il est toupuis Chaudron avant Toujours à Chaon, le jours là. Plus loin près de la de poursuivre en direction de Mouthe. l’embarras luxueux hôtel du Beau source bleue, l’hôtel-restaurant Après de belles par- du choix.” Séjour attirait du beau du même nom est devenu une monde. Ses proprié- colonie de vacances apparteties de pêche dominicales, les disciples de Saint- taires, la famille Jacquet qui nant à la ville de Waziers dans Pierre se retrouvaient entre tenait une pâtisserie à Pon- le Nord. Le hameau avait ausamis ou en famille dans les bis- tarlier, pensaient ouvrir un si sa buvette de pêcheurs, le trots et restaurants locaux. Ils salon de thé. Il y avait telle- petit Robinson ou café Prévost. ment de place qu’ils l’ont trans- De toute la série, il ne reste avaient l’embarras du choix. À Chaon-plage, on trouvait 3 formé en hôtel-restaurant qui plus qu’une seule affaire encoétablissements. La buvette “Aux cessera son activité après la re en activité à laquelle il amis de la Gaule” servait à l’ori- seconde guerre mondiale. La convient d’ajouter aujourd’hui, gine de casernement à l’armée bâtisse appartient à la S.N.C.F. “l’auberge des montagnards” à canadienne pendant la pre- qui l’utilise comme centre de Chaon et le “Chaudron” au mière guerre mondiale. L’ins- colonie de vacances. Un café de hameau du même nom. ! cription “restaurant” apposée en grosses lettres sur le toit déjouait l’ennemi. Après le conflit, le bâtiment est transformé en buvette tenue par la famille Parnin. La seconde guerre lui sera fatale. Les Allemands occupent l’endroit. Faute d’entretien, il s’effondre sous la neige à la Libération. Dans le même registre, “PortGentil” doit sa notoriété au tenancier, Jean Schnetzer, personnage haut en couleurs. Plus cossu, le restaurant de l’Hermitage attire davantage une clientèle bourgeoise. “Ces établissements étaient ouverts uniquement en période estivale. Ils proposaient tous une location de barques”, indique Christian Sur le toit de la buvette “Aux amis de la gaule” figurait l’inscription restaurant pour déjouer l’ennemi. Guyon, le président du club des D Un village à l’honneur SPORT LOISIRS Environ 40 familles Plein air, famille 27 Des stages à thèmes L’association familiale : un rôle moteur et convivialité L’association famiÀ l’association sportive de la commune de Montperreux (A.S.C.M.), liale de Montperon privilégie l’ambiance des sorties familiales à la portée de reux-Chaon-Chautous et il ne faut surtout pas se prendre au sérieux. dron existe depuis Doubs ou de la Loue en canoë. plus de 20 ans. Elle rière de laisser son ce depuis un an. chronomètre à la Loisir de plein air privilégié “L’association compte une quamaison en adhérant des Français, la randonnée rantaine de familles. L’am- participe activement à l’A.S.C.M. La seu- pédestre tient une place biance est chaleureuse. On le entorse au règle- importante au programme de tient beaucoup à ce côté sym- à la vie culturelle, ment a eu lieu de 12 février l’A.S.C.M. avec 4 sorties pathique.” La neige étant un dernier lors du concours de annuelles au printemps et à support idéal à l’organisa- sociale, éducative et ski de fond qui rassemble une l’automne. “Ces randonnées tion d’activités ludiques, le festive du village. se font générale- comité de l’association, tousoixantaine de P Une sortie ment à la journée. jeunes du village On part à la découet des communes alentour. “À sa nocturne en verte des sommets des grands sites création, l’associaraquette le et jurassiens. L’an dertion s’occupait de nier, on est allé par l’entretien des 5 mars. exemple au cirque pistes de ski de fond sur le site de la Fuvel- de Consolation, dans les gorges le. Ce n’est plus d’actualité. de Poëta-Raisse en Suisse. On Aujourd’hui, l’essentiel des propose également quelques activités s’articule autour de sorties en V.T.T.” l’organisation de sorties fami- Au début de l’été, sensations liales”, explique Évelyne fortes et éclats de rire en persQuerry, la présidente en pla- pective lors des descentes du jours prêt à accueillir les bonnes volontés, propose une sortie nocturne en raquette. “La prochaine aura lieu le samedi 5 mars. Les participants se retrouvent à 19 heures, la balade dure environ 2 heures et s’achève par la dégustation d’une fondue au foyer de Montperreux. On terminera la saison hivernale vers la fin du mois de mars par une journée en ski de fond sur le Chasseron.” ! Point culminant des activités hivernales : le concours de ski de fond pour les enfants. COMITÉ DES FÊTES “C ette année, on participe à la fête du Jeu. Il s’agit d’une opération nationale programmée le 28 mai. Tout le monde est invité à cette animation gratuite qui se tiendra toute la journée à la salle polyvalente située au-dessus de la mairie”, annonce Corinne Debordeaux, secrétaire de l’association. La structure s’implique régulièrement dans la fête du village en proposant des jeux pour enfants animés par Ludodou. En découvrant le programme des activités régulières et ponctuelles, on comprend mieux pourquoi près d’une centaine de familles ont pris leurs cartes d’adhésion. Intéresser le plus grand nombre de gens semble être le leitmotiv des responsables. Tous les mercredis matin au foyer, des cours de guitare, initiation et perfectionnement, sont dispensés aux enfants par Alain Kawczak. L’association familiale est la structure support de la ludothèque itinérante “Ludodou” qui passe une fois tous les deux mois à Montperreux. “Cette ludothèque propose de nouveaux services comme des soirées jeux de société en famille. Ces Une soixantaine d’enfants participe à la fête organisée pour célébrer Mardi gras. séances sont conviviales et per- sorties sont régulièrement promettent de découvrir des nou- grammées à Martigny à la fondation Gianadda. “On part à veaux jeux.” Pour les adultes, les cours de la journée en emportant le gymnastique du lundi soir pique-nique. Ces excursions affichent pratiquement com- ont beaucoup de succès. L’asplet à chaque séance. “On sociation prend en charge les organise des stages à thèmes : conférences en rapport avec fabrication de bougie à Noël, l’exposition du moment.” activités manuelles en vue de Les amateurs de nature ne sont pas oubliés préparer Pâques, la fête des Mères. “Cette année, on avec sorties botaaccomJusqu’à l’hiver participe à la niques pagnées par un 2003, on présende la tait au foyer une fête du Jeu.” animateur Maison de la expo-vente de livres et d’objets artisanaux et déco- Réserve. “On découvre la floratifs. Cette opération suppo- re printanière et à l’automne sait une lourde préparation les champignons.” Les et générait de moins en moins membres de l’association ont de bénéfices. De plus, comme droit à des tarifs réduits pour la salle est maintenant occu- accéder à la piscine de Malpée par le C.L.S.H., on a déci- buisson, au ranch de la Seidé d’arrêter et de vivre sur nos gnette, à l’accrobranches des Fourgs et à la Maison de la réserves.” L’association familiale célèbre Réserve. “Nous adhérons à chaque année Carnaval en l’Union Départementale des proposant aux enfants ani- Associations Familiales et mations avec Ludodou, goû- nous sommes également repréter, déguisements, stands de sentés au sein du C.C.A.S. de maquillage. La culture n’étant la commune”, conclut Corinpas l’apanage d’une élite, des ne Debordeaux. ! 12 membres Le sens de l’entraide festive Montperreux ne dispose pas d’importantes infrastructures touristiques. Les habitants savent en revanche organiser de belles fêtes populaires qui attirent la foule des grands jours. D’une association à l’autre, ils n’hésitent pas à se donner la main. e comité des fêtes a vu le jour en 1987. Il a été créé par 2 habitants : Louis Maitrugue et Jean-Pierre Morel à l’occasion de la fête patronale du village, organisée sur le site du belvédère de la chapelle le quatrième dimanche de juillet. Au départ, il s’agissait d’un petit dimanche côtelettes. Au fil des ans, cette manifestation a pris de l’ampleur au point d’attirer plusieurs centaines de personnes”, explique Max Van de Kercho- ”L ve, qui préside le comité des fêtes depuis 2002. Cette année, la célébration de sainte Marie-Madeleine se déroulera le 24 juillet. Au programme, messe en matinée suivie d’un après-midi ludique avec jeux, animations et défilé de la clique de LabergementSainte-Marie. Les convives se retrouvent le soir pour déguster la fameuse montpériflette avant d’assister aux feux d’artifice prolongés d’un bal gratuit. Chaude ambiance en pers- en charge de l’organisation de pective. Le succès de la manifestation la fête des bûcherons ont invesaidant, la commune a investi ti dans l’achat de deux poêles géantes fabrien 1997 dans la construction d’un “On entretient quées par les étaBonpetit bâtiment bénévolement blissements n e v a u x à baptisé “L’espace Pontarlier. D’un loisirs”. “On entrece local.” diamètre de tient bénévolement ce local qui sert à la prépara- 1,35 m, elles peuvent contenir tion des repas et au stockage l’équivalent de 400 repas chades tables et des bancs ache- cune sous forme de paella, choucroute, montpériflette… tés avec les bénéfices.” Le comité des fêtes et l’asso- “On les met gracieusement à ciation des fuves du Perreux la disposition des personnes Le comité des fêtes a investi dans une poêle géante qui peut contenir 400 repas. qui organisent des actions à but caritatif ou médical comme le Téléthon ou la mucoviscidose. On les utilise également lors de la traversée du lac de Christophe Corne au début du mois de décembre. Certains clubs et associations nous les louent.” Tous les ans en janvier, le comi- té prépare une choucroute au foyer à l’attention des habitants du village. Il organise en février un concours de tarot suivi comme il se doit d’un repas. “Et on n’hésite pas à donner un coup de main pour assurer l’intendance lors de la fête des bûcherons” ajoute le président. ! Un village à l’honneur ARTISANAT Organiser des stages Dans les règles de la ferronnerie d’art PASSION 27 Forte demande des restaurateurs Raymond la grenouille Didier Coutier est un puriste. Après avoir longtemps œuvré dans la ferronnerie du bâtiment, il désire évoluer dans un registre plus créa- Ancien commerçant tif et cherche à mettre en place des stages d’initiation ou de perfec- pontissalien, Raymond Meuterlos vit tionnement au travail du métal. ge. En 1983, il revient en Saô- quises, grilles de fenêtre, ne-et-Loire se mettre à son rampes. Il réalise également du mobilier d’intérieur à vocacompte. Il succombe aux sirènes juras- tion plus décorative. “En ferronnerie d’intérieur, on siennes et vient s’installer en 2000 à Chau- “Donner a la possibilité d’associer différents matériaux dron dans l’ancienne salle des fêtes qu’il loue un sens : bois, pierre, tissu, vitrail. Il m’arrive de à la commune. “Cette plus collaborer avec des ébébelle région présente l’intérêt d’avoir un pascréatif nistes, des tapissiers.” De temps en temps, il sé métallurgique. Je me sens dans mon éléà mon restaure des objets ayant une certaine ment.” L’essentiel de son activité profes- travail.” valeur patrimoniale. À ses heures perdues, sionnelle consiste en la fabrication de portails, mar- l’artisan laisse libre cours à son inspiration créant des pièces traditionnelles et modernes présentées à l’extérieur ou dans la petite salle d’expo attenante à l’atelier. “Aujourd’hui, j’ai envie de réduire l’activité bâtiment pour donner un sens plus créatif à mon travail.” Constatant un regain d’intérêt des jeunes et des adultes pour la pratique de son métier, Didier Coutier réfléchit à l’idée d’organiser des stages à destination des personnes souhaitant se familiariser au travail du métal. Une invitation à la découverte de la forge, métallurgie, fonderie de bronze suivant la technique africaine du banco, découverte des principes ancestraux de la réduction du minerai… “Le potentiel reste assez limité. Je trouve profondément navrant que la ferronnerie d’art soit complètement ignorée de la part des collectivités et des institutions dans la réalisation de grands projets urbains, routiers. On oublie que le fer forgé a traversé les siècles. C’est dommage, car le peu de réalisations Didier Coutier ne conçoit pas son métier sans le existantes force toujours l’admiration des gens.” ! travail à la forge. ’aime mon métier dans le sens où je réalise tout de A à Z dans les règles de l’art. Le travail du métal à la forge implique plus de main d’œuvre, ce qui se répercute forcément sur le coût de l’objet à réaliser”, explique ce gardien d’un savoir-faire ancestral. Originaire de Tournus, Didier Coutier a d’abord appris la chaudronnerie dans une école technique à ClermontFerrand. Il a ensuite travaillé dans l’industrie puis chez un ferronnier d’art à Cannes où il a découvert le travail à la for- “J ART à Montperreux depuis 1992. Ce dynamique retraité a aménagé un étang à grenouilles qu’il capture au printemps pour les commercialiser vivantes. A u plus froid de l’hiver, Raymond Meuterlos vérifie tous les jours que la glace ne recouvre pas en trop forte épaisseur son étang. Au besoin, il aménage quelques trous d’eau. “Ça En plein hiver, il n’est pas rare que Raymond creuse des trous d’eau dans son étang pris par le gel. apporte un peu d’oxygène car cet étang n’est pas alimenté elles reviennent toujours pondre par taille. Les couples ne sont par une source.” Bien avant où elles sont nées. Une seule pas séparés. On les laisse trande venir s’installer à Mont- espèce fréquente les lieux, il quille le temps qu’ils achèvent perreux, il espérait s’occuper s’agit de la grenouille rousse” leur cycle reproductif. Une fois un jour de son propre étang à explique Raymond Meuterlos fécondés, les œufs sont remis a fait les choses à l’étang.” Un comportement grenouilles. TraUn produit qui dans les règles en assez respectueux quand on vail, famille et activités associatives toujours très demandant une sait que 5% des têtards parautorisation de ven- viendront à la taille adulte. lui prenaient alors trop de temps pour recherché. te de grenouilles Raymond n’a pas trop de provivantes auprès des blèmes pour commercialiser qu’il envisage de concrétiser ses projets batra- services habilités. Dès les pre- ses grenouilles du pays, un ciens. Arrivé à la retraite, il miers signes du réchauffe- produit toujours très recherchoisit de profiter de l’exis- ment printanier aux alentours ché. “On n’arrive pas à satistence en migrant au bord du de la mi-mars dans le Haut- faire une très forte demande Doubs, les grenouilles se des restaurateurs du coin.” lac. Pas question pour autant de réveillent et songent déjà à se Raymond Meuterlos adhère chausser les pantoufles au reproduire. Elles vont à l’eau. à l’association Hydromen qui coin du feu. Avec son épouse, C’est l’époque de la grande réunit une cinquantaine de il s’intègre activement dans hécatombe sur les routes. Ray- propriétaires d’étang à grela vie associative du village mond profite de ces grandes nouilles. Par ce biais, il parnotamment au sein du comi- migrations pour poser des ticipe à des journées de forté des fêtes qu’il présidera plu- nasses autour de l’étang. Une mation organisées par la sieurs années. Il en profite période tentante pour les bra- Chambre d’agriculture du pour aménager son étang. “On conniers mais notre homme Doubs. “On enrichit ainsi nos ne peut pas dire qu’on fait de veille au grain… “La capture connaissances sur la biologie l’élevage car on ne contrôle pas s’étale sur une quinzaine de de l’animal, la réglementation, les grenouilles. En général, jours. On trie les grenouilles la gestion des étangs…” ! Des projets pédagogiques En perpétuelle quête de lumière fugitive et vivace Flor, une signature artistique apposée au bas des toiles de Florence Lhéritier. Cette artiste peintre sublime la nature pour en reproduire la force et le mouvement dans une explosion de couleurs. mpression d’ensemble et de détail. Quand on se retrouve face aux œuvres de Flor, une double lecture s’impose car l’artiste se plaît volontiers à glisser ici ou là quelques motifs imperceptibles de loin et qui méritent souvent une explication. Elle se revendique de plusieurs courants stylistiques contemporains avec une certaine prédilection pour l’impressionnisme. Les sujets floraux occupent une place importante dans son œuvre. Elle ne se fige pas dans ce répertoire tout comme elle papillonne I tion à l’école céramique de Longchamp en Côte d’Or. J’ai eu la chance d’être remarqué par un directeur de banque qui m’a poussé à exposer”, explique l’artiste musicienne qui joue du piano et du synthétiseur. Après sa première exposition volontiers entre le figuratif et à Gray en 1995, elle présenl’abstrait. “En premier lieu, je tera le fruit de son travail en suis influencée par la nature.” Franche-Comté et dans diverses galeries à Dans sa démarche, elle accorde beau- Transmettre Berlin, Paris, MonFlorence coup d’importante à son savoir- te-Carlo. met ses talents au dynamiser ses profit d’œuvres cariœuvres en jouant faire. tatives comme les notamment sur les jeux des couleurs et la lumiè- Restos du cœur ou le Lion’s re. Originaire de Lons-le-Sau- club. En 2002, elle fait don nier, elle a grandi dans un d’une œuvre destinée à être environnement familial très vendue aux enchères pour la ouvert sur la culture. Plusieurs fondation “Aide et présence” membres de sa famille dont fondée par la princesse Grâson père s’adonne à l’art pic- ce de Monaco. “Le bénéfice de tural. “J’ai suivi une forma- la vente a servi à financer des projets humanitaires à Madagascar.” Flor aime à transmettre son savoir-faire. Elle organise des stages pour adultes avec l’objectif de développer ce type d’action de façon plus régulière. Elle intervient dans les écoles primaires. “Je propose une méthode d’art plastique qui permet à l’enfant d’apprivoiser l’art, de s’épanouir et d’évacuer son stress. Il s’agit d’une technique de peinture aux doigts. En étant en contact direct avec la matière, on ressent mieux la peinture. Cette méthode en lien avec la sophrologie est parfois utilisée dans les hôpitaux.” Heureuse d’être à Chaon où elle réside depuis quelques années suite à une mutation de son époux, Flor espère un jour vivre pleinement de son travail artistique. ! Papillonnant de l’abstrait au figuratif, Flor travaille beaucoup sur les jeux de couleurs et la lumière. Sport 28 LE 5 MARS PISTAGE Les filles de Pontarlier 12 et 13 mars Une pointure du handball Première coupe de France parle aux entreprises en Franche-Comté Invité par le club affaires et la section handball de Maîche, Daniel Costantini, ex-entraîneur de l’équipe de France de handball, vient à la rencontre des entreprises du Haut-Doubs. Après la conférence, un match auquel participeront les filles de Pontarlier. À Pissenavache et à La Rivière-Drugeon, on verra s’affronter les meilleurs chiens dans un championnat dominé par les Francscomtois et les Alsaciens. Sauf si l’enneigement persiste, les chiens iraient travailler ailleurs, du côté d’Amancey. n ne décroche pas à deux sociation. Le public est aussi reprises (1995 et 2001) le convié à cette rencontre durant titre de champion du Mon- laquelle Daniel Costantini va de de handball, par hasard. Oui, aborder la manière dont on peut les “Barjos” de l’équipe de Fran- conduire un groupe” annonce ce et leurs successeurs “les Cos- Jean Perrot, responsable de la tauds” avaient du talent. Mais section handball. ce n’est pas tout. La réussite Après la théorie, la pratique. La tenait aussi au tempérament conférence sera suivie à 20 h 45 de l’entraîneur Daniel Costan- d’un match au gymnase de tini qui a quitté ses fonctions à Maîche. Il opposera Vesoul qui la suite des Jeux Olympiques évolue en D 2 à une équipe comde Sydney après avoir passé 15 posée pour l’occasion de joueuses ans à manager les Bleus. Depuis, venues de différentes équipes du championnat de ce meneur d’homme N 2 : Chaussin, anime des confé“Montrer Pontarlier, Béthonrences durant lesquelles il fait parta- l’importance du court, Maîche et Besançon-Palente. ger son expérience sportive aux entre- management.” Ce groupe atypique sera encadré par preneurs euxmêmes confrontés à la gestion Daniel Costantini et Jean Perdu groupe. Car il existe des simi- rot. “Le but de cette démarche litudes entre les méthodes de est de montrer l’importance du coaching propres à ces deux management tant dans l’industrie que dans le monde spormilieux. C’est ce sujet que Daniel Cos- tif” signale le responsable de la tantini aborde à Maîche le section handball. Le coup d’en5 mars, au château du Désert voi de ce match sera donné par à 16 heures. Il est invité par le Raphaëlle Tervel, formée au club club affaires en collaboration maîchois qui a rejoint depuis avec la section handball de l’as- l’équipe de l’E.S.B.-F. sociation Jeanne d’Arc. “Nous Le lendemain se déroulera à allons inviter en priorité tous les Maîche une rencontre qui oppomembres du club affaires qui sera les sélections du Doubs, de soutient le handball, les chefs l’Aube, du Bas-Rhin et de la d’entreprises du secteur de Savoie en vue des championMaîche et les responsables d’as- nats de France. ! l faudra avoir du flair pour remporter la coupe de France 2005 de pistage. Les samedi 12 et dimanche 13 mars, les 24 meilleurs chiens français participeront aux épreuves entre 7 h 30 et 11 h 30 et entre 14 heures et 17 heures. 6 Francs-Comtois seront présents sur les 24 compétiteurs. Cette compétition est organisée par Régis Devillers du club canin de Pontarlier, la société canine de Franche-Comté et épaulée par différents clubs de la région. C’est la première fois que cette manifestation a lieu en Franche-Comté. Elle est d’autant plus Le champion importante que le champion en titre Nimitz, et son en titre maître Serge Quartesan, sont des régionaux. Une Nimitz, et fois les concurrents réunis son maître à la salle Pourny de Pontarlier, les deux épreuves commenceront. sont des Rendez-vous à Pissenarégionaux. vache pour la “piste libre”. Un temps maximum de 10 minutes est donné au chien pour trouver un morceau de bois du pays. Il devra suivre l’odeur de pas (environ 900 pas) sans se tromper de piste. Rendez-vous ensuite à La Rivière-Drugeon pour le “trait de limier”. Le chien tenu par un harnais et une longe de 10 mètres devra retrouver trois objets et suivre les 1 100 pas pour rejoindre la personne qui a tracé sur un groupe de trois. Le temps limite en trait de limier est de 20 minutes. Les deux épreuves ont lieu en même temps au cours des deux journées. Après concertation du jury et addition des notes, le nouveau champion de France sera O SAUGEAIS I Daniel Costantini assurera le rôle de coach lors d’un match exceptionnel le 5 mars à Maîche, avec notamment des joueuses de Pontarlier. Nimitz du Plateau du Val, actuel champion de France. consacré le dimanche soir. Si vous souhaitez rencontrer ces meilleurs amis de l’homme et leurs maîtres, Florence Pellegrini réceptionne par téléphone les inscriptions au repas du soir, salle Pourny (12 euros pour le repas et 20 euros avec animation). ! J.O. Club canin de Pontarlier : 03 81 89 55 09 - Florence Pellegrini : 03 81 89 40 40 Championnats de Franche-Comté à Valdahon Sébastien Borne vibre pour le quad À 16 ans, ce jeune pilote de quad a un avenir prometteur dans cette discipline sportive. Son objectif cette saison est de décrocher le titre de champion de Franche-Comté. Il se fait connaître par des démonstrations régulières dans un magasin de moto pontissalien. a couleur fétiche ? Le vert. La cou- son gabarit plutôt menu, il passe en tête leur de l’espoir de battre un jour là où sont attendus les costauds. C’est un un record du Monde, de s’aligner équilibriste pour qui le quad est presque au départ du Paris-Dakar, faire du un jeu d’enfant. free style, ou s’envoler aux États-Unis Mais derrière cette étonnante facilité, il y a le travail et les heures d’entraînepour un super cross. À 16 ans, Sébastien Borne assume ce rêve ment nécessaires pour acquérir la techde vivre un jour de sa passion : le quad. nique. Des heures passées aussi à l’ateIl est mordu de ce sport mécanique qu’il lier de mécanique en compagnie de son pratique depuis l’âge de 8 ans. Ça n’a rien beau-père Pascal, à démonter, nettoyer, réparer, améliorer ce véhicud’une tocade passagère d’adolescent. Chez lui, c’est un virus “La passion le de cross en vue des premières compétitions programmées au qui lui ouvre la voie de toutes printemps. Voilà l’univers de les ambitions. “Au niveau où il passe ce garçon d’un genre discret en est, nous ne pouvons pas l’arau-dessus au look de quadeur. “J’adore rêter. C’est maintenant qu’il doit ça. Je le fais par pur plaisir. tout donner” admet Agnès, sa du risque.” Pour l’instant, j’attends un maman, qui l’accompagne dans moteur plus puissant de 430 ce parcours. Dans le petit monde du quad, on dit déjà de lui que “son cm3 pour cette saison” dit-il. Cette année avenir est prometteur.” Sa façon de pilo- est un peu particulière. ter, plein gaz - jusqu’à 140 km/h -, d’abor- Ce sportif a atteint l’âge légal pour disder le circuit aux commandes de son engin puter les championnats de Franche-Com400 cm3, de faire le spectacle, ce jeune té qui débutent le 1er mai sur le circuit quadeur affirme son style à sa manière. de Valdahon. Au total, il participera à 9 Sébastien Borne manie sa machine avec courses. Décrocher le titre régional lui aisance. Il est aussi habile sur les quatre permettrait de défendre ses chances lors roues que sur les deux arrières. Malgré des qualifications pour les championnats S de France et espérer entrer dans la Green Team Kawasaki. Il ne l’avoue qu’à demimots, mais il se sent capable d’atteindre cet objectif. On devrait le retrouver également sur différents meetings comme le mondial du quad à Pont-le-Vaux près de Mâcon, où il s’était illustré l’année dernière en enlevant le Trophée Kawasaki. Sébastien Borne n’est pas seul dans cette aventure. Il est soutenu par le garage Petit d’Orchamps-Vennes, concession quads Kawasaki. Par ses compagnons de route du Team Quad 25, le club où il évolue entre autres aux côtés de Véronique Boucher, seule femme à participer aux championnats de Franche-Comté. Lundi 21 février, Sébastien Borne a repris le chemin de l’école. Il est à Gray au lycée Henri Fertey en première année de mécanique moto, l’option qui se rapprochait au plus près du quad. Si tout se passe bien, il poussera ses études jusqu’au Bac pro. Un autre objectif qui n’est pas si éloigné de ses ambitions sportives où être un bon pilote, c’est être aussi un bon mécano. ! T.C. Sébastien Borne aux commandes de son quad 400 cm3. Agenda ÉVÉNEMENT 29 Du 25 au 28 mars Pontarlier sort ses atouts-maîtres La capitale du Haut-Doubs devient celle du tarot l’espace du week-end de Pâques. Plus de 4 000 personnes sillonnent la région à cette occasion. Le championnat de France de tarot, un véritable atout pour l’économie locale. oilà presque 15 ans qu’à Pontarlier, Pâques a une saveur un peu spéciale. La ville se transforme durant V Ambiance surchauffée à l’occasion des opens. Nationale 10 Journée de l'Audition MARS 2005 8e Campagne Nationale Qui succédera à René Michaux, d’information et de prévention champion de France 2004 de tarot ? dans le domaine de l’audition trois jours en une gigantesque gner au départ de la compétisalle de jeux où s’affrontent tion.” Qui succédera au chamdes milliers d’amateurs de pion 2004, René Michaux, oritarot. Cette année, Pontarlier ginaire de la région parisienne fête la 15ème édition du cham- ? pionnat de France de tarot. Ce week-end dédié au tarot est Pour la première fois, les com- une véritable manne pour le pétitions ne se dérouleront plus secteur de Pontarlier. “En 2004, à l’espace des Capucins mais nous avons eu 4 350 joueurs. dans l’Espace Pourny fraîche- Fin février, il n’y a plus un hôtel ment inauguré, du moins pour de libre sur Pontarlier. Même la partie open. Le champion- chose pour les gîtes” précise la nat de France proprement dit mairie. Le bénéfice global d’un aura lieu dans l’ancienne sal- tel week-end se chiffrerait à plusieurs centaines de milliers le Pourny. Amateurs et “professionnels” d’euros pour le secteur. Les retombées dépassedu tarot se côtoient durant tout le week- Une véritable raient le simple cadre de l’hôtellerie et de end. “Les opens sont ouverts à tous, sans manne pour la restauration. Selon certains responsables condition. Le coût d’inscription est de 16 le secteur de de tabac-presseP.M.U., leur chiffre euros par tournoi. Les opens commencent Pontarlier. d’affaires augmenterait sensiblement dès le vendredi soir”, note la mairie de Pontarlier. durant ce week-end pascal. Open en triplette le vendredi “Les joueurs de tarot sont avant soir, duplicaté individuel le tout des joueurs. Ils en profisamedi après-midi, grand prix tent pour parier dans les courses de la ville de Pontarlier le same- de chevaux.” di soir, triplette et libre le La passion qui lie Pontarlier dimanche après-midi. au tarot n’est pas près de s’esDimanche soir : un open en souffler : la ville signe cette quadrette et un libre. Enfin le année une nouvelle convenlundi après-midi, prix du club tion avec la fédération française de tarot pour les 5 proAtouts maîtres. Le championnat de France chaines années. ! quant à lui est réservé aux Rens. : 03 81 38 81 38 qualifiés. “Ils seront 308 à s’ali- Partenaire principal : www.audition-infos.org Guillaume MOREL audioprothésiste D.E. 6, rue de Salins 25300 PONTARLIER Tél.: 03 81 46 72 59 Qui succédera à René Michaux, champion de France 2004 de tarot ? Agenda 30 DIVERS Vendredi 4 mars Visite gratuite de la fromagerie“le Chalet” Rens.03 81 39 77 08 PONTARLIER Vendredi 4 mars Conférence “Centenaire de la loi 1905 sur la séparation des églises et de l’État” à 20h30 Théâtre Blier 20h30 Rens.03 81 39 15 45 PONTARLIER Samedi 5 mars Concours de tarot Club de 3ème âge VUILLECIN Samedi 5 mars Souper dansant de l’amicale des forestiers de Pontarlier animé par Macadam Rens.03 81 39 53 78 Salle Pourny-PONTARLIER Jeudi 10 mars Spectacle Samsara Spectacle Tout Public Rens.03 81 39 81 27 Salle Pourny-PONTARLIER Du mardi 15 au samedi 19 Scrabble : Simultanés de France RENS. 03 81 39 51 19 Samedi 19 Brocante, vide grenier des élèves du lycée Technologique Jeanne d’Arc RENS. 03 81 39 08 53 Samedi 19 Théâtre “Le barbier de Séville” Théâtre Blier 20h30 PONTARLIER RENS. 03 81 46 48 33 THÉÂTRE BLIER 3, Rue Près des Combes “Le Malade imaginaire” sur les planches Dans le cadre d’une action solidaire avec l’association “Vaincre la mucoviscidose”, la troupe de Théâtre A.B.C.D.E.F. interprète la comédie de Molière à Pontarlier. endredi 11 mars à 20 h 30, “Et puis c’est notre esprit assosur la scène du Théâtre ciatif” indique Martine GarBlier à Pontarlier, la trou- nier, membre de la troupe. pe A.B.C.D.E.F. de Frasne inter- Les acteurs se font plaisir en prétera “le Malade imaginai- montant sur scène. Ils donnent re” de Molière. Cette comédie en même temps du plaisir au qui tourne en ridicule les méde- public et à ceux pour qui ils se cins de l’époque est interpré- dévouent. Ainsi, régulièrement, A.B.C.D.E.F. monte tée au profit de “Vaincre la mucovisPrès de sur les planches et se mobilise pour des cidose.” L’intégralité des recettes du spec- 2 000 euros causes diverses qui lui justes. Par tacle sera reversée à ont été semblent exemple, elle a soutecette association. Cela fait 8 ans main- collectés. nu à hauteur de 500 euros un jeune réalitenant que la petite sateur qui cherchait troupe de comédiens du Haut-Doubs mobilise son des fonds pour mettre en œuvre talent pour servir cette cause. un court-métrage. L’année dernière, sa prestation Chaque chose en son temps. avait permis à “Vaincre la Cette fois-ci, il faut convaincre mucoviscidose” de collecter près le public de venir passer en bon de 2 000 euros. A.B.C.D.E.F. moment au théâtre Blier. se sent concernée par cette Quand il s’agit de rire et de fairire, les acteurs maladie. Alors elle n’hésite pas re à apporter sa contribution à la d’A.B.C.D.E.F. ne sont pas les lutte contre cette pathologie. derniers. ! V Dimanche 20 Audition Club Mélody salle Pourny PONTARLIER Concours de tarot 3ème marche podium Leclerc Inscriptions de 13h30 à 14h15 HOUTAUD Du vend. 25 au lundi 28 Championnat de France de tarot Salle Pourny et salle des Capucins MORTEAU Action solidaire Renseignements : 03 81 49 82 18 La troupe de théâtre A.B.C.D.E.F. prend plaisir à faire rire. 03 81 67 20 20 MAÎCHE 19, Rue Montalembert 03 81 64 08 78 PONTARLIER 2, rue Jean Moulin - 03 81 46 64 81 Retrouvez notre savoir-faire au service de vos envies PROFITEZ DE L’OFFRE CLUB MED : Vol aller à 1 EURO pour les départs entre le 3 mars et le 20 avril 2005 EXEMPLES : le Sénégal aux Almadies départ le 1er avril de Mulhouse pour 855 euros, la Grèce à Athénia départ de Lyon le 16 avril pour 577 euros… N’oubliez pas que les enfants sont GRATUITS jusqu’au 24 mars à Eurodisney ! 1 séjour adulte acheté = 1 séjour enfant gratuit Les offres dernières minutes pour les vacances d’avril sont bientôt disponibles ! PEINTURE Jusqu’au 13 mars Schwartz, tout en couleurs L e peintre Michel Schwartz expose ses œuvres récentes à la galerie Art et Lithographies de Pontarlier (5, rue de la République). L’artiste, né à Audincourt en 1938, se consacre entièrement à la peinture depuis 1977. Il a participé à de nombreux salons (salon des artistes français, salon des indépendants, Annonciades…). Il est aussi le fondateur du salon d’art contemporain de la ville de Seloncourt en 1971. Michel Schwartz expose régulièrement dans les galeries du Grand est de la France. Parallèlement, ses œuvres sont présentes dans différentes collections privées en France, Suisse, Belgique ou Allemagne. Ce peintre propose une vision originale de sa terre natale à travers une palette très diversifiée et riche en couleurs. L’écriture particulière de sa peinture laisse transparaître la sensibilité de l’homme face à la natu- Entre les arbres, une toile signée Michel Schwartz. re, qu’elle soit paysages ou fleurs. Michel Schwartz sait faire partager avec force et générosité ses émotions tout en couleurs. ! EXPOSITION Schwartz Jusqu’au 13 mars Galerie Art et Lithographies 5, rue de la République à Pontarlier Le bois énergie renouvelable Ça chauffe à la Maison de la Réserve Sensibiliser le public à l’utilisation du bois pour répondre aux besoins énergétiques de la maison est un des objectifs d’une nouvelle exposition qui commence à Labergement-Sainte-Marie. e chauffage au bois, faisons vite, ça chauffe !” C’est le thème de la nouvelle exposition qui débute à la Maison de la Réserve de Labergement-Sainte-Marie. Son objectif est de sensibiliser le public à l’importance de miser sans attendre sur les énergies renouvelables. Par sa démarche, la Maison de la Réserve “souhaite apporter sa contribution aux grands enjeux environnementaux planétaires de ce siècle : le développement durable et la lutte contre l’effet de serre. La filière bois comme source d’énergie est à la croisée de ces enjeux.” Le message est porteur d’avenir. Mais en réalité aujourd’hui, l’utilisation de cette source d’énergie dans l’habitat reste marginale. Comparée aux pays nordiques, la France accuse un retard et investit peu dans les énergies renouvelables. Pourtant, les Français se sentent concernés mais ils estiment souvent que les installations sont trop coûteuses face aux éner- “L gies fossiles. Malgré tout, cette exposition donne au visiteur toutes les clés pour comprendre les dérèglements climatiques, l’effet de serre, et la solution du chauffage bois. Au programme, explications de cette technologie efficace qui est en devenir. “Différents types de combustibles bois sont présentés : la bûche, le granulé, la plaquette forestière. Dans la chaufferie, une chaudière à granulés grandeur réelle est installée avec son silo, ses vis d’alimentation, son brûleur, son tableau de régulation. Elle alimente en eau chaude (simulation) le ballon d’eau chaude sanitaire, le plancher chauffant de la maison et un radiateur.” Le bois peut répondre pleinement à la plupart des besoins énergétiques de la maison. Pour vous convaincre, un cycle de conférence est prévu à la Maison de la Réserve. ! Renseignements : 03 81 69 35 99 Agenda SPORT Vendredi 4 mars Randonnée raquette nocturne avec repas comtois au Tillau et sur le Mont d’or Rens. 03 81 39 77 90 Samedi 5 mars Coupe de France”Nordic Challenge”. Juniors et seniors Sprint en soirée Dimanche 6 mars Mass Start Classic 15 km départ en ligne CHAPELLE DES BOIS Samedi 12 et dim. 13 mars Coupe de France de Pistage Salle Pourny Pistage de 7h45 à 11h30 et de 14h à 17h PONTARLIER - RENS. 03 81 89 55 09 Samedi 12 mars HANDBALL - Match féminin Pontarlier/Meximieux Gymnase du Larmont - 18h30 PONTARLIER Match masculin Pontarlier/Nancy Gymnase du Larmont - 20h30 PONTARLIER Samedi 19 mars HANDBALL - Match féminin Pontarlier/Chevigny Gymnase du Larmont - 20h30 PONTARLIER Dimanche 20 mars AIKIDO Stage de préparation aux grades Gymnase Pierre de Coubertin - de 9h à 11h30 PONTARLIER - Rens. 03 81 39 25 36 LOTOS Samedi 5 mars Loto de l’École Jeanne d’Arc Lycée Jeanne d’Arc - 20h PONTARLIER Samedi 5 et dim. 6 mars Loto de LACIM/l. La Campanelle Salle des Capucins PONTARLIER Vendredi 11 mars École primaire de Doubs MPT DE DOUBS Samedi 12 et dim. 13 Ariolica/ Les Foulques du haut- Doubs Salle des Capucins PONTARLIER Dimanche 13 mars Concours de tarot des Ecoles Collège Malraux Inscriptions de 13h30 à 14h15. Début des jeux à 14h30 PONTARLIER EXPOSITION 31 Du 5 au 20 mars Gilles Erny, premier des “Hivernales” Gilles Erny est le premier invité de ce nouveau concept, “les Hivernales”, basé sur la découverte complète de l’œuvre d’un ou plusieurs artistes ayant déjà exposé à Pontarlier et notamment au Salon des Annonciades. près “Itinérances”, les Amis quels les dessins apparaissent en du Musée lancent un nouveau blanc, ou au burin, en taille directe. concept d’exposition baptisé Il a été l’invité de nombreuses expo“Les hivernales”. Si “Itinérances” a sitions depuis le début des années 80 pour objectif d’inviter de nouveaux en Belgique ou en France. On trouve certaines de ses œuvres à artistes, “Les hivernales” la bibliothèque de Besançon, sont réservées à des artistes Il sera au musée de Neuchâtel, au qui ont déjà exposé à PonGranet d’Aix-en-Protarlier (dans le cadre du présent musée vence, au musée de PontarSalon des Annonciades par au cabinet des estampes, exemple) mais qui n’ont samedi 5 lier, à Kuopio en Finlande. jamais eu l’occasion de présenter un nombre important mars de 16 Gilles Erny sera présent samedi 5 mars de 16 à 18 d’œuvres. Pour cette première exposi- à 18 heures. heures pour rencontrer le public. Et les mardis 8 et 15 tion, “Les hivernales” accueillent Gilles Erny, peintre et gra- mars de 10 heures à 12 heures et de veur bisontin, familier du Salon des 14 heures à 16 heures, ainsi que le Annonciades depuis de nombreuses samedi 12 mars de 15 h 30 à 17 h 30 années. Il a réalisé de nombreux pay- pour faire découvrir au public la techsages de Besançon, de la vallée de la nique d'impression de gravures. ! Loue, des bords du Doubs et des œuvres sur la musique. Il travaille G.C. sur les contrastes, la lumière et les Exposition “Les Hivernales”, Gilles Erny contre-jours. Également graveur, il utilise la technique ancienne de la Du 5 au 20 mars, chapelle des Annonciades, du lundi au samedi 10 heures à 12 heures, “manière noire” qui permet d’obtenir et de 14 heures à 18 heures, le dimanche de 14 heures à 18 heures - Entrée libre des fonds noirs très denses sur les- A THÉÂTRE Par le théâtre du Jeu de Paume Le Barbier de Séville Originaire d’Aix-en-Provence, le théâtre du Jeu de Paume vient présenter sa dernière création à Pontarlier : “le Barbier de Séville”, une comédie légère qui n’oublie pas pour autant d’être “méchante”. ous le vernis désuet d’un classique se cache une œuvre explosive.” Tout le monde connaît l’histoire du Barbier de Séville : le jeune comte Almaviva, tombé amoureux de Rosine à Madrid, la suit jusqu’à Séville où son tuteur, l’odieux Bartholo, la séquestre avec pour projet de l’épouser le plus tôt possible. Tout paraît perdu pour Almaviva, lorsque soudain il ren- “S contre Figaro, son ancien valet devenu… le barbier de Bartholo ! Les deux compères ne vont dès lors avoir de cesse de délivrer la pauvre Rosine de son geôlier. Mais l’homme est rusé et “rude à manier” ! Une difficulté à l’origine d’une avalanche de stratagèmes et de quiproquos à l’issue desquels l’amour triomphera. Romain Bonnin, jeune metteur en scè- Les gardes médicales de mars SECTEUR DE PONTARLIER - DOUBS - HOUTAUD... SECTEUR FRASNE - LEVIER Dentistes Dimanche 6 Mars Dr BOURDAUD’HUI Jougne 03 81 49 19 93 Dimanche 13 Mars Dr BRAEMS Pontarlier 03 81 39 10 90 Dimanche 20 Mars Dr COMPAGNON Pontarlier 03 81 46 45 94 Dimanche 27 Mars Dr DE VOMECOURT Pontarlier 03 81 46 47 92 Lundi 28 Mars Dr DORNIER Pontarlier 03 81 39 08 60 Médecins N° d’appel unique – 03 81 46 76 00 Pharmaciens N° d’appel unique – 03 81 38 51 10 Gilles Erny travaille sur les contrastes, la lumière et les contre-jours. Médecins Dimanche 6 Mars Dimanche 13 Mars Dimanche 20 Mars Dimanche 27 Mars Lundi 28 Mars Dr DOUINE Nozeroy 03 81 51 19 01 Dr JEANIN Frasne 03 81 89 72 88 Dr TARRIUS Miqnovillard 03 84 51 31 52 Dr DOUINE Nozeroy 03 81 51 19 01 Dr DOUINE Nozeroy 03 81 51 19 01 ne associé au théâtre du jeu de Paume d'afficher sa légèreté pour mieux exprià Aix-en-Provence depuis 5 ans, pré- mer toute sa profondeur. Le Barbier de sente cette dernière création de rési- Séville est une œuvre solaire qui n’oublie pas d’être méchante.” dence à Pontarlier le 19 mars au théâtre Blier. Le thème Choix scéno- Si le schéma relativement classique de la commedia central de l’emprisonnement graphiques dell’arte est repris par Beaua fasciné le jeune metteur marchais, les personnages en scène. Les choix scénotrès forts. offrent toutefois de nomgraphiques sont très forts, breuses nuances et l’action avec un décor tout en rouge, à la fois couleur du désir, et couleur san- surprend par sa densité et ses nombreux rebondissements. ! glante, violente. La plume acerbe de Beaumarchais rend “Le Barbier de Séville” par le la pièce très vivante et très moderne. “Le génie de la langue transcende la théâtre du Jeu de Paume situation pour mieux exprimer la folie Théâtre Blier, 19 mars à 20 h 30 amoureuse des personnages. Le jeu draBilletterie sur place ou en prématique se fond sur le jeu musical. La vente à l’Office de Tourisme roublardise venant à bout du prévisible, Tarifs : 18 €, 30 € duo, 11 € c'est l’ironie ravageuse qui emporte sur son passage toutes les idées reçues. Vitaréduit, 7€ C.A.J. lité absolue d’un théâtre qui n’a pas peur SECTEUR DE MÉTABIEF - MOUTHE SECTEUR DE VALDAHON - VERCEL Médecins Dimanche 6 Mars Médecins Dimanche 6 Mars Dr BOUVERESSE Etalans - 03 81 59 27 57 Dimanche 13 Mars Dr DROZ Vercel - 03 81 58 31 64 Dimanche 20 Mars Dr GAY Valdahon - 03 81 56 24 21 Dimanche 27 Mars Dr PIERANGELO Arc-sous-Cicon - 03 81 69 92 29 Lundi 28 Mars Dr PIERANGELO Arc-sous-Cicon - 03 81 69 92 29 Pharmaciens Dimanche 6 Mars FERRADJ - Etalans 03 81 59 36 58 Dimanche 13 Mars INOCENTE - Vercel 03 81 58 30 87 Dimanche 20 Mars BARBIER - Valdahon 03 81 56 45 25 Dimanche 27 Mars GUILLEREY - Avoudrey 03 81 43 24 04 Lundi 28 Mars GUILLEREY - Avoudrey 03 81 43 24 04 Dr NORMAND - 03 81 49 10 81 Les Hopitaux Neufs Dimanche 13 Mars Dr GUYON Mouthe 03 81 69 28 50 Dimanche 20 Mars Dr CARRAY Oye et Pallet 03 81 89 40 20 Dimanche 27 Mars Dr SEYEUX - 03 8169 30 85 Labergement Ste Marie Lundi 28 Mars Dr SEYEUX - 03 81 69 30 85 Labergement Ste Marie Pharmaciens Dimanche 6 Mars DUBUC - 03 81 69 32 79 Labergement Ste Marie Dimanche 13 Mars N° d’appel unique 03 81 38 51 10 Dimanche 20 Mars RAMPANT - Mouthe 03 81 69 21 23 Dimanche 27 Mars N° d’appel unique 03 81 38 51 10 Lundi 28 Mars N° d’appel unique 03 81 38 51 10 Le portrait 32 NATURE Découverte d’une nouvelle plante Max André : un amoureux de la nature Pour Max André, l’homme a un rôle capital à jouer pour préserver la biodiversité de nos régions. au service de la biodiversité Éducation à l’environnement, vallée du Drugeon, botanique, cet enseignant pontissalien a de multiples centres d’intérêt à consonance naturaliste. Un engagement professionnel et associatif porté par un farouche partisan du développement durable. tilisée à toutes les sauces, la notion de développement durable n’est pas toujours facile à saisir. Pour Max André, il s’agit “de laisser aux futures générations des choix et non pas un héritage écologique appauvri au point d’être dans un état irréversible.” Du discours à sa mise en application, il n’y a qu’un pas allégrement franchi par ce professeur agrégé en Sciences de la Vie et de la Terre qui n’a de cesse d’œuvrer pour ses convictions. Dès sa première affectation professionnelle à Bar-le-Duc, il bénéficie de quelques heures de décharges investies dans un domaine qui lui tient particulièrement à cœur, l’édu- U cation à l’environnement. Aujourd’hui, il partage son temps de travail entre l’enseignement de sa matière et la responsabilité du pôle E.E.D.D. (Éducation à l’environnement pour un développement durable) rattaché au service culturel du Rectorat. Cette mission se décline en 3 volets : formation à destination des enseignants du 1er et du second degré, coordination des projets scolaires liés à l’E.E.D.D., édition de documents pédagogiques. “L’éducation à l’environnement ne se limite pas à la protection pure et dure d’un milieu, d’une espèce. Elle intègre nécessairement l’homme.” Max André se passionne pour la nature depuis sa plus tendre enfance. Après son Bac D (sciences naturelles) passé au lycée Victor Hugo, ce Bisontin suit des études à la fac de sciences jusqu’en maîtrise de biologie. Un cursus parsemé de nombreux stages à la station biologique de Bonnevaux, propriété de l’Université, où il créera en 1979 avec un copain ce qui deviendra le C.P.I.E. du Haut-Doubs. “Au départ, cette association était portée par des biologistes bisontins. Au fil des ans, ses activités ont évolué. La structure emploie une dizaine de salariés. Elle est désormais bien en place et son intégration sera complète quand un local sera président”, indique Max André qui assume cette responsabilité depuis plusieurs années. Les candidats ne se bousculent pas remarquable. On vient de partout au portillon. De par ses fonctions et apprécier les résultats de cette opéses compétences, notre environne- ration pilote. “Un exemple trop rare”, mentaliste suit de très près et par- reconnaît Max André avec une pointicipe aux actions menées sur le bas- te d’amertume. La récente mise en sin du Drugeon. “Il est vital de place d’une réglementation sous la préserver et promouvoir l’intérêt bio- forme d’un arrêté de biotope n’est pas logique de ces zones humides. Elles une fin en soi. “On doit maintenant permettent de limiter les inondations songer à ouvrir ces milieux au public et de garantir une ressource en eau et en premier lieu aux habitants. Cette perspective souspotable sur tout un sectend l’idée qu’un jour, teur. Ces milieux ont Définition les gens ne se tournent été perturbés par l’homplus uniquement vers me et ne rien faire serait d’une charte le lac ou le secteur du un danger. Ils ont besoin d’une gestion environnementale. Mont d’Or mais qu’ils envisagent une sortie menée avec des moyens modernes si l’on veut les conserver dans la vallée.” dans un certain état, présentant une Les élus des communautés de combiodiversité maximale. Dans ces cir- munes concernées, C.F.D. et C.C.L., constances, on favorisera leurs chances réfléchissent aux actions à réaliser d’adaptation dans la perspective du en vue d’une ouverture raisonnée de ce territoire. Le dossier comprenant changement climatique.” Au cours de ses sorties botaniques, l’aménagement de sentiers piétonMax André observe déjà des indices niers, de belvédères, de circuits V.T.T. du réchauffement avec la présence sur le pourtour, d’une maison du Drud’espèces de plaine qui remontent en geon ou d’un espace d’accueil équialtitude. Faut-il pour autant tirer la valent… “La finalité du développesonnette d’alarme ? “Ce n’est pas for- ment durable sur le Drugeon serait cément dramatique. Beaucoup d’in- d’aboutir à la définition d’une charcertitudes demeurent. Tout le monde te environnementale.” s’accorde sur la réalité du change- En attendant que les choses se prément climatique mais personne ne cisent, Max André continuera à sillonpeut en prévoir les conséquences d’où ner ce pays jurassien pour s’adonner l’importance d’entretenir la biodi- à sa grande passion : la botanique. versité. La richesse de cette vallée a Là non plus, il ne se contente pas déjà été sérieusement fragilisée par d’herboriser seul dans son coin. Il le passé. Grâce aux actions de sau- préside la société botanique de vegarde entreprises, elle a pu se recons- Franche-Comté dont le siège est à tituer. Cette adaptation a certaine- Pontarlier. Il est également vice-prément été facilitée par la présence de sident du conservatoire botanique de potentialités alentour qui ont permis Franche-Comté mis en place en 2003, cette régénérescence. Les perturba- actuellement en phase d’agrément tions actuelles ne sont pas les mêmes. national. “La société intervient dans Les agressions liées à l’usage des pes- l’étude de la flore. Le conservatoire se ticides, herbicides ne présentent pas charge de mettre en place des prola même réversibilité qu’autrefois. Il grammes de conservation pour cery a encore de l’espoir mais il faut res- taines plantes. On peut déjà annoncer la découverte d’une nouvelle plante ter vigilant.” Max André se félicite du travail accom- en France : l’utriculaire du nord. Cetpli sur ce territoire, de l’évolution des te espèce relativement abondante sur mentalités aujourd’hui bien sensibi- le Drugeon existait déjà. Elle était lisées. Tous les acteurs se sentent seulement mal identifiée.” ! concernés. Le cas du Drugeon est F.C.