Le Département de la Moselle a lancé sa campagne d`entretien du
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Le Département de la Moselle a lancé sa campagne d`entretien du
16/06/16 ROUTES Le Département de la Moselle a lancé sa campagne d'entretien du Réseau Routier Pour la sécurité et le confort des usagers, mais aussi pour préserver son patrimoine, le Département de la Moselle refait régulièrement les couches de roulement des 4 300 km de Routes Départementales. Les chaussées des routes se détériorent chaque année, sous l'effet conjugué des intempéries (cycle gel – dégel, pluies, fortes chaleurs), de la circulation (trafic poids lourds notamment) et des travaux réalisés par les gestionnaires de réseaux (eau, gaz, assainissement, électricité, réseaux de télécommunication, etc.). Ces dégradations prennent différentes formes : nids de poule, fissuration, orniérage et déformations diverses, usure des revêtements. Un revêtement en mauvais état est synonyme d'infiltrations d'eau dans le corps de chaussée et entraîne, à terme, des dommages dans la structure de la route. Les qualités d'adhérence diminuent fortement et le confort de conduite de l'usager est altéré. Pour renouveler l'étanchéité et l'adhérence des couches de roulement, le Département recourt à deux techniques : Les enrobés (ou bétons bitumineux) : Fabriqués en centrale, ils sont appliqués en couches plus ou moins épaisses (2,5 cm à 7 cm), à des températures comprises entre 120°C et 170°C environ, selon les techniques. Ils ont pour avantages spécifiques de rattraper les déformations, de renforcer la structure des chaussées et de présenter de bonnes qualités phoniques. Mais leur coût important et leur bilan carbone élevé limitent leur emploi, aux carrefours giratoires, aux agglomérations et aux sections présentant des déformations importantes. Les enduits superficiels : Egalement appelés gravillonnages, ils consistent en la mise en œuvre de couches superposées de bitume et de granulats. Leur qualité première est de restaurer l'étanchéité et l'adhérence de la chaussée à un coût raisonnable. Il s'agit d'une technique mince qui nécessite pour sa mise en œuvre un support peu déformé (des reprofilages préalables sont parfois nécessaires). Le bilan carbone de cette technique, économe en matériaux est très bon mais ses qualités phoniques sont plus faibles : son emploi est donc en principe réservé aux sections situées hors agglomération. Cependant des enduits à faible granulométrie dont les propriétés phoniques sont meilleures peuvent être réalisés dans des traverses d’agglomération à faible trafic. Le domaine d’emploi des enduits superficiels est très large, car la variété de formulation de ces revêtements leur permet d’être mis en œuvre sur routes à faible comme à fort trafic. Pour l'usager, la mise en œuvre des enduits peut parfois être synonyme de désagréments tels que jets de gravillons entraînant bris de pare-brise. Il faut savoir que la circulation favorise la mise en place des granulats au cours des premières heures suivant la mise en œuvre. C'est pourquoi il est indispensable de maintenir le trafic sur les routes enduites. Sur ces chantiers, pour leur sécurité, les usagers doivent respecter scrupuleusement les limitations de vitesse et des distances suffisantes entre les véhicules. Un premier balayage intervient dans un délai de 24 à 48 heures : il permet d'éliminer les gravillons non fixés et de revenir à une conduite normale. En 2016, le Département consacrera 5,6 M€ au renouvellement des couches de roulement de son réseau départemental, ce qui représente 120 km de routes remises en état (soit environ 785 000 m²). Au cours de la présente campagne, les enrobés représenteront 35 % des surfaces revêtues et les enduits superficiels 65 %, ce qui met en évidence l’importance du recours aux techniques minces, moins coûteuses dans un contexte budgétaire contraint.