le cuir triomphant

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le cuir triomphant
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© 1980 by Éditions Dominique Leroy, Paris, France pour l’édition papier.
© 2010 by Éditions Dominique Leroy, France pour l’édition numérique.
ISBN PDF 978-2-86688-379-9
Dépôt légal : janvier 2010
Solange triomphait.
La Chaise Cloutée.
CHAPITRE XI
FÊTES ET TRIOMPHE
Les fêtes d'esclaves s'étaient achevées sur l'atroce
scène que nous n'avons pas eu le courage de narrer à
la fin du précédent chapitre et les fêtes des vassales
allaient avoir lieu, puis ensuite chacun rejoindrait son
home et ses affaires jusqu'à la prochaine réunion.
Néanmoins deux jours de promenades furent pris
pour délasser chacun.
Le second jour Solange et Miss Brooks demeurèrent
à l'habitation pour préparer les derniers détails des
cérémonies de la vassalité qui devaient se dérouler le
lendemain. Et aussi, car la coquetterie ne perd jamais
ses droits, pour essayer entre elles, avec Carlotta,
Glory et May comme femmes de chambre, quelquesunes des prestigieuses tenues que les deux maîtresses
devaient revêtir le lendemain, selon les différentes
cérémonies.
Pour cela les trois esclaves avaient revêtu, si l'on
peut dire, de nouvelles et charmantes tenues. Des
gaines-corsets, toujours avec des montures d'acier
sous cuir verni, serraient les tailles des malheureuses
à les faire crier. Ces corsets étaient garnis dans le bas
d'un mignon volant de soie blanche. Le reste des corps
était nu. Au bras droit, au-dessus du coude les
esclaves avaient passé un bracelet de corail rose. Elles
étaient chaussées de souliers élégants, dont les talons
avaient dix-huit centimètres de haut et dont le dessus
n'était qu'un croisement de lanières de cuir verni,
tandis que les mollets portaient des chaussettes
rouges à carreaux blancs. En haut de la cuisse droite,
chacune des esclaves avait reçu un ruban rouge, de
soie, large de cinq centimètres, formant une sorte de
jarretière ornée d'un nœud superbe.
L'ensemble était délicieux.
Quant aux maîtresses, un éclectisme exquis leur
avait dicté la composition de leurs tenues. S'étant
mises toutes deux entièrement nues, les trois esclaves
s'étaient affairées à les vêtir, à les parer selon les
instructions qu'elles en recevaient.
Diana fut habillée la première et Solange ensuite.
Miss Brooks passa de longs bas de soie grise qui
moulaient ses jambes sculpturales et qui montaient à
mi-cuisses où ils étaient maintenus bien tirés par un
caoutchouc dissimulé dans le renforcement supérieur
des bas. Là-dessus elle chaussa des escarpins de cuir
verni d'un noir étincelant, découvrant bien le pied
mince que les hauts talons cambraient à ravir. Ensuite
sa taille fut prise et amincie dans une gaine de
caoutchouc, baleinée solidement et par-dessus on lui
passa un ensemble très ajusté où le satin rouge se
mariait exquisément avec le chevreau glacé. Cet
ensemble couvrait ses seins superbes et descendait de
chaque côté des hanches par un arrondi qui se
prolongeait en pointe par une trame perlée et chaque
pointe était garnie d'une double pendeloque de corail
et de perles. Afin que cette base demeurât en place,
une résille la complétait couvrant les fesses nues et le
devant des cuisses. Le haut de l'ensemble était orné
d'une nouvelle résille perlée prenant en pointe au
milieu du dos, s'amincissant sous les bras et terminée,
dans le dos, comme sur la poitrine, par deux pointes
montantes qui, pour être maintenues bien en place,
étaient fixées à un collier de perles et de boules de
corail.
Diana Brooks acheva sa tenue par des gants
souples de chevreau glacé qui montaient à mi-bras.
Le costume de Solange, aussi élégant, était plus
somptueux, comme il sied à la parure d'une suzeraine.
La jeune femme était haut bottée de cuir verni, bien
collant aux jambes dont chaque mouvement était un
miroitement délicieux à contempler.
Sa taille dut subir l'emprise d'un corset de cuir
verni, souple quoique soigneusement baleiné et très
serré, prenant sous les seins qui demeuraient nus et
dont les pointes furent soigneusement passées au
carmin. Ce corset était orné par-devant d'un plastron
de diamants jetant aux regards des milliers de feux et
le busc était paré de grosses boules de jais, sauf celle
du haut de corail rouge et celle du bas d'acier blanc.
Ce plastron se terminait très bas, en pointe par-devant
et de chaque côté des hanches, le corset était orné
d'une boule d'acier pareille à celle qui parait le bas du
busc. Les épaules de Solange furent recouvertes
d'épaulettes de diamants qui partaient d'un haut
collier de même composition et se terminaient par
deux hauts de manches bouffants en velours rouge qui
maintenaient ainsi les épaulettes endiamantées à leur
place. Un gros cabochon de corail pourpre était fixé à
la base du collier, par-devant, et par une boucle
formée d'un losange de jais se rattachait au haut du
busc du corset, à la boule de corail.
Puis ses esclaves la coiffèrent d'un diadème de
diamants orné d'un frontal où les brillants entouraient
un motif de corail pourpre. De chaque côté du
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diadème, à hauteur des oreilles pendaient deux
pendeloques de corail et de diamant.
Par-dessus cet ensemble. déjà splendide, Solange
passa une jupe de velours rouge, très longue,
terminée en haut par quatre pointes se fixant au
corset par les boules posées sur les hanches ; celle qui
agrémentait la base du busc et par une broche de
diamants au milieu du dos du corset, cachant ainsi aux
regards la croupe de la suzeraine, mais découvrant le
devant des cuisses et le haut des bottes. La double
traîne de la robe fut relevée et quand Solange eut
passé ses gants de chevreau glacé, la prit sur son bras
gauche. Les esclaves lui mirent au poignet droit deux
superbes bracelets de platine. Ainsi Solange semblait
un bijou vivant qui eut été à la fois l'écrin et le joyau.
Tandis que les deux maîtresses s'admiraient et se
congratulaient, une voix, celle de Carlotta, murmura
bien bas :
« Quel carnaval ! »
— Que dis-tu ? demanda Solange qui avait
malheureusement entendu.
— Rien ! rien ! bonne maîtresse, je vous jure !
répliqua vivement l'esclave, affolée à la pensée que la
maîtresse l'avait entendue.
— Et non seulement tu nous insultes, mais encore
tu te permets de me mentir ? tu es donc incorrigible ?
Tu vas être punie sur l'heure !
L'esclave, ne connaissant que trop les châtiments
terribles qu'infligeait sans hésiter la bonne maîtresse,
se jeta à ses pieds, baisant ses chaussures, l'adjurant
de n'en rien faire, qu'elle l'admirait au contraire, que
certainement elle avait mal entendu, prenant ses
compagnes à témoin, mais celles-ci, n'ayant aussi que
trop clairement entendu, se gardèrent bien de la
soutenir ou d'affirmer à Solange qu'il pouvait y avoir
une erreur quelconque. Alors la maîtresse frappa sur
un gong et quelques instants après Jim parut, de plus
en plus souriant.
— Jim, dit Solange, ta bonne amie n'a pas été polie
avec nous !
— Correction ! répliqua le noir avec un large
sourire.
— C'est bien ton avis ?
— Certainement, maîtresse !
— Et Joë ? qu'en pourrait-il penser, lui ?
— Correction plus forte ! .
— Alors, appelle-le et pendez-moi cette insolente à
la barre qui se trouve scellée dans le mur du palier,
près des escaliers... pendez-la par les pieds
naturellement, ensuite vous lui enchaînerez les
poignets et vous mettrez sous elle la petite table
basse, laquée rouge pour qu'elle puisse s'y appuyer,
quand cela sera fait, nous irons la fesser nousmêmes... quant à vous, Glory et May, allez dans
l'armoire de droite de ma chambre et rapportez-m' en
les deux martinets que vous y trouverez pendus ! ils
vont nous servir à épousseter les fesses de cette fille
aussi stupide que malapprise.
En larmes, Carlotta fut entraînée par les deux noirs
et attachée ainsi que la maîtresse venait de l'ordonner.
Et les deux maîtresses, armées de solides
martinets, se mirent à flageller abondamment la
malheureuse dont la croupe, brutalisée si souvent par
les cravaches de ses noirs amants, demeurait d'une
extraordinaire sensibilité, à telle enseigne que la
première fouaillée, durement assénée par Solange, lui
arracha un hurlement de bête égorgée. Néanmoins, la
pauvre Carlotta dut subir vingt violentes cinglées, puis
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ayant été détachée, elle fut ramenée dans la chambre
et là, devant les deux maîtresses et sous les yeux
épouvantés de May et de Glory, livrée aux assauts
amoureux des deux noirs, puis elle dut ravaler sa
honte indicible et ses larmes pour reprendre son
service de femme de chambre, car les maîtresses
avaient d'autres tenues à essayer.
Quelques heures plus tard, les essayages de la
journée terminés, Diana, fatiguée, se retira dans sa
chambre et Solange dans ce qu'elle avait nommé son
studio en plein air, installé sur une terrasse dominant
la maison d'habitation. Là, sous un dais formant une
tente rectangulaire, protégée par quatre rideaux
retombant, mais assez écartés pour que l'air et la
lumière entrassent largement, sur un tapis de haute
laine, Solange avait fait installer un lit de repos.
Coiffée d'un diadème d'aigrettes et de brillants, un
splendide collier autour du cou, ayant caché sa
magnifique nudité sous une très courte tunique de soie
brodée, aux manches courtes, jambes gainées de soie
grise, chaussée de mules de satin, elle s'en fut
s'étendre et appela May et Glory afin qu'elles
disposassent la table à fumer humaine. À cet ordre,
May se mit entièrement nue, ne gardant que ses
mignonnes chaussures à lanières de cuir verni et elle
vint s'accroupir à la tête du lit de repos, les mains au
sol, tête penchée en avant. Glory prit un plateau et y
ayant disposé cigarettes, allumettes et cendrier, le
posa sur les épaules de sa sœur, puis s'éloigna de
quelques pas, prête à accourir au premier appel de sa
maîtresse. Solange, allongée, une cravache près
d'elle, alluma une cigarette et se mit à fumer
lentement.
La prosternation renversée.
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ARGUMENTAIRE / FICHE TECHNIQUE :
TITRE :
LE CUIR TRIOMPHANT
DESSINATEUR :
AUTEUR :
COLLECTION :
FORMAT :
NOMBRE DE PAGES :
COUVERTURE :
ILLUSTRATIONS :
DATE DE PARUTION :
ISBN Pdf :
PRIX :
Carlõ
Alan Mac Clyde
Librairie Artistique et Parisienne
Ebook au format Pdf : 5,80 Mo, ePub ou PRC
209
Illustrée en couleurs de Carlõ
48 illustrations en couleurs et en noir et blanc
janvier 2010
978-2-86688-379-9
12 euros
LE LIVRE / LE DESSINATEUR :
Le Cuir Triomphant constitue une superproduction, non seulement à
la Librairie Artistique et Parisienne, mais dans toute l'édition sado-masochiste
d'avant-guerre.
L’éditeur a voulu un ouvrage de luxe, très abondamment illustré par
Carlõ, qui déploie toute son imagination fétichiste pour donner corps aux
créatures en cuir verni imaginées par Alan Mac Clyde.
Milliardaire en dollars, Odon Knut Anderson, le Roi du Cuir, soudoie
un curé pour être présenté à la ravissante Solange qu'il épouse aussitôt et
qu’il emmène en Californie.
Le fétichisme du cuir verni et du chevreau glacé prédomine, comme il
se doit. Les bottines, les corsets et les cravaches ne suffisent pas, Carlõ le
prouve : il ne se contente jamais de mettre un texte en image, il recrée
véritablement une scène, il la rend crédible, presque réalisable, ajoutant ainsi
une nouvelle dimension aux fantasmes de l'auteur.
Dans certains dessins, on retrouve les sources d’inspiration d’Eric
Stanton et de Jim, prouvant à quel point Carlõ influença toute l’école
d’illustrateurs américains de bondage d’après-guerre.
L'exploit qu'il constitue ne sera d'ailleurs jamais renouvelé, du fait de
la censure qui s'abattit sur la France après la Libération. Jusqu'aux années
1970, il ne parut plus aucun livre sado-masochiste aussi abondamment
illustré, du moins « à ciel ouvert »...
Orné de 5 hors-texte en lavis et 5 hors-texte en couleurs et dans le texte 38
dessins au trait de Carlõ.
Jusqu'à la première édition du recueil de dessins CARLÕ présenté par
Robert Mérodack et disponible en ebook, le nom de Carlõ évoquait
seulement le mythique illustrateur d'introuvables romans libertins publiés
dans les années 1930.
Avec plus de 340 dessins, cette nouvelle édition présente la quasitotalité d'une œuvre secrète, inaccessible et fascinante. Femmes altières
vêtues de chevreau glacé, princes cruels et pirates divers rivalisent
d'imagination pour asservir des victimes qui trouvent dans ces traitements de
bien bizarres satisfactions.
Après avoir révélé, dans Mignonnes Mignonnettes, les photographies
coquines contemporaines des dessins de Carlõ, Robert Mérodack étudie cet
artiste mystérieux, les ouvrages qu'il a illustrés et l'énorme influence qu'il a
exercée aussi bien sur John Willie, le créateur de Sweet Gwendoline que sur
Gene Bilbrew, Eric Stanton ou Bill Ward...
De cette confrontation résultent des découvertes concernant l'histoire
d'un genre méconnu, mais également l'identité réelle des auteurs illustrés par
Carlõ. Cependant, même débusqué sous le pseudonyme d'un caricaturiste,
Carlõ reste mystérieux. Parce que son œuvre est géniale et inattendue, parce
que son humour est aussi cruel que tendre, parce qu'il est devenu à
l'illustration ce que Histoire d'O est au roman, ce qu'André Breton appelait
« un infracassable noyau de nuit ».

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