Point II Approbation du projet de procès
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Point II Approbation du projet de procès
Point II Approbation du projet de procès-verbal de la séance du 12 octobre 2012 Séance du 30 novembre 2012 Procès-verbal de la réunion du 12 octobre 2012 adopté le ……… COMITÉ DE BASSIN N° 89 ORDRE DU JOUR _______________________ I. Adoption de l’ordre du jour .......................................................................................................................3 II. Approbation du projet de procès-verbal de la séance du 21 juin 2012....................................................3 III. Approbation du 10 Programme d’intervention de l’Agence de l’eau.......................................................3 1. Avis conforme du Comité de bassin sur le projet de délibération relatif aux taux et à la modulation géographique des redevances pour la période 2013-2018 .....................................13 è 2. Approbation de l’énoncé général du 10 Programme.....................................................................13 IV. Élections et désignations........................................................................................................................13 1. Élection d’un membre de la Commission Planification...................................................................13 2. Élection d’un membre de la Commission du Milieu Naturel Aquatique de bassin .........................13 V. Planification ............................................................................................................................................13 1. Avis sur le projet de SAGE du bassin ferrifère ...............................................................................13 2. Avis sur le projet de périmètre du SAGE Lauch .............................................................................13 3. Mise en œuvre de la Directive « Inondations » – Avis sur le projet de liste de Territoires à Risques Importants d’inondation (TRI).......................................................................14 4. Avis sur le projet de Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Énergie de Lorraine..................15 VI. Divers .....................................................................................................................................................16 1. Information sur les modalités de consultation du public et des assemblées sur les « Questions importantes pour la gestion de l’eau » (DCE) ............................................................16 è PV du CB du 12/10/2012 – page 1 La séance est ouverte sous la présidence de M. GAILLARD. Le Président tient tout d’abord à saluer M. Nacer MEDDAH, nouveau Préfet de la région Lorraine, coordonnateur du bassin Rhin-Meuse, en poste depuis quatre mois. Lui décrivant l’esprit dans lequel se déroulent les travaux du Comité de bassin, il explique que, si l’instance est respectueuse de l’État et de ses représentants, elle n’en est pas moins attachée à mener des débats vifs, sincères et de fond. Il propose par ailleurs de modifier l’ordre d’évocation des points inscrits à l’ordre du jour, afin que M. le Préfet è puisse assister aux discussions concernant le 10 Programme, lequel est réfléchi depuis plus de quinze mois en Commission des Programmes. Le Comité de bassin a régulièrement évoqué cette question et s’est prononcé au mois de juin sur la partie relative aux redevances, ces dernières s’inscrivant dans l’enveloppe votée au Parlement pour l’ensemble des 6 agences de l’eau. La présente réunion a quant à elle pour objectif è d’adopter l’ensemble du 10 Programme, tant en ce qui concerne les dispositions générales que pour ce qui relève des redevances. Le débat sera par conséquent ouvert sur l’intégralité de ces points, qui ont fait l’objet de certains ajustements lors de la dernière Commission des Programmes, afin de tenir compte de certaines remarques des uns et des autres. Le Conseil d’administration a quant à lui approuvé ce projet de è 10 Programme lors de sa réunion du 11 octobre 2012. Le Préfet fait part de son plaisir de participer à cette réunion, tout d’abord pour saluer les membres du Comité de bassin mais également pour faire part de l’importance qu’il attache aux sujets traités par l’Agence. Il témoigne de la fierté et de l’honneur qu’il éprouve à se trouver au cœur de l’instance, dont il mesure le travail qu’elle représente pour ses membres. Aussi les remercie-t-il vivement pour leur engagement au service de l’intérêt général. Le Préfet tient à évoquer trois sujets. Il rappelle, premièrement, que le principe de démocratie participative a été réaffirmé au cours de la conférence environnementale des 14 et 15 septembre 2012. Cette conférence, ouverte par le Président de la République et clôturée par le Premier Ministre, rassemblait des représentants d’organisations non gouvernementales, d’organisations syndicales, des employeurs ainsi que des collectivités territoriales et des parlementaires. Elle traduit l’importance donnée aux enjeux environnementaux, qu’il s’agisse du changement climatique, de la raréfaction des ressources ou du recul de la diversité au niveau mondial. Dans le même temps elle affirme la volonté d’engager la transition vers un nouveau modèle de développement durable. Un lien direct existe entre certaines questions abordées lors de la conférence environnementale et les problématiques traitées par l’Agence. Ainsi, la transition énergétique, premier pilier menant à la transition écologique, donne la priorité aux énergies renouvelables. Un objectif de réduction de 75 % à 50 % de la part de l’énergie nucléaire dans la production d’électricité d’ici 2025 a notamment été fixé. Cette thématique fera l’objet d’un grand débat national ouvert aux citoyens dès cet automne 2012. Il devrait permettre de sensibiliser le public et de recueillir l’avis de ce dernier. Par ailleurs, le même esprit de dialogue environnemental préside à la consultation réalisée localement dans le cadre de la révision des SDAGE. Dans le cadre de cette priorité est donnée aux énergies renouvelables, le Grenelle de l’Environnement fixe à l’horizon 2020 des objectifs nationaux d’augmentation de la production d’hydroélectricité. A l’échelle du bassin Rhin-Meuse, cette préoccupation est notamment prise en compte dans le cadre du Schéma Régional Climat Air Énergie (SRCAE) au sujet duquel le Comité de bassin devra exprimer son avis. Ces enjeux hydroélectriques ont, par ailleurs, été considérés au travers du prisme de la biodiversité, dans le cadre de la révision des classements de cours d’eau concourant à la mise en œuvre de la trame bleue. Une cohérence avec les enjeux de continuité écologique a également été recherchée. Le terme de gouvernance prend par conséquent tout son sens aujourd’hui. De ce fait, le Préfet espère que l’implication de l’ensemble des acteurs de l’eau permettra la mise en œuvre de projets globaux, concertés et partagés. Le projet de révision des classements de cours d’eau sera d’ailleurs soumis à l’avis du Comité de bassin avant la fin de l’année 2012. Il a pour objectif majeur la recolonisation progressive des milieux aquatiques par les espèces piscicoles dites migratrices. Cette action illustre parfaitement le second axe de la feuille de route pour la transition écologique fixée lors de la conférence environnementale, à savoir la reconquête de la biodiversité. PV du CB du 12/10/2012 – page 2 Il est en effet absolument indispensable qu’une prise de conscience identique à celle réalisée vis à vis du changement climatique intervienne à l’égard du recul de la biodiversité. Celle-ci se situe à l’interface de domaines comme l’eau douce, l’agriculture, les infrastructures, le paysage ou encore la forêt. A cette fin, le Président de la République s’est engagé sur l’adoption en 2013 d’une loi-cadre sur la biodiversité. Les risques sanitaires environnementaux ont aussi été largement abordés au cours de la conférence environnementale, la prise en compte de leur impact sur la santé étant par ailleurs reconnue comme prioritaire par l’OMS. De nouveaux risques, dits « émergents », apparaissent, au rang desquels il convient de relever ceux liés aux perturbateurs endocriniens et aux polluants non réglementés dans l’eau. Un groupe de travail national sera créé à cet effet. Il se consacrera à l’élaboration d’une stratégie nationale consacrée aux perturbateurs endocriniens et comprenant des actions de recherche, d’expertise, d’information du public et de réflexion sur l’encadrement réglementaire dans ce domaine. Une liste de quatre ou cinq substances prioritaires sera définie. Un calendrier de campagnes de mesures, qui passeront d’exceptionnelles à cycliques, sera établi. Enfin, la conférence environnementale a traduit la volonté du Gouvernement de mener une concertation en amont sur son programme de travail et de dégager des priorités. Cette nouvelle façon de faire vivre la démocratie environnementale s’inscrira dans la durée. La conférence environnementale se réunira sur une base annuelle. Chaque rendez-vous permettra de faire le point sur l’avancement du dossier et de définir un nouveau programme de travail pour l’année suivante. Le Préfet aborde, en deuxième lieu, la désignation des Territoires à Risque important d’Inondation (TRI). Ce processus a été entamé au mois de mars 2012. Il est demandé de le finaliser pour la fin du mois d’octobre afin de permettre sa transmission à la Commission Européenne. La transposition de cette directive communautaire dans le droit national a entraîné des délais contraints et occasionné un difficile exercice de priorisation, qui a pu générer des tensions sur le territoire. Cela étant, l’enjeu est tel qu’il est nécessaire d’avancer, malgré les contraintes et la volonté partagée de bénéficier de souplesse. è Enfin, troisièmement, évoquant les travaux de préparation du 10 Programme, le Préfet rappelle que ce dernier constitue la feuille de route de l’Agence de l’eau pour les six ans à venir. Il présente des changements notables par rapport au schéma actuel, notamment en ce qui concerne l’équilibrage des redevances, la priorisation des actions (avec une prise en compte accrue des problématiques de pollution agricole ou encore la restauration de milieux aquatiques). Il est donc essentiel à l’articulation des actions relatives à l’eau sur le territoire du bassin. L’avis que rendra le Comité de bassin viendra clore un débat structurant pour la mise en œuvre des politiques de l’eau sur le territoire du bassin. I. Adoption de l’ordre du jour En l’absence d’observation, l’ordre du jour est adopté. II. Approbation du projet de procès-verbal de la séance du 21 juin 2012 En l’absence d’observation, le procès-verbal de la séance du 21 juin 2012 est adopté à l’unanimité. III. Approbation du 10è Programme d’intervention de l’Agence de l’eau è M. SOUILLER présente le projet de 10 Programme. Débat Le Président invite d’abord les présidents des Commissions géographiques à rendre compte des retours de è leurs instances par rapport à ce projet de 10 Programme. PV du CB du 12/10/2012 – page 3 M. BAUER indique qu’une rencontre a été organisée à Colmar pour la Commission géographique Rhin Supérieur et Ill, dont il garde une impression positive à plusieurs égards. En effet, de nombreux participants, tant élus qu’acteurs économiques et représentants d’associations avaient répondu à l’invitation. La réunion s’est déroulée en deux parties. Une présentation du projet de programme a tout d’abord été effectuée, suivie d’une séquence consacrée à des questions d’ordre général. En fin de présentation, deux exemples concrets d’expériences positives de terrain été exposés. Le premier concernait une station de recueil et de traitement de résidus de traitements phytosanitaires et l’autre, l’implantation de ray-grass pour retenir les nitrates, notamment en ce qui concerne la culture du maïs. Ces deux exemples ont suscité un grand nombre de questions. De l’avis de M. BAUER, le fait d’avoir changé l’approche des sujets au sein des Commissions géographiques s’est révélé bénéfique. M. JACQUIN explique que la Commission géographique Moselle-Sarre se trouve dans la même dynamique. Constatant que les réunions de la Commission géographique n’attiraient en fin de compte qu’un public limité, constitué des « obligés » de l’Agence de l’eau, un effort d’imagination a été fourni, visant à rendre l’instance plus attractive. Tout comme en Alsace, la réunion a comporté une partie thématique portant sur un sujet concret. Le thème de l’assainissement collectif ayant été retenu, la fréquentation de la réunion s’en est trouvée doublée, voire triplée. En termes de méthode, M. JACQUIN estime nécessaire de veiller à l’élaboration d’ordres du jour attractifs et de rendre ainsi l’instance plus réactive. Cela étant, le è 10 Programme n’a pas fait l’objet d’une discussion approfondie. Des progrès en termes d’animation restent donc à réaliser sur ce point, à son sens. M. BAUER précise qu’en Conseil d’administration, les industriels se sont prononcés en faveur du è 10 Programme et souligne le côté innovant de ce dernier puisque l’Agence de l’eau devra fournir le même travail qu’auparavant, mais à des coûts moindres. Il se dit persuadé qu’une analyse coûts/bénéfices démontrera que l’Agence de l’eau parviendra à atteindre ses objectifs – étant entendu que pèsent sur elle des obligations de résultat et non de moyens – tout en dépensant moins. Il constate en outre que la notion de durée est essentielle dans le domaine de l’eau. Il est en effet impossible è de régler les problèmes de manière immédiate. Le 10 Programme, qui s’inscrit dans cette durée et sera è suivi d’un 11 Programme, démontre un certain nombre de volontés politiques. Il amorce en effet un rééquilibrage entre les redevances, suivant en cela notamment l’avis des industriels, qui plaidaient la cause des usagers domestiques. Cette diminution en leur faveur n’est certes que de 3 %, mais il serait judicieux de réexaminer la question en cours de programme et d’envisager le cas échéant de nouveaux ajustements. La volonté de l’industrie consistait par ailleurs à consentir un effort substantiel, à deux chiffres, mais qu’en échange une limitation de l’influence négative de cette augmentation soit mise en place au profit des PME et TPE rencontrant des difficultés financières. Le résultat obtenu leur semble aujourd’hui équilibré. M. BAUER se dit par conséquent ravi de la manière dont les discussions ont été menées, étant entendu que le débat permet de progresser. En écho aux propos de M. Le Préfet, M. ECKERT souligne qu’il a pris part à la conférence environnementale du mois de septembre. Qualifiant les débats de variés, riches et nombreux, il fait cependant part de sa surprise quant au fait qu’il n’ait pas davantage été fait état des questions fiscales. En effet, la notion de « pollueur/payeur » semble avoir disparu et la fiscalité environnementale a, en revanche, été présentée comme un moyen de financer d’autres secteurs. Or, M. ECKERT conçoit mal qu’une taxe carbone puisse servir à compenser une réduction des cotisations d’allocations familiales des employeurs. Il soutient en effet que l’affectation des contributions demandées aux usagers doit être adaptée non seulement à leurs facultés contributives, mais aussi à leur acceptabilité sur le principe. S’il est expliqué aux contribuables que les redevances qu’ils paient sur les déchets serviront à chercher les moyens d’en produire moins ou de mieux les éliminer, ces derniers pourront comprendre cette taxation. Si en revanche les redevances qu’ils paient sur l’eau ou les déchets partent financer des domaines totalement étrangers à ces secteurs, aussi nécessaires soient-ils, le système fait fausse route. M. ECKERT insiste sur le fait qu’il s’agit bien là d’un avis personnel et ajoute que ce débat est ouvert dans le pays, qu’il concerne la fiscalité environnementale ou d’autres types de fiscalités. Il note tout particulièrement qu’aucune mesure fiscale du type « artificialisation des sols » n’a été évoquée. Il lui semble pourtant que cet outil serait efficace dans la mesure où, de par son caractère général, il permettrait de prendre en compte divers types de « pollutions » ou d’altérations des milieux, et de financer des actions plus diffuses, comme la protection des milieux naturels ou des zones sensibles, pour lesquelles il semble difficile de trouver des financements dédiés. PV du CB du 12/10/2012 – page 4 Abordant la question des finances des agences de l’eau, M. ECKERT rappelle qu’il a été admis que la limite fixée pour les dépenses se situe à un niveau conforme à la réalité. En ce qui concerne les recettes, la Loi de è Finances pour 2012 dispose qu’un bilan sera réalisé au bout du 10 Programme. S’il devait alors apparaître que les recettes étaient supérieures à un certain plafond, l’excédent serait versé au budget de l’État. Il est à présent question d’adopter des dispositions nettement plus contraignantes, en définissant ce plafonnement opérateur par opérateur. Certains d’entre eux sont déjà soumis à cette contrainte et la propension à imposer cette règle aux agences de l’eau est très vive, tout comme il est, par exemple, question de plafonner une partie des recettes des Chambres de Commerce et d’Industrie. Sauf décision inverse, les agences de l’eau semblent pour le moment échapper à ce dispositif, mais il s’en est fallu de peu. Il est par conséquent impossible de prévoir si cette situation tiendra dans la durée. Cette incertitude impose de porter une attention toute particulière au fonds de roulement, qui devra être maintenu à un niveau proche du minimum pour éviter un plafonnement par annualités, comme il en va déjà pour certaines agences de l’État. è M. ECKERT annonce en outre qu’il s’abstiendra sur le 10 Programme. Il rappelle que c’est en raison de certains désaccords qu’il a souhaité mettre un terme à sa présidence de la Commission des Programmes, et au premier chef parce qu’il a été décidé de proposer une réduction des dépenses, en apparente contradiction avec la directive cadre. Il ne parvient en effet pas à comprendre comment il sera possible de fournir un travail de qualité équivalente, voire supérieure, en disposant de moins de moyens. Bien que la è maîtrise des dépenses publiques soit un objectif louable, baisser l’ambition du 10 Programme ne donne pas un signe positif. M. ECKERT ajoute que cette réduction de crédits a été opérée sous l’influence de certains groupes de pression, qui ont considéré le rééquilibrage des redevances insupportable pour eux. Il précise également ne pas être favorable à la suppression complète du zonage, telle qu’elle a été in fine adoptée. Certes, une simplification du zonage avait un temps été envisagée, tout le monde s’accordant à trouver trop complexe le découpage en vigueur. Cela étant, même si la suppression retenue sera réalisée selon une méthode satisfaisante, par lissages successifs, il n’en demeure pas moins que cette décision paraît inappropriée aux yeux de M. ECKERT. Il note enfin que la conséquence des dispositions prises est que, sur des points importants tels que les eaux usées ou la rénovation des réseaux d’assainissement, les dépenses en matière de soutien aux collectivités locales ont significativement été réduites, de l’ordre de 16 %. M. ECKERT conclut en souhaitant avoir tort, mais en estimant ses doutes fondés. Réagissant à l’intervention de M. ECKERT, M. BEGUIN se fonde sur ses près de vingt ans de présence au sein du Comité de bassin pour rappeler que ce dernier a toujours réussi à élaborer des documents de manière consensuelle, quasiment sans passer par un vote. Tous ses membres ont toujours réussi à travailler ensemble et à comprendre les intérêts respectifs des différentes composantes de la société è représentées au sein de l’Instance. La difficulté de mise au point du 10 Programme réside dans le fait que, contrairement aux programmes précédents, trois versions du document se sont succédé, les unes remettant en cause certains engagements et orientations des autres. Cette pratique se révèle préjudiciable et ne correspond pas aux bonnes pratiques en vigueur jusqu’à présent. M. BEGUIN espère par conséquent que ce procédé demeurera un cas isolé. è Il note que le 10 Programme présente une légère inflexion de la fiscalité pour les ménages, que les industriels ont consenti des efforts et que les agriculteurs contribuent également au financement du programme, quand bien même leur participation demeure inférieure aux espérances des uns et des autres. Il fait par ailleurs valoir que l’Agence de l’eau se trouve dans un exercice appelé à évoluer. En effet, à peine le è 10 Programme lancé, il conviendra de tenir compte des nouveaux programmes communautaires, de la réforme de la PAC et, peut-être, d’un Acte III de la décentralisation. Aussi, même si ce programme a le mérite de présenter une vision à six ans, une révision à mi-parcours comportant des adaptations significatives s’avérera nécessaire. Évoquant les risques d’inondation mentionnés par M. le Préfet, M. BEGUIN appelle à la prudence quant à une éventuelle participation des budgets de l’Agence de l’eau à cette thématique. S’il lui semble important d’intervenir dans des dispositifs tels les SAGE - qui s’inscrivent dans un projet de développement durable à l’échelle d’un bassin versant et doivent naturellement intégrer les problèmes liés aux inondations - il estime en revanche que le budget de l’Agence de l’eau ne suffirait pas à financer des opérations lourdes en la matière. PV du CB du 12/10/2012 – page 5 Se référant aux crues de 1983, il soutient que rien n’interdit de penser que, tôt ou tard, la sécurité des biens et des personnes sera à nouveau mise en danger du fait de phénomènes climatiques majeurs, et notamment d’une pluviométrie excessive. M. BEGUIN rappelle enfin qu’il est acquis que personne n’est en mesure de faire face à des crues centennales, cinq-centennales, ou millénales, tant il est vrai que les zones impactées sont aujourd’hui considérablement urbanisées. L’ensemble de ces considérations l’incite par conséquent à préconiser une approche mûrement réfléchie. M. BEGUIN ajoute que le retard en matière de mise en œuvre de la directive « Inondations » incombe à l’État. Cette directive date en effet de 2007 et il a fallu attendre le Grenelle de l’Environnement, en 2010, pour travailler, dans un délai devenu contraint, à sa transposition. Il lui semble par conséquent mal à propos de regretter le peu de temps disponible pour mettre en œuvre une orientation lorsqu’on a soi-même pris du retard. De plus, les méthodologies divergent en Europe, au point d’en devenir quasiment incohérentes, ce qui se révèle problématique pour les régions transfrontalières telles que celles couvertes par l’Agence de l’eau Rhin-Meuse. En effet, des questions peuvent légitimement se poser au vu des divergences d’approches entre la France, l’Allemagne et le Luxembourg. Pour les Allemands par exemple, l’ensemble des cours d’eau est pris en compte dans la gestion du risque d’inondation. La France a quant à elle adopté une approche quantitative basée sur le nombre de personnes et les activités économiques potentiellement impactées. M. BEGUIN espère par conséquent que le droit à l’expérimentation qui devrait figurer au programme des travaux de l’Assemblée Nationale, ainsi que l’éventuel Acte III de la décentralisation, permettront de sortir du cadre national et d’imaginer des dispositifs qui intégreront cette dimension transfrontalière. Il met par ailleurs en exergue le fait que, suite à l’approche française de la question, certaines agglomérations ont été incluses dans le champ d’application de la directive alors qu’elles n’en formulaient pas le désir. Il en est ainsi de la ville de Verdun, dont le maire ne voulait absolument pas entendre parler de son implication en matière de réduction des risques d’inondations. A contrario, des territoires ayant connu des inondations importantes et répétées, mais n’impactant peut-être pas suffisamment d’activités économiques ou touchant une population moindre, se sentent légitimement dépossédés d’une thématique sur laquelle ils sont engagés depuis longtemps, à l’image de la région de Neufchâteau. De plus, dans la mesure où la délimitation des territoires entraîne un fléchage des crédits publics, les zones exclues du dispositif ont tout lieu de se montrer inquiètes. M. BEGUIN rappelle en effet que des Établissements Publics Territoriaux de Bassin comme l’EPAMA sont construits sur des logiques de solidarité. Ainsi, le Conseil général de la Meuse, participant au budget général de l’EPAMA et notamment à l’ingénierie, a participé au financement des travaux mis en œuvre dans le département des Ardennes. Aussi, la démarche visant à fixer des territoires qui, de l’avis de M. BEGUIN, participe d’un dogmatisme excessif, n’est-elle pas bonne et risque de briser les solidarités existant au sein du bassin. Abordant enfin la cohérence des politiques publiques, M. BEGUIN évoque la question des pesticides dans l’agriculture, dont la conférence environnementale n’a que très peu parlé afin d’éviter des crispations empêchant l’émergence de consensus au sein des tables rondes. Cette problématique reste cependant prégnante et les engagements pris en la matière dans le cadre du Grenelle de l’Environnement tardent à se traduire sur le terrain. M. BEGUIN estime que, tant qu’un certain nombre de sociétés vendant ces produits assumeront en même temps un rôle de conseiller agricole, le problème ne se réglera pas. Il soutient également qu’on ne peut développer l’agriculture biologique sans proposer d’aides permettant une réelle incitation et sans disposer de leviers forts de politiques publiques. Ainsi, une ferme meusienne couvrant 140 hectares de SAU, totalement en herbe, s’apprête à être rachetée par de jeunes agriculteurs animés de l’intention de « retourner » l’intégralité de cette surface. Cet exemple démontre qu’on ne peut à la fois mettre l’accent sur la préservation des prairies et promouvoir des dispositifs qui, sur une seule exploitation, changent complètement le mode de gestion. Par ailleurs, une ferme de 120 hectares pratiquant l’agriculture biologique depuis plus d’une dizaine d’années n’a trouvé pour seuls repreneurs que des agriculteurs conventionnels. Tous les gains de la conversion à un mode de production biologique ont par conséquent été perdus à la suite de cette mutation foncière. M. BEGUIN en appelle par conséquent à une véritable cohérence des politiques publiques et souhaite qu’elles soient positionnées en fonction de priorités, dont la définition a en partie été confiée à la conférence environnementale. PV du CB du 12/10/2012 – page 6 M. MULLER déclare se retrouver dans les déclarations de MM. ECKERT et BEGUIN et tient à donner une explication de vote au nom des associations de consommateurs. Ces dernières s’abstiendront sur le programme et voteront contre les redevances. M. MULLER explique ne pas aimer l’abstention, mais dans la mesure où le chapitre des redevances, auquel è il est opposé, est inclus au 10 Programme, il ne peut, en toute logique, l’approuver. En revanche, les associations de consommateurs se retrouvent entièrement dans le contenu du futur programme en ce qui concerne les interventions. Elles ne chercheront par conséquent en aucun cas à freiner l’action de l’Agence de l’eau, mais plutôt à l’aider à accélérer les processus. M. MULLER s’engage par conséquent à inciter l’ensemble des associations de consommateurs de Lorraine à s’impliquer dans la bataille de l’eau aux côtés de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse, en insistant plus particulièrement sur l’information et l’éducation. Il estime que l’Agence de l’eau a beaucoup à réaliser dans le domaine des écoles. C’est en effet par ce biais qu’il sera possible de préparer l’avenir et de laisser aux générations futures une eau de meilleure qualité que celle existant aujourd’hui. M. MULLER ajoute qu’en se référant aux avis tant de la Cour des Comptes que du Conseil d’État et aux termes de la lettre de cadrage, il apparaît qu’une injustice notoire quant à la répartition des redevances a été relevée. A ce sujet, M. MULLER dit avoir décelé une lueur d’espoir dans la déclaration de M. BAUER, qui reconnaît la nécessité d’un rééquilibrage. Il regrette simplement que ce dernier envisage ce processus dans un avenir jugé quelque peu lointain. S’exprimant au nom des présidents de SAGE, M. DIETMANN rappelle qu’à l’échelle du bassin, les premiers schémas ont été adoptés en 1998. Depuis lors, les SAGE ont œuvré de manière extrêmement significative à la reconquête des milieux, à la libre circulation des espèces, ainsi qu’aux trames bleues et vertes, bien avant le lancement de ces dernières à la suite du Grenelle de l’Environnement. En ce qui concerne l’amélioration de la ressource, ils se sont impliqués dans la protection des captages en concluant des accords avec les agriculteurs, dans l’optimisation des inondations, dans l’élaboration des Plans Locaux d’Urbanisme et des SCOT, ainsi que dans les aménagements des milieux sensibles du point de vue hydraulique. Les SAGE ont également permis un dialogue permanent avec l’ensemble des acteurs sur le terrain, pratique devant se poursuivre, voire se développer. è A la lecture du 10 Programme, M. DIETMANN fait état d’une impression de « confinement » des SAGE à des rôles mineurs d’animation, d’assistance technique et d’expertise. Or, ces derniers sont importants aux yeux de l’ensemble des personnes qui, au sein même de l’Agence de l’eau, travaillent au développement è des programmes. De ce fait, les présidents de SAGE s’interrogent quant à leur rôle dans le 10 Programme. Au vu du travail accompli, ils souhaitent bénéficier d’une place plus significative dans ce programme et demandent par conséquent que le Directeur général de l’Agence de l’eau vienne les rencontrer pour évoquer cette question. è Cela étant, compte tenu de l’ensemble des points positifs présentés par le 10 Programme, M. DIETMANN fait savoir qu’il émettra un vote favorable, tout en espérant bénéficier d’une meilleure prise en compte des SAGE dans sa mise application. Il souhaite enfin que ces derniers ne soient pas oubliés lorsqu’il s’agira de è construire le 11 Programme. è M. PELLETIER se félicite de l’esprit dans lequel le débat relatif au 10 Programme a été mené. Chacun a pu s’exprimer et le résultat a été atteint de manière démocratique. Il tient par conséquent à remercier celles et ceux qui ont permis de construire le projet tel qu’il se présente, en soulignant tout particulièrement le travail de convergence réalisé par les services. Il témoigne par ailleurs de l’engagement de l’agriculture dans la continuité des actions déjà engagées ainsi que dans la mise en œuvre des nouveaux axes présentés dans le programme. Enfin, revenant sur les propos de M. BEGUIN concernant les surfaces en herbe, M. PELLETIER conçoit que des regrets puissent être exprimés. Il s’inquiète pour sa part de la politique actuelle en la matière, et plus spécifiquement de la « sanctuarisation » de ces surfaces dans différents documents, dans les suites du Grenelle de l’Environnement. M. PELLETIER rappelle en effet qu’il convient de ne pas oublier que le maintien de l’herbe est conditionné à l’évolution économique de l’élevage. Il estime que ce problème doit être résolu par sa base et que ce n’est pas en obligeant un agriculteur à cultiver de l’herbe que l’on parviendra à redonner de l’ambition aux éleveurs, notamment lorrains. PV du CB du 12/10/2012 – page 7 Avant d’aborder le cœur de son propos, M. INGWILLER remercie la Direction de l’Agence de l’eau d’avoir décidé d’organiser désormais les réunions du Comité de bassin au siège de l’Agence de l’eau, à Rozérieulles. Les conditions de travail y sont idéales et les échanges s’en ressentent. è Il estime que, tant sur le contenu que sur la forme, le budget du 10 Programme revêt un caractère exceptionnel, à rapprocher de la situation économique de la France, qui est marquée par la récession. Par ailleurs, ce programme adopte des priorités différentes du précédent, notamment en matière de continuité écologique, de gestion des milieux aquatiques ou de pollution agricole. M. INGWILLER relève que l’ensemble de ces changements d’orientations traduit en réalité un certain encadrement par les règles communautaires et les décisions nationales. Cet état de fait impose de veiller à une certaine communication envers les élus et les collectivités une fois le programme voté. Il conviendra par exemple de leur expliquer que l’assainissement collectif ne figure plus autant que par le passé au rang des priorités de l’Agence de l’eau, bien qu’elle continue à le soutenir de façon très significative. Cette décision entraînera probablement des répercussions sur le prix de l’eau, selon les politiques d’intervention des Conseils généraux en matière d’assainissement. Il se félicite également du fait que l’Agence de l’eau ait fait preuve d’ouverture d’esprit en matière d’assainissement non collectif, alors que cet aspect avait été minoré dans les programmes précédents. Abordant la question de la gouvernance, M. INGWILLER constate que les pouvoirs du Conseil d’administration tendent à se rétrécir. En effet, les trois « domaines d’intervention » distingués dans le programme ne peuvent se fondre entre eux de façon totalement libre, ce qui entraînera une rigidification de l’action de l’Agence de l’eau. Il espère, en outre, que l’État ne se montrera pas excessivement gourmand si des fonds devaient subsister dans les agences de l’eau en fin de programme. Enfin, notant que de nombreux intervenants émettent le souhait de voir augmenter la contribution des agriculteurs et des industriels, M. INGWILLER estime que la prise de conscience écologique devrait inciter à trouver d’autres recettes, à l’image d’une contribution écologique généralisée. Cela permettrait de mieux préserver l’environnement et de le transmettre dans les meilleures conditions possibles à la prochaine génération. Mme CORSYN partage les inquiétudes des précédents orateurs quant à la disparition des surfaces en herbe et les souhaits de davantage de cohérence entre les politiques publiques. Elle souligne, en outre, avec è satisfaction que le 10 Programme prévoit de renforcer le soutien de l’Agence de l’eau à la restauration des zones humides. Ces zones apportent en effet des services gratuits de dépollution et de maintien de la qualité des eaux. M. DARBOIS remarque que le débat démontre que le vote du programme ne constitue pas nécessairement une opération facile et approuve par ailleurs les propos de M. ECKERT quant aux pressions subies durant l’élaboration du projet. Abordant les délibérations relatives aux taux de modulation géographique, notamment les articles 4 et 5, il estime que le barème de la redevance pour stockage en période d’étiage risquera de coûter cher aux communes concernées, tout comme celui concernant la redevance pour obstacle sur les cours d’eau. S’il est compréhensible de soumettre à redevance des activités générant des ressources financières comme le tourisme, l’application à l’eau potable de ce principe semble inapproprié, sauf à ce qu’une explication puisse être donnée. M. DARBOIS demande par conséquent qu’il puisse être dérogé à cette règle. Il rappelle en effet, à titre d’illustration, que la ville de Metz est contrainte de chercher son eau fort loin. La proposition en question placerait par conséquent la collectivité en difficulté puisque du seul fait de la réserve de Madine, qui contient 35 millions de mètres-cubes, 350 000 euros seraient mis à sa charge. La retenue d’Arnaville pèserait pour sa part à hauteur de 3 000 euros. De plus, la longueur de digues à Arnaville et Madine alourdirait de 375 000 euros cette charge. Les recettes de la ville de Metz s’élevant à environ 1,6 million d’euros, cette contribution se révélerait particulièrement inappropriée. PV du CB du 12/10/2012 – page 8 M. WENCKER fait valoir que les travaux actuels de l’INRA, de l’ONEMA, et plus généralement du monde scientifique, démontrent l’intérêt économique de la préservation de l’eau et des milieux naturels. Il en déduit que l’Agence de l’eau est soumise à l’obligation de se consacrer en priorité à la défense du milieu naturel aquatique et fait part de sa satisfaction quant au fait que des budgets conséquents, en augmentation de près de 60 %, seront affectés à cette préoccupation. Aussi, même s’il regrette que le rééquilibrage entre les contributions des industriels, des agriculteurs et des utilisateurs domestiques semble timide et ait occasionné de difficiles discussions, M. WENCKER votera le è 10 Programme, manifestant ainsi l’adhésion des associations de protection de la nature et de l’environnement. Enfin, M. WENCKER souscrit pleinement aux propos de M. DIETMANN quant au rôle des SAGE dans la déclinaison sur le terrain de la politique de l’Agence de l’eau, ainsi qu’à ceux de M. BEGUIN, qui dénonçait les activités de conseil agricole des vendeurs de produits phytosanitaires. Il estime en effet que la cause majeure des pollutions diffuses réside dans cet état de fait. M. GISSINGER relève que 75 % des 3 810 captages d’eau sont protégés et s’enquiert de l’objectif de è protection affiché dans le 10 Programme, pour autant que ce dernier ait pris en compte cette préoccupation. Il remarque par ailleurs que, parmi les 701 agglomérations citées dans le projet de programme, 103, soit 15 %, ont été déclarées non conformes à la directive Eaux Résiduaires Urbaines, certaines se trouvant dans cette situation depuis plusieurs années. Sur ce point également, aucun objectif ne semble figurer dans le è 10 Programme. M. GISSINGER fait d’ailleurs part de son étonnement quant à ce taux de non-conformité en ce qui concerne les agglomérations, alors que dans le même temps les industries font l’objet de mises en demeure au moindre écart de leur part. Ces collectivités territoriales sont pourtant placées sous le contrôle des préfectures. è M. JACQUIN espère pour sa part qu’à l’occasion du 10 Programme, le Gouvernement et le législateur redonneront toute sa place au Comité de bassin, dans la mesure où le poids de l’État était devenu prépondérant dans les discussions menées au cours des dernières années. Il serait par conséquent fortement souhaitable que les agences de l’eau retrouvent leur sens profond et leur statut originel. M. JACQUIN fait par ailleurs part de sa satisfaction quant à l’ambition affichée de consacrer 1 % du budget de l’Agence de l’eau à la coopération internationale. Cet aspect est en effet fortement porteur de sens. Il rejoint en outre la proposition de M. DIETMANN tendant à donner davantage d’importance eux SAGE. Ils constituent en effet pour les élus locaux un moyen important de décliner les politiques de l’eau. Du fait des contraintes budgétaires pesant sur les Conseils généraux, M. JACQUIN témoigne également de l’inquiétude de certains Départements, dont la Meurthe-et-Moselle, quant aux financements en matière d’assainissement. En effet, en raison de ces difficultés financières, les élus locaux sont placés dans une situation extrêmement inconfortable face aux normes environnementales qu’ils sont tenues de respecter et dont ils ne parviennent pas toujours à atteindre les objectifs. Cette question n’est à l’heure actuelle absolument pas réglée, alors que, dans le même temps, il se révèle nécessaire de faire évoluer les financements vers des dispositifs plus efficaces. En ce sens, l’idée du coût d’exclusion se révèle intéressante pour distinguer l’assainissement collectif dispendieux, d’une part, et l’assainissement noncollectif, de l’autre. M. JACQUIN nourrit l’espoir que les adaptations nécessaires seront trouvées afin de réduire les écarts entre les belles intentions affichées et les réalités urbaines qui rendent parfois impossible l’assainissement autonome. Dans la mesure où l’Agence a toujours su se montrer pragmatique, il estime que de la souplesse pourra être trouvée dans l’application du dispositif. Évoquant le taux d’aide de 60 % accordé à l’assainissement non-collectif, M. JACQUIN relève que ce dernier sera « corrélé aux opérations de réhabilitation groupées des installations présentant des risques sanitaires et environnementaux portées par des structures maîtres d’ouvrages ou mandataires ». Il en déduit que, sauf à « saboter » les installations d’assainissement autonomes pour bénéficier du dispositif, très peu de projets seront éligibles à cette aide. Enfin, M. JACQUIN, tout en saluant l’idée de réorientation des crédits « SUR », indique que l’ensemble de è ces considérations conduira le Département de Meurthe-et-Moselle à s’abstenir sur le 10 Programme. PV du CB du 12/10/2012 – page 9 M. DAVERDON explique que, dans la mesure où il la région qu’il représente fait également partie du bassin Seine-Normandie et qu’un problème est apparu au sujet des redevances « pollueur/payeur », il s’abstiendra lors du vote. è Mme FEIDT relève que le 10 Programme présente de nombreux points positifs, mais estime que l’Agence de l’eau a fait preuve d’une trop grande célérité au sujet de la contractualisation, notamment en ce qui concerne les contrats multi-pressions. Les contraintes administratives plaçant en effet les collectivités en retard par rapport aux positions de l’Agence de l’eau, et il apparaît clairement que l’exécution des contrats demandera davantage de temps que ce qui est prévu par les textes. En ce qui concerne la coopération internationale, Mme FEIDT indique que, dans le cadre de ses fonctions à l’Association des Maires de France elle s’est rendue au Liban. Il ressort de ce déplacement que les actions de coopération décentralisée se révèlent indéniablement nécessaires. Le maire de Tripoli a par ailleurs été reçu récemment et a fait état de besoins considérables. Mme FEIDT ajoute que le Gouvernement précédent avait mis en place une cellule de crise permettant de venir en aide aux communes des pays défavorisés, dont les projets sont arrêtés du fait de problèmes de financement. Appel est donc lancé aux maires désirant faire preuve de solidarité, étant entendu qu’il est pour le moment plus simple de venir en aide au Liban qu’à la Libye. Elle indique enfin que, du fait des modifications apportées à la répartition des contributions des uns et des è autres, elle s’abstiendra sur le 10 Programme. M. MULLER indique qu’un tableau comparatif sur l’évolution des taux dans les différentes agences de l’eau a été joint au dossier de séance. Il remercie l’Agence de l’eau Rhin-Meuse d’avoir réalisé ce travail à sa demande et invite les membres du Comité de bassin à le consulter attentivement. M. MULLER se dit persuadé qu’après l’avoir étudié, ils comprendront la position des usagers domestiques. Le Président fait part de son accord quant à un débat sur ce point lors d’une prochaine réunion du Comité de bassin. En effet, les différents bassins n’ayant pas connu la même histoire, ni fait preuve au fil de cette histoire qui leur est propre des mêmes sensibilités, il serait intéressant de comprendre les différences pouvant exister entre eux et y puiser des idées permettant de progresser. è M. DARBOIS indique que, bien que nourrissant des doutes sur les redevances, il votera le 10 Programme. M. WIRTH explique que, suite à l’intervention de M. VONAU en Conseil d’administration et à une discussion è avec les services du Conseil général du Bas-Rhin, le Département votera en faveur du 10 Programme par souci de solidarité. Cela étant, des inquiétudes subsistent, portant notamment sur les enveloppes de crédits. Au vu du contenu du programme, les moyens se trouveront en effet réduits de manière substantielle, parfois même jusqu’à 50 %. Ce sera par exemple le cas pour le Conseil général du Bas-Rhin lorsque le nouveau mode de calcul proposé pour la répartition de l’enveloppe « SUR » entrera en application. Ce point devra notamment être clarifié lorsque le Directeur général de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse rencontrera le Président du Conseil général au courant du mois d’octobre. Il conviendra notamment d’envisager la manière è è d’achever les actions engagées au titre des 9 et 10 Programmes. Dans l’immédiat le Conseil général du Bas-Rhin se montre encore dubitatif et émet davantage un « oui mais » qu’un « oui » franc et massif. Ce Département est considéré comme pionnier en ce qui concerne différentes actions. Cela étant, l’œuvre entamée n’est pas achevée et différents projets en gestation doivent être menés à terme. Il serait dès lors dommage que certains secteurs se voient exclus de la politique avantgardiste de la collectivité en matière d’assainissement du fait d’un défaut de moyens. M. MICHELET prend note de la proposition du Président de se pencher sur les comparaisons interbassins au cours d’une prochaine séance. Il propose de conduire cette étude non seulement sur les redevances mais également sur les aides, qui permettrait de relativiser certains commentaires basés sur la confrontation exclusive des taux de redevance. En ce qui concerne l’interrogation de M. DARBOIS sur les articles 4 et 5 de la délibération relative aux redevances, il indique que, s’il en a peu été fait état lors des réunions préparatoires, c’est du fait que les dispositions existantes seront maintenues à l’identique, sans aucun changement. Il précise notamment que er la redevance pour stockage s’applique au volume stocké entre le 1 mai et le 31 octobre, soit en période d’étiage, ce qui n’est bien sûr généralement pas le cas pour les usages d’eau potable. PV du CB du 12/10/2012 – page 10 Reprenant le thème des SAGE, M. MICHELET qualifie l’interprétation du programme que fait M. DIETMANN de pessimiste. Par ailleurs, dans le cadre de la prochaine révision du SDAGE, il entrevoit une possibilité de réfléchir à une densification des mécaniques de SAGE, tout au moins de manière quelque peu sélective. Il ne serait en effet pas nécessairement utile de généraliser ce dispositif à l’ensemble du bassin. Enfin M. MICHELET confirme qu’il ira à la rencontre des présidents de CLE pour mener un échange permettant de clarifier les positions des uns et des autres. Répondant à M. GISSINGER qui l’interrogeait sur les objectifs de protection des captages inscrits au è 10 Programme, M. MICHELET explique que la Commission des Programmes s’est aperçue que le levier financier seul n’était pas pertinent en la matière. Si les dossiers avancent lentement sur ce point, ce n’est donc pas parce que l’Agence de l’eau Rhin-Meuse n’attribue pas suffisamment de moyens, son pouvoir étant d’ailleurs à peu près nul dans ce domaine. D’autres leviers restent donc à trouver. Des discussions ont été menées à cet effet, notamment en Lorraine avec l’Agence Régionale de Santé. Elles partaient du principe que de nombreux ouvrages restaient à protéger mais qu’ils n’étaient pas porteurs d’enjeux identiquement répartis. Globalement, un objectif de 100 % est fixé mais il s’est de tout temps situé à ce niveau, démontrant par là-même que la cible parait s’éloigner à mesure que l’on avance. Le dispositif sur lequel les différents intervenants se sont accordés est par conséquent basé sur une priorisation en fonction des enjeux présentés par chacun des captages, ce qui semble nettement plus porteur d’efficacité. Mme BROUILLARD ajoute que près de 900 captages restent à protéger, sur les 3 800 que compte le bassin. Une synergie d’actions est en train de se mettre en place pour résorber le retard pris en la matière, et un peu plus de 200 captages ont été jugés prioritaires pour des raisons tenant par exemple à leur vulnérabilité ou à la densité des populations desservies. Relevant le désir d’information émanant des membres du Comité de bassin, elle rappelle par ailleurs que le Préfet coordonnateur de bassin Rhin-Meuse avait diffusé une note en début d’année. Cette dernière dressait un état des lieux et des actions mises en œuvre. Enfin, Mme BROUILLARD propose qu’un point d’étape soit réalisé sur la question au cours du è 10 Programme afin de tenir les membres du Comité de bassin informés de l’évolution du sujet. Complétant sa réponse à M. GISSINGER, M. MICHELET revient à la problématique des non-conformités ERU et indique que l’objectif est clairement de ramener leur nombre à zéro. Il précise cependant que deux types de conformités sont à distinguer, qui mettent en exergue la notion d’enjeu. Il s’agit d’une part des nonconformités en « équipement », et d’autre part des non-conformités en « performances ». Or, la directive ERU n’a pas uniquement imposé la construction d’ouvrages, mais a surtout mis l’accent sur l’objectif de résultat en termes de performances épuratoires, y compris de ceux qui existaient déjà. Cette orientation constitue un des fondements de l’évolution sur laquelle le Conseil d’administration sera amené à travailler, en lien avec l’application du dispositif de primes de résultat. M. MICHELET relève en outre que le tableau retraçant les non-conformités date de 2010 et que l’essentiel des problèmes relevés concerne des petites communes. A ce sujet, il précise que jamais la directive ERU, pas plus que la réglementation française qui en découle, n’ont imposé à l’ensemble des communes d’être dotées d’un réseau d’assainissement et d’une station d’épuration. Il est simplement prévu que les effluents, lorsqu’ils sont collectés, doivent faire l’objet d’un traitement approprié. Cette disposition conduit donc à nourrir le débat tenant au choix des meilleurs moyens à mettre en œuvre par une collectivité pour tenir ses engagements, qui passeront parfois par une combinaison raisonnée d’assainissement collectif et noncollectif dans une même commune. Revenant enfin sur la remarque de M. JACQUIN qui trouvait peu attractive l’aide à l’assainissement noncollectif, M. MICHELET explique que c’est ainsi qu’est formulée la réglementation. Le fait de désigner les installations posant des problèmes avérés au plan sanitaire ou environnemental consiste donc uniquement à faire entrer dans le champ de cette aide celles nécessitant une remise à niveau. Au vu du contexte budgétaire, il est en effet hors de question d’intervenir sur les équipements ne posant pas de souci majeur du point de vue réglementaire et/ou technique. M. Le Préfet fait part de sa satisfaction quant à l’excellent niveau de la réunion. Il souligne la qualité de sa préparation tout comme celle des débats et félicite la présidence, qui veille à donner à chacun la possibilité de s’exprimer librement. PV du CB du 12/10/2012 – page 11 Il assure qu’il suivra avec une grande attention les travaux de l’Agence de l’eau, d’autant qu’il juge è remarquable le 10 Programme tel qu’il a été bâti, plus particulièrement au vu du contexte actuel. Il comprend par ailleurs que le fait de prioriser les actions puisse susciter le débat, mais relève que ce principe s’impose désormais à toute personne exerçant des responsabilités, tant il est vrai que la période permettant de disposer de crédits avec largesse est révolue. Après avoir remercié le Préfet pour sa présence et ses encouragements, le Président se réjouit de la pluralité des analyses qui ont pu nourrir et enrichir la discussion. Il précise que, ne serait-ce que de par sa fonction, il respecte l’ensemble des positions qui ont été exprimées. L’Agence de l’eau se doit en effet de fonctionner de manière démocratique et de laisser à chacun la liberté d’exprimer son opinion. Le Président souligne également l’engagement de M. ECKERT au titre de ses précédentes responsabilités ainsi que la pertinence de son analyse du risque permanent de « recentralisation ». Deux éléments entretiennent en effet ce risque : d’une part les parlementaires ne sont pas souvent au fait du mode de fonctionnement des agences de l’eau et, d’autre part, les hauts fonctionnaires, qui connaissent ces rouages, ne font pas nécessairement état d’intérêts susceptibles de converger avec ceux des agences. Le concept de « fongibilité asymétrique » ne laisse guère songer à un progrès de la décentralisation et l’impossibilité de redéployer des crédits du domaine 3 aux domaines 1 et 2 peut dès lors sembler regrettable. Cela étant, au vu des difficultés financières de l’État, le Président comprend que ce dernier puisse être tenté de récupérer des fonds par tous les moyens. Il fait en outre part de son accord avec les propos de Mme CORSYN, qui soulignait l’évolution en faveur des milieux naturels et reconnaît qu’il est plus difficile de faire accepter l’engagement de crédits sur de tels programmes qu’au profit d’équipements d’assainissement. Ce nouvel angle d’approche se révèle donc particulièrement positif. Le Président indique en outre que la recherche d’une meilleure performance sans augmenter les investissements relève d’une ardente nécessité et, abordant la problématique des redevances, explique davantage s’attacher aux progrès effectués qu’à ceux n’ayant pas été réalisés. Il constate simplement qu’en 2018 la redevance des ménages sera réduite de 7 % par rapport à 2012, alors que celle des industriels aura augmenté de 26 %. Admettant que l’on puisse qualifier cette évolution d’insuffisante, il préfère cependant prendre en considération l’élément positif plutôt que l’absence du progrès supplémentaire que certains auraient pu souhaiter. Enfin, réagissant à l’intervention de M. BAUER, le Président assure avoir entendu la nécessité de tenir compte, dans la perception des redevances, des difficultés des petites entreprises ne disposant que de moyens limités. è En conclusion, évoquant la question de la méthode employée pour bâtir le 10 Programme, le Président rappelle que la commission ad hoc a travaillé et que trois points d’étape ont été réalisés en Comité de bassin afin de présenter l’évolution des réflexions de la Commission. Il estime que ce processus itératif a permis de faire vérifier les travaux en temps réels par l’Instance, plutôt de devoir travailler en décalage. Avant qu’il soit procédé aux votes, M. MICHELET énumère les pouvoirs donnés : − − − − − − − − − − − M. BÉGORRE à M. BRONNER ; M. BIHL à M. BRONNER ; M. BOGUET à M. DARBOIS ; Mme CHRÉTIEN à M. ECKERT ; Mme JUNG à M. EXINGER ; M. LARCHER à M. LEROND ; Mme ROMANI à M. DARBOIS ; M. SOBANSKA à M. INGWILLER ; M. ADAM à M. ERB ; M. GEORGE à M. NEU ; M. HERTZ à M. BAUER ; − − − − − − − − − − M. P. JACQUIN à M. PELLETIER ; M. OULES à M. NEU ; Mme CASTELNOT à M. SINOIR ; Mme de la PERSONNE à M. WEINGERTNER ; Mme DELAUNAY à Mme BROUILLARD ; M. GAUTHIER à M. WEINGERTNER ; M. GUILLOT à M. GUÉRY ; M. JÉRÔME à M. SINOIR ; M. MEDDAH à Mme GAY ; M. VILLEMAUD à Mme GAY. PV du CB du 12/10/2012 – page 12 1. Avis conforme du Comité de bassin sur le projet de délibération relatif aux taux et à la modulation géographique des redevances pour la période 2013-2018 La délibération n° 2012/14, « portant avis conforme du Comité de bassin sur le projet de délibération relative aux taux et à la modulation géographique des redevances pour la période 2013-2018 », est adoptée à l’unanimité moins trois voix défavorables et huit abstentions. 2. Approbation de l’énoncé général du 10è Programme La délibération n° 2012/13, « portant avis conforme du Comité de bassin sur l’énoncé général du è 10 Programme d’intervention de l’agence de l’eau (2013-2018) », est adoptée à l’unanimité moins neuf abstentions. IV. Élections et désignations Le Président fait état de la nécessité de remplacer M. VILMINT au sein de la Commission Planification et de la Commission du Milieu Naturel Aquatique de bassin. Il indique que M. BECKER, successeur de M. VILMINT au Comité de bassin, est éligible et se porte candidat aux deux postes. Après avoir constaté l’absence d’autres candidatures, il invite le Comité de bassin à se prononcer. 1. Élection d’un membre de la Commission Planification La délibération n° 2012/11, « Élection d’un représe ntant du collège des usagers à la Commission Planification », est adoptée à l’unanimité. M. BECKER est élu membre de la Commission Planification. 2. Élection d’un membre de la Commission du Milieu Naturel Aquatique de bassin La délibération n° 2012/12, « Élection d’un représe ntant du collège des usagers à la Commission du Milieu Naturel Aquatique de bassin », est adoptée à l’unanimité. M. BECKER est élu membre de la Commission du Milieu Naturel Aquatique de bassin. V. Planification 1. Avis sur le projet de SAGE du bassin ferrifère M. ECKERT présente brièvement les éléments essentiels du projet de SAGE du bassin ferrifère, puis quitte la salle. Il revient en séance à l’issue du vote. M. BAUER indique que la Commission Planification a estimé ce SAGE parfaitement conforme au SDAGE. Elle propose par conséquent au Comité de bassin de rendre un avis favorable sans observation. La délibération n° 2012/15, « Avis sur le projet de SAGE du bassin ferrifère », est adoptée à l’unanimité. 2. Avis sur le projet de périmètre du SAGE Lauch M. BAUER présente le projet de périmètre du SAGE Lauch et indique que la Commission Planification a estimé que ce projet n’appelait pas d’observation. Elle propose par conséquent au Comité de bassin de rendre un avis favorable. La délibération n° 2012/16, « Avis sur le projet de périmètre du SAGE Lauch », est adoptée à l’unanimité. PV du CB du 12/10/2012 – page 13 3. Mise en œuvre de la Directive « Inondations » – Avis sur le projet de liste de Territoires à Risques Importants d’inondation (TRI) M. MICHELET présente le projet de liste de territoires à risque important d’inondation (TRI) et rapporte la synthèse des débats en groupe de travail « Directive Inondations » ainsi qu’en réunion de la Commission Planification. Débat M. BEGUIN rappelle avoir présidé le groupe de travail « Directive Inondations » jusqu’à ce qu’il décide de démissionner suite à un courrier de M. le Préfet qui fixait d’ores et déjà des décisions, alors que le groupe de travail se trouvait encore en phase de concertation. Il ajoute que, ayant participé à la conférence environnementale, il a plus que jamais ressenti le phénomène de « mécanique descendante » caractérisé par une volonté de l’administration centrale d’imposer des décisions aux territoires sans écouter suffisamment les attentes de ces derniers. Il espère que l’Acte III de la décentralisation permettra aux territoires de disposer de modes d’expression plus importants que ceux existant pour le moment. Revenant à la proposition de TRI, M. BEGUIN fait part de son embarras. En effet, son inclinaison naturelle l’inciterait à voter contre cette dernière. Cela étant, la délibération mentionne la prise en compte « dans toute la mesure du possible » des demandes de désignation de nouveaux territoires. Du fait de cette nuance, il décide de se prononcer favorablement et invite l’ensemble des membres du Comité de bassin à en faire autant. Il souhaite simplement que M. le Préfet, qui détient le pouvoir de désignation des territoires, prendra en compte les avis du petit parlement que constitue le Comité de bassin, ainsi qu’il en a la possibilité. M. BRONNER rappelle que lors de la réunion du groupe de travail du 12 mars 2012 apparaissaient un TRI « Rhin » ainsi qu’un TRI « Strasbourg ». Depuis lors, le premier cité a disparu de la liste. Compte tenu de cette modification et au regard des enjeux de coopération internationale, M. BRONNER s’enquiert du rôle de l’État dans la gestion future de cette question. Si le TRI « Rhin » ne devait pas être maintenu, M. BRONNER s’abstiendrait au moment du vote. Il ajoute en outre que, par une lettre en date du 3 septembre 2012, le Préfet fait part de son soutien à « toute initiative de la Communauté Urbaine de Strasbourg visant à se rapprocher des collectivités allemandes dans la définition de la stratégie locale relative au Rhin. » Aux yeux de M. BRONNER, le Préfet a par conséquent choisi de se décharger du problème pour le confier aux collectivités locales. Ces dernières font preuve de mécontentement quant à cette décision. Mme GAY indique que la définition de la stratégie locale constitue l’étape postérieure à la définition des TRI. Cette dernière suppose un travail de terrain s’organisant en parallèle de l’établissement de la cartographie du risque. Elle explique par ailleurs qu’une méthode itérative est employée en matière de TRI. M. le Préfet a par conséquent sollicité les avis des collectivités et des instances compétentes à l’occasion des différentes étapes du projet. La finalisation des travaux ne sera effective qu’à la fin du mois d’octobre, une fois recueilli l’avis du Comité de bassin. Elle précise enfin que la consultation réalisée au courant de l’été ne portait pas sur un projet arrêté, mais bien sur un document qui avait été enrichi et peut encore l’être d’ici la fin du mois d’octobre. M. BRONNER entend les explications de Mme GAY mais reste dubitatif. Il indique en effet n’avoir toujours pas compris la stratégie adoptée en ce qui concerne le TRI « Rhin ». Faisant valoir que la Commission Internationale pour la Protection du Rhin se préoccupait, jusqu’à présent, de ces sujets, M. BRONNER demande si cette dernière continuera de jouer un rôle ou s’il appartiendra désormais aux collectivités locales de se rapprocher des instances allemandes pour envisager un mode de collaboration. M. MICHELET complète les explications de Mme GAY en indiquant que la Commission internationale pour la Protection du Rhin est chargée de coordonner la mise en œuvre de la directive « Inondations » mais que, pour autant, cette attribution de compétence ne résout pas l’ensemble de la question. La France a en effet choisi un dispositif de mise en œuvre de cette directive qui lui est propre et présente la caractéristique d’être fortement cadré du point de vue méthodologique. Cette approche peut s’expliquer par le fait que la transposition de la directive a été réalisée peu après la tempête Xynthia et les crues du Var. De ce fait, les pouvoirs publics étaient très certainement animés d’une forte volonté de maîtriser le processus et de réaliser une protection homogène du territoire, répondant en cela à la demande sociale qui s’exprimait à ce momentlà. PV du CB du 12/10/2012 – page 14 Les pays voisins de la France n’ont pas été confrontés à de telles catastrophes à ce moment-là et ont de ce fait agi selon des logiques un peu différentes. Les différents membres de la Commission Internationale pour la Protection du Rhin disposent dès lors de leurs propres schémas, ce qui répond d’ailleurs à la logique d’une directive communautaire, qui laisse aux États membres toute latitude pour atteindre les objectifs qu’elle fixe. Le processus de concertation au sein de cette Commission constitue par conséquent un moyen de faire avancer la procédure. En revanche, il ne peut représenter la solution à lui tout seul. M. MICHELET estime de ce fait que la démarche n’a pas encore atteint son point d’aboutissement. Du chemin reste donc à parcourir pour assurer la cohérence opérationnelle dans la mise en œuvre de ce dispositif et les divergences méthodologiques ont d’ores et déjà été pointées. M. MICHELET conclut que l’ensemble de ces considérations démontre qu’il s’agit d’un processus dynamique et que la mise en œuvre de la suite du processus après identification des TRI est loin d’être figée. La délibération n° 2012/17, « Mise en œuvre de la d irective « Inondations » - Avis sur le projet de liste des Territoires à Risque Important d’inondation », est adoptée à l’unanimité moins quatre abstentions. 4. Avis sur le projet de Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Énergie de Lorraine M. BEGUIN indique que ce dossier est monté conjointement par l’État et la Région. Il s’agit par conséquent d’un exercice d’un nouveau type auquel il sera de plus en plus recouru. Le Comité de bassin est invité à rendre un avis sur l’impact de ce schéma sur les politiques de l’eau, qu’elles concernent les eaux souterraines ou celles de surface. M. BEGUIN rappelle que l’objectif du schéma régional climat air énergie est, d’ici 2020, de réduire de 20 % les émissions de CO2 par rapport à leur niveau de 1990, de diminuer de 20 % également la consommation totale d’énergie, toutes activités confondues, et d’augmenter à 23 % la part des énergies renouvelables dans le mix des énergies produites. Il ajoute que de grandes disparités régionales sont à relever. Ainsi, la Région Rhône-Alpes dispose de fortes ressources hydrauliques lui permettant de partir d’une situation nettement plus favorable que celle de la Lorraine. Elle disposait en effet de 14 % d’énergies renouvelables en 1990 alors que le taux de la Lorraine se situait autour de 1 %. En ce qui concerne les émissions de CO2, la Lorraine a également longtemps été fortement émettrice de ce gaz du fait de son tissu industriel, de la présence de 220 000 logements fortement consommateurs d’énergie et de la construction de logements selon des techniques ne retenant pas la haute performance énergétique. La Lorraine ne parviendra donc pas à atteindre les objectifs fixés mais se trouve tendanciellement dans cette démarche. M. BEGUIN explique également que le schéma régional climat-air-énergie est à la fois ambitieux et prudentiel. Il dégage en effet des perspectives importantes sur les trois objectifs à atteindre mais sans définir d’orientations excessivement optimistes qu’il serait impossible de mettre en œuvre. Il insiste enfin sur le fait que les concepteurs du schéma appellent à la vigilance sur trois points. Il sera en effet nécessaire de surveiller le développement de la micro-hydraulique au regard de la fragilité des cours d’eau. Une attention devra également être portée au bois, qui n’est pas une ressource inépuisable, dans la mesure où l’ensemble des projets visant l’utilisation de la biomasse fait état de besoins supérieurs à la quantité de bois disponible. Enfin, rejoignant l’avis proposé au Comité de bassin, les rédacteurs du schéma portent le souci de la préservation des nappes dans les zones faisant l’objet de forages géothermiques. En réponse à une question sur l’existence de projets relatifs aux gaz de schiste, M. BEGUIN répond qu’aucun projet de ce type n’est envisagé mais qu’en revanche il est question de récupérer le grisou, dont le volume disponible représente 12 % de la consommation nationale de gaz pendant vingt ans. Du fait de la configuration des mines de charbon, il ne sera normalement pas fait usage de la fracturation hydraulique dans l’exploitation de ce gaz de houille. Mme GAY présente ensuite le projet de Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Énergie de Lorraine. PV du CB du 12/10/2012 – page 15 Afin d’éviter toute interprétation restrictive des notions, Mme CORSYN souhaite que soit ajoutée la mention « zones humides » à celle des milieux aquatiques dans les recommandations d’attention particulière. Le Président retient cette proposition. La délibération n° 2012/18, « Avis sur le projet de Schéma Régional du Climat, de l’Air et de l’Énergie de Lorraine », est adoptée à l’unanimité moins une abstention. VI. Divers 1. Information sur les modalités de consultation du public et des assemblées sur les « Questions importantes pour la gestion de l’eau » (DCE) M. MICHELET rappelle que cette question avait déjà été évoquée lors de la réunion du 22 juin et souligne que la DCE impose de soumettre à la consultation du public un document intitulé « Questions importantes pour la gestion de l’eau » trois ans au moins avant l’adoption du SDAGE. Le dossier support a été adopté lors du précédent Comité de bassin et il convient à présent réaliser cette consultation, qui s’étendra du er 1 novembre 2012 au 30 avril 2013. Dans un souci de cohérence, les différentes agences ont collaboré à la rédaction d’un questionnaire et ont coordonné leurs méthodes tout en respectant les spécificités locales. En effet, dans la mesure où, outre le grand public, il convient de consulter différents organismes (collectivités locales, parc nationaux et régionaux, chambres consulaires, etc.), certains d’entre eux seront interrogés à plusieurs reprises et devront donc être abordés selon une « mécanique » harmonisée, quand bien même la consultation porte sur des documents propres à chaque bassin, par nature, et même si, par conséquent, le contenu des questions peut être différent en fonction des particularités locales. De plus, certains sujets sont communs à l’ensemble des bassins et nécessitent une approche identique. Il en va ainsi, par exemple, des questions relatives au changement climatique, et notamment de celles concernant son impact sur les régimes hydrologiques des cours d’eau. Aussi, le questionnaire mis à la disposition du public comportera-t-il deux parties, l’une portant sur les thèmes transversaux, et l’autre sur les problématiques propres à chacun des bassins. M. MULLER fait part de sa surprise quant au fait que le questionnaire a été adopté au mois de juin et qu’une note a depuis été diffusée, demandant aux membres de la Commission « Information du Public et Coopération internationale » de faire remonter leurs éventuelles propositions de modification du document. Il s’enquiert de la suite donnée à cette remontée d’informations. M. MICHELET souligne que le document adopté au mois de juin n’est pas le questionnaire qui servira à la consultation, mais un document de présentation des enjeux. Ce questionnaire est d’abord un « support » de réponse, mais la consultation porte formellement sur le document « enjeux » adopté en juin. En l’absence d’autres observations, le Président remercie l’ensemble des participants et lève la séance. Le Secrétaire du Comité de bassin, Le Président du Comité de bassin, Paul MICHELET Claude GAILLARD PV du CB du 12/10/2012 – page 16 COMITÉ DE BASSIN _______________________________ RÉUNION DU 12 OCTOBRE 2012 DÉLIBÉRATION N° 2012/11 : ÉLECTION D’UN REPRÉSENTANT DU COLLÈGE DES USAGERS À LA COMMISSION PLANIFICATION Le Comité de bassin Rhin-Meuse, Vu les articles D. 213-17 et suivants du Code de l’environnement, relatifs aux Comités de bassin, Vu le résultat du scrutin organisé en vue de l’élection d’un membre de la Commission Planification, et après avoir valablement délibéré, DÉCIDE ARTICLE 1 : Est élu membre de la Commission Planification : - M. Jean-Paul BECKER Le Secrétaire du Comité de bassin, Le Président du Comité de bassin, Paul MICHELET Claude GAILLARD CB du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/11 – page 1 COMITÉ DE BASSIN _______________________________ RÉUNION DU 12 OCTOBRE 2012 DÉLIBÉRATION N° 2012/12 : ÉLECTION D’UN REPRÉSENTANT DU COLLÈGE DES USAGERS À LA COMMISSION DU MILIEU NATUREL AQUATIQUE DE BASSIN Le Comité de bassin Rhin-Meuse, Vu les articles D. 213-17 et suivants du Code de l’environnement, relatifs aux Comités de bassin, Vu le résultat du scrutin organisé en vue de l’élection d’un membre de la Commission du Milieu Naturel Aquatique de bassin, et après avoir valablement délibéré, DÉCIDE ARTICLE 1 : Est élu membre de la Commission du Milieu Naturel Aquatique de bassin : - M. Jean-Paul BECKER Le Secrétaire du Comité de bassin, Le Président du Comité de bassin, Paul MICHELET Claude GAILLARD CB du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/12 – page 1 COMITÉ DE BASSIN _______________________________ RÉUNION DU 12 OCTOBRE 2012 DÉLIBÉRATION N° 2012/13 PORTANT AVIS CONFORME DU COMITÉ DE BASSIN è SUR L’ÉNONCÉ GÉNÉRAL DU 10 PROGRAMME D’INTERVENTION DE L’AGENCE DE L’EAU (2013-2018) Le Comité de bassin Rhin-Meuse, Vu le Code de l’environnement, et notamment ses articles L 213-8, D 213-23 et suivants, Considérant les propositions issues de la réunion de la Commission des programmes du 10 septembre 2012, ème Considérant l’approbation du projet de 10 Programme d’intervention de l’Agence de l’eau (20132018) par le Conseil d’administration, le 11 octobre 2012, Considérant que ce projet est conforme aux orientations que le Comité de bassin a approuvées par délibération du 22 juin 2012, Vu le rapport du Directeur général de l’Agence de l’eau, et après avoir valablement délibéré, DÉCIDE ARTICLE 1 : ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau, De donner un avis conforme favorable au projet de 10 portant sur la période 2013-2018, tel qu’il est annexé à la présente délibération. Le Secrétaire du Comité de bassin, Le Président du Comité de bassin, Paul MICHELET Claude GAILLARD CB du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/13 – page 1 Le 10ème Programme d’intervention (2013-2018) de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse Sommaire Première partie – Le contexte ...................................................................................................... 3 I. ème Le bilan du 9 Programme ....................................................................................................................5 1.1. Le bilan global de la situation des milieux aquatiques et des pressions qui s’y exercent ................................... 5 1.2. Les points positifs............................................................................................................................................... 5 1.2.1. 1.2.2. 1.2.3. De nets progrès concernant l’état des cours d’eau ....................................................................................................5 Des performances épuratoires satisfaisantes pour les principales industries et les grandes collectivités, au prix parfois de dépenses insuffisamment maîtrisées.........................................................................5 Des ressources adaptées aux usages, avec des prélèvements d’eau en diminution .................................................5 1.3. Les points de vigilance ....................................................................................................................................... 6 1.3.1. 1.3.2. 1.3.3. 1.3.4. 1.3.5. 1.3.6. Une amélioration insuffisante de la qualité des eaux souterraines.............................................................................6 Une trop large présence de pesticides et de « nouveaux » polluants.........................................................................6 Des captages d’eau potable dégradés et du gaspillage d’eau ...................................................................................6 Une biodiversité menacée .........................................................................................................................................6 Une lutte contre les pollutions diffuses qui trouve ses limites.....................................................................................7 Des rivières déjà impactées par le changement climatique........................................................................................7 1.4. Les perspectives ................................................................................................................................................ 7 1.5. Le bilan détaillé par thématique d’intervention et les perspectives pour le 10 1.5.1. 1.5.2. 1.5.3. 1.5.4. 1.5.5. 1.5.6. 1.5.7. ème 1.6. Le bilan par thématiques « transversales » et les perspectives pour le 10 1.6.1. 1.6.2. 1.6.3. 1.6.4. 1.6.5. II. ème Programme............................ 8 L’assainissement.......................................................................................................................................................8 L’eau potable.............................................................................................................................................................9 Les activités industrielles, artisanales et assimilées.................................................................................................11 Les milieux aquatiques............................................................................................................................................11 Les perturbations d’origine agricole et les pollutions phytosanitaires d’origine urbaine ............................................12 La politique d’information, de communication, de sensibilisation, d’éducation et de participation des acteurs et du public .................................................................................................................................................12 La coopération internationale ..................................................................................................................................13 Programme .............................. 13 La sélectivité ...........................................................................................................................................................13 La politique de contractualisation ............................................................................................................................13 La solidarité entre les communes urbaines et les communes rurales ......................................................................14 L’animation..............................................................................................................................................................14 Les études et la connaissance ................................................................................................................................15 Les objectifs, les enjeux et les priorités d’intervention......................................................................16 2.1. Les directives européennes ............................................................................................................................. 16 2.1.1. 2.1.2. 2.1.3. La directive cadre sur l’eau......................................................................................................................................16 La directive « Eaux Résiduaires Urbaines » ............................................................................................................17 La directive « Inondation » ......................................................................................................................................17 2.2. Les lois « Grenelle »......................................................................................................................................... 18 2.3. Les autres enjeux............................................................................................................................................. 18 2.3.1. 2.3.2. 2.3.3. 2.3.4. 2.3.5. III. Le réchauffement climatique ...................................................................................................................................18 La biodiversité .........................................................................................................................................................19 La santé ..................................................................................................................................................................19 Le développement durable ......................................................................................................................................20 L’innovation.............................................................................................................................................................20 Les enjeux financiers .............................................................................................................................21 Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) -1- Deuxième partie – Les dispositions du programme................................................................. 23 IV. Les redevances .......................................................................................................................................23 4.1. Les dispositions relatives au zonage et aux taux de redevances..................................................................... 23 4.1.1. 4.1.2. 4.1.3. 4.1.4. 4.1.5. 4.1.6. 4.1.7. Les principes généraux ...........................................................................................................................................23 Les redevances de pollution et modernisation des réseaux de collecte (MRC) domestiques ...................................23 Les redevances pour pollution et modernisation des réseaux de collecte (MRC) non domestiques .........................24 Les redevances pour prélèvements d’eau sur la ressource .....................................................................................25 Les redevances pour protection du milieu aquatique ...............................................................................................27 Les redevances pour stockage de l’eau en période d’étiage....................................................................................27 Les redevances pour obstacle sur les cours d’eau ..................................................................................................27 4.2. Les volumes prévisionnels de recettes correspondants ................................................................................... 27 V. Les outils et les principes généraux d’intervention............................................................................28 5.1. La sélectivité, les taux d’aides et les modalités d’aides.................................................................................... 28 5.2. La contractualisation ........................................................................................................................................ 28 5.3. Le développement durable............................................................................................................................... 29 VI. Les thématiques d’intervention.............................................................................................................30 6.1. L’assainissement.............................................................................................................................................. 30 6.1.1. 6.1.2. 6.1.3. Les études préalables aux investissements.............................................................................................................30 Les investissements ................................................................................................................................................30 Les primes de résultat et aides au suivi des rejets non domestiques en réseau urbain............................................32 6.2. Les milieux aquatiques..................................................................................................................................... 32 6.2.1. 6.2.2. 6.2.3. Les aides aux opérations de restauration des milieux naturels et concourant à la réduction des risques liés aux inondations ....................................................................................................................................32 Les aides pour la préservation des eaux souterraines et la gestion des étiages ......................................................33 Les aides au fonctionnement...................................................................................................................................34 6.3. L’eau potable.................................................................................................................................................... 34 6.3.1. 6.3.2. 6.3.3. 6.3.4. 6.3.5. 6.3.6. Les études préalables aux investissements.............................................................................................................34 Les conditions générales d’éligibilité relatives aux travaux ......................................................................................34 Les investissements ................................................................................................................................................34 La lutte contre les fuites dans les réseaux d’eau potable et les économies d’eau ....................................................35 La sécurisation de l’approvisionnement en eau potable...........................................................................................35 L’aide au bon fonctionnement en eau potable (ABF-AEP) .......................................................................................35 6.4. Les activités économiques hors agriculture...................................................................................................... 36 6.5. La lutte contre les pollutions diffuses d’origine agricole ou liées au traitement des espaces urbains............... 37 6.5.1. 6.5.2. 6.5.3. Le ciblage des interventions pour répondre aux enjeux DCE sur le bassin Rhin-Meuse ..........................................37 Les thèmes d’interventions......................................................................................................................................37 Les modalités d’intervention ....................................................................................................................................38 6.6. La politique d’information, de communication, d’éducation et de participation des acteurs et du public .......... 39 6.7. La coopération internationale ........................................................................................................................... 39 6.8. L’animation, l’assistance technique et l’expertise............................................................................................. 40 6.9. La solidarité entre les communes urbaines et les communes rurales .............................................................. 40 6.10. L’innovation ...................................................................................................................................................... 40 6.11. Les études et la connaissance ......................................................................................................................... 41 VII. Les dépenses d’appui aux interventions .............................................................................................42 7.1. Les ressources humaines ................................................................................................................................ 42 7.2. Les dépenses de soutien, de fonctionnement et d’investissement de l’Agence de l’eau.................................. 42 7.2.1. 7.2.2. Les dépenses relatives aux réseaux de surveillance des milieux aquatiques et à la connaissance..........................42 Les dépenses de fonctionnement et d’investissement de l’Agence de l’eau ............................................................43 7.3. La contribution à l’ONEMA ............................................................................................................................... 43 VIII. La maquette financière globale du 10 ème Programme.........................................................................44 8.1. Les ressources................................................................................................................................................. 44 8.2. Les dépenses................................................................................................................................................... 45 8.2.1. 8.2.2. Le niveau des autorisations de programme .............................................................................................................45 Les crédits de paiement ..........................................................................................................................................46 8.3. L’équilibre financier .......................................................................................................................................... 47 -2- Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) Première partie – Le contexte Introduction En vertu des dispositions de l’article L213-8-1 du Code de l’environnement, l’Agence de l’eau est tenue de mettre en œuvre les dispositions des SDAGE « en favorisant une gestion équilibrée et économe de la ressource en eau et des milieux aquatiques, l’alimentation en eau potable, la régulation des crues et le développement durable des activités économiques ». ème Programme d’intervention Compte tenu de l’approbation des SDAGE « Rhin » et « Meuse » fin 2009, le 9 de l’Agence de l’eau a été une première étape de concrétisation des dispositions susvisées, notamment à l’occasion de sa révision courant 2009 qui avait précisément pour objectif de donner à ses interventions leur pleine cohérence avec ces documents de planification. ème Toutefois, le 9 Programme avait également comme objectif majeur de résorber le retard de mise en conformité de l’assainissement des plus grandes agglomérations du bassin en application de la directive « eaux résiduaires urbaines » (DERU) de 1991. Or, si cette obligation d’équipement a pu contribuer à l’atteinte des objectifs des SDAGE, elle n’a pas permis de répondre en totalité aux obligations de résultats d’atteinte du bon état des eaux qui découlent de la directive cadre sur l’eau (DCE). Les dernières données collectées sur l’état des milieux aquatiques montrent en effet que les objectifs fixés pour 2015 par les SDAGE sont, pour certains d’entre eux, loin d’être atteints (ce que viendra confirmer, selon toutes vraisemblances, l’état des lieux prévu pour 2013). Cela s’explique notamment par le fait que, si les polluants dits « classiques » issus des principaux rejets de stations d’épuration urbaines ou industrielles sont de moins en moins à l’origine du « mauvais état » des masses d’eau, il n’en est pas de même des pollutions diffuses d’origine agricole ou des substances dangereuses rejetées par les activités industrielles et artisanales. De plus, les SDAGE et les Programmes de mesures « Rhin » et « Meuse » ont également fixé des objectifs de résultats et de moyens en matière de qualité « physique » des milieux aquatiques (bon état des berges et des lits des cours d’eau, de leurs annexes et des zones humides) et de libre circulation des sédiments et des poissons. Or, plus de la moitié des cours d’eau du bassin Rhin-Meuse sont considérés comme dégradés sur ce dernier critère. De plus, les premiers éléments rassemblés pour élaborer les bilans à mi-parcours des Programmes de mesures « Rhin » et « Meuse », disponibles fin 2012, montrent que si la mise en œuvre des actions relatives à l’assainissement s’est poursuivie à un bon rythme, les actions relatives à la restauration des cours d’eau, à la continuité écologique ou à la lutte contre les pollutions diffuses d’origine agricole peinent encore à se mettre en place au niveau souhaitable, même si des avancées sont constatées. Sur le volet industriel, les actions mises en œuvre pour lutter contre les pollutions toxiques ont essentiellement consisté à mener des études, indispensables mais ne constituant ainsi qu’un préalable à la réduction effective des rejets de substances dangereuses. ème Programme de l’Agence de l’eau s’inscrit pleinement dans ce contexte de mise en Par conséquent, le 10 œuvre de la DCE. Par ailleurs, il contribue également à la déclinaison opérationnelle d’une nouvelle directive européenne : la directive « inondation » (2007/60/CE) ainsi que des lois « Grenelle » visant, dans le domaine de la biodiversité et des ressources naturelles, à obtenir des avancées importantes sur les pressions majeures affectant les espèces, les écosystèmes et les ressources naturelles, dont la ressource en eau, ainsi que de renforcer l’efficacité des efforts de conservation, de gestion durable des écosystèmes et d’innovations techniques. C’est ainsi que ce programme donne la priorité à la lutte contre les pollutions d’origine agricole ou d’origine industrielle pour ce qui concerne les substances toxiques ainsi qu’à la restauration des milieux aquatiques. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) -3- Par ailleurs, dans ce dernier domaine, la gestion des inondations prend une place cohérente avec la directive susvisée. Enfin, la protection des captages d’eau potable et l’encouragement aux économies d’eau sont affirmées comme des enjeux majeurs conformément aux engagements pris à l’occasion du Grenelle de l’environnement et pour tenir compte, également, des enjeux liés aux besoins d’adaptation au changement climatique. Toutefois, la France s’est engagée, depuis plusieurs années, dans une dynamique de maîtrise des ème dépenses publiques. C’est la raison pour laquelle le 10 Programme s’inscrit également dans une épure financière stabilisée par rapport au précédent. Pour cela, il fixe notamment des règles de sélectivité qui permettent de cibler les interventions vers les priorités retenues par les instances de bassin en optimisant par ailleurs le rapport coût/efficacité des opérations aidées. ème Programme a été construit selon une démarche progressive et itérative démarrée en avril 2011 par Ce 10 une première réunion du Comité de bassin sur ce thème qui en a fixé le cadre, la méthode et le calendrier de travail. La Commission des Programmes s’est réunie plusieurs fois pour se prononcer sur des propositions des services de l’Agence de l’eau, élaborées, à chaque étape, en convergence avec les orientations privilégiées et les objectifs visés. Le Conseil d’administration et le Comité de bassin ont régulièrement été saisis pour se prononcer sur les travaux de la Commission des Programmes et pour fixer la « feuille de route » des étapes suivantes. ème Le cadrage stratégique du 10 Programme a, quant à lui, été construit selon une méthode originale de coordination entre les objectifs nationaux, à travers des rencontres entre la ministre chargée de l’écologie et les présidents de Comités de bassins, et ceux fixés territorialement. Il en ressort une cohérence affirmée entre les objectifs « communs » de niveau national et ceux de chaque entité hydrographique, tout en préservant la capacité des instances de bassin de déterminer les mesures les mieux adaptées à leurs problématiques propres. ème C’est la raison pour laquelle le 10 Programme s’inscrit naturellement dans les plans ou engagements nationaux qui concourent aux politiques communautaires ou répondent aux attentes sociétales. Cela est vrai en particulier pour le plan de restauration de la continuité écologique, le plan « anguille », le plan national de réduction des substances dangereuses, les objectifs de protection des captages d’eau potable ou d’acquisition de zones humides, les objectifs assignés aux trames bleues de la loi « Grenelle 1 », le plan national santé-environnement et le plan national d’adaptation au changement climatique, ainsi que la stratégie nationale pour la biodiversité. ème Programme revêtent une forte dimension territoriale, notamment au travers Par ailleurs, les enjeux du 10 des démarches « multi-thématiques » que celui-ci entend promouvoir au niveau de « petites » unités hydrographiques, mais également parce que l'atteinte des objectifs de bon état passe inévitablement par des solutions adaptées aux particularités du territoire concerné et partagées avec les acteurs locaux. C'est pourquoi la mise en œuvre de l'ensemble du dispositif d'intervention proposé a vocation à s'inscrire dans une démarche partenariale forte, notamment avec les collectivités territoriales, les chambres consulaires et, plus généralement, avec les acteurs locaux de la politique de l'eau, qu'ils soient privés ou publics, à l'échelle territoriale appropriée. Le présent document, décrivant l’énoncé général de l’ensemble des enjeux et dispositions du ème 10 Programme, est construit de la façon suivante : -4- ème - dans une première partie, un bilan du 9 Programme est dressé à la fois du point de vue des résultats atteints sur la ressource en eau et les milieux aquatiques ainsi que sur les moyens mis en œuvre par « grandes thématiques » d’intervention. Sont ensuite présentés les objectifs et priorités ème d’interventions associés aux enjeux du 10 Programme ; - dans une seconde partie, sont exposées les dispositions du programme retenues à la fois en matière de redevances, d’aides et autres dépenses de l’Agence, ainsi que de maquette financière qui en résulte. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) I. Le bilan du 9ème Programme 1.1. Le bilan global de la situation des milieux aquatiques et des pressions qui s’y exercent Le dernier diagnostic global de l’eau et de ses usages dans le bassin Rhin-Meuse a été dressé en 2005 ème Programme, parallèlement à dans le cadre de l’état des lieux sur lequel s’est appuyée la préparation du 9 l’élaboration du SDAGE. Une mise à jour de ces éléments est demandée pour 2013 dans le cadre de l’actualisation de cet état des lieux qui doit être réalisée en application de la directive cadre sur l’eau. Sans attendre cette actualisation, des éléments de réflexion peuvent être établis à partir de constats dressés sur la base des données existantes, et notamment le bilan à mi-parcours des Programmes de mesures et les données de surveillance, afin de pouvoir s’interroger sur la signification des tendances observées et les perspectives qui en découlent en termes de conditions de réussite pour la politique de l’eau du bassin. Ces éléments apportent matière à réflexion sur les forces et faiblesses du bassin, utile à la préparation du ème Programme. 10 Certaines observations sont encourageantes et montrent bien que les efforts consentis portent leurs fruits et conduisent à de réelles améliorations. A l’inverse d’autres situations n’évoluent pas significativement, ou même continuent à se dégrader. Entre les deux, des progrès encore trop timides traduisent des situations en demi-teinte, où les actions menées vont dans le bon sens mais manquent encore d’ampleur. 1.2. Les points positifs 1.2.1. De nets progrès concernant l’état des cours d’eau La qualité de l’eau des cours d’eau marque globalement de réels progrès sur les deux dernières décennies, même si la situation stagne en milieu rural. Les dégradations sont aujourd’hui autant liées aux pollutions résiduelles qu’à l’état du lit et des berges, comme le montrent les indicateurs biologiques qui peinent à progresser. Dans ce domaine, les travaux de restauration s’engagent progressivement, mais manquent encore trop souvent d’ambition. 1.2.2. Des performances épuratoires satisfaisantes pour les principales industries et les grandes collectivités, au prix parfois de dépenses insuffisamment maîtrisées Les pollutions industrielles continuent à décroître, mais certains cours d’eau très fragiles, en raison de faibles débits, restent très impactés. Beaucoup de progrès ont été observés dans l’épuration des collectivités, avec des traitements performants qui équipent désormais les principales agglomérations. En revanche, pour les petites communes de moins de 2 000 habitants qui ne disposent pas d’un système d’assainissement satisfaisant, le coût potentiel d’une complète réhabilitation pourrait s’avérer considérable alors que l’impact de ces collectivités sur le milieu est souvent faible. Une optimisation devra donc être recherchée dans l’assainissement de ces petites communes. 1.2.3. Des ressources adaptées aux usages, avec des prélèvements d’eau en diminution L’abondance des ressources en eau du bassin reste encore un atout. Elle permet de faire face à une sollicitation plutôt forte, sans générer de conflits majeurs entre les usages. Elle ne doit cependant pas faire oublier l’utilité, et donc la nécessité de développer les économies d’eau, notamment pour anticiper les effets du changement climatique. Car si une baisse des prélèvements est observée dans les usages domestiques, au rythme de 2 à 3 % par an au cours des dernières années, les prélèvements industriels ne diminuent en revanche plus. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) -5- 1.3. Les points de vigilance 1.3.1. Une amélioration insuffisante de la qualité des eaux souterraines Les résultats sont en demi-teinte pour les nitrates d’origine agricole, avec des résultats encourageants dans certaines zones qui étaient très dégradées et d’autres où les progrès se font encore attendre. Dans certains secteurs, de faibles excédents d’azote peuvent maintenir une dégradation de la ressource en eau (Haut Saintois et Piémont vosgien par exemple) alors que sur des secteurs moins sensibles, des excédents plus importants peuvent avoir des effets limités sur la qualité de l’eau. 1.3.2. Une trop large présence de pesticides et de « nouveaux » polluants Un large spectre de pesticides est pratiquement systématiquement détecté dans toutes les eaux de surface et souterraines du bassin. De nombreuses molécules entrant dans la composition des spécialités commerciales utilisées en agriculture ont été retirées du marché ces dernières années mais les produits actuels, souvent plus actifs à des doses plus faibles, sont donc potentiellement problématiques à des concentrations inférieures aux normes. La prévention reste donc avant tout de mise pour ces produits. Les pesticides, en particulier ceux qui servent à désherber (herbicides), sont aussi utilisés en quantité pour l’entretien des infrastructures urbaines et de transport, des espaces verts et de loisirs ainsi que pour le jardinage amateur. Si globalement les quantités utilisées sont significativement moindres qu’en agriculture, le transfert des produits vers les eaux de surface, en zones urbaines, y est plus élevé et plus rapide que celui de produits utilisés sur des parcelles agricoles. Des médicaments accompagnent parfois ce « cocktail ». Ce constat est d’autant plus inquiétant que les connaissances sont encore insuffisantes pour situer leur niveau réel de dangerosité, tant au plan environnemental que sanitaire. 1.3.3. Des captages d’eau potable dégradés et du gaspillage d’eau Plus de 10 % des captages pour l’eau potable posent problème, dont une centaine classée « Grenelle » et en attente de plans d’urgence pour leur reconquête. Des difficultés de divers ordres, socio-économiques, technico-administratives font que les mesures mises en place prioritairement sur les zones de captages servant à alimenter les populations en eau potable, pour tenter de protéger les ressources en eau, appelant à modifier les pratiques culturales, encourageant la conversion à l’agriculture biologique, la remise en herbe, les cultures intermédiaires, les pièges à nitrates, etc. ne permettent pas de retrouver le bon état des eaux. 3 Il faut souligner aussi que plus de 100 millions de m d’eau potable sont perdus par les fuites des réseaux d’eau potable du bassin, de quoi alimenter chaque année Strasbourg, Metz et Nancy réunies… 1.3.4. Une biodiversité menacée La protection des zones humides, qu’elles soient « remarquables » ou plus ordinaires, reste une urgence alors que les actions de sauvegarde nécessaires n’arrivent pas toujours à trouver le souffle suffisant sur le terrain, en dépit d’une prise de conscience qui progresse incontestablement. Les poissons trouvent « porte close » sur 90 % des ouvrages implantés sur les cours d’eau qui ne sont pas équipés pour permettre leur franchissement. La gestion de ces ouvrages est une des priorités des SDAGE, des plans de gestion des poissons migrateurs, du Grenelle de l’environnement pour la reconstitution de « trames bleues » ainsi que du plan national de restauration de la continuité écologique. Le manque de perception de l’impact positif des travaux par les élus et les riverains, une réticence des habitants aux changements de pratiques et d’état des paysages expliquent le manque d’enthousiasme général à l’égard des travaux de restauration et de préservation des cours d’eau. A cela s’ajoutent un cadre réglementaire mal adapté et un poids financier souvent trop lourd à la charge des maîtres d’ouvrage, principalement les collectivités locales. -6- Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) 1.3.5. Une lutte contre les pollutions diffuses qui trouve ses limites La lutte contre les pollutions diffuses reste un défi majeur, nonobstant quelques avancées qui demeurent néanmoins insuffisantes pour atteindre les objectifs de bon état des eaux fixés par les SDAGE et par le Grenelle de l’environnement. Le bilan en demi-teinte des mesures actuelles doit donc conduire à imaginer d’autres actions à entreprendre en complément, et notamment le soutien au développement socio-économique et à la pérennisation de filières agricoles peu ou pas consommatrices d’intrants, de pesticides et respectueuses des ressources en eau, et aux démarches foncières lorsqu’elles intègrent intérêts des acteurs du territoire et protection durable des ressources en eau. La réussite de ces mesures est également en partie liée à la qualité de l’animation, indispensable soutien à la mise en pratique des outils alternatifs proposés. 1.3.6. Des rivières déjà impactées par le changement climatique Un accroissement de l’évapotranspiration et l’incertitude sur le régime futur des précipitations pourrait étendre à de nouveaux secteurs et territoires les zones de tension et de vulnérabilité de la ressource en eau. D’ailleurs, certaines zones sont déjà concernées par des enjeux de gestion quantitative de la ressource en eau du fait de l’importance des prélèvements au regard des « potentialités » de cette ressource. 1.4. Les perspectives Quelques idées fortes se dégagent donc d’une mise en perspective de ces principaux constats : - les causes de dégradation résiduelles des milieux seront moins faciles à résorber que par le passé : les pollutions diffuses et dispersées, les substances dangereuses, ou encore les modes d’assainissement appropriés en milieu rural, en illustrent la difficulté, qui plus est dans un contexte de renforcement des exigences en termes de résultats sur le milieu aquatique ; - de grandes problématiques n’ont pas trouvé toutes les réponses à la hauteur des enjeux : zones humides, continuité écologique, restauration des lits et lutte contre les pollutions diffuses constituent pourtant un volet indispensable à la reconquête du bon état ; - un équilibre est à trouver pour l’acceptabilité économique de l’action, sur des priorités partagées : entre les dépenses nouvelles pour les Programmes de mesures, l’objectif de maîtrise de la fiscalité et la réduction annoncée des financements de certains Conseils généraux, il faudra plus que jamais veiller à optimiser le rapport coût-efficacité des actions à mener, et s’accorder sur des priorités, dans une vision partagée entre les acteurs ; - une politique d’anticipation est nécessaire pour préparer l’avenir : le changement climatique, les nouvelles substances, le renforcement des normes constitueront les difficultés de demain. Elles peuvent être anticipées en adoptant dès aujourd’hui des mesures préventives, et une gestion plus « raisonnable » des ressources ; - une réflexion est à mener en termes de gouvernance pour les terrains d’action : la couverture du bassin Rhin-Meuse par les SAGE est plus timide que dans les autres régions françaises, mais cela va de pair avec l’abondance relative de nos ressources qui génère probablement moins de conflits d’usage. Une réflexion reste toutefois à mener sur les espaces territoriaux les plus adaptés pour développer localement, à la bonne échelle, et avec les bons acteurs, les actions de reconquête de l’état des eaux dans le cadre de partenariats adaptés. Dans cette perspective, les SAGE constituent la forme la plus aboutie à privilégier, si les enjeux le justifient. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) -7- 1.5. ème Le bilan détaillé par thématique d’intervention et les perspectives pour le 10 1.5.1. Programme L’assainissement 1.5.1.1. Les aides à l’investissement Les actions menées en faveur de l’assainissement collectif des collectivités ont permis d’assurer la mise en conformité de la quasi-totalité des agglomérations d’assainissement de plus de 2 000 EH. Plus de ème 453 M€ d’aides ont ainsi été attribuées depuis le début 9 Programme pour les opérations d’assainissement, dont 312 M€ en faveur de la collecte et du transport des eaux usées, 112 M€ en faveur du traitement des eaux usées et des boues et 17 M€ en faveur de la gestion des eaux pluviales. ème Programme se sont cependant révélées encore insuffisamment sélectives pour Les dispositions du 9 maîtriser au mieux le volume des interventions en faveur des réseaux d’assainissement, alors que leur efficacité n’était probablement pas toujours avérée. ème Programme a été l’occasion d’assurer une meilleure prise en compte de la préservation La révision du 9 voire de la restauration physique des milieux aquatiques dans les projets d’assainissement afin que ceux-ci puissent servir de « levier » aux interventions sur les zones humides et les cours d’eau. L’accès aux aides a ainsi été conditionné à la réalisation d’un diagnostic préalable du milieu physique, et leur versement a été subordonné à la non-dégradation des milieux aquatiques. Après deux ans de mise en œuvre, ces dispositions ont semblé bien assimilées et ont impulsé dans certains cas une véritable dynamique de restauration des milieux aquatiques, notamment chez les maîtres d’ouvrage à double compétence : « assainissement » et « cours d’eau ». Alors que les agglomérations les plus importantes ont réalisé l’essentiel des travaux de collecte et de traitement des eaux usées, la gestion des eaux pluviales constitue un enjeu d’avenir dans la mesure où certains rejets de temps de pluie dégradent la qualité des milieux récepteurs. Enfin, les actions des collectivités visant les économies d’eau par récupération d’eau de pluie ont concerné ème au 9 Programme moins de 10 demandes qui ont bénéficié d’environ 40 000 € d’aides. Il s’agissait d’opérations « isolées » (essentiellement d’installation de cuves de récupération d’eau de pluie sur des bâtiments communaux), sans prise en compte d’un enjeu pluvial plus global. Actuellement, l’assainissement non collectif (ANC) reste relativement peu développé sur le bassin en raison d’un habitat généralement peu dispersé (« villages-rue » lorrains, densité démographique importante en Alsace, etc.), de sols souvent peu perméables, d’une connaissance de la filière et d’une expérience insuffisantes de la part des bureaux d’études et maîtres d’œuvre, d’hésitations des collectivités à assumer les inconvénients inhérents au montage d’un projet collectif d’ANC et d’une animation probablement insuffisante auprès des acteurs concernés. Or, si la mise aux normes des agglomérations de plus de 2 000 EH est en voie d’achèvement, il reste 1 aujourd’hui 1 500 communes de moins de 2 000 habitants non équipées de systèmes d’assainissement satisfaisants. L’assainissement des très petites communes (moins de 200 habitants), en milieu rural, représente par ailleurs fréquemment un coût très important avec un impact sur la facture d’eau non négligeable, voire totalement disproportionné aux enjeux (des prix de l’eau après assainissement sont 3 susceptibles d’atteindre 8 € le m !). Aussi, il est nécessaire pour ces petites communes de mettre en adéquation les solutions techniques et coûts associés avec les enjeux locaux de santé publique et de protection de l’environnement. ème Aussi, les modalités d’intervention du 10 Programme doivent inciter à l’émergence de l’ANC à chaque fois que cela est possible, notamment dans les plus petites collectivités. 1 373 000 habitants, soit 149 000 habitations ou installations individuelles. -8- Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) 1.5.1.2. Les aides au fonctionnement Dans le cadre d’un volume global d’aides au fonctionnement dans le domaine de l’assainissement qui aura ème Programme, 381 maîtres d’ouvrage de stations représenté un peu plus de 150 M€ sur l’ensemble du 9 d’épuration ont bénéficié, en 2011, de 24,2 M€ au titre de la prime pour épuration. Celle-ci a représenté en moyenne 15 % des coûts de fonctionnement de ces stations. L’évaluation qui a été menée de ce dispositif actuel de prime pour épuration conclut à l’efficacité de cet outil dans l’accompagnement de la réglementation, mais souligne le risque d’iniquité qu’il engendre entre les bénéficiaires, selon leur capacité « technique » à satisfaire les exigences requises. Pour ne pas défavoriser les petites agglomérations, il est donc apparu souhaitable de simplifier les critères d’attribution de la prime pour cette catégorie de bénéficiaires. Par ailleurs, le dispositif actuel joue essentiellement sur des modulations pour des motifs réglementaires traduisant les objectifs du plan d’action national pour la mise aux normes de l’assainissement des agglomérations de plus de 2 000 EH. Or ceux-ci sont désormais quasiment atteints sur le bassin RhinMeuse. Par conséquent, le dispositif doit désormais viser à « récompenser » des situations exemplaires visà-vis de l’atteinte des objectifs de qualité des milieux. En 2011, 45 SPANC ont bénéficié d’une prime au SPANC pour un montant total de 275 k€ portant en quasi-totalité sur la réalisation des contrôles des installations d’assainissement non collectif. Le montant très faible des primes attribuées aux opérations de réhabilitation met en évidence le caractère trop peu incitatif du dispositif d’aide pour encourager les collectivités à prendre la maîtrise d’ouvrage d’opérations groupées de réhabilitation. De plus, le fait de réserver le bénéfice de cette prime aux services compétents en matière de contrôle ne permet pas aux collectivités qui ont abandonné cette compétence d’en bénéficier si elles détiennent uniquement la compétence « réhabilitation ». Un dispositif d’aide au suivi des Rejets non domestiques en Réseau Urbain (RRU) a été conforté au ème Programme afin de favoriser le conventionnement des industriels raccordés aux réseaux début du 8 d’assainissement et permettre ainsi la connaissance et la maîtrise de ces rejets non domestiques. En 2011, 31 collectivités ont ainsi bénéficié de 159 k€ d’aide pour le suivi des rejets non domestiques de 133 établissements raccordés au réseau public d’assainissement. Dans sa forme actuelle, ce dispositif d’aide ne permet cependant qu’une connaissance partielle des rejets des activités industrielles raccordées, sans s’inscrire dans une politique globale de connaissance et d’amélioration des rejets des activités raccordées aux réseaux d’assainissement. Il présente, à ce titre, un intérêt limité et sert surtout à alléger la charge du suivi de ces activités par les collectivités concernées. 1.5.2. L’eau potable 1.5.2.1. La protection règlementaire des captages Le bassin Rhin-Meuse compte 3 810 captages d’eau destinés à la consommation humaine. Malgré ème ème Programme (70 % d’aide au début du 9 Programme), les l’incitativité des aides de l’Agence au 9 er objectifs de protection des captages n’ont pas été atteints : le bilan réalisé au 1 mars 2012 montre que 2 870 de ces captages sont protégés par une DUP, soit seulement 75 % du total. La poursuite de la mobilisation est donc indispensable pour inciter les collectivités à engager ou poursuivre les démarches de protection réglementaire de leurs captages. C’est en ce sens que la synergie entre l’Agence de l’eau et les Agences Régionales de Santé doit permettre d’initier une véritable dynamique auprès des maîtres d’ouvrage. 1.5.2.2. L’amélioration de la qualité des eaux distribuées ème Programme pour atteindre Si, globalement, la qualité des eaux distribuées s’est améliorée au cours du 9 des niveaux de conformité élevés, certains points de vigilance demeurent. Le bilan des aides accordées par l’Agence montre que les financements apportés pour les opérations « palliatives » (interconnexions, créations de nouveaux captages…) n’ont le plus souvent pas été accompagnés de la mise en place des démarches de préservation de la ressource (insuffisance, voire absence de conditionnement des aides) et, de manière plus générale, n’ont pas permis d’avoir une garantie sur le maintien de la ressource existante. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) -9- Par ailleurs, l’examen des demandes de financement de stations de traitement de nitrates et de pesticides ayant fait l’objet d’un refus d’aide montre que ces installations ont, en définitive, été réalisées sans l’aide de l’Agence : l’absence de financement de l’Agence ne semble donc pas avoir freiné les collectivités dans leurs projets et, plus encore, cela traduit le fait que le « message » porté par l’Agence au travers de ces refus d’aide – privilégier la préservation des ressources existantes – n’a pas porté. En ce qui concerne la mise à l’équilibre calco-carbonique des eaux agressives, plus de 5 M€ d’aides ème auront été engagées au 9 Programme pour des traitements de neutralisation des eaux agressives, dont ème plus de 1 M€ pour des reconversions de stations existantes. Au 10 Programme, on peut estimer que l’engagement des maîtres d’ouvrage dans la reconversion de leur station ainsi que la poursuite, au rythme actuel, de la création de nouvelles stations devraient représenter de l’ordre de 15 M€ d’aides. A propos du remplacement des branchements en plomb, un resserrement des modalités d’aides a été ème Programme afin que l’intervention de l’Agence ne soit pas mise à profit aux seules fins du introduit au 9 renouvellement du patrimoine mais contribue d’abord à la mise en œuvre, dans un délai restreint, des obligations réglementaires, à vocation de santé publique, incombant aux collectivités. Le bilan des aides ème Programme, soit plus attribuées montre que l’Agence a apporté en moyenne 1,1 M€ d’aides par an au 9 du double de l’objectif annuel initial fixé à 0,5 M€, bénéficiant à plus de 60 collectivités. La part de financement de l’Agence est passée de 35 % en 2007 à environ 10 % en fin de programme, cette baisse de l’accompagnement de l’Agence étant cohérente avec l’échéance réglementaire du 25 décembre 2013. 1.5.2.3. La lutte contre les fuites dans les réseaux d’eau potable et économies d’eau ème Plus de 2,5 M€ d’aides auront été engagées au 9 Programme pour la réalisation de travaux visant à réduire les fuites dans les réseaux d’eau potable concernant une quinzaine de maîtres d’ouvrage. Le bilan réalisé a mis en évidence que les aides apportées ont été majoritairement des aides d’accompagnement de démarches déjà programmées et que le niveau de financement réduit (taux de subvention de 20 %) n’a pas été suffisamment incitatif pour initier de nouvelles démarches de lutte contre les fuites, en particulier dans des secteurs à enjeu quantitatif. 1.5.2.4. La sécurisation de l’approvisionnement en eau potable ème Plus de 35 M€ d’aides auront été engagées au total au 9 Programme pour des opérations de sécurisation de l’approvisionnement en eau potable des collectivités. Au vu de l’émergence de nouveaux schémas départementaux d’alimentation en eau potable (Bas-Rhin et Ardennes) et de la programmation de travaux de sécurisation pour des collectivités de taille importante (Communauté Urbaine de Strasbourg, Mulhouse,…), l’amélioration de la sécurité de l’approvisionnement en eau potable reste un enjeu pour le ème Programme. 10 1.5.2.5. L’aide au bon fonctionnement en eau potable L’Agence a mis en œuvre, depuis 2005, un dispositif d’Aide au Bon Fonctionnement en Alimentation en Eau Potable (ABF-AEP) qui visait à inciter les collectivités rurales à s’inscrire dans une démarche de progrès et à « récompenser » les services d’eau les plus impliqués dans une bonne gestion de leur service d’eau potable. Ce dispositif appréciait la qualité d’un service d’eau au regard de 3 objectifs majeurs : la protection règlementaire de la ressource, la qualité de l’eau distribuée, la connaissance et la gestion du réseau, avec notamment maîtrise des fuites (comptage, rendement minimal, gestion patrimoniale, élaboration du RPQS). L’enveloppe annuelle d’aide a été de 1 M€ pour 19 M€ de dépenses de fonctionnement au titre de l’année 2010. Sur ces bases, l’ABF-AEP a donc représenté 5 % environ des dépenses de fonctionnement, le montant moyen de cette aide étant de 2 983 € pour 335 bénéficiaires. L’évaluation de ce dispositif a toutefois conduit à mettre en évidence de nombreux aspects défavorables ou à faible pouvoir incitatif : dispositif de facto relativement complexe (nombreux critères, pourtant indispensables), difficilement accessible aux très petites collectivités dotées de moyens techniques limités, l’éloignant ainsi de sa cible initiale ; - 10 - Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) faible effet de levier pour faire émerger des projets d’investissement (aucune suite n’est véritablement donnée en cas de non éligibilité à l’ABF) ; dispositif mobilisant près d’un ETPT pour une aide de 1 M€ par an. Le maintien de ce dispositif n’apparaît donc pas pertinent. 1.5.3. Les activités industrielles, artisanales et assimilées Dans le domaine des pollutions liées aux activités économiques (hors agriculture), qui a représenté au ème Programme 91 M€ d’aide environ, les enjeux s’apprécient au regard de l’état chimique et écologique 9 des milieux aquatiques et de l’effort restant à engager en matière de dépollution classique (réduction des émissions de macro polluants) et toxique (réduction des émissions de substances dangereuses) nécessaire à l’atteinte du bon état des eaux. A l’échelle du bassin Rhin-Meuse, la réduction des émissions des pollutions d’origine industrielle dites « classiques » (azote, phosphore, pollution organique, matières en suspension) n’est plus un enjeu majeur de portée générale même si, localement, des problèmes peuvent subsister sur certains secteurs dégradés, notamment sur des petits cours d’eau en tête de bassin versant. Sur le volet relatif à la pollution toxique, en revanche, l’atteinte du bon état des eaux passe prioritairement par la réduction voire la suppression des apports de toutes substances toxiques pouvant porter atteinte à l’environnement ou à la santé (substances dangereuses et dangereuses prioritaires). Pour lutter contre les pollutions toxiques diffuses causées par une mauvaise gestion des déchets ème Programme (12 M€ d’aides environ) était de privilégier la mise en dangereux pour l’eau, l’objectif du 9 place d’actions collectives à l’échelle sectorielle ou territoriale intégrant à la fois un volet « déchets » (amélioration de la gestion des déchets dangereux) et un volet « investissement » (traitement des effluents avant rejet au réseau d’assainissement, réduction à la source, mise en place de technologies propres, prévention des pollutions accidentelles). La politique d’intervention mise en œuvre par l’Agence a ainsi permis d’améliorer notablement les pratiques des petites et moyennes entreprises, au travers principalement d’approches collectives par branches d’activités, et de structurer les filières d’élimination des déchets sur le bassin Rhin-Meuse. Mais cela reste néanmoins insuffisant et la mise en place d’opérations collectives territoriales n’a pas été à la hauteur des attentes et des besoins. Toutefois, en ce qui concerne les déchets dangereux issus des ménages, le principe d’une responsabilité élargie du producteur (REP) a été institué et permet désormais le financement de la collecte de ces déchets par une contribution « amont » incluse dans le prix d’achat des produits neufs. Par conséquent, le ème Programme n’a plus vocation à s’impliquer dans la gestion de ce type de déchet ce qui ouvre 10 l’opportunité, en contrepartie, de se recentrer sur la problématique des déchets produits par l’artisanat. 1.5.4. Les milieux aquatiques Nonobstant la persistance de certains freins, la relative montée en puissance des interventions sur les cours d’eau et les zones humides ces dernières années, et leur adéquation de plus en plus forte avec les objectifs du Programme de Mesures, attestent d’une assez bonne adaptation du dispositif d’intervention mis ème Programme. En effet, progressivement, le montant global des aides est passé de l’ordre de en place au 9 ème 5 M€/an entre 2003 à 2007 à plus de 10 M€/an en 2010/2011 (57 M€ sur l’ensemble du 9 Programme). Cependant, les actions prévues au titre du Programme de Mesures pour l’ensemble de ce volet se chiffrent, pour la période 2010/2015, à plus de 250 M€. Elles réclament par ailleurs d’accorder davantage d’ambition ème aux travaux entrepris. C’est la raison pour laquelle le 10 Programme prévoit d’augmenter les moyens dédiés à cette thématique. Dans certains cas, l’absence – ou la mauvaise configuration – de la maîtrise d’ouvrage constitue un frein à l’engagement de programmes d’action. Un accompagnement doit donc être apporté à la fois à l’émergence de nouvelles maîtrises d’ouvrage ainsi qu’au « bouclage » de plans de financement incitatifs pour les maîtres d’ouvrage réalisant des projets prioritaires. Par ailleurs, la nécessité de travailler conjointement aux volets « restauration écologique des cours d’eau » et « prévention des risques liés aux inondations » avec les collectivités est de plus en plus prégnante. Une clarification précise de ce volet devait donc être proposée. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 11 - Concernant le volet « ouvrages », bien que la politique d’intervention développée au fil des précédents programmes n’ait pas permis, pour l’instant, de multiplier les projets de façon parfaitement satisfaisante, les derniers bilans effectués sur ce thème témoignent d’une augmentation significative des études préalables. En outre, les outils et objectifs réglementaires (classement des cours d’eau) seront considérablement ème renforcés sur cette thématique sur la durée du 10 Programme qui prévoit donc les moyens d’accompagnement à la hauteur des objectifs sur ce thème. 1.5.5. Les perturbations d’origine agricole et les pollutions phytosanitaires d’origine urbaine Le panel d’outils disponibles en vue de lutter contre les pollutions d’origine agricole a été ème Programme (conversion à l’agriculture biologique, progressivement précisé et élargi tout au long du 9 gestion foncière…), en même temps que des propositions d’amélioration des outils du Programme de Développement Rural Hexagonal (PDRH) ont été faites, notamment à l’occasion de sa révision à miparcours. L’objectif était alors de pouvoir adapter les actions à chaque cas particulier en utilisant la plus large gamme de moyens d’action possibles. ème Malgré cela, le bilan des actions menées par l’Agence durant le 9 Programme, pour un montant global des aides attribuées de l’ordre de 48 M€, reste mitigé. En effet, si l’on observe des modifications de pratiques qui vont « dans le bon sens » (notamment en lien avec les animations mises en place), l’ensemble de ces initiatives ne sera pas, en l’état actuel, suffisant pour atteindre l’objectif d’état des masses d’eau fixé par les SDAGE. Des questions de pérennisation des actions engagées, d’efficacité en termes de changement de pratiques et d’impact sur le milieu continuent à se poser. Par ailleurs, la « Plateforme agricole », signée en avril 2011 par les Chambres régionales d’agriculture, les Conseils régionaux, les Directions régionales de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt, le Préfet coordonnateur de bassin et l’Agence de l’eau, a fixé, sur la base d’un diagnostic et d’objectifs partagés, la nécessité d’utiliser et d’améliorer l’ensemble des outils disponibles et de les compléter pour relever le défi de la reconquête des ressources, autour de programmes concertés et offrant des garanties de pérennité. Pour ce faire, il convient de travailler à la définition et l’amélioration de nouveaux outils qui pourraient être proposés dans le cadre de la prochaine programmation agricole (programmation remplaçant l’actuel PDRH). ème Enfin, au 9 Programme, un dispositif nouveau appelé « Zéro pesticide » avait été mis en place et prévoyait d’accorder des « bonus » d’aide pour les collectivités qui s’engageaient dans des objectifs de réduction importante (supérieure à 70 %) ou d’arrêt de l’utilisation des pesticides. Une bonne adhésion des gestionnaires d’espaces non agricoles, et principalement des collectivités, a été constatée, répondant en large partie aux actions de sensibilisation mises en place par l’Agence, en lien avec d’autres partenaires institutionnels, sur la problématique des pesticides en zones non agricoles. A ce jour, 70 % des communes de plus de 10 000 habitants ont fait l’objet de sensibilisation sur ce thème. 1.5.6. La politique d’information, de communication, de sensibilisation, d’éducation et de participation des acteurs et du public éme programme, l’Agence de l’eau a mis en œuvre, avec ses partenaires, des actions en Au cours du 9 matière de sensibilisation, d’éducation et de participation du public et des acteurs pour soutenir les politiques et les interventions en faveur des objectifs d’atteinte de bon état des eaux. La communication et l’implication des parties prenantes se sont tournées davantage que par le passé vers les ménages et les citoyens. Pour autant, beaucoup d’actions de communication ont été orientées vers des publics d’élus (forums des maires, Salon annuel des maires, campagne « Zéro pesticide », campagne nationale « Changeons de point de vue sur l’eau »), sans négliger le monde économique, le monde associatif et le monde éducatif (classes d’eau). La sensibilité de nos compatriotes aux enjeux écologiques, y compris ceux liés à l’eau, s’est fortement développée ces dernières années, entrainant des demandes d’intervention en matière de sensibilisation et d’éducation en progression. En particulier, les élus locaux ont exprimé des besoins d’information et de supports face à la complexité des enjeux souvent mal identifiés par les populations, voire les acteurs des territoires. - 12 - Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) Les aides mises en place pour favoriser les partenariats en faveur de la diffusion de l’information et de la pédagogie ont concerné plus d’un millier d’opérations et des dizaines de milliers de personnes. En termes de montants d’interventions, l’Agence de l’eau y a consacré, en moyenne, 1,1 M€/an au cours du ème Programme. 9 Face aux enjeux difficiles qui restent à résoudre pour l’atteinte du bon état des eaux, en particulier relatifs à la lutte contre les pollutions diffuses et la reconquête de la biodiversité des milieux aquatiques, l’information des acteurs et du public est plus que jamais à l’ordre du jour. L’effort de communication et de pédagogie devra donc se poursuivre à la fois au niveau des territoires pour l’efficacité de la proximité et à l’échelle « inter-bassins » pour l’optimisation des moyens. 1.5.7. La coopération internationale ème Programme, l’Agence a mis en œuvre la loi de 2005, dite « Oudin-Santini », qui lui permet Au cours du 9 de consacrer jusqu’à 1 % de ses recettes à des actions de coopération internationale. A ce titre, en ce qui concerne les actions de solidarité, à caractère humanitaire, une montée en puissance a été observée et l’on est passé d’un montant annuel d’aides de 1 M€ en 2006 à 1,2 M€ en 2011 (soit 0,7 % des recettes). Ce ème seront ainsi plus de 150 projets qui auront bénéficié d’un accompagnement de l’Agence au 9 Programme. De ce fait, 3 millions d’habitants auront bénéficié d’une eau de meilleure qualité et/ou d’un assainissement amélioré grâce aux financements accordés par l’Agence dans différentes parties du monde (essentiellement l’Afrique subsaharienne, les pays de l’Océan indien, Madagascar, Haïti). Compte tenu des progrès immenses qui restent à accomplir dans certains pays, comme l’ont montré les conclusions du récent Forum mondial de l’eau tenu à Marseille en 2012, il est indispensable de poursuivre et d’amplifier la présence de l’Agence sur cette thématique. 1.6. ème Le bilan par thématiques « transversales » et les perspectives pour le 10 1.6.1. Programme La sélectivité ème Le 9 Programme avait prévu un ensemble de règles visant à renforcer la sélectivité de son intervention qui, outre quelques dispositions un peu moins favorables pour les dossiers « moins prioritaires », consistait essentiellement en un dispositif de gestion de « liste d’attente » des dossiers, sans discrimination sensible en termes de taux d’aides entre projets notamment, en fonction de leur intérêt relatif pour la reconquête de la qualité des milieux. Concrètement, ce dispositif a essentiellement été activé de façon opérationnelle dans le domaine de l’assainissement. En outre, cette sélectivité, appliquée à l’échelle de la commune, pouvait se trouver en contradiction apparente avec le zonage des aides, lui-même appliqué à une autre échelle (celle du bassin élémentaire). Ainsi, un projet qualifié de « prioritaire » pouvait se trouver financé à un taux moins incitatif, et inversement, ce qui ne facilite pas – il faut en convenir – la « lecture » de l’ordre des priorités. Il est donc apparu indispensable de corriger ce dispositif en introduisant notamment une différenciation des niveaux d’intervention non plus en fonction d’un zonage mais en fonction du caractère plus ou moins prioritaire du projet. 1.6.2. La politique de contractualisation ème Programme, s’appuyant sur des La formule de contractualisation qui a été privilégiée tout au long du 9 contrats pluriannuels, a permis de donner une vision globale et cohérente des projets aidés, indispensable à une bonne utilisation des moyens de l’Agence. Toutefois, elle a présenté un certain nombre d’inconvénients dans sa gestion, pour les principales raisons suivantes : - difficultés dans la gestion financière de l’Agence : gestion « subie » des autorisations de programme (AP) et des crédits de paiement (CP) en fonction du rythme effectif de réalisation des opérations, y compris lorsque ce rythme restait dans le cadre contractuel convenu ; - engagements de l’Agence parfois « surdimensionnés » par rapport aux volumes de travaux réellement prêts à démarrer ; Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 13 - - délais de mise en œuvre souvent revus en cours de contrat par voie d’avenant, ce qui, outre la complexification administrative de la gestion, affaiblit évidemment l’efficacité du dispositif au plan de fiabilité la « vision d’ensemble » et de la planification des travaux. Aussi, est-il apparu souhaitable de mettre en place un nouveau dispositif, de nature à corriger ces défauts tout en préservant l’approche globale dans l’appréhension des projets présentés. Les contrats territoriaux, ou contrats dits « multi-pressions », ont été mis en place à titre expérimental à ème l’occasion de la révision à mi-parcours du 9 Programme. Au nombre de 6, ils ont été ouverts à toutes les thématiques et adaptés à la diversité des situations rencontrées. L’objectif était de faire émerger des actions prioritaires pour atteindre le bon état des eaux, les contrats territoriaux ayant notamment été initiés en utilisant principalement le « levier » de l’assainissement pour faire émerger des actions prioritaires dans le domaine de la restauration des milieux aquatiques. Du fait du cadre expérimental de cette démarche, ces contrats ont fait l’objet d’une conception au cas par cas, objectivement consommatrice de temps et d’unités d’œuvre à un niveau important et conduisant à un fonctionnement complexe (fragilité juridique et lourdeur administrative, notamment pour les contrats signés par plusieurs maîtres d’ouvrage), tant en termes d’élaboration que de suivi. Le bilan de cette phase expérimentale a donc fait ressortir la nécessité de réserver à l’avenir cette formule à un nombre limité de projets, ciblés sur des secteurs à enjeux « multithématiques » forts et avec un suivi rapproché de l’Agence. 1.6.3. La solidarité entre les communes urbaines et les communes rurales ème Programme et conformément à la loi n° 2006-1772 du 30 décembre 2006 sur Dans le cadre de son 9 l’eau et les milieux aquatiques (LEMA), et plus spécifiquement son article 83, l’Agence de l’Eau a mis en œuvre depuis 2007 un programme d’aides spécifiques à destination des communes rurales (dispositif de Solidarité Urbain-Rural – SUR). Ce programme était destiné à contribuer à la solidarité envers les communes rurales en attribuant des subventions en capital aux collectivités et à leurs groupements pour l’exécution de travaux d’assainissement et d’alimentation en eau potable. A l’échelle nationale, le montant alloué à ce dispositif ne pouvait être inférieur à 1 milliard d’euros pour la période 2007-2012. La clef de répartition de cette somme entre les Agences a conduit à retenir, pour le ème bassin Rhin-Meuse, une enveloppe de 84 M€ consacrée à la SUR au 9 Programme, soit 14 M€ par an en moyenne. En 2008 et 2009, le montant annuel a été augmenté de 30 %, puis a été porté à 21 M€ à partir de 2010, engagés à 85 % environ pour les projets d’assainissement contre 15 % en matière d’eau potable. Par ailleurs, les niveaux annuels globaux d’aides accordées par l’Agence de l’eau Rhin-Meuse aux collectivités rurales, au titre ou non de la SUR, ont été en moyenne de 53 M€. 1.6.4. L’animation Environ 260 ETP (représentant environ 5 M€ d’aides/an), répartis dans une centaine de structures ème Programme pour la réalisation de missions différentes, étaient soutenus par l’Agence de l’eau en fin de 9 d'animation ou d'expertise, notamment dans les domaines de la préservation des milieux aquatiques (cours d'eau, zones humides), de la lutte contre les pollutions agricoles, de l'information du public et des acteurs. Ces missions d'animation, par définition proches du terrain, ont été essentielles pour sensibiliser les acteurs locaux et faire émerger les actions, en particulier les plus difficiles d'entre elles (par exemple, les captages dégradés, la restauration des cours d’eau, les actions territoriales coordonnées, etc.). En cela, elles ont directement contribué à l'atteinte des objectifs du programme de l'Agence et des SDAGE « Rhin » et ème « Meuse », et ce bilan positif invite à un confortement du dispositif au 10 Programme. - 14 - Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) 1.6.5. Les études et la connaissance Les questions et les besoins de connaissances des gestionnaires et décideurs nécessitent des outils, des méthodes et des expertises qui peuvent s’avérer complexes. Lorsque les savoirs ne sont pas encore disponibles, ils peuvent constituer de véritables défis auxquels doivent s’attaquer les communautés scientifiques et techniques. C’est la raison pour laquelle l’Agence de l’eau a souhaité encourager les projets de recherche et développement d’intérêt général en finançant des études et des travaux prospectifs à caractère scientifique ou technique qui présentaient un intérêt pour son programme d’intervention et qui permettaient de développer des méthodes en appui à l’élaboration ou à la mise en œuvre des actions prioritaires et des documents de planification dans le bassin. La participation de l’Agence de l’eau au financement d’études de recherche ou d’acquisition de données, pour des projets portés par des maîtres d’ouvrage tiers, est restée relativement modeste, répondant à une ème Programme sollicitation elle-même relativement limitée : environ 8 M€ d’aides auront été engagées au 9 pour la réalisation de travaux d’études d’intérêt spécifique de niveau « bassin » et d’acquisition ou de bancarisation de données, concernant une quarantaine de maîtres d’ouvrage et plus de 120 actions. ème Aussi, les enjeux du 10 Programme, souvent liés à des problématiques complexes ou émergentes, militent en faveur d’un renforcement du soutien aux études dans le domaine de la recherche et de l’acquisition de connaissances, de façon ciblée sur les problématiques spécifiques au bassin toutefois. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 15 - II. Les objectifs, les enjeux et les priorités d’intervention Suite à la démarche de concertation entre la Ministre de l’écologie et les Présidents de Comités de bassin évoquée en introduction du présent document et menée depuis le printemps 2011, un certain nombre d’axes èmes Programmes ont été fixés dans la lettre ministérielle du 16 mars 2012, dessinant prioritaires pour les 10 ainsi un cadre cohérent d’orientations pour les six Agences de l’eau avec comme lignes-forces : èmes - les objectifs et les priorités des 10 Programmes doivent s’inscrire dans une logique de réponse aux directives européennes, notamment la directive cadre sur l’eau et la plus récente directive « inondation ». En particulier, la priorité doit être donnée à la restauration des habitats naturels (notamment les zones humides) et de la continuité écologique, la lutte contre les pollutions diffuses d’origine agricole et celles provoquées par les substances dangereuses, et les premiers éléments de bilan à mi-parcours des Programmes de mesures constitueront à cet égard un guide des actions à conduire ; - en outre, les priorités affichées par les lois « Grenelle » concernant l’eau auront toute leur place, qu’il s’agisse notamment de la protection des aires d’alimentation en eau potable ou des économies à faire au titre des prélèvements sur la ressource en eau ; - les leviers d’intervention des Agences de l’eau doivent être activés en pleine cohérence avec les programmes d’actions des services de l’État, notamment au plan réglementaire ; - en lien avec les objectifs de maîtrise de la dépense publique, les règles d’attribution des aides devront être plus sélectives et les redevances plus incitatives en cohérence avec les enjeux du programme : en particulier, les solutions techniques optimisant le rapport « coût/bénéfice pour le milieu » seront privilégiées, notamment l’assainissement non collectif partout où ce mode d’épuration est techniquement envisageable et pertinent pour l’environnement et la santé ; - la solidarité entre les communes urbaines (SUR) et les communes rurales devra se poursuivre ème Programme, à savoir un milliard dans une épure financière globale de même niveau qu’au 9 d’euros sur 6 ans au plan national ; - l’innovation devra être encouragée, notamment les projets de nature à apporter des réponses techniques ou méthodologiques nouvelles permettant d’améliorer la gestion et la préservation de la ressource en eau. 2.1. Les directives européennes 2.1.1. La directive cadre sur l’eau La directive cadre sur l’eau (DCE) organise la gestion de l’eau selon des cycles de six ans. Le premier cycle porte sur la période 2010-2015, tandis que le deuxième cycle de mise en œuvre de la DCE couvrira la période 2016-2021. Chaque cycle est précédé : - d’un « état des lieux » prospectif qui évalue la possibilité d’atteindre, au terme du Plan de gestion – en France, les Schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) –, le bon état des eaux. Le prochain état des lieux devra être adopté par le Comité de bassin fin 2013 ; - d’une définition des « questions importantes » (au sens des « enjeux ») qui en découlent et auxquelles le SDAGE devra répondre prioritairement. Ces premières étapes précèdent l’élaboration proprement dite des SDAGE et des Programmes de mesures (PDM), qui constituent, au cours d’un cycle, les outils au service de la gestion équilibrée de l’eau et des milieux aquatiques et de la réalisation de l’objectif de bon état de ces milieux dans les districts « Rhin » et « Meuse ». Au cours de la période 2013 à 2015, il sera donc nécessaire à la fois de conduire la déclinaison opérationnelle des plans de gestion (SDAGE) et PDM en cours (2010-2015) et de préparer les suivants (2016-2021). L’ensemble de ces derniers travaux s’achèvera, au plus tard le 22 décembre 2015, par l’adoption des SDAGE par le Comité de bassin et l’approbation des PDM par le Préfet coordonnateur de bassin, après avis du Comité de bassin. - 16 - Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) 2.1.2. La directive « Eaux Résiduaires Urbaines » La directive sur les eaux résiduaires urbaines (ERU) du 21 mai 1991 demandait aux États membres de veiller à ce que toutes les agglomérations d’assainissement soient équipées d’un système de collecte et de traitement selon les échéances suivantes : - au plus tard le 31 décembre 1998 pour les agglomérations de plus de 10 000 équivalentshabitants (EH) rejetant en zone sensible, avec mise en œuvre d’un « traitement plus rigoureux » que le seul traitement biologique considéré comme référence de base. On soulignera que, dès l’origine en 1994, l’ensemble du bassin Rhin-Meuse a été désigné comme « zone sensible » en raison en particulier de l’objectif de maîtrise des risques d’eutrophisation ; - au plus tard le 31 décembre 2000 pour les agglomérations de plus de 15 000 EH rejetant hors zone sensible (cette échéance ne concernant donc pas notre bassin) ; - au plus tard le 31 décembre 2005 pour les agglomérations de 10 000 à 15 000 EH rejetant hors zone sensible et pour toutes les agglomérations de 2 000 à 10 000 EH. On soulignera également que, pour les agglomérations de moins de 2 000 EH disposant d’un système de collecte, la directive demandait la mise en place d’un traitement « approprié » (sans définition normative précise) au plus tard le 31 décembre 2005, et qu’elle n’impose pas d’obligation particulière en l’absence de système de collecte, ce qui apparaît cohérent avec l’objectif de développement de solutions non collectives pour les plus petites de ces communes en particulier. A la date du 31 décembre 2010, dernière année de données définitivement validées au niveau national, la situation dans le bassin Rhin-Meuse était la suivante : Classe Nombre Nombre NC ERU d’agglomération agglomérations de NC ERU* « collecte » >10 000 EH 90 6 4 2 000-10 000 EH 148 19 5 200-2 000 EH 307 71 ≤ 200 EH 156 7 Total 701 103 9 * NC ERU : non-conformité vis-à-vis de la directive ERU NC ERU « équipement » 0 12 65 4 81 Dont agglo sans STEP 0 4 55 2 61 NC ERU « performances » 2 2 6 3 13 Sur les 12 agglomérations de 2 000 à 10 000 EH non conformes en équipement et éventuellement concernées par le contentieux européen, 2 n’ont toujours pas contractualisé avec l’Agence les travaux de mise en conformité. ème Programme (taux d’aides incitatifs et Ce constat montre que les deux principaux leviers existant au 9 règles de dégressivité) ont porté leurs fruits, de même qu’une politique de fort partenariat entre l’Agence et les services de l’État qui a permis une bonne synergie entre les outils réglementaires et incitatifs. ème L’enjeu pour le 10 Programme au regard des dispositions de cette directive ERU réside donc très largement dans la poursuite de la mise en conformité des agglomérations de moins de 2 000 EH dans un calendrier donnant la priorité surtout aux installations de traitement qui, par ailleurs, permettraient opportunément d’atteindre l’objectif de bon état d’une masse d’eau donnée. 2.1.3. La directive « Inondation » La directive 2007/60/CE du 23 octobre 2007 « relative à l’évaluation et à la gestion des risques d’inondations » est en vigueur depuis le 26 décembre 2007. Sa transposition a été prévue au moyen de dispositions législatives (loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant engageme nt national pour l’environnement - LENE) et d’un décret en Conseil d’État (décret n° 2011-227 du 2 mars 2011 relatif à l'évaluation et à la gestion des risques d'inondation). Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 17 - La mise en œuvre de la directive « Inondation » comporte, au niveau de chaque district hydrographique, quatre étapes : - l’élaboration d’une évaluation préliminaire des risques d’inondation (EPRI), à mener à bien avant le 22 décembre 2011 (pour le bassin Rhin-Meuse, ces évaluations concernant les parties françaises des districts hydrographiques du Rhin et de la Meuse ont fait l’objet d’un arrêté signé le 22/12/2011 par le Préfet coordonnateur de bassin) ; - sur la base de cette évaluation et de la déclinaison des critères de base fixés au niveau national, une sélection par le Préfet coordonnateur de bassin, à l’automne 2012, des territoires à risque important d’inondation (TRI). Cette sélection concerne donc les zones où les enjeux potentiellement exposés aux inondations sont les plus importants, relativement à la situation du district, ce qui justifie une action volontariste et à court terme de la part de l'État et des parties prenantes concernées via la mise en place obligatoire de stratégies locales de gestion des risques d'inondation. Il s'agit donc à la fois d'agir là où les enjeux sont les plus menacés, mais également d'agir là où il y a le plus à gagner en matière de réduction des dommages liés aux inondations ; - pour ces TRI, l’élaboration d’ici fin 2013 d’une cartographie des surfaces inondables et des risques d'inondation ; - enfin, à l’échelle du district, l’élaboration d’un Plan de gestion des Risques d’Inondation (PGRI) pour le 22 décembre 2015 au plus tard. 2.2. Les lois « Grenelle » Le Grenelle de l’environnement a retenu comme principaux objectifs dans le domaine de l’eau et de la biodiversité : - de viser à atteindre le bon état ou le bon potentiel pour l’ensemble des masses d’eau en achevant la mise aux normes des stations d’épuration, en réduisant la présence des substances dangereuses prioritaires dans les milieux aquatiques et en renforçant leur surveillance. En particulier, l’objectif national de « 2/3 des masses d’eau de surface en bon état écologique d’ici 2015 » y a été précisé ; - d’achever la réalisation des périmètres de protection des captages d’eau potable et de réduire les pertes d’eau dans les réseaux de distribution d’eau potable afin de garantir l’approvisionnement durable en eau de bonne qualité propre à satisfaire les besoins essentiels des citoyens ; - de stopper la perte de biodiversité, notamment par la mise en place d’une « trame bleue » reliant les grands ensembles aquatiques du territoire, du lancement des Plans nationaux de restauration de la continuité écologique des cours d'eau et de sauvegarde des zones humides. L’incidence des principales actions et dispositions découlant des lois Grenelle sur les projets de SDAGE et Programmes de mesures Rhin et Meuse a été examinée en 2009, avant l’adoption de ces derniers par le Comité de bassin. 2.3. Les autres enjeux 2.3.1. Le réchauffement climatique On sait désormais que les émissions de gaz à effet de serre vont avoir des impacts progressifs mais significatifs sur le climat et donc sur la ressource en eau. En effet, les perturbations climatiques simulées par les scientifiques pourraient avoir des conséquences sur la qualité et la quantité de la ressource en eau dans les prochaines décennies. Cela signifie que dans le bassin Rhin-Meuse, considéré jusqu’à présent comme un secteur géographique relativement peu concerné par les pénuries d’eau, quels qu’en soient les usages (consommation domestique ou industrielle, refroidissement, irrigation…), la situation à l’avenir pourrait être sensiblement moins favorable, en particulier dans le domaine de l’approvisionnement en eau potable. - 18 - Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) Par ailleurs, si la distribution des précipitations était modifiée au cours de l'année, cela pourrait conduire à des hivers plus humides, donc à des phénomènes de crues accentués (modifiant par conséquent l’évaluation actuelle des risques « inondation »), et à des étés plus secs, ce qui pourrait accroître la concurrence entre les différents usages de l'eau, domestiques, agricoles et industriels. Compte tenu de ces risques, il semble d’ores et déjà indispensable : - d’encourager les études locales permettant de cerner plus précisément les conséquences concrètes du réchauffement climatique sur le bassin Rhin-Meuse ; - d’anticiper les changements à venir en amplifiant les actions concourant à la réduction des prélèvements sur la ressource en eau ; - d’accompagner le développement de certaines énergies renouvelables tout en veillant à éviter les risques qu’il pourrait faire peser sur la ressource en eau et les milieux aquatiques ; 2.3.2. La biodiversité Par ses interventions habituelles, l’Agence de l’eau apporte une contribution significative, directe ou indirecte, à la Stratégie Nationale pour la Biodiversité évoquée en introduction. Toutefois, cela n’a pas été ème Programme et il est donc important qu’au nécessairement suffisamment explicite dans le 9 ème 10 Programme les actions qui concourent à cet objectif de préservation de la biodiversité soient rendues plus visibles. Aussi, toutes les interventions dans les domaines de la lutte contre les pollutions d’origine urbaine, industrielle ou agricole, de la réhabilitation des milieux aquatiques et humides, du rétablissement de la continuité écologique des cours d’eau, de l’encouragement aux pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement, doivent être valorisées à la fois sous l’angle de la préservation de la ressource en eau mais plus généralement sous l’angle de la protection de l’environnement. 2.3.3. La santé Le Plan National Santé-Environnement 2009-2013 (PNSE 2) a réaffirmé l’objectif de protéger la population des contaminations environnementales liées à l’eau au travers de 4 axes majeurs : - assurer une protection efficace des captages ; - réduire les rejets de substances dangereuses pouvant se retrouver dans l’eau, et en particulier les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), les nitrates, les pesticides et certaines substances chimiques les plus toxiques ; - maîtriser la qualité de l’eau potable distribuée ; - assurer une gestion durable de la disponibilité en eau. L’Agence doit donc se placer en accompagnateur privilégié de la mise en œuvre de ces différentes actions, ème Programme, comme au cours des programmes précédents. ce qu’elle a d’ailleurs déjà fait durant le 9 En ce qui concerne la qualité générale des eaux distribuées, il convient de rester vigilant quant au maintien dans le temps de cette qualité, globalement bonne actuellement, pour certains paramètres plus particulièrement. Ainsi, au regard des pollutions diffuses, la reconquête des captages jugés prioritaires au titre des SDAGE et du Grenelle de l’Environnement est un enjeu essentiel nécessitant que les interventions de l’Agence en matière de « solutions curatives » soient fermement conditionnées à la mise en place de plans d’actions associés à des objectifs de résultats sur la reconquête des ressources. Par ailleurs, l’abaissement de la limite de qualité concernant la teneur en plomb à 10 µg/L interviendra le ème 25 décembre 2013. Toutefois, pour respecter cette limite, le dispositif mis en place au 9 Programme pour supprimer les canalisations en plomb au niveau des branchements publics et en partie des réseaux intérieurs (dans la suite de ce qui avait été entrepris dès la fin des années 90 avec l’adoption de la directive « eau potable ») a permis d’accompagner les collectivités afin qu’elles anticipent cette évolution normative définie en 1998. Ce dispositif n’a donc plus lieu d’être maintenu. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 19 - 2.3.4. Le développement durable La préoccupation du développement durable, qui a maintenant plus de vingt ans, et qui est de plus en plus partagée dans le monde, part de l’idée que tout développement doit prendre en compte trois aspects : les dimensions sociale, économique et environnementale. Cette notion avait été introduite dans le ème 9 Programme de l’Agence, en particulier à l’occasion de sa révision à mi-parcours. Cela s’est décliné par le biais d’incitations financières à l’attention des collectivités et des industriels engagés dans des démarches allant au-delà des « règles de l’art » (utilisation des matériaux de remblais, mise en place de normes ISO…). Toutefois, il convient d’admettre que ces incitations ont eu assez peu d’effet, probablement en raison de leur caractère insuffisamment incitatif. C’est la raison pour laquelle cet enjeu doit trouver dans le ème Programme une déclinaison qui amène davantage de maîtres d’ouvrage à s’inscrire dans des projets 10 exemplaires. 2.3.5. L’innovation L’innovation peut permettre de faire émerger des réponses adaptées à l’atteinte des objectifs de reconquête de la qualité des eaux. Cela est d’autant plus prégnant que certains nouveaux enjeux nécessitent d’adapter les méthodes et techniques actuelles (par exemple, trouver des réponses techniques plus pertinentes et moins coûteuses pour le traitement des eaux usées des petites collectivités ou imaginer des outils plus performants et plus pérennes dans la lutte contre les pollutions agricoles) ou de trouver et mettre en œuvre des procédés nouveaux (notamment pour lutter contre les pollutions par les substances dangereuses). Or, l’Agence de l’eau Rhin-Meuse, comme l’ensemble des autres Agences, a accompagné l’innovation de façon plutôt « timide » par le passé, notamment en ne contribuant pas à la couverture du risque financier associé à la mise en œuvre de solutions techniquement novatrices, qui peuvent toujours s’avérer moins prometteuses qu’attendu, risque qui était donc laissé entièrement à la charge des maîtres d’ouvrage s’engageant dans cette voie. Cette posture a par conséquent pu être un frein au lancement de projets à forte dimension « recherche/développement » et à la mise en place de techniques innovantes. Il est donc apparu opportun d’engager une réflexion, à l’échelle nationale, sur une plus grande implication des Agences de l’eau et de l’ONEMA dans ce domaine, notamment via l’adoption dans les programmes d’intervention des Agences d’un dispositif coordonné d’aides aux démarches de progrès. - 20 - Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) III. Les enjeux financiers Le programme de l’Agence de l’eau a très largement vocation à contribuer à l’atteinte des objectifs du SDAGE. Or, le chiffrage des travaux inscrits dans le Programme de Mesures, qui traduit en actions concrètes lesdits objectifs, sur la période 2013-2018, montre que, si les conditions d’aides du ème ème Programme étaient reconduites, le volume du 10 Programme devrait être en croissance d’environ 9 10 % par rapport au précédent. Cette hypothèse, non retenue pour des raisons de maîtrise budgétaire, apporte toutefois un argumentaire supplémentaire à la nécessité d’une politique d’intervention mieux ciblée sur les priorités, favorisant la recherche de solutions techniques les moins coûteuses possibles. Cet objectif se voit renforcé également par la baisse probable des capacités d’autofinancement des maîtres d’ouvrages, qu’ils soient privés ou publics, dans un contexte de situation économique fragile. Il l’est encore davantage si l’on considère que les subventions accordées par les Conseils Généraux devraient poursuivre, dans les années à venir, leur baisse tendancielle. En outre, et en cohérence avec les termes précédents, la lettre du 16 mars 2012 du ministère de l’écologie déjà citée a également avancé un certain nombre d’objectifs relatif au cadrage financier et aux redevances. Celle-ci rappelle en effet certains termes des débats qui ont précédé l’élaboration de la loi de finances initiale pour 2012 du 28 décembre 2011 (LFI 2012) et qui ont mis l’accent sur la nécessaire optimisation de la dépense publique, invitant les Agences à contenir le volume de leurs ressources et de leurs interventions. Elle souligne en outre que la répartition actuelle des contributions aux moyens de l’Agence entre les redevables « domestiques », « industriels » et « agricoles » doit être étudiée au regard du principe de récupération des coûts introduit à l’article L210-1 du Code de l’environnement en application de la DCE et doit faire l’objet d’une évolution vers un équilibre plus conforme à ce principe, et cohérent avec les priorités du programme. èmes Programmes, a offert D’ailleurs, la LFI 2012, déterminant une partie du cadre « financier » des futurs 10 des possibilités d’évolution des redevances, allant dans le sens des priorités d’intervention affichées : - elle a tout d’abord fixé à 13,8 milliards d’euros le montant total maximum des redevances susceptibles d’être perçues entre 2013 et 2018 par l’ensemble des 6 agences de l’eau (pour èmes rappel : les 9 Programmes avaient été plafonnés à 14 milliards d’euros, mais en dépenses) ; - par ailleurs, elle a instauré un dispositif de plafonnement annuel des recettes ayant pour conséquences, pour les 6 agences de l’eau : la nécessité d’adapter annuellement les taux de redevance si la recette globale a été supérieure au plafond annuel, le reversement au budget général de l’État, en fin de période (2018), du « trop perçu » éventuel cumulé par rapport au plafond global sur six années défini par la loi. De plus, cette même loi a retenu un certain nombre d’évolutions dans le système des redevances, essentiellement en matière de taux plafonds, qui concernent en particulier les taux relatifs aux pollutions toxiques non domestiques, à la modernisation des réseaux de collecte industrielle et aux prélèvements sur la ressource. Elle a également introduit de nouveaux paramètres relatifs à la pollution er par les substances dangereuses mais qui ne seront mis en œuvre qu’à compter du 1 janvier 2014. Concernant la contribution des agences de l’eau à l’Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques (ONEMA), elle a été fixée à 150 M€ annuels au maximum alors qu’elle représentait 108 M€/an sur la durée èmes des 9 Programmes. A propos de l’enjeu majeur de maîtrise des dépenses publiques, l’Agence de l’eau s’est inscrite dans le cadre de la démarche de mise en place d’un contrôle interne comptable et financier. Cette démarche a été rendue obligatoire, pour les opérateurs de l’État, à échéance du 31 décembre 2011 et la position prise par les Agences de l’eau a été d’en faire coïncider la mise en œuvre avec celle de l’élaboration des èmes Programme d’intervention. Elle implique en effet certaines modifications des règles de conclusion des 10 engagements juridiques avec les bénéficiaires d’aides, d’une part, et de comptabilisation des engagements financiers des Agences, d’autre part. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 21 - ème Ainsi, pour ce qui concerne le dispositif de contractualisation des aides, le 10 Programme verra disparaître le dispositif des contrats pluriannuels dans leur forme actuelle. En effet, ces derniers consistaient à mettre en place une programmation de travaux avec le maître d’ouvrage, et à déclencher la comptabilisation d’autorisations de programme dans le temps, au fil de l’eau, sans que l’Agence ne dispose d’une réelle possibilité de maîtrise des délais de mise en œuvre des tranches de contrat. Ce dispositif soustrayait donc au Conseil d’administration une vision réelle de l’engagement de ces tranches de contrat, dont la mise en place relevait des attributions du directeur général de l’Agence de l’eau, quel que soit le montant de l’aide concernée. Le nouveau dispositif dit de « programmes de partenariat » qui sera mis en œuvre à compter du er 1 janvier 2013 vise à apporter la réponse la plus adaptée à ces difficultés en découplant la conclusion d’un accord politique et technique sur un programme d’ensemble (le programme de partenariat) de l’engagement juridique et financier des aides (relevant des décisions usuelles de la Commission des aides financières). Ce nouveau dispositif, détaillé au chapitre V, sera explicité dès le début de l’année 2013 aux partenaires de l’Agence. Pour ce qui concerne la comptabilisation des engagements financiers, l’Agence de l’eau a l’obligation, dès la signature d’une convention, de décompter de sa comptabilité de programme la totalité de la subvention engagée. Cette obligation a d’ailleurs été rappelée dans le cadre de l’audit mené par le Contrôle Général Économique et Financier et la DGFiP en 2012. Si cette disposition ne pose pas de problème pour les programmes de travaux, y compris dans un cadre pluriannuel avec l’évolution prévue du dispositif contractuel, elle est un peu plus délicate pour l’engagement des dispositifs de soutien aux emplois d’animation dans la mesure où ces derniers sont conclus pour des périodes allant de 3 à 5 ans et portent sur des dépenses par nature étalées dans le temps (puisqu’il s’agit en large partie de salaires). Aussi, la construction du programme d’intervention prévoit-elle une modification de la planification de la répartition des autorisations de programme sur la période 2013-2018 pour les lignes de programme 18 (agriculture) et 34 (communication), sans incidence sur la programmation des crédits de paiement. Toutes ces modifications ont pour objet d’améliorer la qualité de la production des comptes de l’Agence de l’eau, qui participent à la sincérité des comptes de l’État, et permettront, à terme, de produire des rendus financiers sur les engagements de l’Agence plus précis et certains. - 22 - Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) Deuxième partie – Les dispositions du programme IV. Les redevances 4.1. Les dispositions relatives au zonage et aux taux de redevances 4.1.1. Les principes généraux ème Le dispositif des redevances intègre les évolutions suivantes par rapport au 9 Programme : - le principe de rééquilibrage des contributions par grandes catégories d’usagers (« domestiques », « industriels » et « agricoles » essentiellement), par rapport à la situation en 2012 ; - la suppression graduelle du zonage des redevances pour pollution, reposant sur une 2 convergence progressive des taux ; - une fixation des taux prenant en compte les orientations fixées par la loi de finances initiale pour 2012 (LFI 2012), en adaptant les taux des redevances dans des proportions cohérentes avec celles des augmentations de plafonds introduites par ce texte (notamment pour les substances toxiques, la modernisation des réseaux de collecte non domestique et les prélèvements sur la ressource). 4.1.2. Les redevances de pollution et modernisation des réseaux de collecte (MRC) domestiques 4.1.2.1. La pollution domestique 3 Le taux de redevance pour pollution domestique en fin de programme sera un taux unique de 0,37 €/m , 3 3 intermédiaire entre le taux actuel de la zone 2 (0,352 €/m ) et celui de la zone 3 (0,432 €/m ). Les taux actuels des 3 zones convergeront ainsi progressivement vers ce taux unique, qui correspond à 74 % du taux plafond, inchangé, de la loi. Le tableau suivant précise ces principes. Zone Taux 2012 Zone 1 Zone 2 Zone 3 0,270 €/m 3 0,352 €/m 3 0,432 €/m Taux 2017-2018 3 0,370 €/m 3 Progression annuelle moyenne de 2012 à 2017 + 2 cts €/an + 0,36 cts €/an - 1,24 cts €/an Rappel : le taux plafond légal est de 0,50 €/m 3 4.1.2.2. La modernisation des réseaux de collecte domestique ème Le taux de la redevance pour modernisation des réseaux de collecte domestique, qui, au 9 Programme, 3 n’était pas modulé géographiquement, est maintenu au taux actuel de 0,274 €/m (91 % du taux plafond de 3 0,30 €/m ) sur l’ensemble du bassin. 2 Il convient de souligner qu’en pratique, et compte tenu de l’objectif de progressivité visé dans la mise en œuvre de ces nouvelles dispositions, cela se traduit « juridiquement » par le maintien pur et simple du zonage actuel, assorti d’une évolution progressive différenciée des taux au fil du temps, en vue de converger en fin de programme vers des taux uniformes sur l’ensemble du bassin. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 23 - 4.1.3. Les redevances pour pollution et modernisation des réseaux de collecte (MRC) non domestiques ème L’évolution des taux de redevances au 10 Programme est établie selon les principes suivants : - les taux relatifs aux pollutions toxiques, en cohérence avec les dispositions législatives adoptées en LFI 2012, et en cohérence également avec les priorités du SDAGE, du Programme de mesures et du volet « intervention » de ce programme de l’Agence de l’eau, sont augmentés pour atteindre les deux tiers des taux plafonds fixés par la LFI 2012 pour les paramètres Métox, AOX et MI en 2017, selon une progression linéaire. Les taux relatifs aux pollutions toxiques rejetées en eaux souterraines sont fixés aux taux plafonds retenus par la loi ; - pour ce qui concerne les pollutions « classiques », le zonage est supprimé (par convergence progressive des taux des 3 zones) et les taux en vigueur pour la zone 3 (pressions les plus élevées) sont maintenus sans changement. Une progressivité analogue à celle des redevances « domestiques » fait converger les taux des autres zones vers ces taux inchangés de la zone 3 ; - le taux de la redevance pour modernisation des réseaux de collecte non domestique (dont la valeur plafond légale, antérieurement moitié moindre, est désormais alignée par la loi sur celle en vigueur pour la pollution domestique) est augmenté de 70 %, pour atteindre 88 % du taux « domestique » en 2017, selon une progression linéaire. La déclinaison de ces principes est présentée dans les sous-paragraphes suivants. 4.1.3.1. La pollution « classique » Zone MES DCO DBO5 NR NO P 1 2 3 0,103 0,134 0,164 0,068 0,089 0,109 0,138 0,179 0,220 0,239 0,311 0,383 0,103 0,134 0,164 0,859 1,117 1,374 Plafonds 0,3 0,2 0,4 0,7 0,3 2 Progression moyenne/an (€/kg) 1 2 3 + 0,0122 + 0,0060 - + 0,0082 + 0,0040 - + 0,0164 + 0,0082 - + 0,0288 + 0,0144 - + 0,0122 + 0,0060 - + 0,1030 + 0,0514 - Taux 2017-2018 (€/kg) Valeurs 0,164 0,109 0,220 0,383 0,164 1,374 Plafonds 0,3 0,2 0,4 0,7 0,3 2 Taux 2012 (€/kg) 4.1.3.2. La pollution « toxique » Métox (€/kg) MI (€/kéquitox) AOX (€/kg) Eaux superf. Eaux souterr. Eaux superf. Eaux souterr. Eaux superf. Eaux souterr. Taux 2012 Valeurs Plafonds Progression moyenne/an Taux 2017-2018 - 24 - 1,642 3 5 5 + 0,1468 Valeurs Plafonds 2,376 3,6 8,211 15 25 25 + 0,7338 6 (dès 2013) 6 11,88 18 7,117 13 20 20 + 0,2926 30 (dès 2013) 30 8,58 13 20 20 Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) 4.1.3.3. Les autres formes de pollution Taux 2012 Progression moyenne/an Taux 2017-2018 Zone Sels dissous 3 (€/Siemens/cm/m ) Chaleur (€/mégathermie) 1 2 3 0,079 0,102 0,125 43,35 43,35 43,35 Plafonds 0,15 85 1 2 3 + 0,0092 + 0,0046 - - - 0,125 43,35 Plafonds 0,15 85 4.1.3.4. La modernisation des réseaux de collecte non domestique Taux 2012 3 (€/m ) Taux 2017-2018 3 (€/m ) Progression annuelle moyenne entre 2012 3 et 2017 (€/m ) 0,137 0,233 + 0,0192 3 Rappel : Taux plafond légal 2012 = 0,15 €/m – Taux plafond légal 2013 = 0,30 €/m 4.1.4. 3 Les redevances pour prélèvements d’eau sur la ressource Les taux de redevance de prélèvement sont fixés pour chacun des différents usages prévus par la loi et en fonction de la catégorie de la ressource dans lesquels les prélèvements sont effectués, hors zone de répartition des eaux (catégorie 1) ou à l’intérieur d’une zone de répartition des eaux (catégorie 2). Ils sont plafonnés à des valeurs fixées par la loi pour chaque usage et catégorie d’eau. Dans le bassin Rhin-Meuse, ces taux sont modulés pour la plupart des usages en fonction de l’origine de l’eau. Sont ainsi distingués les prélèvements en eaux souterraines (taux les plus élevés), en eaux superficielles (taux intermédiaires) et dans le Rhin canalisé (taux les plus bas). ème Programme, notablement inférieurs aux taux plafonds fixés par la loi, à Ces taux étaient, au cours du 9 l’exception des taux pour prélèvements destinés à l’alimentation en eau potable et à l’alimentation des canaux, et des taux pour prélèvements en zone de répartition des eaux (nappe des grès du Trias inférieur dans le bassin Rhin-Meuse). L’évolution des taux, hormis pour ce qui concerne ceux relatifs à la redevance pour irrigation et ceux relatifs à l’alimentation des canaux (cf. dispositions particulières précisées dans le tableau ci-après), est donc établie selon les principes suivants : - les taux pour prélèvement dans les eaux souterraines (taux les plus élevés) sont fixés à une valeur au moins égale à 20 % du taux plafond fixé par la loi pour chacun d’eux ; - les taux pour prélèvement dans les eaux superficielles et le Rhin canalisé sont réajustés pour atteindre des minimums correspondant respectivement à 65 % et 40 % des taux « eaux souterraines », pour ceux d’entre eux qui n’étaient pas déjà à ces niveaux ; - les taux pour prélèvement en catégorie 2 (zone de répartition des eaux) sont fixés aux nouveaux taux plafonds dès 2013 pour tous les usages (ils sont fixés pour tous les usages même lorsque les assiettes sont inexistantes aujourd’hui). Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 25 - Les taux sont augmentés selon une progression linéaire pour atteindre leur valeur définitive en 2017, à l’exception de quelques cas (irrigation, alimentation des canaux, prélèvements effectués en ZRE), selon des schémas précisés infra. Catégorie 1 (hors zone de répartition des eaux) Taux 2012 3 (€/1 000 m ) Progression moyenne/an 3 (€/1 000 m ) [cas particuliers : irrigation et alim. canaux] Taux 2017-2018 3 (€/1 000 m ) Refroidissement Autres usages Restitution > 99 % économiques Origine AEP Irrigation non grav. Canal Eaux souterraines 52 2,14 0,15 2,49 7,57 Eaux superficielles 30,1 2,14 0,15 1,82 4,38 Rhin canalisé 15 2,14 0,15 0,908 2,19 Plafonds 60 20 0,15 3,5 30 Eaux souterraines - + 2,57 + 0,15 - 0,646 Eaux superficielles 0,780 - 0,528 Rhin canalisé 1,160 0,0176 0,426 Eaux souterraines 52 4,71 0,30 2,49 10,80 Eaux superficielles 34 4,71 0,30 1,82 7,02 Rhin canalisé 20,8 4,71 0,30 0,996 4,32 Plafonds 72 36 0,30 5 54 (dès 2013) (dès 2013) + 2,57 + 0,15 (dès 2013) (dès 2013) + 2,57 + 0,15 (dès 2013) (dès 2013) Catégorie 2 (zone de répartition des eaux) Taux 2012 3 (€/1 000 m ) Refroidissement Autres usages Restitution > 99 % économiques Origine AEP Irrigation Canal Eaux souterraines 80 30 0,3 5 40 Plafonds 80 30 0,3 5 40 144 72 0,6 10 108 144 72 0,6 10 108 Taux 2013-2018 Eaux souterraines 3 (€/1 000 m ) Plafonds Cas particulier des redevances de prélèvement pour fonctionnement d’une installation hydro-électrique Taux 2012 3 (€/millions de m /an) Taux 2017-2018 3 (€/millions de m /an) Progression annuelle entre 2012 et 2017 3 (€/millions de m /an) 0,338 0,507 + 0,0338 3 Rappel : le taux plafond, inchangé par la LFI 2012, est de 1,8 €/millions de m /an - 26 - Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) 4.1.5. Les redevances pour protection du milieu aquatique Le taux de la redevance pour protection du milieu aquatique reste inchangé, à 8,80 € par carte annuelle, correspondant à 88 % du plafond, inchangé également, de la loi. 4.1.6. Les redevances pour stockage de l’eau en période d’étiage Le taux de la redevance pour stockage de l’eau en période d’étiage est maintenu à son niveau en vigueur ème 3 au 9 Programme (0,01 €/m ) et reste ainsi fixé au niveau plafond permis par la loi, qui n’a pas été modifié non plus. 4.1.7. Les redevances pour obstacle sur les cours d’eau Le taux de la redevance pour obstacle sur les cours d’eau est maintenu au niveau en vigueur au ème Programme (150 € par mètre de dénivelé) et reste ainsi fixé au niveau plafond permis par la loi, qui n’a 9 pas été modifié non plus. 4.2. Les volumes prévisionnels de recettes correspondants Les volumes de recettes « agrégés » de redevances du programme, par grande catégorie d’usagers, qui découlent de l’application de ces taux sont présentés ci-dessous. Évolution en niveau de recettes Montants en M€ Pollution domestique BP 2012 78,4 Évolution 2018/2012 2018 70,6 Évolution en volume de recettes 6 x 2012 10 ème Progr. Évolution ème 10 P/ 6 x 2012 -9,9 % 470,2 447,2 -4,9 % Collecte domestique 50,4 48,3 -4,2 % 302,4 297,3 -1,7 % Prélèvement AEP 16,7 16,2 -3,0 % 99,9 99,1 -0,8 % 135,1 -7,1 % 843,6 -3,3 % Redevances « facture d'eau » % du total des redevances 145,5 86,4 % Pollution industrielle 9,0 Collecte industrielle Prélèvements industriels Redevances « industries » % du total des redevances 82,9 % 872,5 86,4 % 84,4 % 10,3 14,4 % 54,0 61,0 13,0 % 1,8 2,8 53,0 % 11,0 13,9 26,4 % 9,5 12,5 31,3 % 57,1 66,5 16,5 % 141,4 15,8 % 20,3 12,1 % 25,7 26,2 % 15,7 % 122,1 12,1 % 14,1 % Pollution agricole 1,59 1,15 -27,7 % 9,54 8,7 -8,8 % Prélèvements agricoles 0,17 0,43 147,7 % 1,04 2,3 121,2 % 1,76 1,58 -10,2 % 10,6 11,0 4,0 % Redevances « agriculture » % du total des redevances 1,0 % 0,8 Autres % du total des redevances TOTAL REDEVANCES 0,5 % 168,4 1,0 % 0,8 1,0 % 0,0 % 0,5 % 163,2 4,8 0,5 % -3,2 % 1 010,0 1,1 % 4,8 0,0 % 0,5 % 1 000,8 -0,9 % Le rééquilibrage des contributions des différentes catégories d’usagers se traduit ainsi par : - une diminution de 3,3 %, par rapport à « 6 fois 2012 », de la contribution globale pour les ème usagers domestiques et assimilés sur la durée du 10 Programme ; - une augmentation de 15,8 %, pour les usagers industriels, et de 4 %, pour les usagers agricoles, de cette même contribution globale sur le programme. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 27 - V. Les outils et les principes généraux d’intervention 5.1. La sélectivité, les taux d’aides et les modalités d’aides Il est instauré un dispositif permettant de réserver l’essentiel des interventions de l’Agence aux projets les plus indispensables à l’atteinte des objectifs fixés par les SDAGE qui repose sur les principes suivants : - le champ d'éligibilité des interventions est restreint ou recentré, de manière à exclure du bénéfice des aides de l’Agence les opérations ayant essentiellement un rôle d’aménagement mais dont l’intérêt vis-à-vis de l’atteinte des objectifs de bon état est notoirement faible, voire nul. Ce renforcement des critères d’éligibilité conduira ainsi à aider uniquement les opérations qui ont, d’évidence, un impact favorable sur les milieux et donc celles qui permettent de réduire significativement les pressions qui s’y exercent ; - parmi les opérations éligibles, sont considérées comme prioritaires celles relevant d’une action importante pour la mise en œuvre des Programmes de mesures et donc l’atteinte des objectifs fixés par les SDAGE, en particulier dans le cadre des SAGE. A cet égard, priorité sera notamment donnée aux actions inscrites dans les Plans d’Action Opérationnels Territorialisés (PAOT) ; - s’il s’avérait nécessaire de mettre en place un dispositif de gestion des dossiers en cas de situation de tension financière (volume des demandes d'aide éligibles dépassant la capacité de financement), des critères spécifiques seront définis pour gérer des files d’attente et pouvoir différer les décisions sur certains projets. Ces critères pourront être basés sur une notion « d’urgence », en se référant soit à un ordre chronologique, soit à des critères d’ordre « économique » (en-cours du demandeur par exemple). En outre, cette politique de priorisation des dossiers est traduite par des niveaux d’aides différents et discriminants, se déclinant en des niveaux d’aides en équivalent-subvention qui vont d’un niveau peu incitatif (pour les moins prioritaires) à un niveau très incitatif (pour les prioritaires). D’une façon générale, il est tenu compte de l’évolution des taux d’aides « nets » (en équivalent-subvention) et de leur modulation en fonction du niveau de priorité mais aussi des enjeux de faisabilité des opérations qui pourraient justifier une « contribution brute globale » de l’Agence plus élevée, en lien notamment avec la question du durcissement des conditions d’accès aux crédits bancaires... Aussi, les aides pourront être accordées, soit sous forme de subvention, soit sous forme d’avances remboursables, selon des modalités générales qui sont définies dans les paragraphes suivants, relatifs aux thématiques d’intervention, et qui seront détaillées dans les délibérations d’application du présent programme. En particulier, pour traduire les principes de priorisation évoqués au paragraphe précédent, les aides aux projets dits « moins prioritaires » pourront être accordées soit sous forme de subvention à des taux qualifiés de « peu incitatifs », soit sous une forme mixte « subvention + avance remboursable » correspondant à un niveau global d’aide bien évidemment identique en termes d’équivalent-subvention. En tout état de cause, la part des aides attribuée sous forme d’avances est limitée à 10 % du volume des ème Programme). aides totales accordées à l’investissement (contre 5 à 7 % au 9 5.2. La contractualisation ème Pour pallier les inconvénients du dispositif de contractualisation qui avait cours au 9 nouvel outil appelé « programme de partenariat » est mis en place. Programme, un ème La politique de contractualisation est donc maintenue au 10 Programme, mais sécurisée grâce à un dispositif qui permet une meilleure identification des engagements juridiques et une meilleure gestion des autorisations de programme (AP) et des crédits de paiement (CP). Ce nouvel outil met en avant deux points essentiels : un engagement à réaliser les actions inscrites dans un programme de travaux et une animation ciblée, le cas échéant, pour mobiliser les maîtres d’ouvrage dans le cas des programmes « multipressions ». - 28 - Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) Ces programmes pluriannuels, qui ne correspondent pas à un engagement ferme juridique ou financier, mais traduisent en revanche un engagement politique fort de la part des partenaires, identifieront les opérations que chacune des parties souhaite réaliser ou accompagner. Celles-ci seront décrites dans un programme de partenariat soumis à la validation de la Commission des aides financières. Cette dernière sera ensuite saisie pour l’engagement formel, juridique et financier, des aides correspondant aux différentes actions de ce programme dans le cadre de propositions précises, par exemple annuelles, qui feront alors l’objet d’attributions de subventions ou d’avances sur les bases classiques, en tenant compte de la disponibilité des AP au moment de chacune de ces décisions. Ces « parties » du programme de partenariat seront ainsi présentées sous forme d’aides « individualisées », garantissant un déroulement du programme au fur et à mesure que ses différentes opérations seront effectivement prêtes à démarrer. D’ailleurs, l’Agence devant répondre à l’obligation d’utiliser le référentiel de la qualité comptable, qui s’impose à tous les établissements publics, ce nouvel outil permettra d’aligner les engagements juridiques avec les engagements financiers de l’Agence et donc de maîtriser les risques comptables et financiers. Le « programme de partenariat » sera utilisé pour l’ensemble des thématiques d’intervention de l’Agence et également pour les contrats territoriaux (multi-pressions). Ce dispositif permettra de conserver un outil fiable et évolutif de prévision financière, tout en offrant une visibilité importante à la fois aux acteurs et à l’Agence en termes de gestion financière et de visibilité interannuelle des programmations. Ce programme sera signé à minima par l’Agence et le (ou les) maître(s) d’ouvrage concerné(s). Il se ème Programme. substituera totalement aux contrats dans la forme qu’ils avaient au 9 Concernant le cas particulier des programmes dits « territoriaux » ou « multi-pressions », l’objectif est de définir une approche planifiée des actions prioritaires pour l’atteinte du bon état [mise en œuvre des Plans d’Actions Opérationnels Territorialisés (PAOT)]. Ces programmes de partenariat « multi-pressions » seront donc réservés aux secteurs à enjeux « eau » forts et multiples : agglomération, territoire de SAGE, ème bassin versant... Ils seront au nombre de quelques uns par département sur la durée du 10 Programme. Une animation de ces secteurs, mieux ciblée, sera renforcée par l’Agence afin, après avoir listé toutes les actions nécessaires à l’atteinte du bon état, de mobiliser tous les maîtres d’ouvrage concernés. Le programme de partenariat rendra donc compte de toutes les actions à réaliser et fixera, pour chacun d’eux, et pour chaque maître d’ouvrage, un délai donné. Une incitation supplémentaire permettra de rendre ce système attractif. Les modalités et les conditions d’octroi opérationnelles de cette contrepartie seront précisées dans les délibérations d’application du présent programme. 5.3. Le développement durable L’objectif de meilleure prise en compte du développement durable est décliné selon deux voies : - la première prévoyant des actions à mener propres au fonctionnement de l’établissement, qui sont évoquées plus loin ; - la seconde introduisant des modalités d’aides visant spécifiquement à inciter les partenaires de l’Agence à la mise en œuvre de bonnes pratiques en la matière. A ce dernier titre, une étude d’empreinte environnementale sera demandée aux maîtres d’ouvrages porteurs des projets les plus conséquents, supérieurs à un montant qui sera fixé par délibération du Conseil d’administration. Cette étude devra prendre en compte l’investissement mais également le fonctionnement des équipements financés. L’Agence pourra accompagner la réalisation de l’étude et le surcoût du projet présentant la solution la plus pertinente. Cette impulsion pour une meilleure prise en compte des enjeux de développement durable dans les projets des maîtres d’ouvrages permettra ainsi, notamment, de mettre l’accent sur les questions de réduction des rejets de substances médicamenteuses, d’optimisation énergétique des installations ou encore de gestion raisonnée des eaux pluviales. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 29 - VI. Les thématiques d’intervention 6.1. L’assainissement 6.1.1. Les études préalables aux investissements Toutes les études préalables aux projets d’assainissement pourront prétendre à une aide de l’Agence, y compris celles destinées à favoriser la prise en compte du développement durable dans les projets d’assainissement ainsi que celles à caractère plus économique (études d’opportunité et de faisabilité de mise en place de la taxe sur les eaux pluviales, par exemple). Les études résultant d’obligations réglementaires (zonage d’assainissement, descriptif détaillé des ouvrages de collecte et de transport des eaux usées) inscrites dans le cadre d’une réflexion globale seront également soutenues. L’aide aux études sera apportée sous la forme d’une subvention au taux de 70 %. 6.1.2. Les investissements 6.1.2.1. Les investissements en assainissement non collectif Afin de permettre le développement de l’assainissement non collectif, les opérations de réhabilitation groupées des installations présentant des risques sanitaires et environnementaux portées par des structures maîtres d’ouvrage ou mandataires seront aidées sous la forme d’une subvention à hauteur de 60 %. 6.1.2.2. Les investissements en assainissement collectif Travaux éligibles et taux d’aides Seuls les travaux les plus efficaces pour l’atteinte du bon état seront éligibles aux aides de l’Agence (sous réserve des dispositions particulières spécifiques au dispositif de Solidarité Urbain-Rural – cf. § 6.9). Le niveau d’aide s’appréciera selon l’importance des opérations pour la mise en œuvre des Programmes de Mesures et l’atteinte des objectifs des SDAGE. Le caractère prioritaire d’une opération sera notamment apprécié au regard de son inscription, ou pas, dans un PAOT. En outre, les travaux d’assainissement collectif structurants, qui constituent le socle technique minimal d’un système d’assainissement fonctionnel, ou qui permettent de réduire significativement les pressions qui s’exercent sur les milieux aquatiques, seront aidés à des taux supérieurs aux taux appliqués aux travaux dits « non structurants ». En pratique, les aides seront ainsi accordées aux taux précisés ci-après en fonction des types de travaux, selon le schéma suivant : Travaux éligibles Travaux non éligibles Structurants Réseaux - 30 - - Extension de collecte en zone non desservie par un réseau d’assainissement - Mise en conformité des branchements en domaine privé - Élimination des eaux claires (ECP) parasites au-delà des besoins fonctionnels imposés par le réseau et la station d’épuration - Travaux visant à gérer des problématiques hydrauliques de temps de pluie - Ouvrages de transfert, transport, rejet, unicité de point de rejet, suppression de points de rejets directs d’eaux usées non traitées - Travaux permettant de limiter l’impact avéré des déversements par temps de pluie sur le milieu récepteur Non structurants - Réhabilitation des réseaux et amélioration de la collecte en zone desservie - Élimination des eaux claires parasites dans la limite des besoins fonctionnels imposés par le réseau et la station d’épuration Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) Travaux éligibles Travaux non éligibles Structurants Traitement de l’eau et des sous-produits de l’épuration - Part de la réhabilitation d’une station d’épuration à l’identique (assimilée à du renouvellement) Non structurants - Premier équipement et part des - Travaux sur une installation de travaux sur une station traitement des sous-produits existante dédiés à de l’épuration détachés de la l’amélioration des filière « eau » performances - Travaux de mise en conformité en équipement au titre de la directive ERU En combinant ces approches d’éligibilité d’une part et de priorisation d’autre part, les niveaux d’intervention, en termes d’équivalent-subvention, seront alors les suivants : Intérêt faible Intérêt fort Travaux non structurants 20 % 30 % Travaux structurants 30 % 50 % Les aides concernant les projets d’intérêt fort seront exclusivement accordées sous forme de subvention. En revanche, les aides concernant les projets d’intérêt faible pourront être accordées, soit sous forme de subvention, soit sous une forme mixte : une partie en subvention et une autre en avance remboursable. Mise en conformité des agglomérations vis-à-vis de la directive ERU ème Un principe de dégressivité des aides dans le temps est reconduit au 10 Programme en distinguant : - les collectivités de taille supérieure à 2 000 EH non conformes au 31/12/2010 et n’ayant pas déposé une demande d’aide avant le 31/12/2012, qui se verront appliquer une minoration des ème Programme, jusqu’au aides de 50 % sur la base des taux d’aides en vigueur au 9 er 31 décembre 2013. A compter du 1 janvier 2014, ces collectivités ne seront plus éligibles aux aides de l’Agence pour leurs travaux de mise en conformité ; - les collectivités comprises entre 200 et 2 000 EH non conformes au 31/12/2010 et n’ayant pas déposé une demande d’aide avant le 31/12/2012, ainsi que les collectivités de taille supérieure à 200 EH déclarées non conformes postérieurement au 31/12/2010, qui se verront appliquer une minoration du taux d’aides de 50 %, passé un délai de 2 ans à compter de la date du premier arrêté de mise en demeure du préfet. Cas des opérations de gestion des eaux pluviales En raison du caractère prioritaire de la gestion des eaux pluviales dans certains secteurs dégradés par temps de pluie, les travaux correspondants seront aidés sous la forme d’une subvention au taux de 50 %. La création de bassins de pollution et de dispositifs de traitement des eaux pluviales pourront ainsi être aidés. Toutefois, le financement de ces derniers sera examiné au cas par cas selon qu’ils concourent ou non à réduire le déclassement du cours d’eau récepteur de la pollution par temps de pluie. Les techniques de gestion alternative des eaux pluviales seront également accompagnées en n’excluant pas une part d’intervention sur les zones d’urbanisation nouvelles, mais uniquement dans le cadre d’appels à projets. La gestion intégrée des eaux pluviales sera par ailleurs favorisée en aidant la mise en place de systèmes de récupération d’eau de pluie sous réserve qu’elle s’inscrive dans un projet global. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 31 - 6.1.3. Les primes de résultat et aides au suivi des rejets non domestiques en réseau urbain Les maîtres d’ouvrage des stations d’épuration domestiques pourront bénéficier du versement d’une prime pour épuration dont le montant sera établi selon les principes suivants : - les collectivités dont la situation est non conforme à la réglementation en vigueur ne pourront pas être éligible au bénéfice de cette prime (sélectivité) ; - le dispositif appliqué pour les ouvrages de moins de 1 000 EH de capacité sera un forfait de prime si les mesures de pollution réalisées sur la station d’épuration concluent au respect des normes en vigueur (simplification). Ce forfait sera modulé selon quelques critères simples relatifs aux contraintes réglementaires s’imposant aux ouvrages ; - le dispositif sera rendu particulièrement incitatif pour les ouvrages de plus de 2 000 EH de capacité en limitant les critères majorants (bonus de prime) et en durcissant les règles d’attribution de la prime par des malus. Ceux-ci s’appuieront essentiellement sur des critères réglementaires et de bon fonctionnement de la station d’épuration et des réseaux d’assainissement ; - une exigence forte sur la qualité de gestion des boues issues de l’épuration sera prise en compte, notamment pour les boues compostées destinées au recyclage agricole. Des primes pourront être versées aux Services Publics d’Assainissement Non Collectif (SPANC) pour les volets « contrôle », « entretien », et « réhabilitation » des dispositifs d’ANC. Ainsi, des contributions financières forfaitaires seront accordées par contrôle effectué et par vidange d’installation d’assainissement non collectif réalisée. Par ailleurs, afin d’initier et dynamiser les opérations collectives de réhabilitation, une prime à la réhabilitation, d’un montant forfaitaire également, sera attribuée par installation réhabilitée : ème Programme, son montant sera réévalué et les bénéficiaires de cette par rapport aux dispositions du 9 prime seront élargis. Enfin, la maîtrise des rejets des activités non domestiques dans les réseaux d’assainissement devant être renforcée, notamment au regard des émissions de substances dangereuses pour l’environnement issues de ces activités, différents dispositifs d’accompagnement des collectivités sont instaurés : - l’aide à la réalisation d’études diagnostiques et l’aide au suivi régulier des rejets des activités non domestiques ciblée sur le suivi des substances dangereuses permettra une amélioration de la connaissance de ces émissions ; - d’autre part, une aide à l’animation et à la mise en œuvre d’une opération collective relative à la gestion des déchets dangereux pour l’eau encouragera la mise en œuvre de démarches globales de maîtrise des rejets des activités raccordées à un réseau d’assainissement. 6.2. Les milieux aquatiques 6.2.1. Les aides aux opérations de restauration des milieux naturels et concourant à la réduction des risques liés aux inondations La préservation et/ou la restauration d’une bonne qualité des zones humides et du milieu physique des cours d’eau (berges, lit mineur, lit majeur, gestion des ouvrages…) est une condition indispensable à l’atteinte des objectifs de la DCE, notamment en termes d’équilibres biologiques et de « services rendus » à la bonne gestion des masses d’eau (régulation hydraulique, épuration,…). Ce volet constitue donc une des ème Programme pour réussir à relever le défi de l’atteinte du « bon état ». Seront donc éligibles priorités du 10 tous les projets qui concourent à cet objectif. Par ailleurs, compte tenu des ambitions à développer sur ce volet, le dispositif d’aide se veut incitatif pour le développement d’interventions pertinentes par les maîtres d’ouvrage qui ne sont pas tenus à des obligations réglementaires sur ce thème. Les études (de conception, de suivi des résultats, de structuration de la maîtrise d’ouvrage…), clefs de voûte du dispositif et indispensables au lancement d’opérations cohérentes et conformes aux ambitions pourront être aidées jusqu’à 80 %. De même, l’animation sera accompagnée dans cette même logique selon les modalités prévues pour cette thématique transversale. - 32 - Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) Pour les travaux, des taux d’aides différenciés et simplifiés permettront de privilégier les opérations prioritaires au titre du Programme de mesures et les actions les plus efficaces sur les milieux soit : pour les opérations de restauration de cours d’eau : les chantiers ponctuels :........................................................................................ 40 % les programmes globaux : ..................................................................................... 60 % les programmes prioritaires : ................................................................................ 80 % pour la gestion des ouvrages : aménagement (passe à poissons) d’un ouvrage sans usage : ............................ 60 % aménagement (équipement) d’un ouvrage lié à un usage (hydroélectricité) : .....60 % [assiette limitée à 50 % du montant des travaux] travaux d’effacement total ou partiel : ..................................................................... 80 % pour la préservation et la restauration des zones humides : .............................................. 80 % Par ailleurs, et de façon complémentaire et cohérente, la politique d’intervention « directe » sur la gestion des problèmes d’inondation concernera des opérations visant certes l’objectif principal de régulation hydraulique, mais en conciliant au mieux la protection des biens et des personnes et la préservation des milieux. Les opérations « mixtes », alliant gestion hydraulique et amélioration écologique seront ainsi privilégiées, notamment celles : - permettant en priorité d’intervenir sur les causes ; - contribuant à la réduction des risques et des aléas (ralentissement dynamique, reconstitution de zones inondables) ; - constituant une réponse adaptée à la hauteur des enjeux. 6.2.2. Les aides pour la préservation des eaux souterraines et la gestion des étiages Les actions permettant de préserver les eaux souterraines, mais aussi d’améliorer la situation des étiages des cours d’eau, pourront être aidées. Ainsi, les études ou travaux permettant d’améliorer la gestion de la ressource ou de protéger ou restaurer la qualité des eaux souterraines et l’état des réserves seront éligibles. Dans le cas de la mise en place de structures de gestion (structures créées pour le suivi des eaux souterraines ou la gestion de pollutions de nappes), les dépenses inhérentes au fonctionnement de ces structures pourront être prises en compte. Ces actions seront aidées à un taux maximum de 50 %. Ce taux pourra toutefois être porté à 80 % dans le cas d’une démarche mise en œuvre pour faire face à un évènement accidentel. Il pourra également atteindre 80 % dans le cas d’opérations réalisées par le BRGM en tant que maître d’ouvrage et dans le cadre de ses activités de service public. Concernant la gestion des étiages, les actions permettant la mise en œuvre de soutiens des débits d'étiage nécessaires pour respecter les objectifs de quantité ou de qualité fixés seront éligibles, à condition qu’elles n’engendrent pas de dégradations de milieux du fait des aménagements nécessaires à l’atteinte de cet objectif. Ces travaux seront aidés sur la base d’une assiette calculée notamment au prorata des effets sur le débit d’étiage, définie pour chaque projet, à un taux maximum de 30 %. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 33 - 6.2.3. Les aides au fonctionnement Un dispositif « Aide au Bon Entretien des Rivières et des Zones Humides » (ABERZH) permettra d’aider des travaux d’entretien des cours d’eau, des zones humides et des dispositifs de franchissement piscicole, et ce afin de pérenniser les bénéfices des investissements grâce à des programmes d’intervention légers et adaptés. Concernant l’entretien des cours d’eau, les travaux éligibles concerneront donc exclusivement la gestion douce et sélective de la végétation permettant de préserver les « acquis » des opérations de restauration et de ne pas laisser s’installer des situations de dégradation justifiant des interventions « lourdes ». Le taux d’aide sera de 50 %. 6.3. L’eau potable 6.3.1. Les études préalables aux investissements Toutes les études préalables aux investissements, qui permettent de définir les meilleures réponses technico-financières aux problèmes à résoudre, seront aidées à hauteur de 70 %. 6.3.2. Les conditions générales d’éligibilité relatives aux travaux Deux conditions générales d’éligibilité seront appliquées aux aides : - éco-condition (engagement de la phase administrative de Déclaration d’Utilité Publique) ; - existence d’un comptage de l’eau prélevée. 6.3.3. Les investissements 6.3.3.1. La protection des captages d’eau potable Dans un objectif de priorisation des interventions de l’Agence visant à accélérer la mise en place des périmètres de protection préférentiellement au droit des captages à enjeux, les procédures réglementaires des captages classés prioritaires par les Agences Régionales de Santé (ARS) et inscrites, le cas échéant, aux PAOT, seront financées à un taux de 50 %. Un taux de 35 % sera appliqué dans les autres cas. Les travaux et acquisitions foncières résultants de ces procédures seront par ailleurs accompagnés à un taux unique de subvention de 50 %. Toutefois, dans le cadre de la lutte contre les pollutions diffuses d’origine agricole, l’acquisition foncière dans les aires d’alimentation de captage ainsi que les études diagnostiques territoriales des pressions seront subventionnées au taux plus incitatif de 80 %. 6.3.3.2. L’amélioration de la qualité des eaux distribuées Le financement des opérations visant à la mise en conformité de la qualité des eaux distribuées se fera à hauteur de 35 %. Les opérations éligibles seront celles permettant de traiter l'eau pour la protéger d'un risque sanitaire, les éléments contaminants pris en compte étant ceux qui posent problème vis-à-vis du respect des normes de qualité en vigueur Dans le cas particulier de la résolution des problèmes liés à la présence de nitrates ou de pesticides, les opérations de nature curative (traitement de l’eau) ou palliative (recherche de nouvelle ressource, interconnexion de réseaux…) pourront être aidées à l’issue d’une étude technico-économique complète comparant les différentes solutions à une échelle intercommunale structurante. Ces aides seront toutefois conditionnées à la réalisation préalable d’un diagnostic territorial des pressions et à l’engagement préalable d’un programme d’actions garantissant une protection efficace et pérenne de la ressource, préalablement validé par les autorités compétentes. En ce qui concerne la problématique du plomb, l’échéance de mise en conformité réglementaire arrivant à son terme fin 2013, le remplacement des branchements en plomb ne sera plus accompagné au ème Programme qu’au cours de l’année 2013, et plus au-delà de cette date. 10 - 34 - Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) Enfin, afin de recentrer les interventions sur les actions les plus prioritaires, le raccordement des écarts non desservis en eau potable ne sera plus aidé (sauf dispositions particulières spécifiques à la mise en œuvre du dispositif de Solidarité Urbain-Rural – cf. paragraphe 6.9). 6.3.4. La lutte contre les fuites dans les réseaux d’eau potable et les économies d’eau Le financement des dispositifs visant à connaître et maîtriser les performances des réseaux sera accompagné à hauteur de 35 %. Les travaux visant à améliorer les performances des réseaux seront, quant à eux, accompagnés sous certaines conditions (prix minimal de l’eau, réalisation préalable des inventaires et diagnostics aboutissant à un programme hiérarchisé de travaux, volume de travaux garantissant un gain substantiel de rendement, …) et aux taux et modalités suivants : - 20 % de subvention et 40 % d’avances remboursables pour les collectivités exploitant la nappe des grès du Trias inférieur dans sa partie en déficit structurel – Zone de Répartition des Eaux (ZRE) – et celles sujettes à des pénuries d’eau récurrentes inscrites dans les PAOT ; - 10 % de subvention et 40 % d’avances remboursables dans les autres cas. Dans le cas particulier de la ZRE de la nappe des grès du Trias inférieur, les conditions de financement des travaux pourront en outre être réexaminées sur la base des dispositions du SAGE lorsqu’il aura été élaboré, afin de prendre en compte dans les conditions les plus adaptées et incitatives les priorités d’actions qui se dégageront. 6.3.5. La sécurisation de l’approvisionnement en eau potable Les opérations de sécurisation de l’approvisionnement au regard des risques de rupture de l’approvisionnement liés à la vulnérabilité de la ressource ou du système d’alimentation (production et adduction) seront accompagnées à hauteur de 35 %, tout en ciblant l’intervention de l’Agence sur les situations de risque jugées « à enjeu ». Ces aides seront conditionnées à la fourniture préalable des éléments d’appréciation de la vulnérabilité de l’ensemble du système d’alimentation en eau potable. Les réservoirs seront toutefois exclus du dispositif d’aide, sauf cas particulier dûment justifié (investissement nécessité par le nouveau système ou solutions de diversification techniquement et financièrement complexes à mettre en œuvre). Enfin, en lien avec le dispositif d’aide aux travaux visant à améliorer les performances des réseaux, les aides relatives à des opérations de sécurisation sur le plan quantitatif seront conditionnées au respect des objectifs de rendement visés par le décret « Grenelle » du 27 janvier 2012 ou par les SDAGE (ZRE). 6.3.6. L’aide au bon fonctionnement en eau potable (ABF-AEP) ème Programme est abandonné au Le dispositif d’aide au bon fonctionnement en eau potable en vigueur au 9 profit d’un accompagnement des collectivités, et notamment des plus petites d’entre elles, dans la mise en ème œuvre des thèmes prioritaires du 10 Programme que sont la protection des aires d’alimentation de captages vis-à-vis des pollutions diffuses d’origine agricole et la gestion patrimoniale des réseaux d’eau potable. Les outils mobilisés prendront différentes formes : sensibilisation et formation des élus au travers de l’organisation de journées techniques et de journées de formation, accompagnement des collectivités par le financement de missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage ou de missions d’assistance technique au sein des services dédiées des Conseils Généraux. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 35 - 6.4. Les activités économiques hors agriculture La lutte contre la pollution toxique étant un objectif prioritaire, les projets seront aidés aux taux d’aide maximum autorisé par l’encadrement communautaire. Par ailleurs, le soutien à la bonne élimination des déchets dangereux pour l’eau axé sur la résorption des derniers points noirs sera également accompagné. En ce qui concerne la lutte contre la pollution « classique », seront éligibles tous les projets concourant à cet objectif à l’exception de ceux portés par des entreprises artisanales hors d’une opération collective. Seront par ailleurs distingués les projets prioritaires (c’est-à-dire dans les secteurs où l’enjeu « pollution classique » est avéré) pour lesquels les taux d’aide appliqués seront à même hauteur que pour la pollution toxique, et les projets moins prioritaires qui seront aidés à des taux deux fois moins élevés. Pourront également prétendre aux aides de l’Agence les projets promouvant l’utilisation alternative des pesticides, la préservation des zones humides, la gestion alternative des eaux pluviales sur les sites industriels, la création de zones de rejets végétalisées en sortie de traitement. Sur ces bases, les niveaux d’intervention seront les suivants : les projets prioritaires seront aidés à hauteur de 50, 60, ou 70 % des coûts éligibles selon la taille – décroissante – de l’entreprise bénéficiaire. On entendra par « projets prioritaires » : les opérations dans des secteurs où l’enjeu « pollution classique » est avéré (projets inscrits dans les Plans d’Actions Opérationnels Territorialisés) ainsi que les opérations de réduction d’une pollution classique inscrites dans une opération collective, les opérations qui visent une ou plusieurs substances toxiques concernée(s) par un objectif de réduction inscrit aux SDAGE et les opérations de réduction d’une pollution toxique inscrites dans une opération collective, les opérations de gestion alternative des eaux pluviales et la création de zones de rejets végétalisées pour favoriser l’émergence de ce type de dispositif ; les projets non prioritaires seront aidés à hauteur de 25, 30, ou 35 % des coûts éligibles selon la taille – décroissante – de l’entreprise bénéficiaire. On entendra par « projets non prioritaires » : les opérations de réduction d’une pollution classique et/ou toxique sans impact significatif, les opérations de prévention des pollutions accidentelles et réduction des pollutions par temps de pluie, sauf démonstration d’un intérêt particulier de l’opération vis-à-vis de la protection du milieu ou de projets s’inscrivant dans le cadre une démarche collective. les projets portés par une personne morale de droit public seront aidés à des taux équivalents à ceux appliqués à une entreprise « moyenne », c'est-à-dire à hauteur de 30 % ou 60 % selon la priorité du projet ; la promotion de l’utilisation alternative des pesticides et la préservation des zones humides et des cours d’eau seront aidés aux taux en vigueur dans les délibérations correspondantes ; les projets résultant de l’adaptation anticipée aux futures normes communautaires seront aidés conformément aux modalités autorisées par l’encadrement communautaire des aides d’État. Les aides ainsi définies en équivalent-subvention pourront être accordées soit sous forme de subvention exclusivement, soit sous une forme mixte « subvention + avances remboursables » selon un dispositif qui sera détaillé dans les délibérations d’application du présent programme. Enfin, compte tenu des objectifs des SDAGE en matière de réduction/suppression des émissions de substances dangereuses, qu’elles soient ponctuelles ou diffuses, un dispositif rénové et simplifié d’aide à la bonne élimination des déchets dangereux pour l’eau est instauré, en privilégiant les approches collectives. Ainsi et tenant notamment compte de l’entrée en vigueur du dispositif de Responsabilité Élargie du Producteur (REP), il est mis fin aux aides à l’élimination des déchets dangereux des ménages en ème Programme. Les aides concerneront désormais le soutien à la bonne gestion des déchets vigueur au 9 dangereux pour l’eau produits par les petites et moyennes entreprises, notamment l’artisanat. - 36 - Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) Les taux d’aides dans ce domaine seront de 50 % pour les opérations collectives et 25 % dans les autres cas. L’aide à l’élimination des déchets dangereux pour l’eau devra s’inscrire plus largement dans une politique globale de lutte contre les pollutions diffuses et dispersées des milieux aquatiques par les petites et moyennes entreprises, recouvrant à la fois des actions d’animation, de sensibilisation, d’incitation à la réduction de la pollution à la source et d’amélioration globale des pratiques. En particulier, une plus grande implication des collectivités dans la maîtrise des rejets des activités non domestiques dans les réseaux d’assainissement sera recherchée. 6.5. La lutte contre les pollutions diffuses d’origine agricole ou liées au traitement des espaces urbains 6.5.1. Le ciblage des interventions pour répondre aux enjeux DCE sur le bassin Rhin-Meuse Un dispositif à double niveau, d’éligibilité d’une part et de priorisation d’autre part, propre à ces actions mais conforme aux principes généraux du programme (cf. chapitre V), est instauré : - l’éligibilité aux aides de l’Agence de l’eau reposera sur un zonage, distinguant des zones dites « dégradées », où les projets « agricoles » seront susceptibles d’être aidés de façon courante, et des zones dites « non dégradées », où ces mêmes projets seront généralement inéligibles, sauf situations particulières explicitement motivées. Ces zones sont définies selon la gravité des pollutions par les nitrates et les pesticides ; - à l’intérieur de ce zonage d’éligibilité, sera privilégié un ciblage des actions sur les territoires prioritaires (aires d’alimentation de captages, zones humides, autres secteurs à enjeux). 6.5.2. Les thèmes d’interventions 6.5.2.1. Soutenir des projets « filière de production compatible avec une eau de qualité » Le développement des filières agricoles, notamment la filière des produits biologiques ou peu consommateurs d’intrants (notamment systèmes herbagers extensifs), sont susceptibles d’apporter des solutions pérennes à la gestion et la préservation de la ressource en eau. Les aides sur ce volet, conditionnées à des études préalables qui devront démontrer la pertinence de cette voie, se traduiront par un appui aux structures de développement, le financement d’études de marchés, de campagnes de promotion mais également d’investissements matériels ponctuels. 6.5.2.2. Accompagner et impliquer les collectivités dans des démarches partenariales de protection de la ressource L’accompagnement de démarches partenariales « collectivité – profession agricole », dans l’objectif de développer des filières périurbaines respectueuses de la ressource en eau ouvre de nouvelles perspectives. L’accompagnement de l’Agence se déclinera sous la forme d’aides aux collectivités, le cas échéant hors encadrement communautaire, à proportion des dépenses consenties par elles pour accompagner les producteurs agricoles et les « metteurs en marchés » des produits. 6.5.2.3. Mobiliser le levier foncier pour une protection pérenne de la ressource Un certain nombre de leviers fonciers existe, autour desquels il est possible de construire un projet de protection de la ressource intégrant les intérêts des acteurs du territoire. Ainsi, toute étude, tout projet de restructuration foncière, toute démarche d’échanges parcellaires, ou toutes autres actions dans ce domaine pourront être aidés dès lors que l’intérêt vis-à-vis de la lutte contre les perturbations d’origine agricole aura été démontré. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 37 - 6.5.2.4. Utiliser au mieux les dispositifs du PDRH existants et à venir ème Le 10 Programme intègrera certains dispositifs de la Politique Agricole Commune (PAC) en deux temps : - une mobilisation optimale, voire améliorée, des outils actuels du Programme de Développement Rural Hexagonal (PDRH), notamment les Mesures Agro-Environnementales (MAE), le Plan Végétal Environnement (PVE) et la Plan de Modernisation des Bâtiment d’Élevage (PMBE) ; - une mobilisation des nouveaux dispositifs qui seront créés à l’occasion de la nouvelle programmation agricole (« successeur » du PDRH). 6.5.2.5. Aider à la réduction des transferts par la mise en place de zones tampons Des aides pourront être accordées pour des actions visant la limitation des pollutions par aménagement du territoire, par la mise en place de zones tampons de type « dispositifs de remédiation », boisement des zones à risques, talus, haies... Le financement de ces opérations sera conditionné à la réalisation d’une étude préalable qui devra en particulier en mettre l’intérêt en évidence. 6.5.2.6. Gérer les pesticides en zones non agricoles Les collectivités qui s’engagent dans une politique de réduction significative, voire de suppression totale, de l’usage des pesticides pour le traitement de leurs espaces urbains seront accompagnées financièrement dans leurs actions à condition que celles-ci soient définies dans le cadre d’un programme global. 6.5.3. Les modalités d’intervention Pour l’ensemble des actions « agricoles », les plafonds d’aides relèvent, pour certains d’entre eux, de l’encadrement communautaire (PDRH et dispositif qui le remplacera à l’issue de la révision de la PAC). Conformément aux dispositions de l’encadrement actuel, les taux maximums retenus seront les suivants : Type d’actions Taux maximum Accompagnement des démarches de collectivités hors encadrement communautaire Démarches foncières Études Investissements Mesures contractuelles (MAE) Interventions collectives relatives à des prestations agro-environnementales Mise en place de zones tampons Actions en zone dite « non agricole » - 38 - 80 % 80 % 80 % 40 % sauf cas particuliers suivants : - 60 % pour les projets collectifs ou concernant une zone d’alimentation d’un captage à enjeu, notamment ceux relatifs à la maîtrise de l’usage des produits phytosanitaires à l’exploitation ; - 30 % pour la limitation des transferts de polluants par l’irrigation ; - 40 % à 80 % en fonction de l’encadrement communautaire pour les projets de soutien aux filières. 100 % 80 % 80 % 60 % pour toutes les actions (hors études, financées à 80 %). Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) 6.6. La politique d’information, de communication, d’éducation et de participation des acteurs et du public La stratégie d’information, de communication, de sensibilisation, d’éducation et de participation des acteurs et du public est articulée autour de cinq axes : informer, sensibiliser, consulter et faire participer le public et les acteurs ; faire agir les parties prenantes, en appui à la politique d’intervention ; éduquer à l’eau et à l’environnement ; améliorer la lisibilité et la visibilité sur nos missions et nos actions (à la fois celles de l’Agence de l’eau et celles des instances de bassin) ; diffuser la connaissance (expertise). Par ailleurs, les actions de sensibilisation seront renforcées sur cinq grands enjeux du ème Programme : 10 la lutte contre les pollutions diffuses ; l’incitation à la protection des milieux naturels et de la biodiversité ; l’assainissement en milieu rural, notamment l’assainissement non collectif ; la gestion de l’eau partagée (approche intégrée, eaux pluviales, adaptation au changement climatique, économies d’eau) ; la gouvernance (transparence de la décision, résultats, appui à l’approche territoriale, grand cycle de l’eau, SAGE…). Les dispositifs d’aides à des maîtres d’ouvrage menant des actions en ce sens seront les suivants : aides pour les prestations externalisées allant de 40 % à 80 % ; aides pour les prestations en régie sous forme d’un forfait maximum journalier ; aides pour l’animation au taux appliqué à cette « thématique » transversale (cf. ci après) ; aides pour les appels à projets éducatifs, les classes d’eau (forfait par projet). Par ailleurs, l’Agence de l’eau mettra son dispositif propre de communication et ses supports au service des objectifs exposés ci-dessus (sites WEB, journal, Trophées de l’eau, colloques thématiques…) ainsi que des actions d’information générale menées au niveau inter-établissements. 6.7. La coopération internationale ème Programme, et conformément aux engagements pris par les Présidents des Comités de Au cours du 10 bassin au Forum Mondial de l’Eau à Marseille en mars 2012, le volume d’intervention annuel consacré à la coopération internationale sera progressivement porté à 1 % des recettes de l’Agence, soit 1,6 M€ par an. Ce volume d’aide, revu à la hausse, permettra ainsi un développement des actions de coopération institutionnelle vis-à-vis de pays ayant souhaité développer des initiatives dans le domaine de la gestion intégrée des ressources en eau, conformément aux engagements pris au Forum. Ce type de coopération permettra en outre un enrichissement réciproque quant au mode de gouvernance des partenaires. Par ailleurs, conformément aux priorités définies au niveau national, les pays du Moyen-Orient seront intégrés dans le champ d’action de la coopération internationale en plus des zones existantes (Afrique du nord et subsaharienne, Océan Indien, Haïti, Madagascar et pays peu développés). Dans les limites d’une assiette maximum « standard » des dépenses susceptibles d’être retenues pour la détermination des aides, le taux d’aide appliqué sera de 50 % sous forme de subvention. Toutefois, sur des bases motivées par l’intérêt et/ou l’importance d’un projet particulier, la Commission des aides financières pourra se voir soumettre la proposition de soutenir à titre exceptionnel des projets pour un montant supérieur à ce plafond habituel, notamment dans le cas de démarches pluriannuelles. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 39 - 6.8. L’animation, l’assistance technique et l’expertise Un dispositif de soutien à l’animation est reconduit sur la base des principes suivants : - prise en compte des charges de personnels (salaires bruts chargés) dans la limite d’un montant plafond sensiblement réévalué par rapport aux dispositions moyennes en vigueur au cours du ème 9 Programme ; - application à ces charges de personnels d’un taux de subvention variant de 50 % à 80 % selon le type de mission (l’animation d'un SAGE constituant un exemple de mission prioritaire pouvant être aidée à 80 % :) ; - simplification du financement des « frais courants d'accompagnement » par l’octroi d’une subvention complémentaire à caractère forfaitaire ; - prise en compte possible des prestations externalisées nécessaires à l’accomplissement de la mission aidée ; - renforcement, dans le même temps, des modalités de suivi des actions réalisées, des postes et des résultats obtenus. Ce dispositif s’appliquera également aux missions d'expertise d'intérêt général, telles que l'assistance technique dispensée aux collectivités par les Départements ou encore les « missions boues » chargées par le Préfet d'expertiser les pratiques de recyclage agricoles des boues. 6.9. La solidarité entre les communes urbaines et les communes rurales Le dispositif appelé « de solidarité urbain-rural » (SUR) est prolongé, permettant d’accorder aux collectivités rurales des aides complémentaires à celles relevant du dispositif général dans les domaines de l’assainissement et de l’eau potable, pour porter ces aides à un taux maximum de 80 %, conformément aux priorités énoncées et selon les règles techniques d’intervention exposées aux paragraphes 6.1 et 6.3 du présent programme. Toutefois, dans la mesure où l’exclusion de certaines catégories de travaux pourrait être de nature à remettre en cause la réalisation de projets jugés pertinents localement, certaines opérations normalement non éligibles pourront faire l’objet d’aides de l’Agence exclusivement dans le cadre du dispositif de Solidarité Urbain-Rural. Ces opérations seront précisées dans des délibérations d’application du présent programme et pourront concerner par exemple, sur des bases justifiées, les extensions de réseaux de collecte, les branchements d’assainissement en partie privative, la desserte AEP des écarts… La répartition entre départements de l’enveloppe consacrée à ce dispositif s’appuiera sur la proportion d’habitants « ruraux » et sur le volume de travaux « ruraux » en assainissement restant à réaliser. L’ensemble de ce dispositif sera mis en œuvre en étroite collaboration avec les Conseils Généraux, conformément au Code l’environnement. À ce titre, des contrats-cadres préciseront les engagements respectifs des deux contractants : Agence et Département. Ceux-ci pourraient notamment concerner : - un plafonnement des aides totales (aides « Agence » dont SUR + fonds propres du Conseil Général) à un niveau moindre que 80 %, et donc une limitation aides « SUR » en deçà de 80 %, cela étant justifié par la nécessité de contenir les dépenses publiques et par la volonté d’impliquer davantage les maîtres d’ouvrage dans le volume de leurs dépenses ; - un plafonnement particulier moins incitatif des aides « SUR » pour les projets les moins prioritaires. 6.10. L’innovation Tout projet innovant ayant un caractère immédiat ou potentiel d’intérêt général pourra, sous certaines conditions d’éligibilité et de priorisation fixées par la Commission des aides financières, être aidé, le cas échéant à des taux bonifiés ou à des conditions d’aides particulières si cela s’avère indispensable à son émergence et/ou sa mise en œuvre. - 40 - Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) Une convention multipartites [maître(s) d’ouvrage ; financeurs, dont l’Agence de l’Eau ; concepteurs et/ou constructeur(s)] sera établie, prévoyant notamment qu’en cas de dysfonctionnement des dispositifs mis en place, les investissements supplémentaires rendus nécessaires à l’atteinte des objectifs initiaux du projet seront pris en charge à parts équilibrées par les différents intervenants dans le projet. Afin que ce dispositif s’inscrive dans une démarche cohérente, sélective et sécurisée du point de vue de la dépense publique, il sera mis en œuvre en respectant un « socle commun » entre les Agences de l’eau, l’ONEMA et le ministère de l’écologie. Celui-ci précisera notamment le rôle respectif de chacune de ces parties prenantes, en particulier en fonction de la « portée », plus ou moins locale et d’ordre plus ou moins général au plan de ses perspectives de déploiement, de la solution technique novatrice soutenue. Il prévoira également des règles communes d’intervention et un système d’échanges et de partages concernant à la fois l’instruction des projets (sélection collégiale…), leur suivi (création de comités, comptes rendus des performances,…) et leurs enseignements (documents de synthèse des apports scientifiques et techniques, organisation et mutualisation de leur mise à disposition…). 6.11. Les études et la connaissance Pour accroître l’efficience des actions de reconquête et de protection du bon état des milieux aquatiques, l’enjeu est d’inciter la réalisation d’études d’intérêt « de bassin » en lien avec les thèmes prioritaires du programme, puis d’encourager le soutien au transfert et à la valorisation des résultats issus des travaux de recherche vers les acteurs concernés, publics et privés. A ce titre, l’Agence de l’eau soutiendra à la fois les études de recherche et développement d’intérêt général spécifique au bassin et les actions d’acquisitions de données, initiées par des tiers. L’identification et la programmation des actions aidées dans ce domaine par l’Agence de l’eau sera conduite en concertation avec l’ONEMA. Les taux d’intervention seront les suivants : Type d'action Études de recherche et développement d'intérêt bassin Acquisition et bancarisation de données brutes sur les milieux aquatiques : à l’exception des cas particuliers suivants où les taux sont : Taux maximum 80 % 50 % - pour les actions sous maîtrise d’ouvrage BRGM 80 % - pour la mise en œuvre de réseaux de surveillance requis par la DCE 80 % Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 41 - VII. Les dépenses d’appui aux interventions 7.1. Les ressources humaines L'approche territoriale développée par l'Agence, et confortée par l’évolution de l’organisation intervenue en ème Programme. Une présence active auprès des maîtres d'ouvrage et 2010, sera poursuivie au cours du 10 des acteurs locaux, adaptée à l’importance des enjeux des territoires, sera recherchée dans l'affectation des ressources. Elle guidera la politique de l'Agence en matière de présence « sur le terrain » et plus globalement visera à renforcer la pertinence et l’efficacité de ces compétences, dans un contexte général marqué par l’objectif de réduction des effectifs globaux. La politique de formation sera adaptée aux enjeux du programme et aux nouvelles règles d’intervention. L’accent sera notamment mis sur la nécessaire priorisation des projets et l’intérêt de les promouvoir dans une démarche la plus globale possible (contrats multi-pressions…). Dans cette logique, pourront notamment être ciblées les formations permettant d’avoir des personnels toujours plus compétents sur le plan technique, sensibilisés aux enjeux de la conduite de projets et du développement durable. En outre, de nouveaux outils seront progressivement mis en place (entretiens de carrière, de mobilité par exemple) afin d’améliorer l’encadrement des collaborateurs de l’Agence, les bilans de compétence ou professionnels seront développés et la mobilité interne continuera d’être encouragée. L’acquisition d’un dispositif de gestion des ressources humaines mutualisé entre les Agences de l'eau et l'ONEMA accompagnera ces évolutions. Cet outil permettra d’améliorer le travail des managers dans l’animation et la gestion de leurs équipes et promouvra une gestion plus dynamique des parcours des agents. ème Programme, ressort à 90 M€ Sur ces bases, la masse salariale prévisionnelle, sur la durée du 10 ème environ, en évolution de +10 % environ par rapport au 9 Programme (soit +1,6 %/an en moyenne). 7.2. Les dépenses de soutien, de fonctionnement et d’investissement de l’Agence de l’eau 7.2.1. Les dépenses relatives aux réseaux de surveillance des milieux aquatiques et à la connaissance L’efficacité et la pertinence des Programmes de mesures et du programme d’intervention de l’Agence de l’eau reposent en grande partie sur la qualité et la représentativité des données recueillies à partir de la surveillance pérenne de l’état des milieux aquatiques. Ces données fondent en effet la connaissance de l’état qualitatif et quantitatif des eaux et des impacts des activités humaines. Un programme de surveillance a donc été établi pour : - suivre l’état (ou le potentiel…) écologique et l’état chimique des eaux de surface, l’état quantitatif et l’état chimique des eaux souterraines ; - permettre la classification des masses d’eau conformément aux dispositions des articles R. 212-10, 11, 12 et 18 du Code de l’environnement ; - répondre aux objectifs spécifiques de ses différentes composantes. Il comprend plusieurs volets et notamment : - le contrôle de surveillance, destiné à donner l’image de l’état général des eaux, notamment aux échelles nationale et de bassin ; - les contrôles opérationnels, destinés à assurer le suivi de toutes les masses d’eau identifiées comme risquant de ne pas atteindre les objectifs environnementaux de la DCE. Parallèlement, la connaissance du fonctionnement des milieux et des pressions qui s’y exercent doit encore être développée (substances polluantes dangereuses, nouveaux polluants, incidences du changement climatique, etc.). Dans le contexte de l’optimisation et de la mutualisation des moyens mobilisés par l’ONEMA et les Agences de l’eau, l’ONEMA aura la tâche d’animer et financer les études de recherches et développement d’intérêt général / national dans ces domaines. L’Agence de l’eau pourra en revanche assurer directement la maîtrise d’ouvrage des études d’intérêt « de bassin ». - 42 - Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) 7.2.2. Les dépenses de fonctionnement et d’investissement de l’Agence de l’eau Au titre de ces dépenses, on notera d’une part les dépenses de fonctionnement stricto sensu, d’autre part les dépenses liées aux investissements de l’Agence de l’eau sur son patrimoine mobilier et immobilier, et enfin les charges de régularisation. Les dépenses de fonctionnement s’inscrivent dans le cadre de la réduction des dépenses publiques courantes, conformément à la circulaire du Premier ministre du 26 mars 2010 relative au pilotage stratégique des opérateurs qui demandait auxdits opérateurs de réduire leurs dépenses de fonctionnement, en fonction d’un périmètre identifié et référencé au compte financier 2009, de 10 % sur la période 2011-2013. Plus récemment, cette trajectoire a été confirmée et amplifiée, la lettre de cadrage budgétaire du 28 juin 2012 adressée par le Premier Ministre à la Ministre de l’écologie fixant un objectif complémentaire de réduction de ces dépenses d’environ 15 % par rapport à la LFI 2012 sur la période 2013-2015. La réduction des dépenses de fonctionnement encadrées aura ainsi été, fin 2015, de l’ordre de 25 % en 5 ans. Les dépenses d’investissement programmées de l’Agence de l’Eau sont communiquées pour partie en « prévisionnel » et pour partie en « certain ». Les charges d’investissement immobilières se chiffrent, pour la ème Programme, et comportent notamment des travaux de remise part certaine, à 2,1 M€ pour la durée du 10 aux normes et de rénovation des bâtiments. En ce qui concerne les dépenses prévisionnelles, une somme ème de 1 1 M€ a été intégrée sur les années 2014 et 2015 pour l’aménagement du 2 étage du bâtiment « Longeau » en vue de valoriser au mieux l’ensemble du patrimoine immobilier de l’Agence, y compris par l’accueil dans nos locaux d’autres services d’établissements publics de l’État. Cette disposition permettra ainsi de répondre aux exigences posées par le schéma pluriannuel de stratégie immobilière. A ces dépenses immobilières, il faut ajouter 1,2 M€ pour l’acquisition de licences informatiques sous environnement Windows, et 2,4 M€ liés au renouvellement du parc de véhicules et autres acquisitions de matériels. Ces budgets sont très proches de ceux constatés au titre de l’année 2012. On notera, à ce titre, la volonté de l’Agence, dès que l’offre sera disponible, d’acquérir des véhicules électriques ou à technologie hybride, en vue de réduire le volume des émissions de CO2 au titre du Plan Administration Exemplaire (PAE). A cet égard, de façon transversale au regard des éléments de ce PAE, la prise en compte du développement durable dans le fonctionnement de l’Agence sera intensifiée. Les actions menées concerneront, en particulier, la mise en place de formations et de sensibilisation des agents aux aspects opérationnels de cette thématique (bilan carbone…), la réduction des rejets de gaz à effet de serre notamment dans le domaine des transports ou de la gestion énergétique des bâtiments, le développement des produits « bio » au sein du restaurant d’entreprise. Enfin, les charges de régularisation ont été portées à 11,7 M€ pour la durée du programme, soit un montant annuel identique à celui prévu en 2012. Ces charges sont destinées à enregistrer les annulations de redevances sur exercices antérieurs (suite à régularisation) et admissions en non valeurs pour créances devenues irrécouvrables. Leur montant est ajusté, chaque année, en décision modificative et les crédits disponibles sont redéployés vers les dépenses d’interventions. ème Programme, ces dépenses de l’Agence de l’eau (fonctionnement, investissement, Pour la durée du 10 régularisation) se montent à 39,5 M€ environ. 7.3. La contribution à l’ONEMA La contribution à l’ONEMA, sur les bases prévues par la LFI 2012, sera au maximum de l’ordre de 9 M€/an, justifiée notamment par le nécessité d’un renforcement de la solidarité financière de cet établissement vis-àvis des départements et collectivités d’outre-mer, de la Nouvelle Calédonie et de la Corse et d’une consolidation des actions mutualisées avec les Agences de l’eau. Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 43 - VIII. La maquette financière globale du 10ème Programme ème La maquette financière proposée ci-après pour l’ensemble du 10 Programme est la conclusion de l’ensemble des dispositions qui précèdent. Elle est fondée sur 3 éléments principaux : l’estimation des besoins en AP sur la période 2013-2018 ; ème Programme, et en particulier les les suites à donner aux engagements pris au cours du 9 ème « tranches » de contrats conclus au 9 Programme restant à engager entre 2013 et 2015 ; la contrainte d’un fonds de roulement optimisé par rapport à l’activité de l’Agence. Une des données d’entrée de cette maquette financière est en outre le niveau du fonds de roulement (FDR) en fin de programme, qui devrait être en baisse sensible, traduisant une gestion plus fine de la trésorerie de ème Programme. Au l’Agence et résultant de la construction volontairement en déséquilibre du 9 31 décembre 2012, le FDR devrait se situer à 1,9 mois de dépenses environ. Cette situation est ème contraignante pour aborder le 10 Programme car il n’est pas envisageable de descendre en-deçà de 1,5 mois de dépenses (+/- 0,5 mois), le risque étant celui de ruptures de trésorerie à certaines périodes de l’année, lorsque le flux d’encaissement des redevances est à son niveau le plus bas. 8.1. Les ressources Elles comprennent notamment, et pour leur plus grande part, le produit des redevances et les remboursements de prêts et avances accordés à des maîtres d’ouvrage. ème ème Ces ressources financières du 10 Programme évoluent à la baisse comparativement au 9 Programme, cette situation résultant notamment des options retenues en matière d’évolution de l’équilibre du produit des redevances entre les différentes catégories de redevables. Le total des ressources s’élève à 1 085,1 M€, dont 1 000,9 M€ (92 %) lié au produit des redevances. RECETTES 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Cumul REDEVANCES DE POLLUTION 1. Pollution domestique 78 907 000 77 110 000 75 340 000 73 580 000 71 840 000 70 570 000 447 347 000 2. Pollution industrielle 9 750 000 10 250 000 10 190 000 10 240 000 10 270 000 10 310 000 61 010 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 50 000 300 000 1 800 000 1 600 000 1 400 000 1 300 000 1 200 000 1 100 000 8 400 000 90 507 000 89 010 000 86 980 000 85 170 000 83 360 000 82 030 000 517 057 000 1. Collecte domestique 50 760 000 50 300 000 49 810 000 49 310 000 48 810 000 48 320 000 297 310 000 2. Collecte industrielle 1 760 000 1 990 000 2 210 000 2 430 000 2 640 000 2 840 000 13 870 000 52 520 000 52 290 000 52 020 000 51 740 000 51 450 000 51 160 000 311 180 000 3. Pollution des élevages 4. Pollution diffuse Total redevances de pollution REDEVANCES DE COLLECTE Total redevances de collecte REDEVANCES DE PRÉLÈVEMENT 1. Prélèvement des collectivités 2. Prélèvement des industries 3. Prélèvement des irrigants 16 650 000 16 750 000 16 620 000 16 480 000 16 350 000 16 210 000 99 060 000 9 520 000 10 270 000 10 850 000 11 410 000 11 960 000 12 500 000 66 510 000 170 000 430 000 430 000 430 000 430 000 430 000 2 320 000 26 340 000 27 450 000 27 900 000 28 320 000 28 740 000 29 140 000 167 890 000 800 000 800 000 800 000 800 000 800 000 800 000 4 800 000 0 0 0 0 0 0 0 800 000 800 000 800 000 800 000 800 000 800 000 4 800 000 170 167 000 169 550 000 167 700 000 166 030 000 164 350 000 163 130 000 1 000 927 000 13 434 800 13 120 000 12 670 000 12 580 000 13 230 000 12 360 000 77 394 800 1 060 500 1 144 000 1 144 000 1 144 000 1 144 000 1 144 000 6 780 500 3. Emprunt 0 0 0 0 0 0 0 55. Transformation de prêts en subvention 0 0 0 0 0 0 0 14 495 300 14 264 000 13 814 000 13 724 000 14 374 000 13 504 000 84 175 300 184 662 300 183 814 000 181 514 000 179 754 000 178 724 000 176 634 000 1 085 102 300 Total redevances de prélèvement REDEVANCES PROTECTION DU MILIEU AQUATIQUE, STOCKAGE ET OBSTACLE 1. Protection milieu aquatique 2. Stockage et obstacle Total redevances milieu aquatique, stockage et obstacle SOUS-TOTAL "REDEVANCES" AUTRES RECETTES 1. Remboursement des prêts 2. Autres recettes Total autres recettes TOTAL GÉNÉRAL - 44 - Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) 8.2. Les dépenses 8.2.1. Le niveau des autorisations de programme L’estimation des besoins en autorisations de programme (AP) sur la période 2013-2018 résulte du croisement de l’évaluation du montant des travaux à financer et de l’application des modalités d’aides correspondantes, telles qu’elles sont présentées au chapitre VI. Ces besoins en AP sur la période 2013-2018 tiennent aussi compte des modalités différentes d’engagement des aides de l’Agence de l’eau, consécutives à la modification du dispositif contractuel liée aux exigences de qualité comptable (cf. chapitre V), conduisant à assurer une cohérence absolue entre les engagements juridiques et les engagements financiers. Cela a ainsi un impact sur certaines lignes de programmes en AP, en raison du financement sur une base pluriannuelle des emplois d’animation. Ce dispositif n’a en revanche aucune incidence sur la déclinaison effective de ces engagements en crédits de paiement. ème Cela conduit ainsi à un contingent global d’AP de 194 M€/an en moyenne au 10 ème 204 M€ au 9 Programme), soit 1 164,9 M€ sur 6 ans. AUTORISATIONS DE PROGRAMME Programme (contre 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Cumul 11. Stations d'épuration des collectivités 19 800 000 19 800 000 19 800 000 19 800 000 19 800 000 19 800 000 118 800 000 12. Réseaux d'assainissement des collectivités 49 100 000 44 100 000 40 300 000 38 900 000 38 500 000 36 500 000 247 400 000 13. Lutte contre la pollution industrielle 14 000 000 14 000 000 14 000 000 14 000 000 14 000 000 14 000 000 84 000 000 14. Aides à l'élimination des déchets 2 200 000 2 200 000 2 200 000 2 300 000 2 300 000 2 400 000 13 600 000 15. Assistance technique à la dépollution 3 300 000 3 300 000 3 300 000 3 300 000 3 300 000 3 500 000 20 000 000 0 0 0 0 0 0 0 17. Aide à la performance épuratoire 18 800 000 18 800 000 18 800 000 18 800 000 18 800 000 19 000 000 113 000 000 18. Agriculture 12 000 000 14 000 000 14 000 000 15 500 000 16 500 000 18 000 000 90 000 000 600 000 500 000 450 000 400 000 400 000 400 000 2 750 000 119 800 000 116 700 000 112 850 000 113 000 000 113 600 000 113 600 000 689 550 000 1. LUTTE CONTRE LA POLLUTION 16. Primes pour épuration 19. Divers pollution TOTAL LUTTE CONTRE LA POLLUTION 2. GESTION DES MILIEUX 21. Gestion quantitative de la ressource 3 750 000 3 750 000 3 750 000 3 750 000 3 750 000 3 750 000 22 500 000 23. Protection de la ressource 3 000 000 3 100 000 3 100 000 3 100 000 3 100 000 3 100 000 18 500 000 24. Restauration et gestion des milieux aquatiques 13 000 000 15 000 000 18 000 000 20 000 000 22 000 000 27 000 000 115 000 000 25. Eau potable 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000 12 000 000 11 000 000 71 000 000 480 000 480 000 480 000 480 000 480 000 480 000 2 880 000 32 230 000 34 330 000 37 330 000 39 330 000 41 330 000 45 330 000 229 880 000 29. Planification/gestion à l'échelle des bassin/sous-bassins TOTAL GESTION DES MILIEUX 3. CONDUITE ET DÉVELOPPEMENT DES POLITIQUES 31. Études générales 1 740 000 1 550 000 1 550 000 1 450 000 1 400 000 1 500 000 9 190 000 32. Connaissances environnementales 6 508 386 5 200 000 5 250 000 5 300 000 5 300 000 5 300 000 32 858 386 33. Action internationale 1 300 000 1 589 000 1 600 000 1 600 000 1 600 000 1 600 000 9 289 000 34. Information, communication, éducation à l'environnement 3 433 000 1 125 000 922 000 3 448 000 1 014 000 822 000 10 764 000 12 981 386 9 464 000 9 322 000 11 798 000 9 314 000 9 222 000 62 101 386 18 454 240 TOTAL CONDUITE ET DÉVELOPPEMENT DES POLITIQUES 4. DÉPENSES COURANTES ET AUTRES DÉPENSES 41. Dépenses de fonctionnement 42. Immobilisations 43. Dépenses de personnel 44. Charges de régularisation 55. Transformations des prêts en subvention TOTAL DÉPENSES COURANTES ET AUTRES DÉPENSES 3 534 240 3 080 000 2 960 000 2 960 000 2 960 000 2 960 000 923 000 2 022 000 1 869 000 1 967 000 1 320 000 1 237 000 9 338 000 14 609 200 14 737 000 14 717 000 14 996 000 15 281 000 15 572 000 89 912 200 1 950 000 1 950 000 1 950 000 1 950 000 1 950 000 1 950 000 11 700 000 0 0 0 0 0 0 0 21 016 440 21 789 000 21 496 000 21 873 000 21 511 000 21 719 000 129 404 440 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 54 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 54 000 000 195 027 826 191 283 000 189 998 000 195 001 000 194 755 000 198 871 000 1 164 935 826 5. FONDS DE CONCOURS 60. Fonds de concours (contribution à l'ONEMA) TOTAL FONDS DE CONCOURS TOTAL GÉNÉRAL Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 45 - 8.2.2. Les crédits de paiement ème En ce qui concerne les crédits de paiements (CP), l’équilibre financier du 10 Programme prend en compte ème les conséquences de tous les engagements nouveaux à prendre au cours du 10 Programme, mais ème également des engagements non soldés fin 2012 déjà pris au cours du 9 Programme. On soulignera à cet égard qu’au 31 décembre 2012 le niveau des « restes à payer » devrait s’élever à ème 265 M€ environ, soit près du quart des paiements prévus au 10 Programme, et qu’à titre d’exemple, pour l’année 2013, 80 % des crédits de paiement en matière d’assainissement sont liés à des contrats conclus au ème titre du 9 Programme d’intervention. Les CP en matière d’aides au fonctionnement, de dépenses courantes et en ce qui concerne la contribution à l’ONEMA sont, d’une façon générale, équivalents aux AP de l’année. ème Sur un plan d’ensemble, le total des crédits de paiement prévus au 10 CRÉDITS DE PAIEMENTS Programme s’élève à 1 103,9 M€. 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Cumul 11. Stations d'épuration des collectivités 13 275 000 16 665 000 18 780 000 18 810 000 17 940 000 17 070 000 102 540 000 12. Réseaux d'assainissement des collectivités 52 895 217 45 178 744 47 521 471 47 497 273 38 515 000 36 785 000 268 392 705 13. Lutte contre la pollution industrielle 17 928 205 15 228 575 12 994 489 12 941 860 12 941 860 12 941 860 84 976 851 14. Aides à l'élimination des déchets 2 002 500 1 917 500 2 065 000 2 180 000 2 210 000 2 262 500 12 637 500 15. Assistance technique à la dépollution 3 342 500 3 321 250 3 300 000 3 300 000 3 300 000 3 500 000 20 063 750 0 0 0 0 0 0 0 18 800 000 18 800 000 18 800 000 18 800 000 18 800 000 19 000 000 113 000 000 8 468 000 8 684 000 9 984 000 10 781 000 10 550 000 9 775 000 58 242 000 600 000 500 000 450 000 400 000 400 000 400 000 2 750 000 117 311 422 110 295 069 113 894 960 114 710 133 104 656 860 101 734 360 662 602 806 1. LUTTE CONTRE LA POLLUTION 16. Primes pour épuration 17. Aide à la performance épuratoire 18. Agriculture 19. Divers pollution TOTAL LUTTE CONTRE LA POLLUTION 2. GESTION DES MILIEUX 21. Gestion quantitative de la ressource 3 950 500 3 419 750 4 122 250 4 014 000 4 249 000 3 562 500 23 318 000 23. Protection de la ressource 3 467 000 3 532 000 2 951 933 2 717 492 3 032 172 2 933 770 18 634 366 24. Restauration et gestion des milieux aquatiques 25. Eau potable 29. Planification/gestion à l'échelle des bassin/sous-bassins TOTAL GESTION DES MILIEUX 7 702 357 13 500 000 13 905 000 13 660 000 16 045 000 18 495 000 83 307 357 13 013 500 10 487 000 11 127 000 11 417 500 11 138 750 10 510 000 67 693 750 480 000 480 000 480 000 480 000 480 000 480 000 2 880 000 28 613 357 31 418 750 32 586 183 32 288 992 34 944 922 35 981 270 195 833 473 3. CONDUITE ET DÉVELOPPEMENT DES POLITIQUES 31. Etudes générales 1 740 000 1 550 000 1 550 000 1 450 000 1 400 000 1 500 000 9 190 000 32. Connaissances environnementales 6 508 386 5 200 000 5 250 000 5 300 000 5 300 000 5 300 000 32 858 386 33. Action internationale 1 230 350 1 309 479 1 470 600 1 518 350 1 520 000 1 520 000 8 568 779 34. Information, communication, éducation à l'environnement 1 810 030 2 013 680 1 963 230 1 724 190 1 809 580 1 759 580 11 080 290 11 288 766 10 073 160 10 233 830 9 992 540 10 029 580 10 079 580 61 697 456 18 454 240 TOTAL CONDUITE ET DÉVELOPPEMENT DES POLITIQUES 4. DÉPENSES COURANTES ET AUTRES DÉPENSES 41. Dépenses de fonctionnement 3 534 240 3 080 000 2 960 000 2 960 000 2 960 000 2 960 000 42. Immobilisations 1 528 500 1 412 000 1 886 000 1 648 000 1 800 000 1 470 000 9 744 500 14 609 200 14 737 000 14 717 000 14 996 000 15 281 000 15 572 000 89 912 200 1 950 000 1 950 000 1 950 000 1 950 000 1 950 000 1 950 000 11 700 000 0 0 0 0 0 0 0 21 621 940 21 179 000 21 513 000 21 554 000 21 991 000 21 952 000 129 810 940 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 54 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 9 000 000 54 000 000 187 835 485 181 965 979 187 227 973 187 545 665 180 622 362 178 747 210 1 103 944 675 43. Dépenses de personnel 44. Charges de régularisation 55. Transformations des prets en subvention TOTAL DÉPENSES COURANTES ET AUTRES DÉPENSES 5. FONDS DE CONCOURS 60. Fonds de concours (contribution à l'ONEMA) TOTAL FONDS DE CONCOURS TOTAL GÉNÉRAL - 46 - Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) 8.3. L’équilibre financier ème Compte tenu des recettes et dépenses détaillées précédemment, l’équilibre financier du 10 l’évolution du fonds de roulement qui en résulte sont traduits de la façon suivante : Compte financier BP après DM2 2011 2012 ÉQUILIBRE FINANCIER 2013 2014 2015 2016 Programme et 2017 2018 TOTAL RECETTES NETTES 187 886 000 184 662 300 183 814 000 181 514 000 179 754 000 178 724 000 176 634 000 TOTAL DÉPENSES NETTES 199 400 935 187 835 485 181 965 979 187 227 973 187 545 665 180 622 362 178 747 210 Variation du fonds de roulement -11 514 935 -3 173 185 1 848 021 -5 713 973 -7 791 665 -1 898 362 -2 113 210 25 831 663 22 658 478 24 506 499 18 792 525 11 000 861 1,55 1,45 1,62 1,20 0,70 Niveau du fonds de roulement 37 346 598 FDR en mois de dépenses nettes 9 102 499 0,60 210 180 170 Recettes et dépenses en M€ 190 15 TOTAL RECETTES NETTES TOTAL DÉPENSES NETTES Variation du FDR en M€ 200 6 989 288 0,47 Variation du fonds de roulement 160 10 5 0 -5 -10 150 -15 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Sur cette base prévisionnelle, le fonds de roulement à fin 2018 s’élèverait donc, en principe, à moins d’un mois de dépenses nettes, dérogeant ainsi à l’objectif énoncé plus haut (1,5 mois +/- 0,5 mois). Il convient cependant de souligner que, structurellement, le programme ne peut pas s’exécuter en dépenses strictement à 100 % (en raison des limites formelles existant dans les comptes budgétaires annuels), alors qu’il est possible de l’exécuter à 100 % en recettes. Cet ajustement pragmatique étant pris en compte sur la base d’une réalisation effective des dépenses au taux moyen de 98 % chaque année, le graphique ci-dessous traduit donc une courbe tendancielle plus ème Programme, illustrant une amplitude probable proche de la réalité au regard de l’exécution du 10 d’évolution (« fuseau de variation ») du fonds de roulement entre 2013 et 2018. Cette approche confirme ème ainsi le caractère financièrement équilibré de la construction de ce 10 Programme. 3,0 2,5 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Évolution tendancielle du fonds de roulement, en nombre de mois de dépenses Le 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse (2013-2018) - 47 - COMITÉ DE BASSIN _______________________________ RÉUNION DU 12 OCTOBRE 2012 DÉLIBÉRATION N° 2012/14 PORTANT AVIS CONFORME DU COMITÉ DE BASSIN SUR LE PROJET DE DÉLIBÉRATION RELATIVE AUX TAUX ET À LA MODULATION GÉOGRAPHIQUE DES REDEVANCES POUR LA PÉRIODE 2013-2018 Le Comité de bassin Rhin-Meuse, Vu le Code de l’environnement et notamment ses articles L. 213-8-1, R. 213-33 et suivants, Vu la délibération du 11 octobre 2012 par laquelle le Conseil d’administration de l’Agence de l’eau a approuvé le projet de délibération portant fixation des taux et de la modulation géographique des ème redevances pour la durée du 10 Programme d’intervention de l’Agence de l’eau (2013-2018), et notamment ses articles 1 à 6, Vu le rapport du Directeur général de l’Agence de l’eau, et après avoir valablement délibéré, DÉCIDE ARTICLE UNIQUE : de donner un avis conforme favorable sur les dispositions des articles 1 à 6 du projet de délibération approuvé par le Conseil d’administration de l’Agence de l’eau, le 11 octobre 2012, portant fixation des taux ème Programme d’intervention (2013de redevances et de leur modulation géographique pour la durée du 10 2018), tel qu’il est annexé à la présente délibération. Le Secrétaire du Comité de bassin, Le Président du Comité de bassin, Paul MICHELET Claude GAILLARD CB du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/14 – page 1 CONSEIL D’ADMINISTRATION _______________________________ RÉUNION DU 12 OCTOBRE 2012 DÉLIBÉRATION N° 2012/xx RELATIVE AUX TAUX ET À LA MODULATION GÉOGRAPHIQUE DES REDEVANCES DE L’AGENCE DE L’EAU RHIN-MEUSE ÈME POUR LA DURÉE DU 10 PROGRAMME D’INTERVENTION (2013-2018) Le Conseil d’administration de l'Agence de l'eau Rhin-Meuse, Vu les articles L. 213-10 et suivants du code de l’environnement, Vu l’article R. 213-48-1 et suivants du code de l'environnement, Vu la délibération n° 2012/xx du 12 octobre 2012 d u Comité de bassin Rhin-Meuse portant avis conforme favorable sur le projet de délibération relatif aux taux de redevances pour le ème Programme (2013-2018) et à leur modulation géographique, 10 Vu le rapport du Directeur Général de l’Agence de l’eau, et après avoir valablement délibéré, DÉCIDE ARTICLE 1 – REDEVANCES POUR POLLUTION 1.1 Zones de tarification Les zones de tarification en vigueur en 2012 sont reconduites sur la période 2013 à 2018 incluse, conformément au tableau figurant en annexe 1 à la présente délibération. Dans cette annexe, et en référence aux dispositions de la présente délibération : - la zone notée « Z1 » correspond à la zone de « pression faible » ; - la zone notée « Z2 » correspond à la zone de « pression importante » ; - la zone notée « Z3 » correspond à la zone de « pression forte ». CA du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/xx – page 1 1.2 Tarification des redevances pour pollution non domestique Les taux de la redevance pour pollution non domestique sont les suivants pour les années 2013 à 2018 incluse dans chaque zone de tarification et pour chaque élément constitutif de la pollution : Éléments constitutifs de la pollution Zone de tarification 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Pression forte 0,164 0,164 0,164 0,164 0,164 0,164 Matières en suspension (€/kg) Pression importante 0,140 0,146 0,152 0,158 0,164 0,164 Pression faible 0,115 0,127 0,140 0,152 0,164 0,164 Pression forte 0,109 0,109 0,109 0,109 0,109 0,109 Pression importante 0,093 0,097 0,101 0,105 0,109 0,109 Pression faible 0,076 0,084 0,093 0,101 0,109 0,109 Pression forte 0,220 0,220 0,220 0,220 0,220 0,220 Demande Chimique en Oxygène (€/kg) Demande Biochimique en Oxygène (€/kg) Azote Réduit (€/kg) Azote Oxydé (€/kg) Phosphore Total (€/kg) Pression importante 0,187 0,195 0,204 0,212 0,220 0,220 Pression faible 0,154 0,171 0,187 0,204 0,220 0,220 0,383 Pression forte 0,383 0,383 0,383 0,383 0,383 Pression importante 0,325 0,340 0,354 0,369 0,383 0,383 Pression faible 0,268 0,297 0,325 0,354 0,383 0,383 Pression forte 0,164 0,164 0,164 0,164 0,164 0,164 Pression importante 0,140 0,146 0,152 0,158 0,164 0,164 Pression faible 0,115 0,127 0,140 0,152 0,164 0,164 Pression forte 1,374 1,374 1,374 1,374 1,374 1,374 Pression importante 1,168 1,220 1,271 1,323 1,374 1,374 Pression faible 0,962 1,065 1,168 1,271 1,374 1,374 Métox (€/kg) 1,789 1,936 2,082 2,229 2,376 2,376 Métox rejetées en eaux souterraines (€/kg) 6,000 6,000 6,000 6,000 6,000 6,000 Matières Inhibitrices (€/kéquitox) 8,945 9,679 10,412 11,146 11,880 11,880 30,000 30,000 30,000 30,000 30,000 30,000 Composés organohalogénés adsorbables sur charbon actif (€/kg) 7,410 7,702 7,995 8,287 8,580 8,580 Composés organohalogénés adsorbables sur charbon actif rejetés en eaux souterraines (€/kg) 20,000 20,000 20,000 20,000 20,000 20,000 Matières Inhibitrices rejetées en eaux souterraines (€/kéquitox) Sels dissous (m3/Siemens/cm) Toutes zones Pression forte 0,125 0,125 0,125 0,125 0,125 0,125 Pression importante 0,107 0,111 0,116 0,120 0,125 0,125 Pression faible 0,088 0,097 0,107 0,116 0,125 0,125 Toutes zones 43,35 43,35 43,35 43,35 43,35 43,35 Chaleur rejetée excepté en hiver (€/mégathermie) 1.3 Tarification des redevances pour pollution domestique Les taux de la redevance pour pollution domestique sont les suivants pour les années 2013 à 2018 incluse, dans chaque zone de tarification : Zone de tarification 2013 2014 2015 2016 2017 2018 3 Pression forte (€/m ) 0,420 0,407 0,395 0,382 0,370 0,370 Pression importante (€/m3) 0,356 0,359 0,363 0,366 0,370 0,370 Pression faible (€/m3) 0,290 0,310 0,330 0,350 0,370 0,370 CA du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/xx – page 2 ARTICLE 2 – REDEVANCES POUR MODERNISATION DES RÉSEAUX DE COLLECTE Les taux de la redevance pour modernisation des réseaux de collecte pour les années 2013 à 2018 incluse sont les suivants, pour chaque origine de la pollution de l’eau au sens des articles L. 213-10-2 et L. 213-10-3 du code de l’environnement : Origine de l'eau 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Domestique (€/m ) 0,274 0,274 0,274 0,274 0,274 0,274 Non domestique (€/m3) 0,156 0,175 0,195 0,214 0,233 0,233 3 ARTICLE 3 – REDEVANCES POUR PRÉLÈVEMENT SUR LA RESSOURCE EN EAU 3.1 Zones de tarification Les taux de la redevance pour prélèvement sur la ressource en eau sont modulés en fonction de l'origine de l'eau comme suit : Zones de catégorie 1 : - eaux de surface : cours d’eau, voies d’eau, plans d’eau à l’exclusion des plans d’eau artificiels en contact permanent avec les eaux souterraines, - eaux souterraines : eaux se trouvant sous la surface du sol dans la zone de saturation et en contact direct avec le sol ou le sous-sol et plans d’eau artificiels en contact permanent avec ces eaux, - Rhin canalisé ; Zone de catégorie 2 : - ressources en eau situées en zones de répartition des eaux (ZRE) telles que définies par décret en è application du 2 de l’article L. 211-2 du code de l’environnement. 3.2 Tarification des redevances pour prélèvement sur la ressource en eau Les taux de la redevance pour prélèvement sur la ressource en eau pour les années 2013 à 2018 incluse sont les suivants pour chaque usage et origine de l'eau : Usages Alimentation en eau potable (€/1000m3) Irrigation non gravitaire (€/1000m3) Irrigation gravitaire (€/1000m3) Alimentation d’un canal (€/1000m3) Origine de l'eau 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Eaux souterraines 52,00 52,00 52,00 52,00 52,00 52,00 Eaux de surface 30,88 31,66 32,44 33,22 34,00 34,00 Rhin canalisé 16,16 17,32 18,48 19,64 20,80 20,80 ZRE 144,00 144,00 144,00 144,00 144,00 144,00 Eaux souterraines 4,71 4,71 4,71 4,71 4,71 4,71 Eaux de surface 4,71 4,71 4,71 4,71 4,71 4,71 Rhin canalisé 4,71 4,71 4,71 4,71 4,71 4,71 ZRE 72,00 72,00 72,00 72,00 72,00 72,00 Eaux souterraines 4,71 4,71 4,71 4,71 4,71 4,71 Eaux de surface 4,71 4,71 4,71 4,71 4,71 4,71 Rhin canalisé 4,71 4,71 4,71 4,71 4,71 4,71 ZRE 10,00 10,00 10,00 10,00 10,00 10,00 Eaux souterraines 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 Eaux de surface 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 Rhin canalisé 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 0,30 ZRE 0,60 0,60 0,60 0,60 0,60 0,60 CA du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/xx – page 3 Usages Refroidissement industriel avec restitution supérieure à 99 % (€/1000m3) Autres usages économiques (€/1000m3) Fonctionnement d'une installation hydroélectrique (€/millions de m3 et par m de chute) Origine de l'eau 2013 2014 2015 2016 2017 2018 Eaux souterraines 2,490 2,490 2,490 2,490 2,490 2,490 Eaux de surface 1,820 1,820 1,820 1,820 1,820 1,820 Rhin canalisé 0,926 0,943 0,961 0,978 0,996 0,996 ZRE 10,000 10,000 10,000 10,000 10,000 10,000 Eaux souterraines 8,216 8,862 9,508 10,154 10,800 10,800 Eaux de surface 4,908 5,436 5,964 6,492 7,020 7,020 Rhin canalisé 2,616 3,042 3,468 3,894 4,320 4,320 ZRE 108,000 108,000 108,000 108,000 108,000 108,000 0,372 0,406 0,439 0,473 0,507 0,507 3 Le montant de volume prélevé en-deçà duquel la redevance n’est pas due est fixé à 10 000 m /an pour les 3 prélèvements dans les ressources de catégorie 1 et à 7 000 m /an pour les prélèvements dans les ressources de catégorie 2. ARTICLE 4 – REDEVANCE POUR STOCKAGE EN PÉRIODE D'ÉTIAGE 3 Le taux de la redevance pour stockage en période d'étiage est de 0,01 €/m pour les années 2013 à 2018 er incluse. La période d’étiage est comprise entre le 1 mai et le 31 octobre. ARTICLE 5 – REDEVANCE POUR OBSTACLE SUR LES COURS D'EAU Le taux de la redevance pour obstacle sur les cours d'eau est fixé à 150 € par mètre pour les années 2013 à 2018 incluse. ARTICLE 6 – REDEVANCE POUR PROTECTION DU MILIEU AQUATIQUE Les montants de la redevance pour protection du milieu aquatique perçue auprès des personnes qui se livrent à l'exercice de la pêche au sein d'une structure mentionnée à l'article L. 213-10-12 du code de l'environnement sont les suivants pour les années 2013 à 2018 incluse : - 8,80 € par personne majeure qui se livre à l'exercice de la pêche pendant une année ; - 3,80 € par personne qui se livre à l'exercice de la pêche pendant sept jours consécutifs ; - 1,00 € par personne qui se livre à l'exercice de la pêche à la journée ; - 20,00 € de supplément sont perçus par personne qui se livre à l'exercice de la pêche de l'alevin d'anguille, du saumon et de la truite de mer. ARTICLE 7 – MODALITÉS PARTICULIÈRES DE VERSEMENT DE CERTAINES REDEVANCES Par dérogation aux dispositions relatives au reversement des redevances pour pollution domestique et pour modernisation des réseaux de collecte prévues par le code de l’environnement dans son article R. 213-48-35 alinéa 3, et conformément à la possibilité de conclure des conventions prévoyant le versement périodique d’acomptes ouverte par les articles R. 213-48-35 alinéa 4 et R. 213-48-37 du même code, le Directeur général de l’Agence de l’eau est habilité à conclure des conventions de reversement avec les exploitants des services de l’eau et les services de facturation de l’assainissement conformes à la convention-type figurant en annexe 2 à la présente délibération. CA du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/xx – page 4 ARTICLE 8 – TARIFICATION DES CAMPAGNES GÉNÉRALES DE MESURE Le coût des campagnes générales de mesure de la pollution produite visant à déterminer le niveau théorique de pollution en vue du calcul de l’assiette de la redevance pour pollution non domestique peut être à la charge du redevable en application des dispositions de l’article R. 213-48-7 paragraphe III du code de l’environnement. Les bases de calcul du coût des campagnes générales de mesure à la charge des redevables concernés sont précisés ci-après. Le coût d’une campagne générale de mesure comportant les frais de préparation et de réalisation est basé sur le prix réel facturé à l’Agence de l’eau par son mandataire dans la limite d’un plafond correspondant au montant d’une campagne de 48 heures portant sur 2 points de rejets. Il est actualisé annuellement par application de la formule de révision du marché afférent. Lorsque la durée de la mesure ou le nombre de points de mesure sont, à la demande du redevable, supérieurs aux valeurs mentionnées ci-dessus, le coût de la mesure est le prix réel acquitté par l’Agence de l’eau. ARTICLE 9 – ABROGATION A compter des redevances dues au titre de l’année 2013, les dispositions de la présente délibération annulent et remplacent les dispositions en vigueur antérieurement. ARTICLE 10 – DATE DE MISE EN APPLICATION La présente délibération, qui a reçu l'avis conforme favorable du Comité de bassin Rhin-Meuse le 12 octobre 2012, est applicable sur la totalité de la circonscription de l'Agence de l'eau Rhin-Meuse à compter du lendemain du jour de sa publication au Journal officiel. Le Directeur général de l’Agence de l’eau, Le Président du Conseil d’administration, Paul MICHELET Guy FRADIN CA du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/xx – page 5 Délibération n° 2012/xx du 12 octobre 2012 du Conse il d'administration de l'Agence de l'eau Rhin-Meuse - Annexe 1 LISTE DES COMMUNES DU BASSIN RHIN-MEUSE ET ZONES DE TARIFICATION INSEE COMMUNE 54001 ABAUCOURT 55002 ABAUCOURT-HAUTECOURT 54002 ABBEVILLE-LES-CONFLANS 54003 ABONCOURT 57001 ABONCOURT 57002 ABONCOURT-SUR-SEILLE 57003 ABRESCHVILLER 57004 ACHAIN 57006 ACHEN 67001 ACHENHEIM 57007 ADAINCOURT 67002 ADAMSWILLER 57008 ADELANGE 54004 AFFLEVILLE 54005 AFFRACOURT 54006 AGINCOURT 88002 AHEVILLE 08003 AIGLEMONT 55004 AINCREVILLE 54007 AINGERAY 88003 AINGEVILLE 57009 AJONCOURT 57010 ALAINCOURT-LA-COTE 67003 ALBE 57011 ALBESTROFF 68001 ALGOLSHEIM 57012 ALGRANGE 54008 ALLAIN 54009 ALLAMONT 54010 ALLAMPS 88005 ALLARMONT 67004 ALLENWILLER 54011 ALLONDRELLE-LA-MALMAISON 57013 ALSTING 67005 ALTECKENDORF 68002 ALTENACH 67006 ALTENHEIM 68004 ALTKIRCH 67008 ALTORF 57014 ALTRIPPE 57015 ALTVILLER 67009 ALTWILLER 57016 ALZING 54012 AMANCE 55005 AMANTY 57017 AMANVILLERS 88006 AMBACOURT 08009 AMBLIMONT 55007 AMBLY-SUR-MEUSE 57018 AMELECOURT 55008 AMEL-SUR-L'ETANG 54013 AMENONCOURT 68005 AMMERSCHWIHR 68006 AMMERZWILLER 57019 AMNEVILLE 55009 ANCEMONT 57020 ANCERVILLE 54014 ANCERVILLER 08011 ANCHAMPS 57021 ANCY-SUR-MOSELLE 54015 ANDERNY 54016 ANDILLY 67010 ANDLAU 68007 ANDOLSHEIM 08013 ANGECOURT 57022 ANGEVILLERS 88008 ANGLEMONT 54017 ANGOMONT 88009 ANOULD 54018 ANOUX 54019 ANSAUVILLE 54020 ANTHELUPT 57024 ANTILLY 57025 ANZELING 88010 AOUZE 57026 APACH 68008 APPENWIHR 55012 APREMONT-LA-FORET 88011 ARCHES 88012 ARCHETTES 57028 ARGANCY Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 54021 ARMAUCOURT 54022 ARNAVILLE 88013 AROFFE 54023 ARRACOURT 57027 ARRAINCOURT 55013 ARRANCY-SUR-CRUSNE 54024 ARRAYE-ET-HAN 88014 ARRENTES-DE-CORCIEUX 08022 ARREUX 57029 ARRIANCE 57030 ARRY 57031 ARS-LAQUENEXY 57032 ARS-SUR-MOSELLE 08023 ARTAISE-LE-VIVIER 67011 ARTOLSHEIM 54025 ART-SUR-MEURTHE 68009 ARTZENHEIM 57033 ARZVILLER 67012 ASCHBACH 57034 ASPACH 68010 ASPACH 68011 ASPACH-LE-BAS 68012 ASPACH-LE-HAUT 57035 ASSENONCOURT 67013 ASSWILLER 54026 ATHIENVILLE 68013 ATTENSCHWILLER 88015 ATTIGNEVILLE 57036 ATTILLONCOURT 54027 ATTON 57037 AUBE 08026 AUBIGNY-LES-POTHEES 54028 AUBOUE 08028 AUBRIVES 68014 AUBURE 52025 AUDELONCOURT 54029 AUDUN-LE-ROMAN 57038 AUDUN-LE-TICHE 67014 AUENHEIM 08029 AUFLANCE 57039 AUGNY 88017 AULNOIS 57040 AULNOIS-SUR-SEILLE 57041 AUMETZ 88018 AUMONTZEY 08033 AUTHE 88019 AUTIGNY-LA-TOUR 08034 AUTRECOURT-ET-POURRON 54030 AUTREPIERRE 88020 AUTREVILLE 55018 AUTREVILLE-SAINT-LAMBERT 54031 AUTREVILLE-SUR-MOSELLE 54032 AUTREY 88021 AUTREY 08035 AUTRUCHE 08037 AUVILLERS-LES-FORGES 88022 AUZAINVILLIERS 54033 AVILLERS 88023 AVILLERS 55021 AVILLERS-SAINTE-CROIX 55022 AVIOTH 67016 AVOLSHEIM 54034 AVRAINVILLE 88024 AVRAINVILLE 88025 AVRANVILLE 54035 AVRICOURT 57042 AVRICOURT 54036 AVRIL 88026 AYDOILLES 57043 AY-SUR-MOSELLE 55024 AZANNES-ET-SOUMAZANNES 54037 AZELOT 54038 AZERAILLES 57044 AZOUDANGE 55025 BAALON 08041 BAALONS 54039 BACCARAT 57045 BACOURT 88027 BADMENIL-AUX-BOIS 54040 BADONVILLER 67017 BAERENDORF CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 1 Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE Z1 57046 BAERENTHAL + 54041 BAGNEUX 54042 BAINVILLE-AUX-MIROIRS 88030 BAINVILLE-AUX-SAULES 54043 BAINVILLE-SUR-MADON 08042 BALAIVES-ET-BUTZ 08043 BALAN 67018 BALBRONN 67019 BALDENHEIM 68015 BALDERSHEIM 68016 BALGAU 68017 BALLERSDORF 88031 BALLEVILLE 68018 BALSCHWILLER 68019 BALTZENHEIM 57047 BAMBIDERSTROFF 88032 BAN-DE-LAVELINE 88033 BAN-DE-SAPT 57048 BANNAY 55027 BANNONCOURT 88106 BAN-SUR-MEURTHE-CLEFCY 55028 BANTHEVILLE 68020 BANTZENHEIM 08047 BARBAISE 54044 BARBAS 88035 BARBEY-SEROUX 54045 BARBONVILLE 57050 BARCHAIN 67020 BAREMBACH 54046 BARISEY-AU-PLAIN 54047 BARISEY-LA-COTE 57051 BARONVILLE 67021 BARR 57052 BARST 68021 BARTENHEIM 88036 BARVILLE 54049 BASLIEUX 57287 BASSE-HAM 67022 BASSEMBERG 57574 BASSE-RENTGEN 88037 BASSE-SUR-LE-RUPT 57053 BASSING 52038 BASSONCOURT 54050 BATHELEMONT-LES-BAUZEMONT 54051 BATILLY 68022 BATTENHEIM 88038 BATTEXEY 54052 BATTIGNY 67023 BATZENDORF 57054 BAUDRECOURT 88039 BAUDRICOURT 54053 BAUZEMONT 88040 BAYECOURT 54054 BAYON 54055 BAYONVILLE-SUR-MAD 54056 BAZAILLES 88041 BAZEGNEY 08053 BAZEILLES 55034 BAZEILLES-SUR-OTHAIN 88042 BAZIEN 88043 BAZOILLES-ET-MENIL 88044 BAZOILLES-SUR-MEUSE 57055 BAZONCOURT 55036 BEAUCLAIR 55037 BEAUFORT-EN-ARGONNE 88045 BEAUFREMONT 88046 BEAUMENIL 54057 BEAUMONT 08055 BEAUMONT-EN-ARGONNE 55039 BEAUMONT-EN-VERDUNOIS 57056 BEBING 68023 BEBLENHEIM 54058 BECHAMPS 57057 BECHY 88047 BEGNECOURT 57058 BEHREN-LES-FORBACH 67025 BEINHEIM 57059 BELLANGE 54059 BELLEAU 67026 BELLEFOSSE Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 68024 BELLEMAGNY 55042 BELLERAY 57086 BELLES-FORETS 54060 BELLEVILLE 08057 BELLEVILLE-ET-CHATILLON-SUR-BAR 55043 BELLEVILLE-SUR-MEUSE 67027 BELMONT 88050 BELMONT-SUR-BUTTANT 88051 BELMONT-SUR-VAIR 55045 BELRUPT-EN-VERDUNOIS 08058 BELVAL 88053 BELVAL 08059 BELVAL-BOIS-DES-DAMES 54061 BENAMENIL 68025 BENDORF 57060 BENESTROFF 55046 BENEY-EN-WOEVRE 67028 BENFELD 57061 BENING-LES-SAINT-AVOLD 54062 BENNEY 68026 BENNWIHR 68027 BERENTZWILLER 67029 BERG 67030 BERGBIETEN 68028 BERGHEIM 68029 BERGHOLTZ 68030 BERGHOLTZZELL 57062 BERG-SUR-MOSELLE 57063 BERIG-VINTRANGE 57064 BERLING 57065 BERMERING 67031 BERNARDSWILLER 67032 BERNARDVILLE 54063 BERNECOURT 67033 BERNOLSHEIM 68031 BERNWILLER 68032 BERRWILLER 67034 BERSTETT 67035 BERSTHEIM 57066 BERTHELMING 54064 BERTRAMBOIS 57067 BERTRANGE 54065 BERTRICHAMPS 88054 BERTRIMOUTIER 57069 BERVILLER-EN-MOSELLE 55047 BETHELAINVILLE 55048 BETHINCOURT 67339 BETSCHDORF 54066 BETTAINVILLERS 57070 BETTANGE 57071 BETTBORN 88055 BETTEGNEY-SAINT-BRICE 57072 BETTELAINVILLE 68033 BETTENDORF 57073 BETTING-LES-SAINT-AVOLD 68034 BETTLACH 88056 BETTONCOURT 57074 BETTVILLER 67036 BETTWILLER 54067 BEUVEILLE 54068 BEUVEZIN 54069 BEUVILLERS 57075 BEUX 57076 BEYREN-LES-SIERCK 54070 BEY-SUR-SEILLE 54071 BEZANGE-LA-GRANDE 57077 BEZANGE-LA-PETITE 54072 BEZAUMONT 55050 BEZONVAUX 57079 BIBICHE 67037 BIBLISHEIM 57080 BICKENHOLTZ 54073 BICQUELEY 57081 BIDESTROFF 57082 BIDING 88058 BIECOURT 68035 BIEDERTHAL 54074 BIENVILLE-LA-PETITE 68036 BIESHEIM 67038 BIETLENHEIM CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 2 Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 08065 BIEVRES 88059 BIFFONTAINE 55053 BILLY-SOUS-MANGIENNES 68037 BILTZHEIM 67039 BILWISHEIM 67040 BINDERNHEIM 57083 BINING 57084 BIONCOURT 54075 BIONVILLE 57085 BIONVILLE-SUR-NIED 67041 BIRKENWALD 67043 BISCHHEIM 67044 BISCHHOLTZ 67045 BISCHOFFSHEIM 68038 BISCHWIHR 67046 BISCHWILLER 68039 BISEL 55054 BISLEE 67047 BISSERT 57087 BISTEN-EN-LORRAINE 57088 BISTROFF 57089 BITCHE 67048 BITSCHHOFFEN 68040 BITSCHWILLER-LES-THANN 67049 BLAESHEIM 08067 BLAGNY 54076 BLAINVILLE-SUR-L'EAU 54077 BLAMONT 57090 BLANCHE-EGLISE 67050 BLANCHERUPT 55055 BLANZEE 54078 BLEMEREY 88060 BLEMEREY 54079 BLENOD-LES-PONT-A-MOUSSON 54080 BLENOD-LES-TOUL 88062 BLEVAINCOURT 67051 BLIENSCHWILLER 57091 BLIESBRUCK 57092 BLIES-EBERSING 57093 BLIES-GUERSVILLER 68041 BLODELSHEIM 08071 BLOMBAY 68042 BLOTZHEIM 88063 BOCQUEGNEY 67052 BOERSCH 67053 BOESENBIESEN 08081 BOGNY-SUR-MEUSE 55057 BOINVILLE-EN-WOEVRE 88064 BOIS-DE-CHAMP 54081 BOISMONT 68043 BOLLWILLER 67054 BOLSENHEIM 54082 BONCOURT 55058 BONCOURT-SUR-MEUSE 54083 BONVILLER 55060 BONZEE 67055 BOOFZHEIM 67056 BOOTZHEIM 54085 BORVILLE 67057 BOSSELSHAUSEN 67058 BOSSENDORF 08072 BOSSEVAL-ET-BRIANCOURT 57095 BOUCHEPORN 55062 BOUCONVILLE-SUR-MADT 54086 BOUCQ 54087 BOUILLONVILLE 88066 BOULAINCOURT 57096 BOULANGE 57097 BOULAY-MOSELLE 55063 BOULIGNY 08075 BOULT-AUX-BOIS 08076 BOULZICOURT 55064 BOUQUEMONT 68045 BOURBACH-LE-BAS 68046 BOURBACH-LE-HAUT 57099 BOURDONNAY 57098 BOURGALTROFF 67059 BOURG-BRUCHE 08078 BOURG-FIDELE 67060 BOURGHEIM 52063 BOURG-SAINTE-MARIE Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 52064 BOURMONT 57100 BOURSCHEID 57101 BOUSBACH 57102 BOUSSE 57103 BOUSSEVILLER 57104 BOUST 57105 BOUSTROFF 08079 BOUTANCOURT 54088 BOUVRON 88069 BOUXIERES-AUX-BOIS 54089 BOUXIERES-AUX-CHENES 54090 BOUXIERES-AUX-DAMES 54091 BOUXIERES-SOUS-FROIDMONT 88070 BOUXURULLES 67061 BOUXWILLER 68049 BOUXWILLER 54092 BOUZANVILLE 88071 BOUZEMONT 57106 BOUZONVILLE 55070 BRABANT-SUR-MEUSE 54093 BRAINVILLE 52067 BRAINVILLE-SUR-MEUSE 54094 BRALLEVILLE 55071 BRANDEVILLE 88073 BRANTIGNY 55072 BRAQUIS 55073 BRAS-SUR-MEUSE 54095 BRATTE 88074 BRECHAINVILLE 68050 BRECHAUMONT 57107 BREHAIN 54096 BREHAIN-LA-VILLE 55076 BREHEVILLE 57108 BREIDENBACH 57109 BREISTROFF-LA-GRANDE 67062 BREITENAU 67063 BREITENBACH 68051 BREITENBACH-HAUT-RHIN 54097 BREMENIL 54098 BREMONCOURT 68052 BRETTEN 57110 BRETTNACH 67065 BREUSCHWICKERSHEIM 52074 BREUVANNES-EN-BASSIGNY 55077 BREUX 08083 BREVILLY 08085 BRIEULLES-SUR-BAR 55078 BRIEULLES-SUR-MEUSE 54099 BRIEY 68054 BRINCKHEIM 54100 BRIN-SUR-SEILLE 55080 BRIXEY-AUX-CHANOINES 57111 BRONVAUX 57112 BROUCK 57113 BROUDERDORFF 55083 BROUENNES 55084 BROUSSEY-EN-BLOIS 55085 BROUSSEY-RAULECOURT 88076 BROUVELIEURES 54101 BROUVILLE 57114 BROUVILLER 88077 BRU 68055 BRUEBACH 57115 BRULANGE 54102 BRULEY 67067 BRUMATH 68056 BRUNSTATT 54103 BRUVILLE 88078 BRUYERES 57116 BUCHY 57117 BUDING 57118 BUDLING 68057 BUETHWILLER 67069 BUHL 68058 BUHL 57119 BUHL-LORRAINE 54104 BUISSONCOURT 88079 BULGNEVILLE 54105 BULLIGNY 08088 BULSON 88080 BULT CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 3 Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 67070 BURBACH 54106 BURES 55088 BUREY-EN-VAUX 55089 BUREY-LA-COTE 54107 BURIVILLE 57120 BURLIONCOURT 68059 BURNHAUPT-LE-BAS 68060 BURNHAUPT-LE-HAUT 54108 BURTHECOURT-AUX-CHENES 57121 BURTONCOURT 68061 BUSCHWILLER 88081 BUSSANG 67071 BUST 67068 BUSWILLER 67072 BUTTEN 55093 BUXIERES-SOUS-LES-COTES 55094 BUZY-DARMONT 57122 CAPPEL 08090 CARIGNAN 57123 CARLING 68062 CARSPACH 57124 CATTENOM 54109 CEINTREY 88082 CELLES-SUR-PLAINE 68063 CERNAY 08094 CERNION 88083 CERTILLEUX 54110 CERVILLE 55095 CESSE 08095 CHAGNY 55096 CHAILLON 57125 CHAILLY-LES-ENNERY 55097 CHALAINES 68064 CHALAMPE 08096 CHALANDRY-ELAIRE 54111 CHALIGNY 88084 CHAMAGNE 54112 CHAMBLEY-BUSSIERES 57126 CHAMBREY 88085 CHAMPDRAY 54113 CHAMPENOUX 54114 CHAMPEY-SUR-MOSELLE 54115 CHAMPIGNEULLES 52101 CHAMPIGNEULLES-EN-BASSIGNY 08099 CHAMPIGNEUL-SUR-VENCE 88086 CHAMP-LE-DUC 55099 CHAMPNEUVILLE 55100 CHAMPOUGNY 54116 CHANTEHEUX 88087 CHANTRAINE 57127 CHANVILLE 54117 CHAOUILLEY 54118 CHARENCY-VEZIN 54119 CHAREY 08105 CHARLEVILLE-MEZIERES 57128 CHARLEVILLE-SOUS-BOIS 57129 CHARLY-ORADOUR 88090 CHARMES 54120 CHARMES-LA-COTE 54121 CHARMOIS 88091 CHARMOIS-DEVANT-BRUYERES 08106 CHARNOIS 55102 CHARNY-SUR-MEUSE 88093 CHATAS 57130 CHATEAU-BREHAIN 57131 CHATEAU-ROUGE 57132 CHATEAU-SALINS 57133 CHATEAU-VOUE 57134 CHATEL-SAINT-GERMAIN 88094 CHATEL-SUR-MOSELLE 67073 CHATENOIS 88095 CHATENOIS 55105 CHATILLON-SOUS-LES-COTES 55106 CHATTANCOURT 54122 CHAUDENEY-SUR-MOSELLE 88097 CHAUFFECOURT 55107 CHAUMONT-DEVANT-DAMVILLERS 52122 CHAUMONT-LA-VILLE 88098 CHAUMOUSEY 55109 CHAUVENCY-LE-CHATEAU 55110 CHAUVENCY-SAINT-HUBERT 55111 CHAUVONCOURT Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE Z1 68065 CHAVANNES-SUR-L'ETANG + 88099 CHAVELOT 54123 CHAVIGNY 54124 CHAZELLES-SUR-ALBE 88100 CHEF-HAUT 08114 CHEHERY 57136 CHEMERY-LES-DEUX 08115 CHEMERY-SUR-BAR 57137 CHEMINOT 54125 CHENEVIERES 54126 CHENICOURT 54127 CHENIERES 88101 CHENIMENIL 57138 CHENOIS 57139 CHERISEY 88102 CHERMISEY 57140 CHESNY 08119 CHEVEUGES 57141 CHICOURT 57142 CHIEULLES 08121 CHILLY 52127 CHOISEUL 54128 CHOLOY-MENILLOT 55114 CHONVILLE-MALAUMONT 08122 CHOOZ 55115 CIERGES-SOUS-MONTFAUCON 88103 CIRCOURT 88104 CIRCOURT-SUR-MOUZON 54129 CIREY-SUR-VEZOUZE 08124 CLAVY-WARBY 54130 CLAYEURES 67074 CLEEBOURG 52132 CLEFMONT 54131 CLEMERY 88107 CLEREY-LA-COTE 54132 CLEREY-SUR-BRENON 55118 CLERY-LE-GRAND 55119 CLERY-LE-PETIT 88109 CLEURIE 88110 CLEZENTAINE 67075 CLIMBACH 08125 CLIRON 57143 CLOUANGE 57144 COCHEREN 88111 COINCHES 54133 COINCOURT 57145 COINCY 57146 COIN-LES-CUVRY 57147 COIN-SUR-SEILLE 57148 COLLIGNY 68066 COLMAR 57149 COLMEN 54134 COLMEY 54135 COLOMBEY-LES-BELLES 88112 COLROY-LA-GRANDE 67076 COLROY-LA-ROCHE 55121 COMBRES-SOUS-LES-COTES 88113 COMBRIMONT 55122 COMMERCY 57150 CONDE-NORTHEN 54136 CONFLANS-EN-JARNISY 55124 CONSENVOYE 54137 CONS-LA-GRANDVILLE 57151 CONTHIL 88114 CONTREXEVILLE 57152 CONTZ-LES-BAINS 88115 CORCIEUX 88116 CORNIMONT 57153 CORNY-SUR-MOSELLE 54138 COSNES-ET-ROMAIN 67077 COSSWILLER 57154 COUME 54139 COURBESSEAUX 54140 COURCELLES 57155 COURCELLES-CHAUSSY 55127 COURCELLES-EN-BARROIS 88117 COURCELLES-SOUS-CHATENOIS 57156 COURCELLES-SUR-NIED 68067 COURTAVON 88118 COUSSEY 54141 COYVILLER 57158 CRAINCOURT CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 4 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 88119 CRAINVILLIERS 54142 CRANTENOY 67078 CRASTATT 57159 CREHANGE 54143 CREPEY 57160 CREUTZWALD 54144 CREVECHAMPS 54145 CREVIC 54146 CREZILLES 54147 CRION 67079 CROETTWILLER 54148 CROISMARE 54149 CRUSNES 55137 CUISY 55139 CUMIERES-LE-MORT-HOMME 55140 CUNEL 54150 CUSTINES 54151 CUTRY 57161 CUTTING 57162 CUVRY 57163 DABO 67080 DACHSTEIN 67081 DAHLENHEIM 08136 DAIGNY 52161 DAILLECOURT 57165 DALEM 57166 DALHAIN 67082 DALHUNDEN 57167 DALSTEIN 88121 DAMAS-AUX-BOIS 88122 DAMAS-ET-BETTEGNEY 67083 DAMBACH 67084 DAMBACH-LA-VILLE 88123 DAMBLAIN 54152 DAMELEVIERES 55143 DAMLOUP 52162 DAMMARTIN-SUR-MEUSE 08137 DAMOUZY 54153 DAMPVITOUX 55145 DAMVILLERS 67085 DANGOLSHEIM 57168 DANNE-ET-QUATRE-VENTS 57169 DANNELBOURG 68068 DANNEMARIE 55146 DANNEVOUX 88125 DARNEY-AUX-CHENES 88126 DARNIEULLES 67086 DAUBENSAND 67087 DAUENDORF 67088 DEHLINGEN 88127 DEINVILLERS 57171 DELME 55148 DELOUZE-ROSIERES 55149 DELUT 54154 DENEUVRE 88128 DENIPAIRE 57172 DENTING 88129 DERBAMONT 57173 DESSELING 68069 DESSENHEIM 88130 DESTORD 57174 DESTRY 67089 DETTWILLER 54155 DEUXVILLE 08139 DEVILLE 88131 DEYCIMONT 88132 DEYVILLERS 57175 DIANE-CAPELLE 54156 DIARVILLE 68070 DIDENHEIM 57176 DIEBLING 67090 DIEBOLSHEIM 67091 DIEDENDORF 67092 DIEFFENBACH-AU-VAL 67093 DIEFFENBACH-LES-WOERTH 67094 DIEFFENTHAL 68071 DIEFMATTEN 67095 DIEMERINGEN 55153 DIEPPE-SOUS-DOUAUMONT 57765 DIESEN Z1 Z2 Z3 INSEE COMMUNE + 68072 DIETWILLER 55154 DIEUE-SUR-MEUSE 54157 DIEULOUARD 57177 DIEUZE 57178 DIFFEMBACH-LES-HELLIMER 88133 DIGNONVILLE 67096 DIMBSTHAL 67097 DINGSHEIM 88134 DINOZE 67098 DINSHEIM-SUR-BRUCHE 57179 DISTROFF 88135 DOCELLES 88136 DOGNEVILLE 88137 DOLAINCOURT 54158 DOLCOURT 68073 DOLLEREN 57180 DOLVING 88139 DOMBASLE-EN-XAINTOIS 54159 DOMBASLE-SUR-MEURTHE 55156 DOMBRAS 88140 DOMBROT-LE-SEC 88141 DOMBROT-SUR-VAIR 54160 DOMEVRE-EN-HAYE 88144 DOMEVRE-SOUS-MONTFORT 88142 DOMEVRE-SUR-AVIERE 88143 DOMEVRE-SUR-DURBION 54161 DOMEVRE-SUR-VEZOUZE 88145 DOMFAING 67099 DOMFESSEL 54162 DOMGERMAIN 54163 DOMJEVIN 88146 DOMJULIEN 08140 DOM-LE-MESNIL 54164 DOMMARIE-EULMONT 54165 DOMMARTEMONT 54166 DOMMARTIN-LA-CHAUSSEE 55157 DOMMARTIN-LA-MONTAGNE 88148 DOMMARTIN-LES-REMIREMONT 54167 DOMMARTIN-LES-TOUL 88149 DOMMARTIN-LES-VALLOIS 54168 DOMMARTIN-SOUS-AMANCE 88150 DOMMARTIN-SUR-VRAINE 55158 DOMMARY-BARONCOURT 08141 DOMMERY 57181 DOMNON-LES-DIEUZE 88151 DOMPAIRE 55159 DOMPCEVRIN 88152 DOMPIERRE 55160 DOMPIERRE-AUX-BOIS 54169 DOMPRIX 88153 DOMPTAIL 54170 DOMPTAIL-EN-L'AIR 55162 DOMREMY-LA-CANNE 88154 DOMREMY-LA-PUCELLE 88155 DOMVALLIER 08142 DONCHERY 88156 DONCIERES 55163 DONCOURT-AUX-TEMPLIERS 54171 DONCOURT-LES-CONFLANS 54172 DONCOURT-LES-LONGUYON 52174 DONCOURT-SUR-MEUSE 57182 DONJEUX 57183 DONNELAY 67100 DONNENHEIM 67101 DORLISHEIM 57184 DORNOT 67102 DOSSENHEIM-KOCHERSBERG 67103 DOSSENHEIM-SUR-ZINSEL 55164 DOUAUMONT 55165 DOULCON 88157 DOUNOUX 08145 DOUZY 67104 DRACHENBRONN-BIRLENBACH 54173 DROUVILLE 67105 DRULINGEN 67106 DRUSENHEIM 55166 DUGNY-SUR-MEUSE 55167 DUN-SUR-MEUSE 67107 DUNTZENHEIM 67108 DUPPIGHEIM + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 5 Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 68074 DURLINSDORF 68075 DURMENACH 67109 DURNINGEN 67110 DURRENBACH 68076 DURRENENTZEN 67111 DURSTEL 67112 DUTTLENHEIM 55168 DUZEY 67113 EBERBACH-SELTZ 67115 EBERSHEIM 67116 EBERSMUNSTER 57186 EBERSVILLER 57187 EBLANGE 67117 ECKARTSWILLER 67118 ECKBOLSHEIM 67119 ECKWERSHEIM 55169 ECOUVIEZ 54174 ECROUVES 55170 ECUREY-EN-VERDUNOIS 68077 EGLINGEN 57188 EGUELSHARDT 68078 EGUISHEIM 67120 EICHHOFFEN 57189 EINCHEVILLE 54175 EINVAUX 54176 EINVILLE-AU-JARD 55171 EIX 08152 ELAN 68079 ELBACH 88158 ELOYES 67121 ELSENHEIM 57190 ELVANGE 57191 ELZANGE 54177 EMBERMENIL 68080 EMLINGEN 57192 ENCHENBERG 67123 ENGWILLER 57193 ENNERY 68082 ENSISHEIM 57194 ENTRANGE 88159 ENTRE-DEUX-EAUX 67124 ENTZHEIM 67125 EPFIG 54178 EPIEZ-SUR-CHIERS 55173 EPIEZ-SUR-MEUSE 88160 EPINAL 54179 EPLY 57195 EPPING 54180 ERBEVILLER-SUR-AMEZULE 57196 ERCHING 67126 ERCKARTSWILLER 67127 ERGERSHEIM 57197 ERNESTVILLER 67128 ERNOLSHEIM-BRUCHE 67129 ERNOLSHEIM-LES-SAVERNE 54181 ERROUVILLE 67130 ERSTEIN 57198 ERSTROFF 67131 ESCHAU 67132 ESCHBACH 68083 ESCHBACH-AU-VAL 67133 ESCHBOURG 68084 ESCHENTZWILLER 57199 ESCHERANGE 67134 ESCHWILLER 88161 ESCLES 08153 ESCOMBRES-ET-LE-CHESNOIS 88162 ESLEY 55180 ESNES-EN-ARGONNE 88163 ESSEGNEY 54182 ESSEY-ET-MAIZERAIS 54183 ESSEY-LA-COTE 54184 ESSEY-LES-NANCY 88164 ESTRENNES 55181 ETAIN 08155 ETALLE 08156 ETEIGNIERES 68085 ETEIMBES 88165 ETIVAL-CLAIREFONTAINE 55182 ETON Z1 Z2 Z3 INSEE COMMUNE + + + 55183 ETRAYE 08158 ETREPIGNY 54185 ETREVAL 67135 ETTENDORF 57201 ETTING 57202 ETZLING 08159 EUILLY-ET-LOMBUT 54186 EULMONT 54187 EUVEZIN 55184 EUVILLE 88166 EVAUX-ET-MENIL 08160 EVIGNY 57203 EVRANGE 67136 EYWILLER 08162 FAGNON 57204 FAILLY 57205 FALCK 68086 FALKWILLER 57206 FAMECK 57207 FAREBERSVILLER 57208 FARSCHVILLER 88167 FAUCOMPIERRE 88168 FAUCONCOURT 57209 FAULQUEMONT 54188 FAULX 54189 FAVIERES 88169 FAYS 54190 FECOCOURT 67137 FEGERSHEIM 68087 FELDBACH 68088 FELDKIRCH 68089 FELLERING 57210 FENETRANGE 54191 FENNEVILLER 08166 FEPIN 88170 FERDRUPT 68090 FERRETTE 54192 FERRIERES 68091 FESSENHEIM 67138 FESSENHEIM-LE-BAS 57211 FEVES 57212 FEY 54193 FEY-EN-HAYE 54194 FILLIERES 57213 FILSTROFF 88172 FIMENIL 68092 FISLIS 57214 FIXEM 54195 FLAINVAL 55188 FLASSIGNY 57215 FLASTROFF 54196 FLAVIGNY-SUR-MOSELLE 68093 FLAXLANDEN 08170 FLEIGNEUX 57216 FLEISHEIM 57217 FLETRANGE 57218 FLEURY 55189 FLEURY-DEVANT-DOUAUMONT 54197 FLEVILLE-DEVANT-NANCY 54198 FLEVILLE-LIXIERES 57219 FLEVY 67139 FLEXBOURG 54199 FLIN 54200 FLIREY 08173 FLIZE 57220 FLOCOURT 08174 FLOING 57221 FLORANGE 88173 FLOREMONT 55191 FOAMEIX-ORNEL 08175 FOISCHES 68094 FOLGENSBOURG 57222 FOLKLING 57224 FOLSCHVILLER 88174 FOMEREY 55192 FONTAINES-SAINT-CLAIR 88175 FONTENAY 54201 FONTENOY-LA-JOUTE 54202 FONTENOY-SUR-MOSELLE 57225 FONTENY + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 6 Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 57226 FONTOY 57227 FORBACH 54203 FORCELLES-SAINT-GORGON 54204 FORCELLES-SOUS-GUGNEY 55193 FORGES-SUR-MEUSE 67140 FORSTFELD 67141 FORSTHEIM 67142 FORT-LOUIS 68095 FORTSCHWIHR 57228 FOSSIEUX 67143 FOUCHY 67144 FOUDAY 54205 FOUG 57229 FOULCREY 57230 FOULIGNY 57231 FOVILLE 54206 FRAIMBOIS 54207 FRAISNES-EN-SAINTOIS 88181 FRAIZE 57232 FRANCALTROFF 08179 FRANCHEVAL 54208 FRANCHEVILLE 54209 FRANCONVILLE 68096 FRANKEN 88182 FRAPELLE 57233 FRAQUELFING 57234 FRAUENBERG 88183 FREBECOURT 57235 FREISTROFF 68097 FRELAND 54210 FREMENIL 55196 FREMEREVILLE-SOUS-LES-COTES 57236 FREMERY 57237 FREMESTROFF 88184 FREMIFONTAINE 54211 FREMONVILLE 88185 FRENELLE-LA-GRANDE 88186 FRENELLE-LA-PETITE 88187 FRENOIS 55197 FRESNES-AU-MONT 57238 FRESNES-EN-SAULNOIS 55198 FRESNES-EN-WOEVRE 54212 FRESNOIS-LA-MONTAGNE 88188 FRESSE-SUR-MOSELLE 88189 FREVILLE 57239 FREYBOUSE 57240 FREYMING-MERLEBACH 54213 FRIAUVILLE 57241 FRIBOURG 67145 FRIEDOLSHEIM 68098 FRIESEN 67146 FRIESENHEIM 88190 FRIZON 68099 FROENINGEN 67147 FROESCHWILLER 67148 FROHMUHL 54214 FROLOIS 08183 FROMELENNES 55200 FROMEREVILLE-LES-VALLONS 55201 FROMEZEY 08184 FROMY 54215 FROUARD 54216 FROVILLE 68100 FULLEREN 08185 FUMAY 67149 FURCHHAUSEN 67150 FURDENHEIM 68101 GALFINGUE 67151 GAMBSHEIM 57242 GANDRANGE 57244 GARREBOURG 57245 GAVISSE 68102 GEISHOUSE 68103 GEISPITZEN 67152 GEISPOLSHEIM 68104 GEISWASSER 67153 GEISWILLER 54217 GELACOURT 54218 GELAUCOURT 54219 GELLENONCOURT 57246 GELUCOURT Z1 Z2 Z3 INSEE COMMUNE Z1 + + 88192 GELVECOURT-ET-ADOMPT 88193 GEMAINGOUTTE + + 88194 GEMMELAINCOURT 54220 GEMONVILLE 88195 GENDREVILLE 55204 GENICOURT-SUR-MEUSE 88196 GERARDMER 88197 GERBAMONT 57247 GERBECOURT 54221 GERBECOURT-ET-HAPLEMONT 88198 GERBEPAL 54222 GERBEVILLER 55206 GERCOURT-ET-DRILLANCOURT 52217 GERMAINVILLIERS 54223 GERMINY 08186 GERMONT 54224 GERMONVILLE 08187 GERNELLE 67154 GERSTHEIM 67155 GERTWILLER 08188 GESPUNSART 67156 GEUDERTHEIM 55258 GEVILLE 54225 GEZONCOURT 54226 GIBEAUMEIX 88200 GIGNEY 68105 GILDWILLER 55211 GINCREY 67158 GINGSHEIM 54227 GIRAUMONT 55212 GIRAUVOISIN 88202 GIRCOURT-LES-VIEVILLE 88203 GIRECOURT-SUR-DURBION 54228 GIRIVILLER 88204 GIRMONT 88206 GIRONCOURT-SUR-VRAINE 08189 GIRONDELLE 08190 GIVET 08191 GIVONNE 57248 GIVRYCOURT 08194 GLAIRE 57249 GLATIGNY 54229 GLONVILLE 67159 GOERLINGEN 67160 GOERSDORF 57250 GOETZENBRUCK 54230 GOGNEY 57251 GOIN 88209 GOLBEY 68106 GOLDBACH-ALTENBACH 57252 GOMELANGE 68107 GOMMERSDORF 52225 GONCOURT 54231 GONDRECOURT-AIX 54232 GONDREVILLE 57253 GONDREXANGE 54233 GONDREXON 54234 GORCY 88210 GORHEY 57254 GORZE 57255 GOSSELMING 67161 GOTTENHOUSE 67162 GOTTESHEIM 67163 GOUGENHEIM 55216 GOURAINCOURT 55217 GOUSSAINCOURT 54235 GOVILLER 67164 GOXWILLER 52227 GRAFFIGNY-CHEMIN 88212 GRAND 54236 GRAND-FAILLY 67165 GRANDFONTAINE 88215 GRANDRUPT 88216 GRANDVILLERS 88218 GRANGES-SUR-VOLOGNE 67166 GRASSENDORF 57256 GRAVELOTTE 57257 GREMECEY 55218 GREMILLY 67167 GRENDELBRUCH 57258 GRENING + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 7 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 68108 GRENTZINGEN 67168 GRESSWILLER 88219 GREUX 67169 GRIES 68109 GRIESBACH-AU-VAL 67172 GRIESHEIM-PRES-MOLSHEIM 67173 GRIESHEIM-SUR-SOUFFEL 55219 GRIMAUCOURT-EN-WOEVRE 55220 GRIMAUCOURT-PRES-SAMPIGNY 54237 GRIMONVILLER 57259 GRINDORFF-BIZING 54238 GRIPPORT 54239 GRISCOURT 57260 GROSBLIEDERSTROFF 57261 GROS-REDERCHING 54240 GROSROUVRES 57262 GROSTENQUIN 57263 GRUNDVILLER 68110 GRUSSENHEIM 08201 GRUYERES 57264 GUEBENHOUSE 68111 GUEBERSCHWIHR 57265 GUEBESTROFF 57266 GUEBLANGE-LES-DIEUZE 57268 GUEBLING 68112 GUEBWILLER 08202 GUE-D'HOSSUS 68113 GUEMAR 57269 GUENANGE 57271 GUENVILLER 57272 GUERMANGE 57273 GUERSTLING 57274 GUERTING 57275 GUESSLING-HEMERING 68114 GUEVENATTEN 68115 GUEWENHEIM 88222 GUGNECOURT 54241 GUGNEY 88223 GUGNEY-AUX-AULX 08203 GUIGNICOURT-SUR-VENCE 57276 GUINGLANGE 57277 GUINKIRCHEN 57278 GUINZELING 67174 GUMBRECHTSHOFFEN 67176 GUNDERSHOFFEN 68116 GUNDOLSHEIM 67178 GUNGWILLER 68117 GUNSBACH 67177 GUNSTETT 57280 GUNTZVILLER 55222 GUSSAINVILLE 54242 GYE 54243 HABLAINVILLE 57281 HABOUDANGE 68118 HABSHEIM 52234 HACOURT 88224 HADIGNY-LES-VERRIERES 88225 HADOL 67179 HAEGEN 88226 HAGECOURT 57282 HAGEN 68119 HAGENBACH 68120 HAGENTHAL-LE-BAS 68121 HAGENTHAL-LE-HAUT 54244 HAGEVILLE 88227 HAGNEVILLE-ET-RONCOURT 57283 HAGONDANGE 67180 HAGUENAU 54245 HAIGNEVILLE 88228 HAILLAINVILLE 57284 HALLERING 55225 HALLES-SOUS-LES-COTES 54246 HALLOVILLE 57286 HALSTROFF 57289 HAMBACH 08206 HAM-LES-MOINES 54247 HAMMEVILLE 54248 HAMONVILLE 57290 HAMPONT 57288 HAM-SOUS-VARSBERG Z1 Z2 Z3 INSEE COMMUNE + 08207 HAM-SUR-MEUSE 54602 HAN-DEVANT-PIERREPONT 67181 HANDSCHUHEIM 67182 HANGENBIETEN 57291 HANGVILLER 55226 HAN-LES-JUVIGNY 57292 HANNOCOURT 08209 HANNOGNE-SAINT-MARTIN 55228 HANNONVILLE-SOUS-LES-COTES 54249 HANNONVILLE-SUZEMONT 55229 HAN-SUR-MEUSE 57293 HAN-SUR-NIED 57294 HANVILLER 08211 HARAUCOURT 54250 HARAUCOURT 57295 HARAUCOURT-SUR-SEILLE 54251 HARBOUEY 88229 HARCHECHAMP 08212 HARCY 88230 HARDANCOURT 88231 HAREVILLE 57296 HARGARTEN-AUX-MINES 08214 HARGNIES 88232 HARMONVILLE 54252 HAROUE 57297 HARPRICH 57298 HARREBERG 52237 HARREVILLE-LES-CHANTEURS 08215 HARRICOURT 67183 HARSKIRCHEN 68122 HARTMANNSWILLER 57299 HARTZVILLER 55232 HARVILLE 57300 HASELBOURG 57301 HASPELSCHIEDT 54253 HATRIZE 67184 HATTEN 57302 HATTIGNY 67185 HATTMATT 68123 HATTSTATT 57303 HAUCONCOURT 54254 HAUCOURT-MOULAINE 55236 HAUDAINVILLE 55237 HAUDIOMONT 54255 HAUDONVILLE 08216 HAUDRECY 08217 HAULME 55239 HAUMONT-PRES-SAMOGNEUX 68124 HAUSGAUEN 54256 HAUSSONVILLE 57304 HAUT-CLOCHER 57371 HAUTE-KONTZ 57714 HAUTE-VIGNEULLES 57305 HAVANGE 57306 HAYANGE 08222 HAYBES 57307 HAYES 57308 HAZEMBOURG 68125 HECKEN 67186 HEGENEY 68126 HEGENHEIM 67187 HEIDOLSHEIM 68127 HEIDWILLER 67188 HEILIGENBERG 67189 HEILIGENSTEIN 54257 HEILLECOURT 68128 HEIMERSDORF 68129 HEIMSBRUNN 57309 HEINING-LES-BOUZONVILLE 55241 HEIPPES 68130 HEITEREN 68131 HEIWILLER 68132 HELFRANTZKIRCH 57310 HELLERING-LES-FENETRANGE 57311 HELLIMER 57312 HELSTROFF 57313 HEMILLY 57314 HEMING 54258 HENAMENIL 68133 HENFLINGEN + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 8 Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 67190 HENGWILLER 88237 HENNECOURT 55242 HENNEMONT 57315 HENRIDORFF 57316 HENRIVILLE 57317 HERANGE 08223 HERBEUVAL 55243 HERBEUVILLE 54259 HERBEVILLER 67191 HERBITZHEIM 67192 HERBSHEIM 88239 HERGUGNEY 54260 HERIMENIL 57318 HERMELANGE 55244 HERMEVILLE-EN-WOEVRE 57319 HERNY 88240 HERPELMONT 67194 HERRLISHEIM 68134 HERRLISHEIM-PRES-COLMAR 54261 HERSERANGE 57320 HERTZING 68135 HESINGUE 57321 HESSE 67195 HESSENHEIM 57322 HESTROFF 57323 HETTANGE-GRANDE 68136 HETTENSCHLAG 55245 HEUDICOURT-SOUS-LES-COTES 08226 HIERGES 57324 HILBESHEIM 67196 HILSENHEIM 57325 HILSPRICH 57326 HINCKANGE 67197 HINDISHEIM 68137 HINDLINGEN 67198 HINSBOURG 67199 HINSINGEN 67200 HIPSHEIM 67201 HIRSCHLAND 68138 HIRSINGUE 68139 HIRTZBACH 68140 HIRTZFELDEN 67202 HOCHFELDEN 68141 HOCHSTATT 67203 HOCHSTETT 67204 HOENHEIM 67205 HOERDT 54262 HOEVILLE 67206 HOFFEN 67207 HOHATZENHEIM 67208 HOHENGOEFT 67209 HOHFRANKENHEIM 68142 HOHROD 57328 HOLACOURT 57329 HOLLING 67212 HOLTZHEIM 68143 HOLTZWIHR 57330 HOLVING 68144 HOMBOURG 57331 HOMBOURG-BUDANGE 57332 HOMBOURG-HAUT 54263 HOMECOURT 57333 HOMMARTING 57334 HOMMERT 57335 HONSKIRCH 68145 HORBOURG-WIHR 57337 HOSTE 57338 HOTTVILLER 54264 HOUDELMONT 54265 HOUDEMONT 54266 HOUDREVILLE 88241 HOUECOURT 88242 HOUEVILLE 08230 HOULDIZY 68146 HOUSSEN 88243 HOUSSERAS 54268 HOUSSEVILLE 54269 HUDIVILLER 52243 HUILLIECOURT 57339 HULTEHOUSE Z1 Z2 Z3 INSEE COMMUNE + 68147 HUNAWIHR 57340 HUNDLING 68148 HUNDSBACH 68149 HUNINGUE 67213 HUNSPACH 57341 HUNTING 88245 HURBACHE 67214 HURTIGHEIM 68150 HUSSEREN-LES-CHATEAUX 68151 HUSSEREN-WESSERLING 54270 HUSSIGNY-GODBRANGE 67215 HUTTENDORF 67216 HUTTENHEIM 88246 HYMONT 57342 IBIGNY 67217 ICHTRATZHEIM 54271 IGNEY 88247 IGNEY 57343 ILLANGE 68152 ILLFURTH 68153 ILLHAEUSERN 67218 ILLKIRCH-GRAFFENSTADEN 52247 ILLOUD 08232 ILLY 68154 ILLZACH 57344 IMLING 67220 INGENHEIM 68155 INGERSHEIM 57345 INGLANGE 67221 INGOLSHEIM 67222 INGWILLER 67223 INNENHEIM 55250 INOR 57346 INSMING 57347 INSVILLER 57348 IPPLING 55252 IRE-LE-SEC 08235 ISSANCOURT-ET-RUMEL 67225 ISSENHAUSEN 68156 ISSENHEIM 67226 ITTENHEIM 67227 ITTERSWILLER 54272 JAILLON 88249 JAINVILLOTTE 57349 JALLAUCOURT 55255 JAMETZ 08236 JANDUN 88250 JARMENIL 54273 JARNY 54274 JARVILLE-LA-MALGRANGE 54275 JAULNY 54276 JEANDELAINCOURT 54277 JEANDELIZE 88251 JEANMENIL 68157 JEBSHEIM 88252 JESONVILLE 67229 JETTERSWILLER 68158 JETTINGEN 88253 JEUXEY 54278 JEVONCOURT 54279 JEZAINVILLE 54280 JOEUF 08237 JOIGNY-SUR-MEUSE 54281 JOLIVET 55256 JONVILLE-EN-WOEVRE 54282 JOPPECOURT 88254 JORXEY 54283 JOUAVILLE 54284 JOUDREVILLE 57350 JOUY-AUX-ARCHES 88255 JUBAINVILLE 68159 JUNGHOLTZ 57351 JURY 88256 JUSSARUPT 57352 JUSSY 88257 JUVAINCOURT 57353 JUVELIZE 55262 JUVIGNY-SUR-LOISON 57354 JUVILLE 54285 JUVRECOURT + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 9 Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 57355 KALHAUSEN 67230 KALTENHOUSE 57356 KANFEN 68160 KAPPELEN 57357 KAPPELKINGER 68161 KATZENTHAL 67231 KAUFFENHEIM 68162 KAYSERSBERG 57358 KEDANGE-SUR-CANNER 67232 KEFFENACH 68163 KEMBS 57359 KEMPLICH 57360 KERBACH 57361 KERLING-LES-SIERCK 57362 KERPRICH-AUX-BOIS 67233 KERTZFELD 67234 KESKASTEL 67235 KESSELDORF 67236 KIENHEIM 68164 KIENTZHEIM 68165 KIFFIS 67237 KILSTETT 67238 KINDWILLER 68166 KINGERSHEIM 67239 KINTZHEIM 68167 KIRCHBERG 67240 KIRCHHEIM 67241 KIRRBERG 67242 KIRRWILLER 57364 KIRSCH-LES-SIERCK 57365 KIRSCHNAUMEN 57366 KIRVILLER 57367 KLANG 67244 KLEINGOEFT 68168 KNOERINGUE 67245 KNOERSHEIM 57368 KNUTANGE 57370 KOENIGSMACKER 68169 KOESTLACH 68170 KOETZINGUE 55263 KOEUR-LA-GRANDE 55264 KOEUR-LA-PETITE 67246 KOGENHEIM 67247 KOLBSHEIM 67248 KRAUTERGERSHEIM 67249 KRAUTWILLER 67250 KRIEGSHEIM 68171 KRUTH 68172 KUNHEIM 57372 KUNTZIG 67252 KURTZENHOUSE 67253 KUTTOLSHEIM 67254 KUTZENHAUSEN 88028 LA BAFFE 08061 LA BERLIERE 08063 LA BESACE 88068 LA BOURGONCE 88075 LA BRESSE 67066 LA BROQUE 08101 LA CHAPELLE 88089 LA CHAPELLE-DEVANT-BRUYERES 88120 LA CROIX-AUX-MINES 08168 LA FERTE-SUR-CHIERS 88177 LA FORGE 08180 LA FRANCHEVILLE 88213 LA GRANDE-FOSSE 08199 LA GRANDVILLE 08228 LA HORGNE 88244 LA HOUSSIERE 57452 LA MAXE 08294 LA MONCELLE 88322 LA NEUVEVILLE-DEVANT-LEPANGES 88324 LA NEUVEVILLE-SOUS-CHATENOIS 88325 LA NEUVEVILLE-SOUS-MONTFORT 08317 LA NEUVILLE-A-MAIRE 88345 LA PETITE-FOSSE 67371 LA PETITE-PIERRE 88346 LA PETITE-RAON 88438 LA SALLE 88485 LA VACHERESSE-ET-LA-ROUILLIE Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 67505 LA VANCELLE 88519 LA VOIVRE 67512 LA WALCK 67519 LA WANTZENAU 68173 LABAROCHE 55265 LABEUVILLE 54286 LABRY 57373 LACHAMBRE 54287 LACHAPELLE 55267 LACHAUSSEE 55268 LACROIX-SUR-MEUSE 52256 LAFAUCHE 57374 LAFRIMBOLLE 57375 LAGARDE 54288 LAGNEY 55269 LAHAYMEIX 55270 LAHAYVILLE 08242 LAIFOUR 54289 LAITRE-SOUS-AMANCE 54290 LAIX 67255 LALAYE 54291 LALOEUF 88258 LAMARCHE 54292 LAMATH 57376 LAMBACH 55274 LAMORVILLE 55275 LAMOUILLY 67256 LAMPERTHEIM 67257 LAMPERTSLOCH 57377 LANDANGE 88259 LANDAVILLE 54293 LANDECOURT 67258 LANDERSHEIM 55276 LANDRECOURT-LEMPIRE 54294 LANDREMONT 54295 LANDRES 08247 LANDRICHAMPS 57379 LANDROFF 68174 LANDSER 54296 LANEUVELOTTE 54297 LANEUVEVILLE-AUX-BOIS 54298 LANEUVEVILLE-DERRIERE-FOUG 54299 LANEUVEVILLE-DEVANT-BAYON 54300 LANEUVEVILLE-DEVANT-NANCY 57381 LANEUVEVILLE-EN-SAULNOIS 57380 LANEUVEVILLE-LES-LORQUIN 55278 LANEUVILLE-AU-RUPT 55279 LANEUVILLE-SUR-MEUSE 54301 LANFROICOURT 57382 LANGATTE 67259 LANGENSOULTZBACH 88260 LANGLEY 57383 LANGUIMBERG 55280 LANHERES 57384 LANING 54302 LANTEFONTAINE 68175 LAPOUTROIE 57385 LAQUENEXY 68176 LARGITZEN 54303 LARONXE 55281 LATOUR-EN-WOEVRE 67260 LAUBACH 57386 LAUDREFANG 57387 LAUMESFELD 08248 LAUNOIS-SUR-VENCE 57388 LAUNSTROFF 68177 LAUTENBACH 68178 LAUTENBACHZELL 67261 LAUTERBOURG 68179 LAUW 08249 LAVAL-MORENCY 88261 LAVAL-SUR-VOLOGNE 88262 LAVELINE-DEVANT-BRUYERES 88263 LAVELINE-DU-HOUX 52277 LAVILLENEUVE 54304 LAXOU 54305 LAY-SAINT-CHRISTOPHE 54306 LAY-SAINT-REMY 57049 LE BAN-SAINT-MARTIN 88057 LE BEULAY CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 10 Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 68044 LE BONHOMME 52400 LE CHATELET-SUR-MEUSE 08110 LE CHATELET-SUR-SORMONNE 08116 LE CHESNE 67210 LE HOHWALD 88302 LE MENIL 88306 LE MONT 08300 LE MONT-DIEU 88362 LE PUID 88399 LE ROULIER 88444 LE SAULCY 88462 LE SYNDICAT 88468 LE THILLOT 88470 LE THOLY 57267 LE VAL-DE-GUEBLANGE 88492 LE VALTIN 88501 LE VERMONT 54307 LEBEUVILLE 08149 L'ECHELLE 88264 LEGEVILLE-ET-BONFAYS 68180 LEIMBACH 54308 LEINTREY 57389 LELLING 54309 LEMAINVILLE 67263 LEMBACH 57390 LEMBERG 54310 LEMENIL-MITRY 88265 LEMMECOURT 55286 LEMMES 57391 LEMONCOURT 57392 LEMUD 57393 LENGELSHEIM 57394 LENING 54311 LENONCOURT 88266 LEPANGES-SUR-VOLOGNE 08251 LEPRON-LES-VALLEES 55288 LEROUVILLE 88267 LERRAIN 88001 LES ABLEUVENETTES 08040 LES AYVELLES 54048 LES BAROCHES 08138 LES DEUX-VILLES 55172 LES EPARGES 57200 LES ETANGS 88178 LES FORGES 08019 LES GRANDES-ARMOISES 08218 LES HAUTES-RIVIERES 08284 LES MAZURES 55347 LES MONTHAIRONS 55401 LES PAROCHES 08020 LES PETITES-ARMOISES 88356 LES POULIERES 55436 LES ROISES 88398 LES ROUGES-EAUX 88491 LES VALLOIS 54312 LESMENILS 57395 LESSE 88268 LESSEUX 57396 LESSY 08252 LETANNE 54313 LETRICOURT 67264 LEUTENHEIM 52287 LEVECOURT 68181 LEVONCOURT 54314 LEXY 57397 LEY 68182 LEYMEN 54315 LEYR 57398 LEYVILLER 57399 LEZEY 57336 L'HOPITAL 57410 LHOR 67265 LICHTENBERG 57401 LIDREZING 68183 LIEBENSWILLER 68184 LIEBSDORF 57402 LIEDERSCHIEDT 57403 LIEHON 68185 LIEPVRE 88269 LIEZEY Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 88270 LIFFOL-LE-GRAND 52289 LIFFOL-LE-PETIT 88271 LIGNEVILLE 68186 LIGSDORF 67266 LIMERSHEIM 54316 LIMEY-REMENAUVILLE 08255 LINAY 57404 LINDRE-BASSE 57405 LINDRE-HAUTE 67267 LINGOLSHEIM 68187 LINSDORF 68188 LINTHAL 55292 LINY-DEVANT-DUN 57406 LIOCOURT 55293 LION-DEVANT-DUN 67268 LIPSHEIM 54317 LIRONVILLE 55297 LISSEY 67269 LITTENHEIM 54318 LIVERDUN 67270 LIXHAUSEN 57407 LIXHEIM 57408 LIXING-LES-ROUHLING 57409 LIXING-LES-SAINT-AVOLD 67271 LOBSANN 67272 LOCHWILLER 68189 LOGELHEIM 08257 LOGNY-BOGNY 67273 LOHR 55299 LOISON 54320 LOISY 57411 LOMMERANGE 88273 LONGCHAMP 88274 LONGCHAMP-SOUS-CHATENOIS 57412 LONGEVILLE-LES-METZ 57413 LONGEVILLE-LES-SAINT-AVOLD 54321 LONGLAVILLE 54322 LONGUYON 54323 LONGWY 08260 LONNY 67274 LORENTZEN 54324 LOREY 54325 LOROMONTZEY 57414 LORQUIN 57415 LORRY-LES-METZ 57416 LORRY-MARDIGNY 57417 LOSTROFF 57418 LOUDREFING 57419 LOUPERSHOUSE 55303 LOUPMONT 55306 LOUPPY-SUR-LOISON 57421 LOUTZVILLER 55307 LOUVEMONT-COTE-DU-POIVRE 08261 LOUVERGNY 57422 LOUVIGNY 57423 LUBECOURT 54326 LUBEY 88275 LUBINE 68190 LUCELLE 54327 LUCEY 57424 LUCY 54328 LUDRES 68191 LUEMSCHWILLER 08263 LUMES 54329 LUNEVILLE 54330 LUPCOURT 57425 LUPPY 67275 LUPSTEIN 88276 LUSSE 57426 LUTTANGE 68193 LUTTENBACH-PRES-MUNSTER 68194 LUTTER 68195 LUTTERBACH 57427 LUTZELBOURG 67276 LUTZELHOUSE 88277 LUVIGNY 55310 LUZY-SAINT-MARTIN 57428 MACHEREN 67277 MACKENHEIM 67278 MACKWILLER CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 11 Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 88278 MACONCOURT 88279 MADECOURT 88280 MADEGNEY 88281 MADONNE-ET-LAMEREY 67279 MAENNOLSHEIM 54331 MAGNIERES 68196 MAGNY 68197 MAGSTATT-LE-BAS 68198 MAGSTATT-LE-HAUT 54332 MAIDIERES 54333 MAILLY-SUR-SEILLE 57430 MAINVILLERS 08267 MAIRY 54334 MAIRY-MAINVILLE 08268 MAISONCELLE-ET-VILLERS 52301 MAISONCELLES 67280 MAISONSGOUTTE 54335 MAIXE 55311 MAIZERAY 57431 MAIZEROY 57432 MAIZERY 55312 MAIZEY 54336 MAIZIERES 57433 MAIZIERES-LES-METZ 57434 MAIZIERES-LES-VIC 88283 MALAINCOURT 52304 MALAINCOURT-SUR-MEUSE 55313 MALANCOURT 08269 MALANDRY 57436 MALAUCOURT-SUR-SEILLE 54337 MALAVILLERS 54338 MALLELOY 57437 MALLING 68199 MALMERSPACH 57438 MALROY 54339 MALZEVILLE 54340 MAMEY 54341 MANCE 54342 MANCIEULLES 57439 MANDEREN 88284 MANDRAY 54343 MANDRES-AUX-QUATRE-TOURS 88285 MANDRES-SUR-VAIR 55316 MANGIENNES 54344 MANGONVILLE 55317 MANHEULLES 57440 MANHOUE 57441 MANOM 54345 MANONCOURT-EN-VERMOIS 54346 MANONCOURT-EN-WOEVRE 54348 MANONVILLE 54349 MANONVILLER 68200 MANSPACH 57442 MANY 54350 MARAINVILLER 88286 MARAINVILLE-SUR-MADON 57443 MARANGE-SILVANGE 57444 MARANGE-ZONDRANGE 54351 MARBACHE 08273 MARBY 55320 MARCHEVILLE-EN-WOEVRE 67281 MARCKOLSHEIM 08275 MARGNY 08276 MARGUT 57445 MARIEULLES 57446 MARIMONT-LES-BENESTROFF 08277 MARLEMONT 67282 MARLENHEIM 57447 MARLY 67283 MARMOUTIER 54352 MARON 88288 MARONCOURT 55321 MARRE 57448 MARSAL 57449 MARSILLY 54353 MARS-LA-TOUR 54354 MARTHEMONT 57451 MARTHILLE 88289 MARTIGNY-LES-BAINS 88290 MARTIGNY-LES-GERBONVAUX 54355 MARTINCOURT Z1 Z2 Z3 INSEE COMMUNE + 55323 MARTINCOURT-SUR-MEUSE 55324 MARVILLE 68201 MASEVAUX 88292 MATTAINCOURT 54356 MATTEXEY 08281 MATTON-ET-CLEMENCY 67285 MATZENHEIM 08282 MAUBERT-FONTAINE 55325 MAUCOURT-SUR-ORNE 55327 MAUVAGES 54357 MAXEVILLE 88293 MAXEY-SUR-MEUSE 55328 MAXEY-SUR-VAISE 57453 MAXSTADT 88294 MAZELEY 54358 MAZERULLES 88295 MAZIROT 57454 MECLEUVES 55329 MECRIN 88296 MEDONVILLE 57455 MEGANGE 54359 MEHONCOURT 57456 MEISENTHAL 67286 MEISTRATZHEIM 67287 MELSHEIM 88297 MEMENIL 67288 MEMMELSHOFFEN 88298 MENARMONT 67289 MENCHHOFFEN 55333 MENIL-AUX-BOIS 88300 MENIL-DE-SENONES 88299 MENIL-EN-XAINTOIS 55334 MENIL-LA-HORGNE 54360 MENIL-LA-TOUR 88301 MENIL-SUR-BELVITTE 57457 MENSKIRCH 54362 MERCY-LE-BAS 54363 MERCY-LE-HAUT 54364 MEREVILLE 67290 MERKWILLER-PECHELBRONN 55336 MERLES-SUR-LOISON 52320 MERREY 57459 MERSCHWEILLER 57460 MERTEN 68202 MERTZEN 67291 MERTZWILLER 54365 MERVILLER 68203 MERXHEIM 54366 MESSEIN 08289 MESSINCOURT 57461 METAIRIES-SAINT-QUIRIN 57462 METTING 57463 METZ 68204 METZERAL 57464 METZERESCHE 57465 METZERVISSE 57466 METZING 54367 MEXY 57467 MEY 68205 MEYENHEIM 68206 MICHELBACH 68207 MICHELBACH-LE-BAS 68208 MICHELBACH-LE-HAUT 88303 MIDREVAUX 67292 MIETESHEIM 54368 MIGNEVILLE 54369 MILLERY 55338 MILLY-SUR-BRADON 54370 MINORVILLE 67293 MINVERSHEIM 88304 MIRECOURT 67295 MITTELBERGHEIM 57468 MITTELBRONN 67296 MITTELHAUSBERGEN 67297 MITTELHAUSEN 67298 MITTELSCHAEFFOLSHEIM 68209 MITTELWIHR 57469 MITTERSHEIM 68210 MITTLACH 68211 MITZACH 68212 MOERNACH + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 12 Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 55339 MOGEVILLE 08291 MOGUES 54371 MOINEVILLE 55341 MOIREY-FLABAS-CREPION 08293 MOIRY 54372 MOIVRONS 68213 MOLLAU 67299 MOLLKIRCH 57470 MOLRING 67300 MOLSHEIM 57471 MOMERSTROFF 67301 MOMMENHEIM 54373 MONCEL-LES-LUNEVILLE 54374 MONCEL-SUR-SEILLE 88305 MONCEL-SUR-VAIR 57472 MONCHEUX 57473 MONCOURT 57474 MONDELANGE 08295 MONDIGNY 57475 MONDORFF 57476 MONNEREN 67302 MONSWILLER 54375 MONTAUVILLE 54084 MONT-BONVILLERS 55344 MONTBRAS 57477 MONTBRONN 08297 MONTCORNET 08298 MONTCY-NOTRE-DAME 55345 MONT-DEVANT-SASSEY 57478 MONTDIDIER 57479 MONTENACH 54376 MONTENOY 08302 MONTHERME 88309 MONTHUREUX-LE-SEC 54377 MONTIGNY 55349 MONTIGNY-DEVANT-SASSEY 57480 MONTIGNY-LES-METZ 55350 MONTIGNY-LES-VAUCOULEURS 54378 MONTIGNY-SUR-CHIERS 08304 MONTIGNY-SUR-MEUSE 08305 MONTIGNY-SUR-VENCE 88308 MONT-LES-NEUFCHATEAU 54379 MONT-L'ETROIT 54380 MONT-LE-VIGNOBLE 55351 MONTMEDY 57481 MONTOIS-LA-MONTAGNE 57482 MONTOY-FLANVILLE 54381 MONTREUX 68214 MONTREUX-JEUNE 68215 MONTREUX-VIEUX 54382 MONT-SAINT-MARTIN 55353 MONTSEC 54383 MONT-SUR-MEURTHE 55355 MONTZEVILLE 68217 MOOSCH 68216 MOOSLARGUE 55356 MORANVILLE 88312 MORELMAISON 54385 MORFONTAINE 55357 MORGEMOULIN 57483 MORHANGE 88313 MORIVILLE 54386 MORIVILLER 57484 MORSBACH 67303 MORSBRONN-LES-BAINS 67304 MORSCHWILLER 68218 MORSCHWILLER-LE-BAS 88315 MORTAGNE 68219 MORTZWILLER 88316 MORVILLE 57485 MORVILLE-LES-VIC 57486 MORVILLE-SUR-NIED 54387 MORVILLE-SUR-SEILLE 67305 MOTHERN 54388 MOUACOURT 54389 MOUAVILLE 55360 MOUILLY 55361 MOULAINVILLE 57487 MOULINS-LES-METZ 55362 MOULINS-SAINT-HUBERT 55363 MOULOTTE 57488 MOUSSEY Z1 Z2 Z3 INSEE COMMUNE Z1 + 88317 MOUSSEY + 54390 MOUSSON 57489 MOUTERHOUSE 54391 MOUTIERS 54392 MOUTROT 55364 MOUZAY 08311 MOUZON 88318 MOYEMONT 54393 MOYEN 88319 MOYENMOUTIER 57490 MOYENVIC 57491 MOYEUVRE-GRANDE 57492 MOYEUVRE-PETITE 68221 MUESPACH 68222 MUESPACH-LE-HAUT 67306 MUHLBACH-SUR-BRUCHE 68223 MUHLBACH-SUR-MUNSTER 57493 MULCEY 67307 MULHAUSEN 68224 MULHOUSE 67308 MUNCHHAUSEN 68225 MUNCHHOUSE 67309 MUNDOLSHEIM 57494 MUNSTER 68226 MUNSTER 68227 MUNTZENHEIM 68228 MUNWILLER 68229 MURBACH 08312 MURTIN-ET-BOGNY 55365 MURVAUX 54394 MURVILLE 67310 MUSSIG 67311 MUTTERSHOLTZ 67312 MUTZENHOUSE 67313 MUTZIG 55367 MUZERAY 55368 NAIVES-EN-BLOIS 68230 NAMBSHEIM 54395 NANCY 55375 NANTILLOIS 57495 NARBEFONTAINE 67314 NATZWILLER 88320 NAYEMONT-LES-FOSSES 57496 NEBING 67315 NEEWILLER-PRES-LAUTERBOURG 57497 NELLING 55377 NEPVANT 67317 NEUBOIS 68231 NEUF-BRISACH 88321 NEUFCHATEAU 57498 NEUFCHEF 57499 NEUFGRANGE 08315 NEUFMAISON 54396 NEUFMAISONS 08316 NEUFMANIL 57500 NEUFMOULINS 57501 NEUFVILLAGE 67228 NEUGARTHEIM-ITTLENHEIM 67319 NEUHAEUSEL 57502 NEUNKIRCHEN-LES-BOUZONVILLE 67320 NEUVE-EGLISE 54397 NEUVES-MAISONS 08322 NEUVILLE-LES-THIS 55381 NEUVILLE-LES-VAUCOULEURS 67321 NEUVILLER-LA-ROCHE 54398 NEUVILLER-LES-BADONVILLER 88326 NEUVILLERS-SUR-FAVE 54399 NEUVILLER-SUR-MOSELLE 68232 NEUWILLER 67322 NEUWILLER-LES-SAVERNE 57504 NIDERHOFF 57505 NIDERVILLER 67324 NIEDERBRONN-LES-BAINS 68233 NIEDERBRUCK 68234 NIEDERENTZEN 67325 NIEDERHASLACH 67326 NIEDERHAUSBERGEN 68235 NIEDERHERGHEIM 67327 NIEDERLAUTERBACH 67328 NIEDERMODERN 68237 NIEDERMORSCHWIHR 67329 NIEDERNAI + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 13 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 67330 NIEDERROEDERN 67331 NIEDERSCHAEFFOLSHEIM 67333 NIEDERSOULTZBACH 67334 NIEDERSTEINBACH 57506 NIEDERSTINZEL 57507 NIEDERVISSE 68238 NIFFER 52351 NIJON 57508 NILVANGE 57509 NITTING 55385 NIXEVILLE-BLERCOURT 57510 NOISSEVILLE 54400 NOMENY 88327 NOMEXY 88328 NOMPATELIZE 54401 NONHIGNY 55386 NONSARD-LAMARCHE 88331 NONZEVILLE 67335 NORDHEIM 67336 NORDHOUSE 88332 NORROY 54402 NORROY-LE-SEC 54403 NORROY-LES-PONT-A-MOUSSON 57511 NORROY-LE-VENEUR 88333 NOSSONCOURT 67337 NOTHALTEN 08326 NOUART 55387 NOUILLONPONT 57512 NOUILLY 57513 NOUSSEVILLER-LES-BITCHE 57514 NOUSSEVILLER-SAINT-NABOR 08327 NOUVION-SUR-MEUSE 08328 NOUZONVILLE 57515 NOVEANT-SUR-MOSELLE 54404 NOVIANT-AUX-PRES 52358 NOYERS 08331 NOYERS-PONT-MAUGIS 67338 OBENHEIM 67340 OBERBRONN 68239 OBERBRUCK 68240 OBERDORF 57516 OBERDORFF 67341 OBERDORF-SPACHBACH 68241 OBERENTZEN 57517 OBERGAILBACH 67342 OBERHASLACH 67343 OBERHAUSBERGEN 68242 OBERHERGHEIM 67344 OBERHOFFEN-LES-WISSEMBOURG 67345 OBERHOFFEN-SUR-MODER 68243 OBERLARG 67346 OBERLAUTERBACH 67347 OBERMODERN-ZUTZENDORF 68244 OBERMORSCHWIHR 68245 OBERMORSCHWILLER 67348 OBERNAI 67349 OBERROEDERN 68246 OBERSAASHEIM 67350 OBERSCHAEFFOLSHEIM 67352 OBERSOULTZBACH 67353 OBERSTEINBACH 57518 OBERSTINZEL 57519 OBERVISSE 57520 OBRECK 08332 OCHES 54405 OCHEY 68247 ODEREN 67354 ODRATZHEIM 88334 OELLEVILLE 67355 OERMINGEN 57521 OETING 67356 OFFENDORF 88335 OFFROICOURT 67358 OFFWILLER 54406 OGEVILLER 54407 OGNEVILLE 57523 OGY 67359 OHLUNGEN 67360 OHNENHEIM 55391 OLIZY-SUR-CHIERS Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 88336 OLLAINVILLE 54408 OLLEY 68248 OLTINGUE 67361 OLWISHEIM 54409 OMELMONT 08334 OMICOURT 57524 OMMERAY 08335 OMONT 88337 ONCOURT 54410 ONVILLE 68249 ORBEY 57525 ORIOCOURT 57526 ORMERSVILLER 54411 ORMES-ET-VILLE 55394 ORNES 57527 ORNY 57528 ORON 68250 ORSCHWIHR 67362 ORSCHWILLER 88338 ORTONCOURT 68251 OSENBACH 08336 OSNES 68252 OSTHEIM 67363 OSTHOFFEN 67364 OSTHOUSE 67365 OSTWALD 54412 OTHE 57529 OTTANGE 67366 OTTERSTHAL 67367 OTTERSWILLER 68253 OTTMARSHEIM 57530 OTTONVILLE 67368 OTTROTT 67369 OTTWILLER 57531 OUDRENNE 55396 OURCHES-SUR-MEUSE 52372 OUTREMECOURT 54413 OZERAILLES 88340 PADOUX 54414 PAGNEY-DERRIERE-BARINE 55397 PAGNY-LA-BLANCHE-COTE 57532 PAGNY-LES-GOIN 55398 PAGNY-SUR-MEUSE 54415 PAGNY-SUR-MOSELLE 88341 PAIR-ET-GRANDRUPT 88342 PALLEGNEY 57533 PANGE 54416 PANNES 55399 PAREID 54417 PAREY-SAINT-CESAIRE 88343 PAREY-SOUS-MONTFORT 55400 PARFONDRUPT 88344 PARGNY-SOUS-MUREAU 52377 PARNOY-EN-BASSIGNY 54418 PARROY 54419 PARUX 57534 PELTRE 67370 PETERSBACH 57537 PETITE-ROSSELLE 54420 PETIT-FAILLY 68254 PETIT-LANDAU 54421 PETITMONT 57535 PETIT-REDERCHING 57536 PETIT-TENQUIN 57538 PETTONCOURT 54422 PETTONVILLE 55403 PEUVILLERS 57539 PEVANGE 54423 PEXONNE 68255 PFAFFENHEIM 67372 PFAFFENHOFFEN 67373 PFALZWEYER 68256 PFASTATT 68257 PFETTERHOUSE 67374 PFETTISHEIM 67375 PFULGRIESHEIM 57540 PHALSBOURG 57541 PHILIPPSBOURG 54424 PHLIN 57542 PIBLANGE CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 14 Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 54425 PIENNES 88347 PIERREFITTE 54426 PIERRE-LA-TREICHE 54427 PIERRE-PERCEE 54428 PIERREPONT 88348 PIERREPONT-SUR-L'ARENTELE 54429 PIERREVILLE 57543 PIERREVILLERS 55405 PILLON 55406 PINTHEVILLE 67377 PLAINE 57544 PLAINE-DE-WALSCH 88349 PLAINFAING 57545 PLAPPEVILLE 57546 PLESNOIS 88350 PLEUVEZAIN 67378 PLOBSHEIM 08341 POIX-TERRON 57547 POMMERIEUX 54430 POMPEY 88352 POMPIERRE 54431 PONT-A-MOUSSON 88353 PONT-LES-BONFAYS 57548 PONTOY 57549 PONTPIERRE 54432 PONT-SAINT-VINCENT 88354 PONT-SUR-MADON 55407 PONT-SUR-MEUSE 57550 PORCELETTE 88355 PORTIEUX 54433 PORT-SUR-SEILLE 57551 POSTROFF 57552 POUILLY 55408 POUILLY-SUR-MEUSE 57553 POURNOY-LA-CHETIVE 57554 POURNOY-LA-GRASSE 08342 POURU-AUX-BOIS 08343 POURU-SAINT-REMY 88357 POUSSAY 88358 POUXEUX 54434 PRAYE 54435 PRENY 67379 PREUSCHDORF 54436 PREUTIN-HIGNY 57555 PREVOCOURT 88359 PREY 52407 PREZ-SOUS-LAFAUCHE 67380 PRINTZHEIM 08346 PRIX-LES-MEZIERES 88361 PROVENCHERES-SUR-FAVE 67381 PUBERG 08347 PUILLY-ET-CHARBEAUX 54437 PULLIGNY 54438 PULNEY 54439 PULNOY 68258 PULVERSHEIM 88363 PUNEROT 08349 PURE 57556 PUTTELANGE-AUX-LACS 57557 PUTTELANGE-LES-THIONVILLE 57558 PUTTIGNY 54440 PUXE 54441 PUXIEUX 57559 PUZIEUX 88364 PUZIEUX 67382 QUATZENHEIM 54442 QUEVILLONCOURT 55410 QUINCY-LANDZECOURT 88365 RACECOURT 57560 RACRANGE 68259 RAEDERSDORF 68260 RAEDERSHEIM 57561 RAHLING 08352 RAILLICOURT 88366 RAINVILLE 88367 RAMBERVILLERS 55411 RAMBLUZIN-ET-BENOITE-VAUX 55412 RAMBUCOURT 88368 RAMECOURT 68261 RAMMERSMATT Z1 Z2 Z3 INSEE COMMUNE Z1 + 88369 RAMONCHAMP + 08353 RANCENNES 88370 RANCOURT 52416 RANGECOURT 67383 RANGEN 57562 RANGUEVAUX 67384 RANRUPT 68262 RANSPACH 68263 RANSPACH-LE-BAS 68264 RANSPACH-LE-HAUT 68265 RANTZWILLER 55415 RANZIERES 88371 RAON-AUX-BOIS 54443 RAON-LES-LEAU 88372 RAON-L'ETAPE 88373 RAON-SUR-PLAINE 88374 RAPEY 67385 RATZWILLER 54444 RAUCOURT 08354 RAUCOURT-ET-FLABA 67386 RAUWILLER 88375 RAVES 57563 RAVILLE 54445 RAVILLE-SUR-SANON 88376 REBEUVILLE 54446 RECHICOURT-LA-PETITE 57564 RECHICOURT-LE-CHATEAU 54447 RECLONVILLE 55420 RECOURT-LE-CREUX 57565 REDANGE 57566 REDING 55422 REGNEVILLE-SUR-MEUSE 88378 REGNEY 08355 REGNIOWEZ 68266 REGUISHEIM 88379 REHAINCOURT 54449 REHAINVILLER 88380 REHAUPAL 54450 REHERREY 54451 REHON 67387 REICHSFELD 67388 REICHSHOFFEN 67389 REICHSTETT 54452 REILLON 67391 REINHARDSMUNSTER 68267 REININGUE 67392 REIPERTSWILLER 54453 REMBERCOURT-SUR-MAD 57567 REMELFANG 57568 REMELFING 57569 REMELING 54455 REMENOVILLE 54456 REMEREVILLE 57570 REMERING 57571 REMERING-LES-PUTTELANGE 88382 REMICOURT 57572 REMILLY 08357 REMILLY-AILLICOURT 08358 REMILLY-LES-POTHEES 88383 REMIREMONT 55425 REMOIVILLE 88386 REMOMEIX 54457 REMONCOURT 88385 REMONCOURT 88387 REMOVILLE 88388 RENAUVOID 57573 RENING 08361 RENWEZ 54458 REPAIX 88389 REPEL 57575 RETONFEY 67394 RETSCHWILLER 57576 RETTEL 68268 RETZWILLER 67395 REUTENBOURG 55428 REVILLE-AUX-BOIS 08363 REVIN 67396 REXINGEN 57577 REYERSVILLER 57578 REZONVILLE + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 15 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 67397 RHINAU 57579 RHODES 55429 RIAVILLE 68269 RIBEAUVILLE 54459 RICHARDMENIL 57580 RICHE 55431 RICHECOURT 57581 RICHELING 57582 RICHEMONT 57583 RICHEVAL 67398 RICHTOLSHEIM 68270 RICHWILLER 68271 RIEDISHEIM 67400 RIEDSELTZ 68272 RIEDWIHR 68273 RIESPACH 55433 RIGNY-LA-SALLE 55434 RIGNY-SAINT-MARTIN 68274 RIMBACH-PRES-GUEBWILLER 68275 RIMBACH-PRES-MASEVAUX 68276 RIMBACHZELL 57584 RIMLING 08365 RIMOGNE 67401 RIMSDORF 67402 RINGELDORF 67403 RINGENDORF 68277 RIQUEWIHR 67404 RITTERSHOFFEN 57585 RITZING 68278 RIXHEIM 88390 ROBECOURT 88391 ROCHESSON 57586 ROCHONVILLERS 88392 ROCOURT 08367 ROCROI 57587 RODALBE 57588 RODEMACK 68279 RODEREN 68280 RODERN 67405 ROESCHWOOG 54460 ROGEVILLE 68281 ROGGENHOUSE 67406 ROHR 57589 ROHRBACH-LES-BITCHE 67407 ROHRWILLER 57590 ROLBING 88393 ROLLAINVILLE 55437 ROMAGNE-SOUS-LES-COTES 55438 ROMAGNE-SOUS-MONTFAUCON 68282 ROMAGNY 54461 ROMAIN 88394 ROMAIN-AUX-BOIS 52433 ROMAIN-SUR-MEUSE 67408 ROMANSWILLER 68283 ROMBACH-LE-FRANC 57591 ROMBAS 57592 ROMELFING 88395 ROMONT 57593 RONCOURT 55439 RONVAUX 67409 ROPPENHEIM 68284 ROPPENTZWILLER 57594 ROPPEVILLER 57595 RORBACH-LES-DIEUZE 68285 RORSCHWIHR 57596 ROSBRUCK 68286 ROSENAU 67410 ROSENWILLER 67411 ROSHEIM 54462 ROSIERES-AUX-SALINES 54463 ROSIERES-EN-HAYE 57597 ROSSELANGE 67412 ROSSFELD 67413 ROSTEIG 67414 ROTHAU 67415 ROTHBACH 67416 ROTT 67417 ROTTELSHEIM 68287 ROUFFACH 57598 ROUHLING 67418 ROUNTZENHEIM Z1 Z2 Z3 INSEE COMMUNE + 57599 ROUPELDANGE 57600 ROUSSY-LE-VILLAGE 54464 ROUVES 55443 ROUVRES-EN-WOEVRE 88400 ROUVRES-EN-XAINTOIS 88401 ROUVRES-LA-CHETIVE 55444 ROUVROIS-SUR-MEUSE 55445 ROUVROIS-SUR-OTHAIN 08370 ROUVROY-SUR-AUDRY 88402 ROVILLE-AUX-CHENES 54465 ROVILLE-DEVANT-BAYON 54466 ROYAUMEIX 54467 ROZELIEURES 57601 ROZERIEULLES 88403 ROZEROTTE 88404 ROZIERES-SUR-MOUZON 08371 RUBECOURT-ET-LAMECOURT 68288 RUEDERBACH 68289 RUELISHEIM 88406 RUGNEY 68291 RUMERSHEIM-LE-HAUT 88407 RUPPES 55448 RUPT-DEVANT-SAINT-MIHIEL 55449 RUPT-EN-WOEVRE 88408 RUPT-SUR-MOSELLE 55450 RUPT-SUR-OTHAIN 57602 RURANGE-LES-THIONVILLE 67420 RUSS 57603 RUSSANGE 68290 RUSTENHART 57604 RUSTROFF 67421 SAALES 67422 SAASENHEIM 08375 SACHY 67423 SAESSOLSHEIM 54468 SAFFAIS 08376 SAILLY 57605 SAILLY-ACHATEL 08377 SAINT-AIGNAN 54469 SAINT-AIL 68292 SAINT-AMARIN 88409 SAINT-AME 57606 SAINT-AVOLD 54470 SAINT-BAUSSANT 88412 SAINT-BENOIT-LA-CHIPOTTE 68081 SAINT-BERNARD 67424 SAINT-BLAISE-LA-ROCHE 54471 SAINT-BOINGT 54472 SAINT-CLEMENT 68293 SAINT-COSME 88413 SAINT-DIE-DES-VOSGES 57607 SAINTE-BARBE 88410 SAINTE-BARBE 68294 SAINTE-CROIX-AUX-MINES 68295 SAINTE-CROIX-EN-PLAINE 54474 SAINTE-GENEVIEVE 88418 SAINTE-HELENE 88424 SAINTE-MARGUERITE 57620 SAINTE-MARIE-AUX-CHENES 68298 SAINTE-MARIE-AUX-MINES 54484 SAINTE-POLE 57609 SAINT-EPVRE 57624 SAINTE-RUFFINE 88415 SAINT-ETIENNE-LES-REMIREMONT 54473 SAINT-FIRMIN 57610 SAINT-FRANCOIS-LACROIX 88416 SAINT-GENEST 57611 SAINT-GEORGES 54475 SAINT-GERMAIN 55456 SAINT-GERMAIN-SUR-MEUSE 88417 SAINT-GORGON 55457 SAINT-HILAIRE-EN-WOEVRE 68296 SAINT-HIPPOLYTE 57612 SAINT-HUBERT 57613 SAINT-JEAN-DE-BASSEL 88419 SAINT-JEAN-D'ORMONT 57614 SAINT-JEAN-KOURTZERODE 55458 SAINT-JEAN-LES-BUZY 54476 SAINT-JEAN-LES-LONGUYON 57615 SAINT-JEAN-ROHRBACH 67425 SAINT-JEAN-SAVERNE + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 16 Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 54477 SAINT-JULIEN-LES-GORZE 57616 SAINT-JULIEN-LES-METZ 55460 SAINT-JULIEN-SOUS-LES-COTES 57617 SAINT-JURE 08385 SAINT-LAURENT 55461 SAINT-LAURENT-SUR-OTHAIN 88423 SAINT-LEONARD 57618 SAINT-LOUIS 68297 SAINT-LOUIS 57619 SAINT-LOUIS-LES-BITCHE 08388 SAINT-MARCEAU 08389 SAINT-MARCEL 54478 SAINT-MARCEL 54479 SAINT-MARD 54480 SAINT-MARTIN 67426 SAINT-MARTIN 67427 SAINT-MAURICE 54481 SAINT-MAURICE-AUX-FORGES 55462 SAINT-MAURICE-SOUS-LES-COTES 88425 SAINT-MAURICE-SUR-MORTAGNE 88426 SAINT-MAURICE-SUR-MOSELLE 54482 SAINT-MAX 57621 SAINT-MEDARD 88427 SAINT-MENGE 08391 SAINT-MENGES 88428 SAINT-MICHEL-SUR-MEURTHE 55463 SAINT-MIHIEL 67428 SAINT-NABOR 88429 SAINT-NABORD 54483 SAINT-NICOLAS-DE-PORT 88430 SAINT-OUEN-LES-PAREY 54485 SAINT-PANCRE 88431 SAINT-PAUL 67429 SAINT-PIERRE 67430 SAINT-PIERRE-BOIS 08394 SAINT-PIERREMONT 88432 SAINT-PIERREMONT 08395 SAINT-PIERRE-SUR-VENCE 55464 SAINT-PIERREVILLERS 88433 SAINT-PRANCHER 57622 SAINT-PRIVAT-LA-MONTAGNE 57623 SAINT-QUIRIN 54486 SAINT-REMIMONT 88434 SAINT-REMIMONT 88435 SAINT-REMY 54487 SAINT-REMY-AUX-BOIS 55465 SAINT-REMY-LA-CALONNE 54488 SAINT-SAUVEUR 88436 SAINT-STAIL 54489 SAINT-SUPPLET 52455 SAINT-THIEBAULT 68299 SAINT-ULRICH 88437 SAINT-VALLIER 54490 SAIZERAIS 67431 SALENTHAL 67432 SALMBACH 57625 SALONNES 55468 SAMOGNEUX 55467 SAMPIGNY 88439 SANCHEY 54491 SANCY 67433 SAND 88440 SANDAUCOURT 57626 SANRY-LES-VIGY 57627 SANRY-SUR-NIED 88441 SANS-VALLOIS 54492 SANZEY 08400 SAPOGNE-ET-FEUCHERES 08399 SAPOGNE-SUR-MARCHE 88442 SAPOIS 57628 SARRALBE 57629 SARRALTROFF 57630 SARREBOURG 57631 SARREGUEMINES 57633 SARREINSMING 67434 SARRE-UNION 67435 SARREWERDEN 88443 SARTES 55469 SASSEY-SUR-MEUSE 88445 SAULCY-SUR-MEURTHE Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 55471 SAULMORY-ET-VILLEFRANCHE 54493 SAULNES 57634 SAULNY 54494 SAULXEROTTE 55473 SAULX-LES-CHAMPLON 67436 SAULXURES 88446 SAULXURES-LES-BULGNEVILLE 54495 SAULXURES-LES-NANCY 54496 SAULXURES-LES-VANNES 88447 SAULXURES-SUR-MOSELOTTE 68300 SAUSHEIM 55474 SAUVIGNY 08405 SAUVILLE 88448 SAUVILLE 55475 SAUVOY 67437 SAVERNE 88449 SAVIGNY 54497 SAXON-SION 67438 SCHAEFFERSHEIM 67440 SCHAFFHOUSE-PRES-SELTZ 67439 SCHAFFHOUSE-SUR-ZORN 57635 SCHALBACH 67441 SCHALKENDORF 67442 SCHARRACHBERGHEIM-IRMSTETT 67443 SCHEIBENHARD 67444 SCHERLENHEIM 67445 SCHERWILLER 67446 SCHILLERSDORF 67447 SCHILTIGHEIM 67448 SCHIRMECK 67449 SCHIRRHEIN 67450 SCHIRRHOFFEN 67451 SCHLEITHAL 68301 SCHLIERBACH 57636 SCHMITTVILLER 57637 SCHNECKENBUSCH 67452 SCHNERSHEIM 67453 SCHOENAU 67454 SCHOENBOURG 57638 SCHOENECK 67455 SCHOENENBOURG 67456 SCHOPPERTEN 57639 SCHORBACH 67458 SCHWEIGHOUSE-SUR-MODER 68302 SCHWEIGHOUSE-THANN 67459 SCHWENHEIM 57640 SCHWERDORFF 57641 SCHWEYEN 67460 SCHWINDRATZHEIM 68303 SCHWOBEN 67461 SCHWOBSHEIM 57642 SCY-CHAZELLES 08408 SECHEVAL 57643 SECOURT 08409 SEDAN 67351 SEEBACH 54498 SEICHAMPS 54499 SEICHEPREY 57644 SEINGBOUSE 54500 SELAINCOURT 67462 SELESTAT 67463 SELTZ 57645 SEMECOURT 55481 SENON 55482 SENONCOURT-LES-MAUJOUY 88451 SENONES 68304 SENTHEIM 68305 SEPPOIS-LE-BAS 68306 SEPPOIS-LE-HAUT 55484 SEPTSARGES 55485 SEPVIGNY 54501 SERANVILLE 88453 SERAUMONT 88454 SERCOEUR 57647 SEREMANGE-ERZANGE 67464 SERMERSHEIM 54502 SERRES 54504 SERROUVILLE 57648 SERVIGNY-LES-RAVILLE 57649 SERVIGNY-LES-SAINTE-BARBE CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 17 Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE Z1 67465 SESSENHEIM + 55487 SEUZEY 08417 SEVIGNY-LA-FORET 68307 SEWEN 54505 SEXEY-AUX-FORGES 54506 SEXEY-LES-BOIS 68308 SICKERT 67466 SIEGEN 57650 SIERCK-LES-BAINS 68309 SIERENTZ 57651 SIERSTHAL 67467 SIEWILLER 08421 SIGNY-MONTLIBERT 68310 SIGOLSHEIM 57652 SILLEGNY 57653 SILLY-EN-SAULNOIS 57654 SILLY-SUR-NIED 67468 SILTZHEIM 08422 SINGLY 67469 SINGRIST 88457 SIONNE 54507 SIONVILLER 54508 SIVRY 55489 SIVRY-LA-PERCHE 55490 SIVRY-SUR-MEUSE 88458 SOCOURT 67470 SOLBACH 57655 SOLGNE 08424 SOMMAUTHE 55492 SOMMEDIEUE 52476 SOMMERECOURT 54509 SOMMERVILLER 88459 SONCOURT 68311 SONDERNACH 68312 SONDERSDORF 68313 SOPPE-LE-BAS 68314 SOPPE-LE-HAUT 55495 SORBEY 57656 SORBEY 55496 SORCY-SAINT-MARTIN 08429 SORMONNE 54510 SORNEVILLE 57657 SOTZELING 57658 SOUCHT 67471 SOUFFELWEYERSHEIM 67472 SOUFFLENHEIM 52482 SOULAUCOURT-SUR-MOUZON 88460 SOULOSSE-SOUS-SAINT-ELOPHE 68316 SOULTZBACH-LES-BAINS 68317 SOULTZEREN 68315 SOULTZ-HAUT-RHIN 67473 SOULTZ-LES-BAINS 68318 SOULTZMATT 67474 SOULTZ-SOUS-FORETS 67475 SPARSBACH 68319 SPECHBACH-LE-BAS 68320 SPECHBACH-LE-HAUT 57659 SPICHEREN 55500 SPINCOURT 54511 SPONVILLE 68321 STAFFELFELDEN 67476 STATTMATTEN 67477 STEIGE 68322 STEINBACH 67478 STEINBOURG 68323 STEINBRUNN-LE-BAS 68324 STEINBRUNN-LE-HAUT 67479 STEINSELTZ 68325 STEINSOULTZ 55502 STENAY 68326 STERNENBERG 68327 STETTEN 67480 STILL 57660 STIRING-WENDEL 08430 STONNE 68328 STORCKENSOHN 68329 STOSSWIHR 67481 STOTZHEIM 67482 STRASBOURG 68330 STRUETH Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 67483 STRUTH 57767 STUCKANGE 67484 STUNDWILLER 57661 STURZELBRONN 67485 STUTZHEIM-OFFENHEIM 57662 SUISSE 68331 SUNDHOFFEN 67486 SUNDHOUSE 67487 SURBOURG 88461 SURIAUVILLE 08432 SURY 08434 SY 68332 TAGOLSHEIM 68333 TAGSDORF 55503 TAILLANCOURT 08436 TAILLETTE 08437 TAILLY 88463 TAINTRUX 57663 TALANGE 54512 TANCONVILLE 08439 TANNAY 54513 TANTONVILLE 57664 TARQUIMPOL 54514 TELLANCOURT 88464 TENDON 57665 TENTELING 57666 TERVILLE 08444 TETAIGNE 57667 TETERCHEN 57668 TETING-SUR-NIED 67488 THAL-DRULINGEN 67489 THAL-MARMOUTIER 68334 THANN 68335 THANNENKIRCH 67490 THANVILLE 88465 THAON-LES-VOSGES 57669 THEDING 54515 THELOD 08445 THELONNE 88466 THEY-SOUS-MONTFORT 54516 THEY-SOUS-VAUDEMONT 54517 THEZEY-SAINT-MARTIN 54518 THIAUCOURT-REGNIEVILLE 54519 THIAVILLE-SUR-MEURTHE 57670 THICOURT 54520 THIEBAUMENIL 88467 THIEFOSSE 55505 THIERVILLE-SUR-MEUSE 54521 THIL 08448 THILAY 55506 THILLOMBOIS 55507 THILLOT 57671 THIMONVILLE 08449 THIN-LE-MOUTIER 57672 THIONVILLE 88469 THIRAUCOURT 08450 THIS 55508 THONNE-LA-LONG 55510 THONNE-LES-PRES 55509 THONNE-LE-THIL 55511 THONNELLE 57673 THONVILLE 54522 THOREY-LYAUTEY 54523 THUILLEY-AUX-GROSEILLES 54524 THUMEREVILLE 67491 TIEFFENBACH 54525 TIERCELET 88474 TILLEUX 55512 TILLY-SUR-MEUSE 57674 TINCRY 88475 TOLLAINCOURT 54526 TOMBLAINE 54527 TONNOY 57675 TORCHEVILLE 88476 TOTAINVILLE 54528 TOUL 08454 TOULIGNY 08456 TOURNAVAUX 08457 TOURNES 67492 TRAENHEIM CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 18 Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 57676 TRAGNY 54529 TRAMONT-EMY 54530 TRAMONT-LASSUS 54531 TRAMONT-SAINT-ANDRE 88477 TRAMPOT 88478 TRANQUEVILLE-GRAUX 68336 TRAUBACH-LE-BAS 68337 TRAUBACH-LE-HAUT 54532 TREMBLECOURT 08459 TREMBLOIS-LES-CARIGNAN 08460 TREMBLOIS-LES-ROCROI 57677 TREMERY 55515 TRESAUVAUX 57678 TRESSANGE 67493 TRIEMBACH-AU-VAL 54533 TRIEUX 67494 TRIMBACH 57679 TRITTELING-REDLACH 57680 TROISFONTAINES 57681 TROMBORN 54534 TRONDES 54535 TRONVILLE 55520 TROUSSEY 55521 TROYON 67495 TRUCHTERSHEIM 54536 TUCQUEGNIEUX 68338 TURCKHEIM 57682 TURQUESTEIN-BLANCRUPT 67496 UBERACH 88480 UBEXY 57683 UCKANGE 68340 UEBERSTRASS 68341 UFFHEIM 68342 UFFHOLTZ 54537 UGNY 55522 UGNY-SUR-MEUSE 67497 UHLWILLER 67498 UHRWILLER 68343 UNGERSHEIM 67499 URBEIS 68344 URBES 67500 URMATT 68345 URSCHENHEIM 54538 URUFFE 88482 URVILLE 67501 UTTENHEIM 67502 UTTENHOFFEN 67503 UTTWILLER 88483 UXEGNEY 55523 VACHERAUVILLE 54539 VACQUEVILLE 55526 VADONVILLE 88486 VAGNEY 57684 VAHL-EBERSING 57685 VAHL-LES-BENESTROFF 57686 VAHL-LES-FAULQUEMONT 55530 VALBOIS 57270 VAL-DE-BRIDE 52332 VAL-DE-MEUSE 68192 VALDIEU-LUTRAN 54540 VAL-ET-CHATILLON 67504 VALFF 88488 VALFROICOURT 54541 VALHEY 57687 VALLERANGE 54542 VALLEROY 88489 VALLEROY-AUX-SAULES 88490 VALLEROY-LE-SEC 54543 VALLOIS 57689 VALMESTROFF 57690 VALMONT 57691 VALMUNSTER 54544 VANDELAINVILLE 54545 VANDELEVILLE 54546 VANDIERES 54547 VANDOEUVRE-LES-NANCY 57692 VANNECOURT 54548 VANNES-LE-CHATEL 57693 VANTOUX 57694 VANY 54549 VARANGEVILLE Z1 Z2 Z3 INSEE COMMUNE + 57695 VARIZE 88493 VARMONZEY 55528 VARNEVILLE 57696 VARSBERG 57697 VASPERVILLER 54550 VATHIMENIL 57698 VATIMONT 88494 VAUBEXY 55533 VAUCOULEURS 54551 VAUCOURT 54552 VAUDEMONT 54553 VAUDEVILLE 88495 VAUDEVILLE 55534 VAUDEVILLE-LE-HAUT 54554 VAUDIGNY 55535 VAUDONCOURT 88496 VAUDONCOURT 57700 VAUDRECHING 52505 VAUDRECOURT 57701 VAUX 55537 VAUX-DEVANT-DAMLOUP 08463 VAUX-EN-DIEULET 08466 VAUX-LES-MOUZON 55540 VAUX-LES-PALAMEIX 08468 VAUX-VILLAINE 54555 VAXAINVILLE 88497 VAXONCOURT 57702 VAXY 57703 VECKERSVILLER 57704 VECKRING 88498 VECOUX 54556 VEHO 54557 VELAINE-EN-HAYE 54558 VELAINE-SOUS-AMANCE 54559 VELLE-SUR-MOSELLE 55544 VELOSNES 88499 VELOTTE-ET-TATIGNECOURT 57705 VELVING 67506 VENDENHEIM 08469 VENDRESSE 54560 VENEY 54561 VENNEZEY 88500 VENTRON 54562 VERDENAL 55545 VERDUN 57706 VERGAVILLE 55546 VERNEUIL-GRAND 55547 VERNEUIL-PETIT 57707 VERNEVILLE 57708 VERNY 08471 VERRIERES 88502 VERVEZELLE 57709 VESCHEIM 88503 VEXAINCOURT 54563 VEZELISE 57711 VIBERSVILLER 88504 VICHEREY 57712 VIC-SUR-SEILLE 88505 VIENVILLE 68347 VIEUX-FERRETTE 57713 VIEUX-LIXHEIM 88506 VIEUX-MOULIN 68348 VIEUX-THANN 54564 VIEVILLE-EN-HAYE 54565 VIGNEULLES 55551 VIGNEULLES-LES-HATTONCHATEL 55552 VIGNEUL-SOUS-MONTMEDY 55553 VIGNOT 57715 VIGNY 57716 VIGY 54566 VILCEY-SUR-TREY 54567 VILLACOURT 68349 VILLAGE-NEUF 67507 VILLE 54568 VILLE-AU-MONTOIS 54569 VILLE-AU-VAL 54570 VILLECEY-SUR-MAD 55554 VILLECLOYE 55556 VILLE-DEVANT-CHAUMONT 54571 VILLE-EN-VERMOIS + + + * + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 19 Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 55557 VILLE-EN-WOEVRE 54572 VILLE-HOUDLEMONT 57717 VILLER 55559 VILLEROY-SUR-MEHOLLE 88507 VILLERS 08475 VILLERS-CERNAY 55561 VILLERS-DEVANT-DUN 08477 VILLERS-DEVANT-MOUZON 54573 VILLERS-EN-HAYE 54574 VILLERS-LA-CHEVRE 54575 VILLERS-LA-MONTAGNE 54576 VILLERS-LE-ROND 55563 VILLERS-LES-MANGIENNES 54577 VILLERS-LES-MOIVRONS 54578 VILLERS-LES-NANCY 08478 VILLERS-LE-TILLEUL 08479 VILLERS-LE-TOURNEUR 08480 VILLERS-SEMEUSE 55565 VILLERS-SOUS-PAREID 54579 VILLERS-SOUS-PRENY 57718 VILLERS-STONCOURT 08481 VILLERS-SUR-BAR 08482 VILLERS-SUR-LE-MONT 55566 VILLERS-SUR-MEUSE 57719 VILLERS-SUR-NIED 54580 VILLERUPT 88508 VILLE-SUR-ILLON 08483 VILLE-SUR-LUMES 54581 VILLE-SUR-YRON 54582 VILLETTE 54583 VILLEY-LE-SEC 54584 VILLEY-SAINT-ETIENNE 57720 VILLING 88509 VILLONCOURT 88510 VILLOTTE 88511 VILLOUXEL 08485 VILLY 55571 VILOSNES-HARAUMONT 57721 VILSBERG 88512 VIMENIL 88513 VINCEY 88514 VIOCOURT 57722 VIONVILLE 54585 VIRECOURT 08486 VIREUX-MOLHAIN 08487 VIREUX-WALLERAND 57723 VIRMING 54586 VITERNE 54587 VITREY 54588 VITRIMONT 57724 VITRY-SUR-ORNE 55572 VITTARVILLE 88516 VITTEL 57725 VITTERSBOURG 57726 VITTONCOURT 54589 VITTONVILLE 08488 VIVIER-AU-COURT 57727 VIVIERS 88518 VIVIERS-LES-OFFROICOURT 54590 VIVIERS-SUR-CHIERS 68350 VOEGTLINSHOFFEN 57749 VOELFLING-LES-BOUZONVILLE 67508 VOELLERDINGEN 68351 VOGELGRUN 55573 VOID-VACON 57728 VOIMHAUT 54591 VOINEMONT 68352 VOLGELSHEIM 67509 VOLKSBERG 57730 VOLMERANGE-LES-BOULAY 57731 VOLMERANGE-LES-MINES 57732 VOLMUNSTER 57733 VOLSTROFF 88521 VOMECOURT 88522 VOMECOURT-SUR-MADON 55574 VOUTHON-BAS 55575 VOUTHON-HAUT 88523 VOUXEY 57734 VOYER 88524 VRECOURT Z1 Z2 Z3 INSEE COMMUNE + + + 08491 VRIGNE-AUX-BOIS 08492 VRIGNE-MEUSE 54592 VRONCOURT 52549 VRONCOURT-LA-COTE 88525 VROVILLE 57736 VRY 57737 VULMONT 08494 WADELINCOURT 68353 WAHLBACH 67510 WAHLENHEIM 68354 WALBACH 67511 WALBOURG 67513 WALDERSBACH 67514 WALDHAMBACH 57738 WALDHOUSE 68355 WALDIGHOFEN 67515 WALDOLWISHEIM 57739 WALDWEISTROFF 57740 WALDWISSE 68356 WALHEIM 57741 WALSCHBRONN 57742 WALSCHEID 57743 WALTEMBOURG 68357 WALTENHEIM 67516 WALTENHEIM-SUR-ZORN 67517 WANGEN 67122 WANGENBOURG-ENGENTHAL 08497 WARCQ 55578 WARCQ 08498 WARNECOURT 67520 WASSELONNE 68358 WASSERBOURG 55579 WATRONVILLE 68359 WATTWILLER 54593 WAVILLE 55580 WAVRILLE 68360 WECKOLSHEIM 68361 WEGSCHEID 67521 WEINBOURG 67522 WEISLINGEN 67523 WEITBRUCH 67524 WEITERSWILLER 68362 WENTZWILLER 68363 WERENTZHOUSE 68364 WESTHALTEN 67525 WESTHOFFEN 67526 WESTHOUSE 67527 WESTHOUSE-MARMOUTIER 68365 WETTOLSHEIM 67528 WEYER 67529 WEYERSHEIM 68366 WICKERSCHWIHR 67530 WICKERSHEIM-WILSHAUSEN 68367 WIDENSOLEN 57745 WIESVILLER 68368 WIHR-AU-VAL 68370 WILDENSTEIN 67531 WILDERSBACH 68371 WILLER 68372 WILLER-SUR-THUR 57746 WILLERWALD 67532 WILLGOTTHEIM 08501 WILLIERS 67534 WILWISHEIM 67535 WIMMENAU 67536 WINDSTEIN 67537 WINGEN 67538 WINGEN-SUR-MODER 67539 WINGERSHEIM 68373 WINKEL 57747 WINTERSBOURG 67540 WINTERSHOUSE 67541 WINTZENBACH 68374 WINTZENHEIM 67542 WINTZENHEIM-KOCHERSBERG 67543 WISCHES 88526 WISEMBACH 55582 WISEPPE 67544 WISSEMBOURG 68375 WITTELSHEIM + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 20 Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + INSEE COMMUNE 68376 WITTENHEIM 67545 WITTERNHEIM 68377 WITTERSDORF 67546 WITTERSHEIM 67547 WITTISHEIM 57748 WITTRING 67548 WIWERSHEIM 55583 WOEL 57750 WOELFLING-LES-SARREGUEMINES 67550 WOERTH 55584 WOIMBEY 57751 WOIPPY 68378 WOLFERSDORF 68379 WOLFGANTZEN 67551 WOLFISHEIM 67552 WOLFSKIRCHEN 67553 WOLSCHHEIM 68380 WOLSCHWILLER 67554 WOLXHEIM 57752 WOUSTVILLER 68381 WUENHEIM 57753 WUISSE 88527 XAFFEVILLERS 54594 XAMMES 88528 XAMONTARUPT 57754 XANREY 88529 XARONVAL 54595 XERMAMENIL 54596 XEUILLEY 54597 XIROCOURT 55586 XIVRAY-ET-MARVOISIN 54598 XIVRY-CIRCOURT 57755 XOCOURT 88531 XONRUPT-LONGEMER 54599 XONVILLE 57756 XOUAXANGE 54600 XOUSSE 54601 XURES 08502 YONCQ 57757 YUTZ 08503 YVERNAUMONT 68382 ZAESSINGUE 57759 ZARBELING 67555 ZEHNACKER 67556 ZEINHEIM 68383 ZELLENBERG 67557 ZELLWILLER 57760 ZETTING 57761 ZILLING 68384 ZILLISHEIM 68385 ZIMMERBACH 68386 ZIMMERSHEIM 57762 ZIMMING 88532 ZINCOURT 67558 ZINSWILLER 67559 ZITTERSHEIM 67560 ZOEBERSDORF 57763 ZOMMANGE 57764 ZOUFFTGEN Z1 Z2 Z3 + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + CA du 12/10/2012 - Délibération n° 2012/xx - Annex e 1 - page 21 ANNEXE 2 CONVENTION-TYPE CONVENTION RELATIVE AU REVERSEMENT DES REDEVANCES POUR POLLUTION DE L’EAU D’ORIGINE DOMESTIQUE ET MODERNISATION DES RÉSEAUX DE COLLECTE EN APPLICATION DES ARTICLES L. 213-10-3 ET L. 213-10-6 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT N° de convention : XXXXXXXXX/VX Entre : La Société ………, (préciser adresse du siège, n° SIRE T) représentée par …………… et désigné(e) ci-après par le terme « l’exploitant », ou La commune (ou l’E.P.C.I.) de ………, représentée par …………… et désigné(e) ci-après par le terme « l’exploitant », et L’Agence de l’eau Rhin-Meuse, établissement public de l’État à caractère administratif, dont le siège est situé Route de Lessy – Rozérieulles – B.P. 30019 – 57161 MOULINS-LÈS-METZ, représentée par son Directeur général et désignée ci-après par le terme « l’Agence », Considérant : les articles L. 213-10-3 et L. 213-10-6 du code de l’environnement qui instituent : - la redevance pour pollution de l’eau d’origine domestique et la redevance pour modernisation des réseaux de collecte, désignées ci-après par les termes « les redevances », - un dispositif de facturation de ces redevances par l’exploitant du service d’eau et d’assainissement sur la facture de la distribution d’eau et de l’assainissement, l’exploitant devant reverser les sommes ainsi perçues à l’Agence et produire une déclaration annuelle permettant d’arrêter le montant des redevances dues ; les modalités particulières de versement de certaines redevances définies par l’article R. 213-48-35 du même code ; la possibilité donnée au Conseil d’administration de l’Agence d’approuver, en application des articles R. 213-48-35 et R. 213-48-37 du même code, des conventions-types fixant les modalités des opérations de reversement des redevances perçues par l’exploitant sous la forme d’acomptes périodiques ; la délibération n° 2012/19 du 12 octobre 2012 du C onseil d’administration de l’Agence de l’eau RhinMeuse relative à la convention-type pour le reversement de la redevance de pollution d’origine domestique et de la redevance pour modernisation des réseaux de collecte ; Il est convenu ce qui suit : Article 1 – Objet de la convention La présente convention a pour objet de préciser les modalités et le calendrier de reversement sous la forme d’acomptes des redevances encaissées par l’exploitant. CA du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/-- – Annexe 2 – page 1 Article 2 – Versement d’acomptes 2.1. Le montant et l’échéancier de versement des acomptes sont établis en tenant compte du calendrier prévisionnel de facturation au cours de l’année N de la distribution d’eau et de l’assainissement et de sa traduction en termes d’encaissement au cours de l’année N et le cas échéant de l’année N+1. 2.2. Le montant des acomptes et l’échéancier de paiement sont les suivants : Mois Montants de redevances de pollution domestique Montants de redevances de modernisation des réseaux de collecte Montants totaux : 2.3. Le montant global des acomptes versés représente ... % du montant prévisionnel des redevances encaissées par l’exploitant au cours de l’année. 2.4. Le montant des acomptes susvisés ne peut dépasser les montants réellement encaissés. En cas de dépassement, l’exploitant en informe l’Agent Comptable de l’Agence avant la date limite de paiement et transmet à l’Agence un état justificatif des encaissements avant le 15 du mois suivant pour régularisation. Article 3 – Modalités de paiement L’Agent Comptable de l’Agence adresse à l’exploitant au plus tard le 15 de chaque mois de versement un ordre de recette pour chaque redevance mentionnant la somme due. Les montants sont immédiatement exigibles. La date limite de paiement est le dernier jour du mois de versement. Le règlement est effectué par virement ou chèque au nom de l’Agent Comptable de l’Agence de l’Eau RhinMeuse dont les coordonnées sont les suivantes : Adresse : Route de Lessy – Rozérieulles – B.P. 30017 – 57161 MOULINS-LÈS-METZ CEDEX RIB : IBAN : BIC : 10071 57000 00001000001 29 TP METZ FR76 1007 1570 0000 0010 0000 129 TRPUFRP1 Le paiement est réalisé au vu des titres de recette et avec leurs références. Article 4 – Durée et révision de la convention 4.1. La présente convention prend effet à compter de sa notification et est applicable pour la durée du 10ème Programme d’intervention de l’Agence de l’eau Rhin-Meuse. 4.2. L’échéancier de reversement pourra être revu tous les ans dans le cadre d’un avenant à la présente convention, à la demande de l’Agence ou de l’exploitant, afin de tenir compte de l’évolution des encaissements. CA du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/-- – Annexe 2 – page 2 4.3. L’échéancier de reversement reste de plein droit applicable en cas de changement de dénomination sociale de l’exploitant ou du transfert de compétence de la collectivité organisatrice du service d’eau ou d’assainissement à un établissement public de coopération intercommunale ou à un groupement de collectivités. 4.4. La présente convention peut être résiliée d’un commun accord entre l’Agence et l’exploitant. La partie souhaitant résilier la présente convention en avise l’autre par lettre recommandée avec accusé de réception. Sans réponse dans un délai de deux mois à compter de la réception de la lettre de demande de résiliation, la résiliation sera réputée acquise. 4.5. En cas de différend entre les parties pour l’application de la présente convention, celles-ci s’engagent à procéder à toute recherche de conciliation. A défaut d’accord amiable dans un délai de six mois à compter de la demande de conciliation, l’un des signataires peut saisir la juridiction compétente. Fait à ………., le ……………. L’exploitant, Le Directeur général de l’Agence de l’eau, Nom du signataire CA du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/-- – Annexe 2 – page 3 COMITÉ DE BASSIN _______________________________ RÉUNION DU 12 OCTOBRE 2012 DÉLIBÉRATION N° 2012/15 AVIS SUR LE PROJET DE SAGE DU BASSIN FERRIFÈRE Le Comité de bassin Rhin-Meuse, Vu le code de l’environnement et notamment ses articles L. 212-6 et R. 212-38, Vu la circulaire n° DEVL1108399C du 4 mai 2011 rel ative à la mise en œuvre des schémas d’aménagement et de gestion des eaux, Vu le rapport de présentation, Considérant qu’aux termes de l’article R. 212-38 du code de l’environnement « lorsqu’il est saisi pour avis du projet de schéma d’aménagement et de gestion des eaux en application de l’article L. 212-6, le comité de bassin se prononce sur la compatibilité de ce schéma avec le schéma directeur d’aménagement des eaux et sur sa cohérence avec les schémas d’aménagement et de gestion des eaux déjà arrêtés ou en cours d’élaboration dans le groupement de sous-bassins concerné », Considérant qu’il ressort de l’analyse du projet de schéma d’aménagement et de gestion des eaux du Bassin ferrifère que ce schéma est compatible avec les schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux Rhin et Meuse, et après avoir valablement délibéré, DÉCIDE ARTICLE 1 : d’émettre un avis favorable au projet de schéma d’aménagement et de gestion des eaux du Bassin ferrifère. Le Secrétaire du Comité de bassin, Le Président du Comité de bassin, Paul MICHELET Claude GAILLARD CB du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/15 – page 1 COMITÉ DE BASSIN _______________________________ RÉUNION DU 12 OCTOBRE 2012 DÉLIBÉRATION N° 2012/16 AVIS SUR LE PROJET DE PÉRIMÈTRE DU SAGE DE LA LAUCH Le Comité de bassin Rhin-Meuse, Vu le code de l’environnement, et notamment ses articles L. 212-3 et R. 212-26 à R. 212-28, Vu la circulaire n° DEVO0809212C du Ministère de l ’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire du 21 avril 2008 relative aux schémas d’aménagement et de gestion des eaux, Vu la circulaire n° DEVL1108399C du Ministère de l ’écologie, du développement durable, des transports et du logement du 4 mai 2011 relative à la mise en œuvre des schémas d’aménagement et de gestion des eaux, Vu le rapport de présentation, et notamment la carte et la liste des communes concernées qui y sont annexées, Considérant que le projet de périmètre correspond aux limites du bassin hydrographique concerné, qu’il n’y a pas de recouvrement avec le périmètre d’un autre SAGE contigu et que ce périmètre est suffisamment opérationnel pour permettre une réelle gestion concertée de l’eau, et après avoir valablement délibéré, DÉCIDE ARTICLE 1 : D’émettre un avis favorable au projet de délimitation du périmètre du schéma d’aménagement et de gestion des eaux de la Lauch tel qu’il a été présenté au Comité de bassin, ce projet cartographié et les communes concernées figurant en annexe. Le Secrétaire du Comité de bassin, Le Président du Comité de bassin, Paul MICHELET Claude GAILLARD CB du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/16 – page 1 ANNEXE À LA DÉLIBÉRATION DU COMITÉ DE BASSIN RHIN-MEUSE DU 12 OCTOBRE 2012 PORTANT AVIS SUR LE PROJET DE PÉRIMÈTRE DU SAGE DE LA LAUCH (cartographie du périmètre projeté et liste des 42 communes concernées) Bergholtz Bergholtz-Zell Berrwiller Bollwiller Buhl Colmar Eguisheim Feldkirch Fellering Gueberschwihr Guebwiller Gundolsheim Hartmanswiller Hattstatt Herrlisheim-près-Colmar Horbourg-Wihr Husseren-les-Châteaux Issenheim Jungholtz Lautenbach Lautenbach-Zell Linthal Merxheim Murbach Obermorschwihr Oderen Orschwihr Osenbach Pfaffenheim Raedersheim Reguisheim Rimbach-près-Guebwiller Rimbach-Zell Rouffach Sainte-Croix-en-Plaine Soultz Soultzmatt Ungersheim Voegtlinshoffen Westhalten Wettolsheim Wuenheim CB du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/16 – page 2 COMITÉ DE BASSIN _______________________________ RÉUNION DU 12 OCTOBRE 2012 DÉLIBÉRATION N° 2012/17 : MISE EN ŒUVRE DE LA DIRECTIVE INONDATIONS : AVIS SUR LE PROJET DE LISTE DES TERRITOIRES À RISQUE IMPORTANT Le Comité de bassin Rhin-Meuse, Vu la directive 2007/60/CE du 23 octobre 2007 relative à l’évaluation et la gestion des risques d’inondation, Vu le code de l’environnement, et notamment les articles L.566-1 à L.566-13 et R.566-1 à R.566-18, Vu l’arrêté du 27 avril 2012 relatif aux critères nationaux de caractérisation de l’importance du risque d’inondation, pris en application de l’article R.566-4 du code de l’environnement, Vu la circulaire n° DEVP1114677C du 5 juillet 2011 relative à la mise en œuvre de la politique de gestion des risques d’inondation, Vu la délibération n° 2011/19 du Comité de Bassin relative à l’organisation de la gouvernance pour la mise en œuvre de la directive Inondations du 23 octobre 2007 dans le bassin Rhin-Meuse, Considérant que le projet de liste présenté par le Préfet coordonnateur de bassin identifie bien des zones à risque d’inondation important, à forts enjeux humains et économiques, et après avoir valablement délibéré, DÉCIDE ARTICLE 1 : de rendre un avis favorable sur le projet qui lui est soumis en recommandant au Préfet coordonnateur de bassin, après une analyse approfondie du contexte et des incidences des différentes demandes, au regard des travaux du GTDI et des conclusions proposées par la Commission Planification, de bien vouloir, en concertation avec les collectivités concernées : - examiner attentivement les modifications de périmètres des territoires à risques important d’inondation proposés (intégration de communes additionnelles), souhaitées par les parties prenantes ; - prendre en compte, dans toute la mesure du possible, les demandes de désignation de nouveaux territoires à risques importants d’inondation. Le Secrétaire du Comité de bassin, Le Président du Comité de bassin, Paul MICHELET Claude GAILLARD CB du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/17 – page 1 COMITÉ DE BASSIN _______________________________ RÉUNION DU 12 OCTOBRE 2012 DÉLIBÉRATION N° 2012/18 : AVIS SUR LE PROJET DE SCHÉMA RÉGIONAL DU CLIMAT, DE L’AIR ET DE L’ÉNERGIE DE LORRAINE Le Comité de bassin Rhin-Meuse, Vu la loi n° 2010-788 du 12 juillet 2010 portant e ngagement national pour l'environnement, Vu le décret n° 2011-678 du 16 juin 2011 et l’arti cle R.222-4.1 du Code de l’environnement, Vu le projet de Schéma régional du climat de l'air et de l'énergie (SRCAE) de la région Lorraine, et après avoir valablement délibéré, DÉCIDE ARTICLE 1 Le Comité de bassin donne un avis favorable au projet de Schéma régional du climat, de l'air et de l'énergie (SRCAE) de la région Lorraine. ARTICLE 2 Le Comité de bassin recommande qu’une attention particulière soit portée à la préservation des ressources en eau et des milieux aquatiques et des zones humides lors de la mise en œuvre des dispositions et des mesures prévues par le projet relatives au développement des énergies renouvelables, et en particulier dans les domaines de l’hydroélectricité, des agrocarburants et de la géothermie. Le Secrétaire du Comité de bassin, Le Président du Comité de bassin, Paul MICHELET Claude GAILLARD CB du 12/10/2012 – Délibération n° 2012/18 – page 1