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27 24 heures | Mercredi 17 septembre 2014 La Côte Economie Des habitants d’Eikenøtt se plaignent du moisi Les commerces de Coppet s’unissent pour se sauver Le tissu commercial est fragilisé par la concurrence des centres commerciaux. Les acteurs sont décidés à agir Raphaël Ebinger Textes Alain Rouèche Photos Oswaldo Pozza, boulanger, sera probablement le futur président de l’Association des commerçants de Coppet. Richard Salinesi tient la Boutique aux Cadeaux: «Il faut redynamiser le centre pour retrouver les clients perdus.» Bernard Ditzoff tient une galerie d’art: «Le problème, c’est le parking. Par contre, nous sommes sur un axe très fréquenté.» Dialogue renoué La lutte s’organise pour préserver la vitalité commerciale du joli bourg historique. Les autorités jurent être prêtes à relever le défi. Il y a quelques mois, elles ont d’ailleurs mandaté un expert neutre pour renouer le dialogue entre les commerçants et la Municipalité. Deux tables rondes ont permis de mettre au jour les revendications des patrons des enseignes qui avaient perdu confiance en leurs élus. A l’issue de ces rencontres, les commerçants ont décidé de rassembler en association pour parler d’une même voix. Un comité de cinq personnes travaille Morges Deux nouveaux médecins-chefs Deux nouveaux médecins-chefs ont récemment rejoint le département de médecine de l’Hôpital de Morges. Le Dr Luis Urbano est doté d’une solide expérience en médecine interne, et le Pr Oscar Marchetti est un infectiologue et interniste de renom. «Ces deux médecins apportent une vraie expertise médicale dans des domaines cliniques importants, mais aussi en termes d’enseignement, de recherche et de gestion de service», indique l’Ensemble hospitalier de La Côte (EHC) dans un communiqué. N.R. VC3 Contrôle qualité Le marché à repenser Dans le hall d’entrée de l’immeuble B32, récemment bâti au cœur du quartier Eikenøtt, à Gland, c’est d’abord une odeur âcre de renfermé qui pique les narines. Au sous-sol, dans les caves trop humides, des moisissures se sont répandues sur les livres, les cartons, les vêtements et tout autre objet en matière organique. Défaut de construction, mauvaise aération, ou négligence des occupants? Selon Thierry Denuault, directeur des travaux de l’entreprise générale Losinger Marazzi, constructeur de l’écoquartier, il s’agit d’un problème courant dans les immeubles nouvellement construits. «Le phénomène n’est pas spécifique à ce bâtiment, ni à Eikenøtt. Régulièrement, dans les sous-sols des bâtiments neufs, le béton n’a pas eu le temps de sécher. Le taux d’humidité des murs reste donc important pendant une année environ. Il faut que les locaux soient bien aérés. Or souvent, les titulaires des caves bouchent les arrivées d’air par mégarde.» Thierry Denuault affirme que le constructeur a respecté toutes Priorité à la restauration Le Paillote Festival s’ouvre à d’autres styles Mais la plus grande aide que s’apprêtent à donner les autorités politiques, c’est la création d’un nouveau restaurant. Plusieurs établissements ont fermé ces dernières années et le seul restant, L’Orange, est promis à disparaître. «Il manque un lieu qui puisse retenir les visiteurs de passage dans le bourg», souligne Oswaldo Pozza. «Les établissements publics, c’est le liant dans un village et nous n’en avons bientôt plus», appuie Richard Salinesi. Pour remédier à cette situation, un crédit d’étude sera demandé au Conseil communal d’ici à la fin de l’année pour la réalisation d’un restaurant au bord du lac, à deux pas du débarcadère. Les premiers repas pourraient être servis d’ici à deux ou trois ans au mieux. En se réunissant, les commerçants espèrent aussi trouver une plateforme permettant d’échanger entre eux et de se coordonner. «Il est vrai que nous avons des horaires qui ne sont pas harmonisés. Il est nécessaire que nous y remédions», reconnaît Oswaldo Pozza. «Il faut maintenant que tout le monde, des autorités aux commerçants en passant par la population, y mette du sien», conclut Isabelle Naville. U Il y a deux ans, la Municipalité avait lancé un marché nocturne, les jeudis soir, pour dynamiser le bourg. Or l’expérience n’a pas réussi à s’imposer. Il faut avouer que les commerçants locaux ne se sont pas sentis concernés par la démarche, certains estimant n’avoir pas été consultés au début de celle-ci. Aucun des exposants n’a jamais eu pignon sur rue à Coppet. Aujourd’hui, le marché est réduit à son minimum. «Des exposants ne venaient pas chaque fois, ce qui posait un problème aux clients qui se déplaçaient pour eux, explique Isabelle Naville. Désormais, il ne reste donc plus que les trois plus fidèles à pouvoir tenir un stand.» A l’avenir, le concept sera repensé avec le comité de la future association de commerçants. Le chiffre Gland Cheffe du trésor Un terrain pour la future déchetterie 10281 Il s’agit du nombre de personnes venues visiter cet été le Musée national suisse au Château de Prangins, soit deux fois plus qu’en 2012. «La variété des expositions a séduit les visiteurs, que ce soit la nouvelle exposition permanente, «Noblesse oblige!» sur la vie de château au XVIIIe siècle, ou l’expo temporaire sur la tradition du découpage revisitée par des artistes suisses actuels», observe Nicole Minder, directrice. Le musée fêtera la fin de l’été avec son Déjeuner sur l’herbe, le 28 septembre. N.R. Jeudi dernier, le Conseil communal de Gland a voté un crédit de 1,71 million pour acquérir 6000 m2 de terrain à l’ouest de la ville, près des voies ferrées, au lieu dit En Vertelin. Cela permettra de délocaliser l’actuelle déchetterie sur une surface plus grande, à un endroit dépourvu de voisins, et facile d’accès. La future déchetterie, prévue à la fin de 2016 ou au début de 2017, pourra accueillir 8 bennes supplémentaires, et une loge pour le surveillant. La SADEC et SOTRIDEC déménageront sur cette même parcelle. Y.M. les normes au niveau de la ventilation. Le problème vient des locataires. «Quand ils prennent possession de leur cave, certains bouchent les grilles de ventilation. Nous avons pu le constater lors de notre visite des lieux le 5 septembre dernier. Il n’y a donc pas de raison que les personnes qui ont eu des dégâts soient indemnisées.» En l’occurrence, seules 13 caves sur les 34 que compte l’immeuble sont touchées. Ce sont celles qui ont été aménagées dans l’abri antiatomique. «Là, les murs sont plus épais, l’humidité a donc plus de peine à s’évacuer», précise Jean-Luc Alt, porte-parole de la Suva, propriétaire de l’immeuble. L’abri PCi est pourtant équipé d’une ventilation mécanique. Mais celle-ci n’est enclenchée que lorsqu’il doit accueillir la population menacée. Exceptionnellement, c’est la mesure qui a été privilégiée pour aérer les caves. «En général, pour assécher des lieux trop humides, nous installons des déshumidificateurs. Là, nous faisons fonctionner cette ventilation mécanique», ajoute Thierry Denuault. La bonne nouvelle pour les locataires qui ont eu des détériorations, c’est que la Suva ne ferme pas la porte à des indemnisations. «Nous déplorons le problème. Nous étudierons les situations au cas par cas», déclare Jean-Luc Alt. Y. M. aujourd’hui à informer l’ensemble des commerçants de la démarche en cours en vue de la fondation formelle de la nouvelle entité. Les enjeux sont grands pour le bourg qui a déjà perdu plusieurs établissements publics ces dernières années. Si les commerces disparaissent à leur tour, la commune deviendra rapidement une cité-dortoir. «A cause de l’inexorable perte de clientèle, plusieurs confrères pensent à arrêter», prévient Oswaldo Pozza. Le nombre d’enseignes est stable au centre du bourg depuis plusieurs années. L’arrivée récente d’une succursale d’UBS, qui fait concurrence à la BCV située à l’autre extrémité de la localité, a même permis d’attirer de nouveau clients des villages, dont profitent les échoppes du centre de Coppet. Municipale en charge de la promotion économique, Isabelle Naville promet que la Commune soutiendra toutes les initiatives susceptibles de renforcer l’animation commerciale à Coppet. «Nous pourrons subventionner des manifestations que les commerçants voudront organiser, mettre à disposition des moyens logistiques ou prêter la grande salle.» La 7e édition de cet événement musical gratuit investira le parc de l’Indépendance, à Morges, entre demain et samedi Les riffs de guitare ne régneront plus en maîtres lors du 7e Paillote Festival, qui investira le parc de l’Indépendance, à Morges, entre demain et samedi. Pour drainer un public plus large, le nouveau programmateur, David Busset, a concocté un menu ponctué d’infidélités à la vocation première de cet événement musical: le rock. «Nous souhaitions inviter des artistes évoluant dans des styles très différents», glisse le programmateur, précisant que la manifestation est entièrement gratuite. La soirée de vendredi invitera au voyage avec le folk de Ten Strings and a Goat Skin ou la musique tsigane festive du Gypsy Sound System Orkestra. Samedi, les portes ouvriront deux heures plus tôt qu’à l’accoutumée afin d’accueillir les festivaliers en culottes courtes. Les Crans-prèsCéligny L’office de poste sera remplacé LDD Le tissu commercial de Coppet offre une diversité qui a de quoi faire des envieux. Alors que la ville de Gland se plaint depuis plusieurs années de ne plus accueillir de boucherie, le bourg de près de 3000 habitants en possède deux. Sur la route Suisse, qui traverse le village, quelque 25 commerces sont dispersés sur un tronçon de quelque 150 mètres. Deux boulangeries, un confiseur, des magasins de vêtements et de lingerie fine, deux banques, une épicerie, un kiosque à journaux, deux fleuristes ou encore un tea-room, entre autres. Mais une menace règne sur ce tableau idyllique. «Tous les commerces se plaignent d’une perte de clients. Le bourg est de moins en moins attrayant.» La sonnette d’alarme est tirée par le boulanger Oswaldo Pozza. «Il existe une frange de la population qui souhaite le maintien des commerces dans le bourg, mais qui ne vient pas chez nous. Elle préfère aller au centre commercial de Chavannes-Centre, à dix minutes en voiture», confirme Richard Salinesi, gérant associé de la Boutique aux Cadeaux. «Le problème de Coppet, c’est le manque de places de stationnement, estime Bernard Ditzoff, qui tient un atelier de gravure et galerie d’art. Mais nous avons l’avantage d’être le long d’un axe routier très fréquenté.» A Gland, dans les caves d’un immeuble tout neuf de l’écoquartier, des objets sont abîmés par le moisi. Selon le constructeur, les locataires sont fautifs Ying Cottier sera la nouvelle cheffe du Service des finances de la Ville de Nyon. Elle remplacera dès le 1er novembre Sébastien Chenuz, qui a rejoint le Département des finances de l’Etat de Vaud. Agée de 45 ans, Ying Cottier, titulaire d’un MBA en contrôle de gestion et d’une licence en sciences économiques, a travaillé comme comptable chez Rolex et à l’Université de Genève. M.S. La Poste n’entend pas conserver l’office de Crans-près-Céligny. Lundi, les représentants du géant jaune sont venus au Conseil communal expliquer aux élus les raisons de cette fermeture prochaine et les solutions qui se présentent pour maintenir les prestations. «Comme notre village a beaucoup de pendulaires, absents la journée, la création d’une agence dans un commerce serait préférable à un service à domicile du facteur», relève le syndic, Jean-Léon Blanc. M.S. participants de l’émission musicale Un air de famille, diffusée récemment sur la RTS, monteront sur scène dès 16 h 30, puis céderont leurs micros aux trois trublions des Petits Chanteurs à la Gueule de Bois, qui entonneront les airs irrévérencieux de leur spectacle pour enfants – et pour adultes. La fin de soirée sera éclectique, avec les chansons de Thierry Romanens et de Balbino Medellin, le blues de Make Plain et l’hommage à Mano Solo signé Les Hurlements d’Léo. Mais que les amateurs de lourdes guitares se rassurent. Si infidélité il y a, le rock gardera une place de choix dans cette programmation bigarrée. La soirée de jeudi verra ainsi défiler quatre jeunes groupes de rock. «Nous avons conservé la formule du jeudi soir, qui consiste à inviter des formations locales», souligne David Busset. Et, vendredi soir, l’indémodable Beau Lac de Bâle fera à coup sûr trembler la scène du Paillote Festival. N.R. www.paillote-festival.ch Mobilité douce Gland En plus des diverses activités proposées à Gland de mardi à vendredi dans le cadre de la Semaine de la mobilité, les Verts tiendront leur premier Comptoir de la mobilité douce samedi, de 9 h 30 à 16 h, sur la place de la Gare. Y.M. Pop canadienne Nyon The Besnard Lakes viennent tout droit du Canada (Montréal) pour faire une halte à La Parenthèse, samedi à Nyon. Revendiquant des influences tirées tant du post-rock que des Beach Boys, le quatuor a toujours su captiver son monde, y compris des pointures du rock québécois. Concert à 22 h. Entrée libre. Y.M.