Dossier de presse

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Dossier de presse

8-14 JUILLET 2014
DIRECTION ARTISTIQUE
Q U AT U O R M O D I G L I A N I
DOSSIER DE PRESSE
Opus 64
Valérie Samuel / Claire Fabre
01 40 26 77 94
[email protected]
Ian Clavel
09 81 60 82 40
06 61 35 13 21
[email protected]
1
LE SOMMAIRE
SOMMAIRE
Éditorial
4-5
Le festival :
Présentation
Chronologie
6-7
8-9
Les salles : la Grange au Lac
et le Théâtre du Casino
10-11
Programme détaillé
12-13
Calendrier
14-15
Biographies
16-33
Partenaires
34-35
L’Evian Resort
36-37
Informations pratiques :
Accès
Billetterie
Tarifs
Contacts
38-39
39
40
41
ÉDITORIAL
Notre première rencontre avec Evian et la Grange
au Lac a été pour nous une émotion immédiate.
L’acoustique parfaite de cette salle de pin
et de cèdre rouge, le cadre du parc planté
de mélèzes : tout nous a donné envie d’y
revenir entourés d’autres artistes et de partager
ce sentiment en musique. Lorsque quelques mois
plus tard, grâce à la volonté de l’Evian Resort
de renouer avec l’ambition du festival des
débuts, nous avons été invités à prendre part
à cette aventure artistique, ces premiers souvenirs
de la Grange au Lac ont pris une autre dimension.
Nous avons pour ce beau projet avec l’Evian
Resort une ambition commune : Evian,
qui accueillit par le passé Mstislav Rostropovich
ainsi que le prestigieux concours de quatuor
à c o r d e s, r e d e v i e n d r a i t p a r l a n a i s s a n c e
de ce festival une source d’inspiration musicale
pour des artistes et un public de toutes générations
et de tous horizons.
La première édition des « nouvelles » Rencontres
Musicales d’Evian sera à la fois ouverte
vers l’avenir et la jeunesse, mais aussi héritière
d’une histoire qui a fait la renommée de ce lieu.
La rencontre sera au cœur de la ligne éditoriale
de cette nouvelle programmation. C’est l’idée
de rassembler à l’occasion d’un événement
des musiciens chambristes ou solistes, pour
former des ensembles ad hoc et festifs, autour
de la musique de chambre sous toutes ses
formes. Des équipes musicales parfois inédites
commenceront peut-être une histoire commune
g r â c e a u f e s t i v a l … D ’ a u t r e s f o r m a t i o n s,
déjà existantes de plus longue date, partageront
leur complicité avec le public. Sans oublier
les talents de demain, les rencontres au sommet,
les classes de maîtres, les conférences et les récitals
prestigieux qui ne manqueront pas de rappeler
l’attachement du festival à l’histoire musicale
d’Evian…
4
É D I TO R I A L
S ch u b e r t s e r a l e f i l c o n d u c t e u r d e c e t t e
première édition. Qui mieux que cet immense
compositeur serait à même de provoquer
la rencontre, le partage et les émotions ? Il sera
à l’honneur lors de chaque concert de cette
« Schubertiade » (étendue à d’autres compositeurs
et répertoires).
L’ouverture du festival mettra à l’honneur
un chef d’œuvre absolu de la musique classique :
le Quintette à deux violoncelles de Schubert
avec la magnifique violoncelliste Marie-Elisabeth
H e c k e r, d e r n i è r e l a u r é a t e d u C o n c o u r s
Rostropovich du vivant du maître…
L e l e n d e m a i n , p a r t a g e r o n t l ’ a f f i ch e,
le quatuor Borodine, témoin des précédentes
Rencontres Musicales d’Evian dans La jeune fille
et la mort à la Grange au Lac et le trio Ibragimova
-Hecker-Tiberghien pour le premier concert
de la programmation Evian Talents au théâtre
du Casino.
Place à la jeunesse le 10 juillet avec les pianistes
Beatrice Rana, Adam Laloum et le jeune
violoncelliste espagnol Pablo Ferràndez.
Rencontre au sommet avec Sabine Meyer,
Gary Hoffman et Jean-Frédéric Neuburger
pour la première fois réunis à Evian puis
r e t r o u va i l l e s e n t r e l e q u a t u o r M o d i g l i a n i
et Sabine Meyer.
Rendez-vous d’exception le samedi 12 juillet
en compagnie de Capuçon, Posch, Müller-Schott,
Caussé, Angelich, Moreau, Hoopes & Modigliani
p o u r e n t r e a u t r e s u n e Truite d e S c h u b e r t
et l’Octuor de Mendelssohn !
L’ u n i q u e r é c i t a l s o l o s e r a c o n s a c r é à
l’immense Grigory Sokolov… Comme il ne
pouvait évidemment pas y avoir de festival
d’Evian sans l’Orchestre des Pays de Savoie,
un des plus grands violoncellistes du moment,
Daniel Müller-Schott, interprètera avec eux
le premier concerto de Haydn.
Le dimanche 13 juillet, le ténor allemand
Christoph Prégardien, que nous avons entendu
dans des versions mémorables des l ieder
de Schubert, interprétera Le Voyage d’Hiver,
cycle mythique de vingt quatre lieder et pierre
angulaire de tout festival schubertien.
L’édition 2014 s’achèvera par un pa ssage
de témoin entre générations de violonistes :
Chad Hoopes le matin au Théâtre du Casino
et Gidon Kremer dans l’après-midi à la Grange
au Lac, avant que le festival ne rejoigne les bords
du Léman pour un ultime concert aux frontières
du classique et de la musique électronique
emmené par Jean-Frédéric Neuburger, Francesco
Tristano et Aufgang.
La programmation de cette première édition pose
donc les bases d’un projet artistique nouveau
ayant pour vocation la renaissance de la musique
à Evian, mais se nourrit aussi de l’histoire
du lieu en rendant discrètement hommage
au passé du festival. Affirmation de son identité,
analyse de son origine, manifeste pour construire
l’avenir d’un projet majeur et exigeant avec en toile
de fond un leitmotiv : le plaisir de partager
la musique car « être ensemble est le plaisir
de l’âme ! » (Johann Carl Unger/Franz Schubert,
Die Geselligkeit)
Quatuor Modigliani
LE FESTIVAL
« Le clap de fin des Rencontres Musicales d’Evian
n’aura en fait été qu’une parenthèse »*, ouverte
en 2000, afin de concentrer tous les efforts
sur le défi majeur du tournoi de golf devenu
en 2013 un « Major » de la discipline. Le groupe
Danone a donc décidé de relancer le festival
de musique classique créé en 1976 par Antoine
Riboud. La première édition aura lieu en juillet
2014 et l’Evian Resort, organisateur de
l’événement, a confié la direction artistique au
quatuor Modigliani. Soucieux d’ancrer le projet
sur le long terme, l’Evian Resort a par ailleurs tissé
de nombreux partenariats avec les acteurs locaux
: la Maison des Arts Thonon-Evian, l’Académie
musicale d’Evian, la Ville d’Evian, les collectivités
territoriales et l’Orchestre des Pays de Savoie.
du Groupe Danone, qui a présidé à la re-création
du festival, est de faire grandir le projet avec ses
protagonistes pour créer à terme un rendez-vous
majeur.
Le festival sera consacré à la musique de chambre
sous toutes ses formes et jusqu’aux frontières
du genre, voire juste au-delà… La musique
de chambre, au sens strict, sort traditionnellement
de son spectre le récital solo et la forme
o r ch e s t r a l e a u - d e l à d ’ u n c e r t a i n n o m b r e
de musiciens. Le projet des Rencontres se propose
d’ouvrir jusqu’aux formations orchestrales dites
« de chambre » composées au maximum
d’une trentaine de musiciens et également
d’organiser chaque année un grand récital
solo. Les frontières sont ainsi posées, mais alors
pourquoi la musique de chambre ? Sans doute
par souci de cohérence avec l’identité du directeur
artistique en charge de la programmation :
un quatuor à cordes. C’est-à-dire la formation
reine du genre, « la forme la plus pure de la
m u s i q u e i n s t r u m e n t a l e, l a fo r m e i n i t i a l e,
la source d’Hippocrène » déclarait même Gabriel
Fauré. Notre définition de la musique de chambre
s’attachera donc davantage à retenir les caractéristiques d’intimité, de contact et d’échange
donc de rencontre…
Une nouvelle ère s’ouvre pour le festival
avec une équipe volontairement jeune. L’ambition
(*Le Dauphiné du vendredi 13 septembre 2013)
L E F E S T I VA L
7
CHRONOLOGIE
8
1976
CRÉATION DU FESTIVAL
PAR SERGE ZEHNACKER,
SOUS L'IMPULSION D’ANTOINE RIBOUD
1983
LANCEMENT DU PARTENARIAT
AVEC LE CURTIS INSTITUTE OF MUSIC
& LE CURTIS SYMPHONY ORCHESTRA
1985
MSTISLAV ROSTROPOVICH EST NOMMÉ
PRÉSIDENT D’HONNEUR DU FESTIVAL QUI EST DIRIGÉ
DE 1988 À 1990 PAR HERVÉ CORRE DE VALMALÈTE
1991
LES « RENCONTRES MUSICALES D’EVIAN »
SONT PLACÉES SOUS LA DIRECTION
DE MARTA CASALS ISTOMIN
1992
ANTOINE RIBOUD DÉCIDE DE QUITTER
L’AUDITORIUM DU CASINO POUR CONSTRUIRE
UNE SALLE DE CONCERT ENTRE LES HÔTELS
ERMITAGE & ROYAL
1993
LIVRAISON DE LA GRANGE AU LAC
(CONCERT INAUGURAL LE 20 MAI 1993).
ÉDIFICE RÉALISÉ PAR PATRICK BOUCHAIN
& LE CABINET BAOS
1996
FRANCK RIBOUD REMPLACE SON PÈRE
À LA PRÉSIDENCE DU GROUPE DANONE
1998
ELENA ROSTROPOVICH PREND LA DIRECTION
DES RENCONTRES MUSICALES D’EVIAN
C H R O N O LO G I E
2000
MSTISLAV ROSTROPOVICH
QUITTE LA PRÉSIDENCE
ET LE FESTIVAL PREND FIN
2013
LE GROUPE DANONE & L’EVIAN RESORT DÉCIDENT
DE RELANCER LES RENCONTRES MUSICALES D’EVIAN.
LA DIRECTION ARTISTIQUE DU FESTIVAL EST CONFIÉE
AU QUATUOR MODIGLIANI
2014
REPRISE DES RENCONTRES
MUSICALES D’EVIAN
EN JUILLET
AUTOUR DU FESTIVAL
1977
1ER CONCOURS DE QUATUOR À CORDES
SOUS LA DIRECTION DE SERGE ZEHNACKER
1988
ALAIN MEUNIER EST NOMMÉ DIRECTEUR
DU CONCOURS INTERNATIONAL
DE QUATUOR À CORDES
1998
LE CONCOURS DE QUATUOR À CORDES
QUITTE EVIAN POUR REJOINDRE BORDEAUX
L’ANNÉE SUIVANTE
2001
« LES ESCALES MUSICALES D’EVIAN »
PLACÉ SOUS LA DIRECTION DE LAURENCE DALE
2013
DEPUIS 2012, « MUSIQUE À LA GRANGE AU LAC »
D’OCTOBRE À JUIN, PROGRAMMÉE PAR LA MAISON DES ARTS
THONON-EVIAN, AVEC LE PARTENARIAT DE L’ORCHESTRE
DES PAYS DE SAVOIE ET DE L’EVIAN RESORT.
C H R O N O LO G I E
9
LES SALLES
LA GRANGE AU LAC
Inauguré en 1993, cet auditorium exceptionnel
est entièrement en bois depuis les gradins
jusqu’à la charpente. Entre «datcha russe»
et «grange savoyarde», c’est un lieu où l’on vient
écouter de la musique dans un cadre simple
et naturel. Construit par Antoine Riboud,
fondateur de Danone, pour Mstislav Rostropovich
et les célèbres Rencontres Musicales d’Evian,
la Grange au Lac compte parmi les plus belles salles
du monde. Le spectateur accède à l’auditorium
à pied et aperçoit au milieu des mélèzes
le bâtiment en cèdre rouge et pin du Jura. Le volume
de la salle est formé d’un parallélépipède de 22
mètres par 44 et d’une hauteur de 15 mètres.
Dans le volume intérieur de la salle, un vaste
parterre de gradins (800 places) fait face à la scène
d’une surface de 260 m². Dominés par la charpente
apparente, les balcons en encorbellement (400
places), surplombent la salle. Au plafond,
une gigantesque feuille en aluminium s’intégrant
merveilleusement au décor assure la bonne
diffusion du son et une acoustique parfaite
maîtrisée par Xu Yaying. Un seul luxe : six lustres
en cristal de Murano et de Bohème éclairent
la scène.
Architecte : P. Bouchain et BAOS.
10
LES SALLES
LE THEATRE DU CASINO
Le théâtre (1883-1885) est réalisé par un élève
de Charles Garnier (maître d’œuvre de l’Opéra
de Paris). La façade néo-classique, rythmée
par des pilastres cannelés, est surmontée d’une
corniche à protomes de lions. On pénétrait
à l’origine dans le théâtre par un vestibule situé
au rez-de-chaussée. L’étage était relié au Casino
(qui occupait encore le château de Blonay) par
une passerelle vitrée en fer forgé. Les escaliers
à balustres qui conduisent à l’ancien balcon ont
été rapportés récemment sur la façade. La petite
salle qui peut recevoir 298 spectateurs a conservé
intact le beau décor polychrome et doré exécuté
par Négri à la fin du XIX è siècle. Concession de
la Société des Eaux depuis 1892, le théâtre était,
durant la saison, l’un des lieux de divertissements
les plus animés de la ville d’eaux. Le théâtre
est aujourd’hui encore un lieu de spectacle vivant.
LES SALLES
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PROGRAMME DÉTAILLÉ
Mardi 8 juillet 2014
Grange au Lac à 19h
Quatuor Modigliani
Marie-Elisabeth Hecker, violoncelle
Haydn - Quatuor en sol majeur Hob.III.75
Schubert - Quatuor n°4 en ut majeur D.46
Schubert - Quintette à cordes en ut
majeur D.956
Schubert - Fantaisie pour deux pianos
en fa mineur D.940
Schubert - Trois Marches militaires
en ré majeur D.733
Théâtre du Casino à 15h
Alina Ibragimova, violon
Classe de Maître en partenariat
avec l’Académie musicale d’Evian
Mercredi 9 juillet 2014
Marie-Elisabeth Hecker, violoncelle
Cédric Tiberghien, piano
Schumann - Trio avec piano en ré
mineur Op.63
Debussy - Trio en sol majeur
Schubert - Trio n°2 en mi bémol majeur D.929
Quatuor Modigliani
Sabine Meyer, clarinette
Gary Hoffman, violoncelle
Jean-Frédéric Neuburger, piano
Schubert/Piatigorsky - Introduction,
Thème et Variations
Brahms - Trio pour clarinette, violoncelle
& piano en la mineur Op. 114
Mozart - Quintette pour clarinette
& cordes en la majeur K.581
Quatuor Borodine
Beethoven - Quatuor à déterminer
Chostakovitch - Quatuor à déterminer
Schubert - Quatuor n°14 en ré mineur
La jeune fille et la mort D.810
Jeudi 10 juillet 2014
Pablo Ferràndez, violoncelle
Beatrice Rana, piano
Adam Laloum, piano
Schubert - Sonate en la mineur Arpeggione
D.821
12
P R O G R A M M E D É TA I L L É
Vendredi 11 juillet 2014
Julie Fuchs, soprano
Adam Laloum, piano
Raphaël Sévère, clarinette
David Guerrier, cor
Edgar Moreau, violoncelle
Pablo Ferràndez, violoncelle
Schubert - «Auf dem Strom» D.943
Schubert - «Le Pâtre sur le rocher» D.965
Schumann - Andante & variations en si
bémol majeur WoO 10
Renaud Capuçon, violon
Gérard Caussé, alto
Mozart - Divertimento en mi bémol
majeur K.563
Schubert - Trios à cordes en si bémol
majeur D. 471 & D. 581
Grigory Sokolov
Récital pour piano seul
Chopin - Troisième sonate en si mineur Op.58
(Programme à finaliser)
Nicholas Angelich, piano
Quatuor Modigliani
Schubert - Impromptus D.935 ou D.899
Brahms - Quintette pour piano et cordes en fa
mineur Op.34
Samedi 12 juillet 2014
Daniel Müller-Schott, violoncelle
Orchestre des Pays de Savoie
Nicolas Chalvin, direction
Haydn - Concerto pour violoncelle n°1
en do majeur Hob.VIIb.1
Schubert - Symphonie n°5 en si bémol
majeur D.485
Quatuor Modigliani
Chad Hoopes, violon
Alois Posch, contrebasse
Schubert - Sonatine pour violon
& piano en ré majeur D.384
Schubert - Quintette pour piano
& cordes en la majeur La Truite D.667
Mendelssohn - Octuor à cordes
en mi bémol majeur Op.20
Dimanche 13 juillet 2014
Quatuor Modigliani
Christoph Prégardien, ténor
Michael Gees, piano
Schubert - Le Voyage d’hiver D.911
Lundi 14 juillet 2014
Chad Hoopes, violon
Dina Vainshtein, piano
Schubert - Sonatine en ré majeur D.384
Schubert - Sonate en do majeur
Grand duo D.812
Tchaïkovski - Mélodie en mi bémol
majeur Op.42/3
Brahms - Scherzo en do majeur
de la sonate F.A.E
Gidon Kremer, violon et direction
Kremerata Baltica
Schubert - cinq menuets & six trios D.89
Desyatnikov - «Wie der alte Leiermann»
Schubert - Quatuor n°12 en ut
mineur Quartettsatz D.703
Schubert/Liszt/Pelecis - Valse caprice
Weinberg - Symphonie de chambre
n°4 Op.153
Concert gratuit sur le Lac Léman - à 20h (avant le
feu d’artifice)
Francesco Tristano, piano
Aufgang
Improvisation entre classique, jazz
et musiques actuelles
Des conférences seront assurées par Patrick
Bouchain, architecte & Jean-Michel Molkhou,
critique musical (sujet, dates & heures
à déterminer)
P R O G R A M M E D É TA I L L É
13
CALENDRIER
Mardi 8 juillet 2014
Quatuor Modigliani / Marie-Elisabeth Hecker
Mercredi 9 juillet 2014
Trio Ibragimova / Hecker / Tiberghien
Gary Hoffman, Classe de Maître
Quatuor Borodine
Jeudi 10 juillet 2014
Pablo Ferràndez / Beatrice Rana / Adam Laloum
Alina Ibragimova, Classe de Maître
Quatuor Modigliani / Sabine Meyer / Gary Hoffman / Jean-Frédéric Neuburger
Vendredi 11 juillet 2014
Julie Fuchs / Adam Laloum / Jean-Frédéric Neuburger
/ Raphaël Sévère / David Guerrier / Edgar Moreau / Pablo Ferràndez
Trio Capuçon / Caussé / Moreau
Grigory Sokolov
Samedi 12 juillet 2014
Gérard Caussé, Classe de Maître
Daniel Müller-Schott / Orchestre des Pays de Savoie, Nicolas Chalvin
Quatuor Modigliani / Renaud Capuçon / Chad Hoopes
/ Gérard Caussé / Daniel Müller-Schott / Alois Posch / Nicholas Angelich
Dimanche 13 juillet 2014
Quatuor Modigliani, Classe de Maître
Christoph Prégardien / Michael Gees
Nicholas Angelich / Quatuor Modigliani
Lundi 14 juillet 2014
Au bord du Lac à 20h
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CALENDRIER
Chad Hoopes / Dina Vainshtein
Gidon Kremer / Kremerata Baltica
Jean-Frédéric Neuburger / Francesco Tristano / Aufgang
BIOGRAPHIES
Né aux Etats-Unis en 1970, Nicholas Angelich
donne son premier concert à 7 ans et entre
à 13 ans au Conservatoire national supérieur
de musique et de danse de Paris et étudie avec
Aldo Ciccolini, Yvonne Loriod, Michel Béroff.
Il travaille aussi avec Marie-Françoise Bucquet,
Leon Fleisher, Dmitri Bashkirov et Maria Joao
Pires. En 1989, Nicholas Angelich remporte
à Cleveland le 2ème Prix du Concours International
R.Casadesus et en 1994, le 1er Prix du Concours
International Gina Bachauer. Sous le parrainage
de Leon Fleisher, il reçoit en Allemagne le prix
des jeunes talents du « Klavierfestival Ruhr ».
Nicholas Angelich est soliste de formations
américaines telles que l’Orchestre philharmonique
de New York, les orchestres de Philadelphie,
Atlanta, Indianapolis, Saint-Louis, Cincinnati
e t S e a t t l e. E n E u r o p e i l j o u e n o t a m m e n t
avec l’Orchestre National de France, le Capitole
de Toulouse, le Philharmonique de Radio
France, l’Orchestre de Chambre de Lausanne,
les orchestres des radios de Francfort, Stuttgart
et Baden-Baden mais aussi le Philharmonique
de Londres ou l’Orchestre du Théâtre Mariinsky
de Saint-Pétersbourg sous la direction de Charles
Dutoit, Vladimir Jurowski, Yannick Nézet-Seguin,
Tugan Sokhiev, Louis Langrée, Stéphane Denève,
Christian Zacharias, David Robertson, Marc
Minkowski, Paavo et Kristjan Järvi, Kurt Masur,
Myung-Whun Chung, Daniel Harding, Valery
Gergiev… et joue en récital dans le monde entier.
Passionné de musique de chambre, il joue
avec Maxim Vengerov, Akiko Suwanai, Renaud
16
BIOGRAPHIES
e t G a u t i e r C a p u ç o n , J i a n g Wa n g, D a n i e l
Müller-Schott, Leonidas Kavakos, Gérard Caussé,
Antoine Tamestit, Paul Meyer, les Quatuors Ebène,
Ysaÿe et Prazak.
Il s’intéresse également à la musique du vingtième
siècle : Messiaen, Stockhausen, Pierre Boulez, Eric
Tanguy et Pierre Henry dont il crée le Concerto
sans orchestre pour piano.
Discographie : chez Harmonia Mundi, un récital
Rachmaninov, chez Lyrinx un récital Ravel,
chez Mirare, Les Années de Pèlerinage de Liszt
(Choc Année 2004/Monde de la Musique) et un
récital Beethoven (Choc Année 2005/Monde
de la Musique). Chez Virgin Classics, dont il
est artiste exclusif : de Brahms, les Trios avec
Renaud Capuçon et Gautier Capuçon (Preis
der Deutschen Schallplattenkritik) les Sonates
pour violon et piano avec Renaud Capuçon
(Diapason d’or, Choc/Monde de la Musique, Editor
Choice/Gramophone... deux récitals (Choc
du Monde de la Musique, BBC Music Choice),
les Concertos n°1 et 2 de Brahms avec l’orchestre
d e l a R a d i o d e Fr a n c f o r t e t Pa a v o J ä r v i .
Aufgang
Rami Khalifé, piano
Aymeric Westrich, batterie
L’histoire d’Aufgang, qui signifie «mouvement
d’ascension» ou crescendo pour la musique,
débute en 2000 à New York par la rencontre
de deux étudiants de la Juilliard School : Rami
Khalifé & Francesco Tristano. Les deux pianistes,
passionnés de musique électronique, créent
leur projet hybride en 2005 avec la complicité
du batteur Aymeric Westrich. Leurs expérimentations offrent une perspective nouvelle
de création au-delà des projets traditionnels
de fusions entre musique classique ou savante
et musique électronique. Les trois amis forment
dès lors un groupe cosmopolite - eux-mêmes sont
libanais, français et luxembourgeois - Aufgang
est difficile à étiqueter, leur musique va du jazz
à la world (+ musique orientale), de l’héritage
baroque et classique à la garage house, du free
au minimalisme… Tout en restant solidement
ancrée dans une culture classique de répertoire
et d’exigence, Rami Khalifé & Francesco Tristano
poursuivent chacun une carrière solo tout
en développant leur projet inédit avec Aymeric
Westrich, compositeur/producteur de hip hop
et ancien batteur du groupe Cassius, célèbre
représentant de la french touch. La première
apparition sur scène du groupe date de juin
2005 au Sonar Festival de Barcelone. Depuis,
Aufgang joue aux Transmusicales de Rennes, au
festival Nancy Jazz Pulsations, au Venio Festival
des Pays-Bas, au festival de piano de la Roque
d’Anthéron ou à La Cigale de Paris, à Rome, New
York et au Luxembourg…
Quatuor Borodine
Ruben Aharonian, violon
Serguey Lomovsky, violon
Igor Naidin, alto
Vladimir Balshin, violoncelle
Le Quatuor Borodine a été créé en 1945 par
quatre étudiants du Conservatoire de Moscou
autour de l’altiste Rudolf Barshaï et Valentin
Berlinsky (jusqu’en 2007). Il porte jusqu’en
1955 le nom de Quatuor de la Philharmonie
de Moscou. Après plus de 60 ans d’existence,
le Quatuor Borodine reste aujourd’hui constitué
de nouveaux membres : Ruben Aharonian, Sergey
Lomovsky, Igor Naidin et Vladimir Balshin.
Le Quatuor Borodine a notamment travaillé avec
Dimitri Chostakovitch. Il est actuellement le plus
ancien quatuor à cordes encore en activité.
Le quatuor joue à Vienne, Zurich, Francfort,
Madrid, Lisbonne, Séville, Londres, Paris
et New York. Ces dernières saisons, l’ensemble
est revenu à un répertoire plus vaste autour de
Schubert, Prokofiev, Borodine et Tchaïkovski.
Leurs prochains engagements comprennent des
récitals à Madrid, Rotterdam, Chicago, Bruxelles,
Genève, Munich, Lisbonne, Barcelone, Athènes,
Istanbul, Zurich, Berlin, Moscou, Montréal,
New York, Tokyo, Shanghai et Londres, dans
des œuvres de Mozart, Schubert, Brahms,
Tchaikovsky, Stravinsky, Chostakovitch – et bien
sûr Borodine.
En marge de leurs interprétations du répertoire
pour quatuor à cordes, les membres du Quatuor
B o r o d i n e j o u e n t e n m u s i q u e d e ch a m b r e
avec des musiciens tels que Yuri Bashmet,
BIOGRAPHIES
17
Elisabeth Leonskaja, Oleg Maisenberg ou Ludmila
Berlinskaya… Il donne en outre de nombreuses
master-classes.
En 2005, son premier disque pour le label
Onyx (comprenant Borodine, Schubert, Webern
et Rachmaninov) a été nominé aux Grammy
Awards dans la catégorie « Meilleure interprétation
de musique de chambre ». Durant plusieurs
décennies, le Quatuor a enregistré pour EMI,
RCA et Teldec. Parmi ses enregistrements chez
Teldec figurent les quatuors de Tchaïkovski
et Souvenir de Florence (Gramophone Award en
1994), le Quintette à cordes de Schubert, les
Sept dernières paroles du Christ de Haydn, ainsi
qu’un disque intitulé Russian Miniatures. Pour
le 60ème anniversaire du Quatuor Borodine,
le label Chandos a enregistré et publié l’intégrale
des quatuors de Beethoven.
Né à Chambéry en 1976, Renaud Capuçon
est admis à 14 ans au Conservatoire national
supérieur de musique et de danse de Paris
et suit l’enseignement de Gérard Poulet et
Veda Reynolds. Il travaille ensuite avec Thomas
Brandis à Berlin, puis auprès d’Isaac Stern. En
1992 Premier Prix de musique de chambre, 1993
Premier Prix de violon au CNSMDP et 1995 Prix
de l’Académie des Arts de Berlin. De 1998 à 2000
Claudio Abbado le choisit comme Konzertmeister
du Gustav Mahler Jugendorchester, ce qui
lui permet de rencontrer Pierre Boulez, Seiji
Ozawa, Daniel Barenboim et Franz Welser-Möst.
En 2000 il est nommé « Rising Star » et « Nouveau
talent de l’Année » aux Victoires de la Musique
puis « Soliste instrumental de l’année »
en 2005. En 2006, Prix Georges Enesco décerné
par la Sacem.
En novembre 2002, il fait ses débuts avec le
Philharmonique de Berlin et Bernard Haitink,
en juillet 2004 avec l’orchestre symphonique
de Boston sous la direction de Christoph
18
BIOGRAPHIES
von Dohnanyi.
Renaud Capuçon est soliste de formations telles
que l’Orchestre de la radio bavaroise, l’Orchestre
de la radio de Francfort, l’Orchestre symphonique
de Bamberg, les orchestres symphoniques
de Los Angeles, Philadelphie, Montréal, Houston,
Washington, Jerusalem, le Philharmonique
de Radio France, l’Orchestre National de France,
l’Orchestre de Paris, le Capitole de Toulouse,
l’Académie de St.Martin in the Fields, l’Orchestre
de chambre d’Europe, l’Orchestre symphonique
de Birmingham, le Mahler Chamber Orchestra,
l’Orchestre de la Suisse Romande, les Orchestres
d e C h a m b r e d e B â l e, L a u s a n n e, Z u r i c h ,
avec Roberto Abbado, Marc Albrecht, Lionel
Bringuier, Frans Brüggen, Semyon Bychkov,
Myung-Whun Chung, Jesus Lopez Cobos, Charles
Dutoit, Christoph Eschenbach, Ivan Fischer,
Daniel Harding, Armin et Philippe Jordan,
Emmanuel Krivine, Kurt Masur, Marc Minkowski,
Andris Nelsons, Yannick Nezet-Seguin, David
Robertson, Wolfgang Sawallisch, Leonard Slatkin,
Jeffrey Tate, Hugh Wolff…
Il collabore notamment en musique de chambre
avec Martha Argerich, Hélène Grimaud, Katia
et Marielle Labèque, Maria Joao Pires, Nicholas
Angelich, Daniel Barenboim, Yefim Bronfman,
Jean-Yves Thibaudet, Vadim Repin, Maxim
Vengerov, Natalia Gutman, Micha Maisky, Truls
Mork, Yuri Bashmet, Antoine Tamestit, Paul Meyer,
Emmanuel Pahud…
Sa discographie compte de nombreux enregistrements parmi lesquels : le Quintette de Schumann
avec M.J.Pirès (DGG), chez EMI avec Martha
Argerich : trios Haydn/Mendelssohn et Triple
de Beethoven, chez Virgin Classics dont il est
artiste exclusif : Berlioz/Saint-Saëns/Milhaud/
Ravel avec la Deutsche Kammerphilharmonie/
Daniel Harding, Ravel avec son frère Gautier
et Frank Braley, L’Arbre des Songes/Dutilleux
avec le Philharmonique de Radio France/M.-W.
Chung (Grand Prix Académie Charles Cros,
Choc de la Musique, Diapason d’Or, Fonoforum/
S t e r n d e s M o n a t e s ) , d u o s ave c s o n f r è r e,
Saint-Saëns/Carnaval des animaux, trios de
Brahms avec son frère et Nicholas Angelich (Preis
der deutschen Schallplattenkritik…), Schubert/
La Truite, Mendelssohn/Schumann avec le Mahler
Chamber Orchestra/Daniel Harding, Sonates
de Brahms avec Nicholas Angelich (Gramophone/
Editor Choice-Scherzo/Excepcional-Diapason
d’or-Choc/Monde de la Musique), les trios
de Schubert avec Gautier Capuçon et Frank Braley
et les quatuors de Brahms avec Gérard Caussé
et Nicholas Angelich ou plus récemment des
concertos de Mozart avec l’Orchestre de chambre
d’Ecosse, Louis Langrée et Antoine Tamestit.
Renaud Capuçon joue le Guarneri del Gesù
« Panette » (1737) qui a appartenu à Isaac
Stern, acheté pour lui par la Banque Suisse
Italienne (BSI).
Né le 26 juin 1948 à Toulouse, Gérard Caussé
étudie au Conservatoire de Paris où il obtient un
premier prix d’alto et de musique de chambre.
Il est tour à tour membre du Quatuor Via
Nova, puis du Quatuor Parrenin, puis au milieu
des années 70, membre fondateur et alto solo
de l’Ensemble Intercontemporain.
Il joue en soliste avec la plupart des grands
orchestres internationaux, dans un répertoire
très large allant du baroque jusqu’à Bruch,
Berlioz, Bartok, Stravinsky, Britten, Walton et
Martinu en passant par Mozart, qui selon lui, est le
premier à avoir compris le rôle d’arbitre de l’alto.
Il se consacre également à étoffer le répertoire
de son instrument et plus de 20 concertos lui
ont été dédiés, dont ceux de Philippe Hersant,
Michaël Levinas, Pascal Dusapin et Hugues
Dufourt. Récemment, il a créé en Europe le
Double Concerto de Wolfgang Rihm pour alto
et clarinette (Michel Portal), avec l’Orchestre
National de France.
De 2002 à 2004, il est directeur artistique
d e l ’ O r ch e s t r e d e C h a m b r e d e To u l o u s e,
avec lequel il est soliste et chef. Il joue avec
l’Orchestre National de France, l’Orchestre
de la Suisse Romande, l’Orchestre National de
Lille, l’Orchestre Philharmonique de Montpellier,
l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg,
l ’ O r c h e s t r e S y m p h o n i q u e d e S a o Pa u l o
et l’Orchestre du Capitole de Toulouse.
Répondant à l’invitation de Maria Joao Pires,
au sein de la Fondation Caja Duero, il s’engage
en créant et dirigeant la Camerata de la Fondation
Caja Duero, composée de jeunes musiciens
à Salamanque. C’est une approche expérimentale
de tous les répertoires.
Gérard Caussé joue et enregistre régulièrement
avec Gidon Kremer, Maxim Vengerov, Franz Peter
Zimmerman, Renaud Capuçon, Augustin Dumay,
Maria Joao Pires, François René Duchâble, Frank
Braley, Nicholas Angelich, Jean Philippe Collard,
Michel Portal, Paul Meyer, Emmanuel Pahud,
Gautier Capuçon.
Sa discographie compte plus de 35 disques pour
des labels comme EMI, Erato, Philips, Teldec,
Virgin Classics, Harmonia Mundi et Deutsche
Grammophon. Ses derniers enregistrements
comportent le Quintette La Truite de Schubert
pour Virgin Classics, un disque de récital d’œuvres
de Hindemith et Levinas pour Aeon. Il a enregistré
aussi un disque consacré aux œuvres de Bloch
avec l’Orchestre de la Suisse Romande.
Gérard Caussé est titulaire d’une classe d’alto
au Conservatoire national supérieur de musique
et de danse de Paris. Il est directeur artistique
du Florilegio Musical de Salamanque.
Gérard Caussé joue un magnifique Gasparo
da Salo (1560).
Nicolas Chalvin, chef d’orchestre
Actuel directeur musical de l’Orchestre
d e s Pa y s d e S a v o i e , N i c o l a s C h a l v i n
a mené une carrière d’instrumentiste avant
de se consacrer à la direction d’orchestre.
Après des études musicales au Conservatoire
national supérieur de musique et de danse
de Lyon, il est successivement hautbois solo
à l’Orchestre national de Lyon et à l’Orchestre
Philharmonique du Luxembourg.
Nicolas Chalvin est d’abord l’assistant de Franz
Welser-Möst et Armin Jordan. Il est ensuite engagé
à l’Opéra de Lausanne, pour Véronique de Messager
ainsi que dans les nouvelles productions de Niobé
et Médée de Pascal Dusapin et à l’Opernhaus
BIOGRAPHIES
19
de Zürich pour le ballet La Belle Vie puis l’année
suivante pour Daphnis et Chloé de Ravel...
Dès lors, il dirige dans de nombreuses maisons
d’opéra : Don Pasquale de Donizetti, Orphée
de Gluck, Reigen de Boesmans, La Vie Parisienne
d’Offenbach, La fille de Madame Angot de Charles
Lecocq, Carmen de Bizet à l’Opéra de Lausanne,
Le Nez de Chostakovitch, The Rake’s Progress de
Stravinsky à Nantes-Angers Opéra, L’Italiana in
Algeri de Rossini, Le Songe d’une Nuit d’été de
Britten, Eugène Onéguine de Tchaïkovski, Traviata
de Verdi au Théâtre de Caen, Véronique de
Messager à Nancy et Rouen, Dolorès de Jolivet, Rita
de Donizetti à Rennes, Cosi fan Tutte de Mozart
au Grand Théâtre de Genève, Les Troyens de Berlioz
au Tiroler Landestheater d’Innsbruck.
Parallèlement, Nicolas Chalvin est invité par
l’orchestre de Chambre de Lausanne, l’orchestre
d’Auvergne, l’Orchestre de Chambre de Genève,
l ’ o r ch e s t r e n a t i o n a l d e Lyo n , l ’ o r ch e s t r e
philharmonique de Strasbourg, l’orchestre
philharmonique de Radio France, l’orchestre
philharmonique de Wurtemberg, l’orchestre
philharmonique du Luxembourg, l’orchestre
du Teatro São Carlo de Lisbonne.
Son enregistrement de l’opéra Sophie Arnould
de Gabriel Pierné (Orchestre Philharmonique
du Luxembourg, label Timpani) a été nominé
aux BBC Awards 2008.
la compétition internationale Paulo en Finlande.
Pablo Ferrández est régulièrement invité au
festival de Verbier, au festival Pablo Casals
de Porto Rico, au festival Spivakov de Moscou,
à Santander, à Kronberg et aux Sommets musicaux
de Gstaad. Il est soliste de formations telles
que la Kremerata Baltica, l’Orchestre national
d’Espagne, l’Orchestre de la Radiotélévision
espagnole et l’Orchestre Philharmonique
d’Helsinki. Il joue sous la direction de Antoni
R o s M a r b á , Pe t e r C s a b a , S e r g i o A l a p o n t ,
Jo s é L u i s Tu r i n a , O l e g C a e t a n i , R o s s e n
Milanov, John Storgards, Radoslaw Szulc,
et Heinrich Schiff.
Passionné de musique de chambre, il joue
avec Rainer Schmidt, Ivry Gitlis, Vilde Frang,
Anna Chumachenco. Il est également membre
du Flammel Trio, fondé à l’Institut de la musique
de chambre de Madrid.
Depuis 2011 Pablo Ferrandez étudie à la Kronberg
Academy auprès de Frans Helmerson grâce
à la bourse d’étude de Sodalitas et du soutien
de la Fondation Pau Casals et de la Juventudes
Musicales de Madrid.
Il enregistre son premier double CD, consacré
aux concertos de Schumann et Dvorak avec
le Philharmonique de Stuttgart et des pièces
de Rossini et Menotti avec la Kremerata Baltica.
En 2013, Pablo Ferrández se voit prêter par la
Nippon foundation le stradivarius «lord Aylesford»
prenant ainsi la suite de Gregor Piatigorsky et
Janos Starker.
Pablo Ferrández, violoncelle
Né en 1991 à Madrid, Pablo Ferrández commence
la musique à l’âge de trois ans auprès de ses
parents musicens puis poursuit son apprentissage
dans les classes de María de Macedo et Asier Polo.
Il entre à treize ans à l’école supérieur de musique
de la Reine Sofia où il suit l’enseignement de
Natalia Shakhovskaya. Il participe en outre aux
masterclasses de David Geringas, Philippe Müller,
Gary Hoffman, Arto Noras, Ivan Monighetti
et Frans Helmerson.
Pablo Ferrández remporte le prix Edmond de
Rothschild du festival de Gstaad et le 2 nd prix de
20
BIOGRAPHIES
Julie Fuchs, soprano
Après des études de violon et de théâtre en
Avignon, Julie Fuchs se tourne vers le chant
et obtient le 1er Prix au Conservatoire national
supérieur de musique et de danse de Paris à
l’unanimité avec les félicitations du jury en 2010.
En 2009, elle est Révélation Classique de l’ADAMI,
lauréate du Prix Palazzetto Bru Zane au Concours
de Paris en 2010, Prix Gabriel Dussurget du
Festival d’Aix-en-Provence 2011, Julie Fuchs
est marraine de « Tous à l’opéra » aux cotés
de Ruggiero Raimondi, « Révélation lyrique »
aux Victoires de la musique 2012, et 2 ème Prix du
Concours Operalia Placido Domingo 2013.
A l’opéra elle interprète Susanna dans Le Nozze
di Figaro à la Cité de la Musique et Urgande
dans Amadis de Gaule de J-C Bach à l’OpéraComique, Galatea de Haendel au Festival d’Aixen-Provence ainsi qu’à La Fenice de Venise, Missia
dans La Veuve joyeuse à l’opéra de Reims, Rita
de Donizetti au Musikverein de Graz, Musetta
dans Bohème de Puccini à Angers-Nantes, Ciboulette
à l’Opéra-Comique, Zerbinetta dans Ariadne auf
Naxos au Théâtre de l’Athénée.
En concert, elle chante au Théâtre des Champs
-Elysées le Requiem et les Vêpres solennelles
de Mozart sous la direction de Jean-Claude
Malgoire, au Musikverein de Graz le Requiem
de Mozart sous la direction d’Adam Fischer,
à Pa r i s la Messe en Ut d e M o z a r t s o u s l a
direction de Laurence Equilbey et l’Ensemble
Insula Orchestra, au Bozar de Bruxelles sous la
direction de Leonardo Garcia Alarcon, au Festival
de Saint-Denis dans le Christus de Beethoven,
au Casa de Musica à Porto dans les Illuminations
de Britten sous la direction de Jérémie Rhorer.
Plus récemment elle chante Servilia dans
La clemenza di Tito au théâtre des Champs
-Elysées, Marzelline dans Fidelio sous la direction
de Fabio Luisi et Morgana dans Alcina sous
la direction de Giovanni Antonini à l’Opéra
de Zürich.
Sa discographie comprend Renaud de Sacchini
chez Palazetto Bru Zane et Hercule mourant
de Dauvergne ainsi qu’un récital Mahler/
Debussy avec le pianiste Alphonse Cemin,
chez Aparté-Harmonia Mundi.
Michael Gees, piano
Né à Bielefeld en 1953, le pianiste Michael Gees
étudie successivement à Hambourg et Salzbourg.
Il remporte en 1961 le premier prix de la
compétition Steinway de Hambourg et la
compétition du Mozarteum de Salzbourg.
Il donne son premier concert dans sa ville natale
de Bielefeld en 1963. Il se perfectionne
ensuite auprès de Seydlhofer et David à la
Musikhochschule de Vienne avant de poursuivre
son enseignement à Detmold et Hannovre.
En parallèle de sa carrière de pianiste classique
il intervient sur la scène jazz et compose.
En 1986 Michael Gees fait son apparition en
tant que compositeur, soliste et accompagnateur
au festival du Schleswig-Holstein. Il travaille
avec Christoph Prégardien depuis de nombreuses
années. Ils interprètent ensemble les lieder
de Schubert dans le monde entier.
Michael Gees accompagne notamment Christoph
Prégardien dans la Belle Meunière de Schubert,
DVD tourné en août 2008 à Stuttgart et paru
chez Medici Arts. Leur enregistrement du
Voyage d’hiver de Schubert est paru en 2013
chez Challenge Classics.
David Guerrier, cor
Né en décembre 1984 à Pierrelatte, David Guerrier
étudie au Conservatoire national supérieur de
musique de Lyon dans la classe de Pierre Dutot.
Il en sort en 2000 avec de nombreux prix. Il est
Soliste Instrumental de l’Année en 2007 aux
Victoires de la Musique, 1er prix des concours
Maurice André, Philys Jones et du concours
de l’ARD de Munich. Il remporte aussi lors du
Midem à Cannes le Prix AFAA et à New York
le Prix Young Concert Artists.
David Guerrier participe à des festivals tels que
Les Folles Journées de Nantes, Auvers sur Oise,
Colmar, Saint-Denis, Strasbourg, Sully-sur-Loire,
Salon de Provence, la Roque d’Anthéron ou
Rheingau. Il effectue des tournées en Amérique
du Sud, au Japon et aux Etats-Unis, notamment
en participant à l’Orchestre des Jeunesses
Européennes sous la baguette de Bernard
Haitink ou encore de Sir Colin Davis et Vladimir
Ashkenazy.
Outre la trompette baroque que lui a enseignée
BIOGRAPHIES
21
Jean-François Madeuf et qu’il pratique, comme
la musique du XX e siècle découverte avec
Pierre Boulez, David Guerrier a été cor solo à
l’Orchestre National de France entre 2004 et 2009,
à l’Orchestre philharmonique du Luxembourg
sous la direction d’Emmanuel Krivine de
2009 à 2010, et il occupe aujourd’hui le poste
de trompette solo dans cette même formation.
Il est également membre de la Chambre philharmonique, et enseigne depuis 2006 le cor
de Lyon. En 2008, il a créé son propre ensemble
de cors, le Quatuor David Guerrier.
de la radio de Francfort, l’Orchestre de chambre
de Munich, l’Orchestre de l’Opéra national de
Paris. Elle est également invitée par le Mariinski
sous la direction de Valery Gergiev.
En récital elle joue à la Schubertiade de Hohenems
et à Francfort. Passionnée de musique de chambre,
elle se produit avec Mitsuko Uchida et Veronika
Eberle à Londres, avec le Kuss Quartett à Munich
et Francfort, et avec Martin Helmchen, Veronika
Eberle et Antoine Tamestit, à Amsterdam, Berlin
et Paris.
En collaboration avec Music Road Rwanda,
Marie-Elisabeth Hecker soutient des projets
musicaux dans des écoles du Rwanda.
Elle joue un violoncelle de Luigi Bajoni de 1864.
Marie–Elisabeth Hecker, violoncelle
Née en 1987, Marie-Elisabeth Hecker commence
le violoncelle auprès de Peter Bruns. Elle obtient
le premier prix au concours de la jeunesse
musicale « Jugend musiziert », le prix spécial
du concours Dotzauer en 2001 qui lui permet
de suivre des études à l’École Supérieure
de Musique « Carl Maria von Weber » de Dresde,
mais également le Prix Borletti-Buitoni. En 2005
Marie-Elisabeth Hecker remporte le Concours
Rostropovitch de Paris. Pour la première fois dans
l’histoire du concours, une lauréate remporte
non seulement le premier prix, mais également
deux prix spéciaux pour son interprétation de
la Sonate de Prokofiev.
Marie-Elisabeth Hecker se perfectionne chez
Anner Bylsma, Frans Helmerson, Bernard
Greenhouse, Gary Hoffman et Steven Isserlis.
Elle est régulièrement invitée par des formations
telles que le Mahler Chamber Orchestra sous la
direction d’Emmanuel Krivine, le Philharmonia
Orchestra avec Alexander Shelley, les Münchner
Philharmoniker avec Christian Thielemann,
l a K r e m e r a t a B a l t i c a ave c G i d o n K r e m e r,
les Wiener Symphoniker avec Fabio Luisi
et l’Orchestre de Paris avec Marek Janowski. Plus
récemment elle joue avec l’Orchestre National de
Bordeaux-Aquitaine, l’Orchestre symphonique
de la radio de Berlin, l’Orchestre symphonique
22
BIOGRAPHIES
Gary Hoffman remporte le Premier Grand Prix
Rostropovich à Paris, en 1986. Il fait ses débuts
au Wigmore Hall de Londres à l’âge de 15 ans.
A 22 ans il devient le plus jeune professeur
de la célèbre école de musique de l’Université
d’Indiana.
En récital, Gary Hoffman joue au Alice Tully
Hall, Suntory Hall, Kennedy Center, Tivoli,
Gulbenkian, St-Lawrence Center, Théâtre des
Champs-Élysées, Beethovenhaus de Bonn,
à la Philharmonie de Varsovie, à Genève, au Palau
de la Musica à Valencia, Théâtre du Châtelet,
Concertgebouw d’Amsterdam, Lincoln Center
Chamber Music Society.
Il est l’invité de nombreux festivals parmi lesquels
Bath, Marlboro, Santa Fe, La Jolla, Blossom,
Helsinki, Verbier, Schleswig-Holstein, Stresa,
Prades, Colmar… Il intervient comme soliste
notamment avec des formations telles que Chicago,
Londres, Montréal, Toronto, Baltimore, Los
Angeles, Cleveland, Philadelphie ou l’Orchestre
Philharmonique de Radio France…
Graciane Finzi, Renaud Gagneux, Joël Hoffman,
Laurent Petitgirard, Dominique Lemaître,
notamment, ont dédié à Gary Hoffman leurs
c o n c e r t o s. I l c r é e r é c e m m e n t l ’ E p i t a p h e
d’Arad Atar à Kronberg.
Gary Hoffman enseigne depuis septembre 2011
à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth à
Bruxelles mais également à la Kronberg Academy,
au Mozarteum de Salzburg, à Ravinia, en Israël
et Manchester.
Il a enregistré pour BMG (RCA), Sony, EMI,
L e C h a n t d u M o n d e. S o n d e r n i e r d i s q u e
Mendelssohn enregistré avec David Selig,
est publié par La Dolce Volta, en 2012.
Gary Hoffman joue sur un Nicolo Amati de 1662
ayant appartenu à Léonard Rose.
Chad Hoopes, violon
Né en 1994 en Floride, Chad Hoopes commence
l’étude du violon à quatre ans à Minneapolis.
Il étudie au Cleveland Institute of Music avec
David Cerone et Koel Smirnoff et participe au
programme « Jeunes artistes » du Centre National
des Arts d’Ottawa.
Depuis qu’il a remporté le premier prix de la
catégorie Jeunes artistes au concours international
Yehudi Menuhin à l’âge de treize ans, il joue
avec de nombreux ensembles à travers le monde.
En tant que soliste, il a fait ses débuts avec les
orchestres symphoniques de Vancouver, San
Francisco, Pittsburgh, San Diego et Bruxelles.
Chad Hoopes est l’invité régulier de festivals
comme le Festival Menuhin de Gstaad, le Tuscan
Sun Festival à Cortona en Italie, le festival
Mecklenburg-Vorpommern, le Festival del Sole
et le festival d’orchestre du Colorado.
Durant la saison musicale 2012-2013, il est
le troisième artiste résident de la radio classique
du Minnesota.
Chad Hoopes joue le violon Antonio Stradivarius
Cooper Hakkert, ex Ceci, fait en 1713, prêté
par Jonathan Moulds.
Née en Russie en 1985, Alina Ibragimova est
une ancienne élève du Conservatoire Gnesin
de Moscou, de l’école Yehudi Menuhin et du
Royal College of Music de Londres. Elle a étudié
avec Nathacha Boyarsky, Adrian Butterfield pour
le violon baroque et classique, et Gordan Nikolitch.
En 2008/09, elle suit les masterclasses de Christian
Tezlaff à l’Académie de Kronberg.
Elle a collaboré avec la Kremerata Baltica en tant
que chef et soliste à la Salzburg Mozartwoche en
2005, puis avec Gidon Kremer à la Salle Pleyel
à Paris en 2008, ainsi qu’aux festivals de Verbier
et MDR Musiksommer. Elle joue régulièrement
avec le Britten Sinfonia et avec l’Orchestre
de Chambre d’Australie comme chef et soliste.
Elle joue aux BBC Proms avec le London
Symphony Orchestra, l’Orchestre de la radio
d e Fr a n c fo r t e t l ’ O r ch e s t r e s y m p h o n i q u e
de la ville de Birmingham, notamment sous
la direction de Sir Charles Mackerras, Osmo
Vänskä, Yannick Nézet-Séguin, Jac van Steen
et Gianandrea Noseda. Elle collabore avec
Valery Gergiev à St-Pétersburg, l’Orchestra
of the Age of Enlightenment et Vladimir
Jurowski, l’Orchestre Philharmonique de Radio
France et Dmitry Kitajenko à Paris et Aix-enProvence, les chefs Tugan Sokhiev, John Eliot
Gardiner, Paavo Järvi, les orchestres de Seattle
et Indianapolis.
En musique de chambre, on a pu l’entendre
à l’Auditorium du Louvre à Paris, au Wigmore
Hall à Londres, Palais des Beaux-Arts à Bruxelles,
Carnegie Hall à New York, Concertgebouw
d’Amsterdam, ainsi que dans de nombreux
f e s t i v a l s c o m m e S a l z b o u r g, Ve r b i e r, C i t y
of London, Lockenhaus, Aldeburgh.
Lauréate du programme BBC New Generation
Artists Scheme pour 2005-07, elle s’est à cette
occasion produite avec tous les orchestres
de la BBC et est apparue régulièrement sur BBC
3. Elle est également lauréate pour l’année 2008
du Borletti-Buitoni Trust Award et « Young
Performer of the Year » aux Brit Awards.
BIOGRAPHIES
23
Elle enregistre pour Hyperion Records Hartmann
& Rosavelts… Son récital Szymanowski a été
récompensé par le BBC Music Magazine et
Diapason. Ses enregistrements des Sonates
et Partitas de Bach et des Sonates de Beethoven
avec Cédric Tiberghien ont été salués par la
critique (New York Times, BBC Music Magazine,
The Times, Diapason…).
Alina Ibragimova joue un violon Pietro Guarneri
de Venise de 1738, prêté par Georg von Opel.
Gidon Kremer, violon et direction
Né de parents d’origine allemande, Gidon Kremer
commence l’étude du violon à quatre ans avec
son père et son grand-père qui sont tous deux
des violonistes professionnels, puis à l’École de
musique de Riga et enfin avec David Oistrakh au
Conservatoire Tchaïkovski de Moscou. Il remporte
en 1967 le troisième prix au Concours musical
international Reine-Élisabeth-de-Belgique
à Bruxelles, le premier prix du Concours Paganini
à Gênes en 1969 et le premier prix du Concours
international Tchaïkovski à Moscou en 1970.
Il donne son premier concert à l’Ouest en 1975,
en Allemagne, suivi par des apparitions au Festival
de Salzbourg en 1976 et à New York en 1977. En
1980, il quitte l’Union des républiques socialistes
soviétiques et s’établit en Allemagne avec sa
deuxième épouse, Elena Bachkirova. Il joue
comme soliste avec les chefs Leonard Bernstein,
Riccardo Muti, Claudio Abbado, Lorin Maazel,
Herbert von Karajan, Nikolaus Harnoncourt, Seiji
Ozawa dans le Monde entier… Ses partenaires
de musique de chambre sont Martha Argerich,
Mischa Maïsky, Keith Jarrett, Yo-Yo Ma, Kim
Kashkashian, Valery Afanassiev, Oleg Maisenberg,
Vadim Sakharov...
Gidon Kremer fonde un festival de musique
de chambre à Lockenhaus, en Autriche, axé sur
une programmation d’œuvres nouvelles et non
conventionnelles ; depuis 1992, le festival est
connu sous le nom de Kremerata Musica. En 1996,
Kremer fonde l’orchestre de chambre Kremerata
24
BIOGRAPHIES
Baltica, composé de jeunes musiciens originaires
des États baltes. Il est un temps également
directeur artistique du festival Art Projekt 92
de Munich et du festival d’été de Gstaad.
Gidon Kremer est également connu pour être
l’interprète régulier des œuvres d’ Astor Piazzolla,
Philip Glass, Alfred Schnittke, Lera Auerbach,
Arvo Pärt, et John Adams. Parmi les nombreux
compositeurs qui lui ont dédié des œuvres, on peut
citer les noms de Sofia Gubaidulina (Offertorium)
et Luigi Nono (La lontananza nostalgica utopica
futura).
Il possède une large discographie principalement
pour le label Deutsche Grammophon, pour qui
il enregistre depuis 1978, mais également chez
Philips, Teldec, Edition of Contemporary Music
etc.
Après avoir joué plusieurs années sur l’Ex David
de Guarnerius del Gesù de 1730 Gidon Kremer
joue sur un Niccolò Amati datant de 1641.
Kremerata Baltica
En 1997, Gidon Kremer présente la Kremerata
Baltica au festival autrichien de musique de
chambre de Lockenhaus. Il s’agit d’une formation
de chambre composée de 23 jeunes musiciens
originaires de Lettonie, de Lituanie et d’Estonie.
La Kremerata Baltica est un projet éducatif
de long terme soutenu par les gouvernements
des trois pays baltes. L’ensemble a collaboré
avec de nombreux solistes parmi lesquels
la soprano Jessye Norman, les pianistes Mikhail
Pletnev, Evgeny Kissin et Oleg Maisenberg, les
violonistes Thomas Zehetmair et Vadim Repin et
les violoncellistes Boris Pergamenshikov, Yo Yo Ma
et Mischa Maisky. Au nombre des chefs invités,
citons tout particulièrement Sir Simon Rattle,
Esa-Pekka Salonen, Christoph Eschenbach, Kent
Nagano, Heinz Holliger et Vladimir Ashkenazy.
Il se distingue par son approche créative de la
programmation, qui a donné lieu à de nombreuses
premières mondiales d’œuvres de compositeurs
tels que Pärt, Kancheli, Vasks, Desyatnikov
et Raskatov. Ils interprètent la musique de
chambre sous toutes ses formes et forment
un ensemble à géométrie variable s’adaptant
au répertoire du genre.
L’orchestre a publié une vingtaine de CDs et
remporté en 2002 un Grammy Award et le prix
Echo. Parmi les enregistrements de la Kremerata
Baltica : Huit Saisons, des concertos de Vivaldi,
les suites Argentines de Piazzolla, et Silencio,
des œuvres de Pärt, Glass et Martynov. Après Mozart
- une étude du 21ème siècle sur le compositeur
- a remporté un Grammy Award, tandis que les
cinq concertos pour violon étaient enregistrés
en direct au Festival de Salzbourg en 2006,
pour les 250 ans du compositeur. Un autre
enregistrement de Mozart (Concertos n°20
et 27) par Evgeny Kissin est également disponible.
Les derniers CD de la maison de disques Nonesuch
sont De Profundis et Hymnes et Prières avec Gidon
Kremer ainsi que L’Art de l’Instrumentation :
Hommage à Glenn Gould (sorti en septembre 2012).
Ruhr, à l’Auditorium du Louvres, à la série Piano
à Lyon, au Grand Théâtre de Bordeaux, au Grand
Théâtre d’Avignon, aux Folles Journées de Nantes,
Bilbao, Japon, au Festival de Colmar, au Festival de
Menton, au Festival du Périgord Noir, au Festival
Piano aux Jacobins, au Festival de Zermatt,
au Festival de Bad Kissingen, au Grand Théâtre
de Bordeaux, à la Société Chopin de Bern, au
Palais des Beaux-arts de Bruxelles, au Festival
de Mecklenburg Vorpommern…
Il a eu l’occasion de travailler avec des
o r ch e s t r e s t e l s q u e l ’ O r ch e s t r e d e Pa r i s,
le Sinfonia Varsovia, l‘Orchestre de Chambre
de Lausanne, l’Orchestre de la radio de Stuttgart,
l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg,
l’Orchestre National de Montpellier, l’Orchestre
National Philharmonique de Russie, l’Orchestre
d’Avignon, l’Orchestre Symphonique de Shenzen,
l’Orchestre Philharmonique de Kiev.
Musicien de chambre passionné Adam fonde
en parallèle un trio avec piano, le Trio les Esprits,
avec ses partenaires la violoniste Mi-Sa Yang
et le violoncelliste Victor Julien-Laférierre.
En 2011 sort son premier CD entièrement
consacré à Brahms chez Mirare. En 2013, paraît
un disque Schumann. Il est lauréat de la Fondation
de France et lauréat boursier de la Fondation
Groupe Banque Populaire.
Adam Laloum, piano
Né le 25 février 1987, Adam commence le piano
à l’âge de dix ans. Il poursuit ses études musicales
au Conservatoire de Toulouse avant d’intégrer le
Conservatoire national supérieur de musique et
de danse de Paris en 2002 dans la classe de Michel
Béroff. Durant ces années d’études à Paris, il se
perfectionne avec Daria Hovora, Jean Mouillère,
Claire Désert, Christian Ivaldi, Ami Flammer
et Vladimir Mendelssohn. Durant sa scolarité,
Adam a suivi les masterclasses de Dmitri
Bashkirov et Paul Badura-Skoda. Il obtient son
Diplôme de formation supérieure de piano en juin
2006 et poursuit un cycle de perfectionnement
au CNSM de Lyon dans la classe de Géry Moutier.
Adam Laloum remporte le 1er Prix du concours
Clara Haskil et rejoint la classe hambourgeoise
d’Evgeni Koroliov, Prix Clara Haskil 1977.
Il joue en récital au Festival de Verbier, au
Festival de Lucerne, au Wigmore Hall, au Festival
de la Roque d’Anthéron, au Klavier Festival
Sabine Meyer, clarinette
Née à Crailsheim, elle étudie auprès d’Otto
Hermann à Stuttgart et Hans Deinzer à Hanovre.
Elle intègre l’Orchestre symphonique de la radio
bavaroise puis devient rapidement clarinette solo
de l’Orchestre Philharmonique de Berlin qu’elle
quitte finalement pour débuter une carrière
internationale de soliste.
Sabine Meyer joue avec les principaux orchestres
allemands, avec l’Orchestre Philharmonique de
Vienne, l’Orchestre symphonique de Chicago,
l ’ O r ch e s t r e P h i l h a r m o n i q u e d e L o n d r e s,
l’Orchestre symphonique de la NHK de Tokyo,
l’Orchestre de la Suisse Romande, l’Orchestre
BIOGRAPHIES
25
Philharmonique de Berlin, les Orchestres
des radios de Vienne, Bâle, Varsovie, Prague
et Budapest.
Sabine Meyer collabore en musique de chambre
depuis de nombreuses années avec Heinrich
Schiff, Gidon Kremer, Oleg Maisenberg, Leif
Ove Andsnes, Fazil Say, Martin Helmchen, Juliane
Banse, les quatuors Hagen, Tokyo et Modigliani.
Elle fonde en 1983 le «Trio di Clarone» avec son
mari Reiner Wehle et son frère Wolfgang Meyer.
Ils interprètent des pièces oubliées de Mozart,
le répertoire contemporain et plus récemment
ils montent des projets jazz avec Michael Riessler.
Comme chambriste et soliste, Sabine Meyer
joue régulièrement des pièces contemporaines
de Jean Françaix, Edison Denissov, Harald
Genzmer, Toshio Hosokawa, Niccolo Castiglioni,
Manfred Trojahn, Aribert Reimann, Peter Eötvös
et Oscar Bianchi.
Sabine Meyer a enregistré pour EMI Classics;
Deutsche Grammophon, Sony et Avi-music
et reçu huit “Echo Classic Awards”.
Depuis 1993, Sabine Meyer est professeure
au Conservatoire de Lübeck et le gouvernement
français l’a élevée au rang de Chevalier des Arts
et des Lettres.
Quatuor Modigliani
Philippe Bernhard, Loïc Rio, violons
Laurent Marfaing, alto François Kieffer, violoncelle
Formé en 2003 par quatre proches amis, le
Quatuor Modigliani remporte successivement
trois Premiers Prix aux Concours Internationaux
d’Eindhoven (2004), Vittorio Rimbotti de Florence
(2005) et aux prestigieuses Young Concert Artists
Auditions de New York (2006). Après avoir reçu
l’enseignement du Quatuor Ysaÿe, puis suivi
les master-classes de Walter Levin et de Gyorgy
Kurtag à Pro-Quartet, le Quatuor Modigliani est
invité à travailler aux côtés du Quatuor Artemis
à la Berlin Universität der Künste.
Le Quatuor Modigliani est invité dans des lieux
26
BIOGRAPHIES
tels que le Théâtre des Champs-Elysées, la Cité
de la Musique, le Musikverein et le Konzerthaus
d e Vi e n n e, l e Wi g m o r e H a l l d e L o n d r e s,
le Concertgebouw d’Amsterdam, la Philharmonie
de Luxembourg, le Bozar de Bruxelles, la Library
of Congress de Washington, Carnegie Hall, la
Tonhalle de Zurich, les festivals de la Roque
d’Anthéron, Montreux, Lucerne, Rheingau,
Bad Kissingen, Schleswig-Holstein, la Folle
Journée de Nantes, mais aussi plusieurs salles
en France comme la MC2 de Grenoble, la
Coursive de La Rochelle, l’Opéra d’Avignon,
l’Opéra de Lille, la Salle Molière de Lyon, l’Opéra
de Bordeaux, la Salle Poirel de Nancy, le Grand
Théâtre de Provence à Aix, le TAP de Poitiers.
Lors des deux saisons à venir, le quatuor jouera
à la Konzerthaus de Berlin, à la Cité de la
Musique, à Carnegie Hall, au Wigmore Hall,
à l’Auditorium de Barcelone, à la Schubertiade
de Schwarzenberg. Il repartira en tournée
aux Etats-Unis, au Japon, en Australie.
Le quatuor se produit en musique de chambre avec
Sabine Meyer, Renaud Capuçon, Jean-Frédéric
Neuburger, Michel Dalberto, Augustin Dumay,
Henri Demarquette, Nicholas Angelich, Abdel
Rahman El Bacha, Gary Hoffman, Boris
Berezovsky, Paul Meyer, Lise Berthaud, Michel
Portal, Gérard Caussé, et Sol Gabetta.
Le Quatuor Modigliani enregistre depuis cinq
ans chez Mirare. Après un premier disque Haydn
(Grand Prix du disque de l’Académie Charles
Cros, Sélection du mois du magazine Strad,
Sélection Bayerische Rundfunk, **** Klassik.
com, 5 Diapasons) puis un disque Mendelssohn
en 2010 (disque du mois du magazine allemand
Fonoforum) et un disque Brahms en compagnie du
pianiste Jean-Frédéric Neuburger et de la mezzo
Andrea Hill, le quatuor sort en avril 2012 son
quatrième disque baptisé « Intuition » rassemblant
des quatuors de jeunesse de Mozart, Schubert
et Arriaga. Il présente en janvier 2013 un disque de
musique française (Debussy-Ravel-Saint-Saëns),
le disque reçoit notamment les ffff de Télérama.
Un disque Haydn sortira en février 2014.
En 2014, le Quatuor Modigliani se voit confier
la direction artistique des Rencontres Musicales
d’Evian. Après treize ans d’interruption, le festival
créé en 1976 par Antoine Riboud et longtemps
dirigé par Mstislav Rostropovich, entame une
nouvelle ère sous l’impulsion conjointe de l’Evian
Resort et du Quatuor Modigliani.
G r â c e a u s o u t i e n d e g é n é r e u x m é c è n e s,
le quatuor Modigliani a le privilège de jouer
quatre magnifiques instruments italiens.
Philippe Bernhard joue un violon de Giovanni
Battista Guadagnini de 1780.
Loïc Rio joue un violon d’Alessandro Gagliano
de 1734.
Laurent Marfaing joue un alto de Mariani de 1660.
François Kieffer joue un violoncelle de Matteo
Goffriller «ex-Warburg» de 1706.
Né en 1994 à Paris, il commence le violoncelle
à quatre ans avec Carlos Beyris ainsi que
le piano, instrument pour lequel il obtient
son prix au Conservatoire de Boulogne-Billancourt en 2010. Après avoir suivi l’enseignement
de Xavier Gagnepain, il est admis au Conservatoire
national supérieur de musique et de danse
de Paris dans la classe de Philippe Muller en 2009.
« Révélation Instrumentale 2013 » des Victoires
de la Musique Classique, Edgar remporte
à 17 ans le Deuxième Prix du XIVème Concours
Tchaïkovski à Moscou en juillet 2011 sous
la présidence de Valery Gergiev où il s’est vu
décerner aussi le Prix de la meilleure œuvre
contemporaine. Il est également lauréat du dernier
Concours Rostropovitch en 2009 avec le Prix du
Jeune Soliste. Il vient d’intégrer la Kronberg
Academy où il étudie avec Frans Helmerson.
A l’âge de onze ans il joue avec l’Orchestre du Teatro
Regio de Turin. Il joue depuis avec l’Orchestre
d e C a n n e s, l ’ O r c h e s t r e P h i l h a r m o n i q u e
de Nice, l’Orchestre Philharmonique de Moscou,
le Sinfonia Iuventus Orchestra sous la direction
de Krzysztof Penderecki, l’Orchestre du Théâtre
Mariinsky sous la baguette de Valery Gergiev,
l’Orchestre Simon Bolivar à Caracas, l’Orchestre
National des Pays de la Loire, l’Orchestre du
Capitole de Toulouse sous la direction de Tugan
Sokhiev et à Paris au Théâtre des Champs-Elysées
avec l’Orchestre National de France.
Edgar Moreau est par ailleurs invité au Théâtre
Mariinsky à Saint-Pétersbourg, aux festivals
de Verbier, Varsovie, Deauville, Pâques d’Aixen-Provence, la Baule, l’Epau, Radio France,
Saint-Denis, l’Orangerie de Sceaux, Pablo Casals,
mais aussi les Flâneries Musicales de Reims,
les Sommets Musicaux de Gstaad, la Folle Journée
de Nantes, du Japon et au Musikverein de Vienne
ou à l’Auditorium du Louvre.
Passionné par la musique de chambre, il collabore
avec Svetlin Roussev, Renaud Capuçon, Nicholas
Angelich, Gérard Caussé, Paul Meyer, David
Kadouch, Jean-Frédéric Neuburger, les Quatuors
Talich, Prazak, Ebène et Modigliani…
Edgar Moreau vient d’enregistrer son premier
disque pour le label Erato (Warner Music)
consacré à des œuvres de virtuosité.
Prix de l’Académie Maurice Ravel, lauréat 2011
de la Fondation Banque Populaire et soutenu par
la Fondation d’entreprise Safran pour la musique,
Révélation instrumentale classique Adami 2012,
Prix Jeune Soliste 2013 des Radios Francophones
Publiques, Edgar joue un violoncelle de David
Tecchler de 1711.
Né en 1976 à Munich, Daniel Müller-Schott étudie
auprès de Walter Nothas, Heinrich Schiff et Steven
Isserlis. Boursier de la fondation Anne-Sophie
M u t t e r, i l r e ç o i t e n 1 9 9 2 l e p r e m i e r p r i x
au concours Tchaikovsky de Moscou.
Daniel Müller-Schott joue avec l’Académie de St
Martin in the Fields, l’Orchestre du Gewandhaus
de Leipzig, les Orchestres des radios de Berlin,
Munich, Frankfurt, Stuttgart, Leipzig et Hamburg,
l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique
de la BBC ou les Orchestres de Cleveland, Chicago
et San Francisco.
Il joue sous la direction de chefs tels que Christoph
Eschenbach, Iván Fischer, Alan Gilbert, Bernard
Järvi, Dmitrij Kitajenko, Sir Neville Marriner,
Jun Märkl, Andris Nelsons, Gianandrea Noseda
BIOGRAPHIES
27
et Kurt Masur ainsi que Sakari Oramo, Vasily
Petrenko, Sir André Previn, Michael Sanderling,
Daniel Müller-Schott est par ailleurs l’invité
des BBC Proms de Londres, du festival du
Schleswig-Holstein, Rheingau, Schwetzingen,
de la Schubertiade, mais aussi des Festivals de
Vancouver, Tanglewood, Ravinia et s’est produit
au Hollywood Bowl de Los Angeles.
En 2013/2014 il fait ses débuts avec l’Orchestre
Philharmonique de New York, l’Orchestre
symphonique de Boston sous la direction
de Charles Dutoit, l’Orchestre Philharmonique
de Munich sous la direction de Lorin Maazel
et part en tournée avec l’Orchestre du Festival
de Budapest sous la direction d’Iván Fischer.
Il ouvre la saison du CBSO de Birmingham
dirigé par Andris Nelsons et joue également
avec l’Orchestre Philharmonique de Dresde
ou la Staatskapelle de Weimar.
Parallèlement à ses engagements traditionnels,
Daniel Müller-Schott est un interprète régulier
du répertoire contemporain, il est d’ailleurs
dédicataire des concertos pour violoncelle de
Sir André Previn et Peter Ruzicka.
Il joue en musique de chambre avec Baiba Skride,
Xavier de Maistre, Viviane Hagner et Jonathan
Gilad. Il a par ailleurs formé un duo avec
D a n i e l M ü l l e r- S ch o t t j o u e l e v i o l o n c e l l e
“Ex Shapiro” de Matteo Goffriller fait à Venise
en 1727.
Né en 1986 à Paris, Jean-Frédéric Neuburger
étudie le piano avec Jean-François Heisser au
Conservatoire national supérieur de musique et
de danse de Paris. Il obtient en juin 2003 son
prix de piano premier nommé, à l’unanimité du
jury. Il poursuit sa formation dans les classes de
musique de chambre, d’improvisation au clavier,
d’accompagnement et d’écriture. Il a travaillé
avec Jean-François Heisser, Marie-Josèphe Jude,
28
BIOGRAPHIES
François-Frédéric Guy, François-René Duchâble,
Jacques Rouvier et Maria-Joao Pires.
Il reçoit de nombreux prix, notamment en 2001
le prix Ravel de l’Académie Maurice Ravel puis en
2002 le premier prix du Concours international
Jean Françaix. Il remporte le troisième grand prix,
le prix du public et le prix Sacem et de l’Orchestre
philharmonique de Radio France lors du concours
international Long-Thibaud en 2004, le second
prix Beethoven au concours international José
Iturbi de Valence en Espagne, le premier prix du
concours d’Ettlingen en Allemagne, le second prix
du concours international de piano de Londres
en 2005. La même année, il reçoit le soutien
des fondations Yamaha et Accenture. En 2006,
il remporte le premier prix du Young Concert
Artists à New-York.
Il donne régulièrement des récitals de piano et
d’orgue en Europe et aux Etats-Unis.
Il est invité comme soliste par des formations
prestigieuses comme le New York Philharmonic
Orchestra, le London Philharmonic, l’Orchestre
philharmonique de Radio France, de Shanghai,
de Baden-Baden, de Liège, l’Orchestre de la radio
nationale de Copenhague et l’orchestre de la
NHK sous la direction de Lorin Maazel, Yoel Levi,
Jun Märkl. Il a déjà créé de nombreuses œuvres
dont il est le dédicataire. Il joue régulièrement
au Festival de Radio France de Montpellier, au
Festival d’Auvers-sur-Oise, d’Annecy, au festival
de l’Orangerie de Sceaux, au festival de la Roque
d’Anthéron, aux Flâneries musicales de Reims,
aux Journées du piano de Saint-Etienne, aux
Folles Journées de Nantes, Lisbonne et Tokyo,
au Festival Chopin de Duszniki, à Varsovie.
J e a n - Fr é d é r i c N e u b u r g e r e s t é g a l e m e n t
compositeur. En 2010, il obtient le prix «Nadia
et Lili Boulanger» de l’Académie des Beaux-Arts.
Sa pièce pour deux pianos et percussions,
Sinfonia, est créée en août 2010 au Festival
International de la Roque d’Anthéron.
Pour le label DiscAuvers, il a enregistré deux
disques consacrés à Chopin et une intégrale
des sonates de Brahms. Pour le label Mirare
il enregistre un disque consacré à L’art de délier
les doigts de Czerny, un concert Live au prestigieux
Suntory Hall de Tokyo et plus récemment
au printemps 2009, un disque de sonates
de Beethoven. Il participe au disque Brahms sorti
en janvier dernier avec le quatuor Modigliani
et la mezzo-soprano Andrea Hill.
Jean-Frédéric Neuburger enseigne depuis 2009
et de danse de Paris.
L’Orchestre des Pays de Savoie
L’Orchestre des Pays de Savoie a été créé
en 1984 à l’initiative de l’Entente régionale
de Savoie (collaboration des départements de la
Savoie et de la Haute-Savoie), devenue Assemblée
des Pays de Savoie, avec la Région Rhône-Alpes
et le Ministère de la Culture. Il est aujourd’hui
l’un des 21 membres du réseau national
des orchestres en région.
Cet orchestre itinérant parcourt majoritairement
les départements de Savoie et de Haute-Savoie
dans trois lieux principaux de résidence à Annecy,
Chambéry et Thonon-Évian. Il se produit aussi
en région Rhône-Alpes ainsi qu’en France
et à l’étranger. Composé de 23 musiciens
permanents (19 cordes, 2 hautbois et 2 cors),
l’orchestre interprète principalement des œuvres
pour formation de chambre mais sollicite
également d’autres formations pour étoffer son
effectif et ainsi élargir son répertoire.
Ses directeurs musicaux successifs, Patrice
Fo n t a n a r o s a , T i b o r Va r g a , M a r k Fo s t e r,
Graziella Contratto et, depuis 2009, Nicolas
Chalvin, le conduisent à donner des concerts
à l’Amphithéâtre de l’Opéra Bastille, à la Cité
de la Musique à Paris, au Théâtre Impérial
de Compiègne, à l’Auditorium de Lyon et à celui
de Dijon, à la Salle Gaveau à Paris, au Victoria
Hall de Genève, à la Kapella de Saint-Petersbourg, à la Grande salle du Conservatoire de
Moscou, et au Théâtre Mohammed V à Rabat.
Partenaire des Rencontres Musicales d’Evian,
l’Orchestre des Pays de Savoie donnera chaque
année un concert à l’occasion du festival
dont une œuvre concertante de type concerto
d e ch a m b r e ave c u n d e s s o l i s t e s i n v i t é s.
L’Orchestre des Pays de Savoie accueille des
chefs invités, tels Armin Jordan, Louis Langrée,
Fabio Biondi ou encore Reinhardt Goebel.
À la demande de Nicolas Chalvin, ce sont les
chefs Arie van Beek, Paul Watkins, Patrick
Cohën-Akenine, Christoph Poppen, Sigiswald
Kuijken et invite des solistes parmi lesquels
François-René Duchâble, François-Frédéric
Guy, Anne Gastinel, Renaud et Gautier Capuçon,
Emmanuelle Bertrand, Claire-Marie Le Guay,
Cédric Tiberghien, Pascal Amoyel, Laurent
Korcia, Nemanja Radulovic, Alexandre Tharaud,
Bertrand Chamayou, Romain Leleu, ainsi que
Patricia Petibon, Magali Léger, Marie Devellereau,
Karine Deshayes.
L’orchestre est à l’origine de plusieurs créations
mondiales et se confronte régulièrement à d’autres
domaines comme celui de la danse contemporaine
(compagnies Abou Lagraa, Joseph Aka…), du jazz
(Richard Galliano, Emmanuel Bex trio), du conte
(Valérie de la Rochefoucauld) ou du cinéma.
L’Orchestre des Pays de Savoie est soutenu
par l’Assemblée des Pays de Savoie, la Région
Rhône-Alpes, le Ministère de la Culture et son
club de mécènes Amadeus.
Alois Posch, contrebasse
Né en 1959, Alois Posch commence la musique
par l’étude du piano et du violon à l’âge
de 10 ans. Ce n’est que 4 ans plus tard qu’il
débute l’apprentissage de la contrebasse au
Conservatoire de Graz. Il étudie également
auprès de Johannes Auersperg au Conservatoire
d‘Oberschützen. Alois Posch enregistre alors
sa première session radio en solo et remporte
de nombreuses compétitions internationales.
Il rentre sur audition à l’Opéra national de Vienne
et intègre l’Orchestre Philharmonique de Vienne.
Il est alors tout juste diplômé du Conservatoire
d‘Oberschützen à l’âge de 18 ans.
De 1983 à 2008, Alois Posch est contrebasse solo
de l’Opéra national de Vienne et de l’Orchestre
Philharmonique de Vienne. A la fin des années
1980, il entame une collaboration avec le
Mozarteum de Salzbourg en qualité de professeur
invité. Il enseigne également la contrebasse depuis
BIOGRAPHIES
29
1993 à l’Université de Vienne.
Depuis le début de sa carrière Alois Posch
intervient comme soliste et chambriste à travers
le Monde et enregistre de nombreux disques.
Alois Posch joue une contrebasse vénitienne
de Johann Joseph Stadlmann de 1779.
Christoph Prégardien, ténor
Né en 1956 à Limburg en Allemagne, Christoph
Prégardien a commencé sa carrière comme
petit chanteur à la cathédrale de sa ville natale.
Il étudie ensuite le chant avec Martin Gründler
et Karlheinz Jarius à Frankfurt, auprès de Carla
Castellani à Milan et Alois Treml à Stuttgart et se
perfectionne dans les classes de lied de Hartmut
Höll.
Christoph Prégardien travaille souvent avec
des chefs comme Daniel Barenboim, Riccardo
C h a i l l y, J o h n E l i o t G a r d i n e r, N i k o l a u s
Harnoncourt, Philippe Herreweghe, Kent Nagano,
Wolfgang Sawallisch et Christian Thielemann.
Son répertoire comprend les grands oratorios
et les passions des périodes baroque, classique
et romantique, ainsi que des œuvres du XVII e
et du XX e siècle mais il est surtout connu
comme un spécialiste du lied. Une collaboration
suivie le lie à ses partenaires de prédilection,
les pianistes Michael Gees et Andreas Staier. Il est
régulièrement invité à donner des récitals à Paris,
Londres, Bruxelles, Berlin, Cologne, Amsterdam,
Salzbourg, Zurich, Vienne, Barcelone, Genève
et ses tournées l’amènent à travers l’Italie,
le Japon et les Etats-Unis.
Souvent sollicité en tant que soliste, Christoph
Prégardien s’est ainsi produit avec les orchestres
p h i l h a r m o n i q u e s d e B e r l i n e t d e Vi e n n e,
le Royal Concertgebouw Orchestra d’Amsterdam,
la Staatskapelle de Dresde, le Gewandhausorchester Leipzig, le London Philharmonia Orchestra,
la Philharmonie de Radio France, les orchestres
symphoniques de Boston et de St.Louis.
Dans le domaine de l’opéra, Christoph Prégardien
incarne les rôles de Tamino dans La Flûte
30
BIOGRAPHIES
Enchantée, Almaviva dans Le Barbier de Séville,
Fenton dans Falstaff et Don Ottavio dans Don
Giovanni. En 2005, il chante dans La Clemenza di
Tito de W. A. Mozart à l’Opéra national de Paris
sous la direction de Sylvain Cambreling.
Christoph Prégardien a enregistré pour BMG,
EMI, Deutsche Grammophon, Philips, Sony, Erato
et Teldec. Aujourd’hui, sa discographie comprend
plus de cent vingt titres. Ses enregistrements
du lied romantique allemand ont été récompensés
par de nombreux prix internationaux du disque.
L’enregistrement le plus récent de Christoph
P r é g a r d i e n ( ave c M i ch a e l G e e s a u p i a n o )
comprend des lieder de Schumann et d’Hugo
Wolf sur des textes de Joseph von Eichendorff.
Un autre enregistrement de lieder de Gustav
Mahler, également avec Michael Gees, est en
préparation.
De 2000 à 2005, Christoph Prégardien dirige
une classe de chant au Conservatoire de Zurich
et depuis 2004, il enseigne au Conservatoire
de Cologne.
Beatrice Rana, piano
Elle entame ses études de piano à l’âge de
4 ans et devient l’élève de Benedetto Lupo au
Conservatoire Nino Rota, dont elle sort diplômée
à 16 ans. Elle y étudie aussi la composition
auprès de Larco della Sciucca. A 12 ans, elle est
bénéficiaire d’une bourse du Ministère italien
de l’Education, de l’Université et de la Recherche.
Elle suit de nombreuses masterclasses auprès
d’Aldo Ciccolini, Michel Béroff, Eliso Virsaladze,
Andrzej Jasinski et François-Joël Thoillier
et étudie actuellement au Conservatoire d’Hanovre
auprès d’Arie Vardi.
Beatrice Rana remporte le 1er Prix et tous les prix
spéciaux du Concours International de Montréal
et en juin 2013, elle remporte à 20 ans, le 2e Prix
et le Prix du Public du Concours Van Cliburn
aux Etats-Unis.
Beatrice est l’invitée de séries de concerts
comme la Tonhalle de Zurich, le Wigmore Hall
de Londres, l’Auditorium du Louvre, la Società dei
Concerti de Milan, la Vancouver Recital Society,
ou des Festivals comme le Festival Berlioz de
la Côte Saint-André, la Roque d’Anthéron,
le Festival Radio France et Montpellier, la Folle
Journée de Nantes, les Flâneries de Reims, Piano
aux Jacobins à Toulouse, le Festival Chopin
de Nohant, le Festival de Lanaudière au Québec,
le Festival Chopin de Duszniki Zdroj en Pologne,
le Festival de la Ruhr...
Invitée par de nombreux orchestres à travers
le monde, Beatrice fait ses débuts avec Yannick
Nézet-Seguin à Montréal en 2013, et joue au
Théatre des Champs-Elysées sous la direction
de Fayçal Karoui en 2014. Elle se produira aussi
avec l’Orchestre symphonique de Detroit et Jun
Märkl en 2015. Elle intervient comme soliste
sous la direction de chefs comme Leonard
Slatkin, Fabien Gabel, Bernard Labadie, Joshua
Weilerstein ou Miguel Harth-Bedoya.
En 2012, Beatrice enregistre son premier disque
pour le label Atma (Préludes de Chopin et Sonate
n° 2 de Scriabine).
Raphaël Sévère, clarinette
Né le 15 septembre 1994 dans une famille
de musiciens, Raphaël reçoit une éducation
musicale très tôt : piano, violon, violoncelle.
À l’âge de 8 ans, il commence la clarinette
au conservatoire de Nantes tout en poursuivant
l’étude du piano. Trois ans plus tard, il donne
son premier concert en soliste en Chine où
il interprète le concerto pour clarinette de
Mozart sous la direction de Yu Feng, directeur
de l’Orchestre de l’Opéra de Pékin. A 12 ans,
il est lauréat de cinq concours internationaux
dont celui de Tokyo où il remporte le 1er Prix et
les quatre Prix spéciaux (catégorie 20 ans). Admis
et de danse de Paris à l’âge de 14 ans, il obtient
en juin 2013 le diplôme de master mention très
bien à l’unanimité du jury.
Il est nommé Révélation soliste instrumental aux
Victoires de la Musique à l’âge de 15 ans. Raphaël
Sévère remporte le concours des Young Concerts
Artists International Auditions de New York, qui
lui décerne le 1er Prix et huit Prix spéciaux.
Raphaël Sévère s’est produit dans de nombreuses
s a l l e s p a r m i l e s q u e l l e s : l ’ Au d i t o r i u m d e
Radio France, la Salle Gaveau, les auditoriums
du Musée du Louvre et du Musée d’Orsay, la Cité
de la Musique à Paris, mais également la Cité des
Congrès de Nantes, le Corum de Montpellier,
le Palais de la Musique de Strasbourg, l’Arsenal
de Metz, la Monforthaus de Feldkirch, l’Atheneum
de Bucarest, le Centre culturel de Macao, le City
Hall de Hong-Kong…
Il a été invité à jouer en soliste avec les orchestres
de Bretagne, de Picardie, de Tours Région Centre,
d’Auvergne, de Cannes PACA, de Nice, de Mulhouse,
de Strasbourg, l’Orchestre Symphonique de la
Garde Républicaine, l’Orchestre National d’Ilede-France, l’Orchestre National Philharmonique
de Russie, l’Orchestre de Chambre de Budapest,
l’Orchestre de Chambre de Württemberg, le Hong
Kong Wind Kamerata.
En musique de chambre, il a pour partenaires
Adam Laloum, Jérôme Ducros, Jean-Frédéric
Neuburger, Igor Tchetuev, Isabelle Moretti, Nora
Gubisch, Philippe Bernold, Deborah et Sarah
Nemtanu, Olivier Charlier, Gérard Caussé, Henri
Demarquette, Jérôme Pernoo, Xavier Philips,
François Salque, le trio Les Esprits, les quatuors
Prazák, Sine Nomine, Ebène et Modigliani.
Il a enregistré deux disques : le premier consacré
à la musique française et le second intitulé « Opus
2 ».
Grigory Sokolov, piano
Grigory Sokolov entre au Conservatoire
de Leningrad dans la classe de Leah Zelikhman
et donne premier récital à l’âge de 12 ans et
remporte le Concours Tchaïkovski de Moscou
quatre ans plus tard à l’unanimité du jury, présidé
cette année-là par Emil Gilels.
En plus de 40 ans de carrière, Grigory Sokolov
BIOGRAPHIES
31
s’est produit dans toutes les salles d’Europe,
des Etats-Unis et du Japon, a travaillé avec plus
de 200 chefs dont Myun-Whung Chung, Valery
Gergiev, Herbert Blomstedt, Neeme Järvi, Sakari
Oramo, Trevor Pinnock et Moshe Atzmon, ainsi
qu’avec des orchestres tels que le Concertgebouw
d’Amsterdam, le Philharmonia de Londres,
les Orchestres Philharmoniques de New York,
Munich, Moscou et St Pétersbourg, les Orchestres
Symphoniques de Vienne et Montréal.
Vo i l à d e s a n n é e s q u e G r i g o r y S o k o l o v
a renoncé aux engagements avec orchestre pour
se concentrer sur un exigeant tête-à-tête avec
le piano ; plusieurs années également qu’il fait
très peu d’interviews et limite autant que possible
son activité d’enregistrement.
Grigory Sokolov joue régulièrement dans
les plus grandes salles d’Europe : le Théâtre
des Champs-Elysées, la Philharmonie de Berlin,
le Konzerthaus de Vienne, le Concertgebouw
d’Amsterdam, la Tonhalle de Zurich, l’Académie
de Santa Cecilia à Rome, parmi d’autres grandes
salles de concert (Stockholm, Varsovie, Madrid,
Milan, Munich, Hambourg, Barcelone, Helsinki,
Lisbonne, le Luxembourg) et festivals (Salzbourg,
la Roque d’Anthéron et le Festival de piano
de la Ruhr).
Sa discographie chez Opus 111 (naïve) compte
une dizaine d’enregistrements dont la plupart sont
des directs restituant ainsi l’expérience « Sokolov »
du concert. Ainsi sont nés des enregistrements
de pièces de Bach (L’Art de la Fugue), Beethoven
(Variations Diabelli), Chopin (Préludes), mais
aussi Schubert, Brahms, Rachmaninov, Prokofiev
& Scriabine.
Cédric Tiberghien, piano
Cédric étudie au Conservatoire de Paris avec
Frédéric Aguessy et Gérard Frémy, où il obtient le
Premier Prix en 1992 à l’âge de 17 ans. Il est ensuite
lauréat de plusieurs concours internationaux
(Bremen, Dublin, Tel Aviv, Genève, Milan), avant
de remporter le 1er Prix du Concours Marguerite
32
BIOGRAPHIES
Long – Jacques Thibaud de 1998, ainsi que cinq
prix spéciaux du concours, y compris le Prix
du Public et le Prix de l’Orchestre.
Cédric Tiberghien joue dès lors au Carnegie Hall
à New York, au Kennedy Center à Washington,
au Musikverein de Vienne, à la Salle Pleyel et au
Théâtre des Champs-Elysées à Paris, au Royal
Albert Hall, Wigmore Hall et Barbican Hall de
Londres, à la Philharmonie et au Konzerthaus
de Berlin, au Concertgebouw d’Amsterdam,
Mozarteum de Salzbourg, à l’Opera de Sydney,
ainsi qu’au Bunka Kaikan et à l’Asahi Hall de
Tokyo.
Il intervient comme soliste avec l’Orchestre
de Cleveland, l’Orchestre National de Belgique,
l’Orchestre Symphonique de Hambourg
et l’Orchestre Philharmonique de Hambourg.
En France, il apparaît avec l’Orchestre National
de France, l’Orchestre National d’Ile de France,
l’Orchestre Philharmonique de Radio France,
l’Orchestre des Pays de Savoie ainsi qu’avec
l’Orchestre de Bretagne. Il joue aussi à Boston,
Cleveland, Washington, Seattle, Cincinnati,
Sydney, Melbourne, Budapest, Hambourg,
Tokyo, Zurich, Paris. Les chefs avec lesquels
il a collaboré sont Christoph Eschenbach,
Yannick Nezet-Seguin, Louis Langrée, Ludovic
Morlot, Stéphane Denève, Robin Ticciati, Jiri
Belohlavek, Simone Young, Mstislav Rostropovich,
Myung-Whun Chung, Kurt Masur, Ivan Fischer,
Ingo Metzmacher, Leif Segerstam, et Jerzy Semkov,
parmi beaucoup d’autres.
Cédric Tiberghien entretient également une
passion pour la musique de chambre, comptant
parmi ses partenaires réguliers la violoniste
Alina Ibragimova, la soprano Sophie Karthäuser
et le violoncelliste Pieter Wispelwey.
Son dernier disque - concertos de Théodore
Dubois avec le BBC Scottish Symphony Orchestra
et Andrew Manze - est sorti chez Hyperion en
juin 2013. La discographie en solo de Cédric
compte d’autre part les Variations Symphoniques
de César Franck (Orchestre Philharmonique
de Liège / François-Xavier Roth, Cyprès),
le Concerto n°1 de Brahms (BBC Symphony /
Jiri Belohlavek, Harmonia Mundi), et six disques
en récital chez Harmonia Mundi : Debussy,
Beethoven, Bach, Chopin et Brahms. Son
enthousiasme pour la musique de chambre
s’illustre aussi au disque avec un récital de mélodies
françaises (avec Sophie Karthäuser chez Cyprès),
ainsi que quatre disques avec Alina Ibragimova:
œuvres de Schubert (Hyperion), œuvres de Ravel
et Lekeu (Hyperion), Szymanowski (Hyperion)
et un cycle complet des sonates de Beethoven
(Wigmore Live).
Dina Vainshtein, piano
Francesco Tristano commence le piano à l’âge
de cinq ans. À treize ans, il donne son premier
concert en jouant ses propres œuvres. Il étudie
à l a Ju i l l i a r d S ch o o l d e N ew Yo r k . I l e s t
d’ailleurs l’un des derniers étudiants de Rosalyn
Tureck. Il étudie également aux conservatoires
de Bruxelles, de Paris et du Luxembourg ainsi
qu’au conservatoire de Catalogne. En 2004,
il remporte le concours international de piano
de musique contemporaine d’Orléans.
Francesco Tristano, pianiste, compositeur
et improvisateur, fonde également un orchestre
de chambre baptisé The New Bach Players avec
lequel il se lance dans la direction d’orchestre.
Jouant sur un piano de concert Steinway et avec
des archets anciens sans vibrato sur instruments
à cordes modernes, il rompt délibérément avec
les usages traditionnels de l’interprétation.
Francesco Tristano est soliste de formations
telles que l’Orchestre national russe, l’Orchestre
national de Lille ou l’Orchestre philharmonique
du Luxembourg. Il joue en récital et en musique
de chambre à Boston, Paris, Cologne, Milan, Rome,
Francfort, New York, au festival du Schloss Elmau,
mais aussi à Santander, Utrecht, Lausanne, Tokyo
ou Hambourg…
Sa discographie compte onze albums, dont des
enregistrements des Variations Goldberg de Bach
et l’intégrale des œuvres pour piano de Luciano
Berio. L’album Not for Piano a été publié en 2007.
Il y présente ses propres versions de classiques
techno pour le piano, empruntant des éléments
stylistiques à la musique classique. Tristano
collabore actuellement, entre autres, avec Carl
Craig, un des protagonistes de la scène techno
de Detroit de la deuxième génération.
Née en Russie, Dina Vainshtein étudie le
piano auprès de Boris Belkin et Vivian Hornik
Weilerstein. Elle est diplômée de l’institut de
musique Gnesin à Moscou, de l’Institut Cleveland
et du Conservatoire de Musique de Nouvelle
Angleterre.
Elle reçoit successivement les prix des concours
« All-Union » russe en 1993, international de
musique moderne et Schubert en Autriche
en 1997, puis le prix de la meilleure collaboration
au concours international Tchaïkovski à Moscou
en 1998.
Elle s’est produite au Alice Tully Hall et au Weil
Hall de New York, au Jordan Hall de Boston
et au Freat Hall de Moscou. En soliste, elle a
joué avec l’ensemble I Musici de Montréal
et le quatuor Borromeo. Elle est l’invitée
régulière des festivals de Ravinia, Meadowmount
et de l’Institut International de musique Heifetz.
Dina Vainshtein a enregistré chez Naxos en 2002
un CD d’oeuvres de Schubert, Ernst, Schoenberg
et Waxman avec le violoniste Franck Huang,
et en 2011 un disque d’œuvres d’Emile Sauret
avec la violoniste Michi Wiancko.
BIOGRAPHIES
33
PARTENAIRES
La Ville d’Evian
& l’Office de Tourisme
La Maison
des Arts Thonon-Evian
La Ville d’Evian organise la soirée populaire
et festive du 14 juillet.
Partenaire officiel des Rencontres Musicales
d’Evian, la Maison des Arts de Thonon-Evian
gère la régie du festival, l’accueil du public
et la billetterie.
L a Vi l l e d ’ E v i a n e t l ’ O f f i c e d e t o u r i s m e
soutiennent les Rencontres Musicales d’Evian
en relayant la manifestation sur leurs supports
et outils de communication.
La Ville d’Evian assurera également la desserte
de la Grange au Lac via le funiculaire qui
fonctionnera durant toute la durée du festival.
34
PA R T E N A I R E S
La Maison des Arts de Thonon-Evian est une
association constituée en 1991 et soutenue
par le Ministère de la Culture, le Conseil
Régional de Rhône-Alpes, le Conseil Général
de la Haute-Savoie, ainsi que par les communes
de Thonon, d’Evian et, tout récemment, Publier.
Scène régionale et conventionnée par le Ministère
de la Culture, elle a son siège et ses locaux
administratifs au Théâtre Maurice Novarina.
La Maison des Arts propose chaque saison
une programmation riche et variée en théâtre,
danse, musique, chanson, jazz, jeune public,
festivals... Près de quatre vingt spectacles,
de rendez-vous annuels sont ainsi présentés
à Thonon, à Publier, mais aussi à la Grange au Lac,
au Théâtre du Casino d’Évian et dans l’ensemble
de la région du Chablais français. Elle développe
ainsi depuis une dizaine d’années, avec le soutien
des Communautés de communes de ce territoire,
l’action décentralisée des Chemins de Traverse.
Académie musicale d’Evian
L’Orchestre des Pays de Savoie
l’Académie rassemble plus de 200 participants
pour 50 professeurs, animateurs & encadrants.
L’Académie apporte son concours au festival en
soutenant l’organisation des classes de maîtres et
propose un festival «OFF» dans la ville du 6 au
19 juillet. Certains académiciens sont en outre
bénévoles sur les Rencontres Musicales d’Evian.
l’Orchestre des Pays de Savoie donnera chaque
année un concert à l’occasion du Festival dont une
œuvre concertante de type concerto de chambre
avec un soliste invité.
Soutenue par la ville d’Evian, l’Académie
s’articule suivant différents axes :
- le pôle orchestre et musique d’ensemble
accueille 100 à 120 jeunes musiciens et propose
2 orchestres symphoniques, 1 orchestre à vent,
1 fanfare...
- le pôle jazz réunit une quarantaine de jazz(wo)
men formant big band et autres formations
plus réduites
- le pôle supérieur, construit autour de professeurs
de très haut niveau, perfectionne des étudiants
en formation supérieure avant l’entrée dans
la carrière (les meilleurs étudiants seront
sélectionnés pour les master-classes)
- le festival «OFF» du 6 au 19 juillet dans
la ville d’Evian
- le pôle chant, dirigé en 2014 par le baryton
Jean-Philippe Lafont
- le stage «Musique Autrement», pour les jeunes
musiciens de la Communauté de Communes
du pays d’Evian
Institution phare des Pays de Savoie, l’Orchestre
des Pays de Savoie est un orchestre permanent
membre du réseau national des orchestres en
région. Cet orchestre donne chaque année près
de 80 concerts majoritairement en Savoie et en
Haute-Savoie mais aussi en France et à l’étranger.
Fondé en 1984, il est composé de 23 musiciens
(19 cordes, 2 hautbois, 2 cors) et depuis 2009,
Nicolas Chalvin en assure la direction musicale.
L’Orchestre des Pays de Savoie est soutenu par
l’Assemblée des Pays de Savoie, le Ministère
de la Culture et de la Communication (DRAC
Rhône-Alpes), la Région Rhône-Alpes et Amadeus,
son club d’entreprises mécènes.
PA R T E N A I R E S
35
L’ÉVIAN RESORT
Surplombant le Lac Léman, l’Evian Resort
bénéficie d’un environnement naturel exceptionnel dans un parc de 19 hectares au pied
des Alpes.
L’Hôtel Royal*****, ses alentours majestueux
et sa vue imprenable sur le lac Léman et les Alpes
font de lui un Palace unique en Europe. Tel un
grand paquebot blanc surplombant le lac, l’Hôtel
Royal est un bijou d’architecture qui s’intègre
parfaitement au magnifique parc au centre duquel
il est situé. Dans ce grand vaisseau d’inspiration
belle-époque, alternent voûtes, dômes et rotondes,
sans oublier les fresques de Gustave Jaulmes.
Actuellement en cours de rénovation, l’Hôtel
Royal rouvrira ses portes en juillet 2014.
Quant à l’Hôtel Ermitage****, il a été entièrement
rénové en 2010. L’Hôtel Ermitage possède l’âme
36
L’ É V I A N R E S O RT
d’une maison et révèle une ambiance intime
et raffinée où la nature s’exprime par touches
subtiles. Avec 80 chambres et suites spacieuses,
cette demeure dégage un esprit authentique
et « cocooning » avec une décoration déclinant
matières précieuses et lignes sobres… le tout
sublimé par une magnifique lumière naturelle.
Golf Club. Ce parcours à la technicité réputée a
été totalement rénové en 2013 afin d’accueillir
The Evian Championship, 1er majeur à se
dérouler en Europe continentale, et qui séduit
chaque année les meilleures golfeuses mondiales.
Golfeurs débutants et confirmés se plaisent
à s’initier ou se perfectionner à l’Academy, centre
d’entrainement unique en Europe.
Chaque hôtel possède son propre Spa, ainsi
que des Thermes en ville où cures et remise
en forme permettent de profiter des bienfaits
de l’eau d’evian. Le Casino, situé près du Petit
Théâtre, est quant à lui un lieu incontournable
p o u r d î n e r, j o u e r o u s e d é t e n d r e a u t o u r
d’un verre dans son nouvel espace « lounge ».
L’ E v i a n R e s o r t b é n é f i c i e é g a l e m e n t d ’ u n
lieu mythique, mondialement connu pour
sa compétition de golf féminine, l’Evian Resort
L’ É V I A N R E S O RT
37
INFORMATIONS PRATIQUES
A31
BALE
A36
FRANCE
ZURICH
DIJON
PARIS
BESANÇON
BERN
LAUSANNE
INTERLAKEN
FRIBOURG
A39
SUISSE
A6
GENÈVE
A42
EVIAN
GD ST-BERNARD
ANNECY
CHAMONIX
MONT-BLANC
AOSTE
LYON
ITALIE
A7
AIX-LES-BAINS
PLAN D’ACCÈS
RENCONTRES MUSICALES D’ ÉVIAN
THONON-GENÈVE
LAUSANNE ST-GINGOLPH
PORT DE VOYAGEURS
N
RO
DE
A
AI B
QU
CENTRE NAUTIQUE
BL
ON
AY
QUAI PAUL LEGER
RUE NATIONALE
AV ANNA
DE NOAIL
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AVENUE JEAN JAURES
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AVENUE DES MEMISES
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HÔTEL ROYAL
AVENUE DU LÉMAN
BOULEVARD DU ROYAL
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CH. DES
NOISETIE
RS
ROUTE DES CERTES
38
I N F O R M AT I O N S P R AT I Q U E S
HÔTEL ERMITAGE
GRANGE AU LAC
CE
Billetterie
Accès
A partir du lundi 27 janvier 2014
En avion :
Vols réguliers vers l’Aéroport International
de Genève Cointrin (Suisse) situé à 45 km
d’Evian. (informations sur www.gva.ch)
Par internet :
www.rencontres-musicales-evian.com
Achat de vos billets en ligne.
Règlement sécurisé par carte bancaire.
Par téléphone :
Maison des Arts Thonon-Evian située
à l’Office de Tourisme de Thonon :
Tél. +33 (0)4 50 71 39 47
Informations :
Evian Resort : Tél. +33 (0)4 50 26 85 00
Casino d’Evian : Tél. +33 (0)4 50 26 87 87
Par courrier :
Adressez votre commande accompagnée
d’un chèque à l’ordre de la Maison des Arts
Thonon-Evian à :
Maison des Arts Thonon-Evian, 4 bis avenue
d’Evian, 74200 Thonon-les-Bains.
Points de vente :
Maison des Arts Thonon-Evian :
située à l’Office de Tourisme de Thonon
- 2, Rue Michaud, 74200 Thonon-les-Bains.
Mardi au vendredi : 13h45 à 18h30
Samedi : 10h00 à 12h15 et 13h45 à 18h30
Casino d’Evian :
Quai Baron de Blonay, 74500 Évian-les-Bains
(Date et horaires d’ouverture à préciser
ultérieurement)
Autres points de vente :
Réseaux Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U,
Intermarché, www.fnac.com
(Autres points de vente à préciser ultérieurement)
Lieux de spectacles :
Ouverture de la billetterie 1h avant la
représentation
(en fonction des places disponibles)
Vols directs du lundi au vendredi entre Paris
Orly Sud et l’aéroport d’Annecy situé à 1h15
d’Evian
En train :
Nombreuses liaisons quotidiennes par TGV :
Paris /Genève : 3h05
Paris/Lausanne : 3h40
Paris /Evian: 4h15 en direct les weekends
Plus d’informations sur www.voyages- sncf.com
et/ou sur www.cff.ch
Service de navettes gratuites
depuis la gare SNCF d’Evian vers les hôtels
de l’Evian Resort et la Grange au Lac.
Pour liaisons taxi, limousine ou voiture
de location : contacter la conciergerie
de l’Evian Resort : [email protected]
En voiture :
Depuis Genève (Suisse): 45 kms
Depuis Lausanne (Suisse) : 78 kms
Depuis Fribourg : 99 kms
Depuis Annecy : 80 kms
Depuis Lyon : 201 kms
Depuis Strasbourg : 361 kms
Coordonnées GPS
Grange au Lac : latitude : 46.383333 ;
longitude : 6.583333
En bateau :
Lausanne-Evian (navettes régulières
de 35 minutes, jusqu’à 27 traversées par jour).
Plus d’informations sur www.cgn.ch
Depuis la gare de Lausanne jusqu’au port,
environ 5 min en métro. Ligne de métro
2 directe
I N F O R M AT I O N S P R AT I Q U E S
39
Tarifs
Grange au Lac (1126 places)
1 e catégorie
Tarif plein : 60 ¤
Tarif réduit : 40 ¤
2 e catégorie
Tarif plein : 30 ¤
3 e catégorie
Tarif plein : 20 ¤
4 e catégorie
Tarif plein : 10 ¤
Catégorie premium « Mélèze / Gavot » :
65 ¤ / 70 ¤ en fonction des disponibilités
Théâtre du Casino (287 places) :
Orchestre
Balcon & Loges
Tarif plein : 25 ¤
Tarif plein : 18 ¤
Conditions tarifs réduits :
Demandeurs d’emploi
Jeunes de moins de 25 ans
Carte famille nombreuse
Salariés de l’Evian Resort
Abonnés «Musique à la Grange au Lac»
(MATE)
Formules d’abonnement :
Pass 3 ou 5 + 1
Pass Casino
Pass Festival
détails sur le site :
www.rencontres-musicales-evian.fr
40
TA R I F S
CONTACTS
Opus 64
Presse France
& Coordination générale
Valérie Samuel / Claire Fabre
01 40 26 77 94
[email protected]
Presse Suisse & Accueil presse
Ian Clavel
09 81 60 82 40
06 61 35 13 21
[email protected]
Evian Resort
Chef de Projet
Alexandre Hémardinquer
01 42 47 95 69
[email protected]
Relations Presse
Karine Zégrir
04 50 26 96 88
06 62 61 31 40
[email protected]
C O N TA C T S
41
Notes
Edition : RME (Evian Resort) / Graphisme : Thomas Niclot
Photos & Images : droits réservés © Evian Resort

Dossier de presse

Transcription

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