problematique et enjeux de l`energie
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problematique et enjeux de l`energie
Pour découvrir la nouvelle version 2016 du Guide Bâtiment Durable en ligne, Rendez-vous sur: http://www.guidebatimentdurable.brussels GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS - PROBLEMATIQUE GENERALE ENE00 - PROBLEMATIQUE ET ENJEUX DE L’ENERGIE Impact énergétique du secteur de la construction en Région Bruxelles Capitale PROBLEMATIQUE Le parc immobilier- logement et tertiaire confondus – consomme 70 % de l’énergie finale en Région de Bruxelles-Capitale. Il est dès lors le principal producteur de gaz à effet de serre et est excessivement sensible aux fluctuations du coût de l’énergie fossile. La consommation énergétique primaire des logements en RBC est la suivante (calcul basé sur les résultats de l’étude d’Econotec en 2003) : o o o o 35 000 kWh/an par maison existante chauffée à l’électricité 28 000 kWh/an par appartement existant chauffé à l’électricité 23 600 kWh/an par maison existante chauffée au combustible fossile 18 000 kWh/an par appartement existant chauffé au combustible fossile RECOMMANDATIONS Aujourd’hui, les moyens permettant d’alléger les consommations énergétiques sans compromettre le confort des occupants existent : 1. Les mesures architecturales : diminuer la demande d’énergie des bâtiments tout en améliorant le confort. 2. L’efficacité et la gestion énergétique : La réponse aux demandes d’énergie de la façon la plus économe possible (avec le moins de pertes). 3. Les énergies renouvelables : produire l’énergie nécessaire avec un recours minimal aux combustibles fossiles. MESURES ARCHITECTURALES > Stratégie du chaud en période hivernale Isolation des parois en construction neuve o L’isolation maximale est obtenue dans une maison dite passive avec des épaisseurs d’isolants de l’ordre de 30 cm. L’économie énergétique par rapport au parc actuel, même neuf, est énorme puisque une telle maison ne consomme pour son chauffage que 15 kWh/m², soit environ 2 000 à 2 500 kWh/an par logement. Cependant, au prix actuel de l’énergie, le surcoût engendré sur 30 ans est d’environ 10 %, compte tenu des économies d’énergie (source : Passiefhuisplatform). Sans aller jusqu’à une telle épaisseur d’isolation, un niveau d’isolation de l’ordre de K33 pour une maison mitoyenne (environ 12 cm d’isolation dans les murs) est présenté comme un optimum économique (source : « Analyse technico-économique de la rentabilité des investissements dans des mesures d’économie d’énergie », 3E-KUL, PAGE 1 SUR 6 – PROBLEMATIQUE ET ENJEUX DE L’ENERGIE – FEVRIER 2007 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS - PROBLEMATIQUE GENERALE ENE00 - Bruxelles Environnement-IBGE, 2005). Un tel niveau d’isolation permet de réduire la consommation de chauffage de 20 .. 35% par rapport à un bâtiment K55, avec surinvestissement léger et rentable en environ 5 ans. Isolation des parois existantes o L’investissement prioritaire en matière d’amélioration d’une enveloppe existante est l’isolation du plancher des combles non habité (non chauffés), car son coût est modéré en regard de l’économie réalisée (environ 0,25 €/kWh économisé, soit un temps de retour de l’ordre de 5 ans). Pour les autres interventions possibles, l’investissement à consentir est plus important. Par exemple, l’isolation des murs extérieurs, des toitures inclinées ou plates (avec finition), le remplacement de fenêtres avec simple vitrage coûtent environ de 0,75 .. 1 € par kWh économisé. Le temps de retour de ces mesures est donc compris entre 15 et 20 ans. Si l’on se chauffe au gaz et en considérant le coût actuel de l’énergie. Compacité et mitoyenneté o La compacité des immeubles, notamment améliorée par la position entre mitoyens, permet de limiter fortement la demande énergétique des constructions neuves, mais également des immeubles accueillant le nouveau voisin. Une politique de densification et de lutte contre les chancres a donc un intérêt énergétique comparable à celui de l’isolation des mitoyens aveugles. Lorsqu’un bâtiment 3 façades devient 2 façades, la perte de chaleur de son enveloppe est réduite de 25 %. Conception adéquate des ouvertures. o Les fenêtres restent les points faibles de l’enveloppe en matière de déperditions. A l’inverse, elles sont également des capteurs de la chaleur du soleil. Mais elles peuvent aussi devenir des sources d’inconfort en été. Leur surface doit donc être optimisée selon les orientations. Cependant, cette mesure concernant principalement les constructions neuves et étant influencée par d’autres considérations (design, lumière naturelle, vues, confort visuel, etc.), son impact potentiel est finalement assez limité. Elimination des ponts thermiques. o Les ponts thermiques peuvent représenter 10 % de la consommation de chauffage d’un bâtiment et sont sources de pollution intérieure. Leur résolution est donc un poste important de la conception énergétique de l’enveloppe. Etanchéité à l’air de l’enveloppe. o L’enveloppe du bâtiment doit être étanche à l’air de manière à permettre une gestion correcte du renouvellement d’air, correspondant aux besoins réels en air neuf. Dans les bâtiments anciens, le manque d’étanchéité peut également être source d’inconforts importants. Ventilation hygiénique. o Il est indispensable de ventiler suffisamment les logements pour assurer la qualité de l’air intérieur. La part liée à la ventilation dans les consommations d’un bâtiment est cependant importante : elle représente entre le tiers et la moitié de la facture selon le niveau d’isolation, et bien plus dans une construction passive. Le choix de systèmes de ventilation conformes à la norme NBN D50-001 permet déjà, par la maîtrise des débits, de réaliser des économies d’énergie (difficilement quantifiables car variables selon le mode de vie de l’occupant), tandis que des techniques de récupération de chaleur peuvent économiser jusqu’à 85 .. 90 % des consommations liées à la ventilation, soit environ 25 à 40 % de la consommation totale de chauffage. Le temps de retour de ce type de mesure est inférieur à 10 ans. PAGE 2 SUR 6 – PROBLEMATIQUE ET ENJEUX DE L’ENERGIE – FEVRIER 2007 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS PROBLEMATIQUE GENERALE ENE00 Puits canadiens et provençaux. o Ces techniques, consistant à préchauffer (ou à rafraîchir, en été) l’air de ventilation en le faisant passer dans un conduit enterré (à 2 .. 4 m de profondeur), accompagnent les systèmes de ventilation mécanique double flux. Ils permettent une légère économie d’énergie supplémentaire (5 .. 10% d’économie supplémentaire sur la ventilation). Il s’agit donc de mesures « de second ordre », d’autant plus que leur mise en œuvre est difficile en milieu urbain. > Stratégie du froid – période estivale Masse thermique importante des matériaux, ventilation intensive nocturne et protections solaires o Ces différentes mesures, qui doivent être combinées pour assurer le confort d’été sans climatisation, ne demandent, à l’exception des protections solaires, pas d’investissement. La ventilation est liée à la gestion et à la conception des ouvertures. En construction neuve, le choix d’une masse thermique accessible est du ressort du concepteur uniquement, tandis qu’en rénovation, l’enjeu est de ne pas se couper de la masse généralement importante déjà existante. A défaut d’étude sur le confort d’été dans les bâtiments existants en Région bruxelloise, il est difficile d’évaluer le nombre de logements dans lequel le confort n’est pas assuré et où une climatisation risque d’être installée. L’impact sur la demande d’énergie de la Région est donc inconnu. Mais des mesures préventives en faveur des protections solaires permettent de prévenir le développement d’un marché énergivore qui explose en France, par exemple suite aux dernières canicules. > Stratégie de la lumière naturelle Eclairage naturel des locaux. o Cette mesure relève moins de l’énergie que du confort et de la qualité de l’habitat. L’éclairage représente 6 % de la consommation électrique des logements (hors chauffage, source : étude Econotec), et 1,2 % de la consommation d’énergie globale d’un logement. Le potentiel d’économie est donc assez faible à l’échelle régionale. EFFICACITE ET GESTION ENERGETIQUE Choix de la production de chaleur o La différence de rendement et donc de consommation entre la plus mauvaise chaudière et la meilleure peut atteindre 15 à 20%. Dans les choix de chaudière possibles, la chaudière gaz à condensation est le maître achat car elle permet d’exploiter au mieux le pouvoir calorifique du combustible. Son surcoût par rapport aux chaudières traditionnelles est remboursé en moins de 3 ans par les économies d’énergie engendrées. Régulation efficace des systèmes de chauffage o La régulation est un poste essentiel dans la consommation d’énergie. La généralisation d’appareillage de gestion efficace ainsi que des mesures comportementales adéquates offrent des économies importantes (5 à 30 % d’économie par la gestion d’une intermittence, 10 % ou plus par le contrôle correct de la température ambiante, etc.). Qualité du réseau de distribution de chaleur. o Des mesures d’isolation des conduites et de conception correcte des réseaux de distribution permettent des économies de quelques centaines de kWh/m²an, soit quelques pourcents de la facture globale de chauffage. L’impact est donc réel, bien qu’il PAGE 3 SUR 6 – PROBLEMATIQUE ET ENJEUX DE L’ENERGIE – FEVRIER 2007 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS PROBLEMATIQUE GENERALE ENE00 s’agisse simplement de l’application de bonnes pratiques ou d’investissements très limités et très rentables (isolation des conduites d’eau chaude en cave par exemple). Choix des émetteurs de chaleur. o Le choix de l’émetteur a peu d’impact sur les économies d’énergie, pour autant que sa mise en œuvre soit de qualité. Ainsi, le choix d’un chauffage par le sol implique une isolation plus performante des planchers vers les caves ou le sol. ENERGIES RENOUVELABLES Choix du mode de production de chaleur. o Le rendement des modes de production de chaleur au départ d’énergie fossile s’est nettement amélioré ces dernières années. D’autre part, les sources de chaleurs alternatives sont à l'heure actuelle encore difficilement exploitables en ville (difficulté d’approvisionnement en bois) ou impliquent des investissements déraisonnables à l’échelle de petits projets (forages géothermiques par exemple). Ces frais seraient mieux utilisés dans le cadre de mesures d’isolation ou de maîtrise de la ventilation. Le choix le plus rationnel pour les petits bâtiments est donc toujours celui des chaudières gaz à condensation, ou le branchement sur des réseaux de chauffage urbain développés dans le cadre de projets à plus grande échelle, pour lesquels le recours à la biomasse par exemple, ou à une cogénération est envisageable. Solaire thermique pour l’eau chaude sanitaire. o Ces techniques sont maintenant efficaces et permettent une économie d’énergie réelle : 30 à 50 % de la consommation d’énergie pour l’eau chaude sanitaire, soit en ordre de grandeur 3 à 15 % de la consommation de combustible totale. L’investissement reste néanmoins important et le temps de retour élevé. Sans subsides, ces techniques ne sauraient être envisagées. Avec subsides, le solaire thermique reste cependant l’investissement le plus prometteur en Région de BruxellesCapitale en matière d’énergie renouvelable dans le secteur domestique. Photovoltaïque. o Les rendements des cellules photovoltaïques sont très faibles (10 .. 20%), ce qui implique l’installation de surfaces importantes pour ne couvrir qu’une faible part des besoins d’énergie électrique (10 m² de capteurs fournissent une puissance maximale de 1 kW ou une production de 1000 kWh/an, pour un coût de l’ordre de 7000 €). ARBITRAGE L’ordre des priorités varie en fonction du type de projet : construction neuve ou rénovation. EN CONSTRUCTION NEUVE En construction neuve, il est logique de réduire les besoins en énergie avant d’essayer de les combler avec le moins de perte au niveau des systèmes ou avec des solutions renouvelables. Entre ces deux derniers points, nous plaçons le choix d’énergies renouvelables en second vu leur impact limité, l’investissement important à consentir et leur rendement généralement faible. Le potentiel de réduction des émissions de CO2 grâce aux énergies renouvelables est de 1 kT par an pour le secteur du logement de la Région Bruxelles Capitale, contre 104 kT pour l’amélioration des équipements et 268 kT pour les mesures passives (source : Econotec, « Potentiel de réduction des émissions de CO2 en Région de Bruxelles-Capitale à l’horizon 2008-2012 », Econotec, Bruxelles Environnement - IBGE, 2003). Plus précisément, c’est la stratégie du chaud qui guidera en premier lieu la démarche de conception. En effet, c’est le chauffage représentant la plus grande partie des consommations PAGE 4 SUR 6 – PROBLEMATIQUE ET ENJEUX DE L’ENERGIE – FEVRIER 2007 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS PROBLEMATIQUE GENERALE ENE00 d’énergie des bâtiments domestiques (72 % de la consommation d’énergie). Les normes à venir renforceront les exigences en ce domaine pour les constructions neuves, mais un important travail reste malgré tout à faire. La conception énergétique ne doit cependant pas se faire également au détriment du confort et de la qualité sanitaire de l’habitât ou induire des effets pervers tels que le développement de la climatisation. Il est donc aussi important d’insister sur les autres stratégies, comme celle du froid ou de l’éclairage naturel, et sur l’importance de la ventilation et du choix des matériaux de construction. Au niveau des règlements, les normes existantes, notamment le RRU, prévoient déjà de nombreuses dispositions relatives à la qualité de l’habitat, telles que le confort visuel et le confort d’hiver. Les futures réglementations y ajouteront l’obligation d’une ventilation hygiénique de qualité et des recommandations relatives au confort d’été. EN RENOVATION 90% du parc de logements bruxellois est antérieur à 1980. L’effort doit donc porter prioritairement sur le parc de bâtiments existants. Ici, la répartition des coûts et donc des rentabilités énergétiques et environnementales est différente. Par exemple, voici, pour un bâtiment domestique, une classification des coûts d’investissement par rapport à l’économie d’émission de CO2 sur 25 ans, pour les principales améliorations envisageables (hors subsides) : Rénovation Coût de l’action par rapport à l’impact environnemental (€ à investir pour économiser 1 tonne CO2 par an) Placement d’une régulation complète du chauffage .. 10 .. €/t CO2.an Isolation du plancher des combles inhabités .. 40 .. €/t CO2.an Placement d’une ventilation double flux avec récupération de chaleur .. 60 .. €/t CO2.an Remplacement de chaudière .. 75 .. €/t CO2.an Isolation de murs extérieurs .. 125 .. €/t CO2.an Remplacement de fenêtres .. 160 .. €/t CO2.an Placement de capteurs solaires thermiques .. 300 .. €/t CO2.an Placement de capteurs photovoltaïques .. 925 .. €/t CO2.an Notons cependant que le tableau ci-dessus considère chacune des améliorations énergétiques comme des objectifs en soit. Cependant le choix de certaines actions peut être dicté par d’autres impératifs de rénovation que la diminution des consommations. Par exemple, la rénovation de l’enveloppe se justifie souvent pour des raisons de conservation du bâti (dégradation, humidité) ou de confort (courants d’air, …). Dans ce cas, l’amélioration énergétique doit obligatoirement être intégrée dans le projet, le surcoût de celle-ci est alors rapidement rentabilisé (choix de vitrages à haut rendement, isolation derrière bardage, isolation du toit dans des combles aménagés ou sous l’étanchéité renouvelée d’une toiture plate, …). Il en va de même pour le système de ventilation qui peut être est rendu obligatoire par le placement de nouveaux châssis étanches. On se rend ainsi compte que dans les immeubles existants, certaines rénovations seront plus facilement et économiquement mises en œuvre via des chantiers de grande ampleur PAGE 5 SUR 6 – PROBLEMATIQUE ET ENJEUX DE L’ENERGIE – FEVRIER 2007 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS PROBLEMATIQUE GENERALE ENE00 (intervention sur la toiture, les châssis, les cloisonnements éventuellement). Il est donc parfois souhaitable de promouvoir les interventions globales, de rénovation complète et cohérente des immeubles. POUR ALLER PLUS LOIN Pour de plus amples informations sur les mesures d’économie d’énergie et de production d’énergie verte dans le bâtiment, nous vous invitons à consulter les fiches suivantes : o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o ENE01 - Favoriser les choix d'équipements électriques et d'éclairage efficaces ENE02 - Développer une stratégie du chaud ENE03 - Développer une stratégie du froid ENE04 - Construire un bâtiment bien isolé ENE05 - Construire un bâtiment compact ENE06 - Optimiser la conception des fenêtres ENE07 - Permettre une ventilation intensive ENE08 - Assurer une grande inertie thermique ENE09 - Limiter les ponts thermiques ENE10 - Assurer une bonne étanchéité à l'air de l'enveloppe ENE11 - En rénovation: isoler les parois ENE12 - Envisager une construction "passive" ENE13 - Assurer une bonne protection solaire ENE14 - Choisir le meilleur mode de production de chaleur ENE15 - Réguler efficacement l’installation de chauffage ENE16 - Optimiser le réseau de distribution de chauffage ENE17 - Choisir un corps de chauffe adéquat ENE18 - Dimensionner au mieux les équipements techniques ENE19 - Envisager un chauffe-eau solaire ENE20 - Améliorer la production d'eau chaude sanitaire ENE21 - Envisager un système photovoltaïque ENE22 - Réaliser un puit canadien/provençal ENE23 – Choisir un mode de ventilation énergétiquement efficace SOURCES Sur les bilans énergétiques : o o o ICEDD, Bilan énergétique de la Région de Bruxelles-Capitale, Bruxelles Environnement, 2005 3E et KULeuven, Analyse technico-économique de la rentabilité des investissements dans des mesures d’économie d’énergie – Rapport final Bruxelles Environnement - IBGE, 2005 Econotec, Potentiel de réduction des émissions de CO2 en Région de BruxellesCapitale à l’horizon 2008-2012 – Rapport final, Bruxelles Environnement - IBGE, 2003. Autres : o Plateforme maison passive : www.maisonpassive.be PAGE 6 SUR 6 – PROBLEMATIQUE ET ENJEUX DE L’ENERGIE – FEVRIER 2007 GUIDE PRATIQUE POUR LA CONSTRUCTION ET LA RENOVATION DURABLES DE PETITS BATIMENTS PROBLEMATIQUE GENERALE ENE00