Le jeu chez les adolescents et les jeunes de l`Ontario : quelques faits
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Le jeu chez les adolescents et les jeunes de l`Ontario : quelques faits
Les adolescents ontariens de 15 à 17 ans • Le jeu de hasard le plus courant parmi les adolescents ontariens est le pari sur défi, suivi du poker. • Les adolescents consacrent plus de temps et d’argent aux jeux sur Internet qu’à tous les autres jeux de hasard. • La plupart des adolescents jouent pour s’amuser et pour des raisons financières, comme le besoin d’avoir de l’argent ou de recouvrer les pertes au jeu. • La plupart des adolescents se servent de l’argent de poche que leur donnent leurs parents ou de leur revenu d’emploi pour financer leurs activités de jeu. • 45 % des adolescents disent avoir joué au poker au cours de l’année écoulée. • 18 % des adolescents disent s’inquiéter des habitudes de poker d’un ami ; 15 % pensent que le poker est un problème dans leur école. • Les garçons préfèrent les jeux d’adresse comme Pro-line. • Les filles préfèrent les jeux de hasard pur comme les billets de tirage. • 3,9 % des adolescents ontariens ont un problème de jeu. • Activités de jeu les plus courantes parmi les adolescents ayant un problème de jeu : - s’adonner aux jeux vidéo (dans les salles de jeux ou ailleurs) pour de l’argent - parier sur un défi lancé à soi-même ou à autrui - parier sur sa propre performance à un jeu (poker exclu)1 Élèves ontariens de la 7e année à la 12e année • Les activités de jeu les plus courantes chez ce groupe sont les jeux de cartes. 2 • Les garçons sont beaucoup plus susceptibles que les filles de parier de l’argent à la plupart des jeux, comme les cartes, les dés, les paris sportifs et les loteries sportives.2 • 3 % des élèves jouent de l’argent sur Internet et jouent au poker sur Internet.2 • Le taux d’activités de jeu parmi les élèves augmente progressivement avec l’âge pour atteindre son maximum durant la 12e année.2 • Le pourcentage d’élèves qui jouent aux cartes pour de l’argent a augmenté sensiblement entre 2001 et 2007.2 • 2,3 % des élèves (environ 24 000) pourraient avoir un problème de jeu.2 • Les garçons sont plus susceptibles que les filles d’être affectés par un problème de jeu.2 • 19 % des élèves seraient gênés ou honteux si leurs amis savaient qu’un membre de leur famille est atteint d’un problème de jeu.3 • Les filles sont plus susceptibles que les garçons de considérer la dépendance au jeu comme quelque chose de honteux.3 Sources 1. M.A. White, Mun, P., Kauffman, N., Whelan, C. et Regan, M. Teen gambling in Ontario: Behaviours and perceptions among 15 to 17 year-olds (en anglais), Toronto (Ontario), Conseil du jeu responsable, janvier 2007. 2. E.M. Adlaf, Paglia-Boak, A., Beitchman, J.H. et Wolfe, D. Rapport sur la santé mentale et le bien-être des élèves de l’Ontario 1991-2007 : constats du OSDUHS (en anglais), CAMH Research Document Series, no 22, Toronto (Ontario), Centre de toxicomanie et de santé mentale, 2006. 3. Centre de toxicomanie et de santé mentale. Students’ perceptions of shame associated with addiction, gambling, and mental illness (en anglais), CAMH Population Studies eBulletin, vol. 9, no 4 (juillet-août 2008), Toronto (Ontario), 2008. Mise à jour : août 2009