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La musique en héritage
À la baguette des magasins de musique qui portent son nom, Vincent Morin-Desevedavy fournit les pianos de La Folle Journée et fait la promotion de
la musique en suivant les pas de son grand-père, Jules.
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Vincent Morin-Desevedavy Photo : Patrick Garçon
« On dit que la musique adoucit les moeurs. En fait, la musique apaise, rend intelligent et stimule la créativité. » Lorsqu'il parle de musique, Vincent
Morin- Desevedavy, patron des magasins d'instruments de musique Desevedavy, a les yeux qui pétillent et le verbe qui court, aussi vite que des notes
sur une partition. Le petit-fils de Jules Desevedavy, fondateur en 1942 de l'entreprise nantaise qui porte son nom, a visiblement cela au fond du coeur.
Au point qu'en présence d'un piano il ne peut s'empêcher de laisser ses doigts caresser les touches. « J'ai appris à marcher au milieu des pianos,
confie-t-il en souriant. L'atelier de réparation des instruments était mon terrain de jeu. » À 44 ans, Vincent Morin- Desevedavy tient les rênes de la
maison mère Desevedavy à Nantes et des deux autres magasins d'instruments de musique à Saint- Herblain et Angers. Si le piano est l'instrument
phare de l'enseigne, on trouve aussi là claviers numériques, guitares, orgues liturgiques et batteries-percussions. Une équipe de 15 personnes,
facteurs de pianos et autres luthiers guitare, dont le savoir-faire est la marque de fabrique, oeuvre dans les trois boutiques. Vincent a repris le
flambeau familial il y a 4 ans, après presque vingt ans passés au sein de multinationales américaines, à Paris. « Je n'étais pas impliqué dans
l'entreprise familiale auparavant, raconte le quadragénaire. Je faisais carrière à Paris. Il n'était pas prévu que je reprenne l'entreprise. » Et pourtant… «
Le déclic s'est produit en 2009, à la mort de mon grandpère, l'année où La Folle Journée célébrait Bach, son compositeur préféré. » Cette année-là,
Jules Desevedavy décède, sans repreneur pour l'entreprise familiale. Et Vincent est à cet âge charnière où l'on souhaite souvent donner un nouveau
sens à sa vie. « J'éprouvais une certaine lassitude du fonctionnement de la multinationale où je travaillais », se souvient le Nantais Dès lors, reprendre
l'entreprise familiale sonnait comme une évidence. « Cela avait du sens affectivement, car c'était l'occasion de poursuivre l'activité de mon grand-père,
et ça avait du sens professionnellement car j'avais envie d'être entrepreneur. En plus, c'était dans un secteur qui me passionne. Alors, j'ai fait le grand
saut ! »
Il poursuit : « Mon grand-père m'a transmis l'amour de la musique et toutes les valeurs qui vont avec : le goût de l'effort, la persévérance, la créativité,
le sens artistique… Ce sont des valeurs fortes au sein de notre famille. » Dans le magasin nantais, qui a conservé son adresse depuis sa création il y
a 70 ans, l'empreinte du grand-père est toujours là. Tout comme elle imprègne également La Folle Journée, dont la maison Desevedavy était l'un des
premiers partenaires. « Mon grand-père était aveugle et visionnaire, sourit Vincent, car si nous sommes partenaires de La Folle Journée depuis le
début, c'est grâce à lui. Dès la première édition, il a été séduit par le concept de René Martin, le directeur artistique, et il a tout de suite voulu
s'impliquer. L'idée de promouvoir la musique classique par des mini-concerts réunis sur un même lieu lui plaisait beaucoup et nous renforçons encore
aujourd'hui cet aspect. » Depuis 20 ans, la maison Desevedavy fournit les instruments des artistes, répare, accorde, ajuste…
« La musique est le fruit d'une union réussie entre le musicien et l'instrument de musique, souligne le mélomane. Et notre mission est d'apporter les
meilleurs instruments pour que les pianistes puissent révéler tout leur talent. » Une mission particulièrement prenante puisque, pour La Folle Journée,
« nous sommes sur tous les fronts ». Dans les salles de concerts, les salles d'échauffement, de répétition, « jusqu'aux chambres d'hôtel des artistes ».
Près de 25 pianos sont ainsi mis à disposition chaque édition. Sans compter les « petits services » rendus, comme cette partition rare qu'un pianiste
de renom a oublié de prendre, et qui a été prêtée in extremis par un professeur de musique nantais… « L'évènement est emblématique de mon
activité : je suis fournisseur d'instruments de musique, mais aussi acteur de la promotion de la musique », insiste Vincent Morin-Desevedavy. Rendre
la musique accessible à tous, comme le fait La Folle Journée, était le rêve de Jules, et Vincent, en s'impliquant particulièrement dans la vie culturelle
nantaise, en soutenant de nombreuses manifestations musicales (Rendezvous de l'Erdre, Collectif Culture Bar-bar…), entend poursuivre la partition.
D'ailleurs, à l'occasion des 20 ans de La Folle Journée, il promet une belle surprise au public nantais avec la fourniture d'un piano de concert Steinway
& Sons unique au monde …
Gwenaëll Lyvinec
www.desevedavy-musique.fr
mise à jour le 7 janvier 2014
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