Ti jounal Annou soti numéro 3 Mars 2015

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Ti jounal Annou soti numéro 3 Mars 2015
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SORTIR POUR S’EN SORTIR
Sortir et s’en sortir - Un projet associatif pour un accès à la culture par tous
MARS 2015
NUMÉRO 3
Premier spectacle, premiers invités !
l s’est passé tellement d’événements positifs
depuis mon dernier édito que les huit pages de
ce nouveau numéro du Ti jounal suffiront à peine
pour vous les présenter tous. Et ce n’est évidemment pas pour nous déplaire...
I
Entrée dans le concret...
Après la longue - mais ô combien nécessaire phase de maturation du projet associatif d’Annou
sòti, nous sommes entrés avec joie dans le concret.
Les premiers spectacles ont été enregistrés sur le
site de réservations en ligne. La première sortie au
théâtre organisée en partenariat avec la scène nationale de Guadeloupe,
l’Artchipel, a convaincu tous les protagonistes (comédiens, animateurs des
relais sociaux, partenaire culturel et bien entendu les premiers concernés
les bénéficiaires des invitations) des bienfaits de la démarche Cultures du
coeur. Il suffira pour vous en convaincre de lire les témoignages émouvants
recueillis «à chaud» à la sortie du spectacle Bobo 1er. Ces réactions enthousiastes sont un véritable encouragement à enrichir notre offre de sorties
culturelles.
Ateliers du spectateur : demandez le programme !
Du concret encore avec le démarrage des ateliers du spectateur financés
par le programme européen Interreg dont nous vous présentons ici le
calendrier. Nous encourageons vivement tous les relais sociaux accueillant
les publics ciblés par cette action à proposer ces ateliers. Au programme : du
rire, de la convivialité, des émotions artistiques, des découvertes... Que du
bonheur en somme. Alors, pourquoi s’en priver ?
Former nos bénévoles et nos chargés de mission
Enrichir en permanence notre projet, c’est aussi porter une attention particulière à la formation de nos bénévoles et salariés. C’est la raison pour laquelle,
nous travaillons actuellement à une offre de stages, gratuits, destinés aux
membres de notre association, mais qui seront également accessibles aux
bénévoles des structures partenaires d’Annou sòti. Toujours dans cet esprit
d’ouverture qui est nous est si cher tant il est vrai, comme l’écrivait SaintExupéry, qu’ « il n’est qu’un luxe véritable, c’est celui des relations humaines».
Marie FRAISSE
Présidente
[email protected]
Sortie Théâtre : témoignages
Grâce aux invitations de l’Artchipel, deux sorties
ont été organisées pour assister au spectacle
Bobo 1er. Les invités témoignent... page 2
Premières conventions signées
Une convention «Relais Social» a été signée avec
l’association R.O.S.E.L.I.N.E. lors de la réunion
d’information organisée à Basse-Terre. Page 2
Ti Journal Annou sòti • N° 3
BOBO 1er au théâtre de
l’Artchipel : témoignages
a scène nationale L’artchipel, à
Basse-Terre, a offert 10 invitations à l’occasion de la programmation du spectacle Bobo 1er, les
26 et 27 février. Dix personnes en
ont bénéficié par le biais de réservations effectuées par nos relais
sociaux, le Csapag et la M.A.S
Beauvallon. Trois invités nous ont
fait le plaisir de nous faire part de
leurs impressions à l’issue de la
répétition générale à laquelle ils
ont assisté.
L
à la totalité d’une histoire
de la République qui, « C’est la première sortie dans
heureuse et doulou- le cadre de Cultures du coeur.
reuse, nous offre ces C’est un concept intéressant aupetits moments de quel j’adhère complètement. J’ai
bonheur qui soignent si passé une très agréable soirée. A
bien nos petits... bobos.
renouveler ! Belle prestation de
Alors, bobos à l’âme, au
cœur, au corps, à l’es- Patrick Womba. tenir 1h30 seul
prit ? Et s’ils n’étaient sur scène ! Chapeau ! » Régine
que des bobos de rien
du tout ?»
Bobo 1°, roi minuscule d’un Rien majuscule (par E., invité
du Csapag)
«Patrick WOMBA assume un soliloque de Frantz SUCCAB
complexifié par l’intrinsèque dichotomie de la culture française. Comme un Daudet pour la Provence ou un Pergaut
pour la Franche-Comté, cet exercice de style nous rappelle
A la rencontre de nos partenaires
à Basse-Terre et aux Abymes
eux réunions de présentation de nos projets, ayant réuni une trentaine
de participants, ont été organisées le 5 février, à l’auditorium de BasseTerre, et le 12 février, au Centre Robert Hertin, aux Abymes. Cette rencontre
nous a valu les honneurs de la presse locale avec la parution d’un bel article
dans France-Antilles.
D
Signature de la première convention avec R.O.S.E.L.I.N.E
De nombreuses questions ont été posées à nos chargés de développement et à Lucienne Portecop, secrétaire de notre association. La réunion
organisée à Basse-Terre a également été l’occasion de signer la première
convention avec le relais social R.O.S.E.L.I.N.E, en présence de sa présidente,
Madame Marguerite PAUL. Cette association lutte contre l’exclusion et les
discriminations des personnes migrantes. notamment les ressortissants
originaires de la Dominique.
Marguerite PAUL, présidente de ROSELINE, signe la convention de partenariat
avec Annou sòti
2
Ti Journal Annou sòti • N° 3
3 questions au... Docteur Sow
Le Docteur Marie-Thérèse Sow, praticien hospitalier à Pointe-à-Pitre, est la présidente de la coordination régionale de lutte
contre le sida (Corevih). Elle est également chef du projet - Interreg VIH et, à ce titre, notre interlocutrice dans le cadre de
l’action «Ateliers du spectateur» que nous menons en direction des personnes vulnérables à l’infection VIH. Elle a accepté
de répondre à notre interview au moment même où débutent nos ateliers artistiques financés par le programme européen
Interreg.
Pour quelles raisons le programme Interreg Santé -VIH a-t-il été mis en place en Guadeloupe ?
Ce projet a été réalisé dans le cadre du programme de coopération régionale baptisé aux Antilles «Interreg IV Caraïbes».
Il a pour objectif général de réduire l’impact de l’infection
au VIH/SIDA dans les Départements Français d’Amérique
(DFA) et de minimiser son retentissement dans les secteurs
économique, social et sanitaire. Il a été élaboré par un grand
nombre d’acteurs, notamment des COREVIH de Martinique,
Guyane et Guadeloupe.
Nous nous sommes réunis pour apporter à ces trois DFA une
réponse commune pouvant s’intégrer dans les programmes
de lutte qui existaient déjà dans les Caraïbes et qui étaient
coordonnés par une grande association caribéenne, le
PANCAP (Partenariat Pan-Caraïbe contre le VIH/SIDA). Les
DFA, ainsi que les territoires hollandais et britanniques,
n’étaient pas, auraparavant, intégrés à ce programme, ce qui
était fort dommage car nous faisons partie de la Caraïbe.
L’Union Européenne a donc demandé à tous ces départements de nous intégrer dans le programme stratégique du
PANCAP afin d’apporter une cohérence régionale dans la
réponse à l’épidémie.
Quels sont les principaux axes de travail de ce programme ?
Trois grands axes ont été fixés dans ce projet. Le premier était
centré sur l’amélioration de la capacité des hôpitaux à mieux
lutter contre l’infection du VIH.
Le second axe nous a permis de réaliser des investigations
à grande échelle qui n’auraient jamais pu être menées sans
ce projet Interreg. Plus de 4000 personnes vulnérabilisées
ont été interrogées dans les trois DFA et à Saint-Martin. Cela
nous a permis d’identifier et de quantifier les besoins des
personnes vulnérables dans les domaines de la prévention
et de l’accès aux soins. Ces enquêtes ont été complétées
par des études qualiitatives, sous la direction de C.O.I.N, une
association de Saint-Domingue habituée à travailler avec les
communautés vulnérables. Les analyses nous ont permis
d’élaborer une réponse associative en partenariat avec un
grand nombre de structures ayant participé aux enquêtes.
Pour finaliser ce travail, nous avons obtenu une prolongation
du projet Interreg jusqu’en novembre 2015.
Le troisième axe était de mutualiser nos expériences et de
mettre en réseau des équipes de différents pays. Ainsi, la
Guadeloupe a travaillé avec des équipes d’Haïti et la Martinique avec des équipes de La Dominique et de Sainte-Lucie
et la Guyane a, quant à elle, travaillé de manière très structurée avec le Brésil.
A quels objectifs du programme nos «Ateliers du spectateur» répondent-ils ?
La mise en oeuvre de vos «ateliers du spectateur» permettent
de répondre à trois objectifs. En premier lieu, mieux communiquer avec des outils plus adaptés, élaborés avec les
personnes concernées, afin de mieux les informer sur le VIH et
IST, les modes de transmission, la prévention, les traitements
et la prise en charge. Le second objectif vise à former des
pairs afin qu’ils transmettent ensuite ces informations dans
leur communauté. Enfin, et c’est un objectif majeur, il s’agit
de lutter contre la stigmatisation liée au VIH mais également
contre la xénophobies et toutes les phobies des homosexuels,
des travailleuses du sexe... Je pense que l’approche culturelle
d’Annou sòti est intéressante pour redonner de l’estime de soi
à toutes ces personnes stigmatisées.
3
Ti Journal Annou sòti • N° 3
Bienvenue à nos deux nouveaux bénévoles
anessa est ingénieur
biomédical et réside
à Goubeyre. Elle a découvert l’association grâce
à une rencontre avec
Yasmina, notre chargée
de mission. «Cet échange
avec Yasmina m’a beaucoup intéressée, explique
t-elle, et c’est tout naturellement que j’ai décidé
de rejoindre l’équipe
d’Annou sòti afin d’apporter ma pierre à l’édifice.
Je souhaite permettre à un
public qui n’a pas forcément cette chance, d’accèder
à la Culture».
V
Vanessa USARD-NEYROUD
Vous avez envie de partager notre
projet associatif en donnant un
peu de temps et de vos
compétences à Annou sòti ?
Ecrivez-nous à l’adresse suivante :[email protected]
aurent est cordiste et
a une formation de
base de Maître-Nageur.
Il vit à Petit-Bourg. Pour
lui, «Annou sòti est un
formidable moyen pour
les moins aisés d’entre
nous d’avoir accès à des
activités culturelles et
sportives.» En tant qu’
éducateur sportif, il a pu
constater «combien les
jeunes sont heureux de
participer à une activité
physique et de partager
Laurent FRAISSE
ces moments en groupe.
Tous en tirent un bénéfice personnel, des liens se
tissent, se ressèrent. C’est donc avec plaisir que je donne un peu
de mon temps à Annou sòti qui apportent aux bénéficiaires
une ouverture et un peu plus de bonheur dans ce monde.»
L
Assemblées Générales : Save the dates
La première Assemblée Générale annuelle d’Annou sòti
se tiendra le 9 mai (lieu à déterminer) Cette réunion
marquera une première année d’intense activité pour
notre association et notre équipe d’animation sera
heureuse de vous présenter tout le chemin accompli
depuis le dépôt des statuts en Préfecture, en mai 2014.
Nous vous présenterons également les nombreux
projets en cours pour l’année 2015 et ceux, encore en
gestation, qui sont déjà prévus pour 2016. L’ Assemblée
Générale sera aussi l’occasion de réunir tous les bénévoles et les représentants de nos partenaires culturels et sociaux. Nous la
concluerons par une collation conviviale... et musicale. Nous vous espérons très nombreux à ce moment important de l’association.
Autre date à retenir, le 22 juin. Ce sera celle de l’Assemblée
générale de Cultures du coeur, le réseau national auquel
nous avons adhéré. Ce réseau, né en 1998, est présidé par l’acteur Pierre Santini. Il compte 13 coordinations régionales et 39
associations territoriales. En outre-mer, une antenne est en cours de constitution à La Réunion et nous représentons Cultures du
coeur dans les Antilles. A noter, également, une association Cultures du coeur au Québec. Notre vice-présidente en métropole,
Martine Gauffeny, nous représentera à cette AG qui se tiendra dans les locaux d’Audiens, à Paris, de 10h à 18 h. A l’ordre du jour
de cette rencontre qui rassemblera tous les responsables des Cultures du coeur nationaux et régionaux , des échanges et débats
sur les grands chantiers en cours du réseau.
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Ti Journal Annou sòti • N° 3
INSCRIPTIONS AUX ATELIERS DU
SPECTATEUR : C’EST PARTI !
râce au financement du programme européen Interreg, nous
avons programmé des ateliers du spectateur qui se dérouleront d’avril à décembre 2015. La mise en place de ces animations
répondent à deux objectifs principaux :
• contribuer à la réduction des risques de nouvelles infections VIH
et IST ainsi qu’à la diminution de la discrimination et de la stigmatisation des groupes vulnérables dans la Caraïbe.
• permettre, grâce à des activités culturelles, de lutter contre le SIDA,
la discrimination, les exclusions et favoriser l’information (création
d’outils de communication ) sur les moyens de prévention du VIH.
G
Les différentes activités prévues sont proposées à toutes les structures sociales et médico-sociales guadeloupéeennes qui travaillent
avec les différents groupes vulnérables ciblés par le projet Interreg .
L’équipe des artistes-intervenants et des anilmateurs d’Annou soti pendant la préparation
du programme des ateliers du spectateurs
• un atelier Poterie
• un atelier Cinéma d’animation
• un atelier Danse
• un atelier Bande dessinée
• un atelier Dessin
• un atelier Musique/chant
TELECHARGEZ LE PROGRAMME COMPLET
ET LE CALENDRIER DES ATELIERS SUR
NOTRE BLOG
Neuf ateliers artistiques proposés
Nous proposons neuf ateliers animés par des
artistes-intervenants professionnels :
annousoti.wordpress.com
• un atelier de théâtre d’improvisation
• un atelier Cinéma (réflexion critique sur l’image)
• un atelier Cirque
Renseignements et Inscriptions
06.90.60.90.53
[email protected]
Atelier d’impro avec Gustave Parking :
Il reste quelques places...
L’atelier Théâtre d’improvisation est animé par le comédien Gustave Parking. Il réunit un groupe de 10 à 12 personnes. A travers de petits exercices
d’interprétation et d’improvisation, les participants peuvent s’exprimer sur
les thèmes liés à la lutte contre la discrimination, les violences et la stigmatisation. Bonne humeur et convivialité forment le fil conducteur des trois
séances à venir. Une collation et un moment de partage entre les participants, l’intervenant et l’animatrice d’Annou sòti, sont prévus à l’issue de
chaque atelier.
L’avis de Nicole, après la 1ère séance de
l’Atelier «Théâtre d’impro»
«J’ai été agréablement surprise car je ne m’attendais pas du tout à faire ces exercices d’impro. Je
me suis trés vite sentie à l’aise avec Gustave et
Gigi. Cet atelier sur le thème du VIH m’a aussi
permis d’avoir des informations sur la maladie et
je compte à présent les diffuser autour de moi.
Je connaissais Gustave Parking mais seulement
derrière l’écran de ma télé... Je suis contente
d’avoir pu le rencontrer «en vrai»...»
5
L’atelier d’improvisation théâtrale animé par Gustave Parking et Gigi, le 20 mars.
Ti Journal Annou sòti • N° 3
DE NOUVEAUX RELAIS SOCIAUX...
es premières conventions avec des relais sociaux ont été signées en
février et début mars. Ces partenaires sociaux auront la possibilité de
redistribuer les invitations au spectacle aux bénéficiaires des actions de
leur structure en effectuant leurs réservations sur notre site culturesducoeur.org.
L
Devenir relais social : une procédure très simple
Pour devenir «relais social» d’Annou sòti, il suffit d’effectuer une inscription en ligne sur le site de cultures du coeur (rubrique : Inscriptions champ social). Après validation de l’inscription par notre animatrice,
vous pourrez utiliser vos codes confidentiels pour réserver des places
aux spectacles.
Ils ont signé la charte...
- AGSPH (Association Guadeloupéenne de Soutien aux Personnes Handicapées)
- R.O.S.E.L.I.N.E Reconnecter Orienter Stimuler Echanger Lier Initier et Négocier
l’Expansion
- «ESCT ma vie» - Action sociale sans hébergement
- MAISON D’ACCUEIL SPECIALISEE POUR ADULTES -Udaf - (Beauvallon)
... ET DE NOUVEAUX PARTENAIRES
CULTURELS
D
e nombreuses sorties en perspective dans les semaines à venir avec les invitations offertes par nos nouveaux partenaires. Au menu :
- La fondation FORE offre 10 places pour le festival «Musiciennes en Guadeloupe»
- Le Parc d’aventure Le Tappeur, à Bouillante, offre 10 places
- Step out productions offre 15 places pour le concert de Krys, le 11 avril - Gosier
- Le site shopping-97.com offre 60 entrées (dont 30 pour enfants), pour la prochaine
édition de KARUJET qui aura lieu du 2 au 5 Avril 2015, Plage de Viard - Petit-Bourg
Les relais sociaux qui souhaitent en faire bénéficier les personnes accueillies dans
leurs structures peuvent s’inscrire sur notre site culturesducoeur.org ou nous contacter
au 0690 60 90 53
Un grand MERCI à nos partenaires culturels
et sportifs !
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Ti Journal Annou sòti • N° 3
Des actions de formation pour les bénévoles en 2015...
nnou sòti compte aujourd’hui 14 bénévoles que nous vous avons eu le plaisir de vous
présenter dans les pages des différents numéros du Ti Jounal. Parce que nous estimons que
former nos bénévoles est essentiel pour bâtir et développer un projet associatif de qualité, nous
avons d’ores et déjà programmé des actions de formation en 2015.
A
Deux formations proposées
La première action proposée sera centrée sur la communication, et plus précisément, sur les relations avec les médias. Intitulée «Faire connaître notre association via les relations presse», cette
formation, se déroulera sur une journée et demi et donnera des clés pour se familiariser avec les
enjeux et les pratiques des relations avec la presse écrite, télévisée et radiophonique. Sans oublier
les médias du net et les réseaux sociaux. Ce stage sera animé par Martine Gauffeny, notre bénévole en charge de la communication (et rédactrice du Ti Jounal). Journaliste de formation, elle a travaillé dans des rédactions de la presse écrite régionale en
métropole mais également au sein de grandes ONG ou fédérations associatives (dont 8 ans dans une antenne départementale
de Cultures du coeur). Cette formation d’une journée et demie se déroulera les 8 et 9 mai (lieu à définir) et s’adressera à un
groupe de 12 à 15 personnes. En fonction des places disponibles, il sera possible à des bénévoles de nos associations partenaires de s’y inscrire. Début des inscriptions : 1er avril 2015.
La seconde action (2,5 journées) permettra d’approfondir la manière avec laquelle les bénévoles d’Annou soti - Cultures du
coeur peuvent organiser et animer des actions de médiation culturelle (animation de permanences Cultures du cœur, accompagnement de sorties au théâtre, musée, concerts... ). Une des deux journées sera consacrée l’approfondissement d’un champ
culturel en particulier, le théâtre. Cette séquence sera animée par la comédienne et metteur en scène, Léna Paugam (Conservatoire national d’Art Dramatique). Période prévue : dernière semaine d’août.
Pour financer ces quatre journées de formation, notre association a déposé à la DJSCS Guadeloupe, un dossier de subvention
FDVA (Fonds de Développement de la Vie Associative).
Renseignements et Inscriptions : [email protected]
... et deux formations pour nos chargées de développement
os deux chargées de développement ont suivi les 26, 27 janvier et 24 février 2015, une formation à la «Méthodologie de projet-Atelier d’écriture » dispensée par l’IREPS de Jarry Grande-Terre. L’objectif de ce stage : accompagner les
professionnels, les bénévoles et les représentants associatifs à l’écriture de leur projet en éducation et promotion de la santé
(EPS). Yasmina et Marianne ont pu ainsi maîtriser une méthode permettant de formaliser une idée de projet à sa réalisation,
d’en analyser et formaliser les objectifs, de recenser les ressources et les moyens nécessaires pour le piloter. Elles ont pu
concrétiser cet enseignement par la production d’un projet écrit au format « formulaire CERFA » qu’elles pourront ensuite
présenter auprès de financeurs potentiels.
N
Yasmina a également suivi, du 23 au 27 mars,
une formation à Saint-Martin, organisée par le
COREVIH et le Centre hospitalier Fleming, en
collaboration avec le Comede (Comité pour la
santé des exilés). Ce stage portait sur l’ «accès
à la prévention, aux soins et aux droits des
personnes migrantes/étrangères en situation de vulnérabilité». Objectifs principaux de
cette formation : améliorer l’accès aux droits,
à la prévention et aux soins des publics vulnérables, améliorer la qualité des actions en
faveur de l’accès à la santé et aux droits des
migrants, mutualiser les ressources et favoriser
les échanges entre partenaires.
Marianne et Yasmina en formation avec Lydie Vigoureux, de l’IREPS Jarry Grande-Terre
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Ti Journal Annou sòti • N° 3
Une collecte pour le
projet AN BA BWA LA
ous évoquions, dans le numéro de février,
le projet de création d’ ateliers de découverte et de protection du patrimoine naturel
guadeloupéen en partenariat avec la Sylvathèque de
l’Office National des Forêts, à Gourbeyre. Ces ateliers seront proposés à un
groupe de 8 jeunes suivis par des structures d’accompagnements du Sud
Basse-Terre et donneront lieu à la réalisation d’un clip de type «lipdub»,
en association avec la classe de BTS « métiers de l’audiovisuel » du LPO de
Pointe-Noire.
N
L
es actions en direction de jeunes touchés par des problématiques d’insertion entrent pleinement dans le cadre d’intervention de notre association qui utilise la sortie ou l’atelier culturel ou sportif comme outils d’accompagnement complémentaires pour les travailleurs sociaux.
Parution d’ALIAS, la revue de
l’ESS en Guadeloupe
Pour suivre toute
l’actu sur l’Economie
Sociale
et Solidaire, ne
manquez pas la
sortie du premier
numéro du magazine ALIAS, le 26
mars. ALIAS, c’est
également un site
web sur lequel on
trouve des clips qui
permettent de découvrir l’ESS dans la
région.
Le site d’ALIAS : www.aliasoutremer.org
Pour boucler le budget de l’opération baptisée An ba bwa la, qui a déjà
obtenu le soutien du conseil général, nous avons besoin de 2000 euros.
Aussi, lançons-nous une opération de financement participatif sur la plateforme LE POT COMMUN. Si vous souhaitez soutenir ce projet, rendez-vous
sur le lien : https://www.lepotcommun.fr/pot/gyjzzhv0?1426802497
La collecte s’achèvera le 24 avril. Merci de votre participation !
«Adolescents aujourd’hui» : on y était !
L
es semaines d’information sur la santé
mentale se tenaient en Guadeloupe,
ainsi que sur tout le territoire national,
du 16 au 29 mars. Pour l’édition 2015, les
thèmes abordés étaient tous liés à l’adolescence. Invités par le Centre Hospitalier
de Montéran et le CSAPA-G de la BasseTerre, nous avons tenu un stand d’information lors de la journée Portes Ouvertes,
17 mars. Cette journée avait pour objectif
la sensibilisation et de prévention contre
les conduites à risques des adolescents.
Ce fut l’occasion pour les animatrices d’Annou sòti de rencontrer de
nombreux
jeunes
ainsi
que des acteurs de l’action
sociale. Le secteur culturel
était également présent car
diverses activités artistiques
animées par des intervenants
extérieurs permettait l’expression des participants sur
ces sujets de santé publique.
Crédit-photo : Julian Franck
8
Pour voir l’interview video de Nico Italique,
Président de la CRESS Guadeloupe, flashez ce
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Responsable de la rédaction du Ti jounal :
Martine Gauffeny