Ambivalence to technology in Jeunet`s le fabuleux destin d`AmÉlie
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Ambivalence to technology in Jeunet`s le fabuleux destin d`AmÉlie
Par Rick Clifton Moore, Bulletin of Science, Technology and Society, vol. 26 (1) (February 2006) 9-19 Erica Zantinge, 998151066, FRE 393 H5F L’article discute de l’idée que le film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain présente une réalité où les machines et une vie mécanique attirent les humains parce que l’humanité veut être maîtresse de son destin, mais aussi apprécient sa liberté En conséquence il y a ambivalence envers la technologie en général L’auteur dit qu’un thème récurrent du film est les relations entre la technologie et son pouvoir et l’ambivalence que nous ressentons envers les deux. Le film donnerait un message à propos de la société, qui est de plus en plus technocratique ou dépendante de la technologie. Les relations entre la technologie et le pouvoir peuvent être analysées au regard de l’idéologie politique de Jacques Ellul dans son ouvrage The Technological Society (1954) et de Neil Postman dans son livre Technopoly (1993). Ellul croit que la nouvelle société technologique a tendance à imiter la machine dans toute la vie avec « la technique ». La technologie ne concerne pas seulement les machines, mais la méthodologie de chercher l’efficacité complète dans toute la vie en appliquant partot la raison et la logique. Essentiellement, on veut mettre la réalité, la vie et le subconscient dans des catégories précises et on veut tout expliquer avec la raison. L’inquiétude d’Ellul est que la technique transforme toutes les choses en machines. Postman est d’accord avec Ellul et il dit que la technologie envahit tous le domaines de la vie, pas seulement la science est à cause de ce fait, ces cultures deviennent des technocraties. Ils discutent du concept que ces sociétés technologiques acceptent de devenir une partie d’une grande machine dans une vie fondée seulement sur la raison et la causalité si elles peuvent tirer avantage de l’efficacité de la technologie. Toutes ces idées apparaissent dans Amélie parce que le film en général fonctionne comme une machine qui est motivée par la causalité. http://www.youtube.com/watch?v=FOgJgQr dxsY Le narrateur nous donne la classification scientifique de l’insecte et aussi le nombre de battements de ses ailes chaque minute. C’est l’application de la science à la nature. Après, la voiture, qui représente le pouvoir de la technologie, l’écrase et elle démontre le danger que la technologie peut présenter. En même temps, on voit la conception d’ Amélie. L’évènement n’est pas décrit comme un miracle ou un mystère, mais comme une progression scientifique d’un spermatozoïde qui trouve un ovule dans Amandine à la naissance d’Amélie. La grossesse de sa mère et l’accouchement de sa fille sont décrit scientifiquement. Nous ne pouvons pas voir le miracle de la vie, mais seulement le processus médical de notre création. Dans l’enfance d’Amélie, il y a beaucoup d’éléments de « technique » humaine avec ses parents. Par exemple, son père est médecin et il est absorbé dans la science et la technologie. La technique déforme et limite sa vision du monde. Il es si obnubilé par la santé d’ Amélie que quand il entend le rythme rapide de son cœur, il croit immédiatement qu’elle a une maladie. Il ne peut pas voir le contexte de la situation d’isolement de sa fille et il ne peut pas considérer qu’il y a une raison émotionnelle pour ses découvertes avec son stéthoscope. Pour ces raisons, Amélie développe une personnalité technologique et sa puérilité est la clé. Elle n’est pas consciente de son isolement au début et elle vit par les autres et elle examine leur vie méthodiquement. Son passe-temps préféré est d’aller au cinéma, mais elle ne regarde pas le film. Elle examine les visages des autres spectateurs. Quand elle regarde l’écran, elle ne remarque pas les émotions des acteurs ou l’intrigue, mais seulement les petits détails à l’arrière-plan. Ce n’est pas seulement Amélie qui est limitée par une vision technique du monde. Par exemple, le poinçonneur qu’elle va voir quand elle cherche Dominique Bretodeau ne peut pas vivre normalement et il continue à poinçonner Sa vie est composée de processus habituels et mécanisés. L’exemple le plus frappant de la dépendance d’Amélie envers la technologie et le fait qu’elle doit toujours utiliser des appareils pour faire de bonnes actions, par exemple un téléphone, une caméra ou le film. Les deux auteurs discutent de l’idée que tout le monde développe une ambivalence envers les systèmes technologiques. Nous savons que nous sommes manipulés par la technologie, mais elle est séduisante et nous aimons y succomber pour en tirer avantage Cette ambivalence est représentée visuellement dans le film avec une palette de couleur qui est dominée par le rouge et le vert. Ces couleurs représentent l’idée d’aller et d’arrêter en même temps et alors aussi l’indécision et l’ambivalence d’une société qui adore la technologie, mais a peur du risque d’en dépendre. Une autre manière dont le film coïncide avec les théories d’Ellul et de Postman et l’idée que l’ascension de la technologie dans la société marque aussi l’ascension de l’importance de l’image. L’image devient plus importante que la langue dans la société moderne dominée par les médias. À la fin du film quand Nino entre finalement chez Amélie, elle le fait taire immédiatement et on ne voit plus que des images Dans la conclusion du film on revient au point de départ avec un montage des images de la technique avec la machine des bonbons, l’homme qui apprend la science du cerveau et un examen du temps. Le monde entier est envahi par la technique d’Ellul, mais dans ce cas, la technologie n’est pas une source de destruction. Pour conclure, le film présente une réalité où tout avance avec la précision d’une machine. D’après l’article une ambivalence existe dans la société parce que les humains sont mal à l’aise avec leur position comme faisant partie d’une machine, mais en mêm-temps, ils sont heureux des avantages procurés par l’efficacité de la technologie. Pensez-vous que Jeunet a voulu présenter son film dans le contexte des théories de ces deux auteurs ou est-ce que c’est une coïncidence?