mode homme - Fondation John BOST
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mode homme - Fondation John BOST
dossier FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 20 Les ateliers d’ergothérapie interpavillonnaires ATELIER IMAGE Le rôle du Chargé de service… Les différentes activités du S.E.S.I.P., au-delà de l’aspect gestionnaire, technique et financière, nécessitent de faire le lien entre les différentes entités et/ou les différents ateliers. Le Chargé de service doit mettre en relation les besoins des uns avec les moyens des autres et vice versa : ainsi l’atelier Gepetto (bois) a fabriqué des chevalets pour la « Cabane Rouge » (création artistique). La disponibilité du Chargé de service permet de répondre rapidement aux besoins exprimés dans les ateliers : des achats immédiats, besoin de raccompagner dans son pavillon un résident qui se trouve en difficulté. 20 Atelier Image Situé au premier étage de Guilgal, l’atelier Image est accessible par un escalier ou par un ascenseur. Les heures d’ouverture sont du lundi au vendredi de 9 h 15 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h, excepté le mercredi après midi et jeudi matin. L’objectif premier de cet atelier est la création de cartes grâce à la technique du pochoir. Définition du pochoir : C’est un ensemble de découpes faites dans du plastique. A l’aide d’un pochoir encré (pinceau spécial), on tape sur les parties ajourées de manière à recréer le motif. Chaque pochoir correspond à une couleur. Dans un premier temps, les résidents et la monitrice recherchent des motifs dans des revues ou sur des livres. Les images choisies ont le plus souvent un lien avec un thème : Noël, fête des mères, fête de la Fondation. Cela permet également de se repérer. Il est important que le résident puisse choisir son modèle de carte, ainsi que les couleurs. Les différents pochoirs correspondant à un motif sont montés sur des cadres et installés sur un présentoir en bois, avec le pochoir et la couleur associée. Cette activité est très structurée. Le poste de travail de chaque résident est sur une table. L’apprentissage de cette technique demande une certaine dextérité et concentration. La méthode est adaptée au résident en fonction de ses possibilités et de ses difficultés (acuité visuelle, tremblements,…). La réalisation des cartes représente une activité individuelle et chacun la pratique à son rythme. Une fois la carte terminée, une petite étiquette est collée à l’intérieur signalant qu’elle a été effectuée à Image. Puis on y insère un feuillet et la carte est placée avec une enveloppe dans une pochette transparente qui sera soudée. FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 21 Les différents outils et machines qui sont employées : pochoirs, pochons, encreur, massicot, etc. Les cartes sont exposées sur un présentoir, ce qui permet à chaque résident de montrer ses différentes réalisations. Le plaisir de créer permet la valorisation de soi. Dans l’atelier, nous pratiquons une technique similaire sur différents matériaux : tissus (par exemple coussin avec un motif au pochoir), puzzle… Le second objectif est la création de « pochette de vin ». C’est un travail de groupe ou chaque résident intervient avec un pochoir de différente couleur pour obtenir des grappes de raisin sur un sachet en kraft. Les résidents viennent de différents départements de la Fondation, ce qui favorise les relations inter personnelles. L’atelier Image c’est un ensemble de personnes qui pratiquent une activité agréable et valorisante où chacun est partie prenante. ATELIER CHRYSALIDE Mais que se trame-t-il au premier étage de Guilgal ? Pourquoi tant de fils, de laine, de ficelles, de coton, de tissus, de couleurs, de pelotes, d’écheveaux, de mouvements, d’agitation ? Ici pas de travail à la chaîne, mais du travail sur la chaîne. Devant chaque métier, que de patience, que d’attention, que de concentration. Et ainsi en avant, en arrière pour la bascule, à droite à gauche pour la navette, en haut en bas pour le peigne. Tout s’entrecroise, chaque métier déroule son métrage de tissu. La finition transformera le tout en sac à dos, ponchos, couvertures, coussins, sets de table, tapis, etc. Odile Peraro, animatrice socio-éducative Marie-Christine Goubie, monitrice-éducatrice Atelier Image. Atelier Chrysalide. 21 dossier FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 22 ATELIER ARC EN CIEL L'atelier Arc-en-ciel se situe au rez-de-chaussée de Guilgal, ce qui le rend accessible à tous. L'activité proposée tourne autour du tissu et de l'art du fil. Les magazines étant une grande source d'inspiration, les résidents y piochent : idées, fantaisies, créations faciles, diversité de points et de coloris : il ne leur reste plus que le choix de l'ouvrage à réaliser, celui-ci pouvant être une combinaison de plusieurs modèles. La broderie est de loin l'art du fil par excellence, en quelques aiguillées colorées, nous personnalisons toute sorte de support mode ou déco. Point avant... Point arrière... Point de tige... De petits points simples, relativement faciles à apprendre mais qui demandent une motricité manuelle assez fine. Les points variés servent à surligner des motifs, à broder des détails, ce qui rend chaque ouvrage unique. Décalquer, dessiner, découper, broder ou coudre : des univers bien distincts mais pourtant si proches, réunis dans tous les projets que nous élaborons ensemble avec les résidents. Et lorsque nous ajoutons des bandes de tissus autour d'une broderie ou d'un imprimé, que cela soit un camaïeu ou un mélange de couleurs, nous découvrons une variante de la méthode crazy patchwork. Cette technique permet à certains résidents d'exprimer leur créativité en combinant broderie, tissus, dentelles, boutons, etc. Ils réalisent des sacs et accessoires, des pochettes, des coussins. D'autres préfèrent la technique du patchwork pour la réalisation d'objets utiles : cache théière... ou objets futiles et rigolos comme « Tendre lapin » ou la ravissante poupée de tissu « Anna Leysa ». L'exploration de l'univers de la broderie, du crazy, du patchwork ainsi que la création des ouvrages nous permettent des échanges et du plaisir partagé. Françoise Zaccaron, monitrice-éducatrice 22 FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 23 ATELIER CUIR Le seigneur Dieu fit pour Adam et Eve des vêtements de peau et il les vêtit. La genèse, 1er livre de Moïse, chapitre 3 Si l’histoire du cuir est pratiquement aussi ancienne que celle de l’humanité, notre histoire et la création de cet atelier ne datent que de 28 ans. Nous sommes au centre de la Fondation, dans une petite maison, près de La Miséricorde. C’est un local chaleureux et accueillant. La matière première Essentiellement du cuir, naturel ou teint. Nous utilisons les chutes que l’on nous donne ou des peaux que nous achetons : de la basane, du collet végétal, du veau, de la vachette, du chevreau, etc. Les techniques Avant tout la réflexion et le choix de l’ouvrage et du cuir (aspect, couleur). Viennent ensuite la coupe, le collage, le perçage, la couture, la pose des accessoires, et le lustrage. D’autres techniques sont possibles grâce au matériel dont nous disposons : le martelage, le moulage, la gravure, la peinture, teinture, laçage, tressage, repoussage. L’ouvrage Nul besoin d’être spécialiste. De la patience, de la volonté, aider le résident à gérer les difficultés, du matériel et de l’imagination. Ainsi naissent des sacs, bijoux, tableaux, objets décoratifs le tout dans la bonne humeur et le respect de l’autre. Rose Aline Possemato, animatrice socio-éducative 23 dossier FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 24 ATELIER BRIC A BRAC Gérard Pavageau, moniteur-éducateur Article écrit avec cette machine à écrire recyclée par l’atelier. 24 FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 25 ATELIER GYPSOPHILE Comment synthétiser ce qu’il se joue dans cet atelier au nom fleuri ? Peut-être en s’appuyant sur l’expression des personnes accueillies ? Aller ailleurs : « Non, je veux pas y aller ! » : aller et/ou rester dehors, aller et/ou rester dedans… Autant de questions, de choix possibles, sources d’angoisse, de plaisir, de sentiments partagés à se poser seul ou en groupe, autant d’axes de travail possibles pour l’ergothérapeute. Découvrir ou se découvrir : « Je suis un chef », un sourire, des tapotements en fréquence des mains sur les cuisses ou autres stéréotypies, voilà en quelques exemples une estime de soi remise à flot, un plaisir évoqué autour de la médiation : fleurs séchées ou fraiches (roses...), vignes, petits légumes (radis, tomates…). « Papa il en a un aussi de motoculteur ? » : Evocation de son histoire, de sa famille autour des moyens matériels à disposition (tracteur tondeuse, pelle, brouette...). Se comprendre ou être compris : « Je vais te casser la gueule », « je sais pas faire »: Incompréhension ? Frustration ? Comment faire ? Développer des outils de communication, adapter l’environnement ou aider la personne accueillie à trouver elle-même des solutions (table à hauteur, manche grossi...). Bref, à Gypsophile, on soigne par les plantes, c’est écologique et… il paraît que c’est à la mode. Pascal Mentière, ergothérapeute 25 18/03/11 9:39 dossier FJB-NP343-5-Dossier:Maq Page 26 ATELIER ENVOL Apporter du soin Quelques expressions de la langue française font appel au matériel de l’atelier Envol. En connaissez-vous le sens ? 1 de fil en aiguille 2 c’est cousu de fil blanc 3 autant chercher une aiguille dans une botte de foin 4 être tiré à 4 épingles 5 monter en épingle 6 tirer son épingle du jeu Pictogramme de l’atelier Envol. ce de confian n o ti la re Avoir une Réaliser l’ouvrage de A à Z Progression dans les objectifs Passer ensemble les différentes étapes sans mettre en difficulté Mise en place d’une prise en charge individualisée en groupe 26 Vous êtes sûrement passé plusieurs fois devant mais sans oser vous arrêter ou pousser la porte. « Mais qu’y-a-t-il dans cet atelier ? » « De la laine, du tissu, du fil… » « Et pour quoi faire ? » « Un mobile, un lapin en peluche, un sac… » « Oui ! mais encore… » Derrière toutes ces réalisations se cachent des grands projets et des objectifs de soin pour chaque résident. Voyons tout cela ! Les résidents venant de différents pavillons se retrouvent à l’atelier par groupe de 6 à 9 sur des demi-journées selon un emploi du temps défini avant leur admission. Cet accueil qui leur est proposé leur permet de s’évader un moment du quotidien du pavillon, aller à la rencontre d’autres personnes et partager des moments à plusieurs. FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 27 « Envol » ou comment la réalisation d’un ouvrage permet d’atteindre les objectifs thérapeutiques à travers une médiation : travail sur l’installation de chacun, respect des projets de chacun, respect du rythme de travail de chacun, accompagnement tout au long du projet et adaptation du soin selon les difficultés, valorisation à travers l’ouvrage réalisé. ATELIER MILLE-MOTS Ces quelques lignes et photos vous permettent d’avoir une idée de ce qui se vit sur cet atelier. Les résidents et les deux monitrices d’Envol (Martine et Sandra) vous invitent à venir partager un moment avec nous afin d’échanger davantage sur notre pratique. Prochainement, sera mis en place un projet « petits raccommodages de vêtements ». Les résidents de la Fondation pourront déposer leurs vêtements qui seront raccommodés par les résidents de l’atelier Envol pour un prix modique. Réponses du petit jeu : 1 passer progressivement d’un sujet à l’autre d’une manière logique, 2 c’est une histoire dont on devine facilement la fin 3 cela est impossible, 4 d’une grande élégance, 5 donner plus d’importance à un sujet qu’il n’en a pas vraiment, 6 se sortir sans dommage d’une sale affaire. Sandra Nessius, ergothérapeute (L’atelier vient d’accueillir Martine Louchin, en complément de l’activité de Sandra Nessius) L’atelier Mille-Mots dispose d’une surface de 150 m² de plain-pied, ce qui permet l’accueil de personnes à mobilité réduite. Son activité principale est la rédaction de la publication d’un mensuel « Le Petit Reporter » dont les articles sont entièrement réalisés par les résidents. Ils choisissent le sujet de leurs articles (narration, recherche de documentation, poésie, chronique...). Chaque numéro est unique, il rassemble chaque mois des articles nouveaux. L’activité basée sur l’écriture, la lecture et la frappe est une activité d’intérieur et essentiellement individuelle. Pour certains, l’écriture restera du recopiage. Le risque d’enfermement et d’isolement nécessite de réinstaurer des temps collectifs afin de maintenir la vocation socialisante de l’atelier. La lecture du journal, la discussion ou les commentaires, autour d’une boisson, de l’actualité nationale ou institutionnelle, la disposition des tables de travail, les jeux de société permettent des temps de groupe… Après avoir rédigé leur article de façon manuscrite, les résidents utilisent le traitement de texte de l’ordinateur (apprentissage de la technique) pour mettre en forme leur article et l’éditer avant de le tirer à l’aide du photocopieur. Aucune censure n’est exercée sur les articles. Seuls ne seraient pas tolérés les articles trop dénonciateurs ou trop intimes. 27 dossier FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 28 Pour certains résidents l’atelier dispose d’un clavier adapté « Makaton » (mode de communication par pictogrammes). La mise en enveloppe, l’étiquetage et la diffusion du journal sont réalisés de façon artisanale et en groupe. A l’atelier Mille-Mots, la question de la répétition du geste ne se pose pas en tant que tel, mais plus en tant que périodicité. Différents types d’activité (lecture, frappe, photocopies, assemblage, collage d’étiquettes, et envoi) s’effectuent de façon mensuelle. La seconde activité de l’atelier est la gestion de la bibliothèque constituée grâce à des dons. Elle permet aux résidents de trier, classer, ranger les livres. Cela permet au coup par coup de rencontrer quelques résidents. La bibliothèque est ouverte tous les lundis et vendredis. Le mercredi nous l’ouvrons également à certains groupes (Allégro, Pénuel...). Un système de prêts de disques ou de cassettes rentre dans le cadre de la bibliothèque. Les résidents qui participent à l’atelier Mille-Mots sont accueillis en mixité avec par demi-journées ou journées à partir de 9 h 15 jusqu’à 12 h, heure à laquelle ils vont déjeuner. La reprise de l’atelier se fait à partir de 13 h 30 jusqu’à 17 h ou 17 h 30. Geneviève Delayens, éducatrice-spécialisée (extrait du projet du S.E.S.I.P., 2007) ATELIER CALLIOPE C'est en 2003 que Calliope, muse de la mythologie grecque dite « la belle voix » et associée à la poésie, donne son nom à l'atelier. A l'origine, l’atelier de prescolarité inscrit dans un système d'apprentissage, il est rattaché en 1988 au pavillon l'Attente puis, en 1996, associé à l'atelier Papyrus. Ces deux ateliers sont alors souvent fondus dans des activités communes, mais subsiste une spécificité de Calliope plus axée vers une recherche d'autonomie et de socialisation par le biais de propositions d'outils de communication et de repérages. Fin 2010, l'atelier est rattaché au S.E.S.I.P. et une nouvelle organisation est proposée, indépendante de l'atelier Papyrus, mais plus proche de l'atelier MilleMots, tant géographiquement que dans sa collaboration. Cette évolution nous amène à repenser le fondement et le fonctionnement de l'atelier, phase d'élaboration d'un projet actuellement en cours. Tous les espaces sont potentiellement lieux de communication. Avec des personnes dépourvues du langage verbal mais aussi de moyens d'élaboration et de transmission de leurs pensées, de leurs ressentis, de leur souffrance, il s’agit d'avantage d'inventer des supports qui permettront de créer du lien entre les différents acteurs de leur vie et eux-mêmes. Moyens de repérage mais également d'expressions pouvant permettre de raconter une histoire, réelle ou inventée, peu importe du moment qu'elle crée de l'échange et suscite l'intérêt. Le projet de Calliope devra donc être autant ouvert que doit l'être la communication : ouverture des moyens, des espaces, des conditions d'organisation, donc adaptation et propositions à toute demande particulière, libéré de la contrainte du collectif et de la vie quotidienne mais pouvant s'y adapter et même s'y appuyer. L'animateur de Calliope pourra donc recevoir les personnes dans les locaux d'Agora mais également se déplacer dans les pavillons pour des projets précis. Chaque équipe pavillonnaire, chaque résident, pourra donc se saisir de ce nouvel outil qui ne demande qu'à se façonner avec le temps. Claude Caillette, éducateur-spécialisé 28 FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 29 Kim et Lisa, volontaires Kim et Lisa sont deux jeunes filles allemandes venues effectuer une mission de volontariat à la Fondation ; Kim dans le cadre du Service Civique, Lisa dans le cadre du Service Volontaire Européen (SVE). Arrivées en septembre 2010 pour une durée de 10 mois, elles participent à l’activité de plusieurs ateliers du S.E.S.I.P. et interviennent, aux côtés des animateurs, auprès des résidents. Une première expérience « un peu difficile au début » comme le souligne Kim, qui a dû apprendre à comprendre le comportement et les réactions de certains résidents. Après plusieurs mois de présence au sein des ateliers, les deux volontaires mesurent et apprécient la diversité des activités proposées, chacune se réalisant dans un lieu ayant son identité propre, son ambiance, sa décoration, ses couleurs. « A la Cabane Rouge, par exemple, ou dans d’autres ateliers, les résidents sont contents de se retrouver, ils aiment bien discuter ensemble et avec nous », se réjouit Kim. Pour ajouter leur pierre à cet édifice déjà bien complet à leurs yeux, Kim et Lisa animeront prochainement un atelier cuisine à l’EHPAD Tibériade et un atelier bricolage au pavillon Le Repos. Lisa et Kim. 29 dossier FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 30 ATELIER FER L’atelier Fer, situé à Meynard, propose à partir du métal la création d’objet de décoration (bougeoir, table, animaux, porte-clés…) ou d’ouvrage utilitaire (enseigne, support pour le poulailler…). J’illustrerai cette présentation par des paroles de résidents. « On aime venir ici : pour la détente, pour faire plaisir, pour apprendre tous les jours des choses qu'on connait pas, parce qu'on partage une boisson tous ensemble, on partage le labeur et le plaisir. » « Ça fait 10 ans que je viens dans cet atelier. Ça me plaît. Y a pas de routine, on modifie ce qu'on fait au fur et à mesure de son envie. On rattrape les 30 erreurs en les modifiant : on change la taille de matériaux, on le tort différemment, on le plie pour arriver à quelque chose de final. » « Avant de venir ici, je ne savais pas travailler le fer. » L’objectif thérapeutique est d’amener chacun à s’exprimer et être plus autonome en stimulant et en adaptant la technique aux capacités motrices et cognitives de la personne. Une fois que la personne a choisi ce qu’elle veut faire (d’après un modèle, un dessin, son imagination), nous dessinons ensemble sur papier son projet. Cette représentation commune est affinée par des mesures ou non, des couleurs, des noms de pièce. « Si on ne sait pas lire, écrire, compter, avec les explications de l'ergothérapeute, un dessin, on peut y arriver. » Les étapes ensuite sont brièvement : La découpe (manuel ou électrique), La transformation (pliage, roulage, volutes, martelage, forge), En alternance avec le nettoyage (ponçage, meulage, limage), L a construction (assemblage sous forme de puzzle), L’ assemblage (soudure au chalumeau ou à l’arc). Ce moment est plus technique, la participation de la personne peut fluctuer. La peinture au pinceau et la réalisation de l’étiquette avant de déposer l’ouvrage dans le lieu de stockage s’il est destiné à la vente. Ces étapes s’entremêlent et sont liées à la notion de temps du résident et intrinsèque au médiateur (séchage, refroidissement, soudure) et à l’ergothérapeute (disponibilité, fermeture d’atelier). Par l’intermédiaire de ce médiateur, les personnes peuvent être amenées à travailler ensemble autour d’un projet commun mais aussi à interagir sous forme de binôme, de complémentarité et ainsi avoir le plaisir du partage et de reconnaissance par les pairs. Autrefois, cette activité forge permettait de créer des outils pour se nourrir, se défendre… elle permet aujourd’hui de créer pour s’épanouir. Christelle Vérité, ergothérapeute FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 31 ATELIER GEPETTO Gépetto est un atelier de création d’objets en bois. Situé sur le site de Meynard, il est entouré des ateliers Fer, Equi-Libre et La Ferme. Ce cadre bucolique est une source d’inspiration non négligeable. Les résidents y sont accueillis sur des demi-journées, des journées entières et sur des temps plus courts et individualisés. L’atelier utilise le bois et les techniques qui y sont associées comme médiation à une relation particulière, dans un cadre particulier. L’intérêt du bois réside dans la multiplicité des techniques applicables pour le transformer. Car tel est son but, devenir le support d’une transformation, partir d’une matière brute, «informe», pour devenir création. Pour arriver à un résultat cohérent, les résidents doivent suivre un chemin, étape par étape, en ne s’écartant pas trop des limites de l’objet en cours de réalisation. La particularité de la pratique du bois, à Gepetto, réside dans le fait que le travail est axé vers ce qui se passe au cours de l'activité, la part expressive n'étant que peu développée. Les résidents sont accompagnés dans la création d’un objet de leur choix : nichoir, petit train, voiture, bateau, jeu de quille, boîte à bijoux, coffre à jouets, ruche… Avec l’accord des résidents, et à condition que leur volonté de se dessaisir de leur objet soit exprimée, les réalisations de l’atelier sont vendues à l’occasion de différentes manifestations : Fête de la Fondation, Vente de Paris, Vente de Bordeaux, etc. Vincent Introvigne, aide médico-psychologique 31 dossier FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 32 L’ATELIER EQUI-LIBRE L’atelier équi-libre peut offrir un panel d’activités et de découvertes très diverses ; aussi faut-il les définir dans le temps de manière à ce que chaque personne puisse s’inscrire en fonction de son projet. Cette activité se situe alors sur deux plans indissociables : à savoir qu’il y a une partie concernant l’élevage et l’entretien des animaux et de leur cadre de vie. Un tel lieu nécessite un entretien régulier tant au niveau des pelouses, du désherbage que de l’entretien des clôtures et boiseries. 32 Et en deuxième axe on retrouve tout le côté relationnel qui va se jouer avec le cheval. Il faut prendre soin des chevaux tant sur le plan mental que physique. Cet atelier dispose du matériel nécessaire pour cette partie : à savoir une carrière, des écuries, un rond de longe et un manège. Sans oublier le cadre où l’atelier est situé, des forêts nous entourent mettant à disposition des chemins de balade ombragés et entretenus. Prendre soin du cadre L’entretien des locaux et espaces verts permet aux résidents de pouvoir prendre des initiatives, et, ainsi par la rénovation et l’embellissement de l’atelier ils peuvent se l’approprier, les conduisant à y être à l’aise. Tout ceci autour du rythme des saisons, principale réalité de cet atelier dont on dépend. On peut constater sans difficulté la valorisation, principal atout de ces divers travaux. C’est aussi au travers de ces travaux qu’une vie de groupe s’éveille et que des échanges naissent sur une expérience passée, ou une émission regardée. J’ai été très surprise au départ, de certains résidents qui au premier abord semblaient renfermés et qui autour FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 33 d’une pelle, ou du potager se mettaient à parler, à raconter ou même à écouter en étant réellement acteur de la discussion. C’est autour de ces activités les pieds dans le fumier, ou les mains dans la terre qu’une complicité arrive. Mieux-être avec le cheval Cet atelier est (pour l’instant) principalement centré autour des chevaux. Il faut savoir que le cheval est particulièrement intéressant à utiliser comme médiateur puisqu’il reste parmi les animaux que l’homme a domestiqué celui qui s’est le moins éloigné de sa nature première. Il propose ainsi une entrée en relation sur un mode totalement archaïque donc en deçà de l’apparition du langage. Cette partie se compose de plusieurs axes. En premier lieu le cheval demande des soins spécifiques au quotidien. Alors certains résidents peuvent se plaire dans cette démarche de soin apporté à l’autre. Ils sont en institution pour être « soignés », et au contact des animaux la roue tourne ils peuvent à leur tour apporter des soins. Ils deviennent alors responsables de la survie de ceux-là. Il est d’ailleurs surprenant que certains résidents ayant besoin d’une aide quotidienne pour la toilette et l’habillage vont, par contre, savoir mettre un licol, action qui demande une certaine finesse dans la motricité et une habilité particulière. De même que pour certaines personnes ayant des difficultés motrices considérables, un travail psychomoteur peut se faire, ne serait-ce qu’en portant une gamelle et en marchant sur un terrain varié avec quelques embûches… Ici, le support est différent, la personne n’est pas forcément en train de penser à l’action motrice qu’elle fait mais plus au but recherché (en l’occurrence donner à manger au cheval qui a faim et ainsi lui amener du plaisir). Je vois encore ce résident en fauteuil roulant qui au moment de son arrivée à l’atelier va vouloir marcher, et, surtout ne pas être en fauteuil en insistant pour porter la brouette de foin. Ici, c’est son espace. Cet endroit où il peut « travailler » comme tout le monde en demandant juste une chose qu’on le laisse faire et ne fasse pas pour lui. Le sourire ne quittant jamais son visage nageant en plein bonheur il nous entraîne avec lui. En second plan le cheval demande des soins en terme de pansage (brosser, curer, peigner…). Le pansage offre un panel d’expériences sensorielles. Ainsi le cheval va nous permettre de travailler sur le plaisir que mettent en rapport les différents sens (chaleur, odeur, toucher,…). Ce bien-être peut favoriser l’émergence de désir et une ébauche de communication pour faire comprendre ce désir. Au niveau du pansage, un travail de motricité fine peut également se mettre en place, il est d’ailleurs possible d’adapter le matériel en fonction des difficultés. Pour panser il va falloir contrôler ses mouvements, se grandir pour atteindre le cheval, le toucher… Autant de possibilités pouvant conduire une personne à progresser en se faisant plaisir. J’insiste souvent sur cette notion « le plaisir ». A mon sens, un apprentissage peut mieux s’ancrer lorsqu’il rime avec ce sentiment. Aussi autour du pansage d’autres axes peuvent être travaillés comme la mémoire, la reconnaissance des objets, le schéma corporel (bien visible sur le cheval). Tout ceci gravite autour de chaque point présenté. Après, tout dépendra du projet et des besoins prioritaires de chacun. En troisième point, je vais vous parler du travail du cheval à pied. Il peut s’effectuer de différentes manières en fonction de chacun. Ainsi il est possible de travailler un cheval en licol, en longe, en longues rênes, ou tout simplement en liberté. L’intérêt premier est de créer un duo résident/cheval, de manière à ce qu’à chaque séance une relation s’instaure et qu’une confiance naisse. C’est à travers cette confiance que la personne va pouvoir se laisser aller à ses émotions et lâcher prise. Auprès de personnes souffrant de psychoses une lutte permanente s’effectue contre certaines angoisses, ainsi la possibilité d’offrir des moments de répit peut être importante. Le manège permet d’être dans un endroit rassurant (puisque fermé) auquel peut s’ajouter un fond 33 dossier FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 34 musical contenant. Les personnes vont pouvoir découvrir le cheval en essayant d’adapter leurs gestes et mouvements. Le cheval, grâce à sa grande sensibilité, à ses réactions soudaines et spontanées, va permettre d’expérimenter le « je suis la cause de ... » donc « je suis ?… » Pour certains on utilisera le travail en liberté dans le rond de longe. Le cheval doit répondre aux consignes de la personne placée au centre. Exercice demandant de la concentration et de la précision dans la voix et les gestes. Tout ces exercices permettent d’acquérir un savoirfaire. Et ne l’oublions pas, le cheval peut aussi nous porter !!! Contrairement au pansage où nous étions plus dans le handling expliqué par Winnicot. Là on travaillera sur le holding, ce besoin d’être porté renvoyant à l’image de la mère. Se laisser porter c’est aussi se laisser aller, réussir à « perdre le contrôle », quand on sait que pour certains résidents leur vie est calculée, rythmée de manière à ce qu’il n’y ait pas d’imprévu, il faut tout contrôler. Le cheval peut devenir médiateur de laisser aller, de lâcher prise… Animations exceptionnelles Un certain nombre de résidents de l’atelier a acquis un savoir-faire certain dans la manipulation des chevaux et dans les soins. Aussi peuvent-ils être porteur de projets d’animation autour des chevaux, tels que : les journées portes ouvertes, les poneys dans les pavillons, les foins et le repas champêtre. Cet atelier offre un panel d’activités et de découvertes tant pour les résidents que pour les encadrants. Effectivement de par sa richesse de lieu, d’espace, de matériel et de chevaux, il peut sans aucun doute être un lieu à vertu « thérapeutique »… Aussi un lieu si ouvert demande des exigences de travail, et, de réflexion permanente de ce qu’il s’y fait. Cet atelier, à mon sens, ne demande qu’à s’ouvrir, à grandir et à continuer de vivre. Pourquoi grandir ? L’espace nous dicte peut-être l’intérêt d’inviter d’autres animaux... Je dis juste cela pour ouvrir sur l’étendue des projets que cet atelier laisse entrevoir et qu’il serait peut-être bon de promouvoir… Marlène Monmaillé, aide médico-psychologique 34 FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 35 ATELIER BRICO-FAIRE L’atelier Bricolage, situé à proximité du pavillon Guyenne, a ouvert ses portes en avril 2010. Depuis le choix des couleurs des murs de l’atelier jusqu’au rangement des outils, l’aménagement de l’atelier s’est fait avec les résidents. Pour les étagères, les établis, c’est essentiellement de la récupération dans les différents pavillons et services. Depuis plusieurs semaines, l’atelier cherchait son nom. Les discussions furent rudes, « A tout faire », « bricolo », « brico faire ». Finalement, c’est « Brico faire » qui l’emporte… et nous inaugurerons cela le 8 avril en même temps que l’atelier Horticole. But de l’atelier : récupération d’objets divers, en tout genre, afin de les réparer ou les transformer pour leur donner une nouvelle utilité, réparation d’objets appartenant aux résidents, possibilité d’intervenir sur les services et pavillons de la Fondation pour de petits travaux. Quelques réalisations déjà : à Meynard : réfection de la clôture existante, réalisation d’un rouleau pour tasser la carrière, réalisation de la clôture d’un poulailler, à La Cabane Rouge, réalisation d’une planche à dessin réglable en hauteur pour les personnes en fauteuil, à la dentisterie, peinture de la salle d’attente, au pavillon Guyenne, peinture d’une armoire. Et un projet à venir : remettre en état les nombreux vélos non utilisés à la Fondation pour les mettre à disposition des résidents et du personnel, sur le plateau de la Force, à l’image d’un Vé’lib . Christian Raynaud, moniteur d’atelier 35 dossier FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 36 ATELIER LES JARDINS D’À CÔTÉ Naissance et renaissance d’un atelier Voici un an, l'atelier Eglantier rouvrait ses portes sous le nom « Les Jardins d’à côté » à Port-Sainte-Foy (site du pavillon Guyenne). L'activité principale se concentre autour de la plante et de la nature ; ce lieu nous permet, patients et animateurs ou patients entre eux de se rencontrer, se côtoyer, s'épauler, s'entraider tout en étant seul ou bien ensemble. A chaque saison sa plante et son travail. Le travail du semis avec ses choix de graines, ses supports, la préparation et la mise en terre dans de bonnes conditions ? Le bouturage est une autre approche de la multiplication à partir d'un matériel végétal vivant, choisi, avec différents substrats et modes de conduite. Le marcottage qui permet aussi une multiplication à partir d'un pied-mère afin d'obtenir de jeunes plants. Différents types de plantations et transplantations de bulbes ou autres. Cette démarche demande à chacun d'être patient et vigilant ; observer, surveiller, entretenir, et surtout attendre et attendre les premiers résultats. Le choix ainsi que la finalité de la réalisation (à savoir comment l'utiliser : le ramener, le vendre, ou bien le réutiliser à l'atelier ?) se fait en concertation avec les patients, le moniteur. De ce fait, nous pourrons être amenés à nous déplacer sur les pavillons qui en feront la demande. Des activités manuelles sont proposées : collage, déco,... Une activité vannerie sera mise en place en relation avec d'autres ateliers. (Un temps de repas peut être proposé sur place). une journée « portes ouvertes » sera organisée le vendedi 8 avril 2011 (Retenez la date et venez nombreux). Marie-Claude Hennion, aide-soignante 36 FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 37 UN NOUVEL ATELIER : LA FERME En complément des chevaux, poneys et ânes déjà présents sur les lieux, nous sommes en train de commencer à accueillir différents petits animaux. La chance et le hasard ont voulu que la lapine Jeannette, arrivée en catimini un beau matin, a donné naissance à 4 petits lapereaux et l’aventure commence… Les deux ateliers sont hébergés dans le même local et cohabitent. La liste des tâches à accomplir (soins aux animaux) est impérative en l’absence d’une des deux monitrices. Les activités proposées lorsque les deux monitrices sont là, sont différenciées. La Ferme a pour objectifs de : Sensibiliser les personnes accueillies au respect de la nature et de l’environnement en leur donnant la possibilité de s’imprégner de cette ambiance conviviale et attractive qui émane de la vie de la « Ferme ». L’espace sécurisant facilite le bien-être et le plaisir de chacun, au sein d’un environnement divertissant de détente, loin du quotidien parfois trop contraignant. Offrir des activités ayant l’animal, le végétal et l’humain comme médiateur - favoriser la connaissance du vivant, de ses fonctionnements et de ses besoins, - l’approche des végétaux (jardin aromatique, potager et verger) et des milieux qui l’entourent (forêt, mare...), l’espace, - l’origine de notre alimentation, - l’idée que l’humain fait partie intégrante de l’environnement et qu’il dépend et agit sur lui. Initier les patients aux différents cycles de vie : - chez les animaux : naissance, croissance, reproduction, mort, - chez les végétaux : du semis à la récolte, de la fleur à la graine. Donner les moyens à chacun de devenir un véritable acteur du lieu : - de prendre soin de l’animal ou/et du végétal, 37 dossier FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 38 - apprendre à maîtriser et contrôler son comportement pour mieux respecter le vivant, - faire de nouvelles expériences (approche de la vie de la ruche en lien avec la ruche hébergée par Gepetto), - découvrir ou redécouvrir les gestes de l’agriculture et de l’entretien des animaux, - retrouver l’usage des sens (jardin aromatique, fleur…), - maintenir en bon état les locaux et leurs abords (ménage, réfection des peintures des volets extérieurs…). La Ferme de Meynard va se développer, quatre points sont concernés : Organisation des activités En complément des poneys, chevaux et ânes déjà présents sur le site, nous commençons à recevoir des 38 petits animaux (chèvres, lapins, poules…). Nous souhaitons prendre de jeunes animaux afin de les habituer à notre présence et faciliter ainsi leur intégration au sein des groupes. Dans l’avenir, il est souhaité la réalisation d’une grande cage pour mettre les animaux hors d’atteinte des prédateurs, éviter les errances et permettre leur observation sans danger pour l’observateur, sans risque de fuite en l’absence d’un membre du personnel. Les après-midi, suivant les saisons, nous complèterons par des activités plus manuelles et d’intérieur. Communication mensuelle par le biais de «La Feuille de Choux », qui sera sous-traitée dans l’attente d’un matériel informatique, avec l’atelier Mille-Mots. Cette « Feuille de Choux » doit permettre aux résidents une approche de l’outil informatique et la réalisation d’articles où seront relatées FJB-NP343-5-Dossier:Maq 18/03/11 9:39 Page 39 leurs aventures et les nouvelles de La Ferme. Création d’un lieu d’accueil « pour PiqueNique » Les anciens locaux de l’atelier Equi-Libre ont été nettoyés et libérés. Ainsi, il est possible d’accueillir des groupes de la Fondation ou d’autres structures, pour des pique-niques ou des goûters dans un cadre agréable, clos et chauffé. Réfrigérateur, point d’eau, vaisselle, téléphone et sanitaires sont à disposition. Création de parcours adaptés Création d’un parcours pour les personnes à mobilité réduite : jardins aromatiques suspendus, petites plantations (radis, tomates, fraises) et dégustation, confection d’un « hôtel à insectes », observation d’oiseaux dans les nichoirs et observation des animaux environnants. Parcours pour personnes plus valides, un parcours passant devant le cimetière de la Famille Bost, avec évocation de l’histoire, questions concernant le nom des arbres, dégustation de fruits, retour par l’observation des canards dans la mare, le tout dans un esprit ludique. Un troisième parcours pourrait relier le site de Meynard à celui de Mamré. Une nouvelle forme d’animation En collaboration avec l’atelier Equi-libre, la Ferme rentre dans le groupe de l’Animation en proposant des accueils les samedis et dimanches après-midi. Il sera alors possible de toucher les lapins, caresser les chèvres, donner du pain dur aux chevaux… Le petit train, lorsqu’il est en service fait une halte sur le site et propose de se dégourdir les jambes autour des animaux présents. Nous proposerons probablement en hiver une version « délocalisée » de la Ferme : après concertation avec les pavillons, nous pourrons nous déplacer avec un lapin, un mouton ou un chat à la rencontre des résidents qui ne peuvent pas se déplacer. Geneviève Delayens, éducatrice-spécialisée 39