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News 02 - Mars 2016
SOMMAIRE :
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Cosmétiques : record pour les exportations françaises en 2015 (Boursorama,
16 mars 2016)
Cosmétiques : vers la fin des tests sur les animaux ? (Le Monde, 15 mars
2016)
Beauté éthique: comment les marques s'engagent-elles pour la planète?
(L’Express, 17 mars 2016)
Parfumerie-cosmétique / International : la Cosmetic Valley s’affirme comme
une vitrine de la filière à l’export (Le Moci, 16 mars 2016)
Russie : L'OREAL veut doubler ses capacités de production (Le Figaro, 16
mars 2016)
L’OREAL Luxe lance son site d’e-commerce Ma Beauté Luxe (LSA, 17 mars
2016)
PB Cosmetics développe son réseau de magasins physiques (LSA, 17 mars
2016)
Cosmétiques : record pour les exportations françaises en 2015 (Boursorama,
16 mars 2016)
Les exportations françaises de cosmétiques ont atteint un niveau record en
2015, portées par les effets de changes positifs liés à la hausse du dollar face à
l'euro et par une forte dynamique à destination du Moyen Orient.
Les ventes à l'export des crèmes de soin, parfums et maquillage fabriqués en
France ont atteint 11,8 milliards d'euros l'an dernier, contre 11,3 milliards en 2014,
selon les chiffres publiés mercredi par la Fédération des entreprises de la beauté
(Febea) sur la base des données douanières.
La balance commerciale du secteur a elle aussi atteint un niveau record de plus de
9,0 milliards d'euros.
Tiré par les grandes marques des groupes LVMH LVMH.PA (Dior),
L'Oréal OREP.PA (Lancôme) ou Chanel, la cosmétique française conforte sa
position de troisième poste excédentaire de la balance commerciale française,
derrière l'aéronautique et les vins et spiritueux.
Les exportations à destination de l'Union européenne, premier débouché (49%) du
secteur, ont augmenté de 5,8% l'an dernier et ont grimpé de 15% à destination des
Etats-Unis, deuxième marché des cosmétiques français, pour atteindre 1,1 milliard
d'euros, grâce à la hausse du dollar.
Elles ont également décollé à destination des Emirats arabes unis, avec une hausse
de 15% à 420millions d'euros. A l'inverse, la tendance a ralenti vers l'Asie (16,2%
des exportations), où les ventes à destination de la Chine ontlimité leur hausse à 8%,
après une augmentation de 16,5% en 2014, pour cause de ralentissement
économique et de moindre consommation locale.
A l'inverse, les importations françaises de produits cosmétiques en provenance de
Chine, du Japon ou de Corée du Sud ont nettement augmenté.
Des marques chinoises comme Herborist, qui mettent en avant la pharmacopée
traditionnelle, ou la coréenne Erborian séduisent les consommatrices avec un
marketing très ciblé.
"De nouvelles marques arrivent en France. Elles sont très qualitatives, avec un
packaging haut de gamme, et rencontrent un certain succès", déclare à Reuters
Virginie d'Enfert, directrice des affaires économiques de la Febea.
Si la balance commerciale avec la Chine reste largement positive (420 millions
d'exportations pour 86 millions d'importations), "il y là une tendance et ces marques
peuvent devenir, demain, des acteurs importants du marché", ajoute-t-elle.
Les crèmes de soin sont restées, de loin, les produits les plus exportés (42,5%) en
2015, devant les parfums (33%) et le maquillage (24,5%) qui a connu cependant les
plus forts taux de croissance.
Portées par le tout visuel et la mise en scène de soi véhiculés par les réseaux
sociaux, les exportations de rouges à lèvres ont grimpé de 17%, celle des fards à
yeux de 10% et celles des poudres de 12%.
Les ventes du secteur réalisées en France étaient quant à elles estimées, en
2015, aux environs de 12 milliards d'euros.
Cosmétiques : vers la fin des tests sur les animaux ? (Le Monde, 15 mars 2016)
Face au rejet de ces pratiques par les consommateurs et à des législations de
plus en plus fermes, les marques trouvent des alternatives aux expériences sur
les animaux.
Certains fabricants de cosmétiques utilisent toujours des animaux pour tester leurs
produits avant leur commercialisation. Selon une étude réalisée en 2016 par
l’association de défense des animaux Peta, plus de 250 marques de cosmétiques —
notamment Avon, Neutrogena, Guerlain, L’Occitane, MAC Cosmetics, Vidal Sassoon
et Mary Kay — ont encore recours à ces pratiques. Selon, la Société pour la
prévention de la cruauté envers les animaux, 27 000 animaux sont utilisés pour ces
tests chaque année.
Ces expérimentations sont parfois cruelles. Il arrive que des produits chimiques
soient versés dans les yeux des lapins ou appliqués sur leur peau rasée. Des souris
et des cobayes sont utilisés pour déterminer les pathologies susceptibles d’être
créées par une substance — un processus qui peut nécessiter un gavage forcé, une
exposition cutanée ou des inhalations.
La législation européenne fait boule de neige
Mais les choses sont en train de changer. En 2013, l’Union européenne, qui
représente le plus grand marché au monde des cosmétiques et des soins, a été l’une
des premières régions du monde à interdire les tests sur les animaux pour cette
industrie. L’Inde, Israël, et la Norvège ont fait de même l’année suivante. Et l’an
dernier, laNouvelle-Zélande, l’Argentine, la Turquie, l’Etat de São Paulo, la Russie,
la Corée du Sud, le Canada et Taïwan ont instauré de nouvelles lois et fait des
propositions visant à bannir ces pratiques.
« On observe un effet boule de neige depuis la décision de l’UE qui a
fait comprendre aux législateurs du monde entier qu’il leur fallait également changer,
note le docteur Nick Palmer, directeur des campagnes chez
Cruelty Free International, une organisation qui prône l’interdiction de ces
expériences. Plus il y a de pays qui mettent fin aux tests sur les animaux, plus la
pression s’accroît sur ceux qui sont à la traîne dans ce domaine, d’autant que
les entreprises qui effectuent encore ces tests devront se confronter aux interdictions
de commercialisation dans l’Union Européenne. » « Alors que la plupart des grands
marchés de la cosmétique ont adopté une nouvelle législation ou sont en train
d’en débattre, la demande des consommateurs et la volonté politique ne font que
s’accroître », ajoute Claire Mansfield, directrice de campagne chez Humane Society
International (HSI).
Une étude de Nielsen réalisée auprès de 1 000 personnes montre que la mention
« non testé sur les animaux » est l’argument numéro un pour les acheteurs de
produits de beauté, 57 % des participants préférant cette information aux autres
arguments de vente. Par ailleurs, 43 % des participants se disent prêts
à dépenser plus d’argent pour les produits qui ne sont pas testés sur les animaux.
« Ces résultats devraient envoyer un message fort à l’industrie de la cosmétique et
aux législateurs », estime James Russo, vice président et analyste consommateur
chez Nielsen.
Pour les consommateurs préoccupés par ces questions, il est désormais plus facile
d’identifier les produits de beauté non testés sur les animaux, grâce à des initiatives
comme le programme de certification Leaping Bunny lancé par Cruelty Free
International. Grâce à ce label, les marques qui n’ont pas recours à ces expériences
peuvent afficher un logo en forme de lapin (Leaping Bunny) sur leurs produits
pour attester de leur certification — une pratique de plus en plus prisée par des
marques comme Burt’s Bees ou Marks & Spencer.
Qui plus est, aujourd’hui, il existe beaucoup d’alternatives pour éviter ces pratiques.
Selon Chris Flower, directeur général de la CTPA (l’association britannique des
parfums, cosmétiques et produits de toilette), plus de 200 méthodes alternatives à la
recherche animale ont été développées et validées par l’OCDE (l’Organisation pour
la coopération et le développement économiques). Parmi elles figurent notamment le
microdosage (des êtres humains reçoivent de très faibles quantités d’une substance
pour identifier ses effets sur le corps au niveau cellulaire), les techniques d’imagerie
non invasives — comme les IRM et les rayons X — et les simulations sur ordinateur.
Les tests in vitro — grâce à des modèles basés sur les cellules humaines et
la culture cellulaire — sont aussi de plus en plus prisés. « Le marché mondial des
tests in vitro devrait peser 9,9 milliards de dollars [8,9 milliards d’euros] d’ici 2017 et
cette croissance est directement liée aux nouvelles législations mises en place
en Europe », explique Claire Mansfield.
Le développement de la peau artificielle
Une autre méthode alternative à la recherche animale consiste à se servir d’une
structure semblable à l’épiderme humain afin de mesurer l’irritation de la peau
provoquée par les produits chimiques présents dans les cosmétiques. Le Groupe
L’Oréal (avec ses marques L’Oréal Paris, Garnier, Maybelline et Lancôme), qui n’a
pas souhaité répondre à nos questions, mène depuis plusieurs années des
recherches sur la création de peau artificielle pour tester ses produits. Le géant
français de la cosmétique possède un grand laboratoire à Lyon, où est fabriqué
l’EpiSkin, un modèle d’épithélium humain reconstruit à partir de cellules cutanées
incubées issues de résidus opératoires.
L’an dernier, L’Oréal s’est associé au fabricant de bio ingénierie tissulaire Organovo
qui imprime des tissus humains en 3D afin de pouvoir tester ses produits
sans avoirrecours à des personnes volontaires ou à des animaux. Certains experts
prédisent que l’industrie de bio impression en 3D pourrait peser 1 milliard de dollars
(890 millions d’euros) d’ici 2020.
« Nous avons toujours évité d’utiliser de nouveaux produits ou de nouveaux
composants chimiques. Pour nous, c’est important que l’ensemble de notre
démarche soit respectueuse du bien-être animal. » Hilary Jones, de Lush
Il est aussi possible pour les fabricants de cosmétiques de garantir que leurs produits
sont inoffensifs pour l’homme en utilisant simplement des ingrédients traditionnels.
« Nous avons toujours évité d’utiliser de nouveaux produits ou de nouveaux
composants chimiques, assure Hilary Jones, responsable éthique pour la marque
anglaise de cosmétiques Lush. Pour nous, il est important que l’ensemble de notre
démarche soit respectueuse du bien-être animal. »
Mais, pour les industriels, se passer des tests sur les animaux n’est pas chose aisée.
« Cela a des conséquences significatives dans notre chaîne de production : quand
nous achetons nos ingrédients, nous exigeons de recevoir des déclarations signées
de nos fournisseurs qui confirment que les matériaux utilisés n’ont pas fait l’objet de
tests sur les animaux, explique Christopher Davis, directeur international de la
recherche pour The Body Shop, une marque qui refuse les tests sur les animaux.
Cela complique nos processus, mais notre entreprise est basée sur cette philosophie
depuis des décennies. »
Des tests obligatoires en Chine
La situation est particulièrement préoccupante en Chine, où les ventes de
cosmétiques représentent 26 milliards de dollars (23 milliards d’euros) chaque année
et devraient encore croître de 8 % par an d’ici 2017, ce qui en fait le troisième plus
gros marché au monde, selon le cabinet d’études Euromonitor. En Chine, en effet,
les tests sur les animaux sont non seulement autorisés, mais pour certains produits
cosmétiques, ils sont même obligatoires. « Le gouvernement chinois exige que des
tests sur les animaux soient réalisés pour les produits importés, ce qui va à
l’encontre de la démarche de certaines entreprises », souligne Chris Flower.
De ce fait, des entreprises exportant en Chine peuvent devenir « complices » de la
recherche animale, même si leurs produits ne sont pas testés sur les animaux. « Des
marques de cosmétiques comme Estée Lauder et Clarins affichent la politique de
leur entreprise sur leur site Internet, affirmant qu’elles ne réalisent de tests sur les
animaux nulle part dans le monde — sauf lorsque cela est exigé dans la loi. Pourtant,
ces entreprises vendent leurs produits en Chine où les animaux peuvent être tués
pour une ombre à paupière ou un rouge à lèvres », s’indigne Mimi Bekhechi,
directrice de la Peta en Grande-Bretagne. L’Occitane, Yves Rocher ou encore
Caudalie font partie des grandes marques qui se sont vues retirer le logo Leaping
Bunny pour cette raison.
En juin 2014, la Chine a assoupli sa législation. Les tests animaux sont désormais
obligatoires pour quelques produits seulement, par exemple les colorations pour
cheveux, les traitements lisseurs, les déodorants et les crèmes solaires. Mais ce
changement ne touche que les entreprises qui fabriquent leurs produits dans le pays.
Les entreprises qui font fabriquer à l’étranger doivent encore tester sur les animaux.
(Curieusement, aucune exigence de tests sur les animaux n’est imposée aux
cosmétiques achetés sur les sites e-commerce étrangers et livrés en Chine).
Récemment, la Chine s’est lancée dans la recherche de méthodes alternatives aux
tests sur les animaux en cosmétique, avec l’aide de scientifiques britanniques — une
coopération croissante entre les deux pays, suite à l’accord signé entre le premier
ministre britannique David Cameron et le président chinois, Xi Jinping, lors d’une
visite d’Etat en Grande-Bretagne en octobre 2015.
Le Japon poussé à changer
Le Japon est un autre marché qui pose problème. Même si la loi japonaise n’exige
pas de tests sur les animaux pour les cosmétiques, elle ne les interdit pas non plus.
Cela est dû en partie, selon Claire Manfield, à des questions de convention : « Les
choses ont toujours été faites ainsi. La recherche animale est une méthode connue,
même si c’est un système imparfait. »
Le docteur Hajime Kojima, qui dirige le Centre japonais pour la validation de
méthodes alternatives, est persuadé que les choses sont en train de changer. « Pour
être honnête, beaucoup d’entreprises ne s’attendaient pas à ce que les interdictions
européennes en matière de tests sur les animaux soient aussi vite appliquées.
Pourtant, c’est ce qui s’est passé et le Japon est en train d’entrer à son tour dans
cette nouvelle ère. » « Si l’on est réaliste, on ne peut pas s’attendre à ce que
l’industrie tout entière change d’un seul coup, reconnaît Nick Palmer. Les pays sont
actuellement dans une phase intermédiaire et laissent quelques années aux
entreprises pour changer leurs méthodes de tests. Mais la tendance est visible et il
est clair qu’à l’avenir, il sera très difficile pour une entreprise de cosmétiques d’avoir
encore recours aux tests sur les animaux. »
« Personne ne veut être identifié comme la dernière grande marque de cosmétiques
qui pense encore que la souffrance animale est légitime, poursuit-il. Finalement, on
espère que cela deviendra une méthode désuète qu’aucune entreprise sérieuse ne
jugera appropriée. »
Beauté éthique: comment les marques s'engagent-elles pour la planète?
(L’Express, 17 mars 2016)
Le plus gros défi de nos sociétés modernes? Continuer à consommer et à se
faire plaisir sans ruiner notre planète. En la matière, l'univers de la beauté
pourrait bien être l'exemple à suivre.
Demain, le documentaire écolo de Mélanie Laurent et Cyril Dion, a reçu le César du
meilleur documentaire et dépassé les 500.000 entrées au cinéma. Leur parti pris? Ne
pas être alarmiste mais valoriser des initiatives crédibles et réussies en faveur
du développement durable, quelle que soit leur ampleur. C'est la légende du colibri
qui, lors de l'incendie de la forêt, et alors que tous les animaux restent terrifiés sans
bouger, va chercher des gouttes d'eau avec son bec pour les jeter sur le feu: "Je fais
ma part", répète-t-il.
Faire sa part, c'est ce qui a guidé Laurent Boillot, PDG de Guerlain, à créer la
marque Cha Ling. "Elle est née d'un rêve écolo, celui de préserver une partie des
forêts de théiers du Yunnan, en Chine. Même si on est petit, même si tout n'est pas
parfait, le développement durable a été notre fil rouge", explique Elodie Sebag,
directrice générale.
Formules allégées en composants, packagings écoconçus, rituels de soin recentrés
sur l'essentiel, mais aussi partenariats lancés sur dix ans avec des producteurs de
thé et projet de "tea garden" de 20 hectares... Parée de cette vision écolo-luxe, la
marque crée l'événement. Pourtant, on le sait peu, mais le secteur de la beauté,
souvent accusé d'être vain et superficiel, ne s'est pas tourné les pouces ces
dernières années.
Protéger la biodiversité
Précurseur de la beauté éthique, Clarins a amorcé le tournant environnemental dès
le milieu des années 1980. "On s'est rendu compte des erreurs écologiques de la
monoculture. Mais aussi que les actifs issus de plantes cultivées dans le respect de
la biodiversité étaient bien plus puissants", se souvient Christian Courtin- Clarins,
président du conseil de surveillance du groupe Clarins. Les premiers engagements
suivent: formation de paysans brésiliens à une agriculture non destructrice, achat de
terrains dans les Alpes pour protéger la biodiversité...
Autre acteur historique, Yves Rocher a également beaucoup oeuvré pour la nature et
le développement de filières écologiques et éthiques d'actifs. L'origine familiale et
naturelle des marques semble avoir été le moteur de cette conscience écologique
précoce. C'est également le cas pour Pierre Fabre, qui cumule les initiatives
vertueuses. Un exemple: l'extrait de datte utilisé dans la gamme au dattier de
Klorane est issu d'arbres plantés dans le cadre du projet de la Grande Muraille verte
en Afrique, création d'une ceinture végétale de 7 000 kilomètres anti-désertification,
allant de Dakar à Djibouti.
Localement, dans la région de Toulouse, les champs ultra-clean du groupe ont attiré
les apiculteurs qui ont installé pas moins de 40 ruches. Les abeilles, véritables
indicateurs de santé du milieu naturel, mobilisent aussi Guerlain, qui a créé un
mécénat développement durable avec l'association Conservatoire de l'abeille noire
bretonne de l'île d'Ouessant.
Une marque comme Caudalie est, quant à elle, membre de "1% pour la planète",
reversant 1 % de son chiffre d'affaires mondial à des associations investies dans la
protection de l'environnement. Elle est aujourd'hui le plus gros donateur en Europe.
En France, il s'agit du groupe Léa Nature, qui fabrique, notamment, les
produitsLift'Argan, Natessance ou encore So'Bio Etic.
Réduire les emballages
Gros consommateurs d'emballages, les labos ont également dû revoir leurs
habitudes, poussant leurs fournisseurs à innover. Papiers et cartons issus de bois de
forêts gérées de façon responsable, absence de surpackagings, encres végétales,
pots recyclables et rechargeables sont autant de stratégies adoptées.
"Lorsque la cliente achète sa première recharge, on a 30 % d'empreinte
environnementale en moins, à la deuxième, on atteint 50%", précise Edouard
Mauvais-Jarvis, directeur de l'environnement et de la communication
scientifique Dior. Sans le crier sur les toits, la marque a mis en place depuis belle
lurette un système de pots rechargeables pour ses gammes Capture Totale et Dior
Prestige.
Clarins et Cha Ling ont, pour leur part, réduit le poids des pots en verre, ainsi que
leur volume, afin d'optimiser la logistique des transports. Et réduire les transports,
c'est réduire le bilan carbone: chaque étape de la production compte! En parallèle,
les usines changent progressivement de visage: éclairage LED, meilleures isolations,
recyclage de l'eau et des déchets, recours à la chimie verte, chaudières à
biomasse... Tout concourt à diminuer les dépenses d'eau et d'énergie.
Bannir les ingrédients polluants
Les formules sont, elles aussi, "challengées". Comment rester attrayant en
bannissant, par exemple, les huiles minérales ou les silicones? Ces ingrédients issus
de la pétrochimie sont en effet polluants, mais source d'une grande sensorialité. "Ce
sont des enjeux techniques énormes, d'autant qu'en période de crise la cosmétique
est une valeur plaisir refuge pour le consommateur", indique Séverine RoulletFurnemont, directrice du développement durable Pierre Fabre, qui a quasiment
éliminé tous les silicones de ses marques.
A force de prouesses galéniques, les labos parviennent à des effets "silicone-like"
bluffants. Réduire le nombre d'ingrédients fait aussi partie de la démarche. "Cela veut
dire moins d'énergie dépensée lors de la fabrication, moins de ressources puisées
dans la nature et aussi moins de risques d'allergie", commente Elodie Sebag, de Cha
Ling. Avec la cosmétique stérile, Pierre Fabre élimine en plus les dates de
péremption, avec, à la clef, moins de produits jetés.
Assurer le bien-être de l'humain
Mais la notion de développement durable ne concerne pas que la santé de la
planète. "C'est un tiers d'écologie, un tiers 'je crée du travail', un tiers 'je rémunère ce
travail'", rappelle Christian Courtin. Le bien-être de l'humain est un axe fort de la RSE
la responsabilité sociétale des entreprises.
Cela concerne à un bout de la chaîne le producteur de matières premières, à qui l'on
garantit un revenu digne et pérenne. Avant, on parlait de commerce équitable. Parmi
les premières démarches du genre: Chanel et la vanille à Madagascar depuis
2000, L'Occitane et le karité au Burkina Faso depuis 2006, Guerlain et l'orchidée en
Chine depuis 2009. Tout récemment, Lancôme a créé un partenariat local français
pour alimenter en extrait de mélisse ses nouveaux soins Energie de vie.
Aujourd'hui, les labos vont encore plus loin, sélectionnant par exemple leurs
fournisseurs d'actifs et de matières premières en fonction de ces fameux "critères
RSE". Et, en interne, les sociétés développent des programmes pour améliorer la vie
au bureau de leurs employés.
Même s'il reste du travail, beaucoup de progrès ont déjà été accomplis et les choses
s'accélèrent. "Les Français du luxe ont une belle vision de la protection de
l'environnement. De plus, la contrainte crée la créativité", estime Christian Courtin.
Les marques visent ainsi une augmentation de leur croissance associée à une
baisse de leur impact environnemental et social. The Body Shop, enseigne engagée
depuis quarante ans, projette de devenir "l'entreprise la plus éthique et durable au
monde" d'ici à 2020, avec ce but: "Enrich not exploit" ("Enrichir sans exploiter").
Communiquer sur son engagement
2020, c'est aussi l'horizon sur lequel s'est engagé à la COP 21 le
groupe L'Oréal pour que 100% de ses produits possèdent un "bénéfice
environnemental ou social positif". Cela ne veut pas dire des produits 100% clean,
mais c'est un bon début. D'ici à cinq ans, Cha Ling envisage carrément un bilan
carbone positif, tandis que Guerlain ambitionne que 100% de ses nouvelles créations
soient conçues de manière écologique.
L'enjeu aujourd'hui? Communiquer. Jusqu'à présent, les marques se sont tues,
préférant œuvrer dans l'ombre plutôt que de survendre leurs actions, conscientes
qu'on les attendait au tournant. Cependant, on est arrivé aujourd'hui à un point de
bascule, qui va les obliger à prendre la parole. "Les études mondiales montrent que
les consommateurs veulent acheter durable de plus en plus, ils demandent aux
entreprises d'être plus engagées", souligne Alexandra Palt, directrice de la RSE
L'Oréal.
Chacun planche donc sur la meilleure manière de communiquer, probablement des
applis. L'idée? Scanner un produit et visualiser instantanément son profil écologique
et éthique. Le développement durable ne peut plus être snobé, et devient
progressivement un critère de sélection au même titre que l'efficacité. Selon Edouard
Mauvais-Jarvis, "la communication environnementale d'une société va devenir aussi
importante que sa com' financière, jusqu'à modifier le cours d'une action". Que ce
soit par devoir ou par conviction, la beauté change et fait sa part pour l'avenir.
Le bio est-il ecofriendly?
La certification Ecocert garantit un pourcentage de 95% d'ingrédients naturels, dont
10% de bio dans la formule. Pour aller plus loin, l'association Cosmebio a créé sa
propre charte, et encourage à plus d'actions en faveur de la biodiversité et du
commerce équitable. Son baromètre de l'engagement dresse le bilan: depuis 2013,
77 des adhérents ont pris de nouvelles mesures pour réduire leur impact
environnemental, les trois quarts se sont impliqués dans le bien-être de leurs salariés
et 1 sur 2 est engagé dans le commerce équitable.
Parfumerie-cosmétique / International : Cosmetic Valley s’affirme comme une
vitrine de la filière à l’export (Le Moci, 16 mars 2016)
Implanté à Chartres, fief de l’industrie de la parfumerie-cosmétique, le pôle de
compétitivité Cosmetic Valley rassemble les entreprises françaises de la filière
des parfums et cosmétiques réparties sur trois les trois régions Centre Val-deLoire, Normandie et Ile-de-France.
Elle compte parmi ses adhérents des fleurons du luxe Made in France à l’instar de
Guerlain, Chanel, Dior, Clarins… Le pôle ambitionne à cet égard de devenir une
vitrine à l’international du savoir-faire français dans la beauté. Pour ce faire, il entend
encourager l'implantation d'entreprises de cosmétique et parfumerie sur le territoire.
« La Cosmetic Valley est en progression constante. Le nombre d’adhérents a été
multiplié par dix entre 2004 et 2016, passant de 40 à 460 », se réjouissait MarcAntoine Jamet, président de la Cosmetic Valley, lors d’une conférence de presse, le
19 février, à Paris. « Soixante-dix entreprises nous ont rejoint au cours des six
derniers mois, a informé Marc-Antoine Jamet. Et certaines viennent de loin, cinq
d’entre-elles viennent de PACA ».
Dans sa globalité, le pôle recense 850 membres, groupes et PME. Tous les métiers emballage et conditionnement des parfums et crèmes, fabrication et formulation des
produits cosmétiques, tests, produits finis…- sont représentés au sein de cette filière
verticale, qui compte 90 % de PME et PMI. Il veut désormais élargir son territoire à la
distribution. C'est pourquoi Cosmetic Valley s’est rapproché de la chaîne française
de magasins de vente de parfums et de produits cosmétiques, Sephora, avec
laquelle, confiait Marc-Antoine Jamet, le pôle est « en discussion » avec l'objectif de
« faire en sorte que les distributeurs rentrent dans la Cosmetic Valley ».
En ce qui concerne les perspectives de développement à l’export du pôle, Cosmetic
Valley poursuit la signature de partenariats industriels et d’échanges BtoB avec des
clusters cosmétiques étrangers en vue d'offrir de nouveaux débouchés à ses
entreprises adhérentes. Ces partenariats font partie de la stratégie globale du pôle
qui souhaite développer des relations à l’international avec d'autres pôles pour avoir
des connexions avec des clusters identiques mais aussi pour inciter d’autres pays à
mettre en place le même type de cluster que celui de Cosmetic Valley.
Des partenariats avec des clusters étrangers
« Nous continuons à nouer des partenariats avec des clusters étrangers », a ainsi
informé Marc-Antoine Jamet. Dans la zone de libre-échange de l'ASEAN, le pôle est
actuellement en pourparlers avec la Malaisie et doit signer une convention de
partenariat à Taïwan en mai pour créer un cluster Beauté similaire, en prenant
Cosmetic Valley comme modèle.
« En Malaisie, nous avons deux interlocuteurs. Le premier est une structure
rattachée à l’État, notamment au ministère des Finances malaisien, dont le but est
d’inciter les entreprises locales à développer des projets R&D en biotechnologies. Le
second est en charge de la promotion de la Malaisie d’un point de vue économique
et de l’accueil d’investisseurs étrangers en Malaisie », a indiqué au Moci Jean-Luc
Ansel, directeur général et fondateur de Cosmetic Valley.
« Concernant Taïwan, a-t-il poursuivi, nous nous sommes rapprochés d’un
organisme associatif de 260 adhérents, regroupant des entreprises travaillant dans
tous secteurs d’activités et dont l’objectif commun est le développement de la R&D
au sein de ces entreprises et la croissance de l’économie taïwanaise grâce à la
recherche ». Le pôle cherche à échanger, à la fois, sur l’aspect « Cosmétopée » –
grand projet du pôle visant à préserver la tradition cosmétique dans ces pays
étrangers et valoriser les plantes locales à des fins cosmétiques– et sur l’aspect BtoB
entre les adhérents de Cosmetic Valley et les adhérents taïwanais.
Les marchés de la zone Asean constituent des marchés importants pour les
adhérents du pôle. « Ces partenariats font également partie de la stratégie globale
du pôle qui souhaite le développement de liens à l’international à la fois pour avoir
des connexions avec des clusters identiques, mais aussi pour inciter d’autres pays à
mettre en place le même type de cluster que celui de la Cosmetic Valley », résume
Jean-Luc Ansel.
Participations collectives sur les salons internationaux
Parallèlement aux partenariats qu'il noue avec des clusters à l'étranger, Cosmetic
Valley accompagne les entreprises du pôle de compétitivité sur des salons
professionnels internationaux en vue de renforcer la visibilité à l'international du pôle
et permettre à ses adhérents de bénéficier d'un meilleur accès aux marchés
d'exportation. Cette année, la Cosmetic Valley se rendra sur cinq salons
internationaux : In-Cosmetics (Paris), Beauty World Middle-East (Dubaï), China
Beauty Expo (Shanghai), le congrès Cosm'Innov (Orléans) et le congrès
Beauté&Packaging (Le Vaudreuil, Normandie).
Le pôle participera pour la sixième fois, à Shanghai, les 18 et 20 mai prochains, au
salon international de la cosmétique China Beauty Expo, où il accompagne une
vingtaine d’entreprises françaises. Cosmetic Valley présentera, sur 300 m², aux
acteurs du marché chinois l’expertise française dans le domaine de la beauté
(ingrédients, parfums, produits cosmétiques, produits capillaires…) afin de tourner le
chiffre d’affaires de ses adhérents vers l’exportation. « L’ambition du pôle est à la fois
d’accompagner ses adhérents dans l’exportation de leurs produits en Chine, énorme
marché de la zone asiatique, et de leur permettre de trouver des partenaires locaux
pour des développements en Asie », explique Jean-Luc Ansel.
« Cosmetic 360 » : un espace d'exposition agrandi, plus d'exposants et
davantage de distributeurs internationaux en 2016
Mais le pôle a désormais son propre salon, Cosmetic 360, dédié à l'innovation en
parfumerie-cosmétique et lancé l'an dernier. Il se positionne comme une vitrine
internationale de l’innovation pour toute la filière parfumerie-cosmétique (ingrédients,
formulation, packaging, tests, produits finis…).
Pour sa première édition, le salon Cosmetic 360 a réuni à Paris, au Carrousel du
Louvre, les 15 et 16 octobre 2015, sur une surface de 3 000 m², 150 exposants et
attiré 4 000 visiteurs français et étrangers. Cinquante-trois pays étaient représentés
sur le salon, qui avait accueilli dix délégations étrangères en provenance des quatre
coins du monde : Chine, Espagne, Japon, Corée, Québec... Les entreprises ont pu
participer à 200 rendez-vous d’innovation. Des porteurs de projets innovants ont ainsi
pu rencontrer de grands donneurs d'ordre (Chanel, L'Oréal, Shiseido...). De plus, en
marge de la manifestation, la Cosmetic Valley avait signé un partenariat avec le
cluster japonais Japan Cosmetic Center (JCC).
Du coup, l'opération est reconduite et prend de l'ampleur. L’édition 2016 se tiendra
les 13 et 14 octobre 2016 au Carrousel du Louvre sur une surface élargie à 5 000 m²
où exposeront 240 exposants. « Nous allons emmener plus de 160 entreprises », a
assuré Marc-Antoine Jamet. Sephora (LVMH) va rejoindre la liste des exposants en
2016. Plus de distributeurs et de partenariats avec de grands réseaux de distribution
seront présents sur le salon. Cosmetic 360 souhaite également la présence des
différents canaux de distribution : réseaux de vente à domicile, distribution web,
distribution en ventes privées, distribution téléshopping …
Un focus sera fait sur les innovations en matière de « beauté connectée », qui seront
mises en valeur grâce aux liens noués par la Cosmetic Valley lors du Consumer
Electronics Show (CES) de Las Vegas dans le domaine de la réalité augmentée
(miroirs innovants) et dans les logiciels de matrice décisionnelle pour le choix des
ingrédients et de solutions beauté, usages lasers, etc. La Thaïlande, la Malaisie,
Taïwan, la Colombie et l'Inde seront au rendez-vous de l’édition 2016 du salon, ainsi
que de nouveaux partenaires chinois. De plus, davantage de rendez-vous BtoB sur
mesure avec les entreprises étrangères seront organisés.
L'ambition à terme de Cosmetic 360 est de devenir le rendez-vous mondial des
clusters de la profession et un salon international de référence dans l’innovation pour
la filière de la parfumerie-cosmétique.
Russie : L'OREAL veut doubler ses capacités de production (Le Figaro, 16
mars 2016)
Le géant français des cosmétiques L'Oréal a annoncé mercredi son intention
d'investir 2,5 milliards de roubles (31 millions d'euros) pour quasiment doubler
ses capacités de production en Russie, où ses ventes augmentent malgré la
crise.
Ces investissements visent à agrandir d'ici à juillet 2017 son usine inaugurée en
2010 dans la région de Kalouga, au sud de Moscou, qui fabrique des shampooings,
après-shampooings et colorations, a précisé le groupe dans un communiqué. Cet
agrandissement représentera une surface de 13.700 m2 et "permettra à L'Oréal de
presque doubler la capacité de production ainsi que d'intégrer de nouvelles
technologies", est-il ajouté.
Ces investissements viennent en réaction "à la hausse de la demande pour les
produits de beauté" du groupe français, qui a vu son chiffre d'affaires atteindre 37
milliards de roubles (553 millions d'euros) en Russie en 2015 en dépit de la
récession, a expliqué L'Oréal.
L’Oréal Luxe lance son site d’e-commerce Ma Beauté Luxe (LSA, 17 mars 2016)
Après L’Oréal Paris, c’est au tour de la division Luxe de L’Oréal de proposer
des box beauté. Elles sont vendues via un site internet dédié baptisé Ma
beauté luxe. Le site permet aussi d’acheter une large sélection des produits
commercialisés par les principales marques de la division.
On n’est jamais mieux servi que par soi-même. L’Oréal poursuit son développement
en e commerce avec le site Ma Beauté Luxe. Cette plateforme développée pour la
division Luxe de L’Oréal vend des box beauté. Pour 29 euros, ils composent une
boîte contenant cinq miniatures de produits des marques de L’Oréal Luxe. Ils ont
actuellement le choix entre 126 produits en taille mini, parfums soins ou maquillage.
Pour les indécis, le site propose un "diagnostic". En répondant à quelques questions,
les internautes se voient suggérer des produits répondant à leurs attentes.
Box beauté déjà composées
Ma Beauté Luxe vend aussi des box déjà composées baptisées "Prêt-à-beauté",
également vendues à 29 euros. Il s’agit de coffrets thématiques ou de boîtes
consacrées à une marque de la division Luxe. Par exemple, actuellement, sont mises
en avant des box Biotherm Homme, Lancôme, Khiel’s ou Urban Decay ou des
coffrets Cocoon et Week-end en amoureux. Avec chaque box, le consommateur
reçoit un bon de réduction de 10 euros pour 70 euros d’achat sur le site.
456 références vendues à l'unité
En effet, Ma Beauté Luxe ne vend pas que des box. Le portefeuille du site comprend
456 références en format vente. Les marques de la division commercialisées par le
site sont, pour l’instant, Lancôme, Khiel’s, Giorgio Armani, Biotherm, Cacharel,
Diesel, Paloma Picasso, Urban Decay et Viktor & Rolf. Le grand absent est donc
Yves Saint-Laurent car la marque a son propre site internet (yslbeauty.fr). Tout
comme Helena Rubinstein (helenarubinstein.com) et Clarisonic (clarisonic.fr).
Côté services, les frais de livraison sont offerts sans minimum d'achat. L'Oréal Luxe
fait appel au service So Colissimo de La Poste et promet une livraison en 48h après
le départ du colis du centre logistique de la division installé à Ingré, près d'Orléans
(Loiret).
La division Luxe n'est pas la seule à proposer des box beauté. Du côté de la branche
Produits grand public, L'Oréal Paris en propose depuis trois ans. Autrefois nommée
Instant Beauty Box, elles ont récemment été rebaptisées L'Or Box et sont vendues
19,50 euros. Elles contiennent trois produits L'Oréal Paris en taille réelle, des
goodies et/ou des échantillons. Sur le site marchand L'Oréal Paris, la livraison n'est
gratuite qu'à partir de 40 euros d'achat.
PB Cosmetics développe son réseau de magasins physiques (LSA, 17 mars
2016)
Née sur le Web il y a plus de sept ans, la marque de maquillage à petits prix PB
Cosmetics ouvre ses premières boutiques physiques. Un tournant pour la
griffe fondée en 2007 par Philippe Berangé qui, jusqu’à récemment, distribuait
ses produits exclusivement via le site www.maquillage-cosmetique-discount.fr.
La première boutique française a ainsi ouvert ses portes en décembre dernier à
Clermont-Ferrand, au sein du Centre Jaude, alors que, dès septembre, PB
Cosmetics s’est installée à Valence, en Espagne, en partenariat avec l’entreprise
espagnole Cuídate Cosméticos S.L. Au mois d’avril, de nouveaux magasins PB
Cosmetics ouvriront à Montpellier, dans le centre commercial régional Odysseum, et
à Amiens, au 8 rue Delambre ; alors qu’en mai, les villes de Montluçon et Riom
accueilleront à leur tour la marque.
Ce développement ambitieux, qui s’effectue en franchise, ne s’arrête pas là puisque
PB Cosmetics, qui revendique des produits de qualité hypoallergéniques et non
testés sur animaux, prévoit une quarantaine d’ouvertures dès cette année en France.
A l’international, PB Cosmetics table sur 25 magasins en Espagne, mais également
des ouvertures au Moyen-Orient, au Maroc et en Iran.
Et pour séduire les futurs partenaires, la marque, qui développe une gamme de
1 000 produits, a créé un concept de magasin au design épuré, jouant la carte du
digital. Les magasins disposent ainsi de tablettes présentant les promotions,
nouveautés ou astuces de maquillage et d'un simulateur de maquillage qui permet
de proposer des produits adaptés à la morphologie du visage, du teint et de la
couleur des yeux et des cheveux des clientes.
PB Cosmetics n'est pas la seule marque de maquillage à petits prix née sur Internet
qui développe son réseau physique. Comme elle, Eyes Lips Face (e.l.f Cosmetics) et
NYX Cosmetics (rachetée par L'Oréal) ouvrent leurs premières boutiques.