Mise en page 1 - Mairie du 20e
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Mise en page 1 - Mairie du 20e
La cité du Labyrinthe bientôt publique ! Pierre Martot // numéro 61 Comédien PRINTEMPS 2013 Trop belle la vie dans le 20 e Favoriser la médecine de proximité 100 % Jazz Un illustre compagnon, dans le 20e ! Agricol Perdiguier, Compagnon du Tour de France (Edito) Par Frédérique Calandra Maire du 2Oe arrondissement Dans le 20e, le théâtre c’est la classe ! •• Dans le 20 e, on aime le théâtre. Jugez plutôt ! Dans un même arrondissement nous avons une scène nationale, La Colline, et une scène francophone, Le Tarmac. Et puis il y a ce bijou de la rue du Retrait. Une véritable scène, une salle de 300 places, de vraies loges : le Théâtre de Ménilmontant, avec sa petite chapelle construite en 1928, a tout d’un grand. Edifié en 1886, c’est la congrégation des Salésiens, via le patronage Saint-Pierre, qui lui donne vie. C’est en 1932, que le Père Julien Dhuit, directeur du patronage, a l’idée d’y créer, Le Labo avec « ses » jeunes, un spectacle sur les dernières heures de du théâtre de Jésus, « La Passion à Ménilmontant ». Pas un titi de Belleville, Ménilmontant « ancien » du patronage qui n’ait joué dans cette pièce : ici le Christ, là le roi Hérode. Ce spectacle rencontre De jeunes compagnies un incroyable succès. En 2012, le Théâtre de viennent se produire au Théâtre de Ménilmontant, Ménilmontant a célébré les quatre-vingts bougies au Labo. Dans cette de cette création théâtrale. C’est Michaël Lonsdale petite salle du théâtre, qui lui a prêté sa voix de récitant. En 2013, près de dont le décor, plutôt 3 000 spectateurs, venus de la France entière, se sont intimiste, ressemble à s’y méprendre à un cabaret, pressés pour assister aux onze représentations de musique et théâtre la pièce. Le théâtre de Ménilmontant représente s’y côtoient dans une un patrimoine précieux pour l’arrondissement. parfaite harmonie. Son histoire se confond à jamais avec celle de Tél. : 01 43 15 39 52 ce quartier et de ses habitants. n [email protected] Les élèves CM2 du 20e au théâtre Permettre à chaque enfant de s'initier aux plaisirs du théâtre, tel est l’objectif de l'opération « Le théâtre, c'est la classe ! » Chaque année, les élèves de CM2 du 20e sont invités au théâtre. Cette opération est animée par la Fédération de Paris de la Ligue de l'enseignement et organisée en partenariat avec le Rectorat de Paris et la mairie du 20e. Les habitants du 20e sont confrontés à de grandes difficultés dans l'accès aux soins, ce que je n'ai eu de cesse de signaler depuis le début de mon mandat. C'est ce que confirment également divers rapports des autorités de santé publique, de la Ville de Paris et de la Région Île-de-France. Le 20e souffre notamment d'un déficit en généralistes, en pédiatres, en gynécologues et en spécialités liées au vieillissement de la population. Une situation qui contribue à l'encombrement des services d'urgences de l'hôpital Tenon. Ce qui nuit à leur bon fonctionnement. La future maison de santé Georges Vallerey qui s’installera dans le quartier de la Porte des Lilas, et pour laquelle j’ai obtenu le soutien de la Mairie de Paris, permettra d’améliorer cet accès aux soins. L’accès aux soins de proximité permet de maintenir et de développer le lien social. Frédérique Calandra Maire du 20e le Paris du 20e •• 3 Christian Le Lann, qui vient d’être réélu président de la Chambre des métiers de l’artisanat de Paris, la Maire du 20e et Thierry Marx, heureux du succès de cette édition du forum. A n’en pas douter, le thème de ce forum pour l’emploi remporte des suffrages. Gros succès pour le Forum des métiers de la restauration. Les jeunes et moins jeunes du 20e y ont trouvé des formations et des opportunités d’emploi. Thierry Blandin, Conseiller d'arrondissement, adjoint à la Maire du 20e, en charge du Sport, du développement des pratiques sportives et du développement économique. Ils ont choisi la restauration Le constat est sans appel : 50 000 à 60 000 emplois sont non pourvus, chaque année, dans la restauration. Sous le double parrainage de Thierry Marx, chef étoilé et créateur de Cuisine Mode d’emploi(s) et de Christian Le Lann, Président de la Chambre des métiers et de l’artisanat de Paris, l’objectif du 4e Forum de l’emploi, dédié aux métiers culinaires et de la restauration, organisé par la mairie du 20e en partenariat avec l’association 100 000 entrepreneurs, apparait alors comme une évidence : offrir un accès direct à la formation, l’apprentissage, l’emploi et l’entreprenariat, dans un arrondissement où les jeunes de moins de 20 ans représentent plus de 20 % de la population. De la boulangerie à la pâtisserie, en passant par la poissonnerie ou la boucherie, toutes les activités ont été présentées sur des stands dédiés. Les ateliers et animations organisés tout au long de la journée ont permis aux professionnels de montrer un large éventail des métiers de ce secteur en plein essor et ouvert aux jeunes pas forcément diplômés. Un job dating, permettant des recrutements en direct, a également été proposé aux personnes en recherche d’emploi. 100 000 façons d’entreprendre ! « Osez prendre votre vie en main. Dans notre pays, entreprendre n’est pas réservé à une élite », martèle Thierry Marx, Parrain 2013 de l’association 100 000 entrepreneurs. Une structure fondée par Philippe Hayat qui, sans relâche depuis 5 ans, transmet, dans les établissements scolaires, la culture et l’envie d’entreprendre aux jeunes de 13 à 25 ans, via des témoignages d’entre preneurs. L’association prend en charge l’organisation des interventions. « Grâce à 4 •• le Paris du 20e l’engagement de milliers d’entrepreneurs, nous voulons redonner confiance aux jeunes en leur montrant que quel que soit leur parcours, même après des échecs, l’entrepreneuriat est accessible à tout le monde et pas seulement réservé aux élèves des grandes écoles. Partir de son envie, exploiter son talent et le faire fructifier à travers un projet, c’est construire bien plus qu’une vie professionnelle », explique le fondateur. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : www.100000entrepreneurs.com Le printemps du développement durable se poursuit dans le 20e jusqu’au mois de juin. Des activités sont prévues pour petits et grands et il y a de quoi faire ! Il faudrait être fou pour dépenser trop ! Une fois n’est pas coutume, le temps remplace l’argent ! Un nouveau concept venu du Québec, vient de naître dans le 20e arrondissement : l’Accorderie. Fondé sur la lutte contre la pauvreté et l’exclusion, le principe de cet organisme solidaire est de s’échanger des services entres membres, avec comme règle d’or : une heure donnée équivaut à une heure reçue. Son pari : regrouper des personnes, les accordeurs, qui désirent améliorer leurs conditions de vie par ce biais sur la base de leur propre savoir-faire. On peut, par exemple, proposer un soutien scolaire contre une aide ménagère ou encore, un dépannage informatique. Cet organisme a élu domicile au centre social et culturel du Bas Belleville. Seule condition pour intégrer l’organisation : être majeur. Un système à ne pas négliger pour éviter de dépenser trop ! Frédérique Calandra a rendu un vibrant hommage à Rachel Muller, arrêtée lors de la Rafle du Vel d'Hiv et déportée à Auschwitz d'où elle n’est jamais revenue. L’inauguration d’une plaque à sa mémoire, au 3 rue de l’Avenir, a eu lieu à l’occasion de la Journée de la femme. Habitante du 20e, Rachel Muller fait désormais partie de l’Histoire. Soyons responsables La propreté est l’un des objectifs prioritaires de la Ville de Paris. Les agents de la propreté opèrent chaque jour de l’année sur le terrain. Une nouvelle campagne pour le respect de la propreté de l’espace public a été lancée. L’idée : la Ville ne peut pas tout faire, les Parisiens doivent se responsabiliser. Et si nous décidions de nous y mettre ? Dans le 20e, on soutient ses commerçants ! Participer à la vie de son quartier en aidant au développement des commerces de proximité ? C’est possible grâce à « Bulb in town » ! En effet, l’association a créé un site de financement participatif, basé sur le volontariat, pour aider les commerçants à se développer. Le mode d’emploi : les habitants font un don pour soutenir le projet d’un commerce. En contrepartie ils reçoivent un cadeau d’un montant égal ou supérieur au don. Pour en savoir plus : www.bulbintown.com le Paris du 20e •• 5 Christelle Mercier, Christina Lochon et Nan Biolaz sont des jeunes architectes de l’agence Komorebi. Sa spécificité ? Etre une SCOP avec un statut d'économie sociale et solidaire. Agence d'architecture Komorebi 12 rue Schubert. Vincent Lacote, Un cordonnier bottier, très apprécié dans son quartier, tant par son savoir-faire d’artisan, que pour son humanité, vous en rêviez ? Grégoire Nait est celui-là. Il redonne vie et jeunesse à vos chaussures, bottes et sacs que vous ne vous résignez pas à jeter tant vous les aimez. « C’est un magicien ! » disent ses clients. Cordonnerie Grégoire 1 rue Frédéric-Loliée. dirige le Centre socioculturel Etincelle du 20e. Denis Genet est kiosquier à la sortie du métro Ménilmontant et citoyen du 20e où il travaille et habite. Plus qu’un kiosque à journaux, c’est un lieu de rencontre pour les riverains, pour ses clients fidèles, pour « ses habitués ». D’origine grecque, il parle 5 langues et vend des journaux en 12 langues, à l’image de la multiculturalité du quartier. D’ailleurs, peu importe en quelle langue et par quelle presse : les nouvelles, chez Denis, sont toujours bonnes ! Kiosque : 150 bd de Ménilmontant Sa plus belle récompense ? Les sourires des enfants tous les jours ! www.etincelles20eme.org Jean-Claude Nardonne transmet, avec amour et passion, l’art du djembe à de jeunes musiciens. Il a effectué de multiples voyages en Afrique et perfectionné son jeu auprès des plus grands maîtres. [email protected] le Paris du 20e •• 7 « Ménilmontant est un endroit rêvé pour partager le monde tous les jours ! » LE e 0 UR 2 Jouant à l’habitant ordinaire, Pierre Martot vient voir la dernière exposition du pavillon Carré de Baudouin, justement consacré à l’ordinaire dans l’art contemporain ! De son rôle de flic sympa dans Plus belle la vie, Pierre Martot en a gardé le look qui fait fureur dans son quartier. A la Médiathèque Louise Michel, le rayon Théâtre remporte le suffrage de Pierre Martot. C’est là qu’il puise ses idées et que naissent ses projets. Pierre Martot, tro Quand Pierre Martot, comédien, ex-capitaine Léo Castelli dans la série Plus belle la vie, croise des adolescents dans son quartier du 20e, c’est au cri de « Léo, on te kiffe ! » Will.i.am s’est exprimé Devant un parterre 8 •• le Parisdedujeunes 20e buvant ses propos. L e 20 e , c’est chez moi. Mon quartier est populaire, il y règne une vraie harmonie, grâce à tout ce qui y est proposé comme activités en tous genres », explique Pierre Martot. Après Marseille, tournages de la série Plus belle la vie obligent, c’est dans le quartier de la médiathèque Louise Michel, qu’il fréquente assidument, qu’il a choisi de jeter l’ancre. Et Pierre Martot y a trouvé chaussure à son pied. « Dans cet arrondissement, on sent un véritable attrait pour la culture. Il y a de nombreux endroits dont le théâtre de la Colline, le pavillon Carré de Baudouin, un lieu ouvert à tous, gratuit, où l’on peut découvrir l’art contemporain. C’est une grande chance pour le 20 e », ajoute-t-il encore. Originaire d’Yvetot, en Nor- mandie, le comédien a d’abord suivi des études d’économie, « trop théorique ! ». Un DESS de psycho en poche, il a exercé quelques temps comme psychologue puis est devenu journaliste en radio, à Rouen, « à la belle époque des radios libres ». Retour à Paris, il devient comédien au théâtre et travaille également pour le cinéma et la télévision. Et puis un jour, le hasard change le cours des choses : il traverse une rue et doit éviter une voiture ayant fait un écart. Le conducteur s’arrête, avec sa passagère. Il s’agit de la fille de la productrice de la série Plus belle la vie. « On commence à bavarder, la chaine est en plein casting pour la série et, quelques jours plus tard, on me propose de faire un essai pour le personnage de Léo Castelli, le flic de la série », raconte-t-il es m BONS PLANS 20 1 2 3 La médiathèque Louise Michel est un lieu formdable. Il y a du monde tout le temps et les gens sont à votre écoute quelle que soit la demande. Ce café près du théâtre de la Colline est très agréable, et la terrasse, calme. 1 3 2 Petite séance d’autographe au pavillon Carré de Baudouin pour un fan médusé d’avoir, devant lui, Léo Castelli en chair et en os ! p belle la vie dans le en souriant. L’aventure commence, la série décolle avec le succès que l’on sait. Et donne à Pierre Martot une notoriété à faire pâlir d’envie tout acteur. Pourtant il a choisi d’y mettre fin. « J’avais envie de donner une autre De chaque rencontre avec la maire du 20e naît un projet pour l’arrondissement. Avec Pierre Martot, il sera culturel ou ne sera pas ! direction à mon travail. Grâce à la télévision, j’ai acquis une reconnaissance du public. Je veux m’en servir pour lancer des projets peut-être plus confidentiels e 20 mais qui me tiennent à cœur », insiste-til. Et des projets, il a en a plein la tête. Notamment pour le théâtre, « lieu de la parole, plus intime et plus profond, même si je veux continuer à travailler pour le cinéma et la télévision ». Depuis, il a retrouvé la scène via des lectures publiques de grands écrivains parmi lesquels, Camus, Victor Hugo, Prévert, Le Clézio, « j’ai réuni plus de 100 personnes à Yvetot. Pour une simple lecture, c’est un vrai succès. Les gens ont besoin de ce retour aux fondamentaux », se réjouit-il. Il entame d’ailleurs une tournée, en Normandie, dans le cadre du Festival Terre de Paroles, pour lequel il va lire l’Odyssée d’Homère. L’une de ses envies serait de monter une lecture des carnets de poilus de la guerre 14-18, « je le ferai c’est sûr ». Et pourquoi pas dans le 20e ? n le Paris du 20e •• 9 Une nouvelle maison relais dans le 20e C e sont ainsi 26 nouveaux logements qui sont créés au sein de cette nouvelle maison solidaire, gérée par l’association Aurore. Cet établissement à pour objectif la réinsertion sociale et professionnelle de personnes en situation d’exclusion ou des familles fragilisées. Un travailleur social, un maître ou une maîtresse de maison et un cadre socio-éducatif encadrent et animent la structure. Le principe retenu de ce programme a été de créer un immeuble d’angle de 5 étages, qui établit un véritable lien Au mois de mai, la nouvelle maison relais, à l’angle des rues Julien-Lacroix et de Belleville, va ouvrir ses portes. 2 questions a votre éÉelu de la mairie entre les bâtiments du 84 rue Julien-Lacroixet celui du 58 rue de Belleville. Cette construction intègre des performances environnementales et énergétiques remarquables : des panneaux solaires installés en toiture permettent ainsi un apport en eau chaude sanitaire et, grâce à une aération hygroréglable, le renouvellement d’air est optimal et limite les déperditions dues à la ventilation. Tous les logements sont adaptables aux personnes à mobilité réduite. Un restaurant a emménagé depuis plusieurs semaines au rez-de-chaussée de ce nouveau bâtiment. n Marc Wluczka, conseiller d’arrondissement, adjoint à la Maire du 20e, chargé de la solidarité, la famille et la lutte contre les exclusions. Le Paris du 20e : Qu’est ce qu’une Maison Relais ? Marc Wluczka : Une Maison Relais ou pension de famille est une offre de logement adapté pour des personnes qui ont traversé de grandes difficultés sociales et retrouvent peu à peu une autonomie suffisante qui leur permette d’accéder à un logement durable. Mais alors qu’est ce qui différencie une Maison Relais d’un logement de droit commun ? M.W. : La Maison Relais implique un suivi social effectué par des professionnels pour soutenir le projet d’insertion des personnes accueillies. Dans le même temps, ce dispositif offre des moments de partage et de convivialité entre résidents. Ainsi, des liens d’amitié, de solidarité se forment et bien souvent perdurent, même après la sortie. Nous sommes fiers d’accueillir ce type de structure dans le 20e et de participer, à notre échelle, à l’insertion des personnes en difficulté. Des lieux de réinsertion La maison relais est destinée à l’accueil de personnes à faible niveau de ressources, dans un état d’isolement ou d’exclusion totale. Leur situation, sociale et psychologique, rend difficile leur accès à un logement. Ce sont donc des lieux d’étapes pour se poser, réapprendre les règles de vie et tenter de se reconstruire. Un accompagnement par un responsable de maison et des bénévoles est prévu pour favoriser leur réinsertion. le Paris du 20e •• 11 LE PROJET : municipalisation de la cité du Labyrinthe. CALENDRIER - Juin-juillet 2013 : enquête publique à la mairie du 20e. - Septembre 2013 : classement de la voie si l’enquête rend un avis favorable. - Mai à novembre 2014 : travaux d’assainissement. - Mai 2014 à novembre 2015 : travaux de voirie. La cité du Labyrinthe devient voie publique A près une grande mobilisation et des années de concertation, l’ensemble des copropriétaires de la cité du Labyrinthe a voté, à l’unanimité, la municipalisation de la voie. Les 11 et 12 février derniers, c’est au tour de la Mairie de Paris de voter un accord de principe. Le classement de la cité du Labyrinthe en voie publique devrait être effectif en septembre. Une enquête publique, à la mairie du 20e, sera lancée dès le mois de juin. L’objectif de cette municipalisation est clair : permettre d’entretenir cette liaison douce qu’assure la cité du Labyrinthe, grâce à un espace de circulation destiné aux piétons, aux vélos, aux livraisons, aux déménagements et aux services. Les appels d’offres seront Un programme lancés entre juillet et jusqu’en de travaux décembre 2013 et les travaux débuteront en mai 2014, pour se pris en charge poursuivre sur près d’un an, entre par la Ville. l’assainissement et les travaux de voirie, raccordement, éclairage public et réfection de la voie. Ce programme de travaux est intégralement financé par la Ville de Paris et la mairie du 20e. n La décision a été prise par la Ville de Paris : la cité du Labyrinthe va devenir une voie publique. De gros aménagements vont être lancés. En plus... La propriété des voies privées ouvertes à la circulation publique, peut, sur délibération du conseil municipal, et après enquête publique réalisée conformément aux dispositions du code de l'expropriation pour cause d'utilité publique, être transférée dans le domaine public de la Ville de Paris. 12 •• le Paris du 20e 2 questions àa votre éElue de la mairie Françoise Galland, conseillère d'arrondissement. Adjointe à la Maire du 20e, en charge des déplacements, transports et voirie. Le Paris du 20e : Pourquoi avez-vous travaillé à une municipalisation de la cité du Labyrinthe ? Françoise Galland. Le 20e possède de nombreux passages, cités et voies piétonnes. La cité du Labyrinthe permet de se rendre de la rue des Panoyaux à la rue de Ménilmontant, elle est très empruntée. Or cette voie, de statut privée est dégradée, les copropriétaires se sont mobilisés, avec le soutien de la mairie, pour en demander le classement dans le domaine public. Le Paris du 20e : Y a-t-il, à terme, d’autres voies privées ouvertes dans le 20e sur lesquelles vous allez agir ? F.G. Effectivement la question se pose pour d’autres voies qui desservent en particulier des équipements publics. S’il est nécessaire d’obtenir le consentement unanime des copropriétaires pour lancer la procédure de municipalisation, la décision finale reste toujours du ressort de la Ville de Paris. e t ê u q n e l’ 20e e d e n i c e d é m a l r e ! s i é r t i o m i v Fa prox Le 20e est l’arrondissement qui compte le moins de médecins généralistes. De 220 installés dans l’arrondissement en 1978, ils sont passés à 123 aujourd’hui. Pire encore ! dans 5 ans, 30 % partiront à la retraite. Les jeunes médecins, loin de prendre la relève, préfèrent intégrer des structures hospitalières. De nombreuses spécialités font également défaut, particulièrement en secteur 1 (un médecin conventionné de secteur 1 ne pratique pas de dépassement d’honoraires). La proximité avec des communes de Seine-Saint-Denis, notamment Bagnolet et Montreuil encore moins bien dotées, accentue encore les difficultés puisque le 20e devient pour certains patients le seul territoire de recours pour les premiers soins. Cette difficulté d’accès aux traitements se traduit d’ailleurs par une mauvaise utilisation des urgences hospitalières, notamment celles de l’hôpital Tenon, qui se retrouvent engorgées. Rappelons que le 20e est le plus jeune et parmi les moins riches arrondissements de la capitale. Il comprend aussi une part importante de personnes en situation précaire. Des particularités qui entraînent des besoins spécifiques et réclament une offre de soin adaptée. Afin d’y répondre, la Ville de Paris et la mairie du 20e, faisant le lien entre les différentes structures, essaient de faciliter l’implantation de centres de santé pluridisciplinaires qui favorisent les regroupements de professionnels médicaux et paramédicaux pour une véritable prise en charge des patients. n « Aujourd’hui, au cabinet rue des Envierges, tout est fait pour la prise en charge des patients. Dès septembre, ils seront reçus dans de nouveaux locaux plus spacieux. 14 •• le Paris du 20e Je me réjouis de la création de la nouvelle maison de santé Georges Vallerey qui sera située Porte des Lilas. » Serge Wajeman, conseiller d'arrondissement. Adjoint à la Maire du 20e, en charge de la santé, des relations avec l'AP-HP, des aînés et de la solidarité intergénérationnelle. Les travaux du Groupement d’œuvres sociales de Belleville ont commencé ss Depuis 90 ans, le centre de santé, la crèche, le centre de protection infantile et l’institut médico-pédagogique (IMP) comptent plus de 30 000 visiteurs par an. La Ville de Paris a voté un programme de travaux qui prévoit la rénovation du centre de santé, la création d’une crèche de 80 places et un multi-accueil de 20 places, un centre de protection infantile et un centre de planning familial. Une section pour enfants autistes de 10 places et la rénovation de 9 classes de l’IMP sont également au programme. n Le centre de soins des Envierges s’installe rue des Pyrénées L’association de santé des Envierges a été créée en 2010 afin d’améliorer l’accès aux soins pour tous les habitants du quartier. L’équipe de professionnels de santé déménage en septembre au 391 rue des Pyrénées. Ainsi, les habitants pourront trouver dans ce centre de santé des généralistes qui ne pratiquent pas de dépassements d’honoraires, un conventionnement CPAM pour les personnels infirmiers, et un tiers payant pour les patients qui en ont besoin. Une attention toute particulière sera portée aux patients bénéficiaires de l’AME, de la CMU, de l’ACS ou n’ayant pas d’assurance complémentaire. n Un nouveau service d’urgences à la Croix Saint-Simon Les locaux partagés de Coopaname. Cet hôpital privé associatif à but non lucratif est né du rapprochement des hôpitaux Croix Saint-Simon. Avec 300 lits et 22 000 séjours par ans, le groupe hospitalier Diaconesses-Croix SaintSimon assure 60 000 consultations et 12 000 urgences. L’ouverture d’un nouveau service des urgences vient renforcer l’offre de soins de proximité à l’Est de la capitale. n Glossaire : CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) ; AME (Aide médicale de l'État) ; CMU (Couverture maladie universelle) ; ACS (Aide à l'acquisition d'une complémentaire santé) Bientôt une nouvelle maison de santé Porte des Lilas Le docteur Albert Servadio est installé dans le 20e depuis 1973. « Dans l’arrondissement il y a de plus en plus d’habitants, jeunes et moins jeunes, dans le besoin de soins et en grande précarité, constate-t-il. » Entouré de collègues dont le docteur Jean-Luc Mamou, médecin coordinateur, il créé l’association gériatrique de l’Est parisien (AGEP). Soutenu par la mairie du 20e, ils conçoivent le projet d’une nouvelle maison de santé située Porte des Lilas. « C’est une action sociale, martèle Albert Servadio. Nous devons réduire les inégalités face à la santé et améliorer l’accès aux soins pour l’ensemble des habitants en développant une offre de santé primaire. » La future maison de santé Georges Vallerey, proposera un système de soins général, en partenariat avec les structures hospitalières, dont Tenon et Debré. Elle réunira, à terme, des généralistes pour les soins de premiers recours, un service de garde, un service de spécialistes sans dépassement d'honoraires, et un service de médecins qui se déplacent à domicile. Cette nouvelle maison de santé verra le jour en 2014. n le Paris du 20e •• 15 (le billet) de Julien Bargeton 1er adjoint à la Maire du 20e, chargé de la culture. Adjoint au Maire de Paris. Jazz... quel joli mot Une des surprises du festival, la venue d’Ibrahim Maalouf, trompettiste virtuose. Un arrondissement 100 % jazz ! M ettre en lumière le jazz pendant plus d'un mois a permis de continuer l'exploration des cultures afro-américaines débutées, il y a trois ans, avec la venue de Tony Morrison, poursuivie par celle de Will I Am. Le festival 20 is Jazz, est un événement populaire, accessible, investi par les jeunes du Conseil de la Jeunesse, pour que toutes et tous puissent découvrir, notamment dans l’espace public, les origines et les influences de ce mouvement », insiste Nathalie Maquoi, conseillère d'arrondissement, adjointe à la Maire du 20e, en charge de la Jeunesse, la vie étudiante, les jeunes travailleurs et la protection de l'enfance. 20 is Jazz est un nouveau rendez-vous né d’une envie simple : faire du jazz une grande fête, qui prend ancrage dans l’un des arrondissements les plus populaires de Paris, symbole de la diversité et de la mixité par excellence. Grâce à la programmation ambitieuse de son « Le festival 20 is directeur artistique Issam Krimi, 20 is Jazz a Jazz, est un nouvel réuni un grand nombre de disciplines : événement populaire, danse, chant, rencontres, photographie, graff, investi par les jeunes déclinées en dix-sept manifestations et proposées tout au long du mois d’avril. C’est du Conseil de la tout l’arrondisJeunesse » sement qui a vécu aux rythmes de cette musique : la médiathèque Marguerite Duras, le pavillon Carré de Baudouin, les centres d’animations, le conservatoire Georges Bizet. Ce festival a aussi réservé quelques belles surprises comme la venue d’un grand jazzman : Ibrahim Maalouf, trompettiste virtuose franco-libanais. n C’était une évidence. Le 20e devait accueillir une « Jazz Session ». Le Be Bop et le Jazz New Orleans du Saint-Germain-des-Prés de l’aprèsguerre ont cédé leur place aux fashion marques. La carte bancaire s’est jouée de la carte d’étudiant et le code secret a remplacé les huit chiffres d’un numéro de téléphone échangé contre la promesse d’un rendez-vous. Le jazz a continué sa route pour se prêter à de nouveaux métissages, comme le rock, la musique latine, le hard rock, et aujourd’hui la musique électronique. Il a su trouver, à Paris, de nouveaux lieux pour s’exprimer. Le 20e, à son tour, lui ouvre ses portes. Avec émotion, pour cette musique de l’improvisation qui porte en son sein les valeurs de notre arrondissement : la liberté de la créativité et le respect de l’autre. Quoi de plus beau que les yeux rieurs de musiciens qui prennent plaisir à jouer mezza voce pour mettre en valeur le soliste. Chacun à leur tour. L’attachement de ces artistes à se produire dans des petits clubs, au plus près du public, où les musiciens, très proches les uns des autres, s’écoutent et réagissent aux mouvements de la salle, traduit leur conviction que le Jazz n’est pas complètement lui-même sans cette couleur humaine. Dans un monde globalisé ou notre avenir se décide sur des tableaux de chiffres, le Jazz nous rappelle à cette réalité : l’humanité. n Invitation au jazz « Ce matin, j’ai reçu cette photo. Grâce aux belles photos de Sylvain Gripoix, les habitants du 20e ont dû sourire chaque jour ! » Le célèbre jazzman Marcus Miller, l’homme au chapeau, semble apprécier l’exposition de Sylvain Gripoix… La renommée du 20e franchit l’Atlantique ! le Paris du 20e •• 17 l’exposition Traversée, présente les photographies de Nicolas Frémiot. Un périple en Ile-de-France Traversées, photographies de Nicolas Frémiot, au pavillon Carré de Baudouin, du 30 mai au 6 juillet 2013 Le tour de l’Ile-de-France, à pied, en 24 jours AVANT PROPOS Nicolas Frémiot Photographe P hotographe depuis le milieu des années 1980, je me suis, dans un premier temps, attaché au portrait. A partir de 1991, j’ai réalisé des déambulations insulaires, en particulier en Bretagne, Islande, Corse, Réunion, et dernièrement, en Irlande. Cette démarche artistique inaugure alors, pour moi, un nouveau rapport aux paysages ; désormais je les traverse à pied, pour mieux aller à leur rencontre, m’en imprégner, les saisir et les restituer avec mon regard. Mon travail s’inscrit dans la lignée de photographes tels que Hamish Fulton, Richard Long ou 18 •• le Paris du 20e encore le groupe Stalker, qui créent d’Est en Ouest, en 24 jours, sur des œuvres grâce et à partir de leurs 299,3 km. Je suis parti marcher en déplacements dans la nature ou en compagnie de quatre cameramen. milieu urbain. Depuis 2004, j’ai éga- Nous avons voulu impliquer activement, à divers niveaux lement entrepris de Découvrir les et sous diverses formes, construire des parcours les personnes habitant la continentaux, traverpaysages en région. A chaque étape, sant la diversité du marchant nous avons été hébergés territoire français, en poursuivant une recherche artistique chez l’habitant. Par ailleurs, et puisque sur une perception du paysage quoti- marcher c’est être en prise avec l’imdien appréhendé en marchant. Ce tra- prévu, des rencontres, des surprises, vail de création se fait dans le cadre des évènements, des contacts fugitifs, spécifique de résidences d’artiste. des conversations, des regards se sont Ainsi, du 19 mars au 17 avril 2012, noués lors de notre passage, à l’imj’ai traversé la région Île-de-France, proviste. n Exposition Traversée Photographie : Nicolas Fremiot Vidéo : Claude Rambaud, Philippe-Ahmed Braschi, Laurent Jarrige et Christian Voulgaropouolos Création sonore : Marcel Fremiot le Paris du 20e •• 19 e! 0 2 le s dan e c n ra F e d r u o T u d n o n Un compag Agricol Perdiguier, une figure au Père-Lachaise ! Compagnon et député de Paris, il fut un ardent ouvrier de la réconciliation des différentes sociétés de compagnonnage. P eu connu du grand public, Agricol Perdiguier a œuvré toute sa vie pour l’amélioration des conditions de travail des ouvriers, l’accès à l’instruction et la transmission du savoir aussi bien comme menuisier au sein des compagnons du Tour de France qu’en tant que député de Paris à l’Assemblée constituante de 1848. « Il reste pour moi, qui ai trouvé chez les Compagnons du devoir un cadre éducationnel et moral, une véritable référence », explique Thierry Marx. Agricol Perdiguier, né en 1805 dans la région d’Avignon, fût un homme passionné par son travail d’artisan menuisier. Après avoir étudié 3 ans pour apprendre à lire et à écrire, il intègre « l’association ouvrière des compagnons du devoir et du Tour de France ». Cette organisation offre à ses membres une formation supérieure afin de les doter d’un savoir-faire unique par son excellence. Les compagnons du devoir, divisés en fonction de leur corps de métier, voyagent à travers le pays pour apprendre les différentes techniques de leur profession avec les plus grands maîtres artisans. C’est à Paris qu’il fait ses preuves, avant de se rendre à Lyon, où il monte son entreprise et prend alors conscience du manque de fraternité qui règne au sein de sa confrérie, reflet des troubles de l’époque. De retour à Paris, il continue son éducation par la lecture d’œuvres littéraires et entretient même plusieurs relations épistolaires avec de célèbres auteurs comme Victor Hugo, Lamartine ou George Sand. Il rédige un ouvrage, qui est une référence aujourd’hui encore, « Le livre du compagnonnage », décrivant les devoirs compagnonniques, tout en dénonçant les problèmes internes de sa confrérie. Homme fédérateur, il devient député et transmet son savoir et ses valeurs aux jeunes compagnons avant de s’éteindre, en 1875 à Paris. Il est enterré au Père-Lachaise. n Une ruche comme symbole Les amis de Agricol Perdiguier avaient orné sa tombe d’une ruche, symbole de travail et de réussite collective. Ce symbole est d’ailleurs toujours d’actualité pour les Compagnons du Tour de France. La ruche orne souvent la couleur du compagnon pour lui rappeler la force d’être les uns avec les autres plutôt que les uns contre les autres. le Paris du 20e •• 21 Respirez, vous êtes connectés L'association développe les activités autour du yoga : la pratique du Kundalini yoga et du yoga des sons. Le yoga permet de se relaxer, d’apprendre à respirer profondément. Il aide aussi à se reconstruire, à profiter du moment présent et se préparer un avenir serein. Contact : Isabelle Silvagnoli 06 62 12 40 00 [email protected] « Slamer », chanter la poésie Slam Productions promeut le mouvement et contribue à la reconnaissance de la poésie comme art populaire et démocratique. Dans le cadre de l'organisation d'ateliers et de scènes de Slam de poésie, l’association slam productions bénéficie de l'agrément du ministère de l’Education nationale et est titulaire de l’agrément national jeunesse et éducation populaire du ministère de la Jeunesse et des sports. Aider pour l’égalité L’ARDDS se bat pour faire reconnaître les handicaps auditifs et la spécificité de la surdité. Son combat est axé sur l’intégration professionnelle et sociale des personnes victimes de ce handicap. Elle participe également, à l’amélioration et à la mise en place des aides techniques. Contact : Solange Guegnon [email protected] ou [email protected] Contact : 01 42 06 92 08 06 14 01 27 56 [email protected] « Danser l’Italie Le patrimoine, dans le 20e, ne se résume pas à de la pierre. C’est aussi ce que construisent les associations jour après jour. » Stéphane von Gastrow Conseiller d'arrondissement. Délégué à la valorisation du patrimoine et à la résorption de l'habitat insalubre. 22 •• le Paris du 20e L’association Sudanzare est la première compagnie de danse contemporaine et traditionnelle italienne en France. Elle poursuit une action culturelle pour la diffusion de danses rituelles italiennes. Elle prône la méthode de l’anthropologie théâtrale : transmission d’une culture et d’un rituel. Contact : Barbara Bitetti 07 70 13 68 24 [email protected] Valser avec les traditions L’association Folk en Seine perpétue les danses traditionnelles. Elle organise des cours de danse les lundis et jeudis soirs. Un bal associatif est proposé chaque samedi du mois à la maison du bas de Belleville. De nombreux événements et autres surprises sont prévus pour l’arrivée des beaux jours. Contact : Marc Maurer 01 47 97 97 65 www.folkenseine.fr Apprendre le Taekwondo L’association Taekwondo proposera dès septembre des cours de Taekwondo, art martial traditionnel importé de Corée. En plus des cours, des stages d’initiation et de perfectionnement seront organisés, ainsi que des événements extra-sportifs comme des voyages, des excursions, des repas, toujours autours de cet art martial ancestral. Contact : 01 43 48 11 80 Rémy Chau 06 52 76 79 87 [email protected] Cultiver sa créativité Manger bio L'association Le monde de Gaelo est un espace d'échange, de découverte et de promotion artistique. Toute l'année elle propose des ateliers de pratiques artistiques et culturelles en direction des débutants comme des initiés. On peut s’y rendre pour danser, pour dessiner, pour créer des bijoux. L’association Les Fanes de Belleville est une AMAP qui œuvre depuis deux ans à créer un lien direct entre paysans et consommateurs tout en favorisant une agriculture paysanne et biologique. Elle rend accessible aux habitants du 20e des produits bio issus des terres de la région. Contact : Gaelle Yacoubi 06 67 53 29 53 www.lemondedegaelo.fr [email protected] Contact : Isabelle Alliat 06 87 94 82 92 http://blog.labellvie.org [email protected] Conseils de quartiers Le belvédère a sa table d’orientation Le 20e n’est jamais à court d’idées pour réaliser des projets qui permettent aux habitants de se rassembler et de s’exprimer à travers un travail commun ! En effet, la création d’une table d’orientation, attendue depuis longtemps par le Conseil de quartier Belleville, initiateur de ce projet, sur la place du belvédère, voit enfin le jour. L’objectif majeur de ce projet est de valoriser ce lieu touristique ainsi que son point de vue unique sur la Capitale. Cette table sera une animation supplémentaire pour cette place et le quartier, tout en restant en phase avec le projet du « Belvédère aux artistes ». Mieux encore, c’est un support d’enseignement pour les petits et les grands qui pourront en profiter pour étudier cette vue et les monuments historiques visibles depuis le parc. La Maison de la plage est l’association choisie pour réaliser cette œuvre. Elle travaille sur une mosaïque colorée inspirée des travaux du célèbre architecte Catalan, Antoni Gaudi, connu pour ses édifices lumineux de Barcelone. L’association fait également preuve d’une volonté de « végétaliser » l’espace afin de prolonger le parc sur son belvédère. La Maison de la plage propose d’associer des acteurs locaux au projet, afin de créer une cartographie à plusieurs mains. Cette table d’orientation sera inaugurée en juin, une vue à redécouvrir sous de nouveaux angles ! Je m’abonne aux publications, je profite des expositions, je donne mon avis sur les projets... JE M'ABONNE Pour recevoir toutes les informations de votre arrondissement, inscrivez-vous directement au service 20 l’info en remplissant le formulaire en ligne sur le site internet de la mairie du 20e : www.mairie20.paris.fr le Paris du 20e •• 23 U n droit nouveau adopté La discussion au Parlement est finie, après plus de 170 heures de débat en séance plénière à l’Assemblée et au Sénat, sans compter les dizaines d’heures d’auditions et de débats dans les commissions. La loi instaurant le mariage pour tous a été solennellement votée. Un droit nouveau adopté, pour celles et ceux qui en étaient privés, sans en enlever à personne. Nous pensons en premier lieu à la joie, au bonheur, de tous ces couples homosexuels, aux enfants qu’ils élèvent, d’obtenir enfin une protection et des droits égaux. Je pense aussi au progrès pour toute la société de faire un pas de plus vers l’Egalité, valeur et combat si intimement constitutifs de notre République laïque. Rappelons au passage, que ce droit à déjà été adopté dans de nombreux autres pays, et que la civilisation ne s’y est pas effondrée. Le débat pour parvenir au vote de cette loi aurait du être digne. Une partie de ses opposants en a décidé autrement. Et pas uniquement les groupuscules d’extrêmes droites qui ont attaqué les forces de l’ordre, agressé des homosexuels à Paris Lyon ou ailleurs, menacé les parlementaires. Les propos de certains dirigeants de droite, non seulement en ne condamnant pas ces violences, mais en se livrant non pas des dérapages mais parfois à de véritables sorties de route de la République, ont mis en cause la légitimité de la représentation nationale et libéré la parole et les actes homophobes. Comment accepter en effet, qu’un député accuse dans l’hémicycle le gouvernement de préparer l’assassinat d’enfants par ce projet de loi. Comment accepter également, que certains Maires annoncent qu’ils se refusent à célébrer ces mariages invoquant une soit disant clause de conscience. La loi le leur impose, et la seule clause de conscience qu’ils puissent invoquer est dans ce cas leur démission ! Est-ce en même temps si étonnant ? Rappelons-nous la campagne présidentielle du candidat Sarkozy. Rappelons-nous sa volonté de dresser les Français les uns contre les autres. Rappelons nous son discours différentialiste, cette légitimisation des discours du Front National, ce choix de s’adresser non pas à l’intelligence de nos concitoyens mais à ce qu’il y a de plus chez individu : la haine et le refus de l’autre. Dans tout cela, il y avait les prémices des agressions qui ont eu lieu ces derniers temps, et dont il est a craindre qu’elles ne soient pas les dernières. Il est temps que des élus de la droite républicaine s’élèvent contre ces dérives, et nous savons qu’ils sont nombreux à ne pas les partager. Deux habitants du 20e en ont d’ailleurs été victimes et ont été violement molestés dans la rue il y a quelques semaines au simple motif qu’ils se promenaient comme n’importe quel couple. Ils ont pu compter sur la solidarité de l’équipe municipale et de l’ensemble des forces progressistes de l’arrondissement qui ont organisé un rassemblement de soutien sur le parvis de la Mairie. Ces actes inqualifiables, ne doivent pas faire oublier non plus, ces insultes ou simplement des regards, que subissent au quotidien nombre de concitoyens de par leur orientation sexuelle. Gageons qu’avec les premiers mariages, cette haine retombera très vite. Les élus socialistes les célébreront avec joie et fierté dès que possible. Ils demeureront intransigeants contre tout acte homophobe et continueront à se battre pour l’égalité des droits sur ce sujet comme sur d’autres, fidèles à la tradition de tolérance de notre 20e. Depuis de nombreuses années, nous avons voulu associer tout ceux, qui, citoyens actifs de l’arrondissement, souhaitaient s’investir. Que ce soit par les biais du Conseil de la Jeunesse, du Conseil des résidents non communautaires, du CICA ou encore du Conseil Municipal des Enfants, les Elus socialistes ont toujours refusé la hiérarchisation des habitants du 20e. C’est dans ce sens que la Mairie soutient depuis longtemps le droit pour les étrangers de pouvoir voter aux élections locales aux cotés des associations. Pour nous, le combat pour l’égalité est un combat permanent et de nouveaux droits seront toujours à obtenir. L a concertation, une necessite vraiment d’actualite ! En 1995 dans le 20e, les 1ers conseils de quartiers étaient créés. En 2001 la nouvelle majorité parisienne de gauche et écologiste, multipliait et créait les dispositifs participatifs (Plan Climat, Plan Local d’Urbanisme, etc). Le 20e poursuivait son expérimentation et amplifiait l’autonomie des conseils de quartiers, initiait les ateliers d’urbanisme, les marches exploratoires, le budget participatif… donnant ainsi la parole et le pouvoir aux habitant-es ! Hélas depuis 2008, nous assistons à un arrêt brutal de ce processus. Les conseils de quartiers vivotent, le CICA n’est plus qu’une formalité et la concertation sur le GPRU Porte de Vincennes n’est qu’une coquille vide. Aujourd’hui à Paris comme dans le 20e, le dialogue entre élu-es et citoyen-nes est fragilisé : méfiance et soupçons, réunions publiques houleuses, concertation bâclée, érosion de la participation aux élections, ponctuent la vie politique. Nous, élu-es écologistes, restons persuadés que la démocratie participative est une nécessité profonde. Mais elle exige une vraie volonté politique ! Une réelle concertation, bénéficiant de véritables moyens, est indispensable pour redonner du sens à la démocratie. Elle permet aux habitant-es d’être acteurs (et non victimes) des bouleversements qui s’annoncent, de rendre pertinents les projets, d’innover en s’appuyant sur l’inventivité de toutes et tous, de mobiliser et de faire vivre solidarité et démocratie. D portes et de quitter les lieux à l’automne 2013 ! Pourtant, la qualité du travail de ses salariés et bénévoles n’est plus à démontrer, près de 300 familles et de nombreuses associations sont régulièrement accueillies dans ces murs, mobilisées autour de nombreuses activités. Il serait inacceptable que la décision du diocèse de Paris, motivée par des raisons financières, aboutisse à la fermeture du Relais Ménilmontant. La Ville de Paris doit mobiliser tous les moyens nécessaires pour maintenir le centre social dans son local, en trouvant un bailleur social ou une association prête à racheter les locaux ou les rachetant elle-même. epuis plus de 30 ans, le centre social « Le Relais Ménilmontant » joue un rôle majeur dans le 20e. Situé à la confluence des quartiers Belleville et Amandiers, ce centre a accueilli des générations d’habitants et contribue à l’amélioration de leur condition de vie. Or, le propriétaire du local de ce centre social, le diocèse de Paris, souhaite renflouer ses caisses et profiter de la spéculation immobilière en vendant la parcelle. Le centre social serait alors obligé de fermer ses David Assouline et les élu-es socialistes, radicaux et apparenté-es du 20e Les élu-es Europe Ecologie Les Verts Elu-es communistes et du Parti de Gauche du 20e le Paris du 20e •• 25 L a laïcité n’est pas une opinion, c’est la liberté d’en avoir une. » Tous ceux qui combattent la laïcité au nom du dogme auquel ils se réfèrent, feraient bien de se rappeler cette maxime ! Ceux qui au nom de leur conception religieuse du mariage, refusent d’accorder à tous la possibilité de se marier et d’élever des enfants, ceux qui veulent imposer aux femmes une soumission symbolisée par le port du foulard y compris au sein du service public, ceux qui voudraient interdire l’IVG, revenant ainsi 40 ans en arrière… Ceux-là oublient que c’est par la laïcité qu’ils ont leur propre liberté de penser et réfléchir avant de vouloir imposer aux autres leurs règles dans la sphère publique. Notre République, notre « vivre ensemble» est fondé sur la laïcité. Marinette Bache Elue Républicaine-socialiste a démocratie locale dans le 20 e : une coquille vide. Le constat est accablant : d’affaires en scandales, le fossé se creuse entre les Français et leurs élus. Une nouvelle culture politique doit se mettre en place avant qu’il ne soit trop tard. Les citoyens capables d’intervenir - à tous les niveaux- doivent faire bouger nos dirigeants qui se contentent de naviguer à vue, condamnant notre pays à un lent déclin. Le prochain rendez-vous avec le peuple, les municipales de mars 2014, seront à cet égard un moment de vérité. A Paris, après un premier mandat innovant de Bertrand Delanoë, le mandat qui s’achève est marqué par l’essoufflement de la participation des habitants à la gestion de la cité. Plusieurs dossiers emblématiques, hier la rénovation des Halles, aujourd’hui l’extension de Roland Garros, la reconquête de la Petite Ceinture illustrent la détérioration du dialogue entre la municipalité et les associations. Dans notre arrondissement qui fut, en 1995, le premier à ouvrir une fenêtre de démocratie à Paris, la situation est franchement préoccupante. Alors que nos Conseils de quartier délibéraient librement de leur fonctionnement, que le Plan Local d’Urbanisme avait donné lieu à un formidable débat, que le budget participatif permettait aux habitants de se prononcer sur les investissements locaux, la maire sortante a vidé la démocratie participative de son contenu. Les institutions demeurent, mais tournent à vide. La raison de cette régression : sa conception du rôle de l’élu, héritée du XIXe siècle, selon laquelle il n’aurait à rendre compte de son action qu’à l’occasion des élections. La Gauche avant tout appelle les différents groupes représentés au Conseil d’arrondissement à se concerter en vue de dépasser la situation présente et de bâtir un nouveau projet pour le 20e. E n ces temps difficiles que vivent les Parisiens, les questions du logement et de l’emploi sont les plus cruciales. Le 20e est l’un des arrondissements qui accueillent la plus grande part de logement social. Le logement intermédiaire doit donc être favorisé, et l’installation résidentielle des étudiants pourrait devenir une priorité. Une nouvelle ambition pour le 20e serait d’en faire le quartier étudiant de demain. Nombre d’établissements de formation sont à distance raisonnable, les grandes universités parisiennes sont toutes proches, le 20e dispose d’installations sportives et sa dimension culturelle n’est plus à démontrer. Le développement local de la vie étudiante apportera l’activité économique et la renaissance du commerce de proximité. L’avenir est dans nos murs ! I ndignez-vous ! Sur la façade de la Mairie du 20e est accrochée depuis plusieurs semaines une banderole proclamant le soutien de la Municipalité à l’accès au droit de vote aux étrangers non-Européens. Prendre la maison commune pour un panneau d’affichage de propagande est déjà choquant. C’est encore plus dérisoire depuis que ce projet a été abandonné par le Président de la République dans sa réforme constitutionnelle. Cette petite manœuvre politicienne n’a qu’un but : drainer des citoyens étrangers vers la Gauche afin de s’assurer un stock d’électeurs captifs. C’est immoral et irrespectueux pour ces femmes et ces hommes qui résident dans notre pays. Il est temps de décrocher cette banderole. P que nous émettions après la présidentielle s’avèrent fondées. Nous ne pouvons nous en réjouir car ce sont nos compatriotes qui en pâtissent et particulièrement dans notre 20e. Au delà de la dénonciation de cette politique absurde, l’UMP se doit d’être force de proposition et de reconquête pour sortir le pays du marasme et ce dès les prochaines échéances municipales. Dans le 20e, c’est cet esprit et cet espoir que je veux porter avec l’ensemble de nos militants de l’arrondissement. Ariane Cerutti - UMP 20e L romesses reniées, chômage record, dette qui explose, affaires, impopularité jamais vue. Plus les jours passent plus le pouvoir en place se discrédite aux yeux des Français. La parole du Président est inaudible, la ligne du gouvernement incompréhensible. Malheureusement les craintes Michel Charzat, Katia Lopez, pour « le 20e avant tout » Mouvement Démocrate XXe Raoul Delamare - UDI le Paris du 20e •• 27 z e d n e r 20 vous Théâtre L’Odyssée Burlesque Jusqu’au 16 juin / du mercredi au samedi 21h30 et le dimanche 17h30. Le mythe d’Ulysse se trouve ici transposé dans le monde comique, glamour et pailleté du cabaret burlesque. À travers un tour de chant et des numéros de cabaret, cette Odyssée revisitée, réussit à nous faire rire et à nous éblouir… d’après Homère. VINGTIÈME THÉÂTRE 7 RUE DES PLÂTRIÈRES 01 43 66 01 13 Danse Tango de contrebande, les pratiques officielles Vendredi 31 mai de 19h30 à 1h Les associations Tangoléon et Un rien de tango dans la démarche proposent une initiation à un tango 28 •• le Paris du 20e Éclectique, à la recherche d'un lieu acceptable Du 5 au 9 juin à 21h (Dimanche à 17h) Dans un espace onirique, un rêveur s'enroule dans le labyrinthe de la vie, des créatures et des personnages masqués, absurdes, tragiques et mélodramatiques se croisent, à la recherche d'un lieu acceptable. Un spectacle proposé par la compagnie franco-chilienne . Transeùntes - Compagnie en mouvement. Cirque électrique Place du Maquis du Vercors - Porte des Lilas 09 54 54 47 24 populaire où les conventions sont optionnelles et joyeuses ! CIRQUE ELECTRIQUE PLACE DU MAQUIS DU VERCORS M°PORTE DES LILAS Les Rencontres de Danse du 20e Samedi 8 juin 2013 à partir de 19h Les Rencontres de Danse du 20e présentent le travail chorégraphique de jeunes amateurs qui habitent les quartiers dits « politique de la ville », aux cotés d’artistes professionnels. Ils pratiquent des danses variées (africaine, indienne, jazz, hip-hop, contemporaine) au sein de plusieurs associations installées dans ces quartiers. Ce spectacle est l’occasion pour ces jeunes de se produire sur scène devant un public nombreux et de montrer ainsi l’aboutissement de leur travail qui leur impose de grandes exigences de discipline et de rigueur. Le public découvre alors souvent pour la première fois plusieurs formes de danse, dans un endroit qui lui est familier et accessible : le gymnase du quartier. GYMNASE LOUIS LUMIÈRE 30 RUE LOUIS LUMIÈRE Expositions 115 RUE DE BAGNOLET 01 55 25 49 10 Ateliers Syrian Exodus Mon Safari Jusqu’au 2 juin Travail photographique, réalisé fin 2012, qui témoigne de l'exode syrien face à la recrudescence des violences et des drames humains qui se déroulent toujours, deux ans après le début de la révolution syrienne, qui a fait à ce jour plus de 70 000 victimes. Samedi 8 Juin à 14h30 Francesco Acerbis, photographe reporter, a publié un livre des photos de graphs et peintures d’animaux sur les murs de Paris, dont plusieurs se trouvent dans le 20e vers Jourdain. Il propose un atelier d’histoires et de dessins d’animaux pour des enfants de 6 à 10 ans. CONFLUENCES 190 BOULEVARD DE CHARONNE 01 40 24 16 46 BIBLIOTHÈQUE SORBIER INSCRIPTIONS AUPRÈS DES BIBLIOTHÉCAIRES Ludovic Debeurme Jusqu’au 9 juin Cette exposition met en lumière les correspondances existant entre le travail de dessinateur et la pratique musicale de Ludovic Debeurme qui est à la fois auteur de bandes dessinées, illustrateur et musicien. MÉDIATHÈQUE MARGUERITE DURAS Cinéma V pour Vendetta Vendredi 14 juin à 15h Londres, au 21e siècle... Evey Hammond ne veut rien oublier de l'homme qui lui sauva la vie et lui permit de dominer ses peurs les plus lointaines. Une nuit, alors que deux "gardiens Journée portes ouvertes à la caserne de Pompiers Les Nuits Photographiques Du 26 au 29 juin Les Nuits Photographiques sont un festival gratuit et ouvert à tous les amoureux de l’image fixe, de l’image animée et de la photographie contemporaine. Elles vous offrent un programme intense, enrichissant et éclectique qui entraînera vos soirées de la fin du mois de juin dans des voyages aux quatre coins de la planète Durant 4 soirées nous vous invitons dès 20h30 à découvrir, les pieds dans l’herbe et le regard vers les étoiles, une sélection internationale de films-photographiques. www.lesnuitsphotographiques.com La 12e compagnie d’incendie et de secours ouvre ses portes aux habitants Samedi 1er juin de 10h à 18h 47 rue Saint-Fargeau de l'ordre" s'apprêtaient à la violer dans une rue déserte, Evey vit surgir son libérateur. Et rien ne fut plus comme avant. Son apprentissage commença quelques semaines plus tard sous la tutelle de "V". Evey ne connaîtrait jamais son nom et son passé, ne verrait jamais son visage atrocement brûlé et défiguré, mais elle deviendrait à la fois son unique disciple, sa seule amie et le seul amour d'une vie sans amour... Film réalisé par James McTeigue.Entrée libre dans la limite des places disponibles. MÉDIATHÈQUE MARGUERITE DURAS 115 RUE DE BAGNOLET 01 55 25 49 10 Musique Charlotte Wassy 5tet – Jazz métissé Lundi 10 juin à 20h30 Le Charlotte Wassy quintet est à l’image de son œuvre : métissé et talentueux. Cette équipe de musiciens venus des Antilles, de Cuba et du Brésil interprète à ravir les nuances de cette musique et sait lui rendre sa sophistication et son entièreté. STUDIO DE L’ERMITAGE 8 RUE DE L’ERMITAGE 01 44 62 02 86 WWW.STUDIO-ERMITAGE.COM Rencontres littéraires Lecture L’Aventure est à la page Samedi 22 juin 15h-17h Robert Louis Stevenson, Michael Morpurgo, Erik Orsenna, Timothée de Fombelle…. Ces auteurs et quelques autres seront mis à l’honneur par les bibliothécaires qui vous liront des extraits de leurs œuvres où l’Aventure est au rendez-vous ! Tout public, à partir de 8 ans. MÉDIATHÈQUE MARGUERITE DURAS 115 RUE DE BAGNOLET 01 55 25 49 10 Jeune public A l’école des Fées Jusqu’au 29 juin Les mercredis et samedis à 14h « L’école ça sert à rien ! » Plume petite fée un brin capricieuse fait sa rentrée des classes dans une école pas comme les autres… par la compagnie des Bonnes Gens. Dès 3 ans. COMÉDIE DE LA PASSERELLE 102 RUE ORFILA 01 43 15 03 70 Sport Tournoi national de boules Samedi 26 et dimanche 27 mai Le club Boules sportives du 20e met à l’honneur les boules lyonnaises pendant 3 jours de compétition qui réunira 20 équipes, jouant en triples, venues de tout l’hexagone. 26 RUE DE NOISY-LE-SEC Cours de Qi Gong Les mardis de 19h à 20h Acquisition ou approfondissement des bases du Qi Gong pour assouplir et tonifier le corps en douceur. Pour débutants et intermédiaires. CENTRE EUKOLIA 24 RUE DE LA CHINE 06 66 20 41 57 Directeur de la publication : Harry Chaouat - Crédits photos : Janos Kaldi/ Mairie du 20e, Emmanuel NGuyen-Ngoc, NicolasThouvenin, Nicolas Frémiot. Conception, rédaction : Opérationnelle / Brigitte Jaron, Arthur Lederer Diffusion : Proximes Communication Impression : U.E. - Régie publicitaire : SCP 22, rue Léon Jouhaux 75010 Paris 01 53 36 84 84 Tout au long de l’année, retrouvez le programme de tous les événements sur : www.mairie20.paris.fr le Paris du 20e •• 29