Télécharger le PDF - La Presse Pontissalienne

Transcription

Télécharger le PDF - La Presse Pontissalienne
N° 73
Novembre 2005
1,80
€
Le premier
mercredi
du mois
Mensuel d’information des cantons de
Montbenoît, Mouthe, Levier, Pontarlier,
Vercel et du Jura voisin
Le dossier
Pontarlier
Bois, solaire, géothermie…
Pontarlier et sa région de A à Z :
le livre de photos “événement”
Tout sur les énergies
renouvelables
p. 21
Le photographe local
Didier Jacquot a
immortalisé en une
centaine de photographies inédites, les
richesses de la région
pontissalienne. Un
livre-événement idéal
avant les fêtes.
SAUGE
Portes
Ouvertes
artisans
du
bois
à Montlebon
du 4 au 13
Novembre 05
14, rte des Alpes
25500 JOUGNE
Tél. 03 81 49 17 38
Derrière-le-Mont
25500 MONTLEBON
Tél. 03 81 67 11 41
Fax. 03 81 67 54 87
Économie
- Les énergies renouvelables sont-elles
la solution chauffage de demain ?
- Ces particuliers qui ont choisi
d’autres méthodes.
Lire en p. 9 à 14
L’entreprise Delacroix
remonte la pente
Près d’un an après sa reprise, l’entreprise
de meubles de cuisine et de salle de bain se
refait une santé. La société pontissalienne
espère retrouver dès 2006 le chemin de la
rentabilité. Interview-vérité.
- Le tarif à la loupe
de tous les modes de chauffage.
L’événement
p. 29
p. 4 à 5
Appartements de fonction :
le Conseil général dans la ligne de mire
Le président du Conseil général
du Doubs a récemment signifié
son souhait de faire d’un des
appartements de fonction que
possède la collectivité territoriale, son habitation principale.
Mais pour ce faire, il doit se mettre
en conformité avec une loi désormais plus stricte. L’utilisation à
titre privé de ces biens publics a
parfois donné lieu à de sérieuses
dérives. L’enquête de La Presse
Pontissalienne.
Rédaction et publicité : “Les Éditions de la Presse Pontissalienne” - B.P. 83 143 - 5 bis, Grande rue - 25503 MORTEAU CEDEX - Tél. 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
Retour sur info
2
Éditorial
Logement
Où s’arrête la sphère de la vie
privée d’un homme public ? C’est
toute la question qui se pose à
l’évocation des logements de
fonction dévolus aux personnalités politiques. En toute discrétion, et en dehors de tout débat
public, le président actuel du
Conseil général du Doubs, Claude Jeannerot, a inscrit à l’ordre
du jour d’une réunion estivale de
l’institution départementale, son
souhait de bénéficier - moyennant location - d’un vaste logement appartenant au Conseil
général à Besançon. Si aucune
publicité n’a été faite autour de
cet épisode apparemment anecdotique, c’est bien parce que
Claude Jeannerot est certainement conscient que d’autres
avant lui sont passés sous les
Fourches Caudines pour une
banale histoire de logement de
fonction. En atteste encore la
récente affaire Gaymard. L’utilisation d’un appartement de fonction par les présidents de Conseils
généraux fait même l’objet d’un
article de loi spécifique. En substance, si le président a son domicile personnel dans l’agglomération abritant la collectivité
territoriale, il n’a pas droit à un
logement de fonction. C’est le
cas de figure auquel est confronté Claude Jeannerot. Pour tenter de se mettre dans les clous
de la loi, il a justement fait le choix
de payer un loyer, fixé par les
services fiscaux à 975 euros pour
une surface habitable de 180 m2.
On sent néanmoins tout le malaise qui persiste autour d’une question qui, en ce qui concerne ce
seul exemple du Conseil général, a fait des vagues à plusieurs
reprises : entre les travaux dispendieux effectués par l’ancien
président Gruillot et l’utilisation
de ce même appartement de
fonction par un des enfants de
son successeur Claude Girard
pour des soirées interlopes dont
l’une s’est achevée en drame,
on sent bien que cette question
fait toujours débat et ce, même
si le législateur a tenté de mettre
de l’ordre. Ceci dit, il n’y a pas
que dans le monde politique que
ces “dérives” sont constatées.
Pas plus tard que l’an dernier, la
Chambre régionale des comptes
de Franche-Comté a rappelé à
l’ordre l’hôpital de Besançon sur
l’utilisation des 14 logements de
fonction qu’il possède dans plusieurs quartiers de la ville. La
sphère privée s’arrête probablement au moment où elle met
en jeu l’argent et le respect des
contribuables. O
Jean-François Hauser
est éditée par “Les Éditions de la Presse
Pontissalienne”, S.A.R.L. de presse
Directeur de la publication :
Thomas COMTE
Directeur de la rédaction :
Jean-François HAUSER
Directeur commercial :
Éric TOURNOUX
Directeur artistique :
Olivier CHEVALIER
Rédaction :
Frédéric Cartaud, Thomas Comte,
Solène Davesne, Jean-François Hauser.
Imprimé à I.P.S. - ISSN : 1298-0609
Dépôt légal : Novembre 2005
Commission paritaire
n° 0202 I 79291
Crédits photos :
La Presse Pontissalienne, A.D.E.M.E.,
Ariolica, But, Harmonie, Ligue contre le cancer, mairie de Frasne, parc du chien polaire,
poney-club.
La Presse Pontissalienne
5 bis, Grande rue - B.P. 83 143
25503 MORTEAU CEDEX
Tél. : 03 81 67 90 80 - Fax : 03 81 67 90 81
L’actualité bouge,
les dossiers évoluent.
La Presse
Pontissalienne
revient sur les sujets
abordés dans ses
précédents
numéros, ceux qui
ont fait la une
de l’actualité
pontissalienne.
Tous les mois,
retrouvez la rubrique
“Retour sur info”.
La saucisse de Morteau
enfin protégée par l’I.G.P.
L’
aura ou ne l’aura pas ? Après cinq
ans de débats et d’âpres discussions teintées de polémique,
les fabricants de saucisse de Morteau
ont enfin obtenu l’I.G.P. (indication géographique protégée) pour ce produit du
terroir et le fameux “jésus”. La nouvelle est tombée le 22 septembre quand
l’I.N.A.O. (institut national des appellations d’origine) a donné avis favorable
au dossier. “Dès l’homologation par le
ministère de l’Agriculture, la demande
d’I.G.P. sera transmise à la Commission
européenne pour enregistrement” indique
l’association de défense et de promotion des charcuteries et salaisons de
Franche-Comté qui est finalement parvenue à faire entendre sa voix face aux
artisans du Haut-Doubs qui revendiquaient jusque-là le titre exclusif de producteurs de véritable saucisse de Mor-
teau.
Depuis de nombreuses années, le débat
était houleux entre ces deux clans. D’un
côté les artisans des montagnes estimaient que c’était galvauder la saucisse de Morteau que d’autoriser sa fabrication en dehors d’un périmètre limité
au Haut-Doubs (pour différentes raisons
comme l’altitude et le fumage). De l’autre,
un groupement d’industriels “du bas”
refusait cette position, jugeant au contraire que la saucisse peut être fabriquée
à l’échelle de la Franche-Comté.
Depuis cinq ans, chacun y allait de son
refrain et déposait séparément un dossier de demande d’I.G.P. Au risque de
compromettre l’obtention de ce précieux sésame, les deux parties ont dû
finir par s’entendre. Les artisans ont fait
une concession sur la durée de fumage acceptant qu’elle puisse être limitée
à 24 heures au lieu de 48 heures comme ils le préconisent dans le cadre d’un
fumage traditionnel en tuyé.
Néanmoins, pour marquer la différence
entre artisans et industriels, les fabricants qui utilisent le tuyé pourront prétendre à une certification “label rouge.”
“Aujourd’hui, nous sommes réjouis” commente Noël Myotte qui s’est longtemps
battu pour que l’I.G.P. soit appliquée au
Haut-Doubs au nom des 17 fabricants
de véritable saucisse de Morteau.
Pour Denis Vonin, fabricant à Maisonsdu-Bois, “c’est très important pour la
région et pour asseoir l’image de la saucisse en France. Nous allons pouvoir
nous battre et communiquer ensemble
pour avoir une image cohérente. L’union
fait la force. Plus nous serons nombreux
à fabriquer la saucisse et plus nous en
vendrons” commente-t-il. O
Frasne : feu vert du préfet
pour l’extension de la porcherie
rançois Pouget est soulagé. Après 2 ans d’étude et
de compléments d’enquête, il va pouvoir procéder
à l’extension de la porcherie construite au bord de
la R.D. 64 entre Frasne et Mignovillard. Cet atelier de postsevrage est dimensionné pour accueillir actuellement 450
bêtes. Le projet qui a tant fait couler d’encre consiste à
agrandir le bâtiment existant d’une dizaine de mètres pour
mettre en place un atelier d’engraissement de 220 porcs.
“Avant, on se contentait de vendre les porcelets et demain
on pourra les engraisser sur place”, souligne l’éleveur qui
approvisionne en porcs comtois de petit lait un réseau de
bouchers-charcutiers du coin.
En présentant il y a deux ans son dossier aux autorités,
François Pouget ne soupçonnait pas la suite du programme. Si tout était “largement dans les clous” du côté
des services chargés d’examiner sa requête, une voix,
celle du maire de Frasne, Lucien Bole allait s’élever contre
ce projet. “Il voulait nous mettre des bâtons dans les roues.
Cela fait deux ans qu’il nous sort des excuses. Au bout
du compte, tout a été inspecté. Comme il y aura plus d’effluents, on a étendu le plan d’épandage qui se fera sur
une surface de 200 hectares. On a pris les dispositions
pour réduire les nuisances. La réglementation précise
F
qu’on peut épandre jusqu’à 100 mètres d’une maison. Les
parcelles les plus proches sont situées à plus de 400 mètres
des premières habitations. On a augmenté également nos
capacités de stockage des effluents. On peut signaler que
la population ne s’est jamais mobilisée contre ce projet.
Cette affaire, et tout le monde le sait bien, relève d’une
opposition politique entre le maire et les membres du
G.A.E.C. des Lancieux sur lequel se fera le plan d’épandage.” Les retards occasionnés ont fortement pénalisé
François Pouget. En 2 ans, le coût des matériaux de
construction a pris 10%. Faute d’un atelier d’engraissement, il a forcément réalisé moins de bénéfices que prévu. À ce préjudice économique s’ajoutent aussi tous les
soucis. “De telles histoires n’arrangent pas l’image de
l’éleveur de porcs pollueur qu’on a déjà bien du mal à
redorer. Il faut savoir si on est prêt à manger des cochons
comtois élevés chez nous !” François Pouget déplore
également la position du conseiller général Jean-Pierre
Gurtner qui a pris fait et cause pour le maire de Frasne.
“Je suis assez surpris de voir comment cet enseignant
à l’école d’agriculture de Levier réagit face à un projet
qui s’inscrit à mon sens pleinement dans l’esprit d’une
agriculture durable. Ce n’est pas de cette façon qu’on
va encourager les futurs agriculteurs à se tourner vers la
filière porcine.” L’affaire est désormais entendue. Ayant
obtenu le feu vert de la préfecture du Doubs, François
Pouget va entreprendre rapidement les travaux qui devraient
durer 2 à 3 mois. Reste à savoir quelle sera l’attitude du
maire de Frasne qui était allé jusqu’à mettre en balance
sa démission dans cette affaire. À suivre. O
La valse des prénoms à Pontarlier
rticle au contenu plus léger, une fois n’est
pas coutume. L’I.N.S.E.E. Franche-Comté
a publié récemment les dernières statistiques disponibles, pour l’année 2003, en matière de prénoms donnés aux nouveaux-nés francscomtois. Parmi toutes les naissances enregistrées
en Franche-Comté tous les ans, un millier environ a lieu à la maternité de Pontarlier. En cette
année 2003, 14 064 bébés sont nés en FrancheComté dont 184 Théo et 161 Léa, les deux prénoms les plus fréquemment attribués. Côté filles,
les trois prénoms qui arrivent sur le podium sont
dans l’ordre Léa, Manon et Emma, “tandis que
Théo, Lucas et Hugo dominent chez les garçons”
expliquent les statisticiens qui notent cependant
que “les prénoms masculins se renouvellent plus
rapidement en tête du classement. Cinq prénoms masculins ont occupé la première place
en 10 ans : Kevin, Thomas, Quentin, Lucas et
Théo.” Alors que chez les filles, ils ne sont que
A
trois : Léa, Manon et Laura. Ensuite, certains prénoms à la mode il y a quelques années, sont beaucoup moins répandus aujourd’hui comme Marine,
Kevin ou Dylan. D’autres reviennent au top à l’image de Jules et Louis par exemple.
Les tendances actuelles sont d’une part au raccourcissement des prénoms : Clara, Emma ou Chloé,
alors que dans les années 70, une fillette avait plus
de chance de se prénommer Séverine, Christelle
ou Isabelle. Même constat chez les garçons : Tom,
Enzo ou Mathis prennent le relais trente ans plus
tard des Stéphane, Frédéric ou Christophe. D’autre
part, la diversité des prénoms donnés s’est fortement accentuée. En 2003, les 10 prénoms féminins
les plus fréquents concernent seulement 16% des
naissances en Franche-Comté alors qu’ils en représentaient 30% en 1975. un phénomène encore plus
net chez les garçonnets où en 2003, 17% portent
un des 10 prénoms les plus utilisés contre 33% en
1975. O
Pontarlier et sa région
en photos
n
io
g
é
r
a
s
t
e
r
e
li
r
a
t
n
Po
àZ
…de A
en 100 photos inédites
Retrouvez
dans ce livre
plus de 100 photos
originales
de votre région
En vente 19,90 euros
dès le 10 novembre 2005
cquot
Photographies Didier Ja
ois Hauser
Textes Jean-Franç
Didier Jacquot dédicacera le livre “Pontarlier et sa région de A à Z”
le vendredi 25 novembre à la librairie l’Intranquille et
le samedi 26 novembre à la librairie Rousseau à Pontarlier. À partir de 14 heures .
OUVERTURE LE 4 NOVEMBRE 2005
Pour les fêtes
de fin d’année,
offrez un
cadeau inédit !
POSSIBILITÉ D’ENVOI,
en France métropolitaine :
Coût : 24 euros frais de port inclus
4
L’ÉVÉNEMENT
Comment le Conseil général
gère ses logements de fonction.
Le Conseil général du Doubs
possède un important patrimoine immobilier composé
d’appartements et de bâtiment publics. En ce qui concerne les logements, ils sont
essentiellement concentrés
au centre-ville de Besançon,
à quelques pas du siège de la
collectivité publique. L’actuel
président du Conseil général
Claude Jeannerot a récemment signifié son souhait de
faire d’un de ces appartements
son habitation principale. Pour
ce faire, il doit se mettre en
conformité avec une loi
désormais plus stricte. L’utilisation à titre privé de ces biens
publics a parfois donné lieu
à des dérives. L’enquête de La
Presse Pontissalienne.
PATRIMOINE
536 000 m2
Le Conseil général est heureux propriétaire
C’est une facette que l’on connaît moins de cette collectivité. Et pourtant, elle a
dans son patrimoine des bâtiments exceptionnels comme celui de la préfecture.
errière la collectivité, il y a le
patrimoine. Le Conseil général du Doubs est propriétaire
d’un certain nombre de biens
dans le département. Certains sont
remarquables. Par exemple, il possède le bâtiment de la préfecture.
“Mais l’ensemble est mis gratuitement
à la disposition de l’État” indique
Claude Jeannerot, le président du
Conseil général qui précise que “les
charges par contre sont assurées par
le locataire.” On peut ajouter à la liste l’I.U.F.M., les Haras Nationaux, la
saline royale d’Arc-et-Senans, le musée
Courbet, la sous-préfecture de Montbéliard ou le Tribunal Administratif
de la rue Charles Nodier. Les numéros 13, 15 et 18 de la rue de la Préfecture accueillent également des services de la collectivité. Au total, le
Département est propriétaire de 155
bâtiments soit une surface de 536 000
m2 !
Dans la rue Charles Nodier, cette collectivité possède aussi les bâtiments
qui se situent aux numéros 2, 4, 6 et
8. Ils ont été achetés dans les années
cinquante. Cet ensemble représente
un total de 28 appartements dont cer-
D
tains “méritent d’être réhabilités.” Les
dix logements du numéro 8 sont occupés par des locataires ordinaires de
droit privé. “Dans le cadre de la décentralisation, nous avons acquis cet
immeuble pour en faire des bureaux”
poursuit Claude Jeannerot. L’espace
disponible à cette adresse est de 450
m 2. C’est pour cette raison que le
Conseil général travaille en ce moment
au relogement des occupants de l’immeuble, qui pour la plupart sont des
personnes âgées.
Les autres appartements sont mis à
disposition de fonctionnaires du Conseil
général dans le cadre d’un bail classique. Sauf au 6 de la rue Charles
Nodier, où les logements sont gérés
par l’État. C’est au numéro 2 que se
trouve l’appartement de réception
(200 m2) de la collectivité. “Il ne sert
que pour accueillir des invités dans
le cadre de mes fonctions.” Cet
immeuble du 2 compte huit logements,
soit une surface de 1 100 m2.
Claude Jeannerot affirme ne disposer d’aucun de ces appartements à
titre gracieux. Pas de traitement de
faveur, pas de logement de fonction.
Il n’y a pas droit. “Comme je suis élu
de Besançon, je suis censé être propriétaire d’un logement. Si je veux disposer d’un appartement du Conseil
général à titre privé, je deviens locataire et je paie mon loyer. J’ai juste
un garage à vélo que je paie pour ne
pas que l’on dise que j’utilise le patrimoine à des fins personnelles” dit-il.
Si le Conseil général investit dans un
parc immobilier, ce n’est pas dans un
but de spéculation foncière. Il est à
l’affût de nouveaux espaces qui répondent à ses besoins “d’exploitation et
de fonctionnement.” À une époque où
le nombre d’agents de la collectivité
passe de 1 000 à 1 800, il faut pousser les murs pour loger tout ce monde.
Dans sa recherche, le Conseil général a lancé l’idée d’investir les locaux
de l’hôpital Saint-Jacques quand celuici aura déménagé. Une proposition a
été faite en ce sens à la ville de Besançon. L’objectif serait de centraliser à
Saint-Jacques des équipements communs aux différentes collectivités.
“Nous sommes partisans d’un tour de
table sur le sujet. Il y a selon moi une
opportunité de dynamiser le centreville.” Affaire à suivre. O
Claude Jeannerot, président du Conseil général du Doubs : “Je paie
mon garage à vélo pour ne pas que l’on dise que j’utilise le patrimoine à des fins personnelles.” (photo archive L.P.P.).
L’ÉVÉNEMENT 5
APPARTEMENT
REPÈRES
Des charges trimestrielles de 190 euros
La résidence de Georges Gruillot
Le président du Conseil général Un appartement à
paye son loyer
usages multiples
Le logement de la rue Charles Nodier est
aussi la propriété du Conseil général. Ses
présidents successifs l’ont tour à tour habiBien qu’ayant sa résidence principale au centre-ville de Besançon, Clau- té ou utilisé pour organiser des réceptions.
de Jeannerot a décidé d’utiliser un appartement de fonction. Pour être
en règle, il a signé un bail de location. Des travaux de rénovation seraient
en cours pour le transformer en loft.
vant les lois de décentralisation de 1982,
l’appartement de la
rue Charles Nodier était géré
par la préfecture du Doubs.
“Le point de départ, c’est Edgar
Faure qui cherchait un appartement de fonction. L’utilisaitil ? Je n’en sais rien, rapporte un ancien conseiller général
de Besançon. Peut-être en sa
qualité d’ancien président de
l’Assemblée Nationale ou d’ancien président du conseil.” Toujours est-il que l’existence et
l’utilisation de cet appartement sont passées inaperçues
jusqu’à ce que Georges Gruillot,
président du Conseil général
du Doubs après 1982, en fasse sa résidence bisontine. Au
cours de ses mandats successifs, l’ancien chef de l’exécutif départemental a fait réaliser de nombreux travaux
dans l’appartement où il logeait
avec sa famille. “L’appartement avait été refait avec beaucoup de goût par Georges
Gruillot. Il avait notamment
fait aménager une magnifique
laverie pour plus de 150 000
F de l’époque. Plusieurs femmes
A
AFFAIRE
de ménage s’occupaient de l’entretien de l’appartement” ajoute un autre témoin de l’époque
Gruillot. “Le linge de la famille Gruillot arrivait régulièrement.” Le président Gruillot
utilisait également l’appartement de la rue Nodier pour
des réceptions privées. “Il nous
invitait tous les ans, nous et
nos épouses, pour un repas
convivial” rapporte cet ancien
élu.
Le précédent président du
Conseil général du Doubs,
Claude Girard, avait rompu
avec cette habitude d’habiter
l’appartement de fonction. Ce
dernier avait établi sa résidence principale à LantenneVertière dans son canton d’Audeux. Cependant, Claude
Girard avait fait de ce logement un lieu de réception.
Enfin Claude Jeannerot, l’actuel président, l’a déjà utilisé
à plusieurs reprises depuis
son élection en avril 2004,
notamment pour recevoir des
personnalités. Et cet été, il a
décidé de louer l’appartement
voisin à titre privé. O
J.-F.H.
Les deux volets dissociés
Les dérives du système
L’immeuble se situe à quelques dizaines de mètres de la préfecture et du Conseil général du Doubs.
a question n’a pas été abordée d’une superficie de 180 m2. Des travaux
en séance publique du Conseil auraient débuté pour rénover les peingénéral, sans doute pour éviter tures et le sol de ce logement qui selon
des débats interminables sur un nos sources, doit être transformé en un
sujet rendu sensible par les récentes confortable loft. Précision : ces travaux
dérives dont on a eu connaissance sur le auraient été commandés au temps où la
plan national, l’affaire Gaymard en étant droite était au pouvoir. L’appartement
l’illustration suprême. C’est donc
devait alors servir à héberger le
au cours d’une commission perCe loyer directeur de cabinet de l’époque.
manente, non publique, que le
Claude Jeannerot aurait baissé
sujet a été tranché le 12 juillet paraît en le montant des travaux prévus.
dernier. Au sommaire de cette
appartement du 2, rue Nodier
dessous Cet
réunion entre élus, la location
a été sollicité par Claude Jeand’un appartement sis au 2 rue du marché nerot “à usage d’habitation excluCharles Nodier à Besançon.
sivement.” La location a pris effet
“Monsieur Claude Jeannerot
locatif. au 1er septembre dernier. Après
sollicite la location à titre pridébat, les élus sont tombés d’acvatif d’un appartement situé 2 rue Nodier cord sur un loyer de 11 700 euros par an,
à Besançon” résume l’ordre du jour.
payable trimestriellement et à terme
Il s’agit d’un appartement de type 5, situé échu, soit 975 euros par mois, selon l'esau 2ème étage et combles de l’immeuble, timation des services fiscaux. Les charges
L
feront l’objet d’une provision trimestrielle
de 190 euros. Ce loyer paraît en dessous
du marché locatif bisontin. À titre de
comparaison, une agence bisontine vient
de louer rue Gambetta un 180 m2 pour 1
100 euros par mois, “un tarif très attractif” selon le loueur.
Si Claude Jeannerot a pris soin de se
conformer à la loi (voir encart ci-contre),
la méthode dérange l’opposition. “C’est
tout à fait logique qu’il paye un loyer. ce
qui est plus gênant, c’est que cette question n’ait pas été abordée en séance
publique” déplore Jean-François Longeot, responsable du groupe Doubs Avenir. Malgré ces critiques, il est bon de
préciser qu’aucun élu, y compris de la
minorité, ne s’est abstenu quand il s’est
agi de voter cette décision en commission permanente. O
J.-F.H.
Que dit la loi concernant les logements de fonction ?
n ce qui concerne le Conseil
général, c’est l’article L 312319-2 du code général des
collectivités locales (inséré par la
loi nº 2002-276 du 27 février 2002)
qui réglemente l’utilisation des
logements de fonction. Que dit le
E
texte ? “Lorsque la résidence personnelle du président du Conseil
général se situe en dehors de l’agglomération comprenant la commune chef-lieu du département
et que le domaine du département comprend un logement de
fonction, le Conseil général peut
fixer par délibération les modalités selon lesquelles ce logement
lui est affecté.” A contrario, un
président de Conseil général qui
habite l’agglomération - c’est le
cas de Claude Jeannerot, ce n’était
pas le cas de Georges Gruillot ni
de Claude Girard -, n’aurait pas
droit à un logement de fonction.
Pour se mettre en règle avec les
dispositions de la loi, Claude Jeannerot a décidé de solliciter un bail
en bonne et due forme. Le dramatique épisode du viol perpétré dans
l’appartement de la rue Nodier par un copain
du fils de feu Claude Girard, a mis en lumière
les abus d’un système aux contours trop flous.
aisser les clés d’un appartement appartenant à
une collectivité publique
à un de ses enfants relève-t-il
de l’abus ? Certainement. Cela
n’apparaîtrait pas aussi scandaleux si cette pratique n’avait
pas abouti à un drame.
Les faits remontent au 2 août
2003. Le jeune Teddy Eugénie
est un ami de Charles Girard,
fils de l’ancien président du
Conseil général aujourd’hui
décédé. Cette soirée d’été très
arrosée pour Charles Girard
et sa bande de copains s’est terminée dans l’appartement de
la rue Charles Nodier. Alcool
et drogue circulent abondamment. La fin de soirée tourne
au drame : Teddy Eugénie viole, dans une chambre de l’apprtement, une jeune fille qui
avait été conviée à terminer la
soirée là. Le violeur a été
condamné le 8 septembre dernier à 6 ans de réclusion par
la cour d’assises du Doubs. Fait
exceptionnel : un des principaux témoins, Charles Girard,
L
ne s’est pas présenté à l’audience. Il n’était pourtant appelé que comme témoin.
Cette affaire de viol a pourtant
été dissociée des faits de
consommation de drogue. Et
le parquet a décidé de ne pas
poursuivre les jeunes pour usage de stupéfiants. Les quantités saisies dans l’appartement
- 1 g de cocaïne et 15 g de haschich - seraient en dessous du plafond à partir duquel la justice
est censée poursuivre ! L’instruction, confiée à un juge parisien, s’est perdue dans les couloirs de la justice, le volet
stupéfiant a été enterré… “C’est
un refus de poursuivre d’opportunité, uniquement lié à la
personne du jeune concerné”
commente une source proche
de la justice bisontine.
L’ancien président
aurait interdit son
fils d’utiliser l’appartement
du
Conseil général. Il
en avait pourtant la
clé. O
J.-F.H.
Pontarlier
6
I NDUSTRIE
Une construction trop chère
Schrader restera dans ses murs
Après un an de discussion, le projet de construction d’une
nouvelle usine Schrader est abandonné. Trop coûteux.
chrader ne déména- encore moins à Saint-Gorgongera pas ! Le groupe Main sur le territoire de la
Tomkins a estimé communauté de communes de
finalement que la Montbenoît. Schrader resteconstruction d’une ra dans ses murs qu’elle continouvelle usine pour sa filiale nuera à rénover.
pontissalienne était un inves- Selon la direction de l’entretissement trop important. Cet- prise, entre “13 et 15 millions
te décision met un terme à d’euros” étaient nécessaires
plus d’un an de discussions et pour construire une nouvelle
de réflexion dont le but initial usine. “Cela coûte trop cher.
La décision a donc
était de permettre
“Nous avons été prise de contià l’entreprise de
nuer à moderniquitter ses locaux
rue de Salins pour des perspectives ser nos bâtiments
C’est la
qu’elle s’installe
favorables.” actuels.”
voie de la “sagesdans un site plus
adapté à son activité. Il s’agis- se” qui a été suivie par les
sait soit de construire, soit de actionnaires qui au départ
trouver une friche industriel- avaient demandé à Schrader
le suffisamment grande pour de trouver les moyens d’auaccueillir les ateliers de Schra- tofinancer un déménagement
der et les 420 salariés qui en sur un autre site en vendant
dépendent (hors intérimaires). les locaux de la rue de Salins
Les élus du secteur se sont et le terrain qui va avec, soit
mobilisés autour du projet environ 7 hectares.
pour apporter des solutions Après l’étude de différentes
foncières qui correspondaient options, “c’est celle qui semaux attentes de cette société. blait la moins coûteuse qui a
Résultat, Schrader n’ira ni été prise.” Pourtant, cette
dans la zone de Vuillecin com- entreprise a investi jusqu’à 1
me le proposait la commu- million d’euros dans des tranauté de communes du Lar- vaux de rénovation ces trois
mont, ni sur les terrains des dernières années.
Gravilliers à Pontarlier et Qu’importe, Schrader repren-
S
dra le rythme des chantiers
de modernisation après une
année de pause, le temps des
discussions. Mais cette foisci, la donne est un peu différente. Car l’entreprise a prévu de se séparer d’une partie
de son patrimoine foncier. Elle
envisage de vendre 1 hectare
de son terrain “au plus offrant.”
Selon nos sources, la mise à
prix minimale est de 500 000
euros. L’objectif pour l’industriel serait de se séparer de
ce bien avant le 31 décembre.
Cet espace idéalement situé
à Pontarlier pourrait intéresser des investisseurs immobiliers à condition que la ville modifie la classification des
sols dans le plan local d’urbanisme. Car cet espace est
pour l’instant classé en zone
industrielle. En l’état actuel
des choses, il n’est donc pas
possible de faire de l’habitat
à cet endroit. L’entreprise
Schrader aurait de toute façon
une porte de sortie. Car, toujours selon nos informations,
la ville aurait donné la garantie à la société pontissalienne qu’elle se porterait acquéreur du terrain en dernier
recours. Ces liquidités vien-
État-civil d’octobre
NAISSANCES
22/09/05 – Léon de Jean-Michel MONNIN,
traiteur et de Christelle MOUGIN, vendeuse-dessinatrice.
22/09/05 – Mattéo de Philippe STOUFF,
contrôleur de gestion et de Sandrine VITTON, responsable commerciale.
23/09/05 – Yanis de Florian DAVID, mécanicien et de Elodie DAYET, sans profession.
23/09/05 – Elsa de Jean-François PINTO,
horloger et de Angélique MILLOT, ambulancière.
23/09/05 – Nina de David FAIVRE, mécanicien régleur et de Estelle VIEILLE, ouvrière.
23/09/05 – Alicia de Pierre VERBEECK,
responsable de rayons et de Karine SANTAGATA, secrétaire comptable.
23/09/05 – Lison de Joseph DA SILVA
MOREIRA, boulanger et de Céline DREZET, étudiante en soins infirmiers.
24/09/05 – Louis de Loïc ETIEMBLE, paysagiste et de Isabelle PASTOR, magasinier
auto.
24/09/05 – Kévin de Claude GRANDVUILLEMIN, aide mécanicien et de Gaëlle
TOURNIER, sans profession.
24/09/05 – Tony de Laurent MARGUET,
chauffeur livreur et de Stéphanie CHARLES,
kinésithérapeute.
26/09/05 – Julie de Bruno MONIER, gérant
de camping et de Isabelle GONCALVES,
assistante commerciale.
27/09/05 – Léa de Eric COLARD-CLAUDY, contrôleur qualité et de Caroline MESNIER, préparatrice en pharmacie.
27/09/05 – Mélissa de Didier MENIZ, technicien logistique et de Nadège GAUME,
conseillère d'orientation.
28/09/05 – Cynthia de Fabrice CUINET,
ouvrier en horlogerie et de Aline CHAMPION, ouvrière en horlogerie.
28/09/05 – Thallia de Christophe MOUILLOT,
cuisinier et de Audrey LEFEBVRE, sans
profession.
30/09/05 – Jules de Benoît GRIFFON, agriculteur et de Jessica BULLE, sans profession.
29/09/05 – Emrick de Yvan ROCCA, peintre
et de Fanny RATTE, secrétaire.
29/09/05 – Alexis de Michaël NICOD,
concierge et de Katy JACQUES, vendeuse.
29/09/05 – Louis de Yohann TISSOT, régleur
en décolletage et de Karine COTE, aide
soignante.
30/09/05 – Léna de Olivier DEUSCHER,
polisseur et de Laetitia LOOCK, sans profession.
01/10/05 – Appoline de Antonio PLACIDO, peintre en bâtiment et de Alexandra
BILLOD, employée libre service.
01/10/05 – Jonah de Yann TOURNIER, façadier et de Jessica CAMARA, secrétaire.
03/10/05 – Norah de Ludovic CHABOD,
directeur et de Sonia TOURNIER, sans profession.
03/10/05 – Lola de Jérôme DOUZELET, hôtelier et de Louisa LAMRI, sans profession.
03/10/04 – Gianni de Yann TONIOLO, ramoneur et de Anissa ASSAM, agent administratif.
04/10/05 – Aurore de Patrick MARGUIER,
agriculteur et de Sylvie BOURDENET, agricultrice.
05/10/05 – Ethan de Hervé LAMI, moquettiste et de Lucie MICHEL, hôtesse de caisse.
05/10/05 – Loni de Vincent BAJOU, programmeur-régleur et de Annabel ROUTURIER, sans profession.
05/10/05 – Jeanne de Philippe TRIVAUDEY, professeur des écoles et de Hélène
LAPPRAND, professeur des écoles.
05/10/05 – Themis de Emmanuel REMONNAY, technicien et de Patricia MILODA,
ingénieur.
06/10/05 – Laure de Cyril BRIGAUDEAU,
contrôleur de gestion et de Isabelle HIGOUNENC, infirmière.
06/10/05 – Romaric de Jean-François
MICHEL, poseur de revêtements de sol et
de Aurélie BARTHE, employée commerciale.
06/10/05 – Mathieu de Patrick HUGUENOT, instituteur et de Laurence MARECHAL, professeur des écoles.
06/10/05 – Elodie de Florent BOHIN, maçon
et de Magali SIEVERT, transitaire.
07/10/05 – Flavie de Dominique MAINET,
agriculteur et de Florence PERSONENI,
agricultrice.
07/10/05 – Alicia de Fabrice CATTENOZ,
monteur électricien et de Ophélie CLERC,
aide-soignante.
07/10/05 – Rickenson de Pascal DUVAL,
chef d'équipe et de Monique PRCANOVIC,
sans profession.
08/10/05 – Lenny de José DE ALMEIDA,
trieur en fromagerie et de Nathalie GUERVILLE, hôtesse de caisse.
08/10/05 – Albin de Luc LOUVRIER, ambulancier et de Séverine LAMBERT, auxiliaire de puériculture.
09/10/05 – Mathéo de Gabriel DUMONT,
agriculteur et de Delphine GUY, secrétaire comptable.
09/10/05 – Salomé de Fabien COSTE, chef
d'entreprise et de Manuela SAEZ, professeur des écoles.
08/10/05 – Paul de Yanis ANDRÈBE, technicien laser et de Marie-Eve POBELLE,
analyste qualité.
10/10/05 – Benoît de Jean-Louis
LARESCHE, scieur et de Véronique BENASSI, coiffeuse.
10/10/05 – Noé de Ghislain MARGUERITE, animateur de site délocalisé et de Audrey
CHEVENEMENT, assistante conseiller.
10/10/05 – Manon de Jérôme REGNAUD,
charpentier et de Valérie JOLIOT, agent de
service.
11/10/05 – Lydie et Livia de Salvatore NATALE, maçon et de Amandine AMIOT, serveuse.
11/10/05 – Lucas de Nicolas DROMARD,
boulanger et de Sandrine BAHY, assistante dentaire.
12/10/05 – Colleen de Jean-Claude ANDRÉ,
ouvrier et de Stéphanie PERRIN, sans profession.
12/10/05 – Davy de Steve MOUGIN, charpentier et de Sandrine FUMEY, professeur
de dessin.
12/10/05 – Allan de Robert BONTEMPS,
Les locaux de Schrader rue de Salins seront modernisés (photo archive L.P.P.).
draient compléter le volet
investissement de l’usine en
temps voulu.
C’est sur ces bases que Schrader prépare sa rentrée 2006.
Mais la décision de Tomkins
ne rassure pas totalement les
syndicats qui craignent qu’en
repoussant le projet de déménagement aux calendes
grecques, c’est finalement la
preuve d’un abandon du site
par les actionnaires à plus ou
moins long terme. Les élus de
Pontarlier auraient pu redouter à leur tour ce scénario.
Mais Patrick Genre répond :
“Ce qui aurait été inquiétant
est qu’ils décident non seulement de ne pas construire de
nouvelle usine, mais qu’en plus
ils choisissent de ne plus rénover les bâtiments actuels. Ce
n’est pas le cas.”
Pour être totalement rassurant sur la situation, la direc-
tion de Schrader va jusqu’à
annoncer des perspectives de
croissance importantes pour
l’entreprise. “Cette année, nous
allons réaliser 60 millions d’euros de chiffre d’affaires. Sur les
deux prochaines années, il va
augmenter de plus de 10%. Nous
avons des perspectives favorables et des produits nouveaux
qui vont faire notre croissance
dans les années à venir.” O
chauffagiste et de Marie-France RATTE,
veilleuse de nuit.
12/10/05 – Robin de Dominique MICHELAT, professeur des écoles et de Laurette
BELINGHERI, professeur des écoles.
13/10/05 – Noé de Christophe VUILLET,
technicien d'encadrement et de Sylvie
MOREL, retraitée de la fonction publique.
14/10/05 – Laïlou de David WARLET, artisan couvreur et de Sonia ROGEBOZ, secrétaire comptable.
14/10/05 – Ephrem de Ludovic JEANNIN,
attaché de direction et de Véronique
SIRUGUE, enseignante.
14/10/05 – Tom de Germinal MARGUET,
auditeur qualité et de Carine THALMANN,
assistante achat.
15/10/05 – Camille de Frédéric BAUD,
commercial et de Karine GEOFFROY, secrétaire.
15/10/05 – Marie de Paul MORA, employé
administratif et de Julie ROBBE-GRILLET,
aide-infirmière.
15/10/05 – Dalvynia de Rodolphe PERONO, chef d'entreprise et de Sonia VINCENT, employée de bureau.
17/10/05 – Louanne de Florent BULLE,
agent de maintenance et de Myriam DORNIER, sans profession.
17/10/05 – Mathis de Damien HENRY, principal adjoint et de Alexandra JACQUES,
gestionnaire.
17/10/05 – Mélora de David LELANDAIS,
opérateur expédition et de Sabrina DE OLIVEIRA, commerçante.
18/10/05 – Lucie de Alexandre MATIVET,
ouvrier et de Mickaëlle LABOUREY, ouvrière.
18/10/05 – Joshua de Nicolas TIROLE,
ingénieur et de Myriam GRENOUILLET,
sans profession.
17/10/05 – Manon de Jonathan BENNES,
doctorant en sciences et de Maud SANCHEZ, commerciale.
18/10/05 – Ludovic de Nicolas RIBARD,
militaire et de Cindy HERNANDEZ, personnel civil de la défense.
18/10/05 – Ibrahim-Beytullah de Isa CELIK,
opérateur et de Nuray CETINKAYA, opératrice.
18/10/05 – Delphin de Patrice SANCEYRICHARD, agriculteur et de Adelaïde
PEGEOT, aide comptable.
18/10/05 – Isis de Betty LELIÈVRE,
employée de commerce.
19/10/05 – Lola de Vincent PECCLET, cuisinier et de Fanny DREZET, employée de
restauration.
19/10/05 – Stanislas de Rusthan PRCANOVIC, éducateur spécialisé et de Héloïse GUILHAUMOND, infirmière.
20/10/05 – Noé de Mickaël GOBET, inséminateur et de Delphine JOBEZ, préparatrice en pharmacie.
20/10/05 – Fiona de Bruno TODESCHINI,
gérant et de Patricia PORTERO, déclarante en douanes.
20/10/05 – Siméon de Roland PUGIN,
bûcheron-débardeur et de Béatrice
RENAUD, employée de commerce.
93 ans, retraité, domicilié à Les Fourgs
(Doubs), célibataire.
07/10/05 – Paul LETONDAL, 85 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs), époux
de Yvonne QUERRY.
07/10/05 – Albert PAQUETTE, 79 ans,
retraité, domicilié à les Hôpitaux-Neufs
(Doubs) époux de Gabrielle OUDOT.
12/10/05 – Sonia DUCA, 47 ans, sans profession, domiciliée à Pontarlier (Doubs)
épouse de Jacques CORDIER.
12/10/05 – Roland BARTHELET, 77 ans,
retraité, domicilié à Mignovillard (Jura) époux
de Yvette BROCARD.
12/10/05 – Jean REQUENA, 59 ans, chauffeur retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs)
époux de Véronique PEREZ.
13/10/05 – Andrée BOBILLIER, 76 ans,
retraitée, domiciliée à Morteau (Doubs) veuve de Maurice DEVAUX.
13/10/05 – Jules LOIGEROT, 77 ans, retraitée, domicilié à Malpas (Doubs) époux de
Michelle JEANNEROD.
13/10/05 – Germaine GRILLON, 79 ans,
retraitée, domiciliée à La Rivière-Drugeon
(Doubs) célibataire.
13/10/05 – Gérard PERRIN, 50 ans, sans
profession, domicilié à Pontarlier (Doubs),
divorcé de Josette PETETIN.
14/10/05 – Gabriel MONNOT, 81 ans, retraité, domicilié à Frambouhans (Doubs), célibataire.
15/10/05 – Rémond BOURDIN, 75 ans,
agriculteur retraité, domicilié à Houtaud
(Doubs), époux de Gisèle BOBILLIER-CHAUMONT.
15/10/05 – Suzanne CAILLER, 75 ans,
retraitée, domiciliée à Bonnevaux (Doubs),
épouse de Emile TONGLET.
18/10/05 – Gilbert FAIVRE, 84 ans, retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs) époux de
Madeleine SAILLARD.
18/10/05 – Maurice PECCLET, 80 ans,
retraité, domicilié à Pontarlier (Doubs),
époux de Suzanne FAUDOT.
18/10/05 – Marie-Thérèse PICHON, 82
ans, retraitée, domiciliée à Frasne (Doubs),
veuve de Jules IOTTI.
18/10/05 – Bohumila SANDONA, 86 ans,
retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs),
veuve de Roger ROBBE-GRILLET.
DÉCÈS
24/09/05 – Jeanne BRESSAND, 85 ans,
retraitée, domiciliée à La Rivière Drugeon
(Doubs), veuve de Pierre NARDIN.
25/09/05 – Marie CORNIER, 81 ans, retraitée, domiciliée à Montlebon (Doubs), veuve de René DENIÉPORT.
29/09/05 – Germaine ARBAUD, 99 ans,
retraitée des P.T.T., domiciliée à Pontarlier
(Doubs), veuve de Marie Pierre EME.
29/09/05 – Marie BOBILLIER-CHAUMON,
89 ans, retraitée, domiciliée à Villers le Lac
(Doubs), veuve de Maxime CLERC..
30/09/05 – Roger PATOZ, 78 ans, retraité des douanes, domicilié à Bouverans
(Doubs), époux de Louisette PONCET.
30/09/05 – Henriette POIX, 90 ans, retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs), veuve de Maurice BONNET.
04/10/05 – Yvonne POURCHET, 80 ans,
retraitée, domiciliée à Septfontaines (Doubs),
épouse de Jean-Pierre BOBILLIER.
05/10/05 – Paul LIZON-AU-CIRE, 85 ans,
prêtre, domicilié à Bief-du-Fourg (Jura),
célibataire.
05/10/05 – Germaine MYOTTE, 93 ans,
retraitée, domiciliée à Pontarlier (Doubs),
veuve de Gaston BOUTHIAUX.
07/10/05 – Albert POUTHIER, 84 ans,
cadre commercial retraité, domicilié à Les
Hôpitaux-Neufs (Doubs), époux de Madeleine BOY.
07/10/05 – Théophile GENRE-TOUQUET,
T.C.
Pontarlier
PONTARLIER
7
En bref
Au 1er janvier 2006
Le Foyer des Jeunes Travailleurs
en partie transformé en résidence sociale
Propriété de la S.A.F.C., cette structure gérée par l’Association Pontissalienne d’Aide aux Travailleurs (A.P.A.T.)
s’est progressivement développée pour proposer des solutions d’hébergement à un public de plus en plus
diversifié. Une activité en constante progression qui reflète une inquiétante pénurie de logements à bas
prix et une augmentation des besoins en hébergement social.
u 1er janvier 2006, une exemple, un seuil de revenus à
partie du foyer devien- ne pas dépasser. La durée d’ocdra résidence sociale. Ce cupation est limitée à 24 mois.
changement concerne la der- “Si le locataire n’a pas trouvé
nière tranche de travaux enga- d’autre logement au terme de
gée depuis 2004, qui sera ache- cette période, on lui accordera
vée en décembre prochain. D’un une dérogation. La résidence
montant de 830 000 euros, l’opé- sociale implique la mise en plaration consiste à transformer ce d’un suivi social. On a solliles 85 chambres du bâtiment cité une aide auprès des services
construit en 1976 en 33 de la D.D.A.S.S. pour recruter
à plein temps ou à michambres meublées de 12 m2 et Une très forte temps une coordinasociale. Le but de
en 40 T1 prime de
mixité sociale. trice
cette démarche n’étant
18 m2. À ces 73 lits
s’ajoute un appartement asso- pas de se soustraire aux orgaciatif de 78 m2 comprenant 3 nismes sociaux mais de faire le
chambres mises à la disposi- lien entre eux et nos résidents”,
tion de patients issus du sec- explique Yves Pourchet, le directeur psychiatrique et suivis par teur de l’A.P.A.T. Parallèlement
à la résidence sociale, les 38
l’association Escale.
Au total, 65 % de la capacité appartements du bâtiment
d’hébergement du foyer passe- annexe resteront avec le statut
ra en résidence sociale. Les loge- de Foyer des Jeunes Traments de ce type seront attri- vailleurs.
bués en fonction de différents En 30 ans d’existence, la struccritères prenant en compte, par ture a fait l’objet de plusieurs
A
agrandissements. Créée initialement pour loger des
“migrants” ayant trouvé un
emploi sur le bassin pontissalien, elle a progressivement élargi son rayon d’action à d’autres
publics : étudiants, stagiaires,
réfugiés, frontaliers, personnes
en proie à des problèmes d’insertion sociale.
Certains résidents vivent au
foyer depuis plus de 25 ans. Ils
font partie de la catégorie
“ancien résident” qui représente
35 % des locataires. “Pour la
plupart, il s’agit de retraités ou
préretraités ayant fait le choix
de rester au foyer En général,
ils n’ont guère d’autres possibilités d’hébergement. Le vieillissement de ces résidents “permanents” pose des problèmes
de prise en charge médicale et
d’assistance que nous ne sommes
pas toujours en mesure de régler.
Le placement en maison de
retraite s’impose pour certains.”
Les membres de l’A.P.A.T. et le personnel travaillent de
concert pour entretenir ce bel outil d’hébergement
qu’est le Foyer des Jeunes Travailleurs.
D’autres résidents ont des handicaps qui nécessitent des traitements lourds pour lesquels
là aussi un accueil en institution spécialisée serait nécessaire. Le foyer répond ainsi
localement à une pénurie de
logements à bas prix. Il se substitue plus généralement au
manque d’infrastructures à
caractère médical ou social.
Un constat qui ne s’applique
pas seulement au Haut-Doubs.
“L’A.P.A.T. s’est toujours fixée
comme ligne de conduite de
coller aux besoins des gens,
d’où cette très forte mixité sociale qu’on tient à conserver parmi les résidents”, souligne Pierre Bordet, le président de
l’association. O
F.C.
Jougne
Du 7 novembre au 5 décembre,
une exposition consacrée aux
“sorcières” est présentée à la
bibliothèque de Jougne. À voir
tous les lundis et vendredis
entre 18 heures et 19 heures.
La bibliothèque prête également des mallettes avec
10 livres tout âge aux assistantes maternelles de la communauté de communes Mont
d’Or-Deux lacs, tous les premiers mercredis du mois entre
11 heures et 12 heures.
Conférence
Vendredi 4 novembre à 20 h 30
salle Morand à Pontarlier,
conférence sur le thème des
sectes. Qu’est-ce qu’une secte, comment se laisse-t-on
entraîner dans un groupe sectaire, comment réagir quand
un proche est victime d’embrigadement ? Autant de questions qui seront abordées ce
soir-là. Une conférence organisée par l’association laïque
de Pontarlier.
Concert
Concert du Maulbronner Kammerchor, le chœur du couvent
de Maulbronn (Allemagne)
samedi 5 novembre à l’église Saint-Michel de Valdahon.
Musique sacrée et profane au
programme.
“Quand création
n”
rime avec passio
ection
La nouvelle coll
lat est arrivée !
de boites choco nsi que de nouvelles
rir, ai
Venez la découv
s chocolats :
sortes de bonbon
- praliné fruité
uges
- thé 4 fruits ro
- vin jaune
- thé fumé
- banane
- thé rose
- cassis
ands
éjeuners gourm me
-d
ts
ti
pe
s
vo
r
ou
P
s toute une gam
on
os
op
pr
us
vo
nous
son :
de produits mai brioches, confitures, sablés,
ies,
pains, viennoiser etc...
age,
gâteaux de mén
Ouverture
Mardi au samedi de 7h à 19h non stop
Dimanche matin de 7h à 12h30
8, rue de la Gare - 25300 PONTARLIER
Tél. 03 81 39 09 25 - E-mail : [email protected]
LE DOSSI E R
Le dossier
9
Énergies renouvelables :
la solution chauffage de demain ?
ÉTAT DES LIEUX
Depuis cet automne, on ne compte plus les prospectus vantant les
mérites de telle ou telle solution de
chauffage solaire, au bois, au granulé de bois. Un regain d’intérêt
accentué par l’envolée des prix des
énergies fossiles comme le fuel. Éligibles au crédit d’impôt, propres,
économiques, les énergies renouvelables ont tout pour plaire. Dans
quelle mesure se développent-elles
sur le secteur ? Qu’en pensent les
usagers déjà équipés ? Enquête.
Trente ans de conseil
au service de votre intérieur
feront toujours la différence.
S h ow - r o o m
Étude de projets . Réalisation
Confection
Tissus d’ameublement
Voilages . stores
Revêtements sols et murs
Plafonds tendus
Tapis . Luminaires
Réfection de sièges
Papiers peints et peintures
5 familles d’énergies renouvelables
Farrow&Ball
Soleil, bois, sous-sol, les énergies
20, rue Pergaud . Besançon
Tél. : 03 81 51 32 32
Zoom
renouvelables entrent dans nos foyers
Coût des énergies hors investissement
L’envolée des prix du baril, l’inévitable épuisement des gisements fossiles de pétrole et de gaz
encouragent de plus en plus de particuliers et de collectivités à se tourner vers les énergies renouvelables. Moins polluantes, elles sont aussi plus chères à mettre en œuvre d’où les programmes
d’aides mis en place par l’État et les collectivités territoriales. Dans une région comme la nôtre
où le chauffage constitue un important poste de dépenses, vaut-il mieux s’orienter vers le bois,
le solaire, la géothermie ? Chaque solution a ses avantages et ses inconvénients.
Type
Soleil
Bois déchiqueté
Bois en bûches
Granulé bois en vrac
Pompe géothermale
Gaz naturel
Granulé bois en sac
Fioul
Électricité
Gaz propane
vez-vous déjà pensé à données de la D.D.A.F. (Direcréduire vos dépenses tion départementale de l’Agriénergétiques ? Cette culture et de la Forêt), il se vend
question qui semble si 15 000 stères de bois dans le
évidente conditionne tout pro- Doubs. Le bois de feu d’autojet de changement d’installa- consommation provenant de l’aftion. Trop longtemps habitué à fouage, de cessions amiables
consommer sans trop faire atten- représente 350 000 stères ou
tion, on oublie parfois les réflexes 200 000 m3. “Les prix sur le marde bon sens qui permettent de ché du bois en bûches ont très
réaliser de petites économies. peu progressé en 20 ans. Les
Additionnées les unes aux autres, entreprises ont délaissé cette actielles finissent par allévité peu rentable, ce qui
Le solaire explique l’existence d’un
ger les factures.
Opter pour les énergies
si important marché
renouvelables doit néces- thermique parallèle. On constate
sairement s’inscrire
toujours une forte
dans une démarche a le vent demande en ce moment.
réfléchie de maîtrise de en poupe. Beaucoup de particul’énergie de l’habitation,
liers s’équipe en chesinon ça n’aurait guère de sens. minées, poêles à bois, inserts ou
Choix d’une bonne isolation, uti- chaudières traditionnelles” note
lisation d’ampoules basse ten- Didier Barthelet de l’associasion, d’appareils électroména- tion Pro-forêt.
gers peu gourmands, on peut Avec environ 200 000 tonnes, la
déjà réduire les dépenses à consommation de bûches dépasmoindre coût. Dans un projet se encore largement celles de
de construction, les matériaux, chaufferies collectives brûlant
Boissons,
laRième
disposition des
pièces, l’orien- 110 000 tonnes de bois déchitation, l’isolation, la ventilation, quetés par an. Une filière en
une équipe
la pente des toits sont autant plein développement, soutenue
deà
paramètres
prendre en dans le cadre du plan “bois énervotre àservice
compte pour optimiser les besoins gie”. Peu onéreux, le chauffage
énergétiques. “Nos anciens agis- au bois bûches n’est pas sans
saient déjà de la sorte. Il suffit contraintes : multiples manide voir comment étaient pulations, rendements hétéroconstruites la plupart des gènes. Les inconditionnels du
fermes”, observe non sans bon bois se tournent progressivesens Christian Hérard, un habi- ment vers un conditionnement
tant du Haut-Doubs qui a équi- plus moderne : le bois granulé.
pé sa maison d’une installation Cette solution permet d’alisolaire thermique.
menter automatiquement les
Les énergies renouvelables se chaudières. Seul inconvénient,
décomposent en 5 familles : solai- elle suppose un volume de stocre, éolien, biomasse, géother- kage important. Première région
mie et hydraulique. Le déve- forestière de France avec un
loppement de chacune d’elles taux de boisement supérieur à
est fonction des potentialités 43%, la Franche-Comté bénéfilocales. Fort logiquement, le bois cie également d’un ensoleillereste la ressource la plus exploi- ment intéressant.
tée dans le secteur. Selon les Le photovoltaïque, cher à l’achat
A
peu encouragé, reste marginal.
Soutenu dans le cadre du plan
soleil 2000-2006 initié par
l’A.D.E.M.E. (Agence de l’environnement et de la maîtrise de
l’énergie), le solaire thermique
a le vent en poupe notamment
auprès des particuliers. Ils n’hésitent plus à investir dans des
chauffe-eau solaires ou des systèmes combinés associant
chauffage et production d’eau
chaude sanitaire.
Plus compliquée à mettre en
œuvre et tout aussi efficace si
bien dimensionnée, la géothermie avec des capteurs horizontaux ou verticaux donne d’excellents résultats. Ceux qui ont
franchi le pas de cette technologie pleine d’avenir sont conquis.
Elle nécessite quand même de
la place et une mise de fonds
encore importante.
Les énergies renouvelables permettent de réaliser de réelles
économies de chauffage. À l’exception peut-être du bois bûches,
les coûts d’équipements et d’installation restent notoirement
plus élevés par rapport aux systèmes conventionnels. Sans aides
financières, même les plus fervents partisans de ces ressources
non polluantes réfléchiraient à
deux fois avant de se lancer.
Depuis le 1er janvier 2005, la
politique d’aide de l’État a changé avec la création du crédit
d’impôt susceptible de couvrir
40% du montant des équipements sous certaines conditions
: habitation principale, installateur professionnel, critères de
performances minimales. Les
collectivités territoriales apportent également des aides complémentaires. Elles sont généralement plafonnées et délivrées
si le projet remplit les conditions
d’éligibilité. O
F.C.
Centimes d’euro/KWh
0
1,85
3,45
3,65
5
5,4
7,1
7,5
10,8
11,1
CARRELAGES
FAÏENCES - SANITAIRE - CHEMINÉES
LE GRAND FORMAT EST ROI
du 2 au 19 novembre
GRÈS CÉRAME
pleine masse
ou émaillé
CARRELAGE
60X60 cm
50X50 cm
45X45 cm
40X40 cm
À partir de
10€
TTC m2
Z.A Route de Dommartin -25300 HOUTAUD
Tél : 03.81.46.73.03
Le dossier
10
SOLAIRE THERMIQUE COMBINÉ
SOLAIRE PHOTOVOLTAÏQUE
Exemple à La Longeville
Quand le solaire
Le courant vert : des délais
passif se combine au d’amortissement de plus en plus longs
Contrairement au solaire thermique en plein boom, le photovoltaïque reste
solaire thermique
encore assez marginal. En milieu desservi par E.D.F., la plupart des installaHabitant au hameau de Largillat sur la commune de tions sont couplées au réseau. Le courant produit est revendu au distributeur
la Longeville, Olivier Ielsch a construit en 1999 une à un coût attractif mais qui tend à régresser, tout comme les aides.
maison à architecture bioclimatique équipée d’une
i c’était à refaire, du courant continu transfor- en automne et au printemps. tion…
je n’hésiterais pas mé dans l’onduleur en cou- Quand il fait trop chaud en Le dispositif de soutien aux
installation solaire thermique pour le chauffage et la
une seconde”, rant alternatif 230 volts, com- été, ils arrivent à saturation, générateurs photovoltaïques
affirme Daniel patible avec le réseau E.D.F.”, ce qui provoque un dégage- raccordés au réseau a chanproduction d’eau chaude sanitaire. Ici, tout est penBahy. Cet habitant de La Lon- explique l’électricien qui a ment de chaleur. En hiver, le gé en 2005. Il associe désorsé pour optimiser les apports calorifiques du soleil. geville, électricien de profes- choisi de réinjecter la totali- rendement est limité par la mais un crédit d’impôt sur
“S
U
sion, cherchait comme beaucoup une solution pour réduire
sa facture d’électricité. Renseignements pris auprès de
l’A.D.E.M.E., il a finalement
opté en 2003 pour une centrale photovoltaïque couplée
au réseau. Une prise de décision encouragée par des aides
particulièrement attractives,
représentant 80 % du coût
de l’équipement et de la pose.
Sans subvention, il n’aurait
jamais investi 21 000 euros
dans cet équipement d’une
puissance de 4 kW ou Wc
(Watt crête).
L’entreprise Jura Énergie
Solaire basée à Colonne, près
d’Arbois, a fourni et installé
tous les composants de la centrale, à savoir 35 m2 de
modules photovoltaïques intégrés en toiture, un onduleur
et les compteurs nécessaires.
“Les panneaux fournissent
* tarif zone sismique, valable jusqu’au 31/12/05 hors adaptation au sol,moquettes, P.peint, VRD, peinture. Aménagements extérieurs non compris. Photos non contractuelles
ne facture annuelle de chaude sanitaire. Le ballon de 300
chauffage et d’eau chau- litres est équipé d’une résistance
de sanitaire estimée à 600 électrique assurant un complément
euros au grand maximum dont le montant annuel ne dépasse
pour une maison à ossature bois de pas une centaine d’euros. “Le solai170 m2 de surface habitable. Qui dit re couvre les besoins d’eau chaude
mieux ? Et encore, cette évaluation en été. Je suis même parfois obligé
supposerait qu’Olivier Ielsch, exploi- de recouvrir les panneaux”, poursuit
tant forestier, paie au prix fort le Olivier Ielsch.
bois de chauffage qu’il abat lui-même Lors des périodes insuffisamment
sur ses propres parcelles. Ce résul- ensoleillées, l’appoint du chauffage
tat s’appuie sur une réflexion préa- est fourni par un poêle à bois. Le
lable et un souci constant d’exploi- plancher chauffant est intégré dans
ter au mieux le potentiel d’une une chape en béton d’une vingtaine
installation dans les moindres détails. de centimètres d’épaisseur qui stoc“On a passé en revue toutes les confi- ke la chaleur de manière intermitgurations possibles avant de se lan- tente selon l’ensoleillement et la rescer. Sur les conseils de l’A.D.E.M.E., titue régulièrement. La conception
on a écarté la géothermie. Quand on architecturale de la maison revêt
une grande importance.
a bâti en 1999, trop d’inIsolation, ouvertures,
certitudes planaient encoOn privilégie couleur du carrelage
re autour de l’efficacité
volontairement pas trop
de cette solution. On n’a
pas retenu l’option gra- l’ensoleillement claire, tous ces paramètres favorisent ce que
nulés bois. D’une part,
hivernal.
les spécialistes désignent
c’est facile et plus éconosous le nom de solaire
mique pour un exploitant
forestier de faire des bûches. D’autre passif. “On capte l’ensoleillement
part, on appréciait le côté chaleu- pour réchauffer naturellement la
maison.”
reux du feu de bois traditionnel.”
Olivier Ielsch et son épouse ont fina- Attentif aux conditions climatiques,
lement opté pour un système solai- Olivier Ielsch gère son installation
re thermique combiné installé par en prenant en compte les paramètres
l’entreprise Jura Énergie Solaire saisonniers. “Je peux moduler le foncbasée à Colonne près de Champa- tionnement. En automne, je sollicignole. Comme le toit de la maison te davantage le plancher chauffant
n’avait pas une orientation optima- aux premières heures du jour puis
le, les 12 m2 de capteurs solaires ont je donne la priorité à la production
été posés dans le jardin sur une struc- d’eau chaude en milieu de matinée.
ture en bois inclinée à 65° et orien- Le soir, je bascule à nouveau sur le
tée plein Sud. “On privilégie l’enso- chauffage.” Il s’informe aussi des
leillement hivernal quand les besoins prévisions météorologiques, privilégiant l’accumulation du chaud à
sont les plus élevés.”
Les capteurs produisent de la cha- l’annonce d’un temps plus froid.
leur pour les 85 m2 de plancher chauf- Les énergies renouvelables ne sont
fant du rez-de-chaussée et pour l’eau pas incompatibles avec le bon sens. O
té de sa production sur le
réseau public.
Valable sur 20 ans, le contrat
passé avec E.D.F. fixe un prix
de rachat du KWh environ 2
fois plus élevé que le tarif de
revente habituellement pratiqué par le distributeur
auprès de ses usagers. Le
subventionnement est plafonné à des installations de
5 kW. “La production de la
centrale correspond à deux
tiers de ma propre consommation.” Dans ces circonstances, E.D.F. lui verse donc
chaque année une somme
équivalente à 30 % du montant de sa facture d’électricité. Ce rapport ne prend pas
en compte la durée de l’amortissement estimé entre 7 et
8 années. “Contrairement à
ce que l’on pourrait supposer,
les modules photovoltaïques
ont leur meilleur rendement
durée du jour” poursuit l’utilisateur.
Le fait de produire de l’électricité rend également la
famille Bahy plus attentive
aux possibilités de réduire
ses besoins en utilisant des
appareils électroménagers
moins gourmands ou des
ampoules basse consomma-
35 m2 de capteurs photovoltaïques sont installés sur
le toit de la maison de Gérard Bahy à La Longeville.
96 780€*
FAIRE LE CHOIX D’UN
CONSTRUCTEUR RÉGIONAL
Etude personnalisée
gratuite avec
vaste choix
de maisons et terrains
les équipements et une aide
financière du Conseil régional. Globalement, le taux d’aide passe ainsi de 80 à 70 %.
De même, le prix de rachat
par E.D.F. tend à diminuer
d’environ 5 %. Ces données
ne sont valables que pour
l’année 2005. O
634 835 F
*
Genesis, T6, surface aménagée 101,70 m2 + garage
103 980€
682 064 F
Maison fondée en 1978
MAISON EXPO à visiter
Secteur BESANÇON
à AVANNE
(300 m de la maison de retraite d’Avanne)
Médaille
d’or
VIVRELEC
2004
03.81.52.13.26
Espace, T5, surface aménagée 106 m2 + garage
€
10811432400F
7
Je désire recevoir une documentation gratuite :
NOM :.............................................................................
ADRESSE : ....................................................................
VILLE :....................................................C.P. :...............
TEL :........................................................................... ....
Olivier Ielsch a cherché à optimiser le potentiel de son installation
en incluant l’apport calorifique de l’ensoleillement naturel
sur sa maison bioclimatique.
à envoyer à : BATILOR BP 3093
25047 BESANÇON CEDEX
Neptune, T6, surface aménagée 115,70 m2 + sous-sol complet
Le dossier
ÉTUDE
11
1 278 installations aidées
Plus de 1 000 installations solaires
thermiques en Franche-Comté
Ce résultat encourageant est le fruit du plan Soleil 20002006 initié par l’A.D.E.M.E. avec le soutien financier des
partenaires institutionnels : Conseil régional et les 4
Conseils généraux. Dans ce bilan, les chauffe-eau solaires
individuels se taillent la part du lion et le Jura est légèrement mieux équipé que ses voisins.
in septembre 2005, 1
278
installations
solaires thermiques
ont été aidées en
Franche-Comté, ce qui a généré un investissement total de
7 871 979 millions d’euros.
D’un point de vue environnemental, ces équipements évitent le rejet d’environ 2 497
tonnes de CO2 par an. Ils produisent 3 700 000 KWh et permettent d’économiser annuellement 370 000 litres de fioul.
Toutes les conditions sont
réunies en Franche-Comté
pour inciter davantage de particuliers et collectivités à se
tourner vers ce qui constitue
la première source d’énergie
renouvelable de la planète.
Avec environ 1 800 heures d’ensoleillement par an, notre
région dispose d’un gisement
solaire équivalent à celui de
l’Allemagne ou de l’Autriche,
pays leaders sur le marché
européen du solaire thermique.
Le potentiel de développement
en Franche-Comté concerne
ainsi plus de 270 000 maisons
individuelles, plus de 170 000
logements collectifs, sans comp-
F
Évolution du nombre d’installations
aidées par année et par type.
Évolution du nombre d’installations
aidée par année et par type.
AIDES FINANCIÈRES
Nombre d’installations solaires par département pour 1 000 habitants.
ter les structures d’héberge- m2 de capteurs réchauffant un
ment touristique, les infra- ballon d’eau chaude de 300
structures sportives ou enco- litres, le coût avoisine 5 000
re l’agriculture.
euros T.T.C. En comparant
L’évolution du marché solaire avec une installation tradithermique est en progression tionnelle et en déduisant toutes
constante depuis l’année 2000. les aides, le surcoût d’un tel
En réalisant une
équipement sera
projection sur la
amorti au bout
base d’une crois- 5 installations d’une dizaine d’ansance de 50% par
nées. Sa durée de
solaires
an, environ 800
fonctionnement est
nouvelles installaestimée à 30 ans.
à
Morteau.
tions pourraient
Le prix d’un systèêtre aidées en 2006.
me
combiné
Plus de la moitié des 1 278 ins- incluant la possibilité de faitallations ont été réalisées en re circuler l’eau dans un plan2004 et 2005. Pour 75% d’entre cher chauffant est globalement
elles, il s’agit de chauffe-eau trois fois plus élevé.
solaires individuels. Viennent Si l’on compare le nombre d’insensuite les systèmes solaires tallations solaires par déparcombinés (20%) et les chauf- tement, le Doubs arrive larfe-eau solaires collectifs. Le gement en tête (564), devant
montant d’un chauffe-eau solai- le Jura (390) et la Haute-Saôre individuel explique ces dif- ne (214). En ramenant ces
férences.
chiffres au nombre d’habitants,
Dans le cadre d’une installa- c’est le Jura qui devance cettion familiale comprenant 5 te fois-ci ses voisins avec 1,55
installation pour 1 000 habitants contre 1,12 dans le
Doubs, 0,93 en Haute-Saône
et 0,80 dans le Territoire-deBelfort.
Même constat au niveau des
communes. La capitale comtoise forte de 98 installations
devance Champagnole (14) et
Abbenans (13). Cette dernière arrive ainsi en seconde position du classement régional
du nombre d’installations pour
300 habitants. Avec un taux
de 10,54, elle figure tout près
de Brainans qui compte 10,84
installations pour 300 habitants.
Dans ce classement établi en
2004, on note la présence de
Morteau, Orchamps-Vennes,
Pierrefontaine et Villers-leLac. Ces localités partageaient
un point commun en ayant 5
installations solaires sur leur
territoire. O
F.C.
Avantages fiscaux
Bien s’informer avant d’entreprendre les travaux
L’État et les collectivités territoriales soutiennent les particuliers projetant d’investir dans une installation utilisant les énergies renouvelables. Au crédit d’impôt sur les équipements s’ajoutent des aides
du Conseil général ou de la Région. Les montants et les conditions
d’éligibilité étant susceptibles d’évoluer d’une année sur l’autre,
mieux vaut donc bien se renseigner préalablement
usqu’en 2005, les aides
gouvernementales à destination des particuliers
étaient versées directement
par l’A.D.E.M.E. “Ces aides
directes ont été supprimées
depuis la création du crédit
d’impôt. On ne s’occupe plus
du tout de ces questions. Pour
toute information technique et
financière, les particuliers doivent désormais s’adresser à
l’Espace Info Énergie mis en
place dans son département.
Dans le Doubs, cet organisme
est installé dans les locaux du
C.A.U.E.”, explique Lorenzo
Falqui de l’A.D.E.M.E., chargé d’animer ces réseaux d’in-
J
formation.
Depuis le 1er janvier 2005, un
avantage fiscal est donc octroyé
par l’État, sans conditions de
ressources, sous la forme d’un
crédit d’impôt. Ce dispositif
concerne les dépenses liées à
l’acquisition d’équipements
utilisant les énergies renouvelables*, installés dans l’habitation principale quelle que
soit son année d’achèvement.
Les travaux doivent être réalisés par une entreprise qui
fournit, installe et facture ces
équipements, lesquels sont
également soumis à des critères de performances minimales. Par ailleurs, ce type
d’installation entre dans le
champ d’application de la T.V.A.
à 5,5 %. Le crédit d’impôt est
égal à 40% des coûts des équipements. Il ne s’applique pas
à la main d’œuvre. Pour une
même résidence, il est calculé dans la limite d’un plafond
pluriannuel fixé en fonction
du nombre de personnes au
foyer. “La géothermie relève
essentiellement du crédit d’impôt. Le Conseil général et
l’A.D.E.M.E. prévoient de lancer un programme pour mesurer l’efficacité des systèmes à
capteurs horizontaux.”
D’autres aides sont cumulables.
Les particuliers peuvent béné-
ficier d’une aide du Conseil risation plutôt à des fins comgénéral du Doubs correspon- merciales, tous ces aspects
dant à 40% de la main d’œuvre expliquent les réticences à soupour l’installation d’une chau- tenir cette filière. Le Conseil
dière individuelle à granulés régional apporte une aide
de bois automatique. La dépen- financière dans la limite d’un
se prise en compte est plafon- plafond de 3,5 euros par Wattnée à 2 000 euros T.T.C. Cet- crête installé. Cette aide ne
pourra, là non plus,
te aide s’inscrit dans
dépasser 80% du coût
le programme boisDes
aides
de l’installation qui
énergie. Elle est accessible dans la limite soumises à ne se fera qu’après
une démarche réflédes enveloppes budgétaires disponibles. autorisation chie de maîtrise des
dépenses d’énergie
En Franche-Comté, le
solaire thermique est préalable. dans l’habitation. “Les
aides accordées par le
soutenu par le Conseil
régional qui apporte une aide Département ou la Région sont
forfaitaire de 920 euros sur soumises à autorisation préal’acquisition de capteurs lable. Ces collectivités examisolaires et du matériel de rac- nent chaque dossier pour savoir
cordement. Cette aide est pla- s’il est éligible ou non.”
fonnée à 80% du coût de l’ins- La prudence impose donc de
ne jamais commencer les tratallation.
La procédure est moins évi- vaux avant d’avoir reçu une
dente dans le cas d’un géné- réponse, au risque d’avoir à
rateur photovoltaïque raccor- supporter vous-même les
dé au réseau. Coût élevé, coûts. O
rendement moins performant
que d’autres systèmes, valoF.C.
Espace Info
Énergie:
03 81 82 04 33
* Équipements concernés :
- Équipements de chauffage
ou de fourniture d’eau chaude sanitaire fonctionnant à
l’énergie solaire
- Systèmes de fourniture d’électricité à partir de l’énergie solaire
- Systèmes de fourniture
d’électricité à partir de l’énergie éolienne, hydraulique ou
de biomasse
- Équipements de chauffage
ou de production d’eau chaude fonctionnant au bois ou
autres biomasses
- Pompes à chaleur géothermales ou air/eau
Le dossier
12
FRASNE
Surface habitable 660m2
Un collectif chauffé au granulé bois
et équipé d’un chauffe-eau solaire
Benoît Marmier a profité d’une O.P.A.H. pour réhabiliter l’intérieur de l’ancienne ferme qu’il occupe avec sa famille et qui comprend également 3 autres logements. Dans
la foulée, il a installé en 2000 une chaudière aux granulés de bois, complétée par un
chauffe-eau solaire couvrant la totalité des besoins d’eau chaude sanitaire en été.
eaucoup d’utilisateurs
d’énergies renouvelables mettent en
avant le côté écologique
de la chose. Loin de le dénigrer, Benoît Marmier a l’hon-
B
nêteté de reconnaître que sa
première motivation fut d’abord
de trouver un moyen pratique
et si possible utilisant une ressource locale de réduire le coût
de sa facture de chauffage. Le
petit collectif dont il est le propriétaire disposait d’une installation au fioul pour deux
logements et de convecteurs
électriques pour les deux
autres. C’est sur cette base de
Benoît Marmier a privilégié une solution de chauffage au bois automatisée
et utilisant une ressource abondante dans la région.
BOIS PLAQUETTES
réflexion qu’il a finalement opté
pour une solution de chauffage aux granulés bois. “Compte tenu de la surface habitable
de 660 m, il est nécessaire
d’avoir un outil adapté et automatisé. On a pris une chaudière de marque La Jurassienne
d’une puissance de 70 KW.
Chaque appartement est équipé d’un compteur individuel.” vrent la totalité des besoins
Les granulés sont livrés par en eau chaude sanitaire. “La
voie pneumatique à partir d’un chaudière à granulés prend le
camion-souffleur jusqu’au silo relais du solaire quand cela
d’alimentation installé à proxi- ne suffit pas. Si un grave promité de la chaudièblème survient sur
Factures de ces deux systèmes,
re. Il permet de stocker environ 25 m3 de
j’utilise l’électricichauffage té en dernier
granulés pour une
recours. Ça assure
consommation
divisées
ainsi la sécurité de
annuelle estimée à
36 m 3 (29 tonnes
pas deux. fonctionnement.”
La chaudière tourenviron). 2 à 2,1 kg
de granulés ont un rendement ne généralement de septembre
correspondant à celui d’un litre à mai.
de fioul. Par ailleurs, 11 m de Grâce à l’efficacité de cette inscapteurs solaires intégrés en tallation combinée, les locatoiture sont raccordés à un bal- taires ont vu leurs factures de
lon mixte (granulé + solaire + chauffage divisées par deux.
électricité) d’eau chaude sani- En 2000, Benoît Marmier a
taire de 1 000 litres. En pério- touché une subvention du
de estivale, les capteurs cou- Conseil général et de
l’A.D.E.M.E. correspondant à
50% du montant de la chaufferie bois qui s’élevait à 15 462
euros T.T.C.
L’installation solaire thermique
d’un coût de 9 600 euros T.T.C.
a également fait l’objet d’une
aide à hauteur de 60% attribuée dans le cadre du Fonds
départemental de gestion des
déchets et de développement
des énergies renouvelables. “Un
des freins au développement
des énergies renouvelables fut
longtemps lié au manque de
connaissances des chauffagistes
professionnels qui ne croyaient
pas à ces filières. Aujourd’hui,
ils s’intéressent beaucoup plus
à la question” termine Benoît
Marmier. O
F.C.
43,5 millions d’euros d’investissement
En Franche-Comté, 300 chaufferies collectives
Le bois plaquette ou bois déchiqueté intéresse de plus en plus les communes du Haut-Doubs. Beaucoup disposent d’importants gisements de matière première dans leurs forêts communales qui ne demandent qu’à être valorisés.
e développement de la filière
plaquette s’inscrit dans le programme “bois-énergie” associant l’A.D.E.M.E., la Région et
les quatre Départements franc-comtois. Depuis le lancement de ce plan
en 1995, 300 chaufferies automatiques
ont ainsi été installées. Il ne se passe guère de semaines sans qu’un nouveau site soit inauguré. De 1995 à
2004, l’investissement généré par la
L
création des chaufferies et des plates- des équipements tertiaires et du colformes de stockage s’élève à 43,5 mil- lectif privé. Mise en place il y a bientôt 20 ans, la chauffelions d’euros avec un
Hangars de
rie alimentant le lycée
taux d’aide global égal
de Morteau, le collège
à 42%. “Sur les 300
installations, une cin- stockage à l’échelle et le gymnase voisin
longtemps consiquantaine sont utiliintercommunale. fut
dérée comme une inssées directement par
l’industrie du bois dans des unités de tallation référence”, indique Michel
séchage ou d’étuvage. Le reste englo- Cairey-Remonay, originaire du pays
be des ensembles d’habitats collectifs, et responsable aujourd’hui du pro-
gramme bois-énergie.
Les plaquettes sont issues des sousproduits de scierie et des résidus de
coupes broyés en forêt. Les acteurs de
la filière travaillent actuellement à
l’élaboration d’un troisième plan qui
couvrira la période 2006-2012. L’objectif est d’accentuer le développement
du bois-énergie en maintenant la politique d’aide. “Compte tenu de tous les
avantages environnementaux liés à la
valorisation de ces déchets, je pense
qu’il faut se donner plus d’ambitions.
Par rapport aux collectivités, on les
incite maintenant à se fédérer pour
constituer des hangars de stockage à
l’échelle intercommunale. Deux sites
existent déjà dont l’un est basé à Grand’Combe-Châteleu. 6 autres structures
de ce type sont prévues pour 2006. Ces
lieux de stockage ont aussi pour effet
de rassurer les usagers.” O
Gratuite, cette étude personnalisée permet de mieux répondre à toutes vos questions sur votre projet.
Notre Maison
Maison ...
...
Notre
Optimal l’a
l’a construite
construite
Optimal
Soyez précis et nos conseillers pourront vous informer sur le meilleur choix financier et foncier à suivre selon vos moyens
et le lieu de construction de vos rêves.
MAISONS OPTIMAL BP 63 25800 VALDAHON
Adresse : ...........................................................................................
Code Postal : .................. Ville : ......................................................
Tél dom. : .................................. Tél bureau : ....................................
CE QUE JE SOUHAITE
DOCUMENT NON CONTRACTUEL
Mon projet :
VALDAHON
Tél : 03 81 56 23 08
PONTARLIER
12 RUE DE SALINS. Tél. 03 81 39 55 01
Site internet : www.maisons-optimal.com
Mél : [email protected]
PAVILLON - TÉMOIN à EXPOBAT BESANÇON ( ZAC VALENTIN ) OUVERT TOUS LES JOURS
nombre de chambres souhaitées
2
3
4
nombre de salles de bains souhaitées
1
2
Ma maison : de plain-pied à l’étage
Façade : décalée
plate
Style : rustique moderne classique
Cuisine : à l’américaine indépendante
Je souhaite :
MA SITUATION
Ma situation personnelle :
un garage
un sous-sol
des combles aménageables
marié
veuf
divorcé
célibataire
concubinage
Je suis :
Je dispose :
propriétaire
locataire
d’un salaire
de deux salaires
Je dispose d’un capital de départ :
oui
non
Je dispose d’un terrain :
oui
non
Je désire avoir de plus amples renseignements sur vos constructions
sans engagement de ma part. J’ai donné les informations ci-dessus
afin que vous puissiez au plus juste étudier mon projet.
POINT PUB & COMMUNICATION Crédit Photos : A. BOUCHET, COLOR BOX, A. BRIOT.
Nom : ............................................. Prénom : ...................................
Le dossier
ARC-SOUS-C ICON
13
Une usine de production
Granulé bois : un avenir prometteur
Le granulé bois intéresse beaucoup de particuliers et de collectivités prêts à s’équiper pour utiliser ce
combustible haut de gamme. Cet engouement se traduit par une augmentation de la demande depuis
plusieurs années. Une filière qu’il convient de structurer progressivement selon Thierry Vandelle, l’un
des deux dirigeants de la SOFAG, une unité de production basée à Arc-sous-Cicon.
ujourd’hui, tout le mon- pagnole, cette entreprise a des
de souhaite se lancer parts dans la SOFAG. Elle
dans la granulation. construit et installe des chauLes candidats n’ont pas tou- dières à granulés.” Les granujours conscience de l’ampleur lés sont fabriqués uniquement
des contraintes techniques et à partir de sciure de bois comcommerciales. Il y a de l’avenir pressée sans agent de liaison
dans cette activité à condition ajouté.
d’avancer raisonnablement.” La matière première utilisée à
Régulièrement sollicité pour la SOFAG provient de plusieurs
faire part de son expérience, scieries locales. Elle est essenThierry Vandelle n’est guère tiellement composée de sciures
favorable à l’idée d’un déve- fraîches de résineux. Après
séchage, elles sont
loppement inconsidéré des unités de
De 1 500 à introduites dans une
presse composée en
production de granulés bois, encoura- 4 700 tonnes plusieurs parties.
Une matrice cylingé sous prétexte
d’une demande en depuis 1999. drique équipée de
plusieurs filières perplein essor. “Ça augmente certes, mais on ne peut met d’obtenir le calibrage désipas pour autant parler d’ex- ré des granulés. “On produit
plosion. Pour arriver à une uni- deux diamètres différents : 9
té de production rentable, il faut mm pour les chaufferies et 6
investir dans une structure de mm pour les poêles.” Deux rouproduction de 5 000 tonnes de leaux à l’intérieur de la matrigranulés au minimum. Au-delà ce assurent le compactage en
de l’investissement, cela sup- obligeant la sciure à passer
pose aussi de se constituer des dans des filières par pression.
approvisionnements de sciure C’est le principe de l’extrusion.
et des débouchés commerciaux En sortie de presse, les graimportants. Une telle organi- nulés sont coupés par des
sation ne se met pas en place
Zoom
du jour au lendemain.”
En Franche-Comté, il existe
deux usines de production dont Prix des granulés bois
celle installée à Arc-sous-Cicon Granulés 9 mm en vrac :
depuis 1982. Elle a été rache- 134 euros/tonne par 9 tonnes
tée en 1999 par Thierry et Jean livrés par camion souffleur dans
Vandelle qui ont fondé la un rayon de 50 km
SOFAG : Société de fabrication Granulés 6 mm vendus en sacs:
de granulés. “On travaille en
partenariat avec “Chaudières 272 euros la palette de 72 sacs
la Jurassienne”. Basée à Cham- de 15 kg (1,08 tonne)
“A
PERSPECTIVES
ciseaux puis traversent une
tour de refroidissement qui sert
également de tamis. Ils sont
ensuite soit mis en silo pour
l’alimentation en vrac des chaufferies individuelles et collectives, soit ensachés en unités
de 15 kg pour le marché des
poêles. Le vrac est livré avec
un camion souffleur. “On fournit 4 fromageries utilisant des
granulés dans leur process de
fabrication.”
Depuis 1999, la production
annuelle est passée de 1 500 à
4 700 tonnes. “On va investir
prochainement dans un second
camion souffleur nous permettant de raccourcir les délais de
livraison. Jusqu’à présent, on
avait aucune demande pour du
6 mm en vrac. La logique voudrait qu’on s’équipe dans ce
sens d’ici quelques années” pour-
9 mm de diamètre destiné aux chaufferies individuelles ou
collectives et 6 mm de diamètre pour les poêles à granulés.
suit le responsable. La SOFAG
emploie 4 personnes. L’équipe
fonctionne parfois en 2 x 8 en
fonction des approvisionnements de sciure. Le prix de ce
combustible est resté relativement stable depuis 2001, augmentant de 3% pour le vrac et
de 4% pour le conditionnement
en sacs. O
60 à 70 réalisations par an
Un potentiel forestier
largement inexploité
N’y a-t-il pas un risque à vouloir multiplier le parc des
chaufferies ? Pas de crainte, l’accélération du mouvement constatée depuis quelques années est encore loin
d’absorber les réserves qui dorment en forêt.
a Franche-Comté reste chette de 60 à 70 réalisations
toujours la première par an. En 2004, la filière “plarégion française pour son quettes” a consommé environ
taux de boisement avec 43% 110 000 tonnes de bois. Le voludu territoire couvert par la me de plaquettes en proveforêt. Un indice qui progres- nance des scieries ne suffirait
se encore depuis une dizaine certainement pas à satisfaire
d’années. Cette ressource est la demande pour la bonne et
composée de 70% de feuillus simple raison qu’une partie
des sous-produits
et 30% de résineux. Corollaire 6% du gisement des scieries entre
également dans la
de la situation,
valorisé.
fabrication des
c’est aussi en
Franche-Comté que l’on se produits dérivés comme les
chauffe le plus au bois. À titre panneaux à particules.
indicatif, on exploite dans le Les potentialités sont princiDoubs 210 000 m3 de bois de palement dans la forêt. Aujourchauffage à des fins com- d’hui, on exploite seulement
merciales ou pour l’autocon- 27 000 tonnes de plaquettes
forestières par an sur un potensommation.
Le rythme des installations tiel de 400 000 tonnes abandes chaufferies collectives n’a données en forêt. Seulement
cessé d’augmenter au fil des 6% de ce fabuleux gisement
années. D’une à deux au milieu subit une valorisation énerdes années 90, il se situe gétique. Ça fait une belle maraujourd’hui dans une four- ge de manœuvre. O
L
*
* Jeu gratuit sans obligation d’achat - Réglement déposé chez Maitre Dromard
Le dossier
14
G ÉOTHERMIE HORIZONALE
Montagne de Gilley
Une facture de chauffage annuelle
inférieure à 230 euros
Suite à l’incendie de sa ferme du Besongey située au pied de la montagne de Gilley, Daniel Jeannin a équipé sa nouvelle maison d’habitation avec une installation géothermique réversible à plat. Un
investissement onéreux mais particulièrement efficace.
vant l’incendie, on avait
une chaudière traditionnelle au bois. On
recherchait un système
de chauffage plus indépendant. Des
personnes nous ont parlés de la géothermie. On a finalement intégré cette solution dans la nouvelle construction et l’architecte a entamé les
premières démarches d’installation
en 2000” explique Daniel Jeannin.
La maison étant entourée de terrains
agricoles lui appartenant, Gilles a
profité de ces disponibilités foncières
pour enfouir sur une surface de 75
ares à une profondeur de 3 mètres,
1,8 km de capteurs horizontaux disposés en pétales sur 3 niveaux. “Le
terrain peu caillouteux s’y prêtait
bien. À 3 mètres de la surface, il n’y
a plus de risque de gel. On bénéficie
“A
LES ALLIÉS
d’une température constante de 12°C.” d’hôtes. Aujourd’hui, on regrette de
Au sous-sol de la maison, une pom- ne pas avoir mis les chauffe-eau despe à chaleur envoie dans les conduites sus.”
de l’eau glycolée à - 25°C qui revient Avant de choisir ce mode de chaufà -13°C. La pompe à chaleur prélè- fage, l’agriculteur avait demandé un
ve cette chaleur contenue dans le devis pour une chaudière au fuel
sous-sol, augmente ensuite
dont le coût global avoisison niveau de température La pompe nait 15 000 euros. Un peu
avant de la restituer des deux
moins cher que la solution
planchers chauffants posés à chaleur géothermique d’un monau rez-de-chaussée et à l’étade 20 000 euros, subconsomme tant
ge de la maison d’une surfaventionné à hauteur de
ce de 320 m2 habitable. C’est 3 000 kWh 45%. “On bénéficiait de cette aide sous réserve que le
le principe d’un réfrigérateur
à l’envers qui puise de la chapar an. travail soit réalisé par un
professionnel.”
leur à l’intérieur de celui-ci,
ce qui en abaisse la température et Après 5 ans d’utilisation, aucun prola rejette à l’extérieur dans l’air de blème à signaler. Pour assurer le
la cuisine. “On ne chauffe pas toute fonctionnement du système, la pomla maison en permanence car une pe à chaleur consomme 3 000 KWh
partie a été aménagée en chambres par an. À 0,0765 euro du KWh (tarif
E.D.F. heure
pleine
en
2005), Daniel
règle donc
une facture
de 229,50
euros
de
Daniel Jeannin a investi
chauffage. Il
dans une pompe à chaleur réversible.
a eu le bon
goût d’investir dans une pompe à ne persiste pas, on se sert uniquechaleur réversible rafraîchissant la ment d’un insert en sachant qu’il ne
maison en été. “Ça nous a bien ser- faut pas l’utiliser quand la pompe à
chaleur tourne. La chaleur dégagée
vis pendant la canicule 2003.”
La famille s’est adaptée à la dispa- par le feu augmente la température
rition des radiateurs. Les anoraks ambiante, la sonde capte ce réchaufmouillés en hiver sèchent désormais fement et bloque ainsi l’activité géoen étant directement étalés sur le thermique. Résultat : le chauffage
sol. Les seuls inconvénients relevés baisse dans les autres pièces, ce qui
concernent le fait de savoir s’il est n’est pas toujours l’effet escompté”,
utile ou pas de relancer le système conclut Daniel prêt à recevoir quiaux intersaisons. “Si le mauvais temps conque souhaiterait en savoir plus. O
Une entreprise de Déservillers
Un site expérimental à puisage vertical
E.D.F., en collaboration avec l’A.D.E.M.E., mène un programme d’évaluation de performances sur plusieurs installations géothermiques. 8 sites expérimentaux ont été retenus en Franche-Comté dont un sur le Haut-Doubs et plus
précisément aux Alliés, chez Thierry et Patricia Rigoli.
n 2002, ce jeune couple
se sentant un peu à
l’étroit dans leur première maison déjà bâtie
aux Alliés se lance dans un
nouveau projet de construction
en restant fidèle à cette commune. Ils contactent l’entreprise Bôle-Richard à Déservillers spécialisée dans les
maisons à ossature bois. Intéressés par la géothermie, ils
rencontrent également JeanFrançois Finck de la délégation régionale E.D.F., qui les
E
informe de l’existence de ce programme expérimental. “Il cherchait une maison témoin à ossature bois, située à 1 000 mètres
d’altitude dans le Jura, le Doubs
ou les Vosges avec une isolation
au top”, explique Thierry Rigoli qui prévient aussitôt son
constructeur, lequel accepte de
déposer sa candidature.
L’entreprise de Déservillers
dirigée par Jérôme BôleRichard est sélectionnée sur
17 dossiers présentés. La mise
au point du projet s’effectue
avec l’appui technique de Bernard Viollon qui tient un bureau
d’études thermiques à Sirop
dans le Jura. “E.D.F. nous a
communiqué l’adresse d’un
fournisseur agréé. C’est important car les installateurs ne
sont pas toujours compétents
dans ce domaine assez pointu.
Une mauvaise installation
entraîne forcément des déceptions. Certaines personnes en
ont fait la cruelle expérience.”
Initialement, deux puits
devaient être forés à une pro-
Autour de la pompe à chaleur, toute une série d’appareils de mesure renseignent
le bureau d’étude indépendant chargé de contrôler en permanence
le fonctionnement de l’installation.
Zoom
Ne pas surexploiter la ressource
Les sceptiques du chauffage géothermique arguent souvent d’une
baisse du pouvoir calorifique du
sol au fil des ans, réduisant ainsi le coefficient de performance.
“Tout dépend du dimensionnement. Il y a un risque quand les
puits sont trop courts, pas suffisamment espacés. On tire alors
trop d’énergie au mètre linéaire
de puits qui est l’unité référence
en géothermie”, explique-t-on
au bureau d’étude ÉnergieConcept.
La capacité à absorber l’énergie
solaire diffère suivant la nature
du terrain. Elle peut varier de 10
à 100 Watts en mètre linéaire.
“Le dimensionnement est calculé en fonction des besoins et
du pouvoir régénérateur du sol.
Il ne faut pas aller au-delà d’une
certaine limite. Avant toute chose, il faut déjà que la maison dis-
fondeur de 75 mètres devant la féré en direction du ballon d’eau
maison Rigoli. Pour des pro- chaude sanitaire.
blèmes de nature géologique, Toute une batterie d’appareils
cette configuration a été trans- de mesure évalue en permaformée en 3 puits de 75, 50 et nence le fonctionnement de
25 mètres.
l’installation. Les informations
Les travaux ont débuté en sont transmises via une ligne
décembre 2002 paraltéléphonique et inter100 euros net au bureau d’étulèlement à la construction de cette demeude indépendant Énerpar mois gie-Concept basé près
re sur 2 niveaux d’une
surface de 130 m 2
Colmar. Cette
d’électricité. de
société assure le suihabitables. Les capteurs verticaux sont constitués vi des 8 sites expérimentaux
de tubes de polyéthylène où cir- comtois. “Il est souvent nécescule en circuit fermé de l’eau saire d’affiner les réglages pour
additionnée de liquide antigel. obtenir un rendement efficace.
La chaleur récupérée dans le L’objectif de tous ces contrôles
sous-sol dilate le fluide frigori- vise à optimiser le fameux coefgène à l’intérieur de la pompe ficient de performance” comà chaleur. Cette réaction pro- plète Jean-François Finck.
voque ainsi un dégagement calo- Une installation de chauffage
rique utilisé pour réchauffer le géothermique bien réglée
circuit d’eau du plancher chauf- consomme 1 KWh d’énergie
fant posé au premier niveau. électrique pour restituer 3, voiLe surplus de chaleur est trans- re 4 KWh de chaleur dans le
pose d’une bonne isolation et
d’une ventilation correcte”, ajoute Bernard Viollon, thermicien qui
a participé au projet des Alliés.
L’installation géothermique de
Thierry et Patricia Rigoli est
conçue pour une production maximale de 100 KWh par an. Sachant
qu’ils consomment 46 KWh par
an, elle couvre largement leurs
besoins et n’épuise donc pas le
potentiel calorifique du gisement.
logement. “L’isolation couplée
à une ventilation performante
limite considérablement les
déperditions de chaleur dans
la maison. Les besoins d’énergie sont réduits. Au plus froid
de l’hiver 2004, la pompe à chaleur tournait seulement à 50%
de sa capacité. On consomme
en moyenne 60 KWh par m2/an
pour se chauffer. Tout compris,
on paie environ 100 euros par
mois d’électricité.”
Le montant global de l’installation atteint 25 500 euros
T.T.C. Thierry et Patricia ont
touché une aide de 4 500 euros
versée dans le cadre de la
convention
régionale
A.D.E.M.E.-E.D.F. Les deux
partenaires ont déboursé
12 970 euros T.T.C. dans
l’achat des appareils de mesure et la prestation du bureau
d’études qui effectue un suivi sur 5 ans. O
Pontarlier et environs
C HAFFOIS
15
Pas de village
Téléthon autour
de Frasne
Un chapiteau chauffé
Les compagnons du
Téléthon déjà en selle
P
La selle, une posture de circonstance sachant que l’édition chaffoyarde
s’articulera autour de deux thèmes : La Lumière et Au galop vers la
guérison. L’équipe de Gilles Panza s’investit une nouvelle fois avec
une belle efficacité au service de cette noble cause.
ne joyeuse activité L’association des compagnons
règne à la chapelle a pris en charge plusieurs
des Capucins depuis volets. Comme lors des années
plusieurs semaines. précédentes, elle s’est occuSans lien avec le Téléthon, pée de réunir les fonds nécesdes ouvriers effectuent les saires à la location du grand
derniers travaux de ravale- chapiteau de 1 000 m2 installé
ment de l’édifice. À l’intérieur, près de la salle des fêtes de
les compagnons solidaires de Chaffois. Un financement
la maladie se relaient en fonc- obtenu grâce à la générosité
tion de leurs disponibilités de 125 partenaires fidèles au
dans les préparatifs
Téléthon. “Grâce à
de la prochaine édieux, on a bouclé le
Un budget
tion qui se déroulera
budget location qui
location qui s’élève cette année
les 2 et 3 décembre.
s’élève à
“Cette année, la comà 11 500 euros. La
mune de Chaffois a 11 500 euros. structure sera équiaccepté d’organiser le
pée d’un chauffage
Téléthon 2005 avec le concours digne de ce nom. Les gens n’audes autres communes de la ront pas à redouter le froid.”
C.C.L. qui apportera égale- Dans l’atelier des Capucins,
ment son soutien. Toute l’or- le fil rouge principal est bienganisation est chapeautée par tôt terminé. 2005 cubes de
la coordination locale de bois ont été débités puis
l’A.F.M.”, rappelle Gilles Pan- assemblés pour former un
za.
panneau de 6 mètres sur 2.
U
Une fresque sera dessinée sur
ce support. Elle intégrera plusieurs éléments : le soleil, le
village et un cheval au galop.
Démoli en 1852, le moulin de
Chaffois a profondément marqué l’histoire du village d’où
l’idée d’en faire une réplique
de 4 x 4 m avec 4,6 mètres de
hauteur au pignon. Construit
en 1644, ce moulin a notamment servi de refuge au prêtre
Don Lessus pendant la Révolution car il ne voulait pas
prêter serment à la Constitution. Avec Barthélémy
Javaux le propriétaire du moulin qui l’avait recueilli, ils finiront guillotinés en 1794 sur
la place Saint-Bégnigne à Pontarlier.
Cet événement a inspiré le
spectacle interprété par les
enfants de Chaffois à l’occasion du Téléthon. Autre petit
chef-d’œuvre à mettre à l’ac-
ersonne ne s’étant porté candidat pour reprendre le flambeau
après Bulle, les actions de la communauté de communes Frasne-Drugeon (C.F.D.) seront cette année limitées aux opérations villageoises. “On
organisera une fondue à la salle des
fêtes de Frasne en invitant les bénévoles des communes environnantes
à se joindre à nous.”
Jacky Désarménien regrette évidemment l’absence de village Téléthon
sur le territoire de la communauté de
communes Frasne-Drugeon. “Est-ce
la surenchère qui fait peur ?”
Après les succès retentissants des éditions précédentes organisées à Frasne, Bouverans et Bulle, la pression de
faire aussi bien sinon mieux peut expliquer cette défection. “On est peutêtre trop obnubilé par le résultat. Les
gens ne doivent surtout pas s’imaginer qu’ils doivent surpasser le voisin.
Le Téléthon reste d’abord une fête.
Qu’elle soit petite ou grandiose, n’a
guère d’importance.” Jacky ne se
décourage pas pour autant. Il est prêt
à relancer dès l’an prochain cette belle dynamique. “La logistique mise en
place lors des années précédentes
est toujours d’actualité. Il suffirait juste à la commune candidate de définir les animations.”
Une fresque, un moulin,
une clef, des stylos lumineux,
tous ces éléments symbolisent l’édition chaffoyarde
du Téléthon 2005 de la C.C.L.
tif de l’association, la réalisation de la clef qui servira
au passage de témoin d’un
Téléthon à l’autre. Sculpté
par un compagnon, ce symbole tout en bois représente
fidèlement le château de Joux.
Alphonse Thiébaud aura l’honneur de la transmettre à Claudette Gagnepain au lancement du Téléthon 2005. O
F.C.
P U B L I - R E P O R TA G E
Le n°1 du lavage automobile
arrive enfin sur Pontarlier
Leader européen dans son domaine depuis 1976, la célèbre
enseigne “Éléphant Bleu” a ouvert à la rentrée son 827ème
centre, à Houtaud. Quand le lavage automobile devient une
affaire de professionnels, un leader ça ne trompe pas !
itué dans le prolongement de
l’hypermarché Leclerc, cet “Éléphant bleu” tout beau, tout bleu,
tout neuf est équipé de 4 pistes
S
LAVEZ EN
TOUTE SIMPLICITÉ
Trois programmes, des lances
légères et maniables, un jeton
universel utilisable dans tous
les centres Éléphant Bleu, des
distributeurs de jetons à carte
bancaire ou à billets si on ne
dispose pas de monnaie, un système de clé magnétique qui permet de laver à 10 centimes d’euros près et de stopper l’opération
quand on le désire, des prix affichés en toute transparence pour
mieux maîtriser vos dépenses,
des offres adaptées aux professionnels… car chez l’Éléphant
Bleu, lavez, c’est notre métier.
de lavage et de 4 aspirateurs à turbine
installés sous un vaste espace couvert
hors gel.
Accessible 7 jours sur 7, le centre est équipé d’un système de lavage à haute pression d’une grande simplicité d’utilisation
associant efficacité et rapidité. Les automobilistes apprécieront l’espace mis à
leur disposition pour bichonner leur véhicule et l’efficacité du matériel de lavage
haut de gamme garantissant une grande
qualité qui évite toutes traces au rinçage
et tous types de rayures.
“Vis-à-vis de la concurrence, on se distingue par la présence quotidienne d’une
personne sur le site, une qualité de lavage nettement supérieure et surtout un rinçage sans trace blanche contrairement à
nos concurrents du secteur”, indique
Damien Grenouillet, responsable de la
société. La personne en question, Denis,
est là pour conseiller et aider les gens. Il
propose les diverses formules d’abonnement avec la clef ou les traditionnels jetons
et règle vos problèmes de monnaie. En
son absence, un distributeur automatique
prend le relais. Vous trouverez également
dans la boutique des produits pour l’entretien des jantes et des accessoires. Éléphant Bleu est installé
à Houtaud.
L’Éléphant Bleu,
respectueux de l’environnement !
L’enseigne est partenaire du ministère de
Rechargeable à volonté, la clef magnétique permet l’Écologie et du Développement Durable
de laver à 10 centimes d’euros près. depuis 3 ans. Un savoir-faire qui se décline de plusieurs manières :
Zéro contact, zéro rayure !
Programme 1 : une eau chaude adoucie mélangée à un savon
exclusif pour le lavage. Grâce à
une pression optimale, inutile de
frotter ou brosser le véhicule, ce
qui évite tout risque de microrayures.
Notre astuce en été : commencez par détremper rapidement
les moustiques, lavez le reste du
véhicule et revenez sur les moustiques en positionnant le jet à 5
cm de la carrosserie, le savon a
agi ainsi quelques minutes et le
résultat est assuré.
Programmes 2 et 3 : rinçage à
l’eau “dure” pour faire disparaître
rapidement le savon suivi d’un
programme de finition à l’eau
déminéralisée qui ne laisse aucune trace au séchage. Plus besoin
de passer la peau de chamois.
Pratique : en hiver, un système
hors gel et de dalle chauffante
permet de laver en tout confort
par grand froid et surtout sans
risquer une mauvaise chute.
Utilisation d’un savon bio-dégradable
peu moussant limitant la quantité d’eau
nécessaire pour un rinçage parfait.
Un contrôle de la pression et du débit
d’eau optimisé consommant deux fois
moins d’eau qu’un lavage à domicile et
jusqu’à 4 fois moins que sous un portique
à rouleaux.
Les boues et hydrocarbures provenant
du lavage sont récupérés puis retraités par
des organismes agréés.
Eléphant bleu
Zone commerciale E.Leclerc - HOUTAUD
Tél. : 03 81 46 23 97 et 06 80 12 84 78
Pontarlier et environs
16
ÉQUITATION
En bref
Poney-Club
Voltigeurs cosaques en herbe
À tout juste 11 ans, Kevin Petit
et Pauline Lambey réussissent
des figures dignes des meilleurs
cascadeurs équestres. Du talent
et beaucoup de volonté.
eur prestation au der- de la troupe. Réceptif à tant
nier
Festi’Cheval de motivation, Jean-Marc
d’Houtaud leur a valu Invernizzi s’est pris au jeu de
des tonnerres d’ap- leur enseigner l’art de la volplaudissements. “Un numéro tige. Il organise alors des
aussi abouti à cet âge, c’est du séances d’entraînement relajamais vu”, s’en étonne enco- tivement poussées au fur et à
re Jean-Marc Invernizzi, mesure que se rapprochait
l’échéance de Fesgrand-père de Pauti’Cheval. “À un
line et qui s’occupe
“Un
numéro
certain moment, je
de la troupe des cascadeurs du poney- aussi abouti, crois bien qu’ils ne
leur restaient guèclub du Larmont
re plus de 10 cm2
“Crins de lune”.
c’est du
Discipline particude peau sans bleu.
jamais vu.” Il faut savoir qu’un
lièrement exigeante, la voltige s’adresponey est souvent
se d’abord à des cavaliers plus caractériel qu’un cheval,
confirmés et met également donc plus difficile à mener. En
en œuvre des qualités gym- plus, ils travaillent avec des
niques. Kevin et Pauline sont bêtes très nerveuses et ils n’ont
tombés dans la marmite pas la force d’un adulte pour
équestre pratiquement au ber- contrôler une monture.”
ceau. Dès qu’ils se sont sen- Ravi de transmettre sa pastis à l’aise sur un cheval, ils sion à des sujets doués, le coaont cherché à suivre la même ch se montre tout aussi impresvoie que les autres membres sionné par la détermination
Théâtre
La compagnie Jougn’art présente son nouveau spectacle
café-théâtre “Pièces montées”,
mis en scène par Yves Jeanbourquin. À la salle des fêtes
de Jougne vendredi 19 et
samedi 20 novembre à 20 h
30, dimanche 21 à 17 heures,
vendredi 25 et samedi 26 à 20
h 30 et dimanche 27 à 17
heures. Tarifs : 10 euros
(enfants 5 euros). Réservations à la maison de la presse des Hôpitaux-Neufs.
L
PUBLI-REPORTAGE
Comté et vin
Le réseau des Tables Comtoises organise jusqu’au
13 novembre une quinzaine
spéciale sur le thème “comté
et vin du Jura se marient bien”.
Liste des restaurants participant à l’opération sur le site
www.cppr-fr.com (rubriques
Tables Comtoises) ou sur
demande au 03 81 25 54 54.
Des jeunes voltigeurs doués et très déterminés.
et le courage de ses deux protégés. À force de travail, ils
arrivent à exécuter des figures
de haut niveau. “Galop
debout”, “à terre à cheval” qui
consiste à descendre et remonter sur le poney en pleine course, ces exercices ne les effraient
plus tout comme “la croix de
la mort” où le cavalier, les
pieds fixés à la selle, se lais-
se tomber sur le côté du cheval les bras ballants touchant
le sol.
Jean-Marc Invernizzi se dit
prêt à encadrer d’autres jeunes
qui seraient intéressés sous
réserve qu’ils soient “valables”
et aussi motivés que Kevin et
Pauline. Ceux qui n’auraient
pas envie d’aller aussi loin
mais qui souhaiteraient
découvrir et pratiquer les
joies de l’équitation peuvent
toujours prendre part aux
après-midi “poneys” organisés les mercredis et samedis
après-midi au manège du Larmont. Se renseigner auprès
de Ghislaine, la responsable
du poney-club.
(Tél. : 03 81 46 71 67). O
KIA Pontarlier est implantée dans l’ancien
garage Opel rue de Besançon.
KIA
Jean-Louis
Benoît-Péquignet
et Vincent
Ferreira
forment l’équipe
commerciale de
KIA Pontarlier.
ouverture de la concession pontissalienne coïncide avec le lancement de la Kia RIO.Cette confortable berline 5 portes dispose d’un des plus grands
habitacles de son segment.
KIA, c’est aujourd’hui une gamme de 11 modèles en
motorisations essence ou diesel.Passe-partout,la Picanto est une petite citadine pleine de vitamines. Berline
compacte, la Cerato 4 ou 5 portes déborde de talent.
L’élégante Magentis et la luxueuse Opirus étoffent l’offre
berline.
En monospace, il existe deux modèles, le Carens 5 ou
6 places et le Carnaval 7 places, soit l’une des plus
grandes familiales de sa catégorie. Synthèse idéale du
véhicule de loisirs compact moderne, le Sportage disToute la
ponible en 2 ou 4 roues motrices combine les avangamme est
tages d’une berline, d’un break et d’un baroudeur. 4 x
présentée
4 aussi à l’aise sur route qu’en milieu hostile, le Sorendans le hall
to réussit le mariage d’une silhouette élancée avec le
standing d’une limousine.
d’exposition
de la nouvelle Intérêt non négligeable,KIA est l’un des seuls constructeurs proposant 3 ans d’assistance 24 heures/24 et
concession
KIA Pontarlier. 7 jours/7 et la garantie 3 ans kilométrage illimité sur
tous ses véhicules particuliers.
KIA a quadruplé ses ventes en Europe depuis 3 ans.
Adaptation au goût des automobilistes européens,tarification compétitive, gamme généraliste, tous ces facteurs favorisent cet envol selon Jean-Charles Lievens,
le senior-vice président de Kia Europe qui ne cache pas
ses ambitions : “Notre projet est de passer le cap des
500 000 ventes d’automobiles et des 3 % de parts de
marché en Europe dès 2008.”
L’
La plus européenne des marques coréennes part à la conquête du Haut-Doubs. Elle est distribuée en exclusivité par le
garage Belle-Rive Automobiles implanté depuis 1969 à Pontarlier et représentant de la marque Opel depuis 1982.
L
Une marque généraliste
qui n’a pas fini pas
DE MONTER…
ARRIVE À PONTARLIER
a concession KIA Pontarlier a ouvert ses portes en août dernier.
Elle est implantée dans l’ancien garage Opel de la rue de Besançon, lequel a fait l’objet d’un réaménagement complet. De conception résolument moderne, les locaux abritent un vaste hall d’exposition de 200 m2. “Nous sommes les seuls distributeurs et réparateurs
agréés KIA sur le Haut-Doubs et le Haut-Jura. Nous préférons concentrer
les services après-vente et réparation dans les locaux OPEL de la rue Donnet-Zedel. Nous bénéficions ainsi de toute la logistique d’une marque leader sur le marché” confie Jean-Louis Benoît-Péquignet qui dirige l’entreprise. L’ensemble du personnel a suivi une formation spécifique à la
marque KIA tout comme Vincent Ferreira, le conseiller commercial qui
vous accueillera dans ce nouvel espace automobile. F.C.
Podiums
“Les années podium” : ce livre
rend hommage, à travers une
série de portraits, à des athlètes qui ont fait la gloire de
notre région. Il rappelle les
belles saisons du ski dans le
massif jurassien. L’ouvrage
est signé Gérard Ferrand, journaliste sportif sur France 3.
Aux éditions Tigibus. Sortie
mi-novembre.
Un look et
des prix
séduisants
C’est à dire : Pourquoi distribuer la
marque KIA ?
Jean-Louis Benoît-Péquignet : KIA
est très complémentaire de la marque
Opel avec toute une gamme de
modèles en 4 x 4, monospace, berline et citadine bénéficiant d’un positionnement qualité/prix/équipement
particulièrement attractif.
Càd : Qu’est-ce qui vous a convaincu dans ce choix ?
J.-L.B.-P. : J’ai été séduit par le look
intérieur et extérieur des Kia. Ces voitures se rapprochent des meilleures
productions européennes tout en évitant le côté exotique des autres
marques asiatiques. Pour comprendre
cette adaptation, il faut savoir que
toute la gamme est dessinée en Europe dans un centre de recherche et
développement basé à Russelsheim,
près de Francfort.
Càd : Cette marque vous semble
donc promise à un bel avenir ?
J.-L.B.-P. : Oui, je suis très confiant.
Après 2 mois d’ouverture, les résultats sont déjà largement supérieurs
aux prévisions. Vu ses spécificités et
ses prix agressifs, cette marque a les
moyens de couvrir 3 % du marché.
KIA - BELLE RIVE
78 rue de Besançon
25300 PONTARLIER
Tél. 03 81 46 66 61
Mouthe - région des lacs
C HAUX-N EUVE
12 novembre salle polyvalente de Mouthe
Un groupe de 40 chiens
Le parc du chien polaire
cherche à s’étendre
C’est le deuxième site le plus visité dans le Haut-Doubs. Aujourd’hui, le responsable Gilles Malloire veut donner une nouvelle envergure à cette structure aux contours touristiques et scientifiques.
Odyssée Blanche
arrive en deuxième
position des sites
touristiques les plus
visités dans le
Haut-Doubs. Avec 37 000 visiteurs, le parc du chien polaire de Chaux-Neuve se glisse
juste derrière le château de
Joux. Claude et Gilles Malloire, les propriétaires de cette structure, ont toutes les raisons d’être satisfaits. En 20
ans, leur passion pour le chien
polaire et le concept qu’ils ont
L’
développé autour de cet animal attire un public de plus
en plus nombreux. Pourtant,
la situation géographique du
site, retiré entre forêts et
pâtures à quelques kilomètres
de ce petit village du HautDoubs ne joue pas en sa faveur.
Mais ce qu’on y découvre est
étonnant. C’est ce qui explique
l’attrait que portent les visiteurs à ce parc.
Sur un peu moins d’un hectare totalement clos, Gilles Malloire et son équipe font coha-
biter une quarantaine de
chiens polaires libres de leurs
mouvements. Cette “liberté”
du groupe a permis de mettre
en évidence les rapports qui
existent entre ces animaux
familiers. Il suffit de les observer pour remarquer que des
clans sont formés et qu’ils fonctionnent selon des règles
strictes. Ce n’est donc surtout
pas un chenil, mais bien un
lieu où chacun peut étudier et
appréhender des comportements visibles nulle part
Un nouveau bassin a été aménagé dans le parc.
C IRCULATION
Signalétique confuse
À quelle vitesse peut-on rouler
sur la 4 voies des Hôpitaux ?
En empruntant dans un sens comme dans l’autre cette voie rapide, beaucoup de conducteurs s’interrogent sur la vitesse à respecter, faute de panneaux suffisamment explicites. Réponse.
n peut rouler à 110 est en règle et si hésitations
km/h sur cette 2 x il y a, elles relèvent surtout
2 voies. C’est vrai d’une méconnaissance du code
qu’il pourrait y avoir un pan- de la route. “La pose du panneau rappelant cette limita- neau “vitesse limitée à 110
km/h” n’est pas systion”, reconnaît-t-on
110 km/h tématique. Comme le
à la gendarmerie des
le code de la
Hôpitaux-Neufs.
sur cette précise
route, cette vitesse
Sachant que ce type
d’information figure 2 x 2 voies. s’applique par défaut
à toutes les 2 x 2 voies
par exemple à l’entrée
de la 4 voies de Nods qui pré- séparées. Seules les indicasente une configuration ana- tions de limitation à des
logue, on peut effectivement vitesses inférieures sont oblis’interroger sur cette omission gatoires en sortie de tronçon
du côté des Hôpitaux-Neufs. ou sur des portions sujettes à
des problèmes de sécurité
Est-ce un oubli, une faute ?
Renseignements pris auprès latents”, rappelle André Liédes services de la D.D.E., tout vaux de la D.D.E. Une dispo-
“O
sition qu’on retrouve par
exemple à hauteur de Mamirolle où le tracé sinueux de la
4 voies impose un ralentissement avant de descendre dans
la plaine de Saône.
Autre confusion habituelle, le
panneau bleu situé juste après
la bifurcation permettant de
rejoindre la station de Métabief et les communes du Val
de Mouthe, n’indique pas une
voie rapide. Il signale que l’accès est strictement réservé aux
véhicules légers, poids lourds
et motos. Piétons, tracteurs,
cyclomoteurs ne sont pas autorisés à circuler au-delà du panneau. C.Q.F.D. O
17
Bourse aux skis
organisée par l’A.S. Mouthe
Dépôt de matériel
Vendredi 11 novembre de 18 h à 20 h
Samedi 12 novembre de 8 h à 9 h 30
Vente public
Samedi 18 novembre de 10h à 16h
Reprise du matériel
Samedi 18 novembre de 16h à 17h
jet de Gilles Malloire est plus
ailleurs.
Le parc est ouvert toute l’an- ambitieux encore. Il souhaite
née. Il accueille des groupes, étendre son parc sur une dizaides écoles, des familles qui, ne d’hectares pour commenaccompagnés d’un guide pénè- cer. “Il faut que l’on passe par
trent dans l’enclos et entrent un développement. Nous nous
en contact avec ces chiens battons pour cela” insiste le
esquimaux du Groenland, dont responsable.
les traits morphologiques rap- Étendre le parc reviendrait
d’abord à lui
pellent ceux du
loup. Le public
“Il faut que l’on donner une
nouvelle
apprend à décrypenvergure qui
ter la vie de ces
passe par un
se traduirait
meutes, leur foncdéveloppement.” par un afflux
tionnement et leur
de clientèle.
territoire. “On visite chaque clan” indique Gilles Ensuite, l’étude du comporMalloire qui est avec ses col- tement des chiens en milieu
laborateurs “la main nourri- naturel serait aussi valorisée.
cière” de ces bêtes. Chaque “Dans un espace plus grand,
année, ces chiens consomment nous ne provoquerions pas de
proximité des clans. Dans ce
16 tonnes de viande !
En ce moment, des travaux cas, nous appréhenderons
ont été entrepris dans le parc. mieux le phénomène de meuIls consistent à aménager un te. On pourrait mettre en planouveau bassin où les chiens ce de véritables expériences”
pourront pêcher. Mais le pro- dit-il.
Le parc du chien polaire
deviendrait donc unique en
son genre. Il serait à la fois
porteur d’un aspect touristique, culturel et scientifique.
Gilles Malloire a entrepris des
négociations avec les propriétaires terriens qui jouxtent le
parc afin de voir dans quelle
mesure ils seraient prêts à
céder leurs espaces. S’il ne parvenait pas à ses fins, l’homme
n’exclut pas “de déménager,
pourquoi pas dans une autre
région.”
Alors que la Franche-Comté
plafonne dans les fonds du
classement des régions les
moins visitées de France, la
perte d’un site “de destination”
porteur de développement économique comme celui-ci n’arrangerait pas sa situation. Le
Haut-Doubs, où l’on parle de
valorisation du tourisme, serait
perdant à son tour. O
T.C.
Frasne - Levier
18
FRASNE
350 000 euros d’investissement
L’église s’offre un lifting de luxe
La municipalité de Frasne prend en main la rénovation de l’édifice religieux.
Mais en compensation de cet investissement, les élus souhaitent que l’église devienne aussi un lieu culturel en plus d’être cultuel.
L’
teur est enrobé dans les échafaudages. “On reprend toutes
les corniches qui sont dégradées. Il faut revoir également
l’étanchéité du bâtiment au
niveau de la toiture et de la façade. Nous remplacerons enfin la
croix posée en 1942 après l’incendie par un petit clocheton
qui correspond à cette église”
indique le maire de Frasne
Lucien Bole.
Un vaste chantier auquel sont
Depuis 1948, l’église de Frasne n’avait subi
d’opération de rénovation de cette envergure.
venus se greffer des imprévus. dire que l’église de Frasne n’est
C’est souvent le cas dans ce gen- pas un bâtiment classé. La colre de projet de rénovation où lectivité accède donc moins facic’est en grattant que l’on lement aux aides prévues dans
découvre les problèmes. “Nous ce cadre précis. “Pourtant, clasavons dû intervenir au-delà de sée ou pas, il faut l’entretenir
ce que l’on pensait. C’est quand comme les autres” remarque
nous avons monté les échafau- l’élu. Et ça coûte cher !
dages que l’on a mesuré l’am- D’ailleurs, cet investissement
ne suscite pas l’adhésion de l’enpleur des dégâts.”
Les corniches et les zincs en semble de la population. Cerfaçade étaient suffisamment tains concitoyens qui n’ont pas
d’affinités particualtérés pour compro“Il est
lières ni avec le patrimettre à la fois la sécumoine, ni avec la relirité du bâtiment et son
important gion catholique,
étanchéité. “Nous
parfois
avions d’importantes
de la mettre préféreraient
que les montants
infiltrations” reconnaît Lucien Bole. en valeur.” réservés au toilettage des églises servent
L’église qui date de
1833 a brûlé en 1941. Elle a été à l’amélioration du cadre de vie.
reconstruite jusqu’en 1948. Mais la loi est ainsi faite. FautDepuis, elle n’avait pas subi il rappeler que depuis 1905,
d’opération de rénovation de date de la séparation de l’Église et de l’État, les communes
cette envergure.
Pour l’instant, la municipalité ont hérité de l’entretien extésupporte seule le montant de rieur des bâtiments religieux.
l’investissement, excepté une Lucien Bole n’est pas étranger
aide substantielle de l’État. Un à cette question. C’est pour cela
dossier de demande de sub- qu’il souhaite élargir l’activité
vention a été déposé auprès des de l’église de Frasne pour en
services de la Région. Mais il faire un “lieu cultuel et cultun’a pas encore été suivi. Il faut rel” dit-il. Chaque habitant pour-
Le tiers payant... ça marche
Vous êtes en déplacement à Lille, à Brest, à Biarritz, à Marseille, adhérents de la
Frontalière. Le tiers payant ça marche. Vous n’avez plus à avancer d’argent,
la mutuelle se charge de régler directement les professionels de santé.
Menuiserie aluminium
M i ro i t e r i e - D é c o u p e d e v e r r e
12 rue Pierre Dechanet - ZAC des Grands Planchants
2 5 3 0 0 P O N TA R L I E R
Tél. 03 81 39 41 42
03 81 46 70 63
entretien du patrimoine religieux pèse lourd
dans les finances communales. La municipalité de Frasne en sait quelque
chose. Elle investit 350 000
euros dans la rénovation de
l’église Saint-Georges qui s’effrite sous le poids des âges. Des
travaux ont débuté au mois
d’août et se termineront dans
quelques semaines. Pour l’instant, le clocher de 45 m de hau-
Email : [email protected]
w w w. m i r o i t e r i e d u h a u t d o u b s . c o m
rait ainsi s’approprier cette église quelle que soit sa confession
religieuse, s’il en a une. L’endroit pourrait accueillir des
concerts et des expositions. “Tout
le monde reconnaît la qualité
acoustique de l’église. Il est donc
important de la mettre en valeur.
Cela nécessitera des aménagements du chœur, en particulier
de l’autel, qu’il faudra rendre
mobile. Le bâtiment est sécurisé, chauffé, éclairé, il y a de l’espace, nous pouvons très bien
l’utiliser autrement.” En
novembre, la municipalité va
rencontrer le conseil paroissial
pour réfléchir à ce projet. O
T.C.
En bref
Exposition
La salle artistique de la Maison de la Réserve accueille
jusqu’au 31 décembre l’exposition “Robert Hainard”. La
vie de Robert Hainard fut tout
entière occupée par les relations entre l’homme et la nature. Il est l’un des rares naturalistes contemporains qui
puissent prétendre avoir observé pratiquement tous les mammifères sauvages d’Europe
dans leur milieu naturel.
Le Père Noël est arrivé
Chers adhèrents de la Mutuelle des Frontaliers, parrainez un nouveau
frontalier et vous recevrez un cadeau de la Frontalière... un ami, un voisin,
un cousin... pensez-y.
Les bureaux et permanences de Franche-Comté
MORTEAU (Siège Social)
DELLE
PONTARLIER
LES ROUSSES
15 Tartre Marin
BP 23083 - 25503 MORTEAU Cedex
Tél : 03 81 67 01 38 Fax : 03 81 67 55 91
Du lundi au jeudi : 9h - 12h / 14h - 19h
Vendredi : 9h - 12h / 14h - 18h
54 Avenue du Général de Gaulle
90100 DELLE
Tél : 03 84 56 36 63 Fax : 03 84 56 30 65
Du lundi au vendredi : 14h - 18h
21 rue Montrieux - 25300 PONTARLIER
Tél : 03 81 46 45 47 Fax : 03 81 39 70 39
Du mardi au vendredi : 14h - 18h30
Jeudi soir : 20h30 - 21h30
Samedi matin : 9h - 11h
Résidence Pasteur - 66 rue Pasteur
39220 LES ROUSSES
Tél : 03 84 60 39 41 Fax : 03 84 60 39 42
Lundi, mardi, jeudi, vendredi : 13h30 - 18h30
Mercredi : 17h15 - 19h
MAÎCHE
11, rue de la Batheuse
25120 MAÎCHE
Tél : 03 81 64 12 24 Fax : 03 81 64 12 24
Du lundi au jeudi de 15h - 18h30
Vendredi de 15h à 18h
FONCINE LE HAUT
LES FOURGS
JOUGNE
Tél : 03 84 51 90 93
Mercredi soir : à partir de 19h
Samedi matin
Tél : 03 81 69 42 63
Les jours ouvrables : 19h - 20h
Tél : 03 81 49 14 91
Les jours ouvrables : 19h - 20h
Permanence en mairie le lundi : 17h15 - 18h15
Montbenoît et le Saugeais
ARRONDISSEMENT
19
En bref
7 brigades
La gendarmerie redéploie ses effectifs
Le peloton de gendarmerie de surveillance et d’intervention basé actuellement à Mouthe pourrait être
transféré à Pontarlier. De son côté, la brigade motorisée s’installerait à Montbenoît.
a réflexion sur la restructuration de la gendarmerie dans l’arrondissement de Pontarlier est
engagée depuis l’année 2003.
L’étude de deux hypothèses
vient d’être arrêtée et soumise à la Direction Générale de
la Gendarmerie qui tranchera en dernier lieu. Chacun des
deux scénarios prévoit à son
niveau un certain nombre de
modifications dans la répartition des forces de l’ordre sur
ce territoire.
Le premier consiste à rapatrier
à Pontarlier le peloton de surveillance et d’intervention
(P.S.I.G.) basé actuellement à
Mouthe. Ce transfert s’accompagnerait de la construction d’une nouvelle structure
dans la capitale du HautDoubs. La seconde hypothèse
propose également le déplacement du P.S.I.G. de Mouthe à
Pontarlier mais en remplace-
L
LES ALLIÉS
ment de la brigade motorisée montagne est anecdotique pour
(B.M.O.) qui à son tour démé- ces militaires. Désormais, leur
nagerait à Montbenoît. Dans rôle a changé. Ils patrouillent
cette opération à tiroir, les gen- sur l’ensemble de l’arrondisdarmes de Montbenoît sement et viennent en soutien
devraient rejoindre Morteau. aux sept brigades de l’arrondissement (PonCe projet ressemble à un jeu
“Agir pour que tarlier, Levier,
Frasne, Montbede chaises musil’organisation noît, Morteau,
cales dont le but,
Les Hôpitauxdans les deux cas,
soit la plus
Neufs
et
est de déplacer le
Mouthe). “Nous
peloton de surperformante avons un arronveillance et d’indissement où l’estervention “trop
possible.”
sentiel de la délinexcentré par rapport à ses missions” indique le quance se situe à Pontarlier et
sous-préfet Francis Bianchi. à Morteau. Une comparaison
En 1993, le peloton de gen- a été faite entre les chiffres de
darmerie de secours en mon- la délinquance et l’implantatagne de Mouthe qui surveillait tion territoriale des effectifs de
les domaines de Mouthe et des gendarmerie. On s’aperçoit que
Hôpitaux a changé d’appella- nous devons agir pour que l’ortion pour devenir le peloton de ganisation soit la plus perforsurveillance et d’intervention mante possible” poursuit Frande montagne. Mais depuis cis Bianchi.
quelques années, le secours en Le principe est donc de concen-
Hommage à un résistant
trer les personnels en priorité
là où sont les foyers de délinquance. La compagnie de gendarmerie compte 85 officiers
et sous-officiers répartis dans
les différentes brigades et c’est
sans compter le personnel de
la B.M.O.
Le P.S.I.G., c’est six gendarmes.
Justement, une question est
posée par des élus du secteur
qui émettent des réserves quant
à l’application du second scénario qui prévoit le transfert
des huit militaires de la brigade motorisée de Pontarlier
dans la nouvelle caserne de
Montbenoît qui ne compte que
six logements. La caserne serait
donc trop petite pour accueillir
tout le monde. Un problème
auquel la gendarmerie peut
apporter des solutions puisque
dans ces cas précis, les gendarmes en surnombre peuvent
être logés dans d’autres habitations que l’on qualifiera de
“civiles.”O
T.C.
TICKETS GAGNANTS SUPER GROS LOTS
QUINZAINE COMMERCIALE CENTRE VILLE
TIRAGE AU SORT EFFECTUE PAR MAITRE DROMARD,
HUISSIER DE JUSTICE A PONTARLIER
LE N°
LE N°
LE N°
LE N°
LE N°
LE N°
LE N°
LE N°
LE N°
045 003
058 229
107 487
068 792
119 718
015 131
053 397
108 376
128 232
Mouthe
Le 12 novembre, l’A.S. Mouthe
organise la bourse aux skis.
Elle se déroule à la salle polyvalente du village.
Solidarité
Expo-vente d’objets artisanaux et de produits issus du
commerce équitable les 12 et
13 novembre, salle annexe
des Annonciades à Pontarlier, de 10 heures à midi et de
14 heures à 18 heures. Organisée par un collectif d’associations pontissaliennes de
solidarité.
Combiné
nordique
À un mois des J.O. de Turin,
les 14 et 15 janvier, ChauxNeuve accueille la coupe du
Monde B de combiné nordique.
GAGNE LA VOITURE RENAULT TWINGO VALEUR 8950 €
GAGNE UN BON VOYAGE D’UNE VALEUR DE 1200 €
GAGNE UN SCOOTER PEUGEOT D’UNE VALEUR DE 999 €
GAGNE UN BON VOYAGE D’UNE VALEUR DE 800 €
GAGNE UN VTT SCOTT D’UNE VALEUR DE 500 €
GAGNE UN APPAREIL PHOTO NUMERIQUE KONICA VALEUR 340 €
GAGNE UN APPAREIL PHOTO NUMERIQUE KONICA VALEUR 340 €
GAGNE UN LECTEUR DVD D’UNE VALEUR DE 29,95 €
GAGNE UN LECTEUR DVD D’UNE VALEUR DE 29,95 €
Une place pour Marc Mougey
Vous avez un de cesnuméros !!! Bravo vous avez gagné...
Faites vous connaitre en appelant le n° 03 81 39 39 03
Vous serez invitez à retirer votre lot à une remise officielle dont la date vous sera
communiquée ultérieurement. N’OUBLIEZ PAS VOTRE TICKET JUSTIFICATIF .
Le 29 octobre, le maire des Alliés a inauguré la place Marc Mougey, du nom d’un jeune résistant, sous-lieutenant des F.F.I. pendant la seconde guerre mondiale et mort en déportation.
P U B L I - R E P O R T A G E
plaque commémorative au explique seulement son frènom de son frère Marc Mou- re Pierre, résistant lui aussi. Lorsque l’argey, résistant mort
Marc Mougey mistice est
en déportation pensigné, Marc
dant la seconde
guerre mondiale. est arrêté, son Mougey a seize
Originaire
Il avait alors 21
frère réussit à ans.
des Alliés, il
ans. “En juin 1940,
connaît
le
on était complètes’échapper.
moindre sapin
ment contre la présence des Allemands”, des forêts qui surplombe le
village.
Rapidement, il devient passeur entre la Suisse neutre
et la Franche-Comté occupée.
Des lettres, des renseignements militaires mais aussi
des personnes, juifs ou aviateurs alliés, qui cherchent à
fuir l’occupation nazie. À sa
majorité, le jeune homme
gagne la zone libre pour
rejoindre les rangs de l’armée d’armistice. Quelques
mois plus tard, en novembre
1942, l’armée est dissoute
avec l’entrée en zone Sud des
Allemands, le jeune Marc
retourne à Pontarlier, reprend
ses activités de résistance. À
la fin de l’année 1943, alors
que les deux frères reviennent d’une mission en Suisse, ils apprennent que la Gestapo a procédé à des
arrestations. Ils gagnent
Besançon. À la descente du
train, la police allemande les
attend déjà.
Marc Mougey est arrêté, son
frère cadet réussit à s’échapper. Incarcéré à Besançon puis
au camp du Struthof, en Alsace, il est déporté en novembre
1944 vers le camp de concentration de Dachau. Il n’en
Déporté en novembre 1944 à Dachau,
reviendra pas. O
ux Alliés, il y a peutêtre trois personnes
au plus qui se souviennent de la famille Mougey. Alors l’idée de mettre une
plaque, qui retrace toute l’histoire, c’est vraiment une bonne chose”, se félicite Pierre
Mougey.
Le maire du village des Alliés
a inauguré le 29 octobre une
“A
Marc Mougey n’en reviendra jamais.
S.D.
Fantasia
c’est le pied
Du nouveau dans l’actualité de cette enseigne
branchée bijouterie haute fantaisie, parfums,
vêtements et accessoires très tendance avec
l’ouverture d’une seconde boutique dédiée
aux chaussures et à la maroquinerie.
a ressemble à Fantasia, ça a le style
Fantasia et c’est toujours du Fantasia.
En étendant son activité à l’échoppe
voisine de son premier magasin, Frédérique
Boillot reste fidèle à l’originalité d’une enseigne
où l’on est sûr de dénicher des articles introuvables ailleurs. Une extension justifiée par
l’étroitesse de la première boutique. La présentation et l’accueil sont forcément facilités en ajoutant 44 m2 de surface supplémentaire. De loin comme à l’intérieur, les
similitudes sont nombreuses. Les deux vitrines,
de taille sensiblement identique, sont déco-
Ç
Sacs et accessoires signés Fantasia.
rées dans le même style.
Si la plus ancienne fait la part belle aux bijoux
et aux vêtements, la nouvelle en toute complémentarité met davantage l’accent sur les
chaussures, sacs, gants et autres accessoires en cuir. Frédérique continue à travailler
avec des marques au look bien affirmé. Freelance, Gofredo Fantini, Pataugas, autant de
signatures à la mode dans l’univers des chaussures féminines confortables et très tendance. “Je distribuerai bientôt la marque We’are
qui s’adresse plus spécialement aux hommes.”
Au rayon sacs, ceintures, écharpes, gants,
le cosmopolite est de rigueur
avec “Un après-midi de
chien”, “Viva Paquita”, “Lollipops” et “Hanta”. C’est jeune, coloré, pétillant. Et justement à l’approche de l’hiver,
rien ne vous empêche de faire le plein de vitamines. Courez vite découvrir ce nouvel
espace Fantasia. 12, rue du Docteur Grenier
PONTARLIER
Les deux boutiques se côtoient dans un même style.
03 81 46 23 29
03 81 39 56 25
Frasne- Levier
20
FRASNE
5 000 euros de dons pour l’Asie
et provoqué la mort de près de 220 000 personnes, la communauté de
communes de Frasne et du Val du Drugeon parraine la scolarité de
quatre enfants rescapés de la vague meurtrière en Thaïlande.
nze mois après le razde-marée qui a submergé l’Asie du SudEst, provoquant la
mort de près de 220 000 personnes et détruisant le logement de plusieurs millions
d’autres, beaucoup reste encore à faire sur le terrain. La
communauté de communes de
Frasne et du Val Drugeon
O
(C.F.D.) vient de parrainer
quatre enfants rescapés du
Tsunami, originaires d’une des
régions les plus dévastées de
Thaïlande. Un geste de solidarité de 5 000 euros réparti
sur cinq ans, pour aider ces
enfants à poursuivre leur scolarité dans les conditions normales. “Il ne s’agit pas de verser juste une somme d’argent
Le tsunami de décembre dernier
a fortement marqué les esprits.
MANIFESTATION
et de considérer que tout est l’aide d’urgence. Mais quelques
terminé. Là, on s’engage à assu- mois plus tard, l’émotion
rer la scolarité de ces enfants retombée, la collecte est plus
jusqu’à ce que leurs études difficile. “L’objectif initial
soient terminées”, précise n’était pas d’impliquer les colMathieu Seignez, président de lectivités locales dans le parrainage mais
“Franche-Com“Jusqu’à ce que dans la publité Solidaire”,
cité de l’opéral’une des trois
leurs études
tion. Mais peu
associations
partenaires de soient terminées.” de gens ont
répondu prél’opération avec
“les enfants de l’espoir” et l’as- sents. C’est un demi-échec”,
sociation thaïlandaise des pro- reconnaît Mathieu Seignez,
fesseurs de français qui orga- dont l’association, initiée par
nise sur le terrain les la Région au lendemain du
tsunami, conduit plusieurs
parrainages.
Le Conseil général du Doubs autres opérations d’aide et de
parraine également trois reconstruction en Indonésie
enfants. Au total, l’opération mais aussi en Centrafrique.
devrait permettre à 40 écoliers Car c’est le paradoxe de l’acde continuer à aller à l’école. tion humanitaire. L’élan de
Mais neuf enfants attendent solidarité est immédiat. Mais
encore leurs parrains. La catas- il faut ensuite du temps pour
trophe, très médiatisée, avait trouver les acteurs locaux
conduit à une levée de fonds fiables et s’inscrire dans la
exceptionnelle en faveur de durée. O
S.D.
ARRIVAGE DE
33 PALETTES
DE PARQUETS
STRATIFIÉS
*
*Dans la limite des stocks disponibles
Après la tragédie, aider les
S’ENGAGE
M
O
D
L
E
W
enfants rescapés du Tsunami SUR LES PRIX
Près d’un an après le tsunami qui a dévasté les rivages de l’océan indien
DESTOCKAGE USINE
PARQUET CLASS 31
avec sous
€ le m
couche intégrée 9,90
PARQUET CLASS 31
usage domestique
6,95€ le m
intensif
2
2
14, rue Louis Pergaud
PONTARLIER
03 81 39 00 05
Des milliers de visiteurs le 22 octobre dernier à Pontarlier
Super comice : retour en images sur un succès
Les chevaux
comtois étaient
aussi à l’honneur
lors de cette
grande
manifestation
agricole.
Les bêtes
passent
devant
un jury
composé
de spécialistes.
Chaque
agriculteur
prépare avec
attention les
vaches qu’il
présente au
comice.
Le comice
est aussi l’occasion
de venir admirer
les belles cloches.
Édition
PHOTOGRAPHIE
MORTEAU
Une succession de paysages et de tranches de vie
3, Rue Près des Combes
Didier Jacquot :
“Je raconte en images le
lieu où les gens vivent”
Le photographe publie “Pontarlier et sa région de A à Z”. Ce
livre étonnant regroupe une centaine de clichés et de textes
qui parlent des gens et des paysages d’ici. Une vraie bouffée d’oxygène avant les fêtes de fin d’année pour 19,90 euros.
L
a Presse Pontissalienne : Vous
êtes déjà l’auteur d’un ouvrage intitulé “Le Val de Morteau
de A à Z.” Qu’est-ce qui vous a poussé à réaliser un ouvrage cette foisci sur Pontarlier et sa région ?
Didier Jacquot : “Le Val de Morteau de A à Z” est sorti à la
même époque il y a un an. Il a
connu un véritable succès. Nous
avons donc décidé de décliner
le concept sur un autre secteur
du Haut-Doubs riche en paysages, en personnages et en
patrimoine. Nous avons respecté la même démarche : de
belles images et des textes intéressants. Dans “Pontarlier et
sa région de A à Z” j’ai travaillé
sur un petit secteur géographique délimité entre Remoray, Pontarlier, Sombacour, Les
Fourgs, La Vrine. Ce livre
approche les quatre saisons.
Je me suis arrêté en particulier sur l’automne car cette
année la lumière était particulièrement belle à cette saison
L.P.P. : Comment expliquez-vous
l’engouement du public pour vos
ouvrages alors que vous rayonnez
en effet sur une petite zone géographique ?
D.J. : Je crois qu’en fait, c’est le
Didier Jacquot, photographe professionnel, publie un ouvrage intitulé
“Pontarlier et sa région de A à Z”. Disponible à partir du 14 novembre
dans les librairies et chez les marchands de journaux.
Un livre qui vous parle…
Didier Jacquot dédicacera
le livre “Pontarlier et sa
région de A à Z” le vendredi 25 novembre à la librairie l’Intranquille et le samedi 26 novembre à la
librairie Rousseau à Pontarlier. À partir de 14 heures
ontarlier et sa région de
A à Z” est le genre de livre
que l’on garde à portée de main
dans sa bibliothèque. On commence par le lire une première
fois par curiosité mais avec attention. Ensuite, on le reprend pour
le parcourir juste par plaisir. Car
cet ouvrage est une invitation
au voyage. Un guide à travers
“P
un Haut-Doubs pontissalien familier au lecteur. Pourtant, il le redécouvre page après page, au fil
des paysages, des personnages,
de la culture et du patrimoine
photographiés, et qui donnent
à cette région son caractère.
Comme l’écrit en préface de ce
livre Daniel Costantini, l’ancien
sélectionneur de l’équipe de
France de handball, “je reste
profondément marqué par Pontarlier et ses environs. Gageons
qu’après cette lecture vous comprendrez mieux pourquoi !” Le
Haut-Doubs est attachant. Ce
petit bout de terre ne laisse pas
indifférent celui qui y passe et
manque déjà à celui qui le quitte.
Lire “Pontarlier et sa région de
A à Z”, c’est faire l’école buissonnière. Les clichés réalisés
par le photographe Didier Jacquot sont insolites, spectaculaires parfois. Son appareil à la
main, c’est en passionné qu’il a
sillonné le secteur pendant une
année pour croquer des tranches
de vies et des événements. Tous
les clichés sont accompagnés
de textes bien léchés qui complètent à merveille l’information
donnée par l’image. Les mots
servent aussi d’ancrage à l’actualité locale.
Vous l’aurez deviné, cet ouvrage se lit comme un abécédaire.
À chaque lettre correspondent
un texte et une image. C’est ainsi que s’égrène l’alphabet avec
émotions.
21
MAÎCHE
19, Rue Montalembert
03 81 64 08 78
03 81 67 20 20
PONTARLIER
2, rue Jean Moulin - 03 81 46 64 81
Retrouvez notre savoir-faire au service de vos envies
ENVIE DE LARGE ?
PRÉPAREZ
VOS SKIS :
Profitez des tarifs Prima de Costa Croisières qui vous
donne jusqu’à 50% de réduction. les enfants de moins
de 18 ans sont gratuits sur la croisière.
Costa Classica (Italie, Egypte,
780€ / pers au lieu de
Chypre, Grêce, Malte) .
1390€ en cabine intérieur
Nous disposons
d’un grand nombre
de locations
d’appartements
en France, Suisse,
Autriche
CLUB MED :
2 jours offerts pour un séjour minimum de 7 nuits dans
15 villages. Réservez avant le 14 Novembre 2005
principe de proximité qui s’ap- qui plonge le château dans une
plique. Je pense que les gens ambiance et j’ai utilisé l’appaaiment qu’on leur raconte en reil panoramique qui donne
image le lieu où ils vivent. C’est une nouvelle dimension à l’imaune manière pour eux de le ge. Au final, on obtient un résulredécouvrir autrement par le tat impressionnant. Je suis
moi-même surpris
biais de photos et de
textes. C’est ce que je “J’ai emprunté du résultat.
fais dans mes livres
tous les
L.P.P. : Combien de phoen allant puiser l’estographies regroupe
sentiel de ce qui fait
chemins
de
“Pontarlier et sa région
l’identité d’une région,
aussi petite soit-elle.
traverse.” de A à Z” ?
D.J. : Il en regroupe
L.P.P. : Ce qui est étonnant dans ce au total une centaine dont cerlivre est que vous prenez le risque taines sont présentées en panode photographier des sites que tout ramique sur une double page.
le monde connaît. Et pourtant, on a L’effet panoramique donne de
quand même le sentiment de les l’envergure aux paysages.
redécouvrir. Quel est votre secret ? L’angle de prise de vue et la
D.J. : Toutes les photos sont restitution chromatique sont
prises sous un angle différent fantastiques.
de celui que les gens ont l’habitude de voir. En effet, tout le L.P.P. : On retrouve aussi des phomonde connaît à Pontarlier tos de nuit de Pontarlier surprel’église Saint-Bénigne. Mais nantes ?
j’ai eu l’occasion d’accéder au D.J. : C’est à la tombée de la
clocher qui offre une vue impre- nuit que se révèlent les choses.
nable sur les toits de la ville. C’est un coucher de soleil sur
Ce lieu devient donc le support Pontarlier, un orage, où les
à un point de vue que peu de lumières des rues qui s’allupersonnes connaissent. Les ment. C’est beau une ville la
escaliers de cette église sont nuit. Les gens ne le mesurent
pas forcément car c’est finaleeux aussi méconnus.
ment le moment où ils rentrent
L.P.P. : C’est vrai que certaines pho- chez eux. Un de mes buts dans
tos du château de Joux sont spec- ce livre était de restituer les
ambiances de cette vie noctaculaires ?
D.J. : Il fallait que le château turne.
de Joux soit dans ce livre. C’est
un site incontournable. Mais LP.P. : La diversité et l’originalité
une fois encore, le pari était des images présentées dans ce livre
pour moi de le montrer sous sont la preuve d’une volonté d’alun autre angle. J’ai pu appor- ler chercher des détails de notre
ter ma touche personnelle, en quotidien qui nous échappent. C’est
attendant une belle lumière aussi une succession de tranches de
vie ?
D.J. : J’ai emprunté tous les chemins de traverse pour aller
chercher des clichés dans les
moindres recoins de la campagne du Haut-Doubs et des
villages. Je suis allé à la rencontre des gens qui animent
le Haut-Doubs et donne son
identité à notre région. J’ai suivi avec mon appareil photo des
manifestations comme la fête
des grands pieds à Bulle, la
fête foraine de Pontarlier, Festi’Cheval, le concours de bûcherons de Montperreux, le Super
comice, le carnaval, les
conscrits, etc. Il en est ressorti un ensemble de clichés insolites parfois, comme un pêcheur
photographié aux sablières.
L.P.P. : Combien de temps passé à
réaliser cet ouvrage ?
D.J. : Près d’une année. Pour
obtenir certains clichés, il m’est
arrivé de rester en place plusieurs heures. Parfois, j’ai commencé à travailler à 4 heures
du matin pour être prêt à saisir les quelques secondes du
lever du jour. C’est une des
caractéristiques du métier de
photographe qui impose de l’observation et une obligation
d’être sur place au moment
précis. En effet, je ne cache pas
que ce travail prend beaucoup
de temps en particulier pour
effectuer les repérages. Une
photo ne se réalise pas au premier coup d’œil. Ce serait trop
facile. O
Propos recueillis par
T.C.
Pontarlier et sa région
…de A à Z
en 100 photos inédites
Photographies Didier Jacquot
Textes Jean-François Hauser
Valdahon - Vercel
22
VALDAHON
VALDAHON - VERCEL
Solidarité pour les plus démunis
L’hiver de la solidarité
Comme chaque année, la Banque alimentaire organise sa collecte le 25 et 26 novembre,
dans tous les supermarchés du département.
Chaque année, près de 15 000 personnes
bénéficient des produits ainsi récoltés.
n a toujours assez de rantaine d’associations caripâtes et de riz. Ce tatives soutenues par la
dont on a besoin en Banque alimentaire, et qui se
priorité : du sucre, de l’huile, chargent ensuite de la redisdu café, des boîtes de thon ou tribution aux personnes démude sardines… Ce sont des pro- nies. Près de 700 tonnes
duits relativement chers, si on devraient être distribuées l’anen manque, on ne sait pas fai- née prochaine.
re face. Alors depuis la fin de Surtout, la pauvreté n’est plus
l’été, on essaye de les ration- l’apanage des seules villes, au
ner”, détaille Arnaud Hince- contraire. Mais si dans les
lin, le délégué général de la zones urbaines, les associations caritatives
Banque alimentaire
permettent de
à Besançon.
15 000
prendre facileLes 25 et 26
personnes ment le relais
novembre, l’associadans l’aide aux
tion caritative orgaont reçu au plus démunis, ces
nise sa collecte
sont
annuelle. Une opéramoins une structures
plus diffuses en
tion qui mobilise près
de 2 000 bénévoles sur fois une aide. zone rurale, voire quasi inexisles deux jours, dans
une centaine de supermarchés tantes. La solitude, l’isolement,
du département, dont ceux de les personnes âgées sont de
plus en plus touchés par la
Valdahon.
L’enjeu est important. Car pauvreté dans les villages.
chaque année, les quantités À Valdahon, seule une assodistribuées augmentent. En ciation - les Restos du cœur,
2005, 610 tonnes de nourritu- qui vont commencer leur camre ont été offertes à la qua- pagne de distribution en
Depuis début octobre, l’association Arespa a ouvert une antenne à Valdahon. Son
objectif : faciliter le retour à domicile des
personnes en fin de vie (03 81 25 05 30).
“O
I MMOBILIER
Une association pour
accompagner les
personnes en fin de vie
u côté des familles, de vie. Car, affirme l’associail y a une vraie tion, si 70 % des personnes
demande. Une fois souhaitent mourir chez elles,
les personnes rentrées chez 70 % terminent leur vie à l’hôelles, les proches ont souvent pital. Sur Pontarlier, près de
du mal à s’y retrouver au 70 patients ont déjà été pris
milieu de tous les partenaires. en charge par l’association en
Là, cela permet d’avoir une un an.
personne référente, qui coor- L’association cherche aussi à
donne et fait le lien avec la aider les soignants, médecins
ou infirmières, à faifamille”, explique Aline Porcar, la coordi70 % des re face à ces situations de soins palnatrice de l’association régionale de soins personnes liatifs. “Certaines
infirmières ont vraipalliatifs Arespa.
Déjà présente depuis souhaitent ment l’impression
se retrouver
un an sur Pontarlier,
mourir chez de
seules face aux
l’association a ouvert
familles. Alors on
début octobre une
elles.
met en place des
nouvelle antenne à la
maison des services de Val- groupes de parole, pour échandahon et couvre désormais ger les expériences”, reprend
tout le secteur du Haut-Doubs. Aline Porcar.
Son but, développer les liens L’association organise le 18
entre l’hôpital et la ville dans novembre une journée d’inle domaine des soins pallia- formation, à destination des
tifs, pour faciliter le retour à personnels de santé et strucdomicile des personnes en fin ture de soins sur ce sujet. O
“D
700 tonnes doivent être distribuées cette année.
décembre - vient en aide aux
plus démunis. “Le nombre de
personnes bénéficiaires augmente, c’est évident, même si
c’est difficilement chiffrable.
En une année, 15 000 personnes
ont reçu au moins une fois une
aide de la Banque alimentaire. Et ce qui nous inquiète, c’est
que les publics que nous aidons
changent. On voit de plus en
plus de travailleurs pauvres et
surtout de personnes âgées, qui
ont travaillé toute leur vie, mais
dont la retraite ne suffit plus”,
ajoute Arnaud Hincelin.
La Banque alimentaire, qui
ne distribue pas encore de colis
alimentaire sur le secteur envisage de monter une association avec le C.C.A.S. de Valdahon. “Car on sait qu’il y a
des besoins sur ce secteur”,
reprend Arnaud Hincelin. O
S.D.
Rapport des notaires
Camp militaire
Valdahon, plus forte hausse du département
Avec un bond en avant de 58% sur trois ans des prix
du m2 sur le marché de la maison ancienne, le secteur de Valdahon enregistre la plus forte augmentation dans le Doubs.
observatoire de l’immobilier de qui lorgnent sur cette commune idéala Chambre des notaires du lement située. Elle fait face aux nomDoubs vient de rendre son rap- breuses sollicitations des prétendants
port sur l’évolution du marché à l’accession à la propriété qui fuient
dans le département en 2004. De tou- la bande frontalière où les tarifs prate évidence, le secteur de Valdahon a tiqués dans l’immobilier sont dissuasuivi la tendance départementale où sifs. Par exemple, dans la zone urbaile prix médian au m2 a progressé de ne de Pontarlier, le prix médian pour
“15,9% pour s’établir à 1 240 euros” une maison individuelle de plus de cinq
pour un appartement ancien de plus ans est de 179 722 euros pour 122 m2.
de cinq ans. La moyenne départe- Mais même si à Valdahon, la municimentale est quant à elle supérieure palité par sa politique de lotissements
aux 1 190 euros qui correspondent au communaux parvient à maîtriser l’inprix médian régional.
flation, les prix grimpent malgré tout
Le secteur de Valdahon enregistre une par le jeu de l’offre et de la demande.
croissance à deux chiffres,
Hors lotissement, le prix du
qu’il s’agisse d’un appartelopin de terre est de 23 euros
ment ou d’une maison indi- 28 euros le le m2 pour 1 309 m2 de surviduelle. Dans ce dernier cas,
face. En lotissement, il est de
les statistiques avancées par
m2 pour 28 euros le m22 pour un espales notaires donnent le verce 1 118 m . Le rapport
2
tige. En 2004, sur l’ensemble 1 118 m de prix/surface est toujours un
des transactions immobilières
des plus intéressants dans le
surface. Doubs où, en lotissement, il
concernant les maisons, il
apparaît que le prix médian
faut compter 46 euros du m2
est de 120 450 euros pour une
pour une surface de terrain
surface de 125 m2. Cela correspond à de 977 m2.
un bond en avant de 31,7% en un an Valdahon est à la croisée des chemins.
et de 58% sur les trois dernières années. La commune est prise entre deux feux
Résultat, Valdahon est le secteur dans immobiliers d’intensité différente. Avec
le Doubs où la progression est la plus d’un côté Pontarlier et de l’autre Bauforte sur cette période.
me-les-Dames qui fait figure d’excepSur le terrain, les programmes de lotis- tion dans le département. C’est le seul
sement fleurissent pour répondre à secteur qui affiche un recul en 2004
une demande pressante des acquéreurs de 17,6% du prix médian sur les appar-
Les militaires
font la chasse
aux intrus
Par bravade ou inconscience, des personnes
pénètrent régulièrement
dans le camp de Valdahon pour se promener ou
cueillir des champignons.
Une situation qui irrite et
inquiète les militaires.
L’
nterdit aux civils. Impossible
de l’ignorer, des pancartes
se chargent de le rappeler.
Et pourtant, des personnes
pénètrent régulièrement de
façon illégale dans le camp
militaire de Valdahon. Parfois
par bravade, ou seulement par
inconscience. “Malgré les barrières qui entourent le camp,
les gens passent outre et se
retrouvent à l’intérieur du camp.
Certains viennent se promener le dimanche, on en retrouve d’autres en pleine cueillette de champignons”, remarque
le lieutenant Sillard.
Plusieurs plaintes ont déjà été
déposées. Un phénomène
récurrent mais qui inquiète les
militaires. Car en dehors de la
“violation de propriété”, les
expéditions dans l’enceinte
militaire peuvent se révéler dangereuses. “Car on a des
manœuvres en exercice, des
entraînements au tir…” O
I
Les prix progressent à Valdahon, mais ils restent
plus accessibles que dans le Haut-Doubs.
tements anciens.
Pour les logements neufs, le rapport
de l’Observatoire de l’immobilier n’entre
pas dans les détails. Il précise seulement que le prix médian du m2 dans
le Doubs est de 1 900 euros. De quoi
donner des sueurs à tous ceux et celles
qui veulent accéder à la propriété.
Ce sont les revenus les plus modestes
qui font les frais de ce contexte infla-
tionniste. Malgré les taux bancaires
historiquement bas, ils rencontrent
des difficultés pour emprunter, à moins
de s’endetter sur une période 25 ou 30
ans. Pour l’achat d’un appartement
comme d’une maison individuelle, la
tranche d’âge des acquéreurs de 30 à
39 ans est la plus dynamique. Alors, à
qui le tour ? O
T.C.
Valdahon - Vercel
VERCEL
23
Une nouvelle société
Une unité industrielle de production
d’huile végétale brute
Installé à Vercel, Claude Rollet dirige l’entreprise M.H.T. spécialisée dans la rénovation de machinesoutils. Confronté à une rude concurrence en provenance des pays de l’Est, il a choisi de se reconvertir dans la production de bio-carburant. Faute de pouvoir obtenir un agrément pour le biodiesel (E.M.H.V.), il opte dans un premier temps pour l’huile végétale brute (E.V.B.).
n État en retard sur
les directives européennes et qui favoriserait les pétroliers en
leur accordant le monopole de
la production d’éthanol et de
bio-diesel. Claude Rollet est
plutôt remonté quand il évoque
U
le double discours de nos dirigeants encourageant publiquement le développement des
bio-carburants sans pour
autant prendre le temps de
transcrire dans la législation
française la directive européenne
visant à promouvoir l’utilisa-
Claude Rollet mise sur une filière d’approvisionnement
régionale en graines de colza. Des pourparlers sont
en cours avec l’interprofession agricole.
tion de ces bio-carburants. “En
Allemagne, 1 600 stations-service distribuent du bio-diesel à
0,86 euro/T.T.C./litre. Pour
en fabriquer chez nous, il faut
demander un agrément, lequel
m’a été refusé par l’État en mai
dernier.”
Soupçonnant des autorisations
délivrées uniquement aux
pétroliers, il se contentera
pour l’instant de produire de
l’huile. Une reconversion liée
au déclin de ses activités mécaniques trop pénalisées par les
charges pour rivaliser avec les
pays de l’Est. Le projet de l’industriel vercellois s’appuie sur
la mise en place d’une filière
d’approvisionnement régionale. Il a présenté toujours en
janvier son dossier à la
Chambre d’Agriculture du
Doubs en vue d’établir un éventuel partenariat. “J’ai besoin
du concours des agriculteurs
comtois.”
Claude Rollet a calculé qu’il
je souhaite fonctionner avec
des fabricants régionaux d’aliments du bétail.”
lui faudrait produire 1 700 000 Claude Rollet va déposer les
litres d’huile par mois pour statuts d’une nouvelle société
amortir et assurer le bon fonc- - “CarBIOL-Europe” - chargée
tionnement de son installa- d’exploiter une usine de protion. Sachant que 3 kg de col- duction d’huile végétale dont
za produisent 1 litre d’huile, le montant s’élève à 1,7 milcela représente 61 200 tonnes lion d’euros. Intégrée à l’intérieur du bâtiment
de graines par an,
soit quelque 20 400 Déjà 2 clients existant à Vercel,
elle comprendra 4
hectares si l’on se
potentiels presses, une instalréfère à un rendede filtration,
ment moyen de 30
en Suisse. lation
un silo à graines, 2
quintaux/ha. “Ces
volumes ne doivent pas poser silos de tourteaux et des cuves
beaucoup de problèmes à l’éche- de stockage. Conçue pour tourlon régional. Le passage au ner en permanence, cette unistade industriel implique une té de fabrication complètement
matière première de qualité automatisée fournira du trairréprochable. Seul un colza vail à une équipe de 8 pertracé peut répondre à ces exi- sonnes : gérant, personnel
gences. Les producteurs devront administratif, ouvriers de
travailler dans les meilleures maintenance… Claude Rollet
conditions. Avec des graines a déjà songé aux diverses utide qualité, on valorise mieux lisations possibles de son huiles tourteaux issus de la fabri- le. “Les producteurs récupécation d’huile. Il existe plu- raient la quantité nécessaire
sieurs débouchés possibles. à sa production, sinon ça n’auComme pour les fournisseurs, rait aucun sens d’un point de
vue écologique. Il existe également des débouchés dans les
pays commercialisant déjà du
bio-diesel. Les Suisses sont très
demandeurs. Le colza pousse
de préférence à une altitude
inférieure à 500 mètres, ce qui
limite les possibilités de culture de cette plante oléagineuse dans ce petit état montagneux. J’ai déjà 2 clients
potentiels en Suisse. Ils sont
prêts à acheter l’équivalent de
1 000 tonnes d’huile chaque
mois. Des raffineurs belges
seraient susceptibles d’en
prendre environ 400 tonnes. Le
reste serait vendu en Allemagne
et sur la bourse de Rotterdam.”
Claude Rollet estime pouvoir
finaliser rapidement le montage financier de son projet.
“Dès que j’aurai bouclé le financement, soit d’ici quelques
semaines, je démarre pour faire de l’huile. Si un jour on m’autorise à produire du bio-diesel, j’aurai à investir 550 000
euros supplémentaires pour
adapter l’installation.” O
GRÉSARD MALBUISSON
B O U C H E R I E , C H A R C U T E R I E E T F U M É S D E M O N TA G N E
Nous sélectionnons nos animaux “sur pieds” à la ferme
afin de garantir une qualité de tradition.
À la ferme de la Fraîte,
Tatou Faivre
nous a sélectionné
des bovins de race
à viande SALERS.
Bientôt chez votre
ARTISAN BOUCHER
Rayon vente au magasin 8 à Huit
25160 MALBUISSON - LAC SAINT POINT
Tél. : 03 81 69 31 26 - Fax : 03 81 69 39 13
F.C.
par F.C.
Un village à l’honneur
24
En passant par…
Étalans
TÉMOIGNAGE
É LEVAGE
80 chevaux
Le cheval comtois au top
De pères en fils, la famille Jeangirard élève des chevaux comtois.
La race est désormais la plus répandue parmi les chevaux de trait.
e comtois, c’est tout simplement le plus beau. Il
a toutes les qualités,
sympa avec les enfants, doux
de caractère”, affirme Charles
Jeangirard. De père en fils,
depuis trois générations, la
famille Jeangirard s’est lancée
“L
dans l’élevage des chevaux comtois. Des chevaux de traits, à
l’origine utilisés pour les travaux des champs, mais qui
séduisent de plus en plus. Ces
quinze dernières années, la race
est devenue la première race
de chevaux lourds, en nombre
d’individus. “On a, en ce moment,
plus de demandes que de chevaux disponibles”, reconnaît
Charles Jeangirard, qui vend
près de 80 animaux par an, en
Franche-Comté, mais aussi en
Rhône-Alpes, Auvergne et jusqu’en Italie ou en Espagne. O
Une passion pour l’osier
“La vie était moins trépidante avant”
Ancien agriculteur, Charles Monneret, 83 ans, a connu tous les changements
du village. Depuis sa retraite, il a redécouvert l’art des paniers en osier.
arce qu’il faut bien s’occuper”, l’ancien agriculteur, à
la retraite depuis vingt ans,
s’est découvert une nouvelle passion.
Les paniers en osier, qu’il tresse
patiemment, les soirs d’hiver dans
sa cuisine. Le reste de l’année, il pêche
à l’étang du village. À 83 ans, l’ancien agriculteur a été le témoin privilégié des évolutions du village. Il
en connaît toutes les histoires. “Si
vous cherchez quelqu’un qui puisse
vous parler du village, allez chez
Charles. Il en connaît le moindre
talus”, nous avait-on dit.
Né au village, fils d’un fromager devenu agriculteur, il se souvient de l’ouverture de la fruitière du village en
1927, “il y avait alors 52 producteurs,
“P
DÉVELOPPEMENT
rien que sur le village, parfois avec
juste une vache ou deux”, de la “révolution” qu’a représenté l’arrivée du
premier tracteur. “La vie était moins
trépidante qu’aujourd’hui”, sourit-il.
En quelques décennies, Étalans a vu
sa physionomie totalement changer.
Jusqu’au début des années 50, le village était constitué de trois hameaux
distincts, séparés par des champs.
Les espaces ont été progressivement
comblés par les nouvelles constructions. Du village, Charles Monneret
connaît aussi les légendes. Comme
celle de l’ancien château en ruine,
dont on peut encore apercevoir les
fossés. “Un radiesthésiste est venu un
jour au village avec sa baguette. Il
était persuadé qu’il y avait sous le sol
des salles, un souterrain même. On
n’a jamais cherché. Mais depuis
quelques années, le sol se creuse à cet
endroit. Alors qui sait ?”, raconte-til de sa voie grave, en rangeant ses
outils de vannier. Au plafond, il a
accroché ses créations. Des paniers
ronds, des hottes de Père Noël, des
cache-pots. “Quand j’étais berger, aux
champs, pour tuer le temps, on s’amusait avec des perches de noisetiers. Le
résultat ressemblait souvent plus à
des nids de pies”, dit-il, intarissable
sur la vannerie et ses techniques. Il
a appris seul, en autodidacte, en
démontant un vieux panier, planté
de l’osier dans un de ses champs. Il
travaille désormais sur commande,
pour son entourage. O
À 83 ans, Charles Monneret s'est lancé dans
une nouvelle passion, la vannerie.
ZOOM
80 nouvelles maisons en six ans
Un village en plein développement
Vitalité économique et démographique. La situation privilégiée
d’Étalans a dynamisé le petit village. Une zone d’activité de 13
hectares doit prochainement s’y installer. Mais le village souhaite aussi préserver son caractère rural et agricole.
aurice Thiébaud a tout
du maire heureux, ou
presque. Dans la petite salle qui lui tient lui de
bureau pour le moment - le
secrétariat de la mairie, en
face, est en travaux pour 8
mois. De 11 m2, la salle doit
passer à plus de 70 -, énumère à toute vitesse les projets
de sa commune : des lotissements, une zone d’activité, de
nouveaux bâtiments communaux…
Le village d’Étalans est en plein
dynamisme. Une situation liée
en grande partie à sa position
géographique avantageuse, au
carrefour des grands axes de
communication, passage obligé entre le Haut-Doubs et Besançon. “On est vraiment bien situé.
L’hiver, on est souvent à la limite de la neige, pour les entreprises, ça peut être important”,
confirme le maire.
Financée et gérée par la communauté de communes de Pierrefontaine-Vercel, la zone d’activité d’Étalans, qui s’étend sur
près de 13 hectares, doit
accueillir une quinzaine d’en-
M
En 6 ans, le village a accueilli
près de 200 nouveaux habitants.
treprises d’ici deux ans. Les tra- vient d’être achevé, tandis qu’un
vaux du premier bâtiment de autre lotissement privé, de 17
la zone, les Cuisines Lombar- maisons cette fois-ci, est en cours
dot, implantées jusqu’alors à de réalisation.
Vercel, ont débuté il y a quelques Une croissance exponentielle
semaines à peine. Un autre que la municipalité souhaitedevrait bientôt suivre, celui des rait voir ralentir. “On veut que
Moulins Dornier, de Bians-les- les gens aient le temps de s’inUsiers. Le permis de construi- tégrer à la vie du village. En 6
re a déjà été déposé. “Cette zone ans, on a dû faire près de 80
va apporter de l’emploi et de l’ac- maisons. Et on le souhaitait, on
tivité dans tout le secteur. Ça pourrait certainement doubler
notre capacité, tellenous donne en plus
une image positive”, Tout est déjà ment nous avons de
demandes.” Car Étase félicite Maurice
vendu et les lans s’arc-boute sur
Thiébaud.
son identité rurale.
Parallèlement, le
maisons
“On n’est pas une
village poursuit son
extension démoconstruites. petite ville à la campagne, comme Valgraphique. De 924
habitants lors du dernier recen- dahon. On est un village à la
sement de 1999, la population campagne”, martèle le maire.
d’Étalans est passée à plus de Et il est vrai que le village a su
1 100 personnes en 2005. La préserver son agriculture.
municipalité avait prévu d’éta- Quinze exploitants sont encoler sur six ans la réalisation re en activité sur la commune.
d’un grand lotissement de qua- Et plus de 4 millions de litres
rante maisons, dans le quartier de lait sont ainsi transformés
d’Oupans. Deux ans après, en dans la fruitière du village qui
2005, tout est déjà vendu et les produit du comté, du beurre et
maisons construites. Un autre de la crème. O
lotissement de quatre parcelles
- Naissances
Le rond-point de l’Alliance est
un point de ralliement. Pour les
adeptes du co-voiturage, comme pour les bébés. Fait exceptionnel, trois naissances ont
été enregistrées cette année
sur le territoire de la commune. Le village ne compte pourtant pas de maternité. Parties
au dernier moment de chez
elles, les mamans, originaires
du Haut-Doubs et des environs de Maîche, ont parcouru
une partie qui les séparait de
la maternité de Besançon avant
de rejoindre le véhicule du
S.A.M.U., parti à leur rencontre,
à la hauteur d’Étalans. C’est là
que les enfants sont nés.
- Fleurs
Bientôt une petite fleur sous les
pancartes du village ? La distinction qui récompense les villages les plus fleuris pourrait
être décernée cette année à
Étalans. “On l’espère en tout
cas. On essaye d’améliorer tous
les ans nos massifs”, affirme le
maire. Depuis plusieurs années,
le village fait des efforts importants pour fleurir et entretenir
les espaces verts. 2 500 euros
ont été dépensés, rien que pour
les plants. Un effort qui a permis à Étalans de se classer 3ème
au concours des villages fleuris du département.
Un village à l’honneur
GOUFFRE
25
Découvert en 1899
Le gouffre de Poudrey séduit 45 000 visiteurs par an
Depuis sa découverte, en 1899, le gouffre de Poudrey est doucement devenu une attraction touristique majeure de la région.
Exploité par la famille Vauthier depuis 1947, il attire près de
45 000 visiteurs par an.
e gouffre donne accès dont le plafond s’est effondré
à une salle immen- ont formé des combes. “Et réguse. L’aspect de cette lièrement, des agriculteurs
salle est véritable- racontent avoir vu le sol se déroment imposant : du fond situé ber au passage d’un tracteur,
à 100 mètres environ au-des- découvrant une nouvelle entrée”,
sous de la surface, on aperçoit explique Guy Vauthier, dont
l’entrée, éclairée par la lumiè- la famille exploite depuis 1947
re verdâtre venant de l’orifice. le gouffre.
De superbes piliers stalagmi- Depuis sa découverte, le lieu
tiques ornent le fond de la sal- est en effet devenu une attracle tandis que de rares groupes tion touristique de la région.
De quelques cende stalactites pendent de la voûte…” On y raconte taines d’aventuriers,
qui partaient exploEn février 1899,
quand le professeur
l’histoire de rer les entrailles de
la terre à l’aide de
Émile Fournier,
la terre et
lampes à carbure,
membre de l’acala fréquentation est
démie des sciences
de l’eau.
passée de 12 000
de Besançon desvisiteurs dans les
cend pour la première fois dans le gouffre de années soixante-dix à près de
Poudrey, il n’en revient pas. 45 000 aujourd’hui. Dans les
L’homme vient de découvrir années d’après-guerre, le toul’une des quatre plus grandes risme de masse n’a pas encosalles souterraines de France. re pris son essor. Le gouffre de
Une cavité ovale d’une cen- Poudrey est alors avant tout
taine de mètres de diamètre une guinguette et un restauet trente de hauteur, sculptée rant, où l’on vient s’amuser en
par l’eau et le calcaire et qui famille et accessoirement visidoit son existence à la nature ter le gouffre. “Toujours plein
géologique du terrain, le karst. de monde. Le restaurant a été
Le sous-sol d’Étalans est truf- un des premiers endroits du
fé de gouffres similaires, la plu- département à avoir la télévipart inaccessibles. D’autres, sion, c’était la bagarre certains
“L
HANDICAP
soirs de match de foot pour accéder à l’écran”, se souvient Guy
Vauthier.
Passionné de spéléologie, il
vend le restaurant en 1977 et
se consacre entièrement à la
mise en valeur de la grotte.
Pendant quinze ans, il démonte les aménagements sommaires de la grotte, construit
des sentiers bétonnés, refait
entièrement l’éclairage. “Pendant l’été, je profitais de chaque
visite pour descendre deux sauts
de graviers au fond du gouffre.
Et je faisais les travaux l’hiver”, raconte-t-il.
Persuadé que les sites touristiques doivent “utiliser les
méthodes des entreprises pour
se faire connaître”, Guy Vauthier se lance dans la communication. Et les visiteurs suivent. Pour renouveler sans
cesse l’intérêt du public, Guy
Vauthier, qui est aussi propriétaire du parc Dino-Zoo à
Charbonnières-les-Sapins, a
imaginé depuis dix ans un spectacle de “musique et lumières”
au fond de son gouffre. On y
raconte l’histoire de la terre et
de l’eau, alors que la grotte
prend des aspects fantasmagoriques sous les spots. O
Découvert en 1899, le gouffre de Poudrey attire aujourd’hui
près de 45 000 visiteurs par an.
50 000 litres de jus de pomme en 2004
Le jus de pomme pour dépasser le handicap
Depuis 1985, l’établissement de service et d’aide au travail de la Bergerie
accueille une trentaine de personnes handicapées et les aide à gagner leur
autonomie. Mais l’endroit pourrait être menacé de disparaître.
es montagnes rouges et
vertes de pommes attendent encore d’être pressées.
À l’intérieur, ils sont une
dizaine à embouteiller, capsuler les
bouteilles de jus. “J’aime ce travail,
souffle l’un d’eux. J’aime bien être
dehors. Et c’est aussi plus varié que
le travail en atelier, à être assis à une
table sans bouger.” Le jus de pomme
a des vertus qu’on ne soupçonne pas.
Comme tous ses compagnons, l’homme qui parle est déficient mental. À
l’établissement de service et d’aide
au travail (E.S.A.T.) de la Bergerie
qui les accueille, ils sont trente à travailler à plein temps, à l’atelier de
sous-traitance industrielle ou à la
fabrication de jus de pomme. “Le travail est un support, un moyen de progresser pour eux, de gagner son autonomie dans la vie professionnelle mais
aussi dans la vie sociale”, explique
Christian Gasnier, le responsable de
l’E.S.A.T., installé à Étalans depuis
1985.
En 2004, près de 70 000 litres de jus
de pomme ont été produits à partir
des fruits apportés par des particuliers des environs. “On a institué un
système d’échange. Les gens reprennent la quantité de jus qu’ils souhaitent et paient le service en fonction.
Ce qui reste alors, nous le vendons
D
En 2004, près de 70 000 litres de jus de pomme ont été produits
à la Bergerie. Trente personnes handicapées y travaillent à plein temps.
ensuite”, détaille Joseph Cornevaux, de. Au mur de l’atelier, une coupure
qui gère l’activité jus de pomme du de journal est accrochée bien en évicentre. Chaque année, la Bergerie dence. Un article sur un ancien salaécoule ainsi plus de 28 000 litres de rié de la Bergerie, qui a réussi à décroboisson dans les principaux super- cher un emploi. Mais Joseph
marchés de la zone - Leclerc, Super Cornevaux ne veut pas faire d’angéU et ATAC - et certaines fromageries. lisme. “Il ne faut pas rêver. Même si
“Sans faire de publicité, on vend la notre but c’est de leur permettre de
totalité de nos stocks”, se félicite Jose- s’insérer dans la société et la vie proph Cornevaux, qui y voit la recon- fessionnelle, tous ne peuvent pas y
naissance de la qualité de son pro- arriver. En vingt ans, on n’a eu que
duit, “qui a plus de saveur que les jus deux personnes qui ont vraiment réussi à partir d’ici”, reconnaîtindustriels souvent faits à
il.
partir de deux ou trois
sortes de fruits seulement.” Le personnel Mais le personnel de la
Bergerie est inquiet pour
Et l’atelier de sous-traitance, juste à côté, croule de la Bergerie l’avenir. Car la situation
financière de l’établissesous les commandes depuis
est inquiet ment, rattaché au centre
janvier. Cette année, il
d’Étalans,
vient d’obtenir une certipour l’avenir. médico-social
reste précaire. Car
fication I.S.O., gage de qual’E.S.A.T. est financé
lité. “Pour eux surtout, c’est
important. C’est une récompense, qui conjointement par des subventions
prouve que nous travaillons bien”, et les recettes tirées de la production
du site. “On nous demande d’augsourit le directeur.
Parmi les salariés, certains travaillent menter la part de budget que nous
ici depuis des années. D’autres ne prenons en charge. Mais pour augfont qu’un passage plus ou moins bref menter nos recettes, il faudrait augavant d’être embauchés dans des menter notre productivité. Or c’est
entreprises traditionnelles. Selon la impossible. Nous avons un public spéloi, les sociétés de plus de 50 salariés cifique. Si nous écartons les moins
doivent employer au moins 6 % de efficaces pour gagner en productivitravailleurs handicapés, et s’expo- té, où est notre mission ?” s’interroge
sent dans le cas contraire à une amen- Christian Gasnier. O
26
REPORTAGE
Récit Solène Davesne
24 heures avec…
Alain Marguet,
conseiller général
Inaugurations officielles, réunions innombrables, travail
de dossiers. La politique est un boulot à plein temps, pratiquement. Alain Marguet est conseiller général du canton
de Montbenoît depuis sept ans. Son rôle, participer aux
propositions de lois au sein de l’assemblée départementale, mais aussi défendre les besoins de son canton.
L’emploi du temps est chargé. Pour s’y retrouver,
Alain Marguet a deux agendas. Un classeur où il
répertorie toutes les invitations venues par la poste,
un autre avec les rendez-vous pris au téléphone
20 h 30. La réunion vient de s’achever. À la sortie, les vice-présidents
de l’Amicale des frontaliers le retrouvent pour faire un point
sur l’un des dossiers en cours. Deux rendez-vous l’attendent encore.
ans la petite salle aux fauteuils
de velours rouge, le directeur de
la communication de France Télécom, posément, s’est lancé dans
une explication technique, pour
justifier l’absence de couverture de certains
villages par l’Internet haut débit. Dans l’assemblée, en face de lui, une cinquantaine
d’élus locaux, maires, présidents de communautés d’agglomération, conseillers généraux. La Poste, la D.D.E., la gendarmerie,
les transports, Internet… Le thème de la
séance, organisée par la sous-préfecture,
concerne les services publics en zone rurale.
Au deuxième rang, Alain Marguet, le
conseiller général opine de la tête à certaines interventions, prend la parole, carte de la Franche-Comté en main pour contester le fameux taux de couverture de l’A.D.S.L.
Être élu, conseiller général en particulier,
c’est aligner réunion sur réunion. Réunions
de concertation, comme celle-ci, d’infor-
D
mation et d’explication des lois, avec d’autres
élus ou avec les acteurs économiques du
canton, conseils d’administration des organismes financés par le Conseil général. “Ce
soir, c’est assez tranquille. Je n’ai pas eu le
temps de préparer mais j’interviendrai en
fonction des exposés. Mais il peut y avoir
parfois des réunions sur des sujets très précis où il nous faut prendre une position très
ferme. Là, mieux vaut connaître son dossier à fond. Sans cela, on ne pèse pas lourd
dans le débat”, explique-t-il. À 57 ans, Alain
Marguet est conseiller général du canton
de Montbenoît depuis 1998. Son père était
adjoint au maire de Gilley, il a reçu la politique en héritage. “Quand vous avez un élu
à la maison, on ne parle que de cela”, se
justifie-t-il. Lui même est toujours conseiller
municipal de Gilley, depuis près de trente
ans. Une fonction qui lui tient à cœur. “C’est
important, indispensable d’être élu local,
cela permet d’avoir une approche différente des choses. On est vraiment au cœur des
18 heures. Réunion de concertation sur les services publics en zone rurale, animée par le
sous-préfet de Pontarlier. Dans la salle, la plupart
des élus de l’arrondissement sont présents.
REPORTAGE 27
te adoptées lors des séances
plénières, publiques et retransmises sur Internet, de l’assemblée. Mais depuis le début
de l’été, Alain Marguet a choisi de ne plus y participer. Les
relations entre élus des deux
bords politiques - le conseiller
général de Montbenoît fait partie de la minorité départementale - ne sont pas toujours
apaisées. Marguet reproche au
président de l’assemblée de ne
pas l’avoir laissé s’exprimer en
commission et de vouloir “verrouiller” le Conseil général.
“L’intérêt, ce n’est pas d’inaugurer des places. Ça fait partie du boulot, certes, mais ce
qui nous motive, c’est monter
des dossiers avec les commissions, faire avancer les projets
auxquels on croit. Si le président nous met des bâtons dans
les roues, que le travail sur le
terrain ne peut plus se faire, il
n’y a plus d’intérêt”, argumente
l’élu.
20 heures 30. La réunion sur
les services publics vient de
s’achever. À la sortie, les viceprésidents de l’Amicale des
frontaliers l’attendent pour faire un point sur l’un des dossiers en cours. Un bref échange puis le conseiller général
repart.
Sur la route qui le ramène de
Pontarlier à Gilley, deux rendez-vous l’attendent encore.
Des particuliers qui l’ont sollicité. “Le conseiller général est
un homme de terrain, soucieux
d’écouter et de répondre aux
attentes de ses électeurs”, affirme une petite brochure diffusée par le Département.
Défendre les intérêts de son
canton fait partie du mandat.
Deux ou trois jours par semaine, le conseiller général fait le
trajet jusqu’à Besançon pour
faire remonter les doléances,
rencontrer les services concernés. Des subventions aux entreprises, des problèmes de permis de conduire, de blocages
de certains dossiers. “On nous
sollicite dans des domaines qui
n’ont rien à voir avec le Conseil
général parfois, souvent pour
des problèmes avec l’administration. On essaye d’aider”,
reprend-il. O
ARRIVAGE
D’USINE
de Matelas
problèmes, et du coup cela permet de mieux comprendre les
maires ensuite”, reprend-il. Être
élu est un travail presqu’à plein
temps.
En devenant conseiller général,
il a abandonné son poste de cadre
en suisse, exerce maintenant à
mi-temps en tant que président
de l’Amicale des frontaliers à
Morteau. Trop lourd sinon. Il
voit déjà rarement sa femme.
Elle s’y est habituée, affirme-til. Dans son emploi du temps, il
ne s’est ménagé qu’une heure en
dehors de la politique, une heure le matin pour aider son fils
sur son exploitation agricole. Car
pour le reste, les sollicitations
ne manquent pas.
Chaque jour, dans son courrier,
ce sont plusieurs dizaines d’invitations ou de doléances que
l’élu reçoit. Pour s’y retrouver,
il a instauré deux agendas. Un
classeur où il répertorie toutes
les invitations venues par la poste, un autre avec les rendez-vous
pris au téléphone. “Le soir, il suffit de consulter les deux et de s’organiser au mieux”, affirme Alain
Marguet. En dehors des réunions,
il y a aussi le côté glamour de la
politique, les petits fours et les
mains à serrer à chaque inauguration ou lancement de festivité. Remise d’une coupe à un
sportif, vernissage d’une exposition, inauguration d’une place… La représentation publique
fait partie du métier. Ce n’est
pas non plus pour lui déplaire.
“Mais on est vigilant avec l’alcool et puis il faut surveiller sa
ligne. Maintenant, je prends plus
un jus d’orange qu’un Côtes du
Jura”, affirme le conseiller général.
Mais le cœur de la fonction de
l’élu se trouve à Besançon, dans
le travail au sein des commissions de l’assemblée départementale. Le Conseil général en
compte six actuellement, qui couvrent tous ses domaines de compétences . Avec un budget de 426
millions d’euros en 2005, l’assemblée et ses 35 conseillers élus
ont en charge l’entretien des
routes du département, l’éducation, l’action sociale - le département gère notamment l’allocation du R.M.I., la protection
de l’enfance, l’aide aux personnes
âgées - et le développement économique. Et c’est en commission
que se discutent les dossiers, se
débattent les propositions de
textes réalisés par les différents
services. “On reçoit les dossiers
avant. Il y a un énorme travail
en amont, pour tous les conseillers.
Souvent je les étudie le soir de
huit heures à plus de minuit. On
peut ensuite faire des observations, demander des compléments
d’information”, reprend Alain
Marguet, qui fait partie de la
commission transport, après un
long passage aux affaires sociales.
Les propositions de textes, discutées en commission, sont ensui-
F in de série
O util déclassé
L ots d’usine
La vente aura lieu :
Jeudi 3, vendredi 4,
samedi 5 novembre 2005
Espace Valentin
(à côté de Rover et Lumishop)
ZAC de
Chateaufarine
Besançon
Besançon
Ouest-Nord
03 81 53 35 87
(face à Gifi)
03 81 41 31 00
Assurance Santé
Frontaliers,
Des Hommes et des Services
Paiement en
Si vous trouvez
5, 10 ou 20 fois
moins cher,
(voir conditions
en magasin)
nous vous
remboursons
la différence !!!*
850€
NOUS
partagez votre vie
avons les solutions santé
entre deux pays
pour vous simplifier la vie
REF. : ST 380D MTD
3 ANS
Malgré nos précautions, si vous trouviez
ce produit moins cher que celui que
vous avez acheté dans un de nos magasins
Masnada, nous nous engageons à
vous rembourser la différence sur ce produit et sur
présentation de justificatifs. (Offre valable dans
le département du Doubs et dans la zone
relative à la diffusion de La Presse Pontissalienne).
Offre valable jusqu’au 19 novembre. Voir modalités en
magasin*
Tracteur
Motoculteur
C’est aussi…
Remorque
Machine bois
Voiture sans permis
Poële à granulés bois
www.masnada.com
MASNADA - LA CLUSE
-10%
pour tout nouveau
contrat Santé Pass
Labergement Ste Marie
Pontarlier
Gérald VIEY
10, avenue de la Gare
Tél : 03 81 69 35 33
Jean-Louis VERNEREY
80, rue de Besançon
Tél : 03 81 46 88 66
Morteau
Villers le Lac
Sauge ASSURANCES
20, avenue du Général de Gaulle
Tél : 03 81 67 68 10
Florent MOREL
1, rue Saint Jean
Tél : 03 81 68 00 70
Route Nationale 57 - 25 300 LA CLUSE ET MIJOUX - Tél. 03 81 69 40 57
MASNADA - LES FINS
Partenaire du
route de Maîche - 25 500 LES FINS - Tél. 03 81 67 45 30
MASNADA - BESANÇON
ZAC Chateaufarine - 25 000 BESANÇON - Tél. 03 81 41 63 40
Bien sûr, c’est Azur
Assurances Mutuelles de France - Entreprise régie par le Code des Assurances.
NTIE
GARA
Quad
VOUS
Économie
PONTARLIER
Près d’un an après la reprise de l’entreprise
29
LE RÊVE À PORTÉE DE MAIN
“L’entreprise Delacroix
MAISONS CLÉS EN MAINS
CONSTRUCTIONS
TRADITIONNELLES
ÉTUDE ET DEVIS GRATUITS
TERRAINS DISPONIBLES
22 ANNÉES D’EXPÉRIENCES
GARANTIES TOTALES
commence à remonter la pente”
Le fabricant de meubles de cuisine et de salle de bain est passé tout près de la liquidation. Reprise en janvier dernier par un
nouveau P.D.G., Laurent Gilardini, l’entreprise Delacroix commence à sortir la tête de l’eau. Bilan.
20, av. Charles-de-Gaulle
BP 31034
25500 MORTEAU
03 81 67 49 03
80, rue de Besançon
25300 PONTARLIER
03 81 39 70 30
SITE : www.hautdoubscreerbatir.fr
DEMANDE DE DOCUMENTATION GRATUITE
Nom :
Adresse :
Ville :
Laurent Gilardini est le nouveau P.D.G. de Delacroix.
La précédente responsable, Marie-Christine Delacroix,
a conservé une partie du capital. Cette société familiale a été créée en 1924.
2004. Je suis arrivé dans l’en- entreprise proche de Delacroix.
treprise le 1er janvier 2005.
L.P.P. : Quelle était votre activité
L.P.P. : Vous avez donc accepté de avant de reprendre Delacroix ?
reprendre l’entreprise avec ses dettes. L.G. : J’étais directeur général
de la société Optimum S.A. à
À combien s’élevait le passif ?
L.G. : Un peu plus de 2 millions Agen, une société leader sur le
marché des portes et
d’euros. Un représendes aménagements de
tant des créanciers a
été nommé par le tri- “Il fallait placards. Cette société est présidée par l’acbunal. Nous avons
échelonné nos dettes et remettre la tuelle présidente du
M.E.D.E.F., Laurence
pour l’instant, nous les
honorons parfaitement. société en Parisot. Elle m’a donson aval pour quitordre de né
ter Agen et venir à PonL.P.P. : Qu’est-ce qui a séduit
le tribunal selon vous dans marche.” tarlier. Il y a un certain
parallèle avec Delavotre plan ?
croix car j’ai mis 8 ans
L.G. : Nous avons toujours été persuadés que la pro- à redresser Optimum qui est
blématique principale de Dela- passée de 8 à 45 millions d’eucroix était liée à sa politique ros de chiffre d’affaires. C’est
commerciale. Le tribunal sou- désormais le numéro 1 franhaitait un homme de commerce, çais de la porte de placards.
de marketing. Je viens d’une
L.P.P. : Vous avez donc la recette
miracle pour sauver Delacroix ?
L.G. : Non, mais il est clair qu’il
fallait amener un management
nouveau chez Delacroix,
remettre la société en ordre de
marche. Nous commençons à
remonter la pente. En l’espace de trois mois, nous avons
signé un contrat avec la plus
grosse centrale de bricolage de
France pour qui nous fabriquons une ligne de produits.
Mon idée est de laisser Delacroix sur son métier d’origine,
à savoir la fabrication de
meubles de cuisine et de salle
de bain, en y ajoutant le métier
du rangement, du dressing.
Nous avons également commencé à engager une réorganisation complète de nos flux
de livraison, de certaines
chaînes de montage et lancé
une remise à plat de notre poliSeuls les locaux de la partie avant ont été revendus.
a Presse Pontissalienne :
Dans quel contexte avez-vous
été amené à reprendre les
rênes de cette entreprise ?
Laurent Gilardini : Le redressement judiciaire de Delacroix a
été
prononcé
en
juillet 2003. L’entreprise
connaissait un long déclin
depuis plusieurs années, lié à
une baisse de l’activité, à une
expérience malheureuse avec
sa chaîne de magasins, à une
concurrence devenue de plus
en plus vive avec l’arrivée sur
le marché de la cuisine des Italiens, des Allemands et des
Espagnols… J’ai commencé à
m’intéresser à ce dossier en
juillet 2004. Le 4 septembre
2004, je proposais au tribunal
de commerce de Besançon un
plan de continuation de l’activité. Le tribunal a donné son
aval définitif le 20 décembre
L
Prénom :
Tél.:
tique en matière d’achat, d’ap- notre passif. Sans cette opé- L.P.P. : Cela doit se traduire comprovisionnements, de réduc- ration, le plan de reprise aurait ment en terme de chiffre d’affaires ?
tion des stocks…
L.G. : Nous avons réalisé 4 milété inimaginable.
lions d’euros de chiffre l’an derL.P.P. : Et ça marche ?
L.P.P. : Ces bâtiments ont été rache- nier. Cette année, il est clair qu’on
L.G. : Nous avons commencé à tés par l’association des travailleurs fera déjà plus. Nous devrions
remonter la pente en juillet. turcs qui y aménagent leur futur siè- finir entre 4,5 et 5 millions.
Notre activité cuisine est en ge. Cette cohabitation entre une
train de repartir. Septembre association et une entreprise se pas- L.P.P. : Les salariés font-ils les frais
et octobre ont été des mois avec se-t-elle bien ?
de cette réorganisation complète ?
une croissance à deux chiffres L.G. : Ce sont eux qui
L.G. : Au moment de la
sur nos entrées commandes. avaient fait la meilleu- “Retrouver reprise, il y a eu un
petit plan social avec
re offre et je peux confirnotre
L.P.P. : Pouvez-vous affirmer que mer que ce sont des voitrois licenciements secs
l’entreprise Delacroix est sauvée ? sins charmants. Leurs
et deux départs en préL.G. : C’est trop tôt pour l’affir- activités se déroulent rentabilité retraite. Mais aujourmer mais nous sommes sur de essentiellement le
nous avons
dès 2006.” d’hui,
bons rails, la tendance s’est week-end, il n’y a donc
besoin de l’effectif
inversée. On dit souvent qu’il aucun souci de voisiactuel pour continuer.
faut trois ans pour redresser nage. Ils ont eu la gentillesse Et à terme, l’objectif est bien
une entreprise, la première de conserver l’enseigne Dela- sûr de réembaucher, c’est notre
année est déjà très importan- croix sur le bâtiment qui désor- souhait le plus cher.
te pour nous.
mais leur appartient. Je n’ai
L.P.P. : Aujourd’hui, où trouve-t-on
aucun reproche à leur faire.
L.P.P. : Peu après votre arrivée, vous
les produits qui sortent des chaînes
avez vendu une partie de vos bâti- L.P.P. : Avec bientôt un an de recul, de l’entreprise ?
ments. Pourquoi ?
L.G. : Tous les produits que nous
l’horizon se dégage un peu ?
L.G. : Nous avons en effet ven- L.G. : Notre objectif est clair : il fabriquons sont vendus à des
du une partie de notre parc faut qu’à la fin de notre exer- revendeurs en France, Belimmobilier que nous n’utili- cice comptable, en mars pro- gique et Suisse. Ils sont au
sions pas. Dans une entrepri- chain, nous ayons tout fait pour nombre de 250. Nous ne garse comme Delacroix, le poste remettre Delacroix en ordre de dons qu’un magasin d’usine en
chauffage est énorme. Nous bataille pour pouvoir démar- propre, celui de Pontarlier situé
avions 20 000 m2 de surface re un nouvel exercice avec le à côté de la clinique. O
pour 47 salariés. C’était déme- seul souci de nous développer.
suré. Nous avons donc vendu Nous espérons retrouver notre
Propos recueillis par
5 000 m2, ce qui nous a permis rentabilité dès 2006.
J.-F.H.
de rembourser une partie de
Les ateliers de l’entreprise Delacroix s’étalent
sur plusieurs bâtiments dont la surface totale atteint 15 000 m2.
Économie - Commerce
30
PONTARLIER
PONTARLIER
Voir grand au juste prix Esthéticienne à domicile
éjà en place dans la coif- thalassothérapie avant d’exer- transportables, je propose tout
ce que l’on peut attendre en se
fure, le concept du servi- cer à son compte.
ce à domicile se décline De Chambéry à Pontarlier, le rendant dans un cabinet d’eschangement s’opère thétique : soins du corps, soins
maintenant aux
Soins du à nouveau sur fond du visage, épilation…” indique
soins de beauté.
de mutation du l’esthéticienne qui travaille
Fraîchement installée dans la région, corps, soins conjoint. Forte de sa auprès des particuliers. Elle
réussie en envisage d’intervenir sur des
Sylvie Bournhodu visage, tentative
terre savoyarde, Syl- manifestations et dans des
nesque est la première à développer épilation… vie renouvelle l’ex- structures hébergeant des perpérience. “Escale sonnes peu mobiles. O
cette formule sur le
bassin de vie pontissalien. Détente”, la société qu’elle a
Après avoir travaillé plusieurs fondée, s’adresse d’abord aux
ESCALE DÉTENTE
années comme conseillère clien- femmes. “À l’exception des presTél. : 06 74 51 41 21
tèle dans différents établisse- tations qui nécessitent des appaments bancaires en région pari- reils trop volumineux pour être
sienne, elle a mis un terme à
son parcours initial à l’occasion d’une mutation professionnelle de son mari sur
Chambéry. Une installation
alpine qui correspond à un
nouveau départ pour cette
mère de 3 enfants. “Dans les
métiers de la banque, on vit
sous la pression d’atteindre les
objectifs. C’est difficilement
conciliable avec la vie de famille. J’ai profité du changement
de région pour entamer une
reconversion professionnelle
dans une activité moins stressante et qui me laissait le temps
de m’occuper des enfants”
explique-t-elle.
Elle passe alors son C.A.P. d’esEscale Détente désigne la société fondée
théticienne, effectue quelques
missions dans les centres de
par ’esthéticienne à domicile.
D
L’espace literie du nouveau But à Pontarlier.
n projet depuis plusieurs dir pour étoffer les gammes et
années, le transfert de But mieux accueillir les clients. On
se concrétise aux Grands- a fait l’acquisition d’une parPlanchants. L’ouverture du nou- celle de terrain en 2002 toujours
veau magasin se fera le dans la rue Dechanet.” Passa9 novembre. Cette enseigne ge en C.D.E.C., permis de
s’est installée rue Pierre Decha- construire et autres formalités
net en décembre 1988. À administratives, toutes ces
l’époque, elle occupait une sur- démarches ont finalement reporface commerciale de 1 200 m2 té le lancement de travaux en
mars 2005.
agrandie de 420 m2
Ouverture du Le nouveau But
supplémentaires
offrien 1995. “On est
nouveau magasin pontissalien
ra 2900 m 2 de
engagé sur une
nouvelle extension le 9 novembre. surface commerdepuis 4 ou 5 ans.
ciale sans compPlusieurs raisons motivaient ce ter les 2 000 m2 de dépôt situés
choix, indique Alain Trébos, le à l’arrière du magasin. Avec ça,
responsable du magasin qui on n’est pas loin des dimensions
appartient à un franchisé indé- d’un stade de foot. Dans ces cirpendant. Pour mieux répondre constances, il n’y a aucune comaux attentes des consomma- paraison possible avec l’ancien
teurs, l’enseigne a redéfini en magasin. Tout est plus grand,
1998 une stratégie de dévelop- plus spacieux, agencé de façon
pement incitant à remettre aux plus agréable.
normes tous les magasins en L’activité recouvre toujours 3
terme de signalétique extérieu- secteurs principaux. L’ameure, de présentation et décora- blement avec les sièges, literie,
tion intérieures. De notre côté, cuisines, salles de bains, ranon souhaitait également s’agran- gements, séjours, chambres à
E
couchers, luminaires, bureaux.
“On y a intégré des espaces
dressing, tapis et libre-service décoration.” L’électroménager comprend réfrigérateurs, lave-linge, lave-vaisselle,
fours, plaques de cuisson et
petit électroménager. Le dernier secteur se rapporte à
l’électro-loisir avec appareils
T.V., hi-fi, micro-informatique
et téléphonie. “On a mis l’accent sur les nouvelles technologies et les plus grandes
marques. Il y en a désormais
pour tous les goûts à la portée de tous les budgets.”
Cinq nouveaux salariés sont
venus renforcer l’effectif qui
compte maintenant une vingtaine de personnes. “Dans le
cadre du lancement, on a obtenu une dérogation exceptionnelle nous autorisant à ouvrir
le vendredi 11 novembre et
l’après-midi du dimanche
13 novembre. Cette semaine
d’ouverture intègre toute une
série d’animations commerciales.” O
PONTARLIER
Les fondus de la fondue
PRÉPAREZ L’HIVER
VENEZ L’ESSAYER !
se retrouvent au Bafalou
portes le 16 septembre. La terroir et les racines du Hautcarte est simple. Elle s’arti- Doubs. Néanmoins, cette jeune maison a une
cule autour de
L’assiette la spécialité qui
quelques assiettes
vient s’ajouter à
régionales. Roëstis,
saucisse de Mor- plus chère est ces standards de
teau, charcuterie, à 10,50 euros. la cuisine locale.
On vient en priola cuisine du Bafalou fleure bon les saveurs du rité ici pour manger une fondue au fromage.
C’est avec ce plat convivial que
le Bafalou a séduit son monde en peu de temps. Il y a bien
sûr la fondue classique et la
fondue Bafalou qui est faite à
base de fromage, d’échalote,
de tomate et de basilic. “Avec
les tomates, la fondue est plus
légère” indique Fabrice Invernizzi, le gérant du restaurant.
Et tout cela ne coûte que 11
euros par personne ! Côté tarifs
justement, l’assiette la plus
chère est à 10,50 euros.
Pour l’instant, le Bafalou n’est
ouvert qu’une partie de semaine du jeudi au lundi soir. “Je
n’ouvre pas le midi car actuellement ma carte ne me permet
pas de le faire.” Pour le samedi soir il est conseillé de réserver (03 81 46 39 86) pour être
La spécialité du Bafalou est la fondue.
sûr d’avoir une place à table. O
e Bafalou est la nouvelle adresse de Pontarlier
où tous ceux qui aiment
se retrouver autour d’une
fondue dans une ambiance
conviviale se donnent désormais rendez-vous. Ce restaurant situé au numéro 7 de la
rue Joseph Pillot a ouvert ses
L
NOUVELLE PANDA 4X4
DIESEL MULTIJET
JE SUIS UN 4X4 DIESEL ET ALORS ?
Garage DORNIER
53-55, rue de Salins - PONTARLIER
Tél. 03 81 39 09 85
Le portrait
SPORT
31
Course à pied-vélo-course à pied
Bérengère Haulet,
fer de lance des
duathlètes pontissaliennes
Marquée dans sa jeunesse par des images du triathlon d’Hawaï, elle s’était promise de goûter un jour aux sensations de
ces épreuves associant l’enchaînement de deux ou trois sports
de base. Bérengère Haulet fut la première femme à intégrer la
section pontissalienne. Encouragées par sa réussite et son dynamisme, d’autres jeunes sportives ont suivi son exemple. Une
équipe féminine de duathlon est née et s’est brillamment qualifiée cette saison pour accéder au niveau élite.
ême pour un rendezvous le mercredi
après-midi à Pontarlier où trouver
une place de stationnement
relève parfois de l’exploit, elle
s’arrange pour être la première. Un signe qui dénote une
belle disponibilité et un sens
M
Après une année sabbatique, Bérengère revient
prêter main forte
à l’équipe qui évoluera
cette année en élite.
asin
ition en mag
* voir cond
-
20%
sur les barres
à rideau
,
ESURE
SUR M , stores,
lit
dessus aux…
e
rid
es de
éférenc
+ 500 r au mètre
tissus
ter
Machine à tein
nnalisée
Peinture Perso
-
20%
sur les stores
sur mesure
e de déco,
Tout un monsdca
deaux
pour des idée la fin d’année
pour
PONTARLIER-HOUTAUD
Zone Ciale d’HOUTAUD - Tél. 03 81 39 30 70
Ouvert le lundi de 14h à 19h
et du mardi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h
de l’organisation éprouvé chez venir marquant d’un reporta- En 2003, elle devient chamcette mère de trois enfants qui ge télévisé sur le triathlon d’Ha- pionne de France en senior 3,
concilie avec brio vie familia- waï. “J’avais 10 ans à l’époque. ce qui la situe dans les 15
le, sport de haut niveau et car- La souffrance d’une des parti- meilleures Françaises. Elle
cipantes arrivant complètement monte sur la deuxième marche
rière dans l’enseignement.
Le mérite des bons résultats exténuée est restée gravée dans du podium l’année suivante et
obtenus cette année par l’équi- ma mémoire. J’étais à la fois participe à ses premiers champe féminine revient à ses admirative et curieuse des sen- pionnats du Monde en Belgique
copines Virginie, Coralie, Maud sations ressenties dans ces cir- où elle termine à une honoconstances où l’on rable 11ème place. Cette dynaet Clara. Bérengère
Haulet ayant pris Elle se situe va au bout de soi- mique de performance ne pasmême.”
une année sportive
se pas inaperçue. Sans grande
sabbatique pour caudans les 15 En 1989, l’adoles- difficulté, Bérengère réussit à
cente quitte la Bre- convaincre quelques jeunes
se de maternité. Elle
meilleures tagne, ses parents athlètes pontissaliennes à venir
a d’ores et déjà
s’installent à Besan- la rejoindre, histoire de monrecommencé à s’enFrançaises. çon. Elle termine sa ter une équipe féminine du
traîner en perspecscolarité au lycée duathlon. “On envisage d’ortive d’une saison en
élite qui s’annonce relevée et Pasteur, passe un D.U.T. de ganiser des entraînements en
prometteuse. “L’an dernier, les comptabilité complété par une commun. Jusqu’à présent, on
filles ont terminé au 7ème rang licence à la fac de Dijon. Plus se préparait surtout de façon
national en division 2. Je pen- motivée pour s’occuper des individuelle.”
se honnêtement qu’on peut fai- jeunes que par les bilans comp- L’accession en élite implique
re aussi bien cette saison au tables, elle change ensuite car- quelques obligations sur le plan
niveau supérieur. On bénéfi- rément d‘orientation profes- de l’entraîneur et de l’encadreciera de l’arrivée de deux nou- sionnelle pour devenir ment. L’équipe bénéficie d’un
velles recrues. En étoffant l’ef- éducatrice spécialisée, puis ins- coach attitré en la personne de
fectif à 7, c’est plus facile de titutrice, ce qui lui laisse davan- Sylvain Monnier-Benoît. “On a
composer une équipe perfor- tage de temps à consacrer à sa également mis en place une section formation ouverte à tous
mante, de suppléer aux bles- progéniture.
sures, aux baisses de régime. La naissance de son premier les jeunes intéressés.” Le club
Sur une épreuve de duathlon, enfant réveille son envie de se structure tout en conservant
le classement en équipe prend combiner plusieurs efforts spor- un état d’esprit qui ne verse pas
en compte les résultats des 3 tifs dans la même discipline. dans l’élitisme. “C’est bien ce
meilleures de chaque club enga- Informée par un ami de la bon- qui me plaît à Pontarlier.”
gé. Le niveau est moins relevé ne ambiance qui régnait à la Bérengère se concentre désorchez les filles, ce qui signifie section triathlon-duathlon du mais sur la saison à venir en
qu’il y a encore des places à Club de Natation Pontissalien, n’écartant pas l’idée de s’orienprendre à l’échelon national”, elle intègre la structure en ter plus tard vers les Ironman,
explique la championne en tou- 2003. “J’étais la seule fille.” Un les ultra-marathons. “Ça attendétail qui ne l’empêche pas de dra quelques années”, sourit-tte objectivité.
Bérengère Haulet a passé tou- s’illustrer d’emblée au plus elle. O
te sa jeunesse en terre bre- haut niveau.
F.C.
tonne d’où sa famille est originaire. À l’âge de 7 ans, elle
se lance dans le grand bain
sportif en pratiquant notamment la natation pendant une
bonne dizaine d’années. Plus
portée sur les sports individuels, elle participe activement
aux activités U.N.S.S. de son
collège en prenant part aux
compétitions de cross, athlétisme et biathlon, lesquelles
combinent dans sa région natation et course à pied. Ses qualités de vélocité et d’endurance l’incitent à se tourner vers
le demi-fond. En espoirs, elle
bouclera le tour de piste en 59
secondes et réalisera 2’16” aux
800 mètres. Un bon niveau
régional qui lui permettra de
se qualifier plusieurs aux championnats de France.
Une épreuve de duathlon féminin comprend une course à
Elle ne se doutait pas encore
pied (5 km), une épreuve cycliste (20 à 30 km) et une
qu’elle deviendrait duathlète
seconde manche pédestre (2 à 3 km).
même si elle gardait un sou-
Économie
32
SUISSE VOISINE
60% de frontaliers
Rui Carrola, directeur général de Comadur :
“Toujours garder une longueur d’avance”
La société de composants pour l’horlogerie s’apprête à prendre possession d’un bâtiment flambant neuf construit à quelques centaines de mètres de la frontière, au Locle,
canton de Neuchâtel. La société prévoit l’embauche d’au moins 50 nouveaux salariés.
L
a Presse Pontissalienne : Vous
menez actuellement une
importante phase de construction d’un nouveau site au Locle. De
quoi s’agit-il ?
R.C. : Le Swatch Group a investi 25 millions de francs suisses
dans des travaux qui consistent à créer une nouvelle infrastructure de production. La
première phase doit bientôt
s’achever.
L.P.P. : Ces travaux s’accompagneront-ils d’embauches ?
R.C. : Entre 50 et 60 emplois
seront créés. Le recrutement
se fera à partir de début 2006.
Il devrait y avoir de nombreux
travailleurs frontaliers parmi
les recrues.
L.P.P. : Quelle est la proportion de travailleurs frontaliers chez Comadur ?
R.C. : Nous employons environ
60 % de travailleurs frontaliers
dans nos sites en bordure de
frontière. Cette proportion
concerne tous les échelons hiérarchiques de l’entreprise, des
ouvriers aux directeurs de sites.
L.P.P. : Si vous investissez autant,
c’est que la conjoncture est plutôt
favorable ?
R.C. : Comadur s’est positionné dans les domaines de la très
haute technologie. Nous apportons des composants d’avantgarde avec des céramiques
high-tech, des glaces de montres
avec des fonctionnalités telles
que les écrans tactiles ainsi
que des éléments décoratifs
comme la métallisation sous
ultravide… Dans ces domaines,
la conjoncture est indéniablement favorable.
Toutefois, il ne faudrait considérer la montre comme un produit commun, que l’on se bornerait à fabriquer et distribuer.
Elle est plus que cela, elle
répond à des critères de choix
intimes, d’expression de la personnalité, d’identification et
de fait, c’est un produit émotionnel avec le degré de subjectivité que cela peut comporter.
À travers ces investissements,
l’objectif est aussi de promouvoir l’image du Swiss Made
comme valeur appréciée du
public ainsi que d’un savoirfaire d’exception. Nous sommes
convaincus et le répéterons
sans cesse, que la créativité,
l’innovation et l’esprit d’entreprise sont pour notre continent, l’Europe, le passage obligé pour réussir et ainsi éviter
les délocalisations.
Dans le cadre conjoncturel en
question, l’horlogerie va bien,
même très bien ! Le Swatch
Group a battu son record historique de ventes pour le premier semestre 2005. Une des
raisons de l’investissement au
Col-des-Roches va dans ce sens
: être, encore et toujours, les
plus performants et compétitifs, et sans cesse, se battre
avec honnêteté et fair-play pour
préserver, voire améliorer notre
position.
L.P.P. : Pas de délocalisations en vue
alors ?
R.C. : Ce mot ne fait pas partie
de notre vocabulaire.
L.P.P. : Vous ne souffrez donc pas
de la concurrence, asiatique notamment ?
R.C. : Notre stratégie n’est pas
de courir et aller produire sur
place mais plutôt de prendre
appui sur une politique commerciale intelligente et offensive. Pour ce faire, et en terme
opérationnel, nous ne nous reposerons jamais sur nos acquis,
ils seront, de toute façon, systématiquement remis en question par nos concurrents. Nous
essayons avant tout d’être réac-
Rui Carrola est le directeur général de Comadur S.A.,
une société dont le chiffre d’affaires annuel est estimé
à environ 100 millions de francs suisses.
tifs et de sans cesse nous
remettre en question afin d’accompagner et répondre au
besoin qui est en perpétuel mouvement. Pour continuer d’exister, garder toujours une longueur d’avance est en définitif
notre maître-mot.
Ceci va, bien entendu, de pair
avec la transmission et le partage de ce concept avec toutes
les forces vives de l’entreprise.
Il est et sera toujours un de nos
facteurs-clés de succès. Actuellement, le degré de conviction
dans cette dynamique se traduit par les 25 millions de francs
suisses que nous investissons
au Col-des-Roches. O
Propos recueillis par
J.-F.H.
Économie - commerce
C ENTRE-VILLE
33
Nouvelles têtes
Cure de jouvence dans les bars pontissaliens
Les bars sont à la société le parlement du peuple. En version
pontissalienne, cet hémicycle a connu son apogée au temps de
la fée verte. Il compte aujourd’hui un peu plus d’une vingtaine
de débits de boisson. Quelques-uns d’entre eux ont récemment
changé de propriétaires, une tournée s’imposait.
Le nouvel envol du Pélican
et établissement est situé
au carrefour entre la
Rocade et la rue du Stand.
Alexandre Jeannerod travaillait
déjà dans le métier avant de le
reprendre en août dernier. Il
gérait le bar du Cubanito à Yverdon-les-Bains. “Je cherchais
une affaire sur Pontarlier.
C
Quand j’ai su que celle-ci se libérait, je n’ai pas hésité.” Le nouveau patron a pris 15 jours pour
rénover les lieux, changeant
les revêtements, refaisant les
toilettes, installant un écran
géant. “On l’utilise pour diffuser les matches de foot les plus
importants. Le week-end, on
retransmet des clips, des chaînes
musicales. On a conservé la salle de jeux où les clients peuvent
jouer au billard, au baby-foot.”
Plutôt fréquenté par des jeunes,
le Pélican fonctionne désormais
tous les jours de 7 heures du
matin jusqu’à 1 heure en semaine et 2 heures le vendredi et le
samedi. Alexandre Jeannerod
a embauché la serveuse qui travaillait avec lui sur Yverdon.
Une à deux fois par mois, il
organise des soirées thématiques. “J’ai la chance d’avoir
une très belle clientèle et je suis
très attentif sur ce point. Au
moindre écart, c’est la porte.
Dans ce métier, c’est nécessaire d’être strict pour durer.” O
Alexandre Jeannerod
a repris le Pélican
en août dernier.
MUTUELLE CRÉÉE
ET GÉRÉE PAR
DES FRONTALIERS
POUR DES
FRONTALIERS
Garanties de 100% à 250%
Rente invalidité
Garantie obsèques
Capital décès
Assistance 24 h/24
Prestations réglées sous 48h
ème
Gratuité à partir du 3
enfant
Forfait optique
Forfait dentaire
Orthodontie, appareillage, prothèse …
Le Néo Kafé :
plutôt nocturne et très tendance
Albatros a changé de nom et de patrons.
Ce bar de la rue de Besançon est tenu par
deux associés, Daniel et Philippe. Néo
Kafé : lieu éclectique où se mélangent les sons,
les gens et les couleurs. Ouvert à partir du
mardi 12 heures jusqu’au dimanche, cet établissement s’anime le soir et le week-end. Il
s’organise en deux zones séparées par le bar.
“D’un côté, on a aménagé un espace D.J. avec
une petite piste de danse. De l’autre côté, on a
privilégié une ambiance assez “lounge” où les
gens discutent tranquillement en prenant pla-
L’
ce sur des canapés”, indique Daniel.
La programmation musicale est ici très tendance : electro, house, salsa, ragga. On se croirait dans une boîte à la mode. Les deux associés ont embauché une serveuse, Vanessa. “On
essaie d’être très pro dans notre démarche. Pour
éviter tout débordement, on prend deux portiers qui assurent les entrées le vendredi et
samedi soir. On organise régulièrement des
soirées à thème : disco, espagnole, africaine,
brésilienne en proposant des boissons et amuse-gueules de circonstance.” O
Diabolo citron,
le café rock’n’roll
enseigne peut prêter à
confusion mais ce n’est
pas un bar sans alcool. De
même, si vous voyez “Ricquet”,
l’un des deux patrons, sortir
avec un plateau de boissons à
la main pour aller servir les
clients installés à la terrasse
du café d’en face, ne vous inquiétez pas, c’est juste qu’aujourd’hui il est plus en forme qu’hier.
Décontraction et humour, c’est
peut-être ce qui caractérise le
mieux ce café de la place SaintPierre. Bien sûr, pour se permettre ça, Ricquet et son associé Didier ont un peu fait le
ménage dans la clientèle. Tenir
L’
un bar en ville, c’est un peu
comme capter une radio, on
évite les parasites pour être
sur la bonne fréquence. À l’intérieur de cet établissement
tout en longueur, un flipper et
un baby-foot apportent un côté
ludique sans qu’il soit trop envahissant. Au Diabolo citron, on
aime la bonne musique rock.
Les deux compères organisent
des concerts dans l’idée d’animer les lieux et de promouvoir
les petits groupes locaux. Le
19 novembre prochain, par
exemple, passera par exemple
le groupe Hellington. “C’est du
bon rock”, souligne Didier. O
Décontraction et humour,
Didier et “Ricquet” n’en
manquent pas.
Le café pontissalien
epris depuis deux ans
par Stéphanie et Laurent, c’est le bar de jour
par excellence. Beaucoup l’appellent encore “Chez Nogueira” du nom de la famille qui
tenait déjà ce café dans les
années 50 sur la place SaintPierre. “On ouvre tous les jours
à 6 h 30 pour fermer à 20
heures”, annonce Stéphanie qui
R
n’a rien changé aux habitudes
des clients très fidèles. Daniel
qui servait déjà avant le changement de patron est toujours
là. Le café pontissalien reste
pratiquement l’un des seuls
bars où les habitués viennent
jouer des heures entières au
tarot. Ici, c’est clair, on sert
plus de ballons de rouge que
de cocktails fun. “On n’a jamais
de souci avec nos clients. Ils
passent, discutent avec les
copains autour d’un verre.” Pour
beaucoup d’entre eux, c’est un
point de rencontre incontournable dans une existence marquée par la solitude. Stéphanie et Laurent se sentent bien
dans cette ambiance bonne
enfant, pleine d’humanité au
vrai sens du terme. O
UNE PROTECTION SOCIALE COMPLÈTE
POUR VOUS ET VOTRE FAMILLE
21, rue Montrieux
25300 PONTARLIER
Tél. 03 81 46 45 47 - Fax 03 81 39 70 39
Bureaux d’accueil : Delle (90) - Maîche (25) - Morteau (25) - Pontarlier (25) Les Rousses (39) - Gaillard (74) - Ferney Voltaire (01) - Thonon Les Bains (74)
L’équipe du café Pontissalien : Laurent, Daniel et Stéphanie.
WWWAMICALEFRONTALIERSORG
B¼7c_YWb[Z[i<hedjWb_[hi
./3"52%!58
%.&2!.#(%#/-4%
IVVuM[I][MZ^QKMLM[\ZI^IQTTM]Z[.ZWV\ITQMZ[
,
ESMIGRATIONSFRONTALIÒRESQUOTIDIENNESCONSTITUENTUNPHÏNOMÒNE
ÏCONOMIQUE ET SOCIAL IMPORTANT SUR LE MASSIF CONTRIBUANT
AU MAINTIEN DES POPULATIONS EN ZONE RURALE ÏVITANT AINSI LA
DÏSERTIlCATIONDESESPACESJURASSIENS
$EPUISL!MICALEESTAUC“URDELAVIEDESFRONTALIERS
3UCCÏDANTENNOVEMBREAUPRÏSIDENTFONDATEUR2OGER4/#(/4
JAIPENSÏUTILEDEVOUSPRÏSENTERNOTREASSOCIATIONPARLAPUBLICATION
DECETTEPAGEDINFORMATION
$ESSERVICES
POURLESFRONTALIERS
,E DYNAMISME DE NOS COLLABORATEURS ASSOCIÏ Ì
LENTHOUSIASME DES ADMINISTRATEURS PERMETTENT
DENVISAGERLAVENIRAVECSÏRÏNITÏ
3OUCIEUX DE MAINTENIR LA COHÏSION ET LA SOLIDARITÏ DU
MONDEFRONTALIERNOUSRESTERONSÌLÏCOUTEDECHACUN
DENTREVOUSETRÏPONDRONSAUXATTENTESDESNOUVEAUX
ADHÏRENTS
"IENCORDIALEMENT
*EAN-ICHEL
%NNOUSNOUSFAISIONSASSISTERDECONSEILLERSJURIDIQUESETlSCAUX
ETNOUSNOUSDOTIONSDEMODESTESMOYENSDINFORMATIONS
.OUS AVONS TOUJOURS VOULU DANS TOUS LES DOMAINES CONSERVER UNE
INDÏPENDANCETOTALESUBSISTANTDESCOTISATIONSDENOSADHÏRENTSSANS
JAMAIS AVOIR TOUCHÏ LA MOINDRE SUBVENTION DORGANISMES PUBLICS OU
PRIVÏS
!BONNEMENTÌh,A,ETTREDEL!MICALE
DES &RONTALIERSh POUR RESTER INFORMÏ
DELACTUALITÏLIÏEÌLAVIEQUOTIDIENNE
DESRELATIONSTRANSFRONTALIÒRES
,UNDIMARDIJEUDIVENDREDI
HH
,EMERCREDIHH
"),!4%2!,%3
-ADAME #HRISTELLE )/44) SPÏCIALISÏE DANS
LES ACCORDS BILATÏRAUX ASSURE DÏSORMAIS LES
PERMANENCES DU BUREAU DE 0ONTARLIER %LLE A EN
CHARGELESUIVIJURIDIQUEDESDOSSIERS
,EDOMAINETRANSFRONTALIERNELUIESTPASÏTRANGER
PUISQUELLEBÏNÏlCIEDUNEEXPÏRIENCEDEQUATRE
ANSACQUISEAUSEINDESBUREAUXDEL%UROGUICHET3OCIAL
,E OCTOBRE 2OGER 4/#(/4 DÏCÏDAIT LAISSANT DERRIÒRE LUI UNE
“UVRECONSIDÏRABLE!LAIN-!2'5%4LUISUCCÏDAIT
%NNOUSAVONSENTREPRISDENOMBREUSESACTIONSENDIRECTIONDE
LACCUEILETDELACOMMUNICATIONOUVERTUREDUBUREAUDE-AÔCHECRÏATION
DUSITEINTERNETDIALOGUEAVECLESCOLLECTIVITÏSETLESADMINISTRATIONS
&LORENCEET"RIGITTEVOUSACCUEILLENT
ÌL!MICALEPOURVOUSAIDERÌREMPLIR
VOTREDÏCLARATION
$ÒS NOTRE PRÏSIDENT FONDATEUR 2OGER 4/#(/4 FUT MEMBRE
DE LA COMMISSION NATIONALE DE L5.%$)# ET EN DU #ONSEIL
D!DMINISTRATION DES !33%$)# $OUBS*URA )L FUT MEMBRE AUSSI DE LA
#%4%(/2ETDELA#4*
2ÏSIDENCE0ASTEURRUE0ASTEUR
4ÏL
&AX
#/.3%),3
)NSCRIPTION !33%$)# AIDE AU RETOUR Ì LEMPLOI Ì LA FORMATION
PROFESSIONNELLEAURAPATRIEMENTDUÒMEPILIERDOSSIERRETRAITEET
INVALIDITÏMISEENRELATIONAVECLESSERVICESSOCIAUX
)-0/43
$ANS LE CADRE DUN PROGRAMME INTITULÏ iPOUR VOUS FACILITER
LIMPÙTw LES SERVICES DE LA DIRECTION GÏNÏRALE DES IMPÙTS ET
DU TRÏSOR PUBLIC ONT CHOISI ASSOCIATIONS DONT L!MICALE DES
FRONTALIERSPOURPARTICIPERAUXTRAVAUXDUCOMITÏDÏPARTEMENTAL
DUSAGERS PARTICULIERS #E PROGRAMME NATIONAL SARTICULE AUTOUR
DEAXES
sFACILITERLESCONTACTSDELUSAGERAVECLADMINISTRATION
sSIMPLIlERLESDÏMARCHES
sAMÏLIORER LÏCOUTE IL EST RAPPELÏ QUUN CONCILIATEUR lSCAL
DÏPARTEMENTALEXAMINEVOSRECOURSFORMULÏS
3URNOSPROPOSITIONSUNDISPOSITIFDACCUEILÌÏTÏMISENPLACEEN
MARSAUCENTREDESIMPÙTSDE-ORTEAUPOURPERMETTREDE
RÏPONDREAUXBESOINSDESTRAVAILLEURSFRONTALIERS
%N !SSOCIATION AVEC &ORCE /UVRIÒRE Ì QUI NOUS DEVONS
LINDEMNISATIONDUCHÙMAGEDESFRONTALIERSHORS#%%SANSÐTRECOTISANT
ÌLÏPOQUE#ETTEAPPARTENANCESYNDICALENOUSAPERMISDÐTRERECONNUS
COMMEREPRÏSENTANTSDESTRAVAILLEURSMIGRANTSETFRONTALIERSSURLEPLAN
NATIONALETEUROPÏEN
$ULUNDIAUJEUDIHHHH
,EVENDREDIHHHH
,%32/533%3
()34/2)15%$%,!-)#!,%$%3&2/.4!,)%23
%N SUIVANT LEXEMPLE DES SYNDICATS ALLEMANDS ET SUISSES NOUS
AVONSCRÏÏNOTRE#AISSE-ALADIE%NMARSDELAMÐMEANNÏEUNESOCIÏTÏ
DASSURANCEACCEPTAITDENOUSGARANTIRPOURLAPARTIEPROTECTIONSOCIALE
COMME NOUS LE SOUHAITIONS #EST Ì DIRE AUSSI BIEN SUR LE CONTENU
DES PRODUITS QUE SUR LE TARIF !VEC UNE RÒGLE DOR hLA GARANTIE VIAGÒRE
IMMÏDIATEhCECIPOURNEPASLAISSERÌLACHARGEDELACOLLECTIVITÏLES
CASSOCIAUX
4ARTRE-ARIN
"0-ORTEAU#EDEX
4ÏL
&AX
'RÊCE Ì LA CARTE DADHÏRENT DÏLIVRÏE
APRÒS VERSEMENT DE LA COTISATION
ANNUELLE VOUS OBTIENDREZ TOUS
LES
RENSEIGNEMENTS
VERBAUX
TÏLÏPHONIQUES ÏCRITS CONCERNANT
LES PROBLÒMES FRONTALIERS EN MATIÒRE
SOCIALElSCALEETDEMPLOIAINSIQUE
LASSISTANCEJURIDIQUE
,E0RÏSIDENT
!LAIN-ARGUET
.OTRE ASSOCIATION A ÏTÏ CRÏÏE LE DÏCEMBRE POUR DÏFENDRE LES
INTÏRÐTSDESFRONTALIERSDANSTOUSLESDOMAINESMAISAUSSIPOURMETTREEN
PLACEUNEPROTECTIONSOCIALEADAPTÏEÌLEURSBESOINS
-/24%!53)%'%3/#)!,
0/.4!2,)%2
2UE-ONTRIEUX
4ÏL
&AX
$UMARDIAUVENDREDIHH
,ESAMEDIMATINHH
-!)#(%
2UEDELA"ATHEUSE
4ÏL
&AX
$ULUNDIAUJEUDIHH
,EVENDREDIHH
%NOUVERTUREDESBUREAUXDE&ERNEY6OLTAIREET4HONONLES"AINS
SURLEBASSINLÏMANIQUE
,!MICALEALARGEMENTCONTRIBUÏÌOBTENIRPOURLESFRONTALIERSTRAVAILLANT
EN3UISSEDESAVANTAGESETPRESTATIONSCONCERNANTLAlSCALITÏPAIEMENT
DE LIMPOT EN FRANCE LES ALLOCATIONS FAMILIALES ET LE CHÙMAGE
INTERVENANTQUANDLINTÏRÐTCOMMUNLEXIGEAUPRÒSDESADMINISTRATIONS
ASSOCIATIONSETSYNDICATSTRAVAILLEURSETPATRONAUXDE&RANCEETDETOUT
PAYSOáSEXERCELACTIVITÏSALARIÏEDESFRONTALIERS
!##5%),
$%,,%
!VDU'ÏNÏRALDE'AULLE
4ÏL
&AX
$ULUNDIAUVENDREDIHH
ETSURRENDEZVOUS
3OUCIEUSEDERESTERÌLÏCOUTEDESESADHÏRENTSNOTREASSOCIATIONENTEND
POURSUIVRESONACTIONETPÏRENNISERLENGAGEMENTPRISILYAANSPAR
LESPREMIERSFRONTALIERSQUIVOULAIENTDÏFENDRELEURSINTÏRÐTSAUJOURDHUI
DEVENULESVÙTRES
,E#ONSEILD!DMINISTRATION
.OSSECRÏTAIRESÌLÏCOUTEDEVOSPROBLÒMESVOUSRÏSERVENTUN
ACCUEILCHALEUREUX
H;I;7KN
DEIF7HJ;D7?H;I
.OUS AVONS ÏTABLI DEXCELLENTES RELATIONS DE TRAVAIL AVEC
DIFFÏRENTS ORGANISMES 3YNDICAT 39.! ,!-!, #( #0!-
!33%$)# !.0% #2!- '2%4! /#)20xAlN DE TOUJOURS
MIEUXRÏPONDREAUXPRÏOCCUPATIONSDESTRAVAILLEURSFRONTALIERS
0%2-!.%.#%3
&/.#).%,%(!54
I$D$<$<$
39.$)#!4.!4)/.!,$%3&2/.4!,)%23$%&2!.#%
4ÏL
,EMERCREDIÌPARTIRDEH
ETLESAMEDIMATIN
,%3&/52'3
4ÏL
$ULUNDIAUVENDREDIHH
*/5'.%
4ÏL
$UMARDIAUVENDREDIHH
%NMAIRIELELUNDIHH
A la découverte du centre ville avec
les commerçants de la Carte Altitude
Autour de la place Saint-Bénigne
La place Saint-Bénigne s’est, au XVIIIème siècle, appelée place Neuve. Et elle portait bien son nom,
cette place, parfait symbole de cette “ ville nouvelle ” qui au centre ville de Pontarlier a, à cette
époque, remplacé les vieux quartiers dévastés par un incendie en 1736. C’est à cette reconstruction au 18ème siècle que le centre ville doit son visage d’aujourd’hui : si, au centre de la place, la
pyramide en l’honneur de Louis XV a disparu après la Révolution, le centre de Pontarlier est aujourd’hui, dans ses grandes lignes, tel que l’avait dessiné l’architecte Querret. C’est à lui que l’on doit
le tracé du Grand Cours, le percement de la rue de Vannolles, l’uniformité des façades de la rue de
la République et du faubourg Saint-Étienne... Et bien sûr, cette place, d’un parfait équilibre, comme
le voulait le goût des “ urbanistes ” de l’époque.
Il est minuit, braves gens,
dormez bien...
Même si elle a considérablement été modifiée par la suite, l’église Saint-Bénigne,
construite depuis - au moins - le XIème siècle,
est le plus ancien bâtiment du centre ville. Le clocher, incendié en 1680 a été reconstruit un ou deux ans plus tard ; à nouveau
la proie des flammes, il est relevé en 1736.
C’est à cette date que, comme dans les beffrois des villes flamandes, un guetteur s’installe chaque nuit dans une petite chambre,
tout en haut du clocher. Sa fonction : surveiller les départs d’incendie. Et rythmer
la nuit de la cité de sonores annonces qu’on
entendait, paraît-il, à une dizaine de kilomètres à la ronde, pour peu qu’il y ait un
peu de vent : “ l’horloge a sonné onze heures ”,
“ l’horloge a sonné minuit ”...
Des façades d’une parfaite symétrie.
Au carré
L’aménagement de la place Saint-Bénigne
s’est achevé en 1742. Et même si, à défaut
d’avoir inventé la machine à remonter le
temps, il est difficile de dire qu’elle était
son visage du XVIIIème siècle, on peut, sans
risque de beaucoup se tromper, penser qu’elle n’a pas beaucoup changé depuis. C’est
une vraie place, très “ géométrique ” ainsi que l’a souhaitée l’architecte de l’époque.
D’où ce “vrai-faux” portail posé devant l’église, pour fermer d’un angle droit un des
côtés de la place. Les bâtiments, de part et
d’autre, semblent se refléter dans un miroir.
Le côté droit de la place a pourtant été
entièrement reconstruit alors que côté
gauche, on s’est contenté de plaquer les
façades sur d’anciennes constructions. Et
on peut s’amuser, d’un côté à l’autre de la
place, à jouer au jeu des 7 erreurs : il n’y a
qu’un oculus, des ferronneries ou des entablements de fenêtres que d’un côté...
Grand Jeu
“Altitude revisite le centre-ville”
1.800 € à gagner *.
Chaque mois, les commerçants
Altitude vous proposent de
découvrir un quartier du centre
ville de Pontarlier. Et chaque
mois, ce jeu vous permet, en
répondant convenablement aux
questions posées, de gagner des
sommes à créditer sur votre car-
te Altitude. Pour trouver les
réponses, documentez-vous, promenez vous autour de la place
Saint-Bénigne et n'hésitez pas
à pousser la porte des commerçants Altitude de ce quartier. Vous y obtiendrez sûrement
de précieuses informations.
Question 1 : la rue derrière l’église (qui s’appelait d’ailleurs par le
passé rue... derrière l’église) s’appelle aujourd’hui rue du Chanoine
Prenel.
Savez-vous
qui
était
le
chanoine
Prenel
?
.........................................................................................................................
Question 2 : le centre-ville de Pontarlier compte encore deux
cadrans solaires, le premier qui se trouve au fronton du bâtiment d’entrée des Augustins a fait l’objet d’une question dans notre jeu du mois
de juillet 2005. Au dessus de quelle boutique se trouve l’autre cadran
solaire du centre ?
.........................................................................................................................
Question 3 : détruit par un incendie en 1680, le clocher de l’église
Saint-Bénigne a été reconstruit à partir de 1681. Savez-vous dans quel
village des environs de Pontarlier se trouvait la carrière qui a fourni
les pierres nécessaires à la construction de ce nouveau clocher ?
.........................................................................................................................
Question 4 : La boutique Pensée de Violettes est installé dans un
ancien hôtel particulier qui a pour caractéristique d’avoir été un des
premiers bâtiments de la ville en béton armé. Savez-vous en quelle
année, ce bâtiment a été construit ?
................................................................................................................
Nom........................................................................................................
Prénom...................................................................................................
Adresse...................................................................................................
Téléphone...............................................................................................
Mail........................................................................................................
Numéro de carte Altitude ..............................................................
Envoyez ou déposez ce bulletin-réponse (à découper ou
à photocopier) au bureau Altitude (Commerce Pontarlier Centre/Altitude ; 6, quai du Petit-Cours, 25300
Pontarlier) avant le 28 octobre 2005. Dix bulletins,
parmi ceux qui ont trouvé les bonnes réponses seront
tirés au sort. Chacun des 10 gagnants se verra créditer
15 euros sur sa carte Altitude. Au total, ce sont 1800
euros qui seront distribués dans le cadre de ce jeu.
Règlement complet disponible sur simple demande écrit à CPC/Altitude
6, rue du Petit Cours – 25 300 Pontarlier – Tél. : 03 81 39 39 03.
RETROUVEZ LA LISTE DE TOUS LES COMMERÇANTS ALTITUDE CHEZ L’UN D’ENTRE EUX
Les commerçants Altitude du quartier
Salon Mod’Style Optique Gresset
Chambre avec vue pour le guetteur de
l’église Saint-Bénigne.
Une carte gratuite et
gagnante
O
2,3 % crédités sur les
produits alimentaireset
3,3 % sur les autres :
O
plus vous l’utilisez, pluvous épargnez.
À partir de 3 euros
cumulés, vous pouvez
les déduire d’un achat.
O
BUREAU ALTITUDE
6, quai du Petit Cours - 25300 PONTARLIER
Tél./Fax : 03 81 39 39 03
Et retrouvez également vos commerces Altitude
à tout moment sur : www.commerce-pontarlier.com
D
ans ce salon de coiffure
dames,
hommes et enfants,
Béatrice Pourcelot et son
équipe vous accueillent
du mardi au samedi avec
des journées continues les
jeudis, vendredis et samedis. L’équipe travaille uniquement avec les produits
l’Oréal, Sebastian et
Kerastase. Pour cette dernière marque, le salon
Mod’Style détient la qualification Esprit Kerastase qui garantit à chaque
cliente et client un diagnostic personnalisé de
son cuir chevelu et de ses
cheveux. Le service “
shampoing-soin-massage
” qui en découle est donc
assuré. Depuis le printemps, un nouveau service est proposé au salon :
la pose d’extensions au
laser avec Hairdreams.
Salon Mod’Style.
14, rue Tissot.
Tél. : 03 81 39 17 07
Pensée de Violettes
E
stelle Cuinet, fleuriste-créateur, a su créer le cadre féerique qui lui permette de faire partager sa passion et son amour
de l’art floral. Tous les bouquets
(classiques, structurés...) et autres
compositions florales, travaillés
avec des fleurs de saison, sont chez
U
ne boutique historique du centre ville puisqu’elle est
installée depuis 1947.
Optique Gresset vous propose un service personnalisé pour optimiser votre
confort visuel. Membre du
réseau Optic 2000, la boutique vous permet ainsi
de bénéficier d’offres
attractives comme la 2ème
paire en progressifs.
Optique Gresset, c’est aussi un grand choix de montures optiques et solaires
dans des marques prestigieuses : Chanel, Gucci,
Kenzo, Miu Miu, Silhouette, Vuarnet, Oakley,
Ray Ban... Un rayon d’instruments d’astronomie,
de jumelles, de baromètres, de microscopes...
Et toute une gamme de
services : contrôle de vue,
adaptation lentilles, équipement basse vision...
Optique Gresset. 1
6, rue de la République.
Tél. : 03 81 46 89 59.
8, rue Tissot. Tél. : 03 81 46 89 59.
Pensée de Violettes ; qui, grâce au
réseau Flora-Jet, peut faire livrer
bouquet ou plante partout en France et dans le monde. Pour les instants difficiles, des présentations
pour le deuil sont exposées dans
l’espace “ jardin du souvenir ”. Pensée de Violettes est aussi l’endroit
où dénicher des objets de décoration parfois insolites. Les dernières
créations (Tortu, Ciquoi) s’y mêlent
aux accessoires du quotidien (Jiulysse). Et Estelle Cuinet ne se lasse pas de vous faire constamment
découvrir de nouveaux produits et
de nouvelles créations.
La page du frontalier
36
SALAIRES
Seulement 40% des secteurs conventionnés
Comment sont payés les frontaliers ?
À voir les files de voitures passant matin et soir la douane de Vallorbe, on se doute que les frontaliers ne font pas
le voyage pour le plaisir de travailler en Suisse. De multiples facteurs interviennent dans la rémunération des
travailleurs frontaliers comme des Suisses d’ailleurs. Pratiquement les 3/4 des personnes actives occupées sont
livrées à la bonne volonté de leur chef d’entreprise.
rétendre être complet sur un
tel sujet relève de l’utopie,
une Presse Pontissalienne
entière n’y suffirait pas, aussi nous en tiendrons-nous à évoquer
les principaux éléments de compréhension.
Première grande différence avec la
France, il n’existe pas de S.M.I.C.
en Suisse, ce qui ne facilite pas les
choses. Obtenir des données précises tient également du défi. L’office fédéral de la statistique ne publie
que des montants moyens par
branches économiques mais jamais
selon les professions des travailleurs.
“À peine 40% des secteurs sont
conventionnés contre 80% en France”, indique Anne-Laure RoudotSchultz de la Maison Transfrontalière Européenne basée à
Annemasse.
Sur les 4,1 personnes actives, seulement un quart sont assujetties
aux principales conventions qui font
l’objet de négociations salariales.
P
Les salaires en Suisse sont donc le
plus souvent fixés entreprise par
entreprise. Et les différences sont
importantes selon la rentabilité, la
taille et le domicile de cette dernière. D’un canton à l’autre, les
salaires ne sont pas les mêmes. “Les
conventions existantes donnent toujours des salaires bruts. Pour pouvoir comparer avec la France, il est
nécessaire de déduire environ 15%
de charges salariales et la prime
d’assurances de soins retirée automatiquement en France. Tous ces
prélèvements non mentionnés peuvent générer pas mal de déceptions.”
Il faut également savoir que les
conditions ne sont pas les mêmes.
Un actif en Suisse travaille entre
45 et 50 heures par semaine. Il
prend sa retraite à 65 ans. Un homme devra cotiser 45 ans, une femme 44 ans. Autre point souvent
oublié, les actifs en Suisse n’ont
droit qu’à 4 semaines de congés
payés. O
Quelques exemples de salaires bruts annuels en francs suisses
(Offices cantonaux du personnel - 2004)
- Santé
Aide soignante
Canton
Genève
Neuchâtel
Vaud
Infirmière
Canton
Genève
Neuchâtel
Vaud
Début de carrière Fin de carrière
50 202
72 141
43 746
65 411
47 275
68 060
Hôtellerie-restauration-alimentation
Cuisinier avec formation 46 280
Boulanger avec maîtrise 66 000
Boulanger
43 000
Boucher
44 200
Fromager responsable
62 194
55 640
68 900
60 000
58 000
-
Début de carrière Fin de carrière
74 604
107 211
59 301
91 262
62 620
92 144
Machines
Travailleur qualifié
Technicien
Ingénieur H.E.S.
Ingénieur E.P.F.
51 610
58 110
63 765
71 955
58 110
71 955
83 200
88 465
57 200
27 300
44 600
52 600
55 300
42 900
42 900
71 600
46 280
63 413
à 103 700
150 000
75 000
61 100
40 500
48 000
70 000
70 400
48 000
73 300
98 800
72 000
72 257
à 120 000
500 000
125 000
Médecin assistant
Pharmacien
Dentiste
Vétérinaire
Construction
Menuisier
Carreleur
Manœuvre/Maçon
Maçon chef d’équipe
Architecte/Ingénieur EPF
56 071
à 63 349
62 400
à 72 000
74 193
à 84 032
50 000
à 83 970
129 130
à 137 748
120 000
à 144 000
107 035
à 141 339
100 000
à 130 000
58 000
54 210
52 500
71 500
60 000
63 000
65 000
60 000
78 000
110 000
Distribution et services
Chauffeur
Employé agricole
Carrossier
Mécanicien auto
Horloger
Vendeur
Employé de commerce
Journaliste
Graphiste
Programmeur informatique
Directeur de banque
Physicien
L’ACTU DU MOIS
LA RETRAITE SUISSE
Le trait d’union franco-suisse
Vous êtes frontalier et
vous vous interrogez
sur votre retraite ?
La Maison transfrontalière européenne et le Groupement transfrontalier européen organisent une
conférence sur la retraite du frontalier – Mardi 22 Novembre 2005
– 20h – 22h – Salle Morand – Pontarlier – Entrée gratuite pour les
adhérents du Groupement transfrontalier européen – 10 € non
adhérents.
Vous recherchez un
emploi en Suisse ?
La Maison transfrontalière européenne et le syndicat Unia organisent une réunion sur les métiers
de l’hotellerie restauration – Vendredi 18 Novembre 2005 – 16h –
17h30 – 29 Grande Rue – Morteau – Entrée libre - Inscription
obligatoire.
Implantée à Morteau, la Maison
transfrontalière est un guichet
d’information, animé par le Groupement transfrontalier européen,
la Fédération romande des
consommateurs, le Service de
l’emploi et la Caisse de chômage du Canton de Neuchâtel,
le syndicat Unia, l’Association
pour l’emploi des cadres, l’Association suisse des cadres et
le Greta du Haut Doubs.
Ces partenaires vous informent
dans de nombreux domaines :
emploi, consommation, formation, assurances sociales, vie
pratique, …, en France et en
Suisse.
Si vous désirez rencontrer
nos partenaires ou
assister à une conférence,
contactez nous :
29 Grande Rue – 25500 Morteau
Tel : 03.81.68.55.19 – Site :
www.maison-transfrontaliere.com
L’âge ordinaire de la retraite en CH est de :
- 65 ans pour les hommes
- de 64 ans pour toutes celles nées à partir de 1942 ;
que la personne peut dans une certaine
mesure durant cette période revenir sur
sa décision et l’annulée et ainsi toucher
sa rente.
En cas d’ajournement un supplément
Toutefois le système de retraite flexible mensuel va alors s’ajouter à la rente dont
mis en place en CH permet d’une part de le taux va dépendre de la durée de l’ajourl’anticiper de 1 à 2 ans et d’autre part de nement.
l’ajourner de 1 à 5 ans.
* En cas d’anticipation un taux de réduction définitif est appliquée. Il est de 6,8
% pour un an et de 13,6% pour 2 ans pour
les hommes et les femmes. Par contre un
taux préférentiel de 3, 4% pour 1 an est
de 6,8% pour 2 ans est quant à lui appliqué pour uniquement les femmes nées
entre 1942 et 1947.
La rente suisse de vieillesse est calculée
en tenant compte de 3 éléments :
- Les années de cotisation en Suisse
- Les revenus tirés d’une activité lucrative
- Les bonifications pour tâches éducatives ou d’assistance.
Pour avoir droit à une rente complète il
est nécessaire d’avoir une durée de coti* On peut également décider d’ajourner sation complète soit 44 ans. S’il manque
sa rente c’est-à-dire en retarder le ver- des années, il ne sera versé qu’une rensement de 1 à 5 ans en sachant toutefois te partielle.
Question-réponse :
Je viens de trouver un employeur à la Chaux-deFonds. Il me demande de commencer mon activité
immédiatement. En a t’il le droit ?
Vous ne pouvez pas débuter votre activité professionnelle sans avoir obtenu votre autorisation de travail. Le travailleur qui contrevient à cette obligation
risque de se voir retirer son autorisation et appliquer une interdiction d’entrée en Suisse pouvant aller jusqu’à 3
ans.
Hasna CHARID - Juriste Groupement
Transfrontalier Européen Antennes de Morteau et Pontarlier
Agenda
SPECTACLE
37
Le mardi 29 novembre Espace Pourny
“La magie du Cirque,
la féerie de la glace”
La tournée du Cirque de Moscou sur glace fait étape dans le Haut-Doubs. Sous la
direction artistique de Natalia Abramova,
la troupe russe devrait éblouir le public.
u programme : jonglage, duos artistiques, hoola-hoops, contorsionnistes, duos aériens,
barres russes, monocycles, poupées russes, chamans, diabolos, roues allemandes, ballets
traditionnels et bien d’autres
encore, sans oublier ceux sans
qui le cirque n’existerait pas :
les clowns, représentés par les
fameux Sacha Poliakov et
Andrei Kolobov. Ces 28 artistes
tout droit venus de la grande
Russie vous feront vivre deux
heures de pur bonheur, de rire
et d’émotion au rythme des
musiques traditionnelles mais
aussi des tendances du nouveau cirque. Parmi eux, nous
noterons la présence de Natacha Sadofieva à la barre russe… sur patins ! “Le cirque de
Moscou sur glace est un spectacle où se mêlent des numéros traditionnels russes et des
numéros à tendance nouveau
cirque. C’est un spectacle très
rythmé, grand public tant pour
les enfants, que pour les adultes.
A
Duos aériens, barres russes,
monocycles, poupées russes…
LES FOURGS
À chaque ville, le public repart
avec le sourire et de très belles
images” commente Marie-Laurence Bleses, responsable de
la tournée du cirque de Moscou sur glace, troupe officielle de Russie.
Un peu d’histoire… Le Cirque
de Moscou sur glace s’inscrit
dans la longue tradition du
cirque russe. En 1702, le Tsar
Pierre 1er fait construire un
théâtre sur la Place Rouge où
se produisent acteurs et clowns.
En 1880, Tschesnoy Boulevard, le premier cirque est bâti,
il n’en reste aujourd’hui que
la façade. C’est en 1972 que
s’ouvre à Moscou un cirque de
3 400 places où les techniques
les plus modernes sont
employées : les spectacles peuvent se dérouler sur la piste
traditionnelle, sur l’eau ou sur
la glace.
Depuis 1992, par décision gouvernementale, le cirque d’État de Russie est déclaré “héritage culturel” au même titre
que le théâtre Bolchoï. O
Cirque de Moscou sur glace
Mardi 29 novembre
Deux séances : 18 heures et 21 heures (l’ouverture des
portes se fera quelques minutes avant le spectacle)
Renseignements : 03 81 44 29 78
Les 12 et 13 novembre
Une rencontre qui a du chien !
Tous les amoureux du chien de traîneaux sont invités à participer à la première édition de Festi’Mush, une manifestation qui se déroule aux Fourgs.
es 12 et 13 novembre, le village des
Fourgs accueille Festi’Mush, la première rencontre des sports de traîne. Cette manifestation organisée
par Jurachiens en collaboration avec l’École comtoise des mushers et l’Office de
Tourisme du Mont d’Or et des Deux Lacs
est une porte ouverte sur le monde des
chiens de traîneaux.
Cette rencontre s’articule autour de plusieurs temps forts. Festi’Mush, c’est d’abord
une quinzaine d’exposants professionnels qui vendent des
équipements liés au
“La vente de mushing : des pulkas aux harnais en
chiens est
passant par les camping-cars. “Car les
interdite.”
mushers qui se
déplacent sur les
courses ont des camping-cars et des
remorques pour les chiens” indique Michel
Nicolier, organisateur de la manifestation. Du matériel d’occasion sera aussi
proposé à la vente pendant les deux jours.
En parallèle de ce rendez-vous où vont
se côtoyer mushers professionnels et amateurs, le public est invité à découvrir une
exposition de traîneaux anciens et de
photographies. “Nous avons également
prévu des démonstrations de chiens de
traîneaux. Par contre, la vente de chiens
L
À compter du
31 octobre 2005
est interdite” poursuit Michel Nicolier.
Une des particularités de cette première édition est la série de colloques qui se
déroulera tout au long du week-end. Des
spécialistes sont invités à faire le point
sur un ensemble de questions diverses
et variées comme l’évolution du maté-
Une première qui
se déroulera aux Fourgs.
riel de mushing, les chiens indiens et les
chiens de traîneaux, ou le chauffage bois.
Festi’Mush se distingue par sa diversité dans les animations. Cette édition
devrait être la première d’une longue
série, c’est en tout cas le souhait des organisateurs. O
Renseignements : Jurachiens
au 03 81 69 48 19
Rue Pierre Déchanet
ZA des Grands Planchants
25300 PONTARLIER
OUVERTURE D’UNE POMPE
À GASOIL, FIOUL
ET PÉTROLE LAMPANT
Tél. 03 81 39 95 95
Fax : 03 81 39 95 96
e-mail : [email protected]
M USIQUE
Inédit
Quand la musique
classique se donne
en spectacle
Ariolica et l’Ensemble Orchestral de
Champagnole présentent le dimanche
27 novembre à 17 heures à l’Espace
Pourny un concert-spectacle intitulé Les
Grandes Ouvertures.
as un bruit dans la sal- vedettes comme Michel Sarle. Un immense voile en dou. Les effets spéciaux prétulle reproduisant la sentés sont issus des dernières
façade de l’opéra Gar- techniques utilisées dans les
nier tombe en découvrant sou- shows visuels. “Il y a eu un
dain la scène où a pris place énorme travail accomplit sur
l’orchestre symphonique com- la mise en scène. Elle met en
posé de 60 musiciens. Les pre- exergue les facultés sensorielles
y compris l’odorat
mières notes s’égrènent autour du récit Une diffusion sensibilisé par la
diffusion d’effluves
légendaire d’un
homme
nommé
d’effluves parfumés”,
explique Yvette
Egmont en référenparfumés. Bez de l’ensemble
ce au morceau comAriolica.
posé par Beethoven.
Sur l’écran situé en toile de Les deux précédentes repréfond, des jeux de lumière, des sentations de ce carrousel
lasers, des images sont pro- musical ont fait salle comble
jetées en accompagnement du à Champagnole. Le concept
programme de ce conte musi- révolutionne l’interprétation
cal conçu par François Jac- de la musique classique. Les
organisateurs ont également
quot.
Cette mise en scène audio- pris soin de choisir un horaivisuelle aussi surprenante re avancé pour permettre à
qu’inédite à été imaginée par chacun de profiter pleinement
Alain Roy, chef éclairagiste de ce concert spectacle qui
qui a déjà travaillé sur des dure environ 2 heures entrespectacles des grandes coupées d’un entracte. O
P
Réservations :
Librairie L’Intranquille,
L’ensemble Ariolica réserve de
Tempesta Musique
belles surprises aux spectateurs.
ou sur place
Disco Vacances
présentent :
Music Plus
Le Cirque de Moscou sur glace
Sous la direction
générale de Natalia ABRAMOVA
+ de 30
artistes
russes sur
glace
2 SÉANCES
Mardi 29 novembre 2005
18H et 21H
PONTARLIER
32€ 16€
+ 1€ de réservation
+ 1€ de réservation
pour les adultes
pour les - de 15 ans
POINTS DE VENTE
Espace Pourny
RENS. GROUPES ET C.E. : TÉL. 03 81 44 29 78
FRASNE : Maison Presse Turberg
La Rivière Fleurie
LES HÔPITAUX-NEUFS :
Maison presse Ferrand
PONTARLIER : Virgo Music Starter,
Tabac Presse Robbe
LEVIER : ATAC
MORTEAU : Office du tourisme,
C’est à Dire
RÉSEAU FNAC, GÉANT,
CARREFOUR, LECLERC
RÉSERVATION PAR TÉLÉPHONE AU 08 92 69 70 73
Agenda
ANIMATION
39
C ULTURE
Le 27 novembre
Christophe Corne se jette à l’eau
L’épreuve est spectaculaire. Après avoir
sauté d’un hélicoptère dans le lac de
Saint-Point, le sportif regagne la berge à
la nage dans une eau à 6°C.
hristophe Corne récidive. Le 27 novembre, vers
midi, le triathlète de
Montperreux se jettera dans
le lac de Saint-Point depuis
un hélicoptère. Il regagnera
ensuite les berges de Malbuisson à la nage. À cette période de l’année l’eau ne dépasse pas les 6°C ! C’est dans ces
conditions que le sportif parcourra une distance de 1 300 m.
Ce n’est pas une première pour
cet homme de défis. Il se risque
à cette épreuve pour la sixième année consécutive. À
chaque fois, il va plus loin dans
l’effort puisque d’année en
année il augmente la distance qu’il parcourt à la nage.
L’homme met la barre de plus
en plus haut pour la cause qu’il
défend.
Car c’est au nom de la Ligue
contre le cancer qu’il plonge.
C
M USIQUE
Fondée en novembre 1986 par Yves Jeanbourquin et Michel Jeanneret, cette association milite toujours en faveur des spectacles vivants. Plusieurs manifestations seront organisées pour
fêter le vingtième anniversaire de la structure.
C’est le sixième saut pour Christophe Corne.
Quand l’orchestre d’Harmonie
nous raconte des histoires
C’
tains ont bercé des générations
d’enfants. On suivra par
exemple les aventures de Tom
Sawyer, le vent dans les saules
ou encore la légende des musiciens de Brême.
C’est autour de ces thèmes que
l’orchestre d’Harmonie de la
ville de Pontarlier a choisi de
près un premier spectacle pour enfants,
L’aventurier du temps
perdu, donné plus d’une soixantaine de fois sur le Haut-Doubs,
ACTIV (Association culturelle
et Touristique d’Intervention
sur le Val) élargit son champ
d’action à d’autres horizons culturels. Elle fut à l’origine de la
création de la Nuit du Rock et
participa à la relance de la Nuit
du jazz avec la M.P.T. des Longs
Traits. “On a également mis en
place une activité “régie” à destination des associations proposant également des spectacles.
On avait constaté pas mal de
lacunes dans ce domaine.
Aujourd’hui, les choses se sont
bien améliorées”, explique JeanMichel Barthe, l’ancien président d’ACTIV qui a transmis
en juin dernier le relais à Caroline Cywan.
Le démarrage “tous azimuts”
a progressivement évolué vers
un recentrage des activités.
ACTIV s’investit dans la création en soutenant le travail de
Michel Jeanneret qui fait son
petit bonhomme de chemin dans
la chanson. L’association a relevé le défi de promouvoir le
théâtre de rue à Pontarlier à
travers l’organisation de Plaisirs d’humour. Des spectacles
en salle qui n’attiraient pas forcément le public escompté, le
concept s’est transformé pour
s’installer sur la voie publique.
“On a appliqué la formule de
Lagardère en allant à la rencontre des gens.”
Une stratégie payante, Plaisirs
d’humour draine maintenant
A
Les 10, 11 et 12 novembre
est une histoire peu ordinaire qui va se jouer sur
la scène de l’Espace Pourny les 10, 11, 12 novembre (respectivement à 20 h 30,
17 heures et 20 h 30). Une histoire musicale qui va transporter le public dans l’univers
de contes fantastiques dont cer-
ACTIV aura
20 ans en 2006 :
tout un programme
Tous les bénéfices de cette journée sont reversés à cet organisme. “Il y a plus de 1 000
spectateurs qui viennent encourager Christophe Corne”
indique Roland Doney, membre
permanent de la Ligue.
Le public est invité ensuite à
déguster la morbiflette géante. Près de 300 repas sont servis à cette occasion. “Les bénéfices sont retirés sur les repas
et l’apéritif. Cela nous permet
de dégager environ 5 000 euros
grâce à la participation active des artisans et des commerçants du secteur qui nous
aident dans ce projet. L’hélicoptère qui transporte Christophe Corne est aussi gratuit.”
Chaque année, 90% des dons
reçus par la Ligue sont reversés au C.H.U., soit 220 000
euros. O
L’orchestre d’Harmonie de la ville de Pontarlier présente son nouveau spectacle à
l’Espace Pourny. Une création à mi-chemin entre conte et musique.
Plusieurs manifestations prévues
composer son nouveau spectacle. Cette création va permettre à chaque spectateur de
mesurer “à quel point la
musique peut être le prolongement de la parole, voire le substitut de celle-ci.”
Pas besoin d’être mélomane
pour ressentir l’émotion que
provoque une mélodie associée
à une image ou à des mots. Le
public pourra en attester lors
de ces trois représentations.
En effet au cours de ces soirées, les élèves de la classe de
CM1 de l’école Cordier, emmenés par Pascale Lhomme, vont
retranscrire avec leur sensibilité l’histoire de Tom Sawyer,
l’enfant terrible du Mississippi. L’association Théâtr’Ouvert
avec plusieurs comédiens
conteurs est également associée à ce spectacle original de
l’orchestre d’Harmonie de Pontarlier. O
Renseignements :
03 81 46 48 33
Entrée gratuite sur
présentation d’un billet
à retirer à l’office de
tourisme de Pontarlier
Offrez ou offrez-vous
des milliers de spectateurs et
n’a de limites que les moyens
financiers à déployer pour assurer une programmation attractive et pérenne. Troisième axe
d’intervention sur lequel se positionne ACTIV : la dynamique
culturelle locale en collaborant
au sein du C.O.P.A.C., collectif
d’associations pontissaliennes
qui œuvrent dans ce sens.
Les projets 2006 s’inscrivent
dans le renforcement des actions
entreprises avec Michel Jeanneret qui travaille déjà à la création d’un nouveau spectacle. Le
chanteur veut faire profiter de
son expérience en lançant un
atelier de chansons ouvert aux
adultes. Une réunion d’information se tiendra le mardi 15
novembre à 18 h 30 au local
derrière la bibliothèque. “L’esprit convivial de la fête de la
musique tend à disparaître sur
Pontarlier, faute d’emplacements permettant à chacun de
s’exprimer. Aussi, on va ouvrir
une scène dans la cour de la
bibliothèque réservée aux petites
formations acoustiques. Une
soirée cabaret est également prévue pour marquer le vingtième
anniversaire d’ACTIV. Ce sera
l’occasion pour nous d’évoquer
l’historique de l’association au
travers d’un spectacle mêlant
des artistes professionnels et
amateurs. Concernant Plaisirs
d’humour, nous aimerions de
donner un caractère exceptionnel à ce rendez-vous, ce qui suppose d’en avoir les moyens. La
Ville de Pontarlier semble prête à faire un geste significatif.”
Contact : 06 85 72 43 36. O
BULLETIN D’ABONNEMENT
w Je m’abonne à La Presse Pontissalienne :
1 an (12 numéros) = 18€ au lieu de 21,60€, soit
A
2 numéros gratuits
Bulletin à remplir et à retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante :
La Presse Pontissalienne
B.P. 83143 - 5 bis, Grande Rue
25500 MORTEAU CEDEX
18€
les 12 numéros
MES COORDONNÉES (à remplir dans tous les cas)
au lieu de 21,60€
Nom
Prénom
N°/Rue
Soit
Code
Ville
2 numéros gratuits
1 an - 12 numéros
Le journal d’information qui aborde
tous les mois les sujets d’actualité du
Haut-Doubs : événements, problèmes
de société, actu, sport, vie associative
et culturelle, dossier…
Abonnement facile et rapide :
En application de l’article 27
de la loi du 6 janvier 1978, les
informations ci-dessus sont
indispensables au traitement
de votre commande et sont
communiquées aux destinataires la traitant. Elles peuvent
donner lieu à l’exercice du droit
d’accès et de rectification
auprès de La Presse Pontissalienne. Vous pouvez vous
opposer à ce que vos nom et
adresse soient cédés ultérieurement. Tarifs étrangers et
DOM TOM : nous consulter.
Adresse de réception
de La Presse Pontissalienne
(si différente de la vôtre)
Nom
Prénom
N°/Rue
Code
Ville
LE 9 NOVEMBRE
OUVERTURE À PONTARLIER
du plus grand appartement du monde sur 2 900 m
2
OUVERTURE NON STOP DE 9 H 30 À 19 H
Dans un concept entièrement nouveau,
toujours plus de choix et toujours au juste prix.
Venez découvrir ses nombreux espaces :
Electroménager, Literie, Tendance, Electro-loisirs, Luminaire, Jeune habitat
COUPON À DÉPOSER DANS L’URNE
GRAND JEU (valable du 9 au 19 novembre) À GAGNER
Nom
Prénom
N°/Rue
1er lot : 1 TV Plasma 107 cm HISENSE PDP 4211
2ème lot : Home cinéma LEXIA 1001
3ème lot : 1 Baladeur MP3 2556 THOMSON
4ème lot : 1 Balladeur MP3 SCOTT MX72FZ
Code Postale
Ville
Tél.
Tirage au sort le 19 nov. à 18 h 30 au magasin
PONTARLIER
Tél : 03.81.46.68.46
Rue Pierre Dechanet -
Lundi 14 H à 19 H
Et du mardi au samedi 9 H 30 à 12 H
et de 14 H 00 à 19 H 00
jeu sans obligation d’achat. Voir réglement en magasin.
Magasin ouvert le vendredi 11 novembre toute la journée
et le dimanche 13 novembre de 14 H à 19 H