LA FIANCÉE DU SINGE
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LA FIANCÉE DU SINGE
Éditeur : Hachette Collection : Le Livre de Poche Jeunesse Genre : Conte Nombre de pages : 128 Niveau conseillé : Primaire Difficulté de lecture : 2 LA FIANCÉE DU SINGE QUINZE CONTES D’ANIMAUX Gudule Illustration de couverture de Frédéric Rébéna RÉSUMÉ La fiancée du singe : Baboué-maloué, le babouin, tombe amoureux de Doualala, une femme, la fille du roi. Ce dernier, à qui le babouin demande la main de sa fille, lui répond de faire d’abord le tour du monde. Au retour du babouin, le souverain est mort. Les ministres, pour se débarrasser de Baboué-maloué, affirment que le roi, de sa tombe, confirmera ou non sa promesse de marier sa fille. Un rat reconnaissant, que le singe a sauvé de la faim, se glisse alors sous la pierre tombale et d’une voix sépulcrale donne son accord. Les ministres imaginent une seconde épreuve. Si le caillou que jette Baboué ne retombe pas, cela prouvera que les Forces célestes approuvent le mariage. Une hirondelle que le singe a également sauvée de la faim, se substitue à la pierre. Cependant, Baba Coumba qui aime Doualala s’apprête à égorger Baboué. L’hirondelle réapparaît pour agresser le nouveau prétendant. Les ministres observant que la pierre est retombée estiment que les Forces célestes s’opposent au mariage. Baboué-maloué repart vers sa jungle natale. La grande peur des loups : Le chat Matou-matois et l’agneau Frise-laine, attirés par le monde, partent en direction de la forêt. Ils y découvrent la tête d’un loup abandonnée par un chasseur. Invités par une horde de loups et comprenant le danger qui les guette, ils montrent à plusieurs reprises la tête de leur congénère en faisant croire qu’ils ont tué une dizaine de bêtes. Les loups s’enfuient et les deux compères reviennent chez leurs maîtres. Histoire du lapin qui voulait apprendre à dominer : Tio Conejo, le lapin, va trouver le Sage pour qu’il lui apprenne à dominer. Le Sage demande en échange qu’il lui apporte un pichet de lait de la vache qui n’a jamais accepté d’être traite, puis la robe de la panthère noire, puis la dent tordue de grand-père tapir. Tio Conejo, par ruses, parvient à réussir chaque épreuve. Le Sage lui fait comprendre alors qu’il a trouvé en lui assez d’intelligence et d’habileté pour vaincre les animaux les plus redoutables de la forêt. L’ourson qui cherchait une famille : Mal-léché, l’ourson, est chassé par ses frères et sœurs à cause de sa saleté. La nourriture des putois qui l’ont accueilli n’étant pas à son goût, il cherche une autre famille. Moqué par les faons pour sa balourdise, l’ourson est maintenant chez les écureuils qu’il quitte car il est incapable de faire des réserves pour l’hiver. L’ourson découvre la famille idéale avec maman ourse à qui il obéit bien vite quand elle lui demande de se laver. L’animal le plus fort de la création : L’éléphant ayant été déclaré l’animal le plus fort, une fourmi se présente. S’insinuant dans l’oreille de l’animal, elle parvient à lui procurer tant de démangeaisons que l’éléphant se cogne la tête contre un arbre et s’assomme lui-même. La fourmi est déclarée vainqueur. Les trois pièces d’or de Mazelle Pique-grain : Mazelle Pique-grain, la poule, s’en allant chez le roi lui demander de lui restituer trois pièces d’or, promet en chemin au renard, au loup et au lion de les dédommager s’ils ne la mangent pas. Cachés sous les ailes et la queue de la poule, ils vont dévorer le poulailler, puis les chiens, puis le despote qui veulent du mal à Mazelle Pique-grain. Celle-ci devient reine et distribue les richesses à ses sujets. Ce qu’ont les animaux et que l’homme n’a pas : Au palais de la fée, les animaux qui souhaitent disposer d’une queue, trouvent tous leur bonheur. Seul, l’homme, arrivé trop tard, est désormais contraint de porter une culotte pour cacher le fait qu’il est dépourvu de ce qui fait l’orgueil des animaux. Le cochon voyageur : Maître Pourceau doit s’abriter dans une grotte en compagnie d’une panthère, d’un chacal et d’un lion. Un pot de miel qu’une abeille lui a offert l’aidera à se débarrasser, par ruse, de ses dangereux compagnons. Le perroquet au joli bec : Le dieu Mana-mana donne au perroquet Ratoutsa, déjà jalousé pour sa beauté, une voix magnifique. Orgueilleux, l’oiseau finit par monter si haut qu’il se brûle les ailes et perd sa belle voix. La trace de son aventure, inscrite dans le ciel, se nomme l’arc-en-ciel. Leuk le malin : Chaque animal reçoit un lopin de terre dont la surface est fonction de sa taille. Leuk le lièvre, qui jusque là marchait, découvre en sauvant son petit qu’il peut se déplacer en faisant des bonds. Le jour où le singe devint roi : Civa, convaincu que l’homme ne remplit pas sa mission, donne le pouvoir au peuple des singes. Rendus fous par leur toute-puissance, ceux-ci s’entretuent. Le coq qui avait des dents : El Diablo, le coq qui a des dents, est traité comme un dieu jusqu’au jour où vieillissant, il perd ses dents. Il est alors tout heureux de se retrouver dans un poulailler ordinaire. Les dernières paroles du vieux lion : Un agneau obtient du vieux lion la vie sauve à condition de revenir dans un an. En éternuant, le vieux lion s’égorge lui-même sur l’une des cornes de l’agneau devenu bélier. Comment la tortue acquit le respect : Zoumana, la tortue, provoque en duel Toumbou, l’éléphant, et gagne par ruse la partie. L’âne philosophe : Conseillé par l’âne, le bœuf refuse de travailler et finit par engraisser. Son maître le fait abattre. A présent c’est l’âne qui fait le travail du bœuf. © Eddl Paris 11, 2011 PISTES D’EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE I. Découverte du livre : Premières acquisitions / Premières questions La couverture : On fera décrire la couverture (les animaux représentés : singe, perroquet, panthère, tapir ; la végétation en arrière-plan : palmiers). On remarquera l’attitude du singe qui semble réfléchir. Quels animaux sont cités en quatrième de couverture (singe, loups, agneau, ourson, fourmi, éléphant, cochon, perroquet, âne) ? Feuilletage : Dans la table, p. 123, d’autres animaux sont-ils évoqués (le lapin, le coq, le lion, la tortue) ? La classe retrouvera les titres des romans de l’auteur en deuxième de couverture. Gudule a-t-elle déjà fait paraître des contes (Princesse Zoumouroud – Onze contes de sagesse) ? II . Premières lectures / Découverte du texte / Sensibilisation aux thèmes En cours de lecture : Dans Histoire du lapin, qu’apprend finalement Tio Conejo à l’issue des épreuves qu’il remporte (p. 36, que la force n’est pas tout et que la ruse, l’intelligence et l’habileté peuvent aider à vaincre plus redoutable que soi) ? On notera, au fur et à mesure de la lecture, dans quels autres contes les plus puissants sont vaincus par de plus faibles (A titre d’exemples : pp. 45 à 50, la fourmi gagne sur l’éléphant ; pp. 109 à 115, la tortue bat l’éléphant et l’hippopotame.). Dans L’ourson qui cherchait une famille, pourquoi l’ourson quitte-t-il les familles qui l’accueillent (parce qu’il ne supporte pas la nourriture des putois, parce qu’il est moqué par les faons, parce qu’il est rabroué par les écureuils) ? Comment les animaux de L’animal le plus fort de la Création, choisissent-ils les jeux qu’ils proposent (en fonction de leur chance de gagner) ? Quelles raisons les animaux de Ce qu’ont les animaux et que l’homme n’a pas évoquent-ils pour acquérir une queue (La vache, le cheval et l’âne disent en avoir besoin pour chasser les insectes qui les piquent ; les oiseaux veulent s’en servir comme gouvernail, etc.) Échanges / Argumentation et Débat : Peut-on comprendre que Matou-matois et Frise-laine, dans La grande peur des loups, aient eu envie de visiter le monde ? Les lecteurs donneront leur opinion sur la remarque du narrateur : « il est vrai que les gens heureux apprécient rarement leur bonheur ». Dans Les trois pièces d’or de Mazelle Pique-grain, la poule a-t-elle raison d’estimer que « les richesses appartiennent à ceux qui les gagnent, non à celui qui s’en empare de force » ? Qu’est-il advenu, p. 54, de ceux qui avaient eu l’audace de penser comme elle (Ils avaient été arrêtés manu militari.) ? Qui, dans Le jour où le singe devint roi, trouvent qu’ils n’ont pas à se plaindre de l’homme (p. 91, le caillou et le ruisseau ; p. 92, les fleurs et les légumes ; p. 93, la vache ; p. 94, le chien) ? Avec l’aide de l’enseignant, on échangera sur le bon usage du pouvoir. Comment expliquer l’attitude du bélier qui revient auprès du lion (Il a donné sa parole et ne veut pas être parjure.) ? Activités en relation avec la lecture : On situera sur une carte du monde les pays dont sont originaires les contes (Cameroun, Roumanie, Brésil, Canada, France, Pologne, Japon, Espagne, Madagascar, Sénégal, Inde, Belgique, Maroc, Zaïre, Perse) en les regroupant par continents. P. 43, l’ourson affirme aux écureuils qu’il n’a pas besoin d’amasser pour la morte-saison. La classe recherchera des documents sur la manière dont les ours hibernent. III. Dire / Quelques suggestions : Les élèves prépareront une sélection de contes à présenter à une autre classe. Les acteurs lisant les dialogues pourraient porter les masques des animaux correspondants. Sur le modèle de la comptine p. 124 : « Si mon coq avait des dents, il mordrait tous les méchants… », on composera un texte qu’on interprètera à plusieurs voix (Ex : Si ma poule avait des cheveux, elle ferait plus d’un heureux / Si mon chat avait un chapeau, ce serait très rigolo, etc.). IV. Écrire / Quelques propositions : P. 29, le lapin énumère ce qu’ont l’éléphant, l’ours, le lion, le serpent, le loup et le tigre de plus que lui. La classe poursuivra cet inventaire avec d’autres animaux (le rhinocéros et sa peau très dure, l’araignée et ses toiles, le scorpion et son poison, etc.). P. 74, Maître Pourceau reprend sa route. Quelles aventures va-t-il vivre ? On rédigera un nouvel épisode au conte. © Eddl Paris 11, 2011