Pendant le temps de midi - Institut Saint

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Pendant le temps de midi - Institut Saint
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Jér ô m e Fol c q u e
2C
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EDITORIAL
Dans l’imaginaire scolaire, Juin est d’abord le mois des bilans.
Pas seulement ceux que l’on présente, l’œil anxieux ou la mine sereine, à ses
professeurs que taraude aussi l’angoisse de la récolte ; mais aussi celui que l’on se
dresse à soi-même, avec plus ou moins d’enthousiasme et de lucidité, et qui nous
dit si l’on a gardé le cap.
C’est aussi le mois des souvenirs, certains lumineux et qui éclairent toute une
année, d’autres plus ternes, et qui s’estompent dans les brumes de mémoire, mais
qui tous donnent à la traversée sa saveur et la couleur de la vie.
C’est enfin le mois de tous les possibles, ceux des jours ensoleillés qui se
promettent, ceux des chemins à tracer vers d’insondables futurs, proches ou
lointains, et dont on sait confusément qu’ils nous engagent déjà.
Les quelques pages qui suivent s’en veulent le reflet, mais aussi le témoignage de
la richesse et du dynamisme de notre communauté.
A chacun de nous d’en prolonger la vitalité au long de ces vacances.
W. Moiny
T. Lebrun.
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Aux futurs rhétos….
Votre prochaine année dans les murs de Saint-Berthuin sera aussi la dernière. Mais la
dernière avant quoi ? C’est à vous qu’il appartient, dès maintenant, de réfléchir et
mûrir un projet personnel, mais aussi de société.
Vous avez tous déjà dû répondre au traditionnel « quand tu seras grand, qu’est-ce
que tu voudras faire ? ». Et bien voilà, on y est, « tu es grand » ! À l’issue de votre
rhéto, une multitude d’horizons se présenteront à vous ; il vous faudra choisir :
interprétariat, communication ou pharmacie ? … Kot ou pas kot ? Namur, Liège,
Louvain-La-Neuve, … ? Ces questions, banales à première vue, finiront bien par vous
rattraper. Tôt ou tard ?
Après 5 années d’études secondaires, la plupart d’entre vous en seront arrivés à la
conclusion que la politique de la dernière minute est rarement la meilleure. Dans le
monde impitoyable du travail qui privilégie le profit au détriment des hommes, mieux
vaut être paré. Les professionnels vous le confirmeront volontiers lors du Forum aux
Professions où, le temps d’un tête-à-tête, vous pourrez confronter mythe et réalité.
Différentes occasions de stimuler votre réflexion vous seront ainsi proposées, afin de
vous accompagner dans le difficile choix d’un avenir.
Se construire un avenir ne se limite pas à l’élection d’une profession. Dans quel
monde voudrez-vous l’exercer ? Cette question n’est pas uniquement philosophique :
très concrètement elle se pose à nous régulièrement en Belgique. Cette année
scolaire, les citoyens ont été appelés à deux reprises aux urnes. Et le choix que l’on y
fait peut être lourd de conséquences.
Un peuple tout entier s’était d’abord laissé séduire par l’idéologie fasciste, totalitaire,
raciste d’Hitler, avant d’en devenir la victime. Le nazisme ne nous a pas épargnés,
puisque de 1940 à 1944 la Belgique a connu l’occupation allemande. Les cellules et la
place des exécutions de Breendonk (à 90 kilomètres de Namur) vous le rappelleront.
Des centaines de prisonniers d’opinion, ainsi que des Juifs, y ont connu d’inhumaines
conditions de vie : le travail forcé, les privations, les mauvais traitements, les
humiliations, la mort.
Mais ne nous voilons pas la face en pensant que cela n’arrive qu’aux autres : des
Belges ont porté l’uniforme SS et torturaient au « Auffanglager » (camp de
rassemblement nazi) de Breendonk ! En octobre 2006, des partis liberticides
d’extrême-droite tels que le Front National ou le Vlaams Belang, obtenaient 9% des
suffrages à Charleroi et 33% à Anvers. 46% de la population mondiale seulement
possède le droit de vote ; faisons un usage réfléchi de ce privilège.
Dans la perspective de mieux vous connaître et de préparer consciencieusement votre
futur, je vous invite donc à saisir toutes les opportunités de remise en question qui se
présenteront à vous l’année prochaine, et en particulier celles que vos professeurs
vous soumettront. À bon entendeur …
Marie-Claire D’Haeyer, professeur d’Histoire
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Namur accueille nos
classes de 1ère année.
Devenue traditionnelle, la visite de Namur par nos 6 classes de 1ère
année, sous un soleil estival, a de nouveau charmé nos élèves.
Voici quelques-unes de leurs impressions :
Nous avons visité le
musée archéologique où il
y avait une maquette de
toute la ville de Namur.
C’était très impressionnant
et très bien fait.
Hélène.
Ce que j’ai
aimé
c’était la
maquette
miniature
de
la
citadelle.
Nous avons vu le plan-relief de Namur qui a été construit
pendant 3 ans : il y avait les moindres petits détails.
Jordan.
Nous avons beaucoup
marché
et
monté
beaucoup de marches.
Nous avons appris plein
de choses.
J’ai
apprécié
découverte de
spirale du temps.
la
la
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C’était une journée instructive.
Seulement il faisait fort chaud. Je
souhaite aux futurs élèves de 1ère de
faire cette découverte quand il fera
moins chaud ! Nous sommes allés
à la citadelle, je préférais la
descente que la montée !
Manon.
On a escaladé l’énorme et
fatigante citadelle de Namur. On
est allé jusqu’à la tour du
guetteur où on avait une très
belle vue sur Jambes et Namur
ainsi que sur la Meuse et son
confluent avec la Sambre.
Mathieu.
C’était fatigant mais surtout amusant
et éducatif.
Céline
C’était un peu difficile d’être à
Namur sans aller dans les
magasins !!!!
Jeanne.
Nous avons beaucoup marché. C’était très dur car il y avait au moins 25
degrés. Nous nous sommes arrêtés à Terra Nova pour nous reposer un
peu.
Pendant cette
journée, j’ai eu
le temps de
faire
plus
attention
aux
petits
détails
dans les rues
de Namur.
Marine.
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18 MAI :L’ECOLE A L’HEURE D’OXFAM
1 journée
+ 1 école
+ 1 groupe OXFAM (30 élèves motivés)
=1
défi : organiser des activités de sensibilisation
aux relations Nord-Sud qui devraient être équitables.
Pour que ce projet XXL devienne une réussite, il a fallu :
• des heures de réunions (vite, vite, pendant les temps de midi si
courts, en dévorant ses tartines!),
• une bonne dose d'organisation,
• de la coordination,
• du travail en sous-groupes, ...
Le jour J :
Au petit matin :
- une grande banderole "Ça passe
par toi et moi" au-dessus de la
porte de la Salle des Fêtes,
- le géant Oxfam gonflé à bloc,
- de la musique pour accueillir tout
le monde,
- les classes prêtes pour les petitsdéjeuners organisés pour les
élèves de 1ère et 2ème années,
- les distributeurs de soda hors
d'état de nuire pour toute la journée
et recouverts d'affiches expliquant
pourquoi il serait bon de prendre
d'autres habitudes (eau ou jus
Oxfam bien sûr!).
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Pendant le petit-déjeuner,
des bénévoles du Relais Oxfam de Malonne passeront dans les classes
expliquer l'origine de ces délicieux produits, tous équitables.
Les vedettes entrent en scène,
Les nôtres d’abord :
Catherine Scailteur (élève de 5°)
et Sarah Joveneau (élève de 2°)
nous ont raconté leur inoubliable
séjour au Kenya, où elles ont eu la
chance
d'accompagner
des
représentants d'Oxfam pour y
rencontrer des partenaires et
participer au Forum Social Mondial.
Le film tourné par Catherine a
donné à leur récit toutes les
couleurs et les sons de l'Afrique.
Bravo à elles pour leur prestation !
Le « One Human Show » ensuite :
Sam Touzani en a réjoui beaucoup
ce jour-là.
Plein d'humour et d'autodérision, il
raconte un peu de son histoire, il
émeut, il fait rire, il interpelle, il
dérange parfois... mais il ne laisse
personne indifférent.
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Pendant le temps de midi,
- de la musique encore,
- des dégustations et des ventes
de produits du commerce équitable,
et un autre spectacle, proposé par Médecins du monde celui-là.
L'artiste, Ben Zuddhist, est
Ukrainien. Avec ses "plus petits
animaux du monde", par ses
jongleries et autres tours de
passe-passe, il veut nous
sensibiliser aux différences de
traitement médical entre les
gens dans les pays en guerre
ou en paix, entre les migrants et
les habitants d'ici.
Il sera applaudi chaleureusement
par un public nombreux !
L'après midi,
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Pendant que les plus grands regardent le spectacle de Sam Touzani, les
plus jeunes participent à des ateliers de sensibilisation.
Animés
par
des
professeurs
volontaires, ils veulent faire découvrir,
par la création d'une BD, le parcours
d'un migrant.
Un autre atelier est pris en charge par Handicap International, un autre
encore par un animateur de l'asbl Miel Maya.
Comme professeurs, nous avons été particulièrement impressionnées par
ces jeunes élèves du groupe Oxfam, la plupart seulement en 2°, mais
avec un sens des responsabilités et un dynamisme hors du commun.
Merci à leurs parents, merci à la direction de l'école qui soutient sans
réserve ce genre d'initiatives, merci à tous les collègues qui nous ont
aidés à faire de cette journée un grand moment de vie à l'école et une
belle ouverture sur le monde. Nécessaire pour que notre planète tourne
désormais plus juste, car DU NORD AU SUD, L 'AVENIR C'EST NOUS !
Texte : V. Collet – Photos : B. Nahon – F. Libois
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Le bidonville de Kibra.
LETTRE DE CATHERINE, 5C, DE RETOUR DU KENYA.
Des tôles ondulées, des déchets un peu partout, énormément de poussière. Non, nous ne
sommes pas dans une décharge mais bien dans un des bidonvilles de Naïrobi. 3.000.000 de
personnes y vivent, c’est-à-dire 1/3 de la population.. Mais c’est beaucoup plus que de simples
chiffres ; avant d’y aller je savais que ce que j’allais découvrir allait me marquer terriblement
mais j’ignorais encore jusqu’à quel point. Difficile de mettre des mots sur des sentiments aussi
forts. Les habitations sont faites à partir de morceaux de fer, de bois, et également de terre.
Les rares commerces existants ressemblaient plus à des petits stands au marché prêts à
s’écrouler à n’importe quel moment. La boucherie est une habitation exactement comme les
autres, si ce n’est qu’elle a une vitre, pour voir les quelques morceaux de viande en train de se
faire dévorer par une colonie de mouches. Ici, pas de canalisation, juste des tranchées
encombrées de nombreux restes, d’où la forte odeur d’égoût présente constamment. Pour l’eau,
il y a deux ou trois robinets communautaires où l’on fait la file avec ses bidons. Tout le monde
vous regarde avec une telle intensité qu’il en est impossible de soutenir leur regard. C’étaient
eux qui nous offraient un cadeau, ce n’était pas nous qui venions leur montrer ou leur donner
quelque chose. Ce qui m’ beaucoup marqué ce sont les enfants qui, lorsque vous passez,
viennent vous serrer la main et vous demander comment vous allez. Ravalant mes larmes à
chaque nouveau pas, je venais de prendre une grosse baffe dans la figure. Et pourtant, à peine
dehors, j’avais envie d’y retourner. De voir ce petit garçon jouant avec un pneu, un autre
faisant rouler une roue en bois à l’aide d’un morceau de fer, ou encore cette petite fille au
merveilleux sourire qui balayait son trottoir avec quelques pailles mises ensemble. Les
touristes n’y vont jamais, et pourtant c’est la véritable Afrique... Avant d’y aller je
m’attendais à un petit village formé de 2 ou 3 rues, alors qu’en réalité c’est un énorme village
qui se dressait devant moi.
Avec l’autorisation de Vers l’Avenir
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Salut le Canada ! Hello Belgium !
Pendant plusieurs mois, nous avons eu la possibilité de correspondre avec des élèves du
Canada via un forum de discussion sur le site Internet de notre professeur (www.langue2.be).
Leur
école
s’appelle
« Summerland
Secondary School » et est située en
Colombie
Britannique.
La
ColombieBritannique (en anglais, British Columbia)
est la plus occidentale des provinces
canadiennes. La capitale est Victoria, à
l'extrémité sud-est de l'île de Vancouver.
Nous avons d’abord fait connaissance en
nous présentant en anglais (et eux, en
français). Ensuite, nous avons abordé
différents thèmes tels que nos loisirs, nos
cultures respectives,
nos habitudes alimentaires… Nous avons
également réalisé une grande enquête en
anglais « hobbies, school, eating habits and
housework » et présenté les résultats avec
PowerPoint. Parfois, nos correspondants ont
répondu de façon farfelue !
En effet, à la question « Comment vas-tu à l’école ? », par exemple, nous obtenons les
résultats suivants :
How do you go to school ?
25%
25%
20%
15%
10%
5%
Magic
carpet
Rocket
By bus
By car
On foot
I swim
20 % des élèves viennent en tapis magique, 5 % en fusée et 15 % viennent à la nage! Cela
doit être de l’humour canadien ?
It was fun anyway ! Thanks to you all in Canada !
Les élèves d’anglais 2e année (classe de monsieur Ridole)
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MA PETITE ENTREPRISE….
Cette année, les étudiants de 4ème année en option sciences économiques ont eu
l’occasion de participer à plusieurs manifestations en parallèle avec ceux de 3 ème
année. La première manifestation étant la visite du site de la RTBF à Bruxelles en
matinée et l’après-midi le musée de la monnaie.
Nos étudiants ont eu l’occasion de côtoyer un environnement
économique très varié au niveau des services proposés par la
RTBF et donc des activités professionnelles.
Ensuite, pour terminer la journée, ils se sont laissés guider
dans le musée de la monnaie pour comprendre l’origine, les
fonctions et l’importance de la monnaie.
La deuxième manifestation fut remarquable étant donné que nos étudiants de 4ème
année ont été classés premier lors du concours « Starters Day » qui se tenait à
Namur. Il s’agit d’une organisation chapeautée par l’UCM afin de promouvoir l’esprit
d’entreprise.
Cet esprit d’entreprise est concrétisé en 5ème et 6ème année, option sciences
économiques, avec l’aide de l’ASBL Mini-Entreprise.
Le programme de la Mini-Entreprise s'adresse principalement aux élèves de classes
terminales de l'enseignement secondaire, toutes sections et tous réseaux confondus.
Il s'agit pour un groupe d'une douzaine d'élèves de constituer, gérer puis clôturer une
entreprise de taille réduite bâtie sur le modèle de société par actions. Les élémentsclés en sont : la recherche d'un produit ou d'un service ; la vente d'actions ; la mise
en place de différents départements (commercial, financier, technique, RHC) ; les
assemblées générales ; la tenue des journaux d'achat, de vente, de la comptabilité ;
le calcul du seuil de rentabilité, du prix de revient, des salaires…
Cette expérience unique permet d'éclairer les élèves sur leur choix d'études
supérieures et leur avenir professionnel.
Elle vise également à leur inculquer le sens des responsabilités, la dynamique de
groupe ; elle leur apprend à communiquer, à se dépasser et à se fixer des objectifs à
court, moyen et long terme.
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Cette année, nos étudiants ont décidé de prester des services : « L’évènementiel »
Grâce à l’argent récolté suite à la vente de 102 actions d’une valeur de 5 €, ils ont pu
constituer une entreprise « Nos plus belles années » et bénéficié d’un capital de
départ de 510 € Avec ce montant, ils ont organisé deux événements qui ont permis
de porter la valeur de l’action à 5,55 €, soit une augmentation de 11 %. Félicitation.
Beau rendement !!!
Premier événement : une conférence sur« L’art de la rue à Namur »
Deuxième événement : une « après-midi récréative » dans l’enceinte de l’Institut
Saint-Berthuin.
Tous les étudiants de l’école pouvaient participer à deux grandes
activités : un tournoi «Kicker Géant », un combat de « Sumo » et ce, dans une
ambiance festive.
Ces deux activités ont été couronnées d’un grand succès. A vous de juger.
Merci aux étudiants de 5ème et 6ème sciences économiques
T. HONTOIR
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Le théâtre en 1ère
Elèves de Madame Decamp
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CHAMBRE NOIRE
Les personnages entrent en scène en venant se présenter. Un à un. Rideau fermé.
Chacun campe dès le départ sa personnalité, son originalité. Ils se connaissent tous.
Enfin, presque tous. C’est une bande de copains. Même le héros, Fabien, se
présente, et même plutôt deux fois qu’une : il y a le Fabien du jour, et celui du passé.
Laetitia, une copine qu’on ne lui connaissait pas, fait de même : il y a la Laetitia du
jour et celle d’avant.
Ils sont tous réunis pour fêter l’anniversaire de Fabien. Dix-huit ans, l’âge de la
majorité, ça se fête ! Curieuse fête tout de même, car le personnage principal n’arrive
pas. Les langues vont se délier. Celle de Laetitia, surtout, la Laetitia du jour et celle du
passé. Celle aussi de Fabien, qui vient parfois dialoguer avec une des Laetitia, sans
être vraiment là. Celle d’un « copain », Jean, qui arrive très en retard, avec une lettre
de Fabien. Tout cela pour dire que ce fameux Fabien, on va le découvrir, petit à petit,
et tel vraiment qu’on ne le connaissait pas. On apprend donc plein de choses à son
sujet, chacun le voyant sous un jour différent. On apprend surtout, en finale, que
Fabien a décidé de partir à l’aventure un an, laissant là ses amis et Jean, qui se
révèle être non pas son copain, mais son petit ami. Et il donne rendez-vous à tout le
monde dans un an.
Pièce courte, un peu dérangeante, intrigante… Rondement et sobrement menée,
aussi, avec dans les rôles, Morgane, Olivier, Guillaume, Elisabeth, Daphné, Olivier,
Livia, Natalia, Nastasia, Mathieu, Thierry, Jean, Margaux, Marie-Sophie. Mise en
scène, Émilie et Martin, musique, Jean-François, chorégraphie, Cécile. Bravo à toute
l’équipe et particulièrement à leur professeur, Cécile Lambert, qui sait si bien motiver
son monde. Faisons comme Fabien : donnons-nous rendez-vous dans un an !
« Chambre Noire » de Laurent Contamin
Spectacle des élèves de l’option « Théâtre » de 5ème: de Madame Lambert, jeudi 3 &
vendredi 4 mai 2007,
Pierre Ducarme
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LE VOYAGE AU MAROC
28 mars. 5h du matin.36 rhétos et 6 profs s’envolent … Destination ?
Le Haut Atlas.
Avec sac à dos et bottines pour une randonnée de 5 jours. Le groupe étant ouvert à tous,
deux demi journées facultatives sont proposées pour répondre aux souhaits de chacun.
Pour les uns, visite de villages où l’hospitalité berbère surprendra par tant de générosité :
cérémonie du thé avec pain, omelette,.. (certains n’oublieront pas !)
Pour les autres, des escapades plus physiques où le rythme plus soutenu permettra de
découvrir un lac d’altitude et un sommet de 2500m.
Une semaine, c’est bien court…Marrakech nous a enchantés, le Haut Atlas bie n plu s en c o r e ..
L’éq u i p e M a r o c .
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Le septième art s’invite à Saint-Berthuin
Silence… Ça tourne ! Depuis le début de l’année, dans le cadre d’un concours
interscolaire organisé par le Centre Audiovisuel de Liège, les rhétos en complément
français travaillent d’arrache-pied sur un projet qui leur tient à cœur : la réalisation de
courts-métrages, adaptés de nouvelles fantastiques. « La Cafetière », « Escamotage »
et « Le Portrait Ovale » sont aujourd’hui achevés et ont été présentés à l’ensemble
des rhétos.
Les trois courts-métrages se situent à des époques différentes et ont chacun leur propre
ambiance ; des rues de Namur à la campagne, c’est un éventail varié et de qualité que les
élèves ont travaillé tout au long de l’année. De l’adaptation d’une nouvelle en un scénario au
tournage proprement dit jusqu’à la phase finale du montage, ils ont dû tout apprendre pour
parvenir à un résultat fini.
Malgré le fait qu’ils n’aient pu, à cause de problèmes techniques, envoyer à temps les
réalisations pour le concours, ils ont néanmoins donné le meilleur d’eux-mêmes pour que les
films soient réussis. Passant parfois devant la caméra, les réalisateurs en herbe ont réussi leur
pari, les films sont disponibles sur le site Internet de l’école … (page d'accueil www.isbm.be
et prendre le lien 'Courts-métrage des rhétos' ...)
Florence Sépult, 6a
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Je a n n e va n h e e r , 1 B
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Le printemps des sciences de cette année portait sur le thème « les sciences
extrêmes »
Durant toute la matinée, les élèves de 5C, option sciences ont eu la chance (eh
oui, sur la semaine seuls 2 groupes ont pu participer !) de découvrir les expériences
effectuées dans un laboratoire de biologie cellulaire…
Après une petite introduction théorique, ils ont enfin pu manipuler…sous l’œil
vigilent de doctorants qui les encadraient. Ils ont effectué des expériences très
intéressantes, tout comme le font des doctorants de ce labo :
•
ils ont préparé des concentrations de solutions diverses, comme le montre la
photo suivante
B e n o î t D e b l i e c k et M a r i e- S o p h i e Thir y, 5C, trè s co n c e n t r é s
•
puis ils ont utilisé ces concentrations pour réaliser la détection des protéines à
l’aide notamment d’un appareil assez sophistiqué appelé spectromètre de
masse.
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L’après-midi était consacré aux 4A, option sciences 5h, qui ont d’abord assisté à
quelques mini-projections de films dans « physique et cinéma », où ils ont pu interagir
avec des physiciens en critiquant le bien fondé des phénomènes physiques exposés
dans les films
Ils ont ensuite pu visiter un laboratoire de chimie inorganique :
Il est probable que cela aura suscité des vocations scientifiques ! car depuis son
lancement, le Printemps des Sciences a pour objectif de sensibiliser les jeunes et les
familles aux professions scientifiques.
Le GSM, la technologie "ingénieuse"
Dans le cadre d'une information sur la carrière scientifique, nous avons reçu un ingénieur
du son (qui vient de l'université de Mons). Il nous a parlé de la transmission de la parole. Un
exemple est le fonctionnement du GSM. Celui - ci est le fruit du travail d'une série d'ingénieurs
spécialisés qui se sont unis pour aboutir à cet objet moins simple qu'on pourrait le croire.
La parole est un signal complexe (car le ton, la vitesse, ... changent sans arrêt) que le
récepteur (le "micro") du GSM capte pour l'identifier et le modifier. Ce signal est alors envoyé
grâce à la technologie jusqu'aux satellites, puis "renvoyé" au GSM du destinataire. Notons que
chaque GSM est équipé d'un petit calculateur destiné à résoudre un système de 10 équations
à 10 inconnues chaque dixième de seconde.
(pensez à ceci aussi: chaque seconde où un son est émis, celui - ci est traité en 800
échantillons).
Notons que les non - voyants peuvent profiter du GSM grâce à un système de
reconnaissance vocale. Il suffit de prononcer le nom pour que le GSM traduise cela en un petit
message et celui - ci lancera l'appel!
Voilà un bref appercu sur ce que la technologie de la communication d'aujourd'hui nous offre.
Et cela reste en perpétuelle évolution!
Wauters Guillaume, 5B
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Cannibale Photographié
C’était une belle journée d’automne. Par ma fenêtre, j’observais mon jardin. Quelques petites
pâquerettes parsemaient encore le gazon, et des nuages blancs serpentaient dans le ciel. Un chat
noir sauta par-dessus mes fleurs et grimpa dans un arbre. Je ressentis un étrange pressentiment,
que je chassai immédiatement, préférant m’attarder sur la beauté du paysage. Il faisait chaud
pour cette saison. Oui, c’était une belle journée. Trop belle, même.
L’après-midi, J’assistais à un mariage, ou plutôt, j’en prenais des photos. J’étais payée pour
cela.
La mariée était très jolie. Une jeunette, dans les environs de vingt-deux ans, très souriante,
ayant l’air sympathique. Je me demandais ce qui pouvait l’attirer chez le futur marié, un homme de
quarante ans, bedonnant et chauve. De plus, il n’était pas très sociable, et vraiment impoli. Il
m’aborda et, sans me saluer, il me donna directement les instructions sur les photos à prendre.
Ensuite, il me tendit un appareil photo. « C’est celui de mon grand-père », me précisa-t-il. Cela me
parut bizarre, car l’objet me paraissait relativement neuf. Je lui précisai que j’avais mon propre
matériel, plus performant, mais il insista, et je cédai.
- Ha oui ! J’allais oublier ! Ne prenez aucune photo de moi seul… Vous m’entendez ? Aucune,
ajouta-t-il. J’acquiesçai, sans vraiment comprendre.
Ce mariage ressemblait bizarrement à un autre… Celui de ma cadette… Son mari était un
homme très spécial, mal dans sa peau et de vingt ans son aîné. Quand elle l’avait épousé, tout le
monde se demandait ce qu’elle lui trouvait. Dans la famille, personne ne l‘appréciait vraiment. Trois
mois après sa nuit de noce, il avait tenté de l’assassiner, sans raison apparente. Ma sœur s’en était
sortie indemne, heureusement, mais depuis elle vivait dans la peur et l’angoisse permanente.
La journée fut longue. Le soir, exténuée, je fis quand même l’effort de développer les photos.
Soudain, je m’aperçus que j’avais malheureusement pris une photo du fiancé, seul, assis à sa table,
dînant. Je la regardai, me demandant ce que cette image pouvait avoir de si terrifiant, quand je
remarquai que le décor changeait. Au lieu de la grande salle gaie et joyeuse, le marié se retrouvait
dans un cimetière, faiblement éclairé par la pleine lune. La tombe la plus proche de lui était
ouverte. Le mari était toujours assis à sa table, mais, dans son assiette, à la place des excellents
mets que j’avais eu l’occasion de goûter, se trouvait une main de femme ensanglantée, un anneau
passé à l’annulaire…
Manço Yeliz 3e A
Travail de Français : Le début d’une nouvelle fantastique
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MY « perfect day » !
Six élèves un peu timorés vous convoquez…
Des instructions vous leur donnez…
Les gars : « de l’émotion vous dégagerez »…
Un premier revers vous essuyez…
A la charge vous revenez…
Hésiter vous les sentez…
Bon dieu, vont-ils flancher ?
Une couche vous remettez…
Leur adhésion vous emportez !
Cette belle énergie mobilisée,
C’est à leur talent de parler…
Aux Facultés vous les emmenez…
Le « one-man show » peut commencer…
Vous n’avez plus qu’à déguster…
Oh it was just a perfect day,
I’m glad I spent it with you.
Oh such a perfect day,
You just keep me hanging on,
You just keep me hanging on.
Ce bon vieux Lou l’avait chanté:
Catherine, Céline, Emy, Margaux, Marie-Aline, Martin,
vous m’avez bluffé !
P.S. rendez-vous sur la page d’accueil du site de l’école (http://www.isbm.be), lien –
concours d’éloquence en langues
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EXPO Ambleteuse
Vous avez pu lire, dans la revue précédente, le récit des classes de mer qui s’étaient
déroulées fin septembre à Ambleteuse. Comme annoncé en fin d’article, ce séjour n’était que
le départ d’une grande aventure, puisque dans tous les cours, des travaux furent réalisés
autour de ce thème.
C’est le vendredi 26 janvier 2007 que vous avez pu découvrir les nombreuses
réalisations de nos élèves lors d’une exposition qui permettait de mettre en valeur leur
investissement dans ce projet et leurs nombreux talents !
Maquettes et dessins pour
le cours de technologie,
Blasons confectionnés au
cours d’EDM,
« Unes de journaux »
réalisées au cours de français,
(photos : Mme Nahon)
panneaux et fiches scientifiques sur le thème de « Nausicàa », …
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mais aussi textes narratifs, projections de diaporamas réalisés au cours de socio, présentés
en anglais et néerlandais, …
Gageons que ce marin, ébahi devant un tel travail, vous souriant au passage, puisse
être notre messager pour vous remercier, vous élèves, pour votre sérieux, votre motivation et
la qualité de vos réalisations, et vous parents, pour le soutien apporté par votre visite à cette
exposition.
I.Forgeur
Pour l’équipe des professeurs des classes de mer « Ambleteuse 2007 »
M a ri e Luffi n 1 A
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Le racisme ? Pas pour moi !
Cet exercice s’inscrit dans une démarche comportant plusieurs étapes et facettes :
- visite d’une exposition installée dans notre école et intitulée « La dignité au
cœur du monde » ;
- visite d’une exposition « interactive », installée dans l’église St.Loup, à
l’initiative de la section de technique sociale de l’IATA et intitulée « Osons la
différence » ;
- un portefeuille de lecture comprenant divers articles de fond sur les
thématiques de l’extrémisme, du racisme, de la xénophobie et des options
politiques de mouvements extrémistes (Nazisme, Extrême droite, etc.) ;
- une planche de BD, « Racisme en chaîne » (ci-jointe)
- un texte de Pie TSHIBANDA extrait du spectacle « Un fou noir au pays des
Blancs », soit :
« Le matin, il se présenta à la maison communale pour déclarer son
arrivée comme le veut la loi. IL était neuf heure du matin. L’employé
lui dit qu’il était en en retard et qu’il fallait revenir plus tôt le jour
suivant. Masikani ravala sa vexation. L’occasion était belle pour
lécher les vitrines. IL était fasciné par l’abondance. Dès qu’il voyait
un africain, il l’observait comme si, inconsciemment, il était à la
recherche d’un visage familier. Les bâtiments lui semblaient
tellement uniformes u’il craignait de se perdre. De temps en temps il
demandait son chemin à des passants. Certains lui répondaient
gentiment, d’autres lui indiquaient un carte.
La deuxième fois qu’il se présenta à la commune, l’agent lui dit qu’il
était encore en retard. Soyez gentil, monsieur, éructa-t-il, révolté, je
suis dans la file depuis cinq heures du matin…Viens à quatre heure,
monsieur, je ne reçois que les vingt premiers, ceux qui ont eu un
jeton. « Ils se foutent de notre gueule », cria un jeune Maghrébin.
« Ils ne nous traiteraient pas de cette façon si nous étions Européens.
C’est pas leur affaire si nous tombons malades à cause du froid. »
Le concierge conseilla à Masikani d’aller voir dans une autre
commune, celle-ci étant réputée pour ses attitudes discriminatoires.
IL n’y a pas besoin d’aller en Afrique du Sud pour voir l’apartheid. ».
Pie TSHIBANDA, Un fou noir au pays des Blancs, Bxl ? Bernard
GILSON, éditeur, p.10.
Voici les réflexions de Sarah BASTIN, étudiante de 3 ème sur le texte de ¨Pie
TSHIBANDA.
Ce qui est évoqué dans le texte, c’est du racisme par rapport aux origines et peut-être
aussi à la religion et à la culture.
Ce n’est pas normal que des personnes qui choisissent de travailler dans une
commune (service public), traitent les personnes immigrantes comme cela ! Leur
métier est d’organiser les choses de manière à ce que les habitants soient bien et cela
42
de manière équitable et envers tout les monde. On ne comprend pas pourquoi une
telle attitude, sauf si s’agit de la peur de l’étranger et du nombre croissant de ceux-ci
qui pourrait faire craindre un déséquilibre proportionnellement aux habitants
autochtones. Il serait peut-être utile que les travailleurs communaux essayent de
comprendre les étrangers et de se mettre à leur place. IL faudrait aussi agir au niveau
des pouvoirs régionaux et fédéral afin de modifier la loi et améliorer l’accueil des
autres !
Je trouve néanmoins très bien l’attitude du concierge qui oriente l’immigrant afin qu’il
soit mieux reçus.
Après, les gens diront que les étrangers se plaignent facilement et nous insultent,
alors qu’ils sont dans notre pays, mais leurs réactions sont tout à fait compréhensible
étant donné la manière dont ils sont traités. On pourrait dire que c’est de la faute de
ceux qui font de la discrimination si les étrangers sont comme ils ne voudraient pas
qu’ils soient ! Il n’y a qu’une seule race humaine.
42
Acrogym
Les filles de 1ère et 2ième préparent sur une musique une enchaînement de trois
pyramides. Le montage et démontage s’effectuent en s’entraidant et en toute
sécurité !
Quelques démonstrations…
42
Rhéto Trophy 2007
Le Rhéto Trophy est une épreuve sportive qui rassemble tous les rhétos de
Wallonie. Il y a tout d’abord des qualifications qui consistent en une course
d’orientation. Les meilleurs ont été qualifiés pour la finale qui s’est déroulée le 9 mai
2007 à Neufchâteau.
Cette épreuve est placée sous le signe de l’esprit d’équipe, du fair-play et de la
santé. En effet, en plus des épreuves sportives, il nous était demandé de répondre à
des questions portant sur la santé.
L’équipe malonnoise était composée de Claire Avril, Perrine Raskin, Sarah
Dochez, Julien Balon-Perin, Alban Castaigne, Vincent Detraux, Antoine Dujardin,
Etienne Dupagne, Robin Lefrant, Simon Mine, Quentin Nève, Nicolas Pirotte et Martin
Dubois. Nos entraîneurs et coach particuliers étaient: Mr Avril, Mr Dermine et Mr
Liégeois.
Les qualifications se sont déroulées durant trois mercredis après-midi dans
différentes villes. Nous nous sommes rendus le 21 mars à Loverval pour y participer.
Nous présentions deux équipes. Notre première équipe a terminé deuxième et la
seconde huitième sur une soixantaine d’équipes participantes. L’épreuve s’est
déroulée sous la neige et dans la boue, mais cela n’a pas fait peur aux vaillants
malonnois. Nous étions assez contents de notre performance et surtout impatients de
participer à la finale.
Le Rhéto Trophy est une activité sportive qui demande une bonne endurance et
une préparation technique. En effet, si les qualifications étaient très accessibles, la
finale était plus exigeante. Nous nous sommes donc entraînés à la course
d’orientation, aux sauts de haies, au parcours commando, au portage de civière et
même au tir à l’arc.
La finale a duré une journée entière et nous devions commencer le premier
parcours vers 8 heures. Pour cette raison, les professeurs nous ont suggéré de passer
la nuit dans un gîte aux alentours de Neufchâteau. La veille de la finale, nous avons
donc embarqué vers 18 heures en direction des Ardennes. La soirée fût détendue et
nous en avons profité pour réviser nos techniques de lecture de cartes, après un bon
plat de spaghetti préparé avec amour par nos chers professeurs. On était prêt et la
météo annonçait de la pluie pour le lendemain.
A peine réveillés, nous sommes allés prendre le petit déjeuner au départ des
épreuves en compagnie d’autres équipes. La tension était alors bien palpable. Pour
cette finale, il ne pouvait y avoir que six participants par école et la mixité était
obligatoire.
Les autres membres de l’équipe nous ont accompagnés. Ils devaient participer à
des activités sportives proposées dans le centre sportif et à l’extérieur pendant que les
finalistes concourraient. Malheureusement, la pluie a perturbé beaucoup d’activités et
ils en sont restés à l’apprentissage de l’escrime, au tennis de table et pour certains à
une descente en « death ride », une descente où l’on peut se laisser glisser le long
d’une corde dans le vide pour atterrir deux cents mètres plus bas.
Pour les finalistes, il y avait trois parcours à effectuer avec quatre élèves et la
présence de deux filles était alors indispensable. L’équipe était composée de Claire,
Sarah, Alban, Robin, Simon et Martin. Nous étions très motivés, malgré la pluie qui
était au rendez-vous.
42
Claire, Alban, Robin et Simon partirent pour le premier parcours, annoncé
comme le plus éprouvant et le plus long. C’était une course d’orientation de dix
kilomètres à vol d’oiseau entrecoupée d’épreuves intermédiaires.
Environ trois heures plus tard, l’équipe avait terminé le premier parcours et la
deuxième équipe avec le remplacement de Simon par Martin, pouvait partir pour la
seconde épreuve avec, au programme, du kayak, du run and bike et du tir à l’arc. Les
autres membres qui nous accompagnaient en ont profité pour nous encourager le
long de la descente en kayak, ce qui nous a donné de la motivation pour réussir le
deuxième meilleur temps de la descente.
Après cette épreuve, les effectifs étaient fatigués mais il fallait bientôt repartir
pour le dernier parcours qui se terminait par la fameuse descente en « death ride ».
Claire et Robin avait fini leurs épreuves et Sarah et Simon venait compléter la dernière
équipe. Avant le départ de l’ultime parcours, nous savions qu’il fallait réaliser un très
bon chrono pour ne pas finir hors limite. Nous avons donc tout donné, même si ce fût
particulièrement difficile dans la course en cuistax sous une pluie et un vent de face
impressionnant.
C’était déjà fini ! Nous étions épuisés mais heureux de s’être donné à fond. Une
bonne douche chaude s’imposait. Nous avons attendu avec impatience les résultats
mais ce n’est que la semaine suivante que l’on a été tenu au courant. Nous avons été
déçus en apprenant que nous n’étions pas classé pour seulement deux minutes.
Mais le sport est ainsi fait et nous garderons un excellent souvenir de cette
expérience unique qui nous a permis de nous dépasser juste pour le plaisir et au nom
de l’école, de pratiquer de nouveaux sports et de prendre conscience que des jeunes
qui en veulent… il y en a plus qu’on le croit !
P.S. Message aux élèves de cinquième : si, comme nous, vous souhaitez vous
lancer dans l’aventure, n’oubliez pas de vous y préparer à l’avance, ça en vaut la
peine…
Pour l’équipe, Martin Dubois
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Le bac ( de ) révélateur
Le début d’une nouvelle fantastique
M. Kodac, le patron de mon entreprise de photographie avait décidé de se marier à
une poulette aux formes généreuses qui, je le pense, aimait plus la fortune de son fiancé que
sa personnalité. Elle profitait sans doute de ses « talents » pour abuser de mon naïf patron.
Deux semaines auparavant, j’étais allé à une cérémonie prendre des clichés dans ma
branche favorite : les mariages. J’étais revenu chez moi pour développer les photos et elles
trempaient dans le bac de révélateur ; c’est alors que je vis apparaître sur le papier une
liasse de billets qui dépassaient de la poche du costume du marié. J’étais presque sûr qu’elle
ne s’y trouvait pas au moment de la prise de la photo. Et lorsqu’elles furent entièrement
développées, la liasse avait disparu de la surface du papier.
Quelques jours plus tard, le marié était venu me réclamer les tirages et quand
était arrivé le moment du payement, il avait sorti une grosse liasse de billets de sa poche :
coïncidence ?
Trois mois avaient passé et mon patron se mariait ce matin, il m’avait demandé de
prendre les photos de son mariage. Le ciel offrait un éclairage magnifique pour le cliché
devant l’église. Quand je revins chez moi, deux heures plus tard pour développer la photo, je
la plaçai dans le bac de révélateur et elle me dévoila un poignard à moitié caché par le voile
dans les bourrelets de la robe de la mariée. J’étais sûr que ce couteau ne s’y trouvait pas.
Quelqu’un frappa à la porte et me sortit de mes pensées : c’était mon collègue, George. Il
enleva son chapeau melon noir et il m’annonça froidement que Monsieur Kodac avait été
assassiné par dix coups de couteau. On lui avait volé son argent, sa fiancée avait disparu et
tout cela juste après qu’ils soient partis pour leur voyage de noces.
Je demandai aussitôt à George de me suivre dans la chambre noire afin de lui
montrer ma découverte, mais le poignard ne se trouvait déjà plus dans les replis de la robe
immaculée…
Gilles Dubois 3A
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Un festival qui nous ressemble
Pour la troisième année consécutive, un groupe de rhétos de Saint-Berthuin, supervisé
par Nicolas Marchal, a organisé le Rock’n’Brousse, un festival de musique ska-punk,
qui se déroulait le 14 avril 2007 et a pour but de récolter des fonds au profit d’une
organisation. Lors de la première édition, c’était le groupe Taxi Brousse qui avait
bénéficié de ces fonds, l’année précédente ce fut Oxfam, et cette année, l’antenne
Amnesty International de Malonne. Etait également invitée l’association Greenpeace
qui a réalisé une belle sensibilisation à la problématique de la déforestation dans les
forêts tropicales africaines.
Avec quelques 400 entrées, le festival a été, comme précédemment, une véritable
réussite. De plus, un article dans le journal « Vers l’Avenir » et un mini-reportage sur
« Canal-C » lui ont été consacré. Il faut dire que cette année, un petit plus, mais non
des moindres, s’est ajouté au festival : des artistes de rue ont créé une ambiance sans
pareil sur le site.
Les groupes, à majorité belges, étaient, pour la plupart, issus de la région namuroise
et ont offert au public des concerts de qualité. Parmi ceux-ci, on peut applaudir les
« Steeplejacks », composé d’élèves de l’école qui ont fait démarrer le festival sur les
chapeaux de roues ; les « Blak X Sheep » dont le ska-punk féroce a fait skanker les
plus indécis ; les « Silly Snails », anciens de Saint-Berthuin, ont également mis une
ambiance de folie. Quant à la tête d’affiche, les « P.O. Box », ils ont clôturé très
festivement le festival que certains auraient voulu prolonger jusqu’au bout de la nuit…
Les organisateurs espèrent vivement que les rhétos de l’année prochaine seront aussi
motivés qu’eux pour mettre en place un Rock’n’Brousse4, auquel Amnesty
International Malonne à d’ores et déjà signalé son désir de participer à nouveau. Il
nous reste à saluer tous les parents et professeurs qui ont aidé les organisateurs à
l’entrée, au bar, et même, parfois à la sécurité !
A l’année prochaine !
Florence Sépult, 6a
42
L’accueil des élèves du primaire
Les jeudis 10 mai et 31 mai, les élèves de cinquième et sixième primaire des Instituts SaintBerthuin et Saint-Joseph de Malonne sont venus passer une journée de découverte de la
« grande école ».
Voici le compte-rendu d’une de ces journées, réalisé par Hélène De Blieck, une élève de 1ère D.
« Ce jeudi 31 mai 2007, nous, élèves de 1 ère D, avons accueilli les classes de
5èmes et 6èmes primaire de l’école Saint-Joseph de Malonne, afin de leur faire
vivre une journée d’un étudiant de 1ère rénové.
Ils sont arrivés aux alentours de 9h00 pour participer avec nous aux cours
de Math de Monsieur Moyen et d’Anglais de Madame Grégoire.
En quatrième heure, ils ont assisté à la pièce « Le problème », mise en
scène par Madame Decamp dans son activité théâtre et jouée par ses élèves
de 1A, 1B et 1C.
Au cours du repas de midi pris ensemble à la cafeteria, nous avons pu
faire connaissance avec certains élèves mais aussi revoir nos anciens
instituteurs et des élèves avec qui nous étions encore l’an dernier …
Pour poursuivre cette journée,
une après-midi sportive était
organisée : chaque élève pouvait
choisir parmi des activités telles
que
VTT,
unihoc,
escalade,
badminton, danse mais aussi
théâtre ou dessin pour les moins
sportifs.
(Photos : Mme Nahon)
Pour clôturer cette
journée,
tous
les
élèves
se
sont
retrouvés au hall pour
partager le goûter qui
était offert par l’école.
lèvres ! »
Quelle
belle
journée … Tous les
élèves de primaire
sont repartis ravis et
le
sourire
aux
Hélène De Blieck
42
Ad novum experimentum…Ad novum gaudium…
Bienvenue dans le monde du latin.
En fait le latin est un mélange de gaulois et de romain.
Nous allons dire quelques mots : agenda, incognito, recto verso, manu militari, etc….
On a dû se présenter en anglais devant la classe et créer des mots pour former une chaîne.
On a appris à chanter l’alphabet en anglais.
On a même fait des pendus. C’était super cool !
Nous avons participé à un cours de danse et réalisé des enchaînements assez faciles.
Nous nous sommes bien amusés. Vive la prochaine fois !
Au cours de sciences, nous avons analysé des feuilles d’arbres pour apprendre à les
reconnaître.
C’était très intéressant.
Nous avons fait de l’escalade après avoir écouté les règles de sécurité.
Nous nous sommes bien amusés.
Nous avons fait des problèmes. Nous avons appris à utiliser « x » et à réaliser un schéma
pour résoudre
4 problèmes.
C’était super ! Nous sommes prêts à revenir l’année prochaine.
Au cours de français, nous avons travaillé sur des expressions avec les élèves de première
rénové.
Nous avons beaucoup apprécié.
On nous a montré une façon de dessiner. Sur le dessin, on a dû trouver une personne
spéciale. On a repassé en noir le contour. On a colorié avec des marqueurs puis on a fait le
fond.
C’était cool !
Nous avons joué à Uniock. C’est un jeu qui ressemble au hockey. Nous nous sommes d’abord
entraînés à contrôler notre balle et puis après, nous avons fait des matchs. Nous avons formé
unebonne équipe.C’était super !
En VTT, nous avons slalomé dans les bois et nous sommes passés dans des petits sentiers.
Nous avons traversé des endroits plus difficiles dans la boue et certains ont eu des difficultés
à s’en sortir ! C’est à refaire. Merci.
Les élèves de 5e année de l’école Saint Joseph, Malonne
42
Une journée dans la peau d’un élève de première rénové !
Le jeudi 31 mai 2007, les élèves de 5e et 6e années de l’école Saint Joseph ont
participé à une journée rencontre à Saint Berthuin pour découvrir l’école secondaire.
Nous avons été accueillis chaleureusement et on nous a expliqué l’organisation de la
journée.
Les élèves de première rénové sont venus nous chercher pour nous accompagner à
nos deux cours.
Ce sont les élèves de première secondaire qui nous ont encadrés tout au long de la
journée.
Nous avons été répartis dans différentes classes pour suivre les cours de première
année.
En fin de matinée, nous sommes allés voir une pièce de théâtre très chouette et
marrante présentée par des élèves de première.
Après le dîner, une partie des élèves sont montés au Hall de sport pour y pratiquer
une ou deux activités sportives : badmington, unihock, escalade, danse ou VTT et les
autres élèves qui avaient choisi une activité artistique : dessin ou théâtre sont restés
dans les locaux classes.
A la fin de la journée, tous les élèves ont reçu un goûter : une gaufre et un jus
d’orange.
Cette journée inoubliable nous a permis d’avoir un avant goût de la première rénové.
Nous sommes tous rentrés chez nous avec de bonnes idées sur l’école secondaire.
Nous nous sommes bien amusés.
Les élèves de 6e année de l’école Saint Joseph, Malonne
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L’ACCUEIL DES ELEVES DE L’EPS
Les élèves de 1C et 1D ont été très heureux de recevoir les élèves de l'Ecole
Primaire Spéciale. Ils leur avaient préparé de très nombreuses activités durant
toute une après-midi : jeux de mémoire, jeux de cartes, activités sportives diverses,
lecture, dessin etc.
La joie que nos élèves ont lue dans les yeux de ces enfants a été leur plus grande
récompense et cette rencontre restera longtemps dans leur mémoire.
42
Retraite de quelques rhétos à Maredsous
28 février 2007 : par une matinée pluvieuse, 10 jeunes Malonnois franchissent le
porche du monastère de Maredsous. Pas tout à fait à l’aise, ils se regardent du coin
de l’œil en se demandant comment ils se sont retrouvés là…
02 mars 2007 : par une belle après-midi ensoleillée, nos 10 Malonnois repassent ce
même porche, le sourire aux lèvres, et presque tristes de repartir !
Mais que s’est-il passé durant ces 3 jours ? Voici donc un petit résumé de la retraite à
Maredsous de Antoine, Aline, Angélique, William, Laetitia, Martin, Quentin, Elodie,
Madelyne et Aude.
Nous voilà donc au cœur du monastère de Maredsous à nous demander plusieurs
choses essentielles…
1) Aura-t-on assez à manger ?
2) Va-t-on parler de Dieu pendant 3 jours ?
3) ……
Quand, tout à coup, nous rencontrons LE père François ! Un homme plein d’entrain,
aimant la vie et ses plaisirs (en tout bien tout honneur, bien sûr !) et à l’humour
UNIQUE (pour ma part, je me souviendrai tout particulièrement de Aude…Javel).
A partir de cette rencontre, l’atmosphère se détend, les craintes s’en vont, elles
disparaissent totalement au repas du soir. Au menu : hot-dog !! Chez les moines, qui
l’aurait cru ?
Un autre moment culinaire important : le repas avec les moines ! Le silence est de
rigueur, mais on ne peut retenir les petits sourires que tout cela nous inspire.
Mais le plus important reste tout de même les liens qui se sont créés. En effet, le
père François met tout en œuvre pour nous prouver que l’union fait la force. Une
chaise musicale sans élimination en est un bon exemple ! Pour tenir à 10 sur une
seule chaise, l’entraide, on en a bien besoin !
On apprend aussi à se faire confiance. Pour cela, on se fait guider, yeux bandés, à
travers l’abbaye. Croyez-moi, dans ce moment-là, il m’en a fallu de la confiance en
William pour faire cette promenade à l’aveuglette.
Cette abbaye, nous l’avons aussi visitée, les yeux bien ouverts, avec les commentaires
du père François. Quentin, se retrouvant affublé en jeune moine, illustre bien cette
visite !
Au fil de tous ces moments, les préjugés tombent, on découvre REELLEMENT les
autres, on confie ses petits états d’âme, car on sait pertinemment que tout cela
restera au sein du groupe qui se soude au fil de ces 3 jours.
On découvre aussi une madame Rochette toujours joyeuse et une madame Lambert
bien différente du cours d’espagnol, soit au cours d’une balade vers Maredsous et ses
beaux paysages, ou autour d’une Maredsous concluant ce court séjour.
D’ailleurs, je n’en dis pas plus ; après tout, c’est notre retraite à nous !
Aude Kubjak, 6e B
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Une vedette is born
Texte P. Ducarme
Est-ce si chouette de remporter un concours ? Est-il si enviable de se retrouver
au hit de l’actualité soi-disant artistique ? C’est ce qui est pourtant arrivé à Ben,
promu, à l’instigation de sa sœur et presqu’à son corps défendant, la star de la
célèbre émission « Une vedette is born ». Cette émission a pour spécificité de
s’enregistrer au domicile de la vedette, ce qui n’ira pas sans poser quelques
problèmes (surtout maternels !)
Belle occasion, pour nous spectateurs, de voir circuler, s’animer, s’exprimer,
pour notre plus grand plaisir, une fort jolie bande de parfaits déjantés. Passons-les en
revue, dans l’ordre alphabétique des prénoms des acteurs :
Alban, un photographe tout ce qu’il y a de pédale douce ; une composition détonante.
Amélie, la caissière, pas qu’un peu bébête, et qui récupère tout, même si ça ne sert à
rien.
Catherine. C’est elle la productrice, la chef, quoi. Sans scrupules, jusqu’à ce qu’une
« rencontre » un peu brutale la réoriente.
Céline, chauffeur de camion ; voyez-vous ça, les filles ? Et il faut faire baraqué !
Charline, la mammy ; Paralysée ? Ouais ! Simulatrice, et qui picole sec en plus ; très
réussie, avec son accent Fabiola.
Claire, une artiste (voir Dupont). Ne va pas sans l’autre. Certains tours sont facilités
par le fait d’être jumelles.
Damien, la vedette, plus pleine de trac que de talent, d’ailleurs.
Élodie, l’ex du présentateur vedette de l’émission, style harpie et qui n’arrive pas à se
faire une raison.
Florian, le présentateur, surtout préoccupé de passer des bras d’une fille à l’autre.
Laura, la factrice. Pardon, la facteur ! (Factrice, c’est un mot qu’elle ne connaît pas,
bien que ce soit son métier : c’est vous dire le niveau !)
Lindsay la sœur de Ben, grâce ou à cause de qui tout arrive.
Marie-Aline, l’autre artiste (voir Dupond). Ne va pas sans l’une. Le fait d’être jumelles
facilite d’ailleurs certains tours.
Marie-Laure, la fille de mammy, la belle-sœur de la mère, la tante des enfants,
espagnole et dingue jusqu’au bout des ongles.
Pauline, la maquilleuse. C’est la moins folle du groupe. Il en faut bien une comme
référence à la normalité.
Perrine, la voisine (et ça rime !), grande amatrice de biscuits au chocolat noir et fan
jusqu’à la bêtise du présentateur vedette.
Mélinda, l’autre sœur de Ben. Assez normale aussi, celle-là.
Tiphaine, la mère, vraie poule qui a couvé des canards.
Enfin, William, le directeur musical, toujours préoccupé de la sonorité et dont on ne
peut pas vraiment dire qu’il marche droit !
Comme on le voit, un spectacle qui vaut particulièrement par ses rôles de
composition.
Que va-t-il se passer pendant une heure et demie ? Oh ! pas grand-chose, tout
compte fait. On va juste essayer de mettre en place l’enregistrement de cette
fameuse émission. Et vu le caractère farfelu de la plupart des personnages, vu les
42
intrigues amoureuses, les jalousies, les petits conflits, les manipulations, ça ne va pas
être simple. Mais on y arrivera, sans qu’on soit sûr que ce soit un happy end.
Mais c’est l’occasion d’égratigner certains milieux de l’audiovisuel où l’ambition
personnelle, l’arrivisme et surtout l’esprit de lucre ne cessent d’exploiter la bêtise
humaine (qui n’a pas de limites, on le sait – aussi bien celle des vedettes que celle
des spectateurs) dans ce genre d’émissions « réality show » dont on ne peut pas
vraiment dire qu’elles améliorent notre espace culturel !
C’étaient les rhétos 2007 de l’Institut Saint-Berthuin, ces 24 et 25 mai, sous la
direction de Denis Riguelle.
42
Un cours de français nostalgique…
En ce mercredi 30 mai, la classe de 6e C était chargée de faire ses adieux à notre très chère
école lors de notre cours habituel de français avec Mr N. Marchal. Celui-ci nous avait chargés
par groupe de 5 élèves (soit 4 groupes) d’organiser quelque chose qui marquerait les esprits
et saluerait notre école une dernière fois.
-
Le premier groupe a décidé de couler un béton sur le bord de notre cour SaintBerthuin pour y encastrer la photo des réthos et y marquer le nom de chaque élève de
la classe.
-
Le deuxième a écrit des lettres à la craie au sol pendant que du haut du mur
d’enceinte nous les écoutions raconter ces 5 années que nous avons presque tous
vécues ici, avec ces quelque s changements et ces évolutions. Une fois leur récitation
finie ils se couchèrent au sol pour compléter leur mot… ENFIN…
-
Le 3ième groupe n’ayant pas eu le temps de préparer quelque chose de conséquent
nous permit un échange d’anecdotes et de souvenirs rigolos…Tous plus sympathiques
les uns que les autres, entre les souvenirs d’école d’un prof et ceux de ses élèves…
-
Le dernier groupe, quant à lui, opta pour une fresque sur un drap, composée des
mains et du nom de chaque élève imprégné à la peinture. Cette fresque est
momentanément visible à la cafétéria ou ils ont décidé de l’accrocher. Seulement ce
n’est pas tout, une fresque ne leur suffisait pas, il a fallu qu’ils demandent à Mr Lebrun
de publier les impressions de tous les élèves sur leurs années de secondaire et la fin
si proche de celles-ci.
Guillaume Franck : Après 6 ans d’attente, il sera bien content de quitter le secondaire et de
pouvoir enfin faire ce qu’il veut (l’infographie). Seulement il quittera notre école la tête pleine
de souvenirs et le cœur un peu triste à l’idée de ne plus revoir ses amis aussi fréquemment
que 5 jours semaine.
Etienne Dupagne : Indifférent à l’idée de partir, il ne doit pas encore s’être vraiment rendu
compte que ces moments que nous passons ensemble sont les derniers…Ou peut-être étaitce simplement l’idée de passer dans le fascicule de l’école qui lui à fait perdre toute
inspiration…
Amélie D’Ursel : en partance pour des études en logopédie sur Bruxelles, elle est contente
de finir le secondaire même si elle sait qu’elle le regrettera vite. En effet, le travail est
beaucoup plus conséquent en supérieur, la pauvre se retrouvera sans doute seule dans un
kot et devra se lever bien plus tôt malgré l’horaire plus chargé. Mais cela lui permettra de
rencontrer de nouvelles têtes et de se faire de nouveaux amis, ce qui est plutôt chouette
malgré tout.
Florentine Patiny : Cette demoiselle, futur étudiante en médecine, est à la fois contente et
triste de quitter cet endroit quotidien et habituel qui nous a accueillis durant presque 6ans
maintenant. Elle va perdre des habitudes bien ancrées à présent mais cela lui permettra
d’enfin rentrer dans la vraie vie.
42
Nicolas Juste : Notre petit militaire se rend bien compte de la réalité du secondaire et sait
pertinemment qu’a présent la rigolade est finie, il ne pourra plus glander, devra rendre ses
travaux à temps mais malgré cela il clame haut et fort : « Vive l’armée ».
Martin Dubois : Est plus content qu’autre chose, il pourra enfin faire ce qu’il aime à plein
temps et devenir kiné.
Nicolas Dessy : C’est la fin d’une époque, confie- t-il, il est triste car il sait qu’il ne reverra
plus certains tout en étant content de pouvoir enfin faire ce qu’il veut (ingénieur industriel).
Claire Soetens : Elle a un peu de regret, nous avons eu des profs inoubliables plein de
mimiques. C’est la fin d’une bonne période et le début d’une chouette aussi du moins elle
l’espère.
Martin Faure : cela lui fait si peu et tant à la fois, 6 ans c’est long et à présent on vole vers
l’inconnu…
Nicolas Gérard : C’est cool de prendre son envol, seulement on ne se reverra sans doute
plus.
Nicolas Pirotte : 6années difficiles mais qui en valaient la peine.
Claire Avril : « Cela ne fait pas plaisir » Elle va passer ses études en sports juste à côté à
l’HENAC. Elle pourra donc garder un lien avec l’école, les lieux ainsi que les profs.
Alban Castaigne : Heureux avant tout, il a beaucoup de souvenirs, de rigolades mais aussi
d’ennui… « St Berth’ me manquera quand même ».
Jérémie Miotto : Pendant l’année tu n’aimes pas spécialement tes profs mais en faite tu te
rends vite compte qu’ils vont quand même te manquer…
Thomas : il reste neutre malgré tout, et est content d’avoir fini le secondaire. La tite phrase
de la fin : « pfff…voilà quoi… ».
Damien Raze : Il est bien content de changer d’air malgré que cette année soit passée vite
et ait été très chouette. « Mr Patiny va me manquer ».
Robin Lefranc : Il s’est bien marré tout au long de ces années de secondaire. Il est un peu
triste et en même temps super content. « J’en garderai un bon souvenir ».
Laetitia Carlier : Je me souviendrai toujours de mon arrivée ici en 3ième année, je ne
connaissais personne et tout de suite les élèves se sont montrés chaleureux et aimables à
mon égard. Je suis bien contente d’avoir fini le secondaire, 6ans c’est long, mais malgré tout
je garderai énormément de bons souvenirs de cette école, de ses profs et de tous ses
élèves…
Mr N. Marchal : Il est très heureux qu’on puisse découvrir des choses qui nous plaisent
vraiment, il est content que nous partions et le sera encore plus s’il nous revoit.
Il faut souvent un peu de recul aux élèves pour se rendre compte de ce que le secondaire
et/ou les profs leur ont apporté. Un an c’est court pour découvrir quelqu’un, 2ans c’est génial.
On a le temps de trouver de quoi les élèves sont capables et de quoi ils ont besoin… Il s’est
bien plu en classe avec nous surtout lors de la rhéto (2ième année ou il nous a eu en cours) car
nous étions plus sereins et un certain climat de confiance s’était installé. La 2 e année, il a pu
être plus efficace car il nous connaissait mieux et cela lui a permis de voir l’évolution de
chacun de nous. Un climat de confiance qui n’existait pas auparavant s’est installé ce qui a
permis à la classe d’être plus sereine.
Texte écrit et mis en forme par Carlier Laetitia.
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Rhétos 2007
Rhéto 1927
LE DEFI LECTURE
Organisé ce vendredi 15 juin par Mmes Decamp & Nahon pour l’ensemble des classes
de 1e, il se présente sous la forme d’un Trivial Pursuit créé par les élèves et porte sur
la connaisance de livres de lecture mis au programme des semaines précédentes. Les
élèves s’affrontent en équipes sur leur connaissance et leur compréhension de ces
lectures, tout au long de la matinée. Ensuite, barbecue au plateau, puis après-midi
récréative à la salle eds fêtes. Le top !
LES LAURIERS DES ANCIENS
Voici la suite des résultats obtenus par des anciens dans l’enseignement supérieur ou
universitaire au terme de l’année académique 2005-2006. Nos félicitations et nos
meilleurs vœux pour la poursuite de leur cursus.
ECOLE SUPERIEURE DES AFFAIRES
GERARD
Anne-Sophie
B3 en marketing
HAUTE ECOLE FRANCISCO FERRER
GIRBOUX
BERG
Vanessa
Maxime
B3 Styliste-modéliste
B3 Styliste-modéliste.
HEMES – INSTITUT GRAMME
FRAITURE
Emmanuel
2e lic Ing. Industriel
HENAC
ARNOLD
Emilie
BERNARD
Sandrine
BRASSEUR Julien
CHANTEUX Alexandre
CLUENTIUS Joannie
DETRAUX
Jessica
DUPONT
Julien
FORTHOMME Maxime
FRERES
Marie
GAUTHIER Anne-Lyne
GAUTHIER Marie-Alyne
GONDRY
Paul
JACOBS
Christian
LAHAUT
Tatiana
LOICQ
Adrien
MANDIKI
Alindawa
MARCHAL
Vanessa
PICARD
Anne-Fleur
ROOSEN
Emilie
SCOYS
Coraline
SOETENS
Christelle
THIENPONT Marie
TROUILLET Madeline
WILVERS
Laurent
B1 Normale préscolaire
B1 Normale primaire
B3 Assistant social
B3 Normale secondaire
B1 Normale secondaire
B3 Normale primaire
B1 Normale secondaire
B1 Normale secondaire
B1 Normale secondaire
B2 Normale préscolaire
B3 Normale primaire
B1 Normale secondaire
B2 Normale secondaire
B1 Normale primaire
B3 Normale secondaire
B2 Normale primaire
B1 Assistante sociale
B3 Normale primaire
B2 Normale secondaire
B1 Normale primaire
B3 Normale préscolaire
B2 Assistante sociale
B2 Normale primaire
B2 Assistant social
INSTITUT LIBRE MARIE HAPS.
BERGER
DELVAL
DUPAGNE
JAMART
MARROY
STASSIN
Emilie
Pauline
Marie
Véronique
François
Amélie
B1 Logopédie
B1 Traduction
1ère lic Traduction
B1 Traduction
B3 Assistant en Psychologie
B3 Logopédie
INSTITUT SUPERIEUR D’ARCHITECTURE SAINT-LUC EN WALLONIE (LIEGE)
CASTAIGNE
LARDINOIS
BIOT
BAZIER
BAUDUIN
CHARLIER
DELIRE
Rachel
Camille
Pierre-Alvaro
Coline
Vanessa
Olivier
Laetitia
B1 Architecture
B1 Architecture
B2 Architecture
B2 Architecture
B2 Architecture
A4 Architecture (4e année)
A4 Archi1tecture
ULB
ARARI-DHONT
Karolin
CARON
Cédric
CHEVALIER Isis
CHEVALIER Timour
DEFOUR
Marie-Eve
KIMFUENA Sandrine
LEBENI
Déborah
LIEGEOIS Céline
LESSIRE
Emilie
MINIOT
Jérémy
PARIDAENS Jean-Thomas
PLOMPTEUX Shirley
SURIN
Rudy
VIESLET
Catherine
WILLIOT
Bénédicte
B1 Droit
1e lic Information et Communication
Licenciée en Information et Communication
Licencié en Sciences Géologiques
Licenciée en Criminologie
DES en Sciences Pharmaceutiques
Licenciée en Information et Communication
Licenciée en Sciences Politiques
1e lic Sciences du Travail
2e lic Droit
Licencié en Sciences Politiques
1e lic en Philosophie
Licencié en Sciences de la Santé Publique
B2 Sciences Politiques
Master en Arts du Spectacle
TABLE DES MATIERES
Introduction
Aux futurs rhétos
Journée des 1e à Namur
Journée Oxfam
Le bidonville de Kibra
Salut le Canada
Ma petite entreprise
Le théâtre en 1e
Chambre Noire
Voyage au Maroc
Le 7e art s’invite à St-Berthuin
Printemps des Sciences
GSM
Cannibale photographié
My perfect day
Expo Ambleteuse
Le racisme ? Pas pour moi
Acrogym
Rhéto Trophy
Le bac révélateur
Festival Rock ‘n Brousse
L’accueil des primaires
… et de l’EPS
Retraite à Maredsous
Une vedette is born
Un cours de français nostalgique
Rhéto et Rhéto
Le défi lecture
Les lauriers des anciens
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Copyright : nous devons au talent de Madame Nahon la majeure partie des photos
de cette revue, les autres ayant été commises par quelques auteurs plus ou moins
prometteurs.
5020
F o n d d e M a lo n n e , 1 2 9 c
E d ite u r r e s p o n s a b le : T h ie r r y L e b r u n
M ALO NNE
Pu b li c a t i o n de l’Instit u t Sai n t- Be r t h u i n
En s e i g n e m e n t Se c o n d a i r e G é n é r a l (AS B L)
1 2 9 c Fo n d d e M a l o n n e
1
Malo n n e
08 1/44 7 2 3 0 Fx 08 1/44 7 2 3 9
info @ i s b m . b e
htt p:// w w w . i s b m . b e
Lucie Goffaux 3A

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