Service des droits des femmes et de l`égalité

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Service des droits des femmes et de l`égalité
Direction générale de la cohésion sociale
Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes
Synthèse de l’actualité
20 août 2010
Egalité dans la vie professionnelle
« La fin des hommes »…
Sous le titre « Et l’économie créa
la femme », Le Monde consacre
sa « Lettre de Wall Street » du 18
août à plusieurs articles parus
récemment dans la presse aux
Etats-Unis sur le rôle des femmes
dans l’économie après la crise.
Une tendance amorcée depuis
plusieurs mois (synthèses du 20
novembre 2009 et 8 février
2010)… Le journaliste du Monde
débute son article par une citation
de Larry Summers, conseiller économique du président Obama, qui a formulé ce pronostic :
« Lorsque l'économie sera repartie, dans cinq ans, un homme sur six entre 25 et 54 ans ne
travaillera pas ». Et, comme l'a écrit l'hebdomadaire Newsweek, « s'ils ont de la chance, ils
auront une épouse qui subviendra à leurs besoins ». Commentaire du quotidien français : « La
femme ne sera plus l'avenir de l'homme - c'est lui qui sera devenu son passé ». « Les femmes
vont gouverner le monde » titrait en effet Newsweek le 6 juillet, alors que le mensuel The
Atlantic annonçait lui dans son numéro d’été « La fin des hommes »… Et Le Monde
d’énumérer les différentes données sur la part des femmes et des hommes dans l’éducation, la
vie professionnelle ou l’économie outre-Atlantique, pour finalement citer Nancy Koehn,
professeure à la Harvard Business School : « Nous assistons au début d'un tsunami : les femmes
vont s'emparer des lieux de travail dans les quinze prochaines années ». Le quotidien explique
que « les stéréotypes du vieux modèle du manager - sens du commandement, self-control,
rationalité et goût du risque - sont sortis laminés de la crise. Haute finance, bâtiment ou
automobile : dans ces secteurs où il régnait en maître, l'homme est apparu "irrationnel" (pour
ne pas dire hystérique...). C'est lui qui a cru que la bulle immobilière durerait mille ans et que
la voiture américaine ne changerait jamais ». Et de constater un changement dans les grandes
écoles de management, comme l’explique une spécialiste : « On ne dit jamais aux étudiants :
"Développez votre côté féminin", mais c'est clairement de cela qu'il s'agit »… « Les hommes,
dans tout ça ? » se demande Le Monde. « Ce n'est pas qu'ils soient idiots, mais ils
s'avéreraient inaptes à s'adapter. Le mâle serait moins apte à se remettre en cause, à adopter
de nouvelles attitudes »… Et le quotidien du boulevard Blanqui de conclure par une phrase de
Jacqueline King, du Conseil américain de l'éducation : « L'économie est devenue moins bien
disposée envers les hommes »… (Illustration © The Atlantic/John Ritter).
« Une victoire sur l’inégalité » pour L’Humanité…
« Un jugement donnant raison à une salariée ouvre une brèche
dans le mur des discriminations salariales. Une étude de l’OFCE
pointe la responsabilité patronale dans leur persistance » annonce
L’Humanité du 17 août à la une sous le titre « Hommes-femmes.
Une victoire sur l’inégalité ». Le quotidien revient dans ses pages
« Evènement » sur la décision de la Cour de cassation (synthèse du
13 août) et sur l’étude tirée de la Revue de l’OFCE n° 114
(synthèses des 9 juillet et 13 août). Le quotidien estime que
l’inégalité salariale est « sur le gril » et donne la parole à
l’économiste Rachel Silvera, maîtresse de conférence à Paris X, qui
estime que « les employeurs suspectent les femmes de ne pas être
attachées à leur métier » et dénonce une « tolérance sociale » à l’égard de l’inégalité entre les
sexes, « d’autant plus vraie lorsqu’il s’agit de femmes défavorisées ». La spécialiste estime que
la décision de la Cour de cassation « remet les pendules à l’heure ». L’Humanité en profite
également pour présenter le site « Viedemeuf » (synthèse du 6 août). Selon le journal, « le site
web lancé par l’association Osez le féminisme, met en mots les discriminations que les femmes
subissent dans le monde professionnel » pour « mettre en lumière ces inégalités et exiger des
mesures de la part des pouvoirs publics ».
…mais « L’égalité entre hommes et femmes n’est pas pour demain » selon Le Monde
Le Monde également fait sa une sur l’inégalité salariale dans son
édition datée du 19 août. Le journal estime en première page que
« les textes législatifs n’ont pas eu d’effet décisif » et annonce « des
rémunérations inférieures de 27 % à celle des hommes dans les
entreprises de plus de dix salariés ». Le quotidien indique
également que « le temps partiel ne suffit pas expliquer cette
différence. En terme de salaire horaire, l’écart entre les hommes et
les femmes reste élevé : il s’établit à 16 % ». Idem pour les femmes
qui n’ont jamais interrompu leur carrière. Alors qu’elles « ont suivi
les mêmes trajectoires professionnelles » et qu’elles « affichent en
moyenne plus de diplôme et d’ancienneté » que leurs collègues
masculins : « ces femmes gagnent en moyenne 17 % de moins que
les hommes ».Pour Le Monde, « ce dossier que les gouvernements
ne cessent de remettre sur le métier finit par donner le vertige ». Dans son éditorial de une, le
quotidien juge cette discrimination « choquante et persistante »… Le journal consacre une
page intérieure au sujet et souligne également que « les hommes assument seulement 20 % du
noyau dur les tâches domestiques ». Le quotidien a eu un entretien avec Françoise Milewski
qui a publié un article dans la Revue de l’OFCE sur « l’inefficacité des politiques publiques
sur l’inégalité professionnelle ». L’économiste rappelle que « depuis les années 1990, le sous
emploi s’est étendu » et qu’il « concerne tout particulièrement les femmes, qui constituent les
gros bataillons de la précarité ». Et de dénoncer l’incohérence des mesures prises et « la
contradiction entre d’un côté des politiques particulières qui affichent une volonté d’égalité et,
de l’autre, des politiques générales qui créent de nouvelles formes d’inégalités sur le marché
du travail ». Elle revient également sur les facteurs sociaux qui nourrissent cette évolution du
marché du travail, source, selon elle, d’inégalités, avant de préconiser des solutions concrètes :
« le droit de la non-discrimination doit être davantage mis en œuvre » explique-t-elle. Il faut
également, selon Françoise Milewski, « surmonter les causes qui mettent les femmes en
situation d’infériorité sur le marché du travail ». Enfin elle appelle de ses vœux « des lois
contraignantes »…
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L’inégalité analysée dans Liaisons Sociales
Liaisons Sociales quotidien (16-17 août) a également publié une présentation de l’étude de
l’Observatoire français de conjonctures économiques (OFCE) sur les écarts de salaires entre les
femmes et les hommes. Le journal spécialisé titre « L’écart de salaires entre hommes et femmes
sans interruption de carrière s’élève à 17% » et souligne qu’« une grande partie de l’inégalité
de salariale est injustifiée ». Le journal rappelle les causes de ce phénomène : la recherche de
postes moins exigeants par les femmes qui poursuivent leur carrière en conciliant travail et
charges familiales ; le fameux « plafond de verre » ; et la « suspicion de l’employeur » : « les
femmes sont considérées comme susceptibles de sortir du marché du travail pour raisons
familiales ». Le journal revient enfin sur les solutions préconisées par les auteurs de l’étude :
« mener une carrière continue devrait être la norme, ou il devrait y avoir incertitude sur qui,
du père ou de la mère, va interrompre son activité professionnelle. Ainsi grâce à une volonté
politique forte, un congé parental mieux rémunéré pourrait être développé ».
Résidence, sexe, origine et accès à l’emploi
Liaisons Sociales quotidien annonce le 19 août que le Centre d’études de l’emploi (CEE) a
récemment publié une étude intitulée « Les effets du lieu de résidence sur l’accès à l’emploi :
une expérience contrôlée sur des jeunes qualifiés en Ile-de-France ». Réalisée à partir d’un
testing, cette étude évalue les discriminations à l’embauche en fonction de critères comme le
lieu de résidence, le sexe et l’origine… Selon le journal spécialisé, l’étude montre que « le lieu
de résidence handicape plus les femmes que les hommes » ou que « les femmes ayant un nom et
un prénom à consonance marocaine résidant dans une commune défavorisée sont les premières
victimes de discrimination à l’embauche ».
Retrouver l’étude sur le site du CEE
Ecole, éducation
Banalisation des discriminations et dégradation du « vivre ensemble » à l’école
Le Monde annonce dans son édition du 18 août que Luc Chatel, ministre de l'Education
nationale, porte-parole du Gouvernement, va recevoir en septembre un rapport « confidentiel »
que le quotidien du boulevard Blanqui « s’est procuré ». Le rapport, rédigé par un groupe de
travail qui a mené une cinquantaine d’auditions, « alerte sur la dégradation du vivre
ensemble » et « s’inquiète de la banalisation des discriminations ». Le quotidien souligne
également que « diverses formes de replis communautaires amènent des tensions ». Le Monde
fait le point sur différents domaines abordés par le rapport (handicap, orientation sexuelle,
racisme, antisémitisme et xénophobie) et bien sûr le sexisme. Le journal indique que, selon le
rapport, « l’idée que les sexes ne se valent pas (…) reste répandue ». Et de citer le groupe de
travail : « les filles seraient par nature, plus dociles, plus tournées vers la littérature et la
communication, les garçons par nature, plus dissipés, plus doués pour les sciences ». L’école,
toujours selon le rapport, qui « n’est pas la seule responsable du poids de ces stéréotypes, ne
parvient pas à les combattre efficacement ». « Pire », selon Le Monde, « le rapport note que
les enseignants eux-mêmes les intègrent parfois » avec les conséquences que l’on sait sur la
scolarité des filles (« orientation biaisée » et « prévention à l’encontre des études
scientifiques ». Le rapport pointe également les « violences sexistes et sexuelles » dont les filles
sont « les premières victimes ». Elles sont souvent considérées comme « inférieures » et « très
souvent insultées » par les garçons, parfois, note le rapport, « au nom de convictions culturelles
ou politico-religieuses ».
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La mixité ne tient pas toujours ses promesses
Sous le titre « Filles-garçons : la mixité ne tient pas toujours ses
promesses » Le Monde du 18 août consacre également un article
sur l’étude de synthèse sur la mixité dans les classes publiée
dans la Revue de l’OFCE n° 114 (synthèses du 9 juillet et 6
août). Le journal indique que l’étude montre que les salles de
classes « sont le théâtre de la reproduction, voire de la
constitution des représentations stéréotypées des rôles sociaux
masculins et féminins ». « Par leurs exigences et leurs
comportements différents envers leurs élèves garçons et filles »,
la responsabilité des éducateurs est mise en cause dans la construction de la représentation
sociale et dans la reproduction du cycle de la « domination masculine ». Pour l’auteure, « la
mixité n’a pas été suffisamment pensée pour remplir son objectif »…
Egalité dans la vie personnelle et sociale
Cancer du sein : la France peine à réduire la mortalité
Le Figaro du 14 août revient sur le cancer du sein en France (synthèse du 13 août). Le journal
rappelle que « la France peine à réduire la mortalité » qui « n’a diminué que de 11 %, alors
qu’elle a chuté de plus de 20 dans beaucoup de pays européens ».
« La pilule du cinquième jour va débarquer aux Etats-Unis »
Les Echos du 16 août ont annoncé qu’EllaOne, « le contraceptif
d’urgences élaboré par le petit laboratoire français HRA Pharma »
(synthèses des 9 et 30 septembre 2009), « vient d’être autorisé par la
FDA, l’agence américaine des médicaments ». « Une consécration
pour cette PME, qui vise déjà le marché japonais » selon Les Echos.
Parité politique
« Eva Joly à hauteur d’hommes »
Eva Joly continue à faire parler d’elle (synthèse du 13 août). Libération du 18 août publie
dans ses « Rebonds » une tribune de Denis Pingaud, vice-président exécutif d’Opinion Way,
titrée « Europe Ecologie : le défi d’Eva Joly ». C’est ensuite L’Express qui consacre trois
pages à la possible candidate des Verts aux élections présidentielles de 2012. Sous le titre « Eva
Joly à hauteur d’hommes » l’hebdomadaire dresse le « portrait de l’ex-juge, devenue députée
européenne, à travers ceux qu’elle a croisées ». On signalera plusieurs articles le 19 août alors
que s’ouvrent les journées d’été des écologistes à Nantes : « La voie se dégage pour une
candidature d’Eva Joly en 2012 » estime Les Echos, elle est « prête à partir en campagne »
selon La Croix, alors que pour Le Figaro, « Les verts sont au pied du mur »… Libération de
son côté est allé à la rencontre d’Eva Joly dans sa maison de l’île de Groix et présente « Le
jardin secret d’Eva Joly ». On notera aussi que Le Nouvel Observateur du 19 août, sous le
titre « La présidentielle me fait peur », publie un entretien avec Cécile Duflot qui « dit sa
confiance en Eva Joly ». Enfin, pour Le Monde du 21 août, « Le duo Joly-Duflot s’impose
chez les écologistes ».
Synthèse de l’actualité – Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 20/08/2010
« Les femmes prennent le pouvoir »
On retrouvera également Eva Joly dans France Soir du 18 août dans un article titré « Les
femmes prennent le pouvoir ». Pour le quotidien, « à gauche comme à droite, les femmes
rivalisent désormais sans complexe avec les hommes sur le terrain politique qui ressemblait
jusqu’ici à une « chasse gardée »… Machiste ». France Soir présente - rapidement - cinq
femmes « qui jouent un rôle clé » : Martine Aubry, Ségolène Royal, Marine Le Pen, Eva
Joly et Cécile Duflot… Mais le journal précise : « mais il y en a d’autres : de Christine
Lagarde à Rachida Dati, de Rama Yade à Valérie Pécresse… ».
Femmes et sports
Une française sacrée championne du monde de boxe thaïlandaise
Le 11 août, à l’occasion du tournoi annuel organisé à Bangkok en
l’honneur de l’anniversaire de la Reine, Laëtitia Lambert, 26 ans, seule
féminine de l’équipe de France envoyée pour l’occasion, a été sacrée
championne du monde de muay-thai (boxe thaïlandaise) dans la
catégorie des moins de 54 kg. Elle est la première occidentale à obtenir
une telle distinction dans une discipline pugilistique réputée comme
traditionnellement masculine (Tofpress 18 août).
Culture, communication
« L’Apocalypse selon Despentes »
C’est déjà la rentrée littéraire ! Libération du 19 août annonce le
nouveau livre de Virginie Despentes, « Apocalypse bébé », chez
Grasset. « En forme de puzzle social et sexué, un roman à entrées
multiples pour faire exploser les familles » annonce « Libé » qui
consacre deux pages à l’écrivaine et souligne son « refus », sa
« révolte », « parce que l’ennemi - le monde trop gendré qui
exploite les corps autant que l’idéologie qui le sous-tend les
manipule - est pérenne ». Et Libération de décrire longuement le
roman de Virginie Despentes, une histoire où, « dans ce processus
de sororité contrariée dont la romancière de Jolies Choses est
coutumière, on ne s’étonnera pas de voir Lucie la douce faire
équipe avec son double pas si inversé que cela, qui ne sera identifié
que par son surnom de « la Hyène », et ces deux là finiront bien par
s’entendre ». « C’est que la même volonté les meut », explique le quotidien, « de tirer l’enfant
des griffes d’un monde sans pitié. Moins d’un monde mâle, au demeurant, que d’un monde
agonisant, où la lutte des sexes n’est qu’un autre avatar de l’universelle exploitation, sans
recours et sans fin »… Romancière et cinéaste, Virginie Despentes est l’auteure, entre autres,
de « Baise-moi » (1993, adapté au cinéma en coréalisation avec Coralie Trinh Thi), « Les Jolies
choses » (1998), « Teen Spirit » (2002), « Bye Bye Blondie » (2004), et d’un récit, « King
Kong Théorie », tous publiés chez Grasset. Elle prépare actuellement la réalisation de son
prochain film, adapté de Bye Bye Blondie, avec Béatrice Dalle et Emmanuelle Béart.
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La rentrée littéraire des femmes…
A propos de rentrée littéraire, sous le titre « Femmes au bord de la crise de nerfs », Le Nouvel
Observateur (19 août) se penche sur la « rentrée littéraire des attachée de presse », une
profession, selon l’hebdomadaire où « il y a peu d’hommes »… Le journal a rencontré plusieurs
d’entre elles qui doivent « s’assurer que chaque roman sera au moins lu, puis chroniqué ».
« Leur tâche n’est pas simple », explique Le Nouvel Observateur, « quand plus de 600
ouvrages paraissent en quelques semaines ». Nous soulignions l’année dernière « une rentrée
littéraire marquée par les femmes » (synthèse du 2 septembre 2009)… Deux journaux mettent à
l’honneur cette année Maylis de Kerangal (photo) pour « Naissance d’un pont » (Verticales).
« Frénétique et passionnant, ce dernier roman scelle une nouvelle marche de sa belle
ascension » annonce Le Nouvel Observateur du 19 août, alors que Le Monde (20 août) parle
d’un « texte magnifique, haletant et singulier, dont la force donne à penser que non, la
littérature française n’est ni morte ni exsangue - ce qui est, en somme, une excellente nouvelle
en période de rentrée littéraire »…
« Une histoire politique du pantalon » de Christine Bard
Sous le titre « Comment le pantalon a pris le pouvoir », Le Point du 19
août publie en entretien avec Christine Bard, historienne, spécialiste
du féminisme en France, qui vient de sortir « Une Histoire politique du
pantalon » au Seuil. Selon l’hebdomadaire, l’historienne nous plonge
dans cette histoire du pantalon « de la révolution au féminisme ». « Le
pantalon n'a pas seulement sa place dans nos penderies », explique Le
Point, « car sur ce vêtement sont venus se greffer toutes sortes de
symboles, où le politique, le social, le sexuel ont tissé leur toile.
Expression d'une conquête démocratique exclusivement masculine à
l'heure de la Révolution, c'est ensuite seulement qu'il fut l'objet d'une
longue et pénible appropriation féminine ». « L'histoire du pantalon,
c'est donc l'histoire d'une lutte permanente », estime l’hebdomadaire
avant de conclure « preuve qu'il ne faut jamais le baisser »…
Images des femmes, et des hommes…
Le Botox de plus en plus jeune…
Signalé dans Le Soir du 17 août, le Botox n’est plus « réservé aux femmes de plus de 40 ans
qui cherchent par tous les moyens à conserver une jeunesse éternelle »… Le New York Times
a révélé le 11 août que les adolescents sont nombreux à avoir recours à des injections de toxine
botulique. La chanteuse philippine Charice Pempengco par exemple, a affirmé préparer son
apparition cet automne dans la série Glee, sur la chaîne Fox, en subissant des injections de
Botox ainsi qu'un traitement au laser Thermage, qui permet de lutter contre le relâchement de la
peau…. Un cas loin d'être un cas isolé. Selon la Société américaine des chirurgiens plasticiens,
12 000 injections de toxine botulique ont été pratiquées sur des adolescents âgés de 13 à 19 ans,
certains subissant même plusieurs doses. Ces opérations sont autorisées par la Food and drug
administration (FDA) américaine dans certaines situations médicales à partir de l'âge de 12
ans… Mais selon le New York Times, ces jeunes l’utilisent plutôt pour « corriger une myriade
de petites imperfections, allant d'un sourire pas assez large à une mâchoire trop carrée en
passant par un nez déséquilibré »…
Synthèse de l’actualité – Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 20/08/2010
« L’accès à la pornographie brouille la sexualité des ados »
« L’accès à la pornographie brouille la
sexualité des ados » estime Le Monde dans
son édition des 15-16 août. Le journal indique
que « 67 % des garçons de 14 ans (77 % de
ceux de 15 ans) ont vu au moins une fois un
film pornographique, 36 % des filles du même
âge (45 % de celles de 15 ans), selon les
derniers chiffres disponibles (étude Inserm
dirigée par l'épidémiologiste Marie Choquet,
en 2003, à la demande du CSA) ». Le quotidien
indique également que « les garçons sont non seulement plus nombreux à regarder des images
X, mais ils sont aussi plus assidus : près d'un garçon de 14 à 18 ans sur quatre a vu au moins
dix films dans l'année, pour une fille sur cinquante ». Le Monde donne la parole à plusieurs
spécialistes, comme Joëlle Mignot, sexologue et psychologue clinicienne, pour expliquer, entre
autre, que « le modèle que délivrent ces films est celui d'une sexualité très parcellaire, fondée
sur des pratiques mécaniques et déshumanisées, avec une image de la femme très dégradée »,
une image qui « ne donne pas du sens à la sexualité ». Le quotidien indique que « pour contrer
l'influence de ces images, un groupe d'amis a lancé, en juin, deux sites dont l'objectif est
d'apporter une vision structurante de la sexualité et de la relation à l'autre » :
Educationsexuelle.com à destination des parents et Educationsensuelle.com qui cible les
adolescents.
Retour du strip-tease ?
Prenant prétexte du film « Tournées » (synthèse du 30 juillet), Le Monde Magazine daté du 21
août consacre quatre pages (illustrées) aux « nouvelles effeuilleuses » pour signaler que « dans
la capitale, Miss Glitter Painkiller, Murena Pink et d’autres multiplient shows et cours
d’effeuillage ». Et d’évoquer « l’art de se déshabiller sans se prendre au sérieux »… Alors
qu’en Islande les parlementaires ont privilégié « l’approche suédoise » et adopté une loi qui interdit
les bars de danseuses nues (synthèse du 19 mai), Le Monde Magazine cite l’une de ces
professionnelles parisiennes qui justifie le strip-tease : « La féminité est une forme de
féminisme »…
« Les secrets du plaisir féminin »
Et comme un nouvel écho à plusieurs thèmes de notre
rubrique « L’origine du monde » (synthèse du 13 août), Le
Nouvel Observateur du 19 août consacre sa une et un
dossier aux « secrets du plaisir féminin ». « Longtemps
réprimé, toujours méconnu l’orgasme féminin a enfin son
bréviaire », annonce l’hebdomadaire qui publie les bonnes
feuilles du livre de d’Elisa Brune et Yves Ferroul « Le
Secret des femmes » qui sort fin août chez Odile Jacob.
Selon le « Nouvel Obs » les deux auteurs « décryptent
l’indicible » en une « excursion inédite ». Le journal publie
les « meilleurs extraits » de l’ouvrage dont le sous titre est
« Voyage au cœur du plaisir et de la jouissance ».
Synthèse de l’actualité – Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 20/08/2010
« Les nouveaux super-héros sont des super-machos »
Sous le titre « Les nouveaux super-héros sont des super-machos », Le
Monde daté du 21 août rend compte d’une étude présentée par le
professeur Sharon Lamb, de l'université de Boston (Massachusetts),
lors de la 118e convention annuelle de l'Association américaine de
psychologie, qui s'est tenue à San Diego (Californie), du 12 au 15
août. Selon le quotidien cette étude « ferait presque regretter les
super-héros du XXe siècle avec leurs seules tenues en Lycra, slips
ostentatoires et capes délavées ». Et de décrire le nouveau héros
d'aujourd'hui : il « participe à un flot continu de violence, il est
agressif, sarcastique et ne revendique quasiment jamais l'idée d'agir
pour le bien de l'humanité. Quand ils ne sont pas dans leur costume
de super-héros, ces hommes, à l'image d'Iron Man, exploitent les
femmes, étalent leurs richesses et traduisent leur virilité avec des
armes surpuissantes » résume le quotidien. Ce modèle hyper-viril n’est contrebalancé que par
un seul autre modèle masculin indique l’étude : « des hommes fainéants et immatures, incarnés
par le « gentil bon à rien », personnage principal » de nombreuses séries. Et Le Monde de
conclure : « Dans les médias aujourd'hui, les super-héros ou les dilettantes sont les deux seules
options offertes aux jeunes garçons. Les fainéants sont drôles, mais ils n'aiment pas l'école et
fuient leurs responsabilités ». « Un modèle qui pourrait aller jusqu'à affecter les performances
scolaires des jeunes garçons » selon Sharon Lamb.
Evènements, manifestations
Paris Pionnières sur la Caravane des Entrepreneurs
Du mardi 18 mai au 25 septembre, la Caravane des Entrepreneurs
parcourt plus de 15 000 km et s’installe dans une cinquantaine de
villes pour la septième année consécutive (synthèse du 17 mai).
« Les femmes reviennent en nombre sur la scène de la création
d'entreprises, notamment grâce au régime auto-entrepreneur »
souligne le site de la Caravane. Pour les aider dans leur démarche,
le Pôle d'Experts de la Caravane des Entrepreneurs les conseille
chaque jour gratuitement et individuellement. Par ailleurs, un
espace « Entreprendre au féminin » leur permet de rencontrer les associations de femmes
entrepreneures et une conférence spécifique leur est dédiée chaque jour. Le jeudi 2 septembre
la Caravane s’installera place de la Bastille à Paris avec en particulier la présence de
l’association Paris Pionnières.
http://www.caravanedesentrepreneurs.com/
« La dimension relationnelle des métiers de service : cache sexe ou révélateur du genre? »
Le groupement de recherche européen Marché du travail et genre en Europe (MAGE), en
collaboration avec l'Université de Lausanne (Centre en Études Genre – LIEGE, et l’Institut des
sciences sociales-Laboratoire de sociologie - LABSO), organise un colloque à Lausanne, les
jeudi 2 et vendredi 3 septembre, sur le thème « La dimension relationnelle des métiers de
service : cache sexe ou révélateur du genre? ».
Retrouver le programme sur le site du MAGE
Synthèse de l’actualité – Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 20/08/2010
« Masculin Féminin, questions pour la géographie »
Un colloque international se tiendra à Bordeaux du jeudi 16 au
samedi 18 septembre sur le thème « Masculin Féminin, questions
pour la géographie ». Organisé par le Centre national de la recherche
scientifique (CNRS - ADES Aménagement, Développement,
Environnement, Santé et Sociétés - UMR 5185) le colloque abordera,
en séances plénières ou en ateliers, des thèmes comme « Genre et
construction de l’espace », « Genre et construction de la
géographie », « femmes et ville », « Genre et violences dans les
espaces privés et publics », « Corps, genre et hétéronormativité dans
l’espace », « Migrations, rapports Nord/Sud et questions de genre »,
« corps dans l’espace », « Genre, territoire, action collective »,
« Pratiques spatiales », « Migration, espaces du Sud »…
Retrouver le programme complet sur le site d’ADES
« Les grands hommes : quand femmes et hommes construisent l’Histoire »
Les Journées européennes du patrimoine se dérouleront les
samedi 18 et dimanche 19 septembre. Sous le thème « Les
grands hommes : quand femmes et hommes construisent
l’Histoire », Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la
Communication, a souhaité que ces Journées européennes du
patrimoine mettent en lumière le patrimoine, public ou privé, dont
le rayonnement est lié à l’action de chacun pour un château, une
église, un lieu de spectacles, un village ou une ville entière. Les
monuments conservés par des hommes et des femmes passionnés,
les traces laissées dans les paysages et dans les esprits par celles
et ceux qui les ont construits ou habités : pour leur 27e édition, les
Journées européennes du patrimoine célèbreront la grande
histoire du patrimoine collectif à travers les lieux marqués par
l’empreinte des « grands hommes ».
« Femmes : discriminées dans le travail, discriminées à la retraite »
Jeannette Bougrab, Présidente de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour
l’égalité (HALDE), lancera en septembre « les mercredis de la HALDE ». Ces rendez-vous
réguliers vont permettre d’échanger avec des experts sur des enjeux liés à la lutte contre les
discriminations et à la promotion de l’égalité. Le 1er « mercredi de la HALDE » aura lieu le
mercredi 22 septembre et sera consacré aux retraites des femmes : « Discriminées dans
l’emploi, discriminées à la retraite ». La HALDE souhaite avec l’aide d’experts aborder
l’impact des réformes des retraites sur la situation des femmes et faire émerger des mesures
d’action positive, conformes au droit communautaire, visant à promouvoir l’égalité réelle en
matière de retraite.
« Féminisme et lutte de classes, de 1970 à nos jours »
Dans le cadre du quarantième anniversaire du Mouvement de libération des femmes (MLF), le
Collectif national des droits des femmes organise le samedi 25 septembre dans la salle des
Fêtes de la Mairie de Paris, un colloque intitulé : « Faire et écrire l'histoire : féminisme et lutte
de classes, de 1970 à nos jours ». (Synthèse du 21 juin).
Synthèse de l’actualité – Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 20/08/2010
International
Offensive contre l’IVG aux Etats-Unis
Sous le titre « IVG : las campagnes abjectes des
conservateurs », L’Humanité Dimanche du 19 août
consacre un article à « l’offensive actuelle des
conservateurs pour remettre en cause un droit
arraché il y a plus de trente ans ». Pour illustrer son
propos, l’hebdomadaire a choisi une mesure prise
sous la pression des anti-IVG dans l’Etat
d’Oklahoma : obliger les femmes qui veulent avorter
à faire et regarder une échographie de leur fœtus.
L’Humanité Dimanche explique que « cette année,
11 Etats ont ainsi passé des lois restreignant l’accès à l’intervention volontaire de grossesse »,
en particulier en « interdisant aux assurances prenant en charge l’IVG de s’installer ».
« L’échographie, ennemie des petites vietnamiennes »
Libération du 12 août revient sur le déséquilibre entre les filles et les garçons à la naissance
cette fois au Vietnam (110,5 garçons pour 100 filles…). Un écart qui se creuse rapidement
souligne le correspondant du journal à Hanoi qui, sous le titre « L’échographie, ennemie des
petites vietnamiennes », raconte les problèmes des couples qui n’ont pas de fils, le commerce
des échographies et les avortements sélectifs… Une information également reprise plus
longuement dans Le Soir de Bruxelles du même jour qui titre « Illégal, l’avortement anti-filles
se banalise ».
Taslima Nasreen pourra rester en Inde
C’est Caroline Fourest qui l’a annoncé sur son blog : « Parmi les mauvaises nouvelles qui
arrivent d’Inde, il y en a une très bonne… Le visa de Taslima Nasreen, qui devait prendre fin le
17 août prochain, a finalement été renouvelé ! » (Synthèse du 13 juillet). Et Caroline Fourest
de souligner que « la mobilisation a porté ses fruits ». « Ce signal est la preuve que
l’obscurantisme a moins d’impact lorsque que les démocrates laïques s’unissent pour faire
front et refuser l’intimidation »…
La prostitution reconnue au Bengladesh
La commission électorale du Bangladesh a annoncé le 17 aout que la prostitution, légale dans
ce pays à majorité musulmane, serait reconnue comme une profession et inscrite sur les
nouvelles cartes d'électeurs. Les organisations humanitaires évaluent à 200 000 le nombre de
personnes travaillant dans le commerce du sexe, un secteur en plein boom dans ce pays de 146
millions d'habitants (AFP et La Croix du 18 août).
Synthèse de l’actualité – Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 20/08/2010
La Chine en lutte contre la prostitution
Le Monde des 15 et 16 août publie un reportage en Chine sur les campagnes anti-prostitution
dans ce pays. Le journal souligne que ces campagnes « menées par les autorités ciblent surtout
les « filles » les plus démunies » et indique que certains, sur le net, prennent leur défense. Dans
un autre article le quotidien fait le point sur « une industrie du sexe florissante contre laquelle
la police joue un rôle ambigu ». Le 5 août, Libération avait publié une correspondance de
Chine pour expliquer que « l’exhibition publique des prostituées, une pratique aussi vieille que
la Chine populaire, est toujours très en vogue ». Mais le journal soulignait que, suite aux
nouvelles campagnes contre la prostitution, « la hargne populaire s’est vite retournée contre la
police et le gouvernement ». Et de citer un forum sur internet : « Pourquoi les officiels
corrompus, eux, ne sont pas traînés dans les rues ?».
Brésil : Dilma Rousseff creuse l’écart
Le Figaro du 20 août annonce que « Dilma Rousseff surfe sur la popularité de Lula » et qu’elle
« creuse l’écart dans les sondages avce son rival José Serra » (synthèses des 22 février et 13
août). « Le chef de l’Etat brésilien, qui ne peut se présenter à l’élection d’octobre, tente de
faire profiter sa candidate, Dilma Rousseff, de sa large popularité. Jusqu’à présent, la
stratégie semble payante » expliquait Libération le 19 août alors que La Croix, le 20 août,
soulignait que la favorite à l’élection du dimanche 3 octobre « a acquis une réputation de
« dame de fer » qui lui vaut la confiance du président en exercice ».
En Afrique, le diamant n’est pas toujours le meilleur ami de la femme
Sous un titre allusion à la chanson « Diamonds are a girl's best
friend » (rendue célèbre par Marylin Monroe), Libération
publie une tribune de Margot Wallström, représentante
spéciale du Secrétaire général de l’ONU chargée de la question
des violences sexuelles en période de conflit. Selon Margot
Wallström, « le contrôle des ressources minérales du Congo a
toujours été âprement contesté, et ses vastes richesses
alimentent les conflits qui déchirent ce pays. Elles ont enrichi
des groupes rebelles qui ont employé la violence sexuelle
comme tactique de guerre ». La représentante explique que l’un de ces minéraux exploité au
Congo, le coltan, « est si largement utilisé dans la confection des téléphones portables qu’on
peut dire que nous portons tous un fragment du Congo dans nos poches », ainsi nous finançons
« le viol collectif en Afrique »… Margot Wallström annonce les mesures que viennent de
prendre les Etats-Unis sur cette question et incite les pays européens « à suivre la voie ouverte
par le président Barack Obama et par le congrès des Etats-Unis ».
Lapidation d’un couple « adultère » en Afghanistan
Un homme et une femme accusés d'avoir eu une relation amoureuse adultère ont été lapidés en
public par des talibans, le 16 août dans le nord de l'Afghanistan, dans la province de Kunduz.
Les deux victimes, qui avaient été promises pour mariage à d'autres personnes, ont été arrêtées
par des talibans à la demande de leurs familles après avoir tenté de s'enfuir pour se marier. Les
talibans, qui prônent une application très stricte de la loi islamique, coupaient mains et pieds
aux Afghans reconnus coupables de vol. Selon la loi islamique, les relations sexuelles avant le
mariage sont punies de centaines de coups de fouet. Mais les relations extra-maritales sont
punies de la peine de mort. (Agence France Presse 17 août).
Synthèse de l’actualité – Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 20/08/2010
« Il faut empêcher la lapidation de Sakineh »
« Il faut empêcher la lapidation de Sakineh » le titre barre la une de
Libération du 16 août. Le quotidien a décidé de s’associer à l’appel
lancé à l’initiative de Bernard-Henri Lévy en faveur de l’iranienne
condamnée à mort « La vie d’une femme est en jeu » (synthèses des
9, 13 juillet, 6 et 13 août). Au dessus du titre les noms des premiers
signataires : Elisabeth Badinter, Juliette Binoche, Milan Kundera,
Patrick Modiano, Taslima Nasreen, Ségolène Royal, Simone Veil… Le quotidien consacre
trois pages à « L’âge de pierre de la justice iranienne » et publie en particulier un entretien avec
l’avocat de Sakineh, Mohammad Mostafaei. L’Humanité revient le 17 août sur la campagne
internationale en faveur de Sakineh pour obtenir l’annulation de sa condamnation à mort par
lapidation et dénonce « la lapidation et la répression comme méthodes de gouvernement » en
Iran. Le quotidien voit dans la condamnation de Sakineh, le « symbole de l’arbitraire contre les
femmes » dans ce pays. Le même jour, La Croix consacre son éditorial de une au couple
afghan (voir ci-dessus) et à l’iranienne menacée de lapidation. Le quotidien invoque « en écho
à cette actualité barbare, inacceptable », « une Parole devenue proverbe » prononcée par Jésus
il y a deux mille ans : « que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre ». « Le
pardon et la justice, plus forts que la loi des pierres » espère alors La Croix. Le Figaro
indique lui, également à la une, que Bernard-Henri Lévy a téléphoné à Nicolas Sarkozy
« pour sauver l’iranienne Sakineh de la lapidation ». Le journal indique que le philosophe a
obtenu le soutien du président de la République et publie un entretien avec BHL. « Téhéran
sourd aux appels » résume Libération le 18 août qui indique que « alors que Paris appelle à
un moratoire sur les exécutions, les autorités iraniennes dénoncent des ingérences
occidentales ». Et « Libé » de rappeler que « 350 à 400 personnes sont exécutés chaque
année » en Iran. Le même jour Le Soir de Bruxelles revient également sur le sort de Sakineh
mais indique, comme Le Figaro, que « le régime de la très islamique république iranienne
semble hésiter sur la conduite à suivre ». Le Parisien aussi consacre un article et souligne que
la femme « est toujours dans le couloir de la mort »… La Croix revient également une
nouvelle fois sur cette affaire dans sa rubrique « Le site du jour ». Le quotidien en profite pour
nous présenter « Dentelles et Tchador », le blog du journaliste franco-iranien Armin Arefi qui
a traduit les propos de Sakineh lors de sa pseudo confession télévisée. Un site « où les sujets de
fonds croisent des informations plus légères » qui permet de « mieux comprendre un pays fait
de paradoxes ». Le 19 août, Libération souligne que Valéry Giscard d’Estaing a annoncé
qu’il joignait sa signature à la pétition en faveur de Sakineh Mohammadi Ashtiani. Le
quotidien annonce également que « cette pétition rallie de plus en plus de signatures de
personnalité politiques, comme la première secrétaire du parti socialiste Martine Aubry, le
maire de Paris Bertrand Delanoë ». Le journal indique enfin que « l’UMP a apporté son
profond soutien à la mobilisation internationale pour tenter de sauver Sakineh Mohammadi
Ashtiani ». Les 19 et 20 août, plusieurs hebdomadaires relayent l’initiative comme Le Nouvel
Observateur (« Une justice à l’âge de pierre »), Le Point (« Lapidation pour Sakineh ? »), Le
Pèlerin (« Sauver Sakineh ») ou Elle « Il faut sauver Sakineh »). En Belgique également la
mobilisation continue, Le Soir du 20 août signale l’appel du BHL et publie un appel lancé par
le philosophe Daniel Salvatore Schiffer outre-Quiévrain. La France « ne ménagera aucun
effort pour (la) sauver d'une mort atroce » a affirmé le 20 août le chef de la diplomatie
française Bernard Kouchner.
Pour information, cette synthèse est réalisée à partir d’alertes d’actualité internet, de la surveillance des sites institutionnels
français, ainsi que d’une sélection de sites associatifs francophones, des informations et documents reçus par le bureau de
l'animation et de la veille et d’une sélection de la presse quotidienne et hebdomadaire nationale.
Cette synthèse ne peut en aucun cas être interprétée comme reflétant le point de vue de son auteur. Photos © DR
Direction générale de la cohésion sociale - Service des droits des femmes et de l'égalité entre les femmes et les hommes
Bureau de l'animation et de la veille - [email protected] - http://www.femmes-egalite.gouv.fr/
Synthèse de l’actualité – Service des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes – 20/08/2010