CONSEIL NATIONAL DES PARCS ET JARDINS
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CONSEIL NATIONAL DES PARCS ET JARDINS
CONSEIL NATIONAL DES PARCS ET JARDINS CINQUIÈME RAPPORT D’ACTIVITÉ Année 2007 I. Introduction ……………………………………………………………………......p. 2 II. Activités du Conseil national des parcs et jardins ……………………………...….p. 3 Séances du Conseil ………………….……..……………………………..p. 4 III. Documents annexes.…………………………………………...………..………….p. 26 1 ISSN en cours I. INTRODUCTION Le Conseil national des parcs et jardins a vu le renouvellement de ses membres par un arrêté du 3 janvier 2007 après trois années d’activité du précédent mandat (Annexe 1). Cette nouvelle formation s’est réunie à quatre reprises au cours de l’année 2007 et de nouveaux groupes de travail ont été constitués (Annexe 2). Un groupe de travail s’est intéressé au plan de gestion des parcs et jardins. Différentes réunions de travail ont permis d’en rédiger la définition, d’identifier les intervenants, réfléchir aux financements et aux avantages et de proposer un suivi et un contrôle technique et scientifique (Annexe 3). Un autre groupe de travail réfléchit à la place que devraient prendre les parcs et jardins dans l’enseignement agricole et horticole afin d’améliorer les carences de ces enseignements techniques. Un état des lieux, en liaison avec le ministère de l’agriculture, a été réalisé et des pistes d’action avec ce même ministère sont envisagées. Un groupe de travail a préparé la journée d’étude sur l’eau « L’eau, esprit vivant du jardin » (Annexe 4). Cette rencontre a réuni à l’auditorium Colbert plus de 180 participants, et a permis de mieux cerner les différents aspects du thème retenu pour les 5e Rendez-vous aux jardins. Les actes de cette journée d’étude sont consultables en ligne sur le site du ministère de la culture et de la communication. La préparation de la journée d’étude sur le voyage des plantes, thématique de Rendez-vous aux jardins 2008, a également été confiée à un groupe de travail formé par des membres du Conseil national des parcs et jardins. Enfin, pour faire suite à deux exposés sur le développement durable (séance du 20 juin 2007), un groupe de travail s’est constitué pour examiner ces questions en relation avec les parcs et jardins. Il rédigera une charte utile aux propriétaires de jardins tant publics que privés. Les procédures de labellisation des jardins remarquables sont aujourd’hui déconcentrées dans les DRAC. En 2007, 31 nouveaux labels ont été attribués à des jardins remarquables, ce qui porte à 308 le nombre de ceux-ci. Jean-Pierre Bady Président du Conseil national des parcs et jardins avec le concours de Marie-Hélène Bénetière 2 ISSN en cours II. ACTIVITÉS DU CONSEIL NATIONAL DES PARCS ET JARDINS Comptes-rendus des séances plénières 3 ISSN en cours Séance du 17 janvier 2007 1. Jean-Pierre Bady accueille et présente les nouveaux membres. Michel Clément, au nom de Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la culture, déclare le Conseil national des parcs et jardins renouvelé pour 3 ans. L’arrêté de nomination des membres du Conseil a été signé par le ministre de la culture le 3 janvier 2007 et publié au Journal officiel de la République française le 17 janvier. Il indique que le CNPJ joue un rôle important et permet d’approcher les jardins et leurs différents acteurs de manière transversale. C’est également un lieu du débat et de discussion sur les parcs et jardins et un collège de réflexion pour faire progresser la politique des jardins. Ce conseil est un outil de proposition, voire un aiguillon. Il rappelle que le ministère de la culture a des responsabilités propres pour élaborer des plans de gestion et que leur généralisation dans les domaines de l’État est en cours. Mais également pour la valorisation du label « Jardin remarquable », l’opération Rendez-vous aux jardins, dont la thématique de 2007 est l’eau. Ce ministère s’est également engagé à proposer les « jardins à la française » comme patrimoine mondial à l’UNESCO. Enfin, il remercie les membres du CNPJ du temps qu'ils consacrent à la promotion des jardins. Luc Liogier, conseiller au Cabinet du ministre, accueille à son tour les membres du Conseil et remercie les anciens pour le travail déjà effectué depuis 2003. Le président rappelle que certains membres ainsi, Marie-Christiane de la Conté, Bruno ChauffertYvart, Pierre-André Lablaude, Jacques Postic sont désormais experts auprès du Conseil. Partant du rapport d’activité du Conseil réalisé en 2003 sur lequel figuraient 54 propositions dont certaines ont été suivies d’effet, il définit les priorités : la publication des décrets d’application sur les abords des monuments historiques ; les actions de formation sur les parcs et jardins ; le pré-inventaire des parcs et jardins repris par le Comité des parcs et jardins de France , le site consacré aux parcs et jardins hébergé par le site Internet du ministère de la culture. Il souhaite également que le CNPJ soit une occasion de rencontres pour tous les acteurs des parcs et jardins. Michel Clément précise que les décrets d’application sur les abords des monuments historiques sont actuellement soumis au Conseil d’État et devraient être signés d’ici 2 mois. Marie-Hélène Bénetière indique que le site consacré aux jardins sera en ligne dans le courant du premier trimestre 2007 et qu’il présentera la liste des jardins protégés au titre des monuments historiques, la liste des labels « Jardin remarquable », la liste des domaine de l’État, les fiches pratiques réactualisées (« Gérer un jardin d’intérêt culturel » et « Agir après la tempête »), le Conseil national des parcs et jardins, la plaquette sur les jardiniers d’art, l’opération « Adoptez un jardin », la liste des lieux d’enseignement sur les parcs et jardins en France et la liste des bibliothèques et centres de documentation spécialisés. Un lien sera actif vers les informations concernant Rendez-vous aux jardins. 2. Jean-Pierre Bady propose un programme d’activités se déclinant sous deux formes : des groupes de travail et des réunions plénières. Les groupes de travail envisagés sont : « L’eau », la thématique annuelle de Rendez-vous aux jardins portant sur ce sujet, le CNPJ va, comme l’an dernier, proposer une journée d’étude sur ce thème. Le président de ce groupe de travail est Michel Baridon. Patrice Fustier précise que « l’observatoire des tendances du jardin » de Jardiland créera à Courson en mai prochain un jardin sur ce thème, celui-ci sera repris en juin aux Tuileries pour Jardin Jardins. Jean-René Garnier indique qu’il a introduit une réflexion sur l’eau au sein du CNVVF qui va éditer un guide pratique sur le bon usage de celle-ci. Françoise Van Hecke souligne que la Picardie l’a déjà mise en pratique et que la question de l’eau occupe 4 ISSN en cours une place importante dans la note du concours du CNVVF. Catherine Bergeal précise qu’une loi sur l’eau existe depuis 2006 et qu’elle facilitera les contacts avec les services de son ministère. « Les plans de gestion » revêtent une grande importance pour le ministère de la culture. Les propriétaires de parcs et jardins souhaitent un document simple afin de prévoir les interventions sur 5 ans. Les propriétaires investis dans un plan de gestion devraient pouvoir bénéficier d’une autorisation de travaux d’une durée de 5 ans auprès des DRAC. Les subventions d’entretien devraient également être attribuées de préférence à ces mêmes propriétaires. Les aspects fiscaux des plans de gestion sont à approfondir. Ce groupe de travail sera présidé par Danièle Déal qui pense que les plans de gestion sont une médecine chinoise pour les jardins. Ils sont indispensables tant pour les domaines de l’État que pour les propriétés privées. C’est une base commune de réflexion pour la bonne gestion et l’économie dans la durée. Jean-René Garnier indique que lors des assises du CNVVF à Vichy « Patrimoine et environnement » le plan de gestion est apparu comme très important notamment au niveau de l’engagement de l’État dans la durée. Dominique Paillarse reconnaît l’importance du plan de gestion mise en avant dans la fiche « Gérer un jardin d’intérêt culturel ». Tenir les engagements dans la durée est difficile mais le plan de gestion doit être promu, le parc classé de Merville où des problèmes d’eau et de buis à remplacer serait un excellent exemple d’application d’un plan de gestion, Jean-Pierre Bady ajoute que le plan de gestion intéresse aussi les collectivités locales ainsi qu’on peut le voir dans la « charte du parc de la Tête d’Or », programmation pluri-annuelle mise en place depuis une dizaine d’années. Yves Cranga signale que l’Auvergne a une certaine expérience dans ce domaine, 4 plans de gestion sont à l’étude pour des propriétés privés et 1 pour le domaine royal de Randan. La DRAC subventionne les travaux qui en découlent jusqu’à 60%. « L’enseignement agricole et horticole » sera envisagé dans un groupe de travail présidé par Joëlle Weill qui souligne les carences dans ces enseignements techniques qui ne prennent pas en compte les jardins. Elle propose de réaliser un état des lieux en liaison avec le ministère de l’agriculture et de réfléchir à des pistes d’action avec ce même ministère. Régis Ambroise considère cette idée comme très bonne et propose une mise en relation avec les personnes en charge de ce dossier au ministère de l’agriculture. Richard Flahaut rappelle l’engagement des VMF qui délivre chaque année 95 bourses pour valoriser l’enseignement agricole. Une action auprès de l’Éducation nationale doit être engagée pour que l’opération « Adoptez un jardin » se généralise, Jean-Pierre Bady se propose d’orchestrer cette mission en liaison avec les personnes responsables au ministère de la culture. Didier Wirth pense que le manque d'éducation sur les jardins existe dès le plus jeune âge et qu'il faudrait faire du prosélytisme auprès de l' Éducation nationale. Michel Clément souligne que c'est un problème plus général qui concerne aussi l'éducation artistique ou scientifique, « Adoptez un jardin » touche très peu d'enfants. Jean-Pierre Bady demande l'avis et les propositions des membres sur le programme d'activités du Conseil. Richard Flahaut propose de retravailler sur les questions de fiscalité et de défiscalisation qui intéressent tous les propriétaires privés. Jean-Pierre Bady propose que ces réflexions soient abordées lors d'une prochaine réunion plénière. Danièle Déal indique que ses services travaillent à la rédaction d'un décret concernant le label « jardin remarquable » en liaison avec le ministère des finances. Didier Wirth souligne l'intérêt de l'agrément fiscal attribué pour 5 ans dans le cadre du label. Dominique Paillarse aimerait détenir un condensé des textes réglementaires sur les jardins. Il indique que le label « jardin remarquable » est très gratifiant pour les propriétaires, et se réjouit des poursuites légales des textes. Il souhaite que le CNPJ évoque le problème des jardins en déshérence, notamment celui de Saint Blancard en Midi-Pyrénées où un lotissement va être construit sur un parc protégé au titre des monuments historiques et implique l'abattage de grands 5 ISSN en cours sujets et le jardin de La Léonardsau en Alsace. Jean-Pierre Bady rappelle que ce sujet a déjà été abordé et qu'une lettre sur les « jardins en péril » a été adressée au ministre de la culture, l'attention des autorités locales et régionales a été alertée. Joëlle Weill précise que les situations de ces jardins sont souvent très complexes (problèmes financiers des propriétaires, problèmes d'indivision, etc.) et que les DRAC sont alertées. Michel Clément souligne que c'est un enjeu important car les jardins se dégradent beaucoup plus vite que les bâtiments. Le CNPJ doit pouvoir évoquer ces sujets afin d'avertir le ministre qui alertera les préfets. Didier Wirth souhaite qu'un groupe de travail sur le mécénat puisse être créé. Par ailleurs, le mécénat pourrait jouer un rôle non négligeable sur les jardins en déshérence. Michel Clément précise que la loi de finance a étendu le bénéfice du mécénat au domaine privé, les mécènes locaux seraient certainement intéressés par des action sur des jardins de leur région. Didier Wirth pense qu'un groupe du Conseil devrait valider les demandes de mécénat et parrainer la coordination de certaines actions. Il envisage de créer une fondation européenne sur les parcs et jardins. Alix de Saint-Venant trouve ces questions de mécénat local et européen très intéressantes, mais voudrait voir la création d'une association spécifique pour demander du mécénat européen. Didier Wirth répond que cela existe déjà, VMF, la DH et le CPJF s'en occupent, 400 000 dollars ont déjà été levés . Patrice Fustier demande où en est l'Institut national des parcs et jardins. Jean-Pierre Bady répond que le sujet n'aboutit pas malgré ses efforts. L'arbitrage interministériel à propos de la propriété du pavillon de Valois à Saint-Cloud a eu lieu en faveur du ministère de la culture, le projet immobilier pourrait donc être engagé. La DAPA a la volonté de subventionner les travaux mais la question du fonctionnement de l'institut national des parcs et jardins reste entier et sans solution. La piste du mécénat privé est envisageable mais semble impossible sur le long terme. Didier Wirth propose d'explorer la piste d'un institut d'enseignement privé et professionnel sur le modèle des universités américaines. Les professionnels (horticulteurs et pépiniéristes) seraient intéressés par un tel institut d'art des jardins. Michel Baridon précise qu'aux États unis des fondations ne pratiquant pas d'enseignement existent comme à Dumbarton Oaks, en revanche elles proposent des cycles de conférences. Tant Dumbarton Oaks que Benetton ont des moyens considérables. Jean-Pierre Bady propose des sujets pour les 4 à 5 réunions plénières annuelles : une information sur les textes législatifs concernant les jardins remarquables, la signalisation routière, la procédure déconcentrée ; les jardins en péril, le CNPJ doit servir à aider à débloquer des dossiers ; les conservatoires botaniques, les plantes anciennes ; le développement durable et les jardins ; le mécénat ; la place des parcs et jardins dans le réseau des villes et pays d'art et d'histoire ; la place des parcs et jardins dans les responsabilités nouvelles du Centre des monuments nationaux. Christophe Vallet propose de faire une intervention sur les projets du Centre des monuments nationaux concernant les plans de gestion et le développement durable. Jean-Pierre Bequet souhaite que le CNPJ se rapproche de la fédération des parcs naturels régionaux. Nelly Tardivier suggère que les thématiques annuelles de « Rendez-vous aux jardins » soit proposées par le CNPJ. Patrice Fustier annonce que la banque HSBC s'intéresse au développement durable et qu'il faudrait y intégrer les parcs et jardins. Louis Bénech ajoute que l'eau ou le végétal pourraient faire le lien avec le développement durable. Christophe Vallet précise que le Conservatoire du littoral 6 ISSN en cours réfléchit aux questions liées à l'érosion du monument. Catherine Bergeal dit que tous ces thèmes (développement durable, savoir-faire, pratiques, réseau des gestionnaires, grands sites de France, patrimoine mondial, parcs naturels régionaux, etc.) concernent le ministère de l'écologie et du développement durable. Tous ces acteurs doivent échanger leurs pratiques et expériences. 3. Questions diverses Christophe Vallet indique qu'à Oiron le CMN travaille en fonction de la rareté de l'eau. Jean-Louis de la Celle annonce que la Société nationale d'horticulture de France organise un colloque sur l'eau le 11 mai prochain. Jean-Pierre Bady rend compte de la mission à Nohant effectuée avec Pierre-André Lablaude et Bruno Chauffert-Yvart au sujet de l'attribution du label « jardin remarquable ». Le dossier de demande de label n'ayant pas reçu un accord majeur en commission régionale, la DRAC a demandé l'avis du Conseil national des parcs et jardins. Les critères nécessaires à l'obtention du label sont respectés à Nohant : importance de l'histoire du lieu, le jardin est bien entretenu, les abords méritent d'être protégés, l'engagement des propriétaires est maximal, l'ouverture à la visite est totale. Le domaine de Nohant est remarquable, le jardinier s'en occupe d'une façon intelligente et admirable, l'entretien est impeccable, aussi, ce jardin mérite le label. Le résultat de cette mission sera proposé au directeur de l'architecture et du patrimoine. Michel Clément s'engage à intervenir auprès de la DRAC pour qu'une procédure de PPM ou de ZPPAUP soit envisagée. Christophe Vallet est heureux du résultat du rapport et se félicite de la mise en valeur du personnel du domaine de Nohant. Bruno Chauffert-Yvart signale que la création d'un jardin contemporain prévue à Versailles a pris du retard car la construction du parking devant être aménagé tarde. En revanche, la butte des étangs Gobert à Versailles doit être désengorgée, pour cela un concours de paysagistes a été lancé et remporté par l'agence OBRAS. Bruno Chauffert-Yvart souhaite que le CNPJ soutienne ce projet. Jean-Pierre Bady aimerait avoir des informations complémentaires sur ce sujet avant d'engager le Conseil. Jean-René Garnier regrette que les jardins de Trianon ne soient plus ouverts librement et qu'il faille en payer l'entrée, ce qui constitue un réel budget lorsque l'on a une famille. Il déplore également que les touristes soient préférés aux utilisateurs locaux. Yves Cranga informe que le dossier de création du jardin contemporain en Auvergne progresse, le plan de gestion sera achevé au printemps et l'étude finalisée en 2007 7 ISSN en cours Séance du 28 mars 2007 1. Jean-Pierre Bady demande l’approbation du procès verbal de la précédente réunion plénière (17 janvier 2007), celui-ci est adopté. 2. Le président fait le point sur les différents groupes de travail du Conseil national des parcs et jardins. Didier Wirth propose la création d’un groupe de travail sur le mécénat de jardins ; Nelly Tardivier, Jean-Pierre Bady, Patrice Fustier et Richard Flahaut souhaient y participer. Joëlle Weill précise qu’elle réunira son groupe « Enseignement agricole et jardins » le 18 avril prochain. L’opération « Adoptez un jardin » doit être relancée auprès des différents acteurs, Jean-Pierre Bady fera une note au nouveau ministre suite à la réunion de travail qu’il a eue avec le bureau de Jenny Le Bard en charge de ce dossier au ministère de la culture. 3. Michel Baridon présente la journée d’étude du 4 avril « L’eau, esprit vivant du jardin », durant laquelle la matinée sera consacrée aux approches philosophiques, historiques, décoratives et techniques de l’eau, alors que l’après-midi examinera la question de l’eau comme denrée rare à utiliser avec modération (programme joint en annexe). 4. Yves Brien expose la politique des CAUE en matière de jardins. Les Conseils d’architecture, d’urbanisme et d’environnement existent depuis 30 ans et sont présents sur la presque totalité du territoire français : 89 départements en sont pourvus. Ils ont été créés à l'issue de la loi sur l’architecture du 3 janvier 1977. Ce sont des associations subventionnées par la taxe départementale CAUE, part de la taxe locale d’équipement votée par les conseils généraux. Ces structures sont de tailles très variables, allant de 4-5 à 30 personnes. Les architectes y sont très bien représentés (environ 800), 130 urbanistes et 130 paysagistes apportent également leur contribution. Ils assument des missions de formation, de sensibilisation et de conseil auprès des particuliers et des collectivités locales. La formation s’adresse à différents types de publics. La sensibilisation porte sur la qualité architecturale et environnementale, le fleurissement, etc., et passe par des conférences grand public ou en milieu scolaire, des visites de sites, et des centres de ressources et de documentation. Le conseil est un accompagnement culturel. L’union régionale des CAUE de Rhône-Alpes est très active et intervient beaucoup dans le domaine des parcs et jardins. Des conférences grand public ou des formations à destination des propriétaires y sont organisées ; il existe un conseiller permanent pour les jardins au CAUE du Rhône. Cette union régionale s’est beaucoup impliquée dans les inventaires de jardins, financés par la DIREN, entre 1988 et 1992. La mise en valeur de ces inventaires a vu le jour sous forme d’expositions, de visites ou de publications comme les « Cahiers des jardins de Rhône-Alpes » dont 6 numéros ont été publiés. Sylvie Cachin , paysagiste au CAUE du Val d’Oise, présente les actions mises en œuvre concernant les parcs et jardins, le paysage et l’environnement. Le Val d’Oise est un département très diversifié allant de la plate-forme aéroportuaire de Roissy au parc naturel du Vexin. Le CAUE propose de nombreuses formations auprès des particuliers (ateliers) et des conseils auprès des élus et des services techniques des communes (fleurissement, développement durable, etc.). L’opération « Je jardine ma ville » a été conduite à Auvers-sur-Oise et à Magny-en-Vexin. Les habitants ont été invités à fleurir les espaces publics en bordure de leurs habitations grâce à des plantes fournies par la commune. Ces opérations ont créé de la cohésion sociale et une amélioration du cadre de vie, et ont débouché sur de la sensibilisation à l’environnement, aux plantes, aux couleurs ou aux compositions végétales grâce à des ateliers et des supports pédagogiques. Le CAUE du Val d’Oise a organisé des formations sur : l’espace public, le fleurissement, la lecture du paysage, la composition végétale, les vivaces, les formes et les couleurs, la gestion différenciée et a proposé de nombreuses visites de jardins contemporains. Ainsi, 66 communes 8 ISSN en cours (soit 36% des communes du département), 20% des élus et 80% des techniciens ont eu accès à ces formations. Jean-Pierre Bequet, maire d'Auvers-sur-Oise, remercie le CAUE pour ces opérations qui ont très bien fonctionné, le cadre de vie a été amélioré, le lien social a été tissé, une véritable dynamique a été mise en place dans sa ville, notamment pour ce qui concerne le développement durable. Cinq années ont été nécessaires pour couvrir les six kilomètres de rues, trois panneaux expliquant la démarche ont été installés, les plantations sont très respectées. Anne Schirm indique que le concours des villes et villages fleuris a des effets très différents (social, développement durable, etc.) et un impact d’image très important. Jean-Pierre Bady demande combien de CAUE organisent des opérations de ce type. Yves Brien précise que la fédération nationale des CAUE assure cette émulation, les différentes actions sont en train d’être listées et seront bientôt consultables sur le site Internet de la FNCAUE. Jean-Pierre Bady propose de rencontrer les directeurs de CAUE afin de les sensibiliser à la question des parcs et jardins. Didier Wirth demande s’il existe des équivalents des CAUE dans les autres pays d’Europe. Yves Brien indique que des structures proches existent en Italie et que la FNCAUE recherche d’autres exemples en Europe. Patrice Fustier constate que les CAUE d’Ile-de-France ont des politiques très différentes selon les départements. Yves Brien revient sur l’importance de la diffusion des actions et des opérations car les priorités sont différentes en fonction de leurs préoccupations, compétences et effectifs. Alix de Saint Venant aimerait connaître la démarche à suivre pour qu’un CAUE soit créé dans un département qui n’en possède pas. Yves Brien rappelle qu’il revient à chaque président de Conseil général d’en doter ou non son département. Didier Wirth s’interroge sur la variabilité des budgets. Yves Brien répond que ceux-ci varient de 100 000 euros à 1,6 millions, selon la variabilité de l’assiette et du recouvrement. Dominique Larpin s’interroge sur la pérennité des fleurissements créés à Auvers-sur-Oise et à Magny-en-Vexin. Jean-Pierre Bequet et Sylvie Cachin précisent qu’une fois par an, il faut re-sensibiliser les habitants notamment les nouveaux arrivants, et remplacer les plantes mortes. Cela est fait dans l’optique de l’espace urbain et de son mobilier afin d’aller au delà du fleurissement dans une démarche paysagère plus globale. Ariane Delilez est très intéressée par ces nouvelles pratiques de fleurissement qui deviennent de véritables actes d’aménagement. Sophie Semblat Walhain doit cependant lutter contre le fleurissement excessif à Paris qui reflète une certaine inculture. 5. Simon Piéchaud présente deux jardins aux destins contrastés en Alsace : la villa de l’allée Kastner à Strasbourg et la villa Léonardsau à Obernai. La villa de l’allée Kastner se situe dans le quartier de la Robertsau qui est une zone de villégiature depuis le XVIIIe siècle. Ni le commanditaire ni le maître d’œuvre ne sont connus, toutefois, une importante documentation cartographique ancienne existe. La propriété, close de murs, mesure 1,6 hectare, la maison, datant de la seconde moitié du XVIIIe siècle, se trouve au centre. Le parc à l’anglaise n’est plus entretenu et l’ordonnancement du domaine est peu lisible, il reste cependant des traces d’un potager et d’un verger. Les éléments les plus remarquables de cet ensemble sont les fabriques : orangerie, laiterie, chenil, volière, serre, glacière, écurie, pigeonnier, et une statuaire représentant les Quatre Eléments et deux Fleuves provenant peut être du château des Rohan à Saverne. Cette propriété n’est pas protégée au titre des monuments historiques malgré son intérêt. Un projet d’aménagement d’une ligne et d’une station de tramway, dans laquelle des massifs circulaires accueillent la statuaire, coupe le parc en deux même si le tracé du tramway ne touche pas les éléments constitutifs. L’intérêt de ce parc a été signalé par les services patrimoniaux de la DRAC, une négociation a pu avoir lieu. Les éléments remarquables du jardin restent à leur place, des petits éléments de voirie incontournables seront réalisés, le parc sera ouvert au public bien que les bâtiments n’aient pas encore de destination (pré-projet de lieu dédié aux livres). 9 ISSN en cours Jean-Pierre Bady demande pourquoi ce parc n’a pas été protégé au titre des monuments historiques. Simon Piéchaud explique qu’il n’était pas protégé lorsque le projet de tramway a vu le jour, que celui-ci a été développé en toute confidentialité et en toute hâte pour répondre aux échéanciers électoraux. L’instruction d’un dossier de protection n’était pas envisageable sans conflit, ce que refusait le préfet. Par ailleurs, cette propriété appartient à la ville de Strasbourg qui le prêtait à la veuve d’un sénateur, aucune menace ne pesait sur lui jusqu’au décès de celle-ci. La méconnaissance de l’intérêt de ce parc est importante. Dominique Larpin regrette que les qualités intrinsèques à ce jardin n’aient pas été présentées. Simon Piéchaud précise que ce n’est pas un dossier de protection soumis à la 6° section de la commission nationale des monuments historiques mais un témoignage sur un patrimoine en péril, réalisé dans l’urgence. Dominique Paillarse (ancien DRAC d’Alsace) témoigne de la sensibilité des élus face aux questions de transports publics. Il se demande, par ailleurs, si la CRPS aurait rendu un avis favorable à une protection, compte tenu de l’existant en matière de jardin. Il a eu à gérer un dossier semblable, à Lauragais, où les élus souhaitaient le déclassement d’un parc afin qu’un boulevard urbain puisse le traverser. Simon Piéchaud présente ensuite le jardin de la villa Léonardsau à Obernai, protégé au titre des monuments historiques depuis 1990. Ce parc de 9 hectares a été dessiné par Albert de Dietrich entre 1899 et 1929 et très bien intégré dans le paysage environnant. Divers projets ont vu le jour : parcours botanique, musée du cheval et de l’attelage, centre de congrès, hôtel de luxe… La maison est de style « Renaissance alsacienne », les statues des Saisons sont rapportées du jardin de la Cour d’Angleterre à Bisheim. Ce parc a été victime de la tempête de 1999 qui a révélé un manque d’entretien, la canicule de 2003 a eu raison des buis. Il est entretenu par les jardiniers de la ville d’Obernai qui sont de mieux en mieux formés et ne plantent plus de sujets inappropriés mais continuent de faire de la décoration florale. Strasbourg étant candidate comme « capitale européenne de la culture » en 2013, un nouveau projet d’utilisation a vu le jour. Le « Groupe Saint Léonard » est un mouvement d’artistes formés en France et en Allemagne autour de Charles Spindler. Dietrich souhaitait faire de sa villa un lieu d’accueil pour ces artistes (arts décoratifs, céramique, ferronnerie, ébénisterie, etc.) dont les œuvres sont conservées au musée des Arts décoratifs à Strasbourg et dont les archives sont toujours possédées par Jean-Charles Spindler. Le projet vise à montrer l’expression originale d’un art sur le modèle du musée de l’Ecole de Nancy. Ce projet véritablement européen est crédible et peut sortir le jardin de son statut de parc municipal pour l’intégrer dans un projet culturel avec un plan de gestion. Dominique Paillarse prend la défense des jardiniers municipaux car ils n’ont pas été accompagnés par une volonté politique qui a failli sur cet exemple majeur du patrimoine des jardins d’Alsace. Le projet lui semble pertinent et il espère qu’il sera « porté » politiquement et que les financements suivront. Simon Piéchaud précise que le contexte est favorable mais que la mairie est démunie financièrement, il faudrait trouver du mécénat et solliciter les industries de Dietrich. Didier Wirth indique que le château de Paul Riquet, à Bon Repos, est dans le même cas et qu’il faudrait créer une fondation pour y amener beaucoup de mécènes européens. Il ne croit pas à un engagement public pour La Léonardsau. Simon Piéchaud rappelle que cette dynamique est récente, que la fondation est une des solutions, les échanges franco-allemands sont très riches autour du Groupe Saint Léonard, Spindler est très connu aux Etats-Unis, la notoriété de cet art dépasse l’Europe. Didier Wirth souligne que les mécènes préfèrent les fondations pour la postérité et la pérennité du devenir. Dominique Paillarse trouve l’idée de fondation excellente mais peu viable sans appui politique. Simon Piéchaud précise que le projet est porté par la DRAC. Jean-Pierre Bady signalera ces deux cas alsaciens au prochain ministre de la culture et de la communication. 10 ISSN en cours Séance du 20 juin 2007 1. Jean-Pierre Bady demande l’approbation du procès verbal de la précédente réunion plénière (28 mars 2007), celui-ci est adopté. Il soumet le rapport d’activité 2006 aux membres du Conseil. Il précise que Christine Albanel est très intéressée par les questions relatives aux jardins ainsi que Marie-Christine Labourdette (conseillère aux patrimoines, à l'architecture et aux musées). 2. Le président fait le point sur les différents groupes de travail du Conseil national des parcs et jardins. Joëlle Weill rend compte des premiers travaux du groupe « enseignement agricole et jardins ». Le groupe s'est réuni avec Mme Slak, inspectrice de l'enseignement agricole (secteur aménagements paysagers). Il avait comme objectif de faire le point sur les difficultés rencontrées par les propriétaires privés comme par l'administration pour le recrutement de jardiniers compétents, de voir dans quelle mesure ces difficultés pouvaient être imputées à l'enseignement reçu, et pour quelles raisons. Le groupe a bien distingué la formation initiale des formations permanente et continue, lesquelles fonctionnent bien en présentant des offres variées, adaptées à divers publics. Il a noté avec surprise que le terme « jardinier » n'apparaissait nulle part dans les référentiels de métiers sur le site « Educagri » du ministère de l'agriculture, ce qui est révélateur de l'image dévalorisante de ce métier, encore socialement déconsidéré, et de ce fait mal rémunéré. Par ailleurs, ces métiers du jardinage ne sont choisis par les élèves que par défaut, dans une large majorité : ils n'y ont recours qu'en situation d'échec scolaire, sauf au niveau bac professionnel ou BTS. Contrairement à un postulat initial, les programmes d'enseignement agricole sont correctement pourvus dans les domaines proprement « jardins » : espaces aménagés, connaissance du végétal, et histoire des jardins, grâce à l'intervention d'Alain Durnerin, prédécesseur de Mme Slak, ancien membre de la 6ème section de la commission supérieure des monuments historiques notamment, et très actif dans le domaine de la sensibilisation aux parcs et jardins historiques. Ce n'est pas au niveau du contenu que les problèmes ont leur source, mais plutôt dans l'organisation de l'enseignement (séparation des filières de production horticole et d'aménagement paysager) et dans l'image de marque du jardinier. Le groupe souhaite d'ailleurs que les termes « parcs et jardins » figurent très explicitement dans les référentiels et les diplômes. Le groupe a donc décidé de profiter de la rénovation des diplômes (CAPA, BEPA, BTS, Bac-pro), qui va être effectuée d'ici 1 à 2 ans, pour faire passer un certain nombre d'idées en vue d'améliorer la situation. A l'initiative du groupe, une lettre du directeur de l’architecture et du patrimoine au directeur général de l’enseignement et de la recherche (ministère de l’agriculture) a d'ores et déjà été envoyée, pour que le ministère de la culture soit représenté lors de la commission professionnelle consultative chargée de mettre en œuvre cette rénovation des diplômes. Didier Wirth réunira prochainement son groupe de travail sur le mécénat. 3. Jean-Pierre Bady esquisse un rapide bilan de Rendez-vous aux jardins qui a attiré 1,6 millions de visiteurs, plus de mécènes que l’an passé et des relais dans la presse plus importants. Le thème de l’opération 2008 sera « Le voyage des plantes ». Nelly Tardivier propose que le CNPJ fasse des propositions pour les thèmes des années à venir. Daniel Boulens indique qu’à Lyon les Rendez-vous aux jardins 2007 ont été bien accueillis et que le prochain thème l’intéresse beaucoup car la ville de Lyon possède un grand jardin botanique. 4. Michel Baridon rend compte de la journée d’étude du 4 avril « L’eau, esprit vivant du jardin » qui a rassemblé plus de 180 participants de divers horizons (chercheurs, propriétaires, amateurs, étudiants…). Les actes de cette journée d’étude seront sans doute publiés en ligne. JeanPierre Bady demande aux membres volontaires de constituer à nouveau un groupe de travail afin 11 ISSN en cours de préparer le thème de l’opération 2008 sur « Le voyage des plantes ». 5. Céline Féraudy , responsable du contrôle de gestion au Centre des monuments nationaux (CMN), expose la politique de développement durable du CMN qui gère 19 jardins (Saint-Cloud, Azay-le-Rideau, Talcy, Saint-Germain-en-Laye…) 1. Champs et enjeux du développement durable : Le développement durable est « un mode de développement qui répond aux attentes des générations présentes, à commencer par celles des plus démunies, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Ces préoccupations remontent aux années 1970, à une prise de conscience internationale partie du constat de l’épuisement irréversible des ressources, causé par le modèle de développement actuel et les inégalités entre les continents. Le développement durable repose sur 3 piliers : - économique : développer la croissance et l’efficacité économique ; - social : satisfaire les besoins humains et répondre à des objectifs d’équité et de cohésion sociale ; - environnemental : préserver l’environnement et les ressources naturelles pour l’avenir. Un équilibre existe entre ces 3 piliers qui doivent constituer un prisme d’aide à la décision. La prise de conscience internationale débute en 1972 par une première conférence de l’ONU à Stockholm. En 1992 a lieu le sommet de la Terre à Rio, d’où naît l’agenda 21, puis les accords de Kyoto. En 2001, le développement durable est annoncé comme une priorité du Conseil européen à Göteborg, en 2003, la France met en place une stratégie nationale de développement durable (SNDD) et en 2005 est mise en œuvre la loi programme fixant les orientations de la politique énergétique. Pour les administrations publiques, la circulaire du 28 septembre 2005 fixe la réduction de la consommation d’énergie. En 2006 est mis en place le « Club des établissements publics » consacré au développement durable et 2007 voit la création d’un comité pour le développement durable au sein du ministère de la culture et de la communication, notamment appliqué à la construction (article joint en annexe). Le développement durable renouvelle la notion de service public et intègre une dimension politique, un principe d’équité et celui de l’intérêt général. Les objectifs recherchés sont : I. optimiser l’empreinte écologique, sociale et économique du CMN ; II. fédérer les agents dans le cadre de la mise en œuvre d’une réforme de poids en reliant développement durable et service public ; III. constituer un établissement exemplaire ; IV. rendre cohérentes les actions d’ores et déjà menées. 2. Stratégie et mise en œuvre au CMN Un plan d’action relatif à la diminution des consommations d’énergie a été mis en place au sein de l’établissement : V. respect des températures réglementaires ; VI. extinction des plafonniers, lampes, matériels de bureau ; VII. utilisation du mode recto/verso pour les copies et impressions ; VIII. véhicules soumis aux prescriptions en matière de limitation de rejets de CO2 ; IX. sensibilisation en matière d’achats éco-responsables ; Des actions dans le champ social : X. partenariats avec des ONG (opération « Jonquilles au Panthéon ») ; XI. recours à des associations ou entreprises d’insertion ; XII. développement de l’accueil des publics handicapés ; XIII. actions à destination des établissements scolaires classés en ZEP. 12 ISSN en cours Une politique d’achat prenant en compte des critères de développement durable : XIV. dans les conditions d’exécution des marchés : entretien des espaces verts en limitant les produits phytosanitaires et en utilisant la gestion différenciée ; XV. dans les critères d’attribution : recyclage des déchets et limitation de la consommation d’énergie des photocopieurs ; XVI. solution mixte concernant les achats de papier. La délimitation du champ d’application : Champ environnemental : XVII. réduction des consommations d’énergie et d’eau ; XVIII. utilisation du papier recyclé ; XIX. réduction des émission de CO2 dans les transports ; XX. récupération, traitement et valorisation des déchets ; XXI. prise en compte des normes de haute qualité environnementale (HQE) lors des opérations de travaux de restauration des monuments ; XXII. mise en place de partenariats pour développer des techniques de restauration peu invasives en terme d’environnement. Champ social, volet interne : XXIII. lutte contre les discriminations à l’embauche ; XXIV. égalité des rémunérations homme/femme ; XXV. renforcement de la formation continue et professionnelle ; XXVI. santé et sécurité. Champ social, volet externe : XXVII.accès au patrimoine pour tous ; XXVIII.mise en place de partenariats avec des ONG ; XXIX. recours à des associations ou entreprises d’insertion ; XXX. diffusion des méthodes de restauration et de mise en valeur aux pays du sud. Champ économique : XXXI. commercialisation de produits « équitables » ; XXXII.mise en place d’une charte éthique en matière de mécénat ; XXXIII.constitution d’un portefeuille d’actions d’entreprise pratiquant une politique de développement durable. Champ transversal : XXXIV.démarche d’achats responsables ; XXXV.reporting : tableau de bord, audit social. Le Centre des monuments nationaux organise un comité de pilotage pour mettre en place ces stratégies. Lila Dida , chargée de mission au Service national des travaux (SNT), présente les actions qui y sont menées en faveur du développement durable. Le SNT est chargé d’une mission de maîtrise d'ouvrage public pour le ministère de la culture et de la communication et gère 80 monuments. La stratégie nationale pour le développement durable a été adoptée par le gouvernement en juin 2003, suite à la conférence de Johannesburg, et a ajouté un quatrième pilier qui porte sur la culture et est propre à la France. Dans l'administration, cette stratégie nationale repose sur 3 axes : 1. prendre en compte le développement durable dans le fonctionnement de l'administration ; 2. intégrer le développement durable dans les politiques publiques ; 13 ISSN en cours 3. mobiliser davantage la recherche au service du développement durable. Au SNT, les axes 1 et 2 sont pris en compte par la mise en place d'une démarche HQE sur les constructions et les restaurations, ainsi qu'une démarche éco-responsable au sein du service. Au domaine de Saint-Cloud, la serre Rateau a été remplacée par un bâtiment aux normes HQE, ainsi qu'à Saint-Germain-en-Laye, où l'espace professionnel des jardiniers va être remplacé selon ces normes. A Saint-Cloud et Compiègne, le SNT participe à la mise en oeuvre de plans de gestion en liaison avec la DAPA et le CMN. L’exemple de la restauration de la serre du jardin fleuriste du domaine national de Saint-Cloud (dite Serre Rateau) est un exemple intéressant. Cette serre construite il y a une cinquantaine d'années n'offre plus un niveau de sécurité suffisant, la reconstruction des galeries de verre est indispensable et des aménagements modernes sont nécessaires au fonctionnement. Les barres à vitres sont dégradées, une grande surface de vitrage est à changer, l'étanchéité n'est plus assurée, les conditions thermiques sont insuffisantes et la consommation énergétique est trop importante. Les jardiniers ont demandé que la configuration actuelle de ces serres chapelles en verre soit conservée. L'équipe sélectionnée comprend un serriste, un thermicien, un géotechnicien et un spécialiste des fluides ; elle a composé un programme comprenant toutes les composantes techniques et environnementales qui servira au concours de maîtrise d'oeuvre selon les critères de la loi MOP. Le maître d'ouvrage s'est engagé dans un processus de HQE comportant 14 cibles ; ce type de démarche a un surcoût qui est amorti dans le temps, grâce à un calendrier environnemental, par la conservation de l'équilibre écologique, l'économie des énergies renouvelables et la gestion des ressources épuisables. Gain social obtenu par le bien être des individus (respect de leur santé et de leur cadre de travail), gain financier dans le coût global qui intègre à la fois l'investissement et la maintenance. Les opérations de restauration ou de réhabilitation doivent s'adapter au référentiel HQE qui existe car celui-ci a été créé pour les bâtiments neufs. Elles prennent en compte l'écoconstruction, l'éco-gestion, les chantiers à faible nuisance, la gestion de l'eau (gestion des eaux pluviales, réduction de l'imperméabilisation des surfaces), des déchets (compactage, tri sélectif), de l'énergie (utilisation du solaire, des énergies renouvelables), de la maintenance, de la qualité de l'air, de la qualité de l'eau... Chaque cible a 3 niveaux : de base (celui que demande la réglementation), performant et très performant. Pour la serre Rateau, les préconisations HQE ont porté sur l'électricité, le chauffage, la ventilation, l'aération et l'eau. Au vu des 2 tableaux de synthèse (en pièce jointe), il apparaît que les économies sont faibles mais l'intérêt environnemental très fort. Parallèlement, une étude de plan de gestion est en cours ; le parc de Saint-Cloud a été très touché par la tempête de 1999, à la suite de laquelle de grandes orientations pluri-annuelles ont été retenues : sauvetage des espaces boisés et restauration et exploitation des réseaux hydrauliques. Ces opérations sont conduites par l'architecte en chef des monuments historiques, dans le cadre d'un plan de gestion forestier qui fait actuellement l'objet d'une réactualisation. Le SNT a donc pour rôle de faire connaître et partager les enjeux du développement durable, de mettre en cohérence les politiques menées en matière de jardin, d’intégrer les préoccupations de développement durable dans les projets de loi, de favoriser la mise en place d'une gestion écologique des parcs, jardins et espaces verts de l'État et des collectivités publiques, de promouvoir les pratiques exemplaires en direction des professionnels, des associations, des privés et des consommateurs, de travailler en lien avec les partenaires européens, d’adhérer à des réseaux et d’échanger des savoir-faire. Le jardin durable minimise ses impacts sur l'environnement naturel par une gestion écoresponsable et qui assure pleinement son rôle dans la société en répondant aux objectifs et finalités du développement durable. Les trois objectifs à atteindre sont la protection de la bio-diversité, la réduction des dépenses d'entretien et de traitement et la création d'un cadre de vie agréable et proche de la nature en intégrant le plan de gestion. Le cadre de l'agenda 21 permet de mettre en 14 ISSN en cours place ces objectifs et l'évaluation de leur pertinence est une mission difficile mais qu'il ne faut pas ignorer ; on doit l’intégrer dans un tableau de suivi de plan de gestion. Les applications pratiques dans les parcs et jardins sont : le tri sélectif et le compactage des déchets, la plantation d'espèces indigènes, l'optimisation de l'arrosage en utilisant des systèmes adaptés, la récupération des eaux de pluie, l'utilisation des produits phytosanitaires réservée aux sujets malades, la restriction de l'abattage des arbres aux sujets malades ou pour des raisons de sécurité, la plantation d'arbres à fort pouvoir séquestrant de CO2. Didier Wirth revient sur l'utilisation d'une chaudière au bois pour le chauffage des serres ; la géothermie lui semble plus adaptée et plus économique. Lila Dida explique que le bois consommé dans la chaudière est produit sur le domaine et que le CO2 engendré par sa combustion est compensé par la production d'oxygène des arbres qui y sont replantés. A l’issue de ces deux exposés, Régis Ambroise se demande ce que les jardins et le paysage peuvent apporter à la question du développement durable car l’aspect territorial ou formel n’est pas actuellement pris en compte. Le problème vient de l'utilisation excessive au XXe siècle de ressources fossiles comme le pétrole qui engendrent beaucoup de pollutions. Dans les années 1970, les territoires agricoles ont été considérablement transformés par l'usage des machines et des engrais chimiques.. Il faut penser à revenir aux ressources que nous apportait, jusqu'au XIXe, chaque territoire. Les jardiniers, agronomes, paysans sont allés très loin dans la compréhension et l'utilisation des atouts de chacun des territoires, des potentiels de mini-régions. De tout temps, les jardins ont été des terrains d'expérimentation de l'aménagement du territoire, et l'art des jardins doit enseigner les manières d’aménager le territoire avec la biodiversité adaptée. La connaissance qu'ont les agronomes du territoire doit être prise en compte ; par ailleurs, les approches paysagères sont riches d'enseignements. Il faut se servir des parcs et des jardins pour retrouver des manières d'aménager le territoire dans le sens du progrès car il n'est pas question de revenir en arrière : les jardins sont des lieux de mémoire qui doivent devenir des lieux d'inspiration adaptés à une société, à un territoire, un terroir, un lieu. Louis Benech pense qu’il faut revoir les pratiques car le HQE est « étouffant ». Beaucoup de végétaux n’ont pas besoin de serres pour pousser, et l’État devrait donner l’exemple dans ce sens. Jean-René Garnier confirme la mode du cosmos, Patrice Fustier rappelle que l’essor des graminées est constant depuis 20 ans car elles sont intéressantes financièrement et pour l’environnement. Anne-Marie Cousin souhaite que la thématique 2008 de Rendez-vous aux jardins « le voyage des plantes » soit le déclencheur d’une réflexion d’ordre culturel sur les plantes locales. Le CNPJ doit réfléchir à la création de jardins à partir de l’exemple des jardins historiques existants en prenant en compte les ressources locales. Daniel Boulens indique que les deux exposés rappellent les bases et le contexte du développement durable et insistent sur l’importance d’une philosophie globale, partagée par l’ensemble de la planète. Les collectivités locales prennent en compte cette démarche pour les parcs et jardins (à Rennes, Montpellier, Dijon, etc.) grâce à la gestion différenciée. A Lyon, le terme utilisé est « gestion évolutive durable » car le bon sens doit revenir. A l’heure actuelle, les jardiniers polluent beaucoup. Un moteur de tondeuse pollue 97% de plus qu’une voiture. La question qu’il faut se poser est de savoir s’il faut continuer à tondre en sachant que cela pollue et engendre beaucoup de nuisances sonores. Il faut également avoir une réflexion sur la pollution des peintures, des arrosages automatiques, des désherbants sélectifs, etc. Le jardinier est formaté pour répondre à ces questions d’une seule façon, il faut lui en enseigner d’autres. La ville de Lyon a fait une analyse de ces impacts polluants. Les piles utilisées pour les arrosages automatiques sont les plus polluantes, Lyon a donc opté pour des piles moins polluantes. La certification ISO 14001 sur la totalité des services espaces verts de Lyon a été une première étape. Le pas le plus important a été réalisé par 15 ISSN en cours les jardiniers qui ont adhéré à ces nouvelles méthodes en changeant leurs comportements. Cela a pu se faire grâce à la mise en place de formations sur l’ISO 14001 et surtout grâce à la revalorisation du métier de jardinier. Le concours du fleurissement a aussi dû être modifié. L’utilisation de biocarburants produits localement (sur des terrains appartenant à la ville) s’est généralisée. Toutes les villes de France adhèrent aujourd’hui à cette démarche. Jean-Pierre Bady croit beaucoup à l’intérêt de la méthode mise en œuvre par le Centre des monuments nationaux et le Service national des travaux, mais il pense qu’il serait bon de les moduler et propose que le CNPJ soit un interlocuteur. Didier Wirth pense qu’une démarche plus simple devrait être proposée aux propriétaires privés. Elisabeth Basset précise, à propos de la mise en place du plan de gestion de Saint-Cloud, que ce domaine est un site classé et de ce fait la DIREN doit être impliquée. Lila Dida répond que la DIREN fait partie du comité de pilotage. 6. Questions diverses Dominique Paillarse pose la question du renouvellement des labels « jardin remarquable » d’ici 2 ans et de la procédure à adopter. L’administration doit anticiper et y réfléchir dans les meilleurs délais. Par ailleurs, il annonce que la DRAC Midi Pyrénées a offert la plaque aux derniers jardins labellisés a l'occasion de Rendez-vous aux jardins, ce qui a servi la promotion de la manifestation. A propos de la plaque, Jean-René Garnier indique que le CNVVF date désormais ses « Grands prix » sur les plaques, ce qui incite les villes à faire aussi bien chaque année. Joëlle Weill lui répond que le règlement du label « jardin remarquable » est différent. Chaque propriétaire doit faire une nouvelle demande au bout des 5 années d’attribution du label et s’engager sur une nouvelle période de 5 ans. Anne-Marie Cousin se demande comment une plaque payée par le propriétaire peut être retirée à l’échéance des 5 années. Jean-Pierre Bady pense qu’il faut prendre une position dès l’aval et réfléchir à une méthode de pérennisation de la plaque. Pour ce qui concerne les panneaux de signalisation routière spécifiques au label, Joëlle Weill annonce que la modification de l'arrêté interministériel du 24 novembre 1967 modifié, relatif à la signalisation des routes et autoroutes est toujours à l’examen aux ministères de l'équipement et de l’intérieur et qu’une information sera faite dès que le dossier aura progressé. Françoise Wierzbicki explique que la DAPA travaille sur un projet de décret concernant le label qui prévoit les modalités de renouvellement et de contrôle, et dans lequel il est précisé qu’en cas de renouvellement une visite sera obligatoire. La DAPA ayant beaucoup de décrets à l’étude actuellement, celui concernant le label « jardin remarquable » devrait être soumis aux ministres en charge de la culture et des finances d’ici la fin 2007. Par ailleurs, la DAPA n’a reçu que 3 lettres de récrimination au sujet de l’attribution du label, ce qui est très peu et signifie que les attributions ne sont pas abusives. Xavière Desternes , chargée de mission au CPJF, remet aux membres du Conseil un rapport général sur les inventaires de jardins rédigé par le CPJF. Celui-ci sera examiné lors d’une prochaine séance. Jean-Pierre Bady propose de relancer la « cellule de réflexion », qui existait lors du premier mandat du Conseil pour préparer ses actions et réflexions. 16 ISSN en cours Séance du 26 octobre 2007 1. Jean-Pierre Bady demande l’approbation du procès verbal de la précédente réunion plénière (20 juin 2007), celui-ci est adopté. 2. Bilan de Rendez-vous aux jardins 2007. Le département de la communication et de la documentation de la DAPA, représenté par Christine Rémond et Christine de Rouville, annonce que les prochains Rendez-vous aux jardins auront lieu les 30-31 et 1° juin 2008, la thématique annuelle sera Le voyage des plantes. L’appel d’offre pour le choix de l’agence de communication a déjà été lancé. L’agence de communication « Façon de penser » représentée par Florence Rosenfeld et Bernard Arnoud, précise qu’en 2007, 1905 jardins ont participé à l’opération soit 2 fois plus qu’il y a 4 ans, ce qui montre le bon fonctionnement de cette manifestation qui prospère et qui voit une fidélisation des propriétaires et des partenaires. Chaque année de nouveaux jardins participent à l’opération, il y a eu en 2007, 400 ouvertures exceptionnelles et 1 million et demi de visiteurs. Le thème de l’eau a bien fonctionné tant auprès des médias que du public. De nouvelles affichettes format A3 ont été éditées en grand nombre et ont eu beaucoup de succès. Le site Internet a été ouvert un mois avant l’opération, des brochures, reprenant la charte graphique et conservant ainsi une unité de fond et de forme, ont été produites dans toutes les régions. Cette manifestation culturelle est bien référencée par les journalistes, elle a donné lieu à 80 annonces et articles dans la presse nationale ; à des reportages dans les journaux télévisés nationaux, des numéros spéciaux dans les magazines. La région PACA a le plus suivi l’opération avec 38 articles. Christine Rémond rappelle que depuis le début, l’opération bénéficie du soutien de mécènes et de partenaires comme Gaz de France ou MoëtHennessy jusque dans le domaine des animations. Truffaut apporte un soutien financier, un support de communication et crée un jardin éphémère. L’Union nationale des entreprises du paysage (UNEP) est un nouveau partenaire engagé pour 3 ans ; il souhaite soutenir l’opération et les animations auprès des lycées agricoles. Ricola a également rejoint les partenaires en 2007. Ils sont tous re-contactés actuellement, pour une telle manifestation 5 partenaires suffisent. Michel Clément remarque que les appréciations de cette opération sont très positives, elle est toujours en phase ascendante et développe de fortes potentialités. L’annonce du thème très en amont est un atout pour mobiliser des partenaires et des journalistes. Jean-Pierre Bady rappelle que le thème choisi pour 2008 sera le voyage des plantes et qu’un groupe de travail du CNPJ œuvre actuellement à préparer la journée d’étude qui aura lieu le 6 février 2008. Il est présidé par Daniel Boulens et bénéficie des conseils éclairés d’Alain Durnerin, spécialiste du voyage des plantes. Cette journée d’étude proposera une matinée réflexive avec des présentations historiques et des exposés plus pratiques l’après-midi. La journée d’étude sur l’eau dans le cadre de Rendez-vous aux jardins 2007, a fait l’objet du premier Cahier du Conseil national des parcs et jardins qui sera prochainement diffusé. En 2008, les textes des interventions seront demandés par avance aux auteurs afin que les informations puissent être utilisées par les différents intervenants de Rendez-vous aux jardins (correspondants jardins, propriétaires, etc.). La ministre Christine Albanel souhaite que lui soient soumis rapidement des suggestions de thèmes pour 2009. Ces propositions pourraient lui être faites à l’occasion du prochain Conseil auquel elle assistera, le 23 janvier 2008. Dominique Paillarse dit que la journée d’étude est partie intégrante du dispositif de Rendez-vous aux jardins car une large information actualisée y est fournie, tout en tenant compte des différentes approches et points de vues. La diffusion de cette information auprès des services déconcentrés est effectivement à revoir et à rendre accessible plus rapidement. Didier Wirth précise que le colloque qu’il a organisé au 17 ISSN en cours Sénat « Energies et effet de serre », le 10 octobre dernier, est disponible en ligne car celui-ci a été enregistré et peut être écouté sur Internet (www.priorite-au-climat.org). Henri Carvallo souhaite que le site Internet de Rendez-vous aux jardins soit accessible en permanence sur le site du ministère de la culture et ainsi assure l’interface avec la presse. Christine de Rouville précise que l’information sera, en 2008, diffusé plus tôt auprès des préfectures de région via la circulaire mais ne pourra être avancée de plus de deux mois. Par ailleurs, le site ne peut être permanent car il est fait pour annoncer les ouvertures et les animations des 3 jours de Rendez-vous aux jardins. Pour la journée d’étude, la communication sera assurée grâce à des communiqués de presse. Henri Carvallo pense qu’une telle manifestation devrait avoir un site permanent, ce serait une récompense pour tous les propriétaires qui organisent et connaissent très à l’avance leurs manifestations, en outre, ils seraient très honorés d’avoir un lien depuis le site du ministère de la culture vers leur propre site. Joëlle Weill souligne que sur le site « culture.gouv.fr », il existe dans la rubrique « dossiers thématiques » une entrée « parcs et jardins » qui propose un chapitre Rendezvous aux jardins disponible en permanence qui en retrace l’historique et renvoie aux archives des différentes éditions de Rendez-vous aux jardins. Didier Wirth rappelle que le site du CPJF, financé par la DAPA, accueille tous les jardins qui veulent y figurer. 3 . Jean-Pierre Bady fait le point des différents groupes de travail du Conseil national des parcs et jardins et demande aux présidents de bien vouloir rendre compte-de l’avancée de leurs travaux. Il annonce également qu’il souhaite créer un groupe de travail sur le développement durable et les parcs et jardins afin de bâtir une charte pratique contenant des conseils simples pour les propriétaires. Certains membres sont volontaires pour participer à ce groupe de travail : Danièle Déal, Henri Carvallo, Dominique Larpin, Richard Flahaut, Joëlle Weill et Didier Wirth. Ce dernier signale qu’il a organisé une table ronde avec un notaire spécialisé dans les successions ainsi que M. d’Ormesson, spécialiste des fondations. Ces exposés courts seront repris sur sur le site Internet du CPJF et de la Demeure historique. Le développement durable n’est pas seulement de la gestion écologique mais du développement à long terme, c’est un problème global à traiter avec ses ressources, en prenant en compte les questions sociales ou de voisinage. Jean-Pierre Bady envisage la question de manière plus naturelle, répondant aux questions environnementales actuelles. Didier Wirth souhaite qu’un label haute qualité environnementale (HQE) puisse être créé pour les parcs et jardins sous l’égide du CPJF. Anne Schirm indique que le secrétariat d’État au tourisme est souvent sollicité pour mettre en marché le « produit économique » qu’est le jardin, cet aspect ne doit pas être oublié par ce groupe de travail. Danièle Déal rend compte des différentes réunions de travail qui ont permis de : - Définir le plan de gestion jardin ; - Identifier les intervenants ; - Quel financement ? Quels avantages ? - Le suivi et le contrôle technique et scientifique. La définition retenue est : « Un plan de gestion est un document de programmation qui aide à planifier, sur une durée déterminée, les actions à entreprendre sur un parc ou un jardin. Ce document-cadre est élaboré à l’initiative du propriétaire ou du gestionnaire du jardin, qui peut s’adjoindre en tant que de besoin les compétences nécessaires à sa réalisation. Il comprend un état des lieux (diagnostic du jardin dans ses diverses composantes et ses usages), définit des objectifs à court, moyen et long terme à l’origine des diverses interventions à mener, qu'elles soient du domaine de l'utilisation, de l'entretien ou des travaux, propose un plan de travail assorti d'un plan de financement, et fixe des outils d'évaluation. Il constitue un outil de suivi technique, scientifique, sanitaire et économique du jardin permettant de conserver, voire d'accroître sa valeur patrimoniale et environnementale. Un plan de gestion jardin concerne tout parc ou jardin, et au premier chef les jardins protégés au titre des monuments historiques ou situés en espaces protégés, ainsi que les 18 ISSN en cours jardins labellisés « jardin remarquable », de toutes superficies, publics et privés, ouverts ou non au public. Le contenu du plan de gestion jardin est adaptable et modulable en fonction du site. Il résulte d’une phase diagnostic comprenant obligatoirement : - un récolement et une évaluation des éléments disponibles de la connaissance du jardin prenant en compte notamment : relevés graphiques, éléments historiques, analyse paysagère, contexte urbain et paysager, droit du sol ; - une investigation et des études pouvant s’avérer parfois indispensables : recherche historique ; plan et relevé topographique ; prospection archéologique ; bilan technique et scientifique (hydrologique, hydraulique, pédologique, écologique et climatologique) ; inventaire du végétal ; diagnostic phytosanitaire et de résistance mécanique pour les ligneux ; conditions de l’utilisation des lieux. Le plan de gestion jardin proprement dit fixe à la suite les objectifs intégrant les dimensions culturelles et environnementales dans la gestion à terme ; le programme des interventions en terme d’entretien et de travaux, ces derniers étant définis au stade d’un schéma directeur ; ce programme identifiera les besoins financiers en investissement matériel et en fonctionnement, les compétences nécessaires à la gestion, la valorisation des produits du domaine (forestiers, agricoles et horticoles) ; les outils d’évaluation . Le propriétaire ou le gestionnaire sont libres de choisir le bureau d’étude. Le rôle du ministère de la culture et de la communication est d’orienter le propriétaire vers des bureaux d’études spécialisés ou régionaux compétents. L’État aura un rôle de formation, diffusion et orientation auprès des propriétaires et gestionnaires de jardins, des services patrimoniaux des directions régionales des affaires culturelles, des organismes associatifs de formation intéressés. Afin d’assister le propriétaire ou le gestionnaire à déterminer des objectifs de gestion, à rédiger son cahier des charges, le ministère de la culture proposera sur son site Internet des exemples de cahiers des charges et des listes d’intervenants régionaux. Le ministère de la culture et de la communication rédigera un guide semblable à celui édité pour les objets religieux adapté au jardin et plus particulièrement au plan de gestion jardin (« Trésors d'églises et de cathédrales en France » ou « La conservation des objets mobiliers dans les églises »). Un suivi de la réalisation de l’étude du plan de gestion est essentiel. Le ministère de la culture peut, dans la mesure du possible, assister le maître d’ouvrage pendant sa réalisation. Il appartiendra à celui-ci de rassembler au minimum une fois le responsable de l'étude, les services patrimoniaux de la DRAC concernée et autres compétences souhaités par la maîtrise d’ouvrage. Le financement et les avantages : si le jardin est protégé au titre des monuments historiques, par définition (art. L. 621-1 et suivants du code du patrimoine, décret n° 2007-487 du 30 mars 2007 relatif aux monuments historiques et aux zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager), il bénéficie des mêmes subventions que pour tout immeuble protégé et des règles fiscales applicables aux biens meubles et immeubles visés par la législation (code général des impôts, art. 32, 39, 156 et 795 A et 281 ter de l'annexe III). Le régime des autorisations de travaux s’applique comme le prévoit la législation sur les monuments historiques. Le nouveau régime d’autorisation, en vigueur depuis le 1er octobre 2007, prévoit la production de pièces précisées dans un arrêté pour constituer le dossier de demande d'autorisation. La mise au point de cette demande sera plus facile si elle est établie à partir d’un plan de gestion. Quand le jardin est protégé monument historique, le plan de gestion jardin pourra être validé par la direction régionale des affaires culturelles. Il incombe aux services de l’État de mettre en place le contrôle scientifique et technique du plan de gestion jardin. Il importe également que le propriétaire ait la possibilité d’identifier rapidement son interlocuteur à la direction régionale des affaires culturelles. 19 ISSN en cours Des cahiers des charges seront prochainement mis en ligne : Domaine national de Champs-surMarne ; Domaine de Portabéraud dit « Folie Mercier » à Mozac (Puy-de-Dôme), mais il n’y aura pas de cahier des charges type. Yves Cranga explique que l’information doit être attractive et ne doit pas revêtir la forme d’une circulaire administrative mais plutôt celle d’un ouvrage tels les « Trésors d'églises et de cathédrales en France ». Cette publication sera composée de fiches pratiques, de rappels historiques de la protection au titre des monuments historiques et devra contenir de la documentation utile tant pour les propriétaires, que les gestionnaires et les maîtres d’œuvre. Jean-Pierre Bady compare le cadre du plan de gestion à une étude préalable et souhaite que des formes simplifiées de plans de gestion puissent être rapidement proposées aux propriétaires privés. Michel Clément souligne que le plan de gestion est un cadre comprenant différentes rubriques et adaptable sans le dénaturer en l’adaptant à la réalité du terrain afin de mettre en place une démarche constructive. Didier Wirth remercie Danièle Déal pour ce travail très complet et approfondi mais qui sera limité dans sa réalisation car il est non adaptable pour les 3000 jardins privés de France, car cela coûte cher et qu’aucune subvention n’est envisagée pour aider les propriétaires privés. Il rend hommage à Jean Guéroult qui est un pionnier du plan de gestion. Les modèle mis à disposition sur le site du ministère sont très importants et seront sans doute beaucoup consultés. L’engagement dans un plan de gestion doit être une action spontanée et non un préalable nécessaire à l’obtention d’une subvention. Danièle Déal répond qu’il n’est pas question d’imposer le plan de gestion par la force, ni de le généraliser mais de faire prendre conscience qu’un plan de gestion est fait réaliser des économies et faire de la programmation et de la prospective. Ce document qui est préparé en concertation entre l’administration et le propriétaire est une feuille de route. Michel Clément précise que le plan de gestion n’est pas obligatoire pour obtenir une subvention mais qu’il y contribue. Louis Bénech trouve que le plan de gestion est un outil formidable car il contribue à des économies d’inquiétude et financières. Henri Carvallo pense que c’est un processus lourd mais très intéressant, et qu’il faut mettre en avant ses avantages notamment pour ce qui concerne la pérennité du jardin afin d’entrer dans une vision prospective. Didier Wirth indique que le CPJF attribue un prix de 10 000 € pour des plans de gestion mais qu’il n’ont jamais eu que 4 candidats. Louis Bénech ajoute que le jardinier n’est pas préparé intellectuellement mais qu’il l’est dans la pratique car il sait quand semer pour récolter. Joëlle Weill rend compte des premiers travaux du groupe « enseignement agricole et jardins ». Le groupe s'est réuni avec Mme Slak, inspectrice de l'enseignement agricole (secteur aménagements paysagers). Il avait comme objectif de faire le point sur les difficultés rencontrées par les propriétaires privés comme par l'administration pour le recrutement de jardiniers compétents, de voir dans quelle mesure ces difficultés pouvaient être imputées à l'enseignement reçu, et pour quelles raisons. Le groupe a bien distingué la formation initiale des formations permanente et continue, lesquelles fonctionnent bien en présentant des offres variées, adaptées à divers publics. Il a noté que le terme « jardinier » n'apparaissait nulle part dans les référentiels de métiers sur le site « Educagri » du ministère de l'agriculture, ce qui est révélateur de l'image dévalorisante de ce métier, encore socialement déconsidéré, et de ce fait mal rémunéré. Par ailleurs, ces métiers du jardinage ne sont choisis par les élèves que par défaut, dans une large majorité : ils n'y ont recours qu'en situation d'échec scolaire, sauf au niveau bac professionnel ou BTS. Contrairement à un postulat initial, les programmes d'enseignement agricole sont correctement pourvus dans les domaines proprement « jardins » : espaces aménagés, connaissance du végétal, et histoire des jardins. Ce n'est pas au niveau du contenu que les problèmes ont leur source, mais plutôt dans l'organisation de l'enseignement (séparation des filières de production horticole et d'aménagement paysager) et dans l'image de marque du jardinier. Le groupe souhaite d'ailleurs que les termes « parcs et jardins » figurent très explicitement dans les référentiels et les diplômes. Le 20 ISSN en cours groupe a donc décidé de profiter de la rénovation des diplômes (CAPA, BEPA, BTS, Bac-pro), qui va être effectuée d'ici 1 à 2 ans, pour faire passer un certain nombre d'idées en vue d'améliorer la situation. A l'initiative du groupe, le ministère de la culture sera représenté lors de la commission professionnelle consultative chargée de mettre en œuvre cette rénovation des diplômes. Didier Wirth a réuni 2 fois son groupe de travail sur le mécénat. Il a notamment invité Christine Rémond chargée du mécénat pour la DAPA. Il pense que le CNPJ pourrait avoir un rôle à jouer dans la recherche de mécènes et souligne que c’est très délicat car il faut prendre en compte les problèmes de concurrence. Michel Clément confirme les difficultés liées au mécénat et pense que le meilleur mécène pour les jardins est Rendez-vous aux jardins qui les promeut mieux que pourrait le faire n’importe quel mécène. Didier Wirth souligne que le mécénat global ne fonctionne pas, qu’il est très difficile d’en obtenir pour les monuments historiques privés car ils ne représentent pas un enjeu de communication suffisant. Daniel Boulens indique qu’aux Etats-Unis le mécénat est une ressource très importante car les dons sont défiscalisés. Le parc de Brooklin reçoit plus d’argent qu’il n’en a besoin pour fonctionner. Jean-Pierre Bady a rencontré M. Fohr qui s’occupe du mécénat au Cabinet de la ministre, celui-ci lui a conseillé de privilégier un mécénat régional ou local pour plus de simplicité et d’efficacité. 4. Exposé d’Alix de Saint-Venant sur les parcs botaniques en France Les parcs botaniques conservent une grande variété de ligneux indigènes et exotiques provenant des expéditions botaniques depuis le XVIIIe siècle jusqu’au XXe siècle. Il y a eu un renouveau d’intérêt pour la botanique dans les années 1960, en 1973 l’association des parcs botaniques de France (APBF) est créée. Un inventaire des plantes cultivées en France est lancé, le conservatoire français des collections végétales spécialisées (CCVS) voit le jour, il s’intéresse tout autant aux bulbes qu’aux arbres en passant par les plantes tropicales car la France ne se limite pas à l’Hexagone. Dans les années 1970, il y a à nouveau un fort intérêt pour les arbres, de nouvelles expéditions botaniques sont engagées, de nouveaux parcs sont créés, les propriétaires se passionnent pour les plantes alors que la botanique n’est plus enseignée en France. Elle dresse la liste des parcs conservant des collections botaniques et des arboretums : La Fosse, Balaine, Les Barres, Vilmorin à Verrières-le-Buisson, bambouseraie de Prafrance à Anduze, jardin botanique de Lyon, Segrez à Saint-Sulpice de Favières, arboretum Gaston Allard à Angers, Strasbourg, Bois des Moutiers, Pezanin, Serre de la Madone, Chevreloup créé en 1924, La Roche Fauconnière, jardin du docteur Favier à Cherbourg, les Cèdres au Cap Ferrat (jardin botanique privé qui conserve le plus de taxons au monde), Le Vasterival, La Martinière, Kerdalo, Les Grandes Bruyères, La sedelle, La petite Loiterie… Un parc botanique est un patrimoine génétique, culturel, économique, pédagogique. C’est un conservatoire de gênes, un lieu de diversité, mais également un patrimoine économique si l’on considère l’importance du marché des jardins qui augmente de 15% chaque année. Un important travail d’éducation reste à faire auprès des jeunes professionnels pour qu’il puisse voir les arbres in situ. Didier Wirth évoque les problèmes de l’arboretum des Barres et cherche une source de financement pour les parcs botaniques publics qui ne sont pas entretenus. Danièle Déal rappelle que chaque ministère est responsable de sa gestion et qu’il doit entretenir, et que c’est donc à l’Éducation nationale et à l’Agriculture de s’en occuper. Alix de Saint-Venant souligne le travail remarquable qui est réalisé par l’équipe d’animation mais craint qu’il n’y ait bientôt plus d’arbres à animer. L’ENGREF qui en assurait la gestion s’est replié à Nancy, le parc d’expérimentation forestière n’a plus de raison d’être car les méthodes d’acclimatation ont changé. Louis Bénech pense que l’arboretum des Barres est ingérable car il a été sur-planté à l’origine. Il faudrait couper des arbres ou refaire un autre arboretum à côté, seul le fruticetum peut être traité. Robert Jourdan pense que la situation actuelle des jardins botaniques montre que depuis la seconde guerre mondiale nous sommes en rupture car on abandonne les paléo-savoirs et qu’il y a 21 ISSN en cours une mutation des savoirs. Le jardin des plantes de Montpellier a été créé pour asseoir le savoir comme enjeu de pouvoir. Ce jardin botanique universitaire est actuellement dans une situation tragique car les gestionnaires sont désarmés par cette période de transition. Le ministère de la culture ou le CNPJ devraient réfléchir au devenir des jardins botaniques, à la recherche, l’enseignement et la diffusion de la science botanique. Il faut remettre cet enjeu sur la table et à l’échelle européenne. Jean-Louis de la Celle indique que la SNHF a été sollicitée pour donner des cours de botanique. Daniel Boulens signale que les étudiants de Château Farine, près de Besançon, viennent travailler au parc de la Tête d’Or mais qu’il n’y a plus de chaire de botanique en France. Il faudrait relancer la connaissance des végétaux par une pédagogie de base et ce depuis le plus jeune âge. Par ailleurs, il y a trop d’associations qui traitent de ces sujets, elles devraient se fédérer pour que l’information soit plus claire. Nelly Tardivier évoque la « chaire de la mode » qui vient de s’ouvrir à l’école du Louvre et qui est financée par les entreprises de prêt à porter. Joëlle Weill souligne la difficulté de protéger les jardins botaniques, l’évolution de l’enseignement général ne laisse pas de place aux sciences naturelles. Daniel Boulens rappelle qu’un des enjeux importants pour l’image des jardins est le bien être et la santé, il faudrait s’inspirer des manières anglosaxonnes sur le healthy park, healthy people qui mettent en avant la médecine par les plantes, la pharmacopée traditionnelle et leur rôle pour la santé. 5. Henri de Colbert présente le domaine de Flaugergues à Montpellier Le domaine de Flaugergues (30 hectares) est un lieu de polyculture à 3 km à l’est du centre ville de Montpellier, le par cet le jardin sont classés au titre des monuments historiques depuis 1986. 35 000 visiteurs sont accueillis chaque année. Brigitte et Henri de Colbert entre en possession de Flaugergues en 1973 et commencent par observer puis effectuent des travaux sur le bâti et constatent qu’ils sont incompétents pour opérer sur les jardins et souhaitent se faire aider. Aidés financièrement par la DRAC, ils commandent, en 1997, une étude de diagnostic et de plan de gestion à l’école d’architecture de Versailles (CEAA jardins historiques, patrimoine, paysages), puis une étude est réalisée en 2001 par Dominique Larpin, architecte en chef des monuments historiques assisté d’Emmanuel de Sauveboeuf, paysagiste. Ces différentes études ont servi à cerner les problèmes et apporter des réponses. Des travaux sont engagés et encouragés par la DRAC et différents prix (VMF, Demeure Historique, CPJF). Les projets actuels sont de poursuivre la restauration de la maison et des jardins et de reconstruire certains bâtiments agricoles, mais les problèmes de financement sont récurrents et les seules déductions fiscales accordés sur les monuments protégés au titre des MH ne s’appliquent pas aux personnes non imposables. Les dépenses engagées pour les jardins entre 1997 et 2006 s’élèvent à 600 000 euros. Le principal problème dont souffre Flaugerges réside dans son environnement, cette « folie » n’est plus une maison de plaisance à la campagne mais se situe dans une agglomération de 200 000 habitants. Le domaine a été amputé de toutes parts pour la construction d’une rocade d’autoroute, pour l’établissement d’une zone d’activités dans le nouveau quartier du Millénaire, pour l’aménagement du quartier Odysseum… L’environnement est envahi et mité de diverses zones industrielles et commerciales et les différents POS et PLU n’ont jamais pris en compte la particularité de ce domaine historique. Les investissements indispensables pour que Flaugergues puisse continuer exister sont trop importantes pour un propriétaire, par ailleurs la vente de terrains ne suffit pas à financer les travaux et l’entretien courant. L’absence de concertation avec les collectivités est un important problème, en revanche, les échanges sont très fructueux avec le CRMH et l’ABF, ceuxci essayent de proposer des solutions viables pour un monument historique. Robert Jourdan souligne que les facteurs psychologiques sur l’image de puissance que revêt le domaine de Flaugerges sont importants sur les élus locaux. Le développement des infrastructures et le dédoublement de l’autoroute exercent des pressions foncières considérables à Montpellier, rendant les discussions entre les pouvoirs publics impossibles. Ces enjeux fonciers ont un résultat politique 22 ISSN en cours et économique tellement important qu’ils provoquent des dysfonctionnements administratifs. Ces anciens domaines ne sont pas protégés en dehors de leurs murs. Par ailleurs, la création d’une communauté rurbaine, où tout serait relié, à 15-20 ans est une grosse consommatrice d’espaces. Dominique Larpin pense qu’il faut approfondir certains points qui ont été soulevés et essayer de nouer le dialogue entre les différents intervenants. La famille Colbert mène un travail méritoire qui n’est pas encouragé dans cette situation ubuesque. Comment faire en sorte que le classement au titre des monuments historiques ait un poids plus important ? faut-il agrandir le périmètre de protection ? Ce classement devrait servir à négocier devant un environnement sous pression. La préservation de ce domaine très important à Montpellier est un des enjeux qui dépasse le monument historique. Il est urgent de trouver une stratégie qui puisse être appliquée à d’autres domaines de Montpellier. Danièle Déal apporte plusieurs niveaux de réponse. Les collectivités sont libres de répondre comme bon leur semble et l’État ne peut les contraindre dans leurs actes. L’extension urbaine est un problème général et dépend de la volonté menée par les élus. Un des sujets du Grenelle de l’Environnement portait sur la question générale de l’étalement urbain. La protection au titre des monuments historiques est centrée sur le monument et n’a pas d’impact plus important, par ailleurs, la politique de protection est difficile à justifier car son extension ne va pas dans le sens de la politique actuelle où une plus grand prise en compte du monument et de ses abords n’est pas une priorité. Les aides de l’État existent, une réflexion sur les outils fiscaux doit être engagée afin de mieux adapter la fiscalité. Le bien restant privé, l’État ne peut le prendre totalement à sa charge. Henri de Colbert précise qu’en vendant 2 hectares au prix du marché actuel, la somme serait suffisante mais que le fait d’être dans le périmètre d’un monument historique dévalorise le prix du mètre carré de 90%, il lui faut donc vendre 10 fois plus de surface. 23 ISSN en cours III DOCUMENTS ANNEXES Annexe 1 : Arrêté du 3 janvier 2007 portant nomination au Conseil national des parcs et jardins Annexe 2 : composition des groupes de travail Annexe 3 : le plan de gestion Annexe 4 : programme et compte rendu de la journée d’étude « L’eau esprit vivant du jardin » Annexe 5 : liste des jardins labellisés au 31 décembre 2007 24 ISSN en cours Annexe 1 17 janvier 2007 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 109 sur 160 .. Décrets, arrêtés, circulaires MESURES NOMINATIVES MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION Arrêté du 3 janvier 2007 portant nomination au Conseil national des parcs et jardins NOR : MCCB0601024A Par arrêté du ministre de la culture et de la communication en date du 3 janvier 2007 : M. Jean-Pierre Bady, conseiller maître à la Cour des comptes, est nommé président du Conseil national des parcs et jardins. Sont nommés membres du Conseil national des parcs et jardins : 1. En qualité de représentants du ministre de la culture et de la communication a) M. Dominique Paillarse, directeur régional des affaires culturelles. b) M. Robert Jourdan, conservateur régional des monuments historiques. c) M. Benoît Laborde, jardinier en chef du domaine national de Pau. d) M. Dominique Larpin, architecte en chef des monuments historiques. e) Mme Sophie Semblat-Walhain, architecte des Bâtiments de France. 2. En qualité de membres désignés a) Par le ministre de l’agriculture et de la pêche : M. Gérard Lebourdais, sous-directeur du soutien au territoire et aux acteurs ruraux. b) Par la ministre de l’écologie et du développement durable : Mme Catherine Bergeal, sous-directrice des sites et des paysages. c) Par le ministre délégué au tourisme : M. Jean-René Garnier, président du Conseil national des villes et villages fleuris. 3. En qualité de représentants des collectivités territoriales a) M. Jean-Pierre Bequet, maire d’Auvers-sur-Oise, membre titulaire ; M. Jean-Philippe Allardi, adjoint au maire de Sceaux, membre suppléant. b) M. Marc Pommereau, président du conseil général d’Indre-et-Loire, membre titulaire ; M. Jean-Yves Couteau, président du conseil général d’Indre-et-Loire, chargé de la culture, membre suppléant. c) M. Christian Franqueville, conseiller régional de Lorraine, membre titulaire ; Mme Françoise Van Hecke, conseillère régionale de Picardie, membre suppléante. 4. En qualité de représentants d’associations, choisis en raison de leurs compétence dans le domaine des parcs et jardins a) M. Henri Carvallo, représentant de l’association La Demeure historique. b) Mme Alix de Saint Venant, représentante de l’Association des parcs botaniques de France. c) M. Christian Gaudin, représentant de la Fédération nationale des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnnement. 25 ISSN en cours d) M. Jean-Louis de La Selle, représentant de la Société nationale d’horticulture de France. e) M. Richard Flahaut, représentant de l’association Vieilles Maisons françaises. f) M. Didier Wirth, président de l’association Comité des parcs et jardins de France. 5. En qualité de personnalités qualifiées, choisies en raison de leurs compétences dans le domaine des parcs et jardins a) M. Alain Baraton, chroniqueur jardinier. b) M. Michel Baridon, historien de la culture. c) M. Louis Benech, paysagiste. d) M. Daniel Boulens, ingénieur en chef du service des espaces verts de la ville de Lyon. e) M. Patrice Fustier, propriétaire, créateur des Journées des plantes de Courson. f) M. Antoine Gournay, historien des jardins à l’université Paris-IV - Sorbonne. g) M. Jean Guéroult, propriétaire du donjon de Ballon. h) Mme Nelly Tardivier, chargée de mission pour les Tuileries au musée du Louvre. .. 26 ISSN en cours Annexe 2 LES GROUPES DE TRAVAIL DU CNPJ Groupe de travail « L’eau esprit vivant du jardin » Président : Michel BARIDON Alain BARATON Louis BENECH Marie-Hélène BÉNETIÈRE Richard FLAHAUT Jean-René GARNIER Antoine GOURNAY Jean-Michel SAINSARD Françoise VAN HECKE Joëlle WEILL Didier WIRTH Groupe de travail sur les plans de gestion Présidente : Danièle DÉAL Bruno CHAUFFERT-YVART Yves CRANGA Richard FLAHAUT Robert JOURDAN Benoît LABORDE Dominique LARPIN Dominique PAILLARSE Jean-Michel SAINSARD Frantz SCHOENSTEIN Sophie SEMBLAT-WAHLAIN Christophe VALLET Joëlle WEILL Didier WIRTH Groupe de travail sur l’enseignement de l’art des jardins Présidente : Joëlle WEILL Régis AMBROISE Marie-Hélène BÉNETIÈRE Jean-Louis de la CELLE Richard FLAHAUT Jean-Michel SAINSARD Alix de SAINT VENANT Groupe de travail « Le voyage des plantes » Président : Daniel BOULENS 27 ISSN en cours Michel BARIDON Marie-Hélène BÉNETIÈRE Anne-Marie COUSIN Alain DURNERIN Jean-Michel SAINSARD Alix de SAINT VENANT Joëlle WEILL Didier WIRTH 28 ISSN en cours Annexe 3 LE PLAN DE GESTION JARDIN Définition rapide Un plan de gestion jardin est un document de programmation qui aide le propriétaire ou le gestionnaire à planifier sur une durée déterminée les actions à entreprendre sur un parc ou un jardin. Il s'articule, selon la méthodologie classique, autour de quatre grandes parties : 1) L'état des lieux ; 2) Les objectifs à court et long terme. 3) Le plan de travail, assorti d'un plan de financement 4) L'évaluation. Fiche détaillée Définition Un plan de gestion jardin est un document de programmation qui aide à planifier sur une durée déterminée les actions à entreprendre sur un parc ou un jardin. Ce document-cadre est élaboré à l'initiative du propriétaire ou du gestionnaire du jardin, qui peut s’adjoindre en tant que de besoin les compétences nécessaires à sa réalisation. Il comprend un état des lieux (d’un diagnostic du jardin dans ses diverses composantes et ses usages), définit des objectifs à court, moyen et long terme à l’origine des diverses interventions à mener, qu'elles soient du domaine de l'utilisation, de l'entretien ou des travaux, propose un plan de travail assorti d'un plan de financement, et fixe des outils d'évaluation. Il constitue un outil de suivi technique, scientifique, sanitaire et économique du jardin permettant de conserver, voire d'accroître sa valeur patrimoniale et environnementale. Quel jardin est concerné? Un plan de gestion jardin concerne tout parc ou jardin, et au premier chef les jardins protégés au titre des monuments historiques ou situés en espaces protégés, ainsi que les jardins labellisés « jardin remarquable », de toutes superficies, publics et privés, ouverts ou non au public. Quel est son contenu? Le contenu du plan de gestion jardin est adaptable et modulable en fonction du site. Il résulte d’une phase diagnostic comprenant obligatoirement : 1 un récolement et une évaluation des éléments disponibles de la connaissance du jardin prenant en compte notamment: relevés graphiques, éléments historiques, analyse paysagère, contexte urbain et paysager, droit du sol,... ; 2 Une investigation et des études pouvant s’avérer parfois indispensables : a. recherche historique ; b. plan et relevé topographique ; 29 ISSN en cours c. prospection archéologique ; d. bilan technique et scientifique. (hydrologique, hydraulique, pédologique, écologique et climatologique) ; e. inventaire du végétal ; f. diagnostic phytosanitaire et de résistance mécanique pour les ligneux ; g. -bilan utilisation – gestion ; h. les conditions de l’utilisation des lieux. Le plan de gestion jardin proprement dit fixe à la suite : 3 Les objectifs intégrant les dimensions culturelles et environnementales dans la gestion à terme ; le programme des interventions en terme d’entretien et de travaux, ces derniers étant définis au stade d’un schéma directeur ; ce programme identifiera les besoins financiers en investissement matériel et en fonctionnement, les compétences nécessaires à la gestion, la valorisation des produits du domaine (forestiers, agricoles et horticoles), etc… 4 Les outils d’évaluation. Le financement et les avantages Si le jardin est protégé Monument historique, par définition, il bénéficie des mêmes subventions que pour tout immeuble protégé (1) et des règles fiscales applicables aux biens meubles et immeubles visés par la législation (2) Le régime des autorisations de travaux s’applique comme le prévoit la législation sur les monuments historiques (1). Ce nouveau régime d’autorisation, pris par un arrêté (à paraître prochainement) prévoit la production modérée d’un certain nombre de pièces. La mise au point de ce document sera plus facile si le projet dispose d’un plan de gestion. (1) Législation sur les monuments historiques : art. L. 621-1 et suivants du code du patrimoine Décret n° 2007-487 du 30 mars 2007 relatif aux monuments historiques et aux zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (2) code général des impôts, art. 32, 39, 156 et 795 A et 281 ter de l'annexe III) Le suivi et le contrôle technique et scientifique de la mise en place du plan de gestion (phase opérationnelle) Quand il s’agit de jardin protégé monument historique, le plan de gestion jardin sera validé par la direction régionale des affaires culturelles. Il incombe aux services de l’État de mettre en place le contrôle scientifique et technique du plan de gestion jardin. Il importe également que le propriétaire ait la possibilité d’identifier rapidement son interlocuteur à la direction régionale des affaires culturelles. 30 ISSN en cours Annexe 4 Journée d’étude dans le cadre de Rendez-vous aux jardins 2007 L’eau, esprit vivant du jardin La Direction de l’architecture et du patrimoine et le Conseil national des parcs et jardins a organisé, le 4 avril 2007, à l’auditorium Colbert de l’Institut national du patrimoine, une journée d’étude, consacrée à « L’eau, esprit vivant du jardin »1. Le thème de l’eau était celui retenu pour les Rendez-vous aux jardins, organisés par le ministère de la culture et de la communication, le 1, 2 et 3 juin 2007. Cette journée d’étude, qui a réuni plus de 180 participants, a permis d’étudier la question de l’eau sous deux aspects principaux : l’eau dans l’histoire des jardins, et l’eau, devenue aujourd’hui une denrée rare, dans son utilisation contemporaine. Les principales interventions prononcées lors de cette journée par des historiens, des philosophes, des architectes et des jardiniers ont été réuni dans un document consultable sur le site du ministère de la culture. Les uns et les autres ont d’abord rappelé l’importance de l’eau dans l’art des jardins, les nécessités de l’hydraulique et ses conséquences, et les conseils des théoriciens d’autrefois ; ils ont examiné les problèmes actuels de l’eau et ont établi des conseils pratiques pour son usage. Lien utile : http://www.culture.gouv.fr/culture/politique-culturelle/index-dossiers.htm dossiers parcs et jardins) (voir 1 Un groupe de travail a été constitué à cette occasion, il était composé de : Jean-Pierre Bady, président du Conseil national des parcs et jardins ; Alain Baraton, chroniqueur-jardinier, Michel Baridon, historien de la culture ; Louis Bénech, paysagiste ; Marie-Hélène Bénetière, bureau de la conservation du patrimoine immobilier, des jardins et des espaces protégés ; Anne-Marie Cousin, inspectrice générale de l’architecture et du patrimoine ; Antoine Gournay, historien des jardins, enseignant à l’université de Paris IV ; Jean-Michel Sainsard, bureau de la conservation du patrimoine immobilier, des jardins et des espaces protégés ; Anne Schirm, Conseil national des villes et villages fleuris ; Joëlle Weill, bureau de la conservation du patrimoine immobilier, des jardins et des espaces protégés ; Didier Wirth, président du Comité des parcs et jardins de France. 31 ISSN en cours Programme - 9h00 Accueil des participants - 9h15 Ouverture de la journée d’étude par Geneviève Gallot, directrice de l’institut national du patrimoine et Michel Clément, directeur de l’architecture et du patrimoine. Président de séance : Michel Baridon, historien de la culture - 9h30 Aux sources de l’imaginaire par Catherine Chomarat, philosophe, maître de conférences en « Histoire des jardins et des projets de paysages » à l’École nationale supérieure du paysage de Versailles. - 10h00 L’eau et l’histoire des jardins, par Michel Baridon, historien de la culture. - 10h30 L’eau dans les jardins méditerranéens, par Alix Audurier-Cros, géographe, enseignante à l’école d’architecture de Montpellier, responsable du groupe de recherche Artopos. - 11h00 Pause - 11h15 Projets de restauration du système hydraulique de Chantilly, par Pierre-Antoine Gatier, architecte en chef des monuments historiques et inspecteur général des monuments historiques. - 11h45 Savoir-faire hydraulique : quelques leçons à retenir des anciens pour une restauration raisonnée des jardins par Frédéric Sichet, historien des jardins. Président de séance : Jean-Pierre Bady, président du Conseil national des parcs et jardins - 14h00 Petit inventaire des problèmes liés à l’eau dans les jardins, par Louis Bénech, paysagiste, membre du Conseil national des parcs et jardins. - 14h20 La gestion de l’eau dans les parcs et jardins, par Didier Wirth, président du comité des parcs et jardins de France et membre du Conseil national des parcs et jardins. - 14h40 L’expérience bretonne du jardinage au naturel, par Bérangère Hennache, ingénieur animatrice au syndicat d’eau potable de la Côte d’Émeraude. - 15h00 Du jardin contrainte au jardin plaisir par Michel Gallais, responsable des espaces verts de la ville de Marans. - 15h20 Pause - 15h30 Le « jardin laboratoire » de La Bourdaisière par Liliana Motta, artiste botaniste. 32 ISSN en cours - 15h50 Économie en eau des arbres en situation comparée de forêt et de parc : éléments de diagnostic et d'optimisation, par François Charnet, docteur de l'Institut national d’agronomie de Paris-Grignon et ingénieur à l’institut pour le développement forestier à Orléans. - 16h10 Des eaux et débat : table ronde animée par Jean-Paul Collaert, avec Louis Bénech, Alain Baraton, Didier Wirth, Bérangère Hennache, Michel Gallais, Liliana Motta et François Charnet. - 17h15 Synthèse de la journée d’étude par Jean-Paul Collaert. - 17h30 Clôture par Danièle Déal, sous-directrice des monuments historiques et Jean-Pierre Bady, président du Conseil national des parcs et jardins. 33 ISSN en cours Annexe 5 LISTE DES JARDINS LABELLISÉS “ Jardin remarquable ” au 31 décembre 2007 Légende : * : ISMH ** : Cl.MH ₪ : site inscrit ۞ : site classé (p) : propriété publique ALSACE 13 jardins BAS-RHIN 67 • 67 : Brumath – Jardin de l’Escalier • 67 : Kintzheim – Parc des ruines du château de Kintzheim ۞ • 67 : Kolbsheim – Jardin du château * • 67 : Otrott – Domaine du Windeck * • 67 : Plobsheim – Le jardin de Marguerite • 67 : Saverne – Jardin botanique du Col de Saverne (p) • 67 : Strasbourg – Jardin botanique de l’université Louis Pasteur * (p) • 67 : Uttenhoffen – Jardin de la ferme bleue HAUT-RHIN 68 • 68 : Bennwihr – Parc de Schoppenwihr • 68 : Guebwiller – Parc de la Marseillaise (p) • 68 : Husseren-Wesserling – Parc de Wesserling (p) • 68 : Mulhouse – Parc zoologique et botanique de Mulhouse Sud Alsace (p) • 68 : Riedisheim – Parc Alfred Wallach (p) AQUITAINE 25 jardins DORDOGNE 24 • 24 : Domme – Jardins du château de Caudon • 24 : Eymet – Parc et Potager de Pouthet • 24 : Florimont-Gaumiers – Jardin de la Daille • 24 : Hautefort – Jardins du château** • 24 : Issac – Montréal • 24 : Le Buisson-de-Cadoun – Jardin de Planbuisson • 24 : Saint-Cybranet – Jardin de l’Albarède 34 ISSN en cours • • • • • • • 24 : Saint-Germain-de-Belves – Jardin de Conty 24 : Salignac – Eyrignac* 24 : Thonac – Losse* (protection des parcelles) 24 : Terrasson – Jardins de l’Imaginaire (p) 24 : Urval – la Bourlie 24 : Vélines – Jardins du Sardy 24 : Vezac – Marqueyssac ₪۞ GIRONDE 33 • 33 : Cussac – Parc du château Lannessan • 33 : Portets – Mongenan* • 33 : Preignac – Malle** ۞ • 33 : Saint-Selve – Parc du château de Grenade • 33 : Vayres** LANDES 40 • 40 : Dax – Parc du Sarrat * (p) LOT-ET-GARONNE 47 • 47 : Marmande – Jardin du cloître Notre-Dame • 47 : Temple-sur-Lot – Pépinières Latour-Marliac PYRÉNÉES-ATLANTIQUES 64 • 64 : Cambo – villa Arnaga** (p) ۞ • 64 : Momas – Jardin du château de Momas • 64 : Viven – Jardin du château de Viven* AUVERGNE 8 jardins ALLIER 03 • 03 : Villeneuve-sur-Allier – Arboretum de Balaine ** ۞ CANTAL 15 • 15 : Anglards-de-Salers – Verger de Déduit PUY-DE-DÔME 63 • 63 : Blanzat – Parc du château * • 63 : Chanonat – Jardins du château de la Batisse ** • 63 : Issoire – Jardins du château d’Hauterive * • 63 : Orcival – Jardins du château de Cordès ** • 63 : Randan – Parc du domaine royal ** • 63 : Romagnat – Jardins du château d’Opme ** 35 ISSN en cours BOURGOGNE 19 jardins CÔTE D'OR 21 • 21 : Arceau – Château d'Arcelot • 21 : Athie – Jardin du moulin • 21 : Barbirey-sur-Ouche – Parc et jardin du Château • 21 : La Bussière-sur-Ouche – Abbaye de la Bussière • 21 : Lantilly – Potager du Château de Lantilly** • 21 : Marmagne – Abbaye de Fontenay • 21 : Saint-Léger-de-Fourches – Parc de Saint-Léger • 21 : Talmay – Jardin du Château** NIÈVRE 58 • 58 : Alligny-en-Morvan – Jardin de la Chaux • 58 : Chatillon-en-Bazois – Parc et jardin du Château** • 58 : Coulanges-les-Nevers – Forgeneuve • 58 : Limanton – Jardin du Château SAONE-ET- LOIRE 71 • 71 : Anglure-sous-Dun – Le jardin de Zéphyr • 71 : Curbigny – Les jardins du Château de Drée • 71 : Oyé – Jardin du Château de Chaumont • 71 : Palinges – Jardin du Château de Digoine** • 71 : Sully – Parc et jardin du Château** • 71 : Varennes-l’Arconce – Les jardins Romans YONNE 89 • 89 : Thorigny-sur-Oreuse – Parc du château de Thorigny* BRETAGNE 17 jardins COTES-D’ARMOR 22 • 22 : Ploezal – Jardin du château de la Roche-Jagu (p) • 22 : Tredarzec – Jardin de Kerdalo FINISTERE 29 • 29 : Batz – Jardin Delaselle • 29 : Combrit – Parc botanique de Cornouaille • 29 : Huelgoat – Arboretum de Poërop • 29 : Quimper – Jardin du château de Lanniron • 29 : Roscoff – Jardin exotique • 29 : Saint-Goazec – Parc du château de Trevarez (p) 36 ISSN en cours ILLE-ET-VILAINE 35 • 35 : Antrain – Parc du château de Bonnefontaine • 35 : Bazouges-la-Pérouse – Jardin du château de la Ballue * • 35 : Bécherel – Parc du château de Caradeuc • 35 : Breal-sous-Montfort – Jardins de Broceliande • 35 : Le Chatellier – Parc floral de Haute-Bretagne • 35 : Pleugueneuc – Jardins du château de la Bourbansais ** • 35 : Pleurtuit – Jardins de Montmarin ** MORBIHAN 56 • 56 : Landaul – Jardins de Kerambar’h • 56 : Lorient – Parc Victor Chevassu (p) CENTRE 25 jardins CHER 18 • 18 : Ainay-le-Vieil – Jardins du château d’Ainay-le-Vieil*/** • 18 : Apremont-sur-Allier – Parc floral d’Apremont-sur-Allier ۞ • 18 : Bourges – Les Prés Fichaux *(p) • 18 : Chassy – Jardins du château de Villiers • 18 : Maisonnais – Jardin du Prieuré Notre-Dame d’Orsan • 18 : Loye-sur-Arnon – Les jardins artistiques de Drulon EURE-ET-LOIR 28 • 28 : Illiers-Combray – Le pré Catelan **(p) INDRE 36 • 36 : Bouges-le-Château – Jardin du château de Bouges*/**(p) • 36 : Nohant-Vic – Jardin du Domaine de George Sand**(p) INDRE-ET-LOIRE 37 • 37 : Azay-le-Rideau – Les jardins de la Chatonnière • 37 : Chançay – Parc et jardins du château de Valmer* • 37 : Chenonceau – Parc et jardins du château de Chenonceau** • 37 : La Riche – Les jardins du Prieuré St Cosme (p) • 37 : Léméré – Les jardins du château du Rivau • 37 : Tours – Les Prébendes d’Oé (p) • 37 : Villandry – Jardins du château deVillandry** LOIR-ET-CHER 41 • 41 : Blois – Roseraie des terrasses de l’évêché **(p) • 41 : Cellettes – Parc du château de Beauregard * • 41 : Sasnières – Jardin du domaine de Sasnières • 41 : Talcy – Jardin du château de Talcy** (p) 37 ISSN en cours LOIRET 45 • 45 : Ingrannes – Arboretum des grandes bruyères • 45 : La Bussière – Potager du jardin du château de La Bussière * • 45 : Meung-sur-Loire – Les prés-Culands • 45 : Nogent-sur-Vernisson – Arboretum des Barres (p) • 45 : Triguères – Jardins du manoir du Grand Courtoiseau CHAMPAGNE-ARDENNE 2 jardins AUBE 10 • 10 : Barberey-Saint-Sulpice – Parc et jardin du château MARNE 51 • 51 : Nanteuil-la-Forêt – Jardin botanique de la Presle FRANCHE-COMTE 4 jardins JURA 39 • 39 : Arlay – Parc du château** • 39 : Dole – Jardin “ A la Faulx ” HAUTE-SAONE 70 • 70 : Battrans – Parc de l’Etang TERRITOIRE DE BELFORT 90 • 90 : Anjoutey – Roseraie du Chatelet ÎLE-DE-FRANCE 22 jardins PARIS 75 • 75 : Paris – Jardin du Palais-Royal** (p) SEINE-ET-MARNE 77 • 77 : Champs-sur-Marne – Domaine national ** (p) • 77 : Fontainebleau – Domaine national ** (p) • 77 : Maincy – Parc du château de Vaux-le-Vicomte ** YVELINES 78 • 78 : Choisel – Parc du château de Breteuil ** • 78 : Montfort-l’Amaury – Parc du château de Groussay ** • 78 : Rambouillet – Domaine national (site inscrit) (p)۞ 38 ISSN en cours • • • • 78 : Saint-Germain-en-Laye – Domaine national ** (p) 78 : Thoiry – Parc du château de Thoiry 78 : Versailles – Domaine national ** (p) 78 : Versailles – Potager du Roi ** (p) ESSONNE 91 • 91 : Chamarande – Parc de Chamarande * ۞ (p) • 91 : Courances – Parc du château de Courances ** • 91 : Courson-Monteloup – Parc de Courson * ۞ • 91 : Saint-Jean-de-Beauregard – Parc du château * HAUTS-DE-SEINE 92 • 92 : Chatenay-Malabry – La Vallée aux Loups **/Maison de Chateaubriand/Arboretum (p) • 92 : Rueil-Malmaison – Domaine de la Malmaison ** (p) • 92 : Saint-Cloud – Domaine national ** (p)۞ • 92 : Sceaux - Parc du domaine de Sceaux ** (p)۞ VAL D’OISE 95 • 95 : Ambleville – Domaine d’Ambleville ₪ • 95 : Asnières-sur-Oise – Parc de l’Abbaye de Royaumont ** • 95 : Chaussy – Domaine de Villarceaux ** (p) LANGUEDOC-ROUSSILLON 8 jardins HÉRAULT 34 • 34 : Margon – Parc et jardin du château de Margon * • 34 : Montpellier – Flaugergues** • 34 : Servian – Saint-Adrien GARD 30 • 30 : Concoules – Jardin du Tomple • 30 : Generargues – Bambouseraie de Prafrance • 30 : Nîmes – Jardins de la Fontaine ** (p) • 30 : Ponteils-et-Bresis – Jardin du mas de l’Abri • 30 : Saint-André de Majencoules – Jardin des Sambucs LIMOUSIN 6 jardins CORREZE 19 • 19 : Voutezac – Saillant ₪ • 19 : Neuvic – Parc-arboretum de Neuvic d'Ussel 39 ISSN en cours CREUSE 23 • 23 : Crozant – La Sédelle • 23 : Crozant – La Forge HAUTE-VIENNE 87 • 87 : Ambazac – Montméry ** • 87 : St-Laurent-sur-Gorre – Jardin de Liliane LORRAINE 8 jardins MEURTHE-ET-MOSELLE 54 • 54 : Fléville-devant-Nancy ** • 54 : Gerbéviller * ۞ • 54 : Villers-lès-Nancy – Jardin botanique du Montet (p) MEUSE 55 • 55 : Ville-sur-Saulx – Parc de G. de Trèves * • 55 : Haironville – Parc de la Varenne * MOSELLE 57 • 57 : Pange – Jardin du château de Pange VOSGES 88 • 88 : Ban-de-Sapt – Jardin de Callunes • 88 : Gerardmer –Jardin d’altitude du Haut-Chitelet MIDI-PYRÉNÉES 20 jardins ARIEGE 09 09 : Lapenne – Broques - Parc aux Bambous AVEYRON 12 • 12 : Salles-la-Source – Jardins du château du Colombier HAUTE-GARONNE 31 • 31 : Larra – Jardin et parc du château Larra* • 31 : Loubens-Lauragais – Jardin et parc du château de Loubens* • 31 : Luchon (Bagnères de) – Parc thermal des quinconces* (p) • 31 : Luchon (Bagnères de) – Parc thermal du Casino* (p) • 31 : Merville – Parc du château** • 31 : Montréjeau – Jardins et parc du château de Valmirande** • 31 : Toulouse – Jardin royal (p) • 31 : Toulouse – Jardin de la Reynerie** (p) ۞ 40 ISSN en cours • 31 : Toulouse – Jardin japonais de Compans-Cafarelli (p) GERS 32 • 32 : Betous – Palmeraie du Sarthou • 32 : La Romieu – Jardin et arboretum de Coursiana LOT 46 • 46 : Cahors – Jardins Secrets (p) HAUTES PYRÉNÉES 65 • 65 : Tarbes – Jardin Massey*(p) TARN 81 • 81 : Castres – Jardin de l’évêché** (p) • 81 : Cordes-sur-ciel – Jardin de paradis • 81 : Giroussens – Jardin des Martels TARN-ET-GARONNE 82 • 82 : Lauzerte – Jardin du Pèlerin(p) • 82 : Verfeil-sur-Seye – Les jardins de Quercy NORD-PAS-DE-CALAIS 5 jardins NORD 59 • 59 : Cassel – La ferme du Mont des Récollets • 59 : Halluin – Le Manoir-aux-Loups • 59 : Maroilles – Le jardin de Sylvie Fontaine PAS-DE-CALAIS 62 • 62 : Cheriennes – Le jardin des Lianes • 62 : Séricourt – Parc du château BASSE-NORMANDIE 18 jardins CALVADOS 14 • 14 : Cambremer – Jardin du Pays d’Auge • 14 : Castillon – Plantbessin • 14 : Ouilly-le-Vicomte - Boutemont • 14 : Saint-Gabriel-Brécy - Brécy** • 14 : Vendeuvre • 14 : Mezidon-Canon – Canon** 41 ISSN en cours MANCHE 50 • 50 : Cherbourg-Octeville – Parc Emmanuel Liais • 50 : Martinvast – Beaurepaire* • 50 : St Germain des Vaux – Jardin Jacques Prévert • 50 : Saussey – Argences • 50 : Tourlaville** (p) • 50 : Urville-Nacqueville* • 50 : Vauville* ORNE 61 • 61 : La Rouge – Parc du château de Lorière* • 61 : Le Champ de la Pierre – Parc du château • 61 : Préaux-du-Perche – Jardin François • 61 : Remalard – Jardin de la petite Rochelle • 61 : St-Christophe-le-Jajolet – Sassy** ۞ HAUTE-NORMANDIE 16 jardins EURE 27 • 27 : Giverny – Jardin du musée d’art américain* • 27 : Harcourt – Arboretum(p) • 27 : Le Neubourg – Champ-de-Bataille** 27 : Miserey – Les jardins du château (site classé) ۞ • 27 : St Just** • 27 : Vandrimare ۞ SEINE-MARITIME 76 • 76 : Auffay – Le Bosmelet* ۞ • 76 : Auzouville-sur-Ry – Jardin Plume • 76 : Beaumont-le-Hareng – Le jardin de Bellevue • 76 : Doudeville – parc de Galleville • 76 : Tourville-sur-Arques – Miromesnil • 76 : Normanville – Jardin d’art et d’essai • 76 : St Martin de Boscherville – Abbaye St Georges**(p) • 76 : St Pierre-de-Manneville – Parc du manoir de Villers • 76 : Varengeville-sur-Mer – Bois des Moutiers* • 76 : Etaimpuis – le Clos du Coudray PAYS DE LA LOIRE 16 jardins LOIRE-ATLANTIQUE 44 • 44 : Nantes – Jardin des Plantes (p) 42 ISSN en cours MAINE ET LOIRE 49 • 49 : Breil – Parc de Lathan ** • 49 : Champtocé-sur-Loire – Jardins du Pin ۞ • 49 : Maulévrier – Parc oriental ₪(p) MAYENNE 53 • 53 : Craon – Parc et jardins du château de Craon ** ۞ • 53 : La Pellerine – Jardins de la Pellerine • 53 : Chailland – Parc et jardin de Clivoy SARTHE 72 • 72 : Ballon – Jardins du Donjon de Ballon ** ₪ • 72 : Crannes-en-Champagne – Jardins du Mirail • 72 : Poncé-sur-le-Loir – Jardins du château de Poncé ** • 72 : Le Lude – Parc et jardins du château du Lude • 72 : Louplande – Jardins du château de Villaines ₪ • 72 : Saint-Biez-en-Belin – Jardin d’atmosphère du Petit Bordeaux • 72 : Saint-Christophe-en-Champagne – Jardins de la Massonnière * VENDÉE 85 • 85 : Sainte-Pexine – Jardins de Chaligny * • 85 : Thiré – Jardins du Bâtiment PICARDIE 17 jardins AISNE 02 • 02 : Bosmont-sur-Serre • 02 : Largny-sur-Automne – Jardin du château de la Muette * • 02 : Orgeval – Vendangeoir * • 02 : Puisieux-Clanlieu – Jardins du château • 02 : Viels-Maisons – Jardin du château * OISE 60 • 60 : Chantilly – Jardin et parc du château** • 60 : Chantilly – Potager des Princes • 60 : Compiègne – Jardin et parc du château**(p)۞ • 60 : Fontaine-Chaalis – Roseraie de l’abbaye • 60 : Senlis – Valgenceuse ** ۞ • 60 : Vez – Jardin du donjon de Vez SOMME 80 • 80 : Abbeville – Bagatelle* • 80 : Argoules – Jardins de l’Abbaye de Valloires • 80 : Maizicourt – Jardin du château 43 ISSN en cours • • • 80 : Morvillers-St-Saturnin – Jardin du château de Digeon * 80 : Rambures – Parc et roseraie du château 80 : St-Valery-sur-Somme – Herbarium des remparts POITOU -CHARENTES 9 jardins CHARENTE 16 • 16 : Mouthiers-sur-Boëme – Logis de Forge • 16 : Tusson – Jardin monastique médiéval CHARENTE-MARITIME 17 • 17 : Saint-Dizant du Gua – Jardins du château de Beaulon • 17 : Saint-Pierre d’Oléron – Jardins de la Boirie • 17 : St-Porchaire – La Roche Courbon ** DEUX-SÈVRES 79 • 79 : Melle – Arboretum du chemin de la découverte • 79 : Beaulieu-sous-Parthenay – La Guyonnière VIENNE 86 • 86 : Aslonnes – Laverré • 86 : Bonnes – Touffou ** PROVENCE-ALPES-CÔTE-D’AZUR 32 jardins ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE 04 • 04 : Mane – Jardins du prieuré de Salagon (p) • 04 : Mane – Jardins du château de Sauvan * • 04 : Valensole – Clos de Villeneuve HAUTES-ALPES 05 • 05 : Gap – Domaine de Charance* (p) • 05 : Villar d’Arène – Jardin alpin du Lautaret (p) ALPES-MARITIMES 06 • 06 : Antibes – Jardin botanique de la villa Thuret • 06 : Coursegoules – Vallon du Brec • 06 : Grasse – Jardin de la villa Fort France • 06 : Mandelieu-le-Napoule – Parc du château de la Napoule* • 06 : Menton – Jardin du Palais Carnolès* (p) • 06 : Menton – Serre de la Madone** (p) • 06 : Roure – Arboretum Marcel Kroenlein • 06 : Saint-Jean-Cap- Ferrat – Jardins Ephrussi de Rothschild** 44 ISSN en cours BOUCHES-DU-RHONE 13 • 13 : Bouc Bel Air – Jardins d’Albertas** • 13 : Eguilles – Jardin d’Eguilles • 13 : Eygalières – Jardin de l’Alchimiste • 13 : La Ciotat – Parc du Mugel • 13 : Graveson – Jardin aquatique « Aux fleurs de l’eau » • 13 : Marseille – Parc Borély** (p) • 13 : Marseille – Parc Longchamp** (p) • 13 : Marseille – Jardin de la Magalone* (p) • 13 : Marseille – Parc du 26° Centenaire (p) VAR 83 • 83 : Hyères – Parc Olbius Riquier • 83 : Hyères – Parc Saint Bernard • 83 : Hyères – Jardin du Castel Sainte Claire • 83 : La londe Les Maures – Jardin d’oiseaux tropicaux • 83 : Le Rayol-Canadel – Domaine du Rayol* (p)۞ (en cours) • 83 : Saint-Zacharie – Parc du Moulin Blanc* • 83 : La Valette du Var – Domaine d’Orvès* VAUCLUSE 84 • 84 : Pertuis – Jardin du château de Val Joanis • 84 : Saint-Didier – Jarditrain • 84 : Sorgues – Domaine de Brantes RHÔNE-ALPES 14 jardins DRÔME 26 • 26 : Beaumont-Monteux – Jardin japonais • 26 : La Garde Adhémar – Jardin des herbes (p) • 26 : Valence – Parc Jouvet (p) ISÈRE 38 • 38 : La Tronche – Jardin du musée Hébert • 38 : Le Touvet – Parc du château ** • 38 : Vizille – Parc du château ** (p) LOIRE 42 • 42 : Usson-en-Forez – Jardin de l’écomusée RHÔNE 69 • 69 : Lyon – Parc de la Tête d’Or * (p) • 69 : Lyon – Parc de Gerland (p) • 69 : Saint-Georges-de-Reneins – Parc de Laye * 45 ISSN en cours SAVOIE 73 • 73 : Le Bourget-du-Lac – Les jardins du Prieuré (p) HAUTE-SAVOIE 74 • 74 : Evian – Les jardins du Pré Curieux (p) • 74 : Samoens – La Jaÿsinia (p) • 74 : Yvoire – Jardin des Cinq sens GUADELOUPE 4 jardins • • • • 97 : Sainte Rose – Jardin créole de la Guadeloupe 97 : Petit Canal – Parc paysager 97 : Petit Bourg – Parc floral et animalier de la Guadeloupe. Domaine de Valombreuse 97 : Deshaies – Jardin botanique 46 ISSN en cours