Diapositive 1 - Cité de l`Automobile

Transcription

Diapositive 1 - Cité de l`Automobile
Cité de l’Automobile
Mulhouse
À événement exceptionnel, invités exceptionnels ! La Collection Schlumpf à Mulhouse possède la plus
importante collection de Bugatti au monde. Pour la première fois depuis un quart de siècle, la Bugatti
Royale « Coupé Napoléon » de 1930, la Bugatti Royale Limousine de 1933 et la réplique de la Bugatti Royale
Esders délaissent momentanément la Cité de l’Automobile de Mulhouse pour trôner en vedettes au cœur du
salon Rétromobile à Paris. Il fallait bien des stars de ce rang pour fêter dignement les 40 ans du mythique
salon qui accueille chaque année toujours plus de passionnés de voitures anciennes.
Si jamais une automobile a mérité d’être qualifiée de chefd’œuvre, c’est bien la Bugatti Royale. Surnommé « la Coupé
du Patron », c’était la voiture personnelle d’Ettore Bugatti. Sa
mécanique impressionne : son moteur, un huit cylindres en
ligne de près de 13 litres, développe 300 chevaux, ce qui lui
permet d’emmener cet enfin de presque trois tonnes à une
vitesse de pointe de 200 km/h en consommant tout de même
une cinquantaine de litres aux cent kilomètres… Une bagatelle
au regard du prix de la voiture la plus chère du monde.
© C. Recoura
Bugatti Royale coupé Napoléon 1929
Cet exemplaire, le Coupé Napoléon, n’avait jamais quitté la famille Bugatti avant d’intégrer la collection
Schlumpf. Son châssis a connu plusieurs carrosseries. Celle-ci a été réalisée d’après un dessin exécuté par
Jean Bugatti à l’âge de 20 ans. Elle donne à cette voiture de 6 mètres de long un équilibre et une fluidité
remarquables, que le tracé des ailes avant laisse apprécier.
Contrairement à ce que prévoyait Ettore Bugatti, les monarques ne se sont pas bousculés pour acheter la
Royale. Cet échec a mis en danger l’entreprise, sauvée de justesse grâce au réemploi des moteurs dans un
autorail que l’on peut considérer comme l’ancêtre du TGV.
Bugatti limousine 1933 type 41 Royale
Cette voiture est sans doute la plus austère des six Bugatti
Royales qui existent. Son châssis est le dernier des trois
qu’Ettore réussit à vendre avant la guerre. L’acquéreur est un
gentleman de Londres, le Captain Cuthbert Foster, qui confie
la réalisation de la carrosserie à Park Ward. Celui-ci crée une
limousine au style typiquement britannique où un objet de
très grand prestige adopte l’apparence de la plus grande
sobriété. La carrosserie achevée, Jean Bugatti se rend à
Londres pour le cérémonial de remise au client. Il visse le
bouchon de radiateur à l’éléphant dressé en bronze argenté
et met la voiture en route. Cet éléphant dressé est la
reproduction d’une œuvre de Rembrand Bugatti, frère
d’Ettore et sculpteur sculpteur animalier réputé, qui s’était
© C. Recoura
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
3 Bugatti sortent exceptionnellement de la Cité de l’Automobile
pour les 40 ans du salon Rétromobile
- 3 stars à voir du 4 au 8 février 2015 à Paris, Porte de Versailles -
Cité de l’Automobile
d’Ettore et sculpteur animalier réputé, qui s’était suicidé en 1916. L’éléphant est donc un hommage d’Ettore à
son frère disparu.
En 1946, le capitaine Foster revend la voiture à Burton, le négociant bugattiste anglais qui, après l’avoir
beaucoup utilisée, la cède au collectionneur américain John Shakespeare. Finalement, au prix de transactions
épiques, Fritz Schlumpf la rachète avec une trentaine d’autres Bugatti.
Bugatti Royale Esders, roadster, 1990
Après avoir acquis la Bugatti Royale Type 41 « Coupé napoléon » en 1963, puis la limousine Park Ward, Fritz
Schlumpf, déçu de n’avoir pu obtenir les quatre autres Bugatti Royales existantes, se lança dans la construction
de l’un des plus beaux exemplaires de ce modèle mythique, le roadster dessiné par Jean Bugatti, et vendu à
l’industriel du textile Armand Esders en 1932. Une sublime voiture de 6,50 mètres de long.
Fritz Schlumpf s’adressa à Alsthom (ex-SACM) à Belfort pour la fabrication d’un nouveau châssis. L’assemblage
sommaire du véhicule eut lieu, et une carrosserie fut commencée. Mais les événements sociaux survenus en
1976 interrompirent ce projet qui resta en l’état dans les réserves du musée.
Une réplique du roadster Esders a été assemblée et achevée en 1991 par le Musée National de l’Automobile de
Mulhouse qui a donné l’occasion à des métiers rares d’exprimer tous leurs talents : dessinateur en carrosserie,
menuisier, tôlier-formeur, sellier, finisseur… Le choix de la teinte verte deux tons fut fait sur la foi des enfants
d’Armand Esders et de son chauffeur, ainsi que d’historiens ayant vu la voiture avant guerre.
Ces 3 voitures d’exception sont à admirer à Rétromobile (Paris, Porte de Versailles) du 4 au 8 février 2015. Les
inconditionnels pourront ensuite les retrouver à la Cité de l’Automobile de Mulhouse à partir du 11 février.
INFORMATIONS PRATIQUES
Cité de l’Automobile - Musée national - Collection Schlumpf
192, avenue de Colmar – BP 1096 68 051 Mulhouse cedex
Tél. : 03 89 33 23 21 / 23 / Fax : 03 89 32 08 09 / www.citedelautomobile.com
TARIFS EXCEPTIONNELS DU 2 AU 10 FEVRIER 2015 A LA CITE DE L’AUTOMOBILE :
En raison de l’absence de ces 3 Bugatti entre le 2 et le 10 février à la Cité de l’Automobile, le tarif réduit sera
accordé à tous, soit 9 € sauf pour les moins de 7 ans pour lesquels l’entrée est gratuite.
CONTACT PRESSE : Martin BIJU-DUVAL, directeur de la Cité de l’Automobile
Tél. : 03 89 33 23 33 / [email protected]
Un musée mis en valeur et géré par
R. Dargent 08/01/2015
© C. Recoura
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Mulhouse