Quelles sont les différentes techniques de soudure à l`arc ?

Quelles sont les différentes techniques de soudure à l'arc ?
La soudure à l’arc est une soudure de type autogène (voir ci-dessus), pour assembler
ou réparer des pièces en acier. Les assemblages obtenus sont très résistants puisque
l’acier est mis en fusion pour que deux éléments en acier ne forment plus qu’une
seule masse. La température de l’arc atteint alors environ 3200°C.
Le principe de la soudure à l’arc
Le principe de base est de conserver un écartement constant entre
l’électrode et la pièce à souder afin de créer un arc électrique.
En effet, si l’électrode touche la pièce, il ne se produira pas de fort
dégagement de chaleur et l’électrode collera à la pièce. Si, en
revanche, l’électrode est trop éloignée de la pièce, le passage
d’électricité ne se fera pas et il n’y aura pas d’étincelle. Il faut veiller à
choisir des électrodes de bonne qualité, de diamètre adapté :
La technique de la soudure à l’arc :
1 > Allumer le poste à souder en veillant à choisir la bonne tension.
2 > Régler l’intensité en fonction du diamètre des électrodes utilisées.
(Voir tableau ci-dessus).
3 > Préparer les pièces : nettoyer au papier abrasif
4 > Assembler les pièces et les serrer éventuellement avec un serrejoint afin de les immobiliser.
5 > Placer l’ensemble sur un support ininflammable et fixer la pince de
masse sur la pièce à souder.
6 > Fixer l’électrode dans le porte-électrode du poste.
7 > Pour amorcer l’arc, frotter la pointe de l’électrode sur la pièce pour
créer les étincelles.
8 > Éloigner l’électrode de quelques millimètres afin de créer l’arc.
9 > Déplacer régulièrement l’électrode au-dessus de la zone à souder
afin de réaliser un cordon de soudure.
10 > L'opération terminée, laisser refroidir.
Le brasage fort
Pour la plomberie (cuivre sur cuivre), l'installation de chauffage (cuivre
sur cuivre) et les canalisations de gaz. Il s'agit d'une soudure aidée d'un
flux décapant et d'un métal d'apport en cuivre ou argent dont le point de
fusion est autour de 700°C.
La technique du brasage fort :
1 > Préparer les pièces : nettoyer au papier abrasif puis les enduire de
flux décapant (évite l'oxydation des pièces)
2 > Positionner les pièces
3 > Faire chauffer l'outil
4 > Chauffer les pièces à souder (et non le métal d'apport)
5 > Lorsque les pièces rougeoient, approcher la baguette de brasure
des pièces tout en continuant à les chauffer. Répandre la brasure ainsi
tout au long de la soudure. A la différence du brasage tendre, les pièces
doivent rester sous la flamme tout au long de l'opération.
6 > L'opération terminée, laisser refroidir.
Le soudo-brasage
Pour la réparation d'objets métalliques (tabouret, vélo...), l'installation de
chauffage (fer sur fer ou fer sur cuivre). Soudure effectuée à une
température d'environ 1500°C, avec pour métal d'apport du laiton
enrobé.
La technique du soudo-brasage :
1 > Préparer les pièces : nettoyer au papier abrasif
2 > joindre les pièces côte à côte.
3 > Régler l'outil
4 > Tenir d'une main le chalumeau, de l'autre, le métal d'apport.
5 > Placer le chalumeau et le métal d'apport au début de la ligne de
soudure.
6 > Approcher la flamme pour chauffer simultanément les pièces (elles
doivent être rouges) et le métal d'apport (il doit se mettre à fondre sur
les pièces).
7 > Avancer progressivement, en déposant un cordon régulier de métal
d'apport tout au long de la soudure.
8 > L'opération terminée, laisser refroidir.
La soudure autogène
Pour la réparation et la fabrication d'objets en fer (portail, balcon,
charpente métallique). Soudure à 3000°C avec un métal d'apport de
même nature que les matériaux des pièces à souder. (fer sur fer, alu
sur alu)
La technique du soudage autogène :
1 > Préparer les pièces : nettoyer au papier abrasif
2 > joindre les pièces côte à côte.
3 > Régler l'outil
4 > Tenir d'une main le chalumeau, de l'autre, le métal d'apport.
5 > Approcher la flamme pour chauffer la jonction des pièces.
6 > Chauffer les pièces jusqu’à ce que celles-ci entrent en fusion
(apparition d'une petite bulle).
7 > Amener le métal d'apport dans la flamme jusqu'à ce qu'il fonde.
8 > Avancer alors doucement en poussant la petite bulle grâce à la
chaleur de la flamme.
9 > L'opération terminée, laisser refroidir.
Le bon réglage de la flamme
Le réglage idéal : Le dard est bien dense et la fausse flamme courte et très
bleue.
Une flamme suroxygénée : Le dard est transparent et la fausse flamme
jaune.
Une flamme sous-oxygénée : Le dard est jaune et la fausse flamme longue.
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Date d'impression : 27/06/2007