Dossier de presse

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 Dossier de presse Le Quai 100 images issues des archives photographiques de l’Hospice général Durant tout le mois d’août, le quai Wilson déroulera un long chapelet de photos de très grand format, des Bains des Pâquis jusqu’à la Perle du Lac. Une exposition made in Hospice général présentant une sélection de clichés tirés des archives photo de l’institution et retravaillés sous le regard impertinent de Christian Lutz. Depuis 2009, l’institution fait appel à des photographes professionnels pour relater, avec leur sensibilité propre, des atmosphères et des gestes rencontrés dans les différents sites de l’Hospice général. S’il s’agit de photos institutionnelles, une grande liberté est tout de même laissée aux photographes et très rare est le sentiment de déjà‐vu d’une année à l’autre. Mieux faire connaître les prestations de l’Hospice général Une étude réalisée fin 2013 montre que l’Hospice général est principalement connu pour l’aide financière qu’il remet aux personnes démunies, lesquelles sont souvent perçues comme pouvant profiter du système d’aide sociale. Une grande partie des prestations de l’institution reste ainsi méconnue du grand public, telles que celles destinées : - aux seniors - aux jeunes - aux requérants d’asile Ainsi, à travers les clichés pris ces dernières années par différents photographes, l’institution souhaite présenter ses activités méconnues du grand public et donner une image plus positive de ses bénéficiaires en montrant leur volonté d’intégration. Place aux images L’Hospice général s’est assuré la collaboration de Christian Lutz pour redonner une deuxième vie à ses archives photographiques. Le fil conducteur de l’exposition est l’envie de surprendre. Christian Lutz, avec l’accord des autres photographes, a fait « sauter » la dictature du copyright et le respect du cadrage initial pour recomposer les photos en fragments, pour composer une histoire. Les photos présentent tant des bénéficiaires de l’institution que des collaborateurs, sans légendes explicatives. On découvre ainsi, à travers une galerie bigarrée de personnages, tout un panel d’activités. L’image est seule à questionner le regard du passant, elle interpelle sans jamais donner de réponse ! Tout comme chacun peut un jour avoir recours à l’Hospice général, ces images mettent en lumière des personnes, hors de toute stigmatisation, en laissant volontairement le flou sur leur situation. Photographes participants à l’exposition Magali Girardin Magali Girardin, née à Genève, est diplômée de l’Ecole de photographie de Vevey et collabore régulièrement pour la presse romande (Tribune de Genève et agence Keystone), ainsi que pour différents magazines suisses. Elle a effectué de nombreux reportages à l'étranger, au Tibet, Vietnam, Inde et Madagascar (pour Terres des Hommes), en Amazonie (sur la déforestation), au Mali et en Argentine (sur les enfants des rues). Elle a collaboré à la publication de plusieurs ouvrages et obtenu différents prix au Swiss Press Photo. « Je suis essentiellement attachée aux gens, aux rencontres. Par le biais de mon travail pour l’Hospice général, j’ai pu approcher notamment les requérants d’asile, me confronter aux préjugés et à la problématique de se reconstruire. J’ai vécu avec les bénéficiaires des partages impressionnants, un accueil et des liens très forts ». Mark Henley Photographe de la presse écrite, il a reçu le Swiss Press Photo Award en 2012 et 2014 pour son travail sur le système bancaire suisse en crise et les négociations diplomatiques sur un accord nucléaire avec l'Iran. Son travail a été publié dans le monde entier par de nombreux magazines et journaux, et a été utilisé par de nombreuses organisations internationales, comme l'ONU et la Banque mondiale, ou Amnesty International et Greenpeace. « Travailler avec l'Hospice général est un moyen de se connecter avec les parties de la société qui n'ont rien à voir avec les élites de mes autres travaux récents, mais un retour à des questions sociales et économiques, sur lesquelles j’ai travaillé dans de nombreux pays au cours de ces vingt‐cinq dernières années ». Christian Lutz Né en Suisse en 1973, diplômé de l’Ecole Supérieure des Arts et de l’Image le 75, à Bruxelles. Auteur de plusieurs livres, Christian Lutz s’est fait connaître sur la scène nationale et internationale grâce à sa Trilogie sur le pouvoir. Distingué par de nombreux prix, son travail est exposé dans le monde et fait régulièrement l’objet de publications. Christian Lutz est membre de l’agence VU’ à Paris. « Collaborer avec l’Hospice général et photographier dans les différents services dont l’institution a la charge me renvoient à l’essentiel de ma démarche tant l’humain est au cœur de mes préoccupations ». Alison McCauley Alison McCauley est une photographe documentaire qui voyage fréquemment pour couvrir des histoires qui la touchent. Les principaux thèmes abordés sont relatifs à des questions identitaires et d’appartenance, les conditions de migration et de vie. Ces centres d’intérêts sont sans doute nés de son expérience de se déplacer régulièrement et résultent de son sentiment de ne pas appartenir à un pays ou à une communauté en particulier. Alison a une formation dans les Beaux‐arts et est diplômée de l’Université de Southampton, de la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève et du Open College of the Arts. Elle est membre de l’agence Dalam. « Depuis deux ans je documente la vie des requérants d’asile dans les foyers de l’Hospice général de la rive gauche du canton de Genève. Le but de ce projet est de donner un aperçu de la vie des requérants d’asile. Je souhaite que le public puisse s’identifier à ces hommes, ces femmes et ces enfants, obligés de fuir leurs pays, laissant derrière eux leurs biens et leurs proches ». Eric Roset Eric Roset, né à Lyon, est un photographe indépendant et autodidacte qui réside à Genève depuis 1993. C'est sur la route, dans la rue, au contact du quotidien des gens qu'il se perfectionne. Cette curiosité le conduit à découvrir une culture qui le fascine depuis l'adolescence, celle des Roms. Au cours de nombreux voyages sur leurs traces, que ce soit en France, en Suisse, en Espagne, en Israël, en Palestine ou en Roumanie, « il découvre le reportage au long cours d'où il ramènera de nombreuses images». Après avoir travaillé 10 années dans l'animation socioculturelle, Eric Roset publie ses premières photos en 2004 et collabore depuis régulièrement avec la presse de Suisse romande ainsi qu’avec diverses institutions. Depuis 2007, il vit désormais de la photographie. Ses photos sur les Tsiganes sont publiées dans plusieurs livres de Claire Auzias. En novembre 2014 est édité son premier livre photo, Post Tenebras Roms, fruit de 10 ans de reportage sur les Roms à Genève. « J’ai particulièrement apprécié la diversité des mandats proposés par l’Hospice général, le travail de contact qui m'est proposé, que ce soit avec les collaborateurs ou les usagers, qui m’ont toujours plongé dans des rapports humains pas toujours facile mais toujours enrichissants ». Johann Sauty Johann Sauty a étudié la psychologie à Genève et Paris avant de trouver sa voie dans la photographie. Attiré par les rencontres et les voyages, il entretient un rapport privilégié avec Cuba où il se rend régulièrement et travaille pour le Buena Vista Social Club ou Roberto Fonseca. Il est également mandaté pour réaliser les photos d’une étoile du jazz : Esperanza Spalding. Basé à Genève, il collabore pour des grandes marques horlogères, notamment, pour lesquelles il réalise des clichés de Leonardo DiCaprio ou Cameron Diaz. « Comme je travaille essentiellement actuellement dans l’univers du luxe, j’ai pris comme une respiration bénéfique de me replonger dans l’humain, le social, tel que je l’avais fait dans mes reportages sur la microfinance. J’aime le portrait et valoriser les gens, les montrer sous un jour positif. J’ai trouvé très intéressant de mettre en avant les différentes personnalités que j’ai rencontrées ». David Wagnières Après une période active dans la photo publicitaire, sa vie professionnelle est devenue un incessant va‐et‐vient entre des mandats de photographies, pour la presse des institutions, et son activité de rédacteur photo au Journal Le Temps. Deux manières obstinées et passionnées de coller les images aux mots, jours après jours. « Une grande partie du travail des collaborateurs de l’Hospice se fait dans l’intimité, le dialogue, les tête‐à‐tête, les moments qu’on dévoile peu et qui se photographient mal car les gestes sont rares et les situations délicates. Si à travers ce mandat j’ai fait de belles rencontres, connu de fortes émotions, j’ai aussi connu la frustration de ne pas pouvoir tout dire. Avec trop peu de temps face à des situations de souffrance qui rendaient ma présence inconvenante, montrer le bonheur était la meilleure manière d’exprimer ma considération aux gens admirables que j’ai rencontrés. »