L`Homme de Rio
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L`Homme de Rio
L’Homme de Rio 1964 Philippe de Broca 1ère partie/ CONTEXTE ET AUTEUR : le choix de la fantaisie Philippe de Broca et la guerre d'Algérie Philippe de Broca (1933 – 2004), cinéaste français, a réalisé plus de 30 longs-métrages dont certains furent d'immenses succès comme les films d'aventures L'Homme de Rio ou Le Magnifique, la comédie sentimentale Le Cavaleur, ou les films épiques Le Bossu et Chouans ! Issu d'une famille de la Noblesse du Sud-Ouest, il a préféré les études de cinéma à la carrière militaire et est sorti diplômé de l'ETPC (aujourd'hui Louis Lumière) comme opérateurs de prises de vues. Puis il a fait son service militaire en Allemagne au Service Cinématographique des Armées puis est mobilisé durant la guerre d'Algérie où il filme les opérations dans le djebel ou les prises d’armes qui passent dans les actualités. Importance de cette expérience militaire dont il revient écœuré et qui va avoir une incidence sur ses choix de cinéaste et sur la forme fantaisiste, légère et volontiers insolente de ses films. De retour à Paris, il collabore avec les jeunes cinéastes de la Nouvelle Vague en tant qu'assistant. Il réalise son premier film en 1960 (Les Jeux de l'amour) mais c'est en 1962, avec Cartouche, qu'il se fait véritablement connaître et qu'il rencontre Jean-Paul Belmondo qui deviendra l'un de ses acteurs fétiches. Dès lors son œuvre se partage entre : – Comédie contemporaine (et sentimentale) : Les Jeux de l’amour, Le Diable par la queue, Tendre poulet, Le Cavaleur – Film d’aventures exotiques (et sentimentales) : L’homme de Rio, Les tribulations d’un Chinois en Chine, La poudre d’escampette, On a volé la cuisse de Jupiter, L’Africain, Le Magnifique – Film historique épique (et sentimental) : Cartouche, Chouans !, Le Bossu http://www.philippedebroca.com Diaporama De Broca Les trente Glorieuses selon de Broca 1- En pleine expansion Réalisé en 1964, L'Homme de Rio prend place au beau milieu des Trente Glorieuses, nom donné en France au boom économique qui va transformer une grande partie du monde (question envisagée par le film qui part filmer le Brésil). D'où l'impression d'expansion, de développement qui s'en dégage. Le film regorge de plans de chantiers, d'aéroports, de villes en pleine activité, d'avions, de décollages, d'atterrissages, de motifs aériens et de bâtiments érigés. Diaporama Expansion 2- Le film comme une parenthèse enchantée dans une période de productivité et de course au profit D'où le caractère presque « anarchiste » des personnages qui se dépensent pour rien D'où l'ironie et le désenchantement qui percent sous la séquence du trésor. La soif de développement des hommes ensevelit Catalan et son trésor. La modernité a raison de la fantaisie et des aventures romanesques des deux héros qui reviennent en camion sur une route fraîchement construite. Diaporama Destruction finale ou Séq. trésor 2ème partie/ LE RECIT : le mouvement contre le morne quotidien Le récit de L'Homme de Rio est établit dans un esprit de comédie et d'aventure. Ph. de Broca nous entraîne d'une action à une autre et ne nous laisse pas le temps de réfléchir. Le mouvement est l'élément récurent et essentiel du film. Mais ce mouvement revient sur lui-même formant une boucle narrative. la circularité : non pas une figure de style mais une vision du monde De Broca donne à voir la circularité elle-même, c'est à dire un temps qui revient sur lui-même. Ce temps qui revient tout au long du film par les allusions récurrentes au rdv du "lundi gare de Lyon au train de 14h55", est une réalité immuable, stagnante, et morne (à l'image du personnage de Lebel, semble-t-il ?). Ces allusions participent à la construction dramatique (Adrien parviendra-t-il à être à l'heure au rdv ? et ne pas être considéré comme déserteur ?), à la drôlerie évidemment du film, mais révèlent surtout l'opposition entre les situations : le morne quotidien et l'aventure extrême. Diaporama 1 ex. à 17min42 Après avoir usé de 1000 suivre Agnès kidnappée, Adrien alors dans "Rio? quand je vais raconter ça à Lebel" astuces pour l'avion dit ex. à 52min alors qu'il est à Rio, poursuivit malfrats, venant de manquer de se faire protecteur de De Castro, Adrien dit "Lebel 4 jours sous l'horloge, ravis, je men vais" par des tuer par le m'attend dans ou à 57min40 alors qu'ils viennent de Catalan "Ah parce qu'en plus il y a un m'a pas donné 8 jour de perm' pour que indiens... Moi lundi il faut que je sois à la "sauver" secret ! on ne je joue aux caserne !" ou à 1h02 : Chez De Castro : Adrien "tout ça très joli mais moi" Agnès répond d'un ton blasé sait ta gare de Lyon !" "oui c'est on Après toutes ces péripéties, ces aventures extraordinaires, Adrien est à l'heure au train de 14h55. Nous pouvons mettre en miroir les 2 premiers et les 2 derniers plans du film : aux vaches du début, se répond le vieil homme tranquille marchant vers nous. Le calme, le quotidien, reprend son cours. 2 premiers plan à mettre en miroir avec les 2 derniers (visionnage des 2 très courtes séquences) - vaches : La tranquillité, le quotidien, la normalité - int. jour compartiment : Lebel et Adrien font allusion aux 8 jours de perm' : Adrien enjoué, blagueur face à Lebel déprimé et taciturne. (...) - int. jour compartiment : Lebel essoufflé raconte son aventure incroyable des 3 heures de bouchon pour traverser Paris / Adrien, reposé et calme, joyeux, léger qui l'accueille. - le vieil homme qui repart tranquille après avoir accompagné son fils ? petit fils ? : La tranquillité, le quotidien, la normalité vient vers nous. Toutes ces aventures sont vaines, elles s'annulent et ne changent pas le morne quotidien immuable, le retour à la normale se fait dans un monde inchangé. Ici pas de progression psychologique, pas de changement de vie, l'action est réduite au geste et non à l'acte. Si cette comédie ne débouche sur rien ce n'est pas par défaut ou par manque de profondeur, c'est que pour Philippe de Broca le réel est immobile, stagnant. C'est parce que le cinéma permet l'imaginaire, la comédie, l'aventure, l'extra ordinaire, que le cinéaste va transgresser la pesanteur du temps. Dans l'aventure, le temps file, on ne mange pas, on dort à peine, et l'improvisation domine. Tout est possible, pas de temps mort dans l'aventure, pas d'ennui, des personnages toujours en action. L'ennui, la stagnation, le morne quotidien est présent au début et à la fin. Entre, c'est la parenthèse cinématographique, la parenthèse de l'illusion et non du réel (une échappée du quotidien). Avec la fin de l'aventure Philippe de Broca suggère que l'extraordinaire (la colère mystique des peuples anciens qui provoquerait le tremblement de terre) est très relatif puisque ce sont en réalité les travaux de déforestation qui ont causé les éboulements. La réalité n'est pas poétique. un univers en mouvement perpétuel Ce mouvement perpétuel est incarné par Adrien, qui est lui-même entrainé et ne prend pas le temps de réfléchir aux conséquences. Un sentiment de facilité dans ces déplacements permanents est dû d'abord à l'imbrication de 3 histoires qui s’entrelacent. Diaporama 2 1- l'histoire d'amour (début à fin du film): l'histoire d'Adrien, qui a 8 jours de permission et qui rejoint Paris pour passer ces quelques jours avec sa petites amis Agnès Villermosa. Agnès venant d'être enlevée quasi sous ses yeux, c'est tout naturellement qu'Adrien vole à son secours. Cette histoire d'amour est le fondement de l'aventure. 2- l'intrigue policière (de 3min42 avec le vol de la statue, enlèvements de Catalan puis de Agnès, poursuite de Adrien, attaques par les 2 personnages malfaisants, ... jusqu'au meurtre de De Castro par Catalan: l'intrigue est donc dénouée) 3- Catalan (qui réapparait à 55min, pile à la moitié du film et se termine par la mort de Catalan à 1h48) : Catalan, un personnage cupide, jaloux, amoureux d'Agnès, obnubilé par la découverte d'un trésor. Ici la vraisemblance n'a aucune importance, seuls l'action et le mouvement comptent. Ces 3 histoires s'entremêlent dans un rythme tenu, où le spectateur comme Adrien n'ont le temps de réfléchir. C'est le personnage d'Adrien qui incarne ce mouvement permanent, cette insouciance et cette facilité d'action. Rien ne peut arrêter sa course folle pour délivrer Agnès. Toujours en mouvements, Adrien utilisera tous les moyens de transport imaginables. Diaporama 3 Il y a du gag au début ou à la fin de tous nouveaux moyens de transport. C'est ce qui crée le rythme, la fantaisie, la drôlerie. ex. la moto est celle des policiers / le billet de Rio est subtilisé à un vieux général / le tracteur sur la piste amène des claques et situations cocasses / la fuite en ski nautique se termine en explosion avec une envolée grotesque du conducteur / la virée en vélo se termine dans l'eau, bout de course / ... Il s'agit ici de dérouler un fil en essayant de le rompre le moins possible. Ce qui fait que les ellipses de déplacement sont rares (on ne voit pas Adrien aller du belvédère à l'hôtel, on ne voit pas Agnès et Adrien se rendre jusqu'à la maison d'enfance d'Agnès). La dynamique général est une fuite en avant qu'on suit en détail. Raccord pour suivre un fil sans le rompre : seq. 1h13 (2ème enlèvement de Agnès) rappèle 14min44 la course à pied de Adrien. un héros qui s'agite mais n'agit pas Le personnage d'Adrien, au centre de toute l'action (et du cadre) est un personnage qui agit par amour et ne réfléchit ni aux causes ni aux conséquences. Ainsi c'est Agnès qui doit lui expliquer, qui pense, et qui mène le jeu. Mu par un fil qui le tire vers l'avant, il ne s'arrêtera qu'au retour à la normale. Obstiné, amoureux, il ira au bout du monde, avançant quoi qu'il arrive, rien n'est impossible. Il use de la comédie d'abord pour échapper aux malfaiteurs (fait semblant d'être tué par la flèche, fait semblant de connaître la vieille dame pour entrer dans l’hôtel), puis en vient aux prouesses physiques sans jamais se prendre au sérieux. Il est le fil rouge du film, celui qui, toujours en mouvement va nous amener dans des situations insolites. Mais c'est un personnage qui n'agit pas, il s'agite mais ne prend pas de décision faisant évoluer les personnages ou les situations. L'histoire d'Adrien revient sur elle-même. On revient à la situation A, rien n'a changé, ni sa situation, ni son amour pour Agnès, ni sa ponctualité. Nota : L'une des scènes les plus dangereuses de L'homme de Rio fut quand le héros, poursuivit par des tueurs, passait du sommet d'un immeuble en construction à un autre grâce à un câble tendu au-dessus du vide. Delamare avait testé la résistance du câble en y attachant des sacs de pierre du poids de Belmondo. Mais cela s'avéra insuffisant car lorsque Belmondo s'est avancé sur le câble ce dernier n'était pas assez tendu. Normalement Belmondo aurait du passer d'un côté à l'autre mais il s'est retrouvé coincé au milieu. Pour reposer ses mains Delamare lui a dit de s'accrocher autour du câble avec ses jambes. Ca a duré 12 min, le tournage se faisait au 4eme étage et il faisait une chaleur suffocante. Pour une autre séquence, ou il escaladait un immeuble, Belmondo exécutât toute la cascade sans l'ombre d'une difficulté et une fois revenu à terre il confiât qu'il souffrait d'une terrible crise de foie suite à une soirée trop arrosée. Belmondo pouvait réaliser toutes ces cascades grâce à son excellente condition physique mais aussi parce qu'il n'a jamais souffert du vertige. Finalement Gil Delamare mis à part le faite qu'il a préparé toutes les cascades, il ne remplacera Jean-Paul Belmondo qu'une seule fois pour un saut en parachute. - Entorse à la cheville gauche lors du tournage de "L'homme de Rio" 3ème partie/ Plastique du film Formes et lignes 1- Un film graphique - Entièrement tourné en décors naturels (cf. Liste des décors utilisés pour le tournage du film L'Homme de Rio sur site http://www.philippedebroca.com), le film fait la part belle aux espaces, aux formes architecturales. La mise en scène joue avec les lignes et les courbes, les utilise pour élaborer – échafauder – un espace filmique dans lequel les personnages s'agitent et qu'ils parcourent comme des figures sur un jeu de plateau. D'ailleurs, suivant la boucle que réalise le scénario (récit d'une course folle prise entre les deux voyages en train tranquilles d'Adrien), la mise en scène construit un espace filmique qui s'érige petit à petit comme un bâtiment pour s'écrouler à la fin lors de la séquence du trésor. Au point même de devenir un espace abstrait tout entier dévolu aux lignes et aux formes qui l'incarnent Diaporama Formes et lignes Nota : A Rio - La plage de Copacabana, et un hôtel en face de la plage (quand Belmondo passe d’une chambre à l’autre le long de la corniche). L’intérieur de l’hôtel a été tourné en studio à Rio, sauf le hall, qui est le vrai hall de l’hôtel). Toute la séquence avec le petit Ubiraçi de Oliveira (le petit Sir Winston) a été tournée dans une favella – un bidonville – dominant le centre de Rio. La poursuite en tram (le « bondi »), a été tournée dans le quartier de Santa Teresa, et la scène de la fléchette, au-dessus, a été tournée au Christ du Corcovado. Au Musée d’Art Moderne de Rio ont été tournées les scènes du milliardaire Senhor de Castro (Adolfo Celi), l’accueil de Belmondo et Dorléac, et la grande fête qui se termine par l’assassinat de Castro par Servais, censées dans l’histoire se passer à Brasilia. Les scènes d’intérieur de l’hôtel, du trésor de De Castro à Brasilia (« Mes Indes !) », de la boîte tenue par Lola à Manaos, la cabane dans la favella de Sir Winston, le petit cireur, ont été tournée en studio à Rio. Toute l’expédition dans la forêt amazonienne, avec les , la chute des acolytes de Catalan (Jean Servais) dans une énorme cascade, la grotte où Catalan rassemble les trois statuettes, et son engloutissement, ont été tournés dans la Forêt de Tijuca, située au-dessus de Rio. Les scènes d’avion (y compris l’intérieur), ont été tournées à l’aéroport international de Rio. Également la scène de pluie torrentielle quand Adrien et Agnès voyagent dans la voiture « rose avec des étoiles vertes ». Les scènes de route ont été tournées sur la route de Rio à Petropolis. À Manaos - Les scènes chez le barbier, de l’hydravion, de l’extérieur de la boîte de Lola (où tous les hommes tombent à l’eau) ont été tournée sur les bords de l’Amazone, sur ce qu’on appelle les « fluctuantes« , qui sont les radeaux géants sur lesquels sont construites les habitations en bois, pour épouser le niveau du fleuve qui varie considérablement avec les crues, les saisons. Des scènes de marche dans la forêt associées à celles tournées dans la forêt de Tijuca à Rio, les scènes de pirogues, dans les « guarapés » (étroits cours d’eau au cœur de la forêt) ou sur le fleuve où glissaient les serpents, ont été tournées dans la forêt amazonienne dans les environs de Manaos. Egalement la scène où Adrien, tombant en parachute, accroche un arbre et se retrouve au-dessus d’un crocodile. Les scène à bord du petit vapeur où Catalan a séquestré Agnès ont été tournées sur l’Amazone même. À Brasilia - Toutes scènes extérieures qui suivent la fête chez De Castro, où Adrien est traqué par les voitures, la séquence dans la benne roulante au sommet des immeubles, ont été faites à Brasilia, sur les échangeurs au centre du Brasilia de l’époque, aux environs du « Palacio da Alvorada » (Palais de l’Aurore, résidence présidentielle). 2- Des personnages stylisés – La stylisation des espaces va de pair avec une stylisation des personnages sensible d'emblée dès la séquence du hold-up au musée et qui, couplée avec une absence totale de psychologie, fait des personnages de véritables pantins capables de toutes les postures et qui confèrent au film son dynamisme et sa légèreté. Ligne claire Diaporama Pantins Séq. 35'05 (Agnès droguée sur la plage) 3- Présence d'Hergé – Il y a un parallèle évident à faire avec Les Aventures de Tintin et on peut s'amuser à retrouver les emprunts aux scénarios de L'Oreille cassée, Les Cigares du Pharaon, Tintin en Amériques, Les sept Boules de cristal et Le Secret de la licorne. Relevé de personnages et situations type : statuette inca, savant et explorateur, policier, Adrien se cachant derrière un journal comme les Dupont, Sir Winston et le couple qu'il forme avec Adrien qui pourrait évoquer les enfants adjuvants des Tintin comme Chang... Diaporama Tintin A Brasilia 1- Brasilia, Niemeyer et le personnage de De Castro - Le rôle important de l'architecture dans L'Homme de Rio est particulièrement évident dans les séquences tournées à Brasilia, ville construite à la fin des années 1950 et au début des années 1960 sous l'impulsion du Président Juscelino Kubitschek pour mieux répartir les richesses à l'intérieur des terres et mettre fin à la rivalité entre Rio et Sao Paulo en dotant le Brésil d'une nouvelle capitale fédérale. Ce projet fou est confié à l'architecte brésilien Oscar Niemeyer, père de l'architecture futuriste et moderne. Niemeyer inspire le personnage de De Castro, architecte mégalomane et tout puissant, décidant pour tous et trônant souvent jusqu'à ce que son assassinat le réduise à une forme molle glissant hors-champ et disparaissant du film. Diaporama De Castro 2- L'Homme de Rio : un film de son temps – Au-delà de sa beauté et de l'ambition esthétique de De Broca dont elle pourrait témoigner, la partie Brasilia frappe par sa capacité à restituer son temps : le début des années 1960. Boom économique, développement, légèreté et insouciance sont de mise et, en même temps, sous la comédie, le désenchantement affleure dans le vide, la solitude, le silence et les gesticulations insensés d'Adrien tel un personnage d'Antonioni. Séq. 1h13'11>1h18' (course poursuite sur le chantier de Brasilia) Une chasse au trésors cinématographiques Enlevé et tonique, L'Homme de Rio est une partie de plaisir cinématographique pour le spectateur. Mais la chasse au trésor peut se dérouler entre les images du film lui-même où De Broca a glissé références, clins d’œil et emprunts à diverses œuvres et cinématographies (La Mort aux trousses, Le Dictateur, le western, Antonioni...). Diaporama Films fantômes 4ème partie/ La bande son au service de l'action thématiques binaires : le bien et le mal - 13min 34 : la thématique d'Adrien : enjouée / d'inspiration militaire / rapide - 4min23 : la thématique des malfrats : - 1min41 : générique fantaisie / exotisme / : musique brésilienne vs cloche vache / stagnation / quotidien une bande son sans musique brillamment construite de bruitages éloquents (faisant penser à Tati évidemment dont L'Homme de Rio se situe entre Mon oncle -1958 et Playtime 1967) - les sons retravaillés pour registre comique - bruitage pour créer un univers de tension 1h41min50 à 1h46 : scène d'action 1h15min40 à 1h18min bande son qui renforce la tension, le suspense et le vertige