nouveau dictionnaire pratique du bois nouveau
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NOUVEAU DICTIONNAIRE PRATIQUE DU BOIS Georges Cartannaz Georges Cartannaz NOUVEAU DICTIONNAIRE PRATIQUE DU BOIS De Menuiserie - Ebénisterie - Charpente ISBN : 978-2-85101-072-8 Éditions VIAL Éditions VIAL avR du sens de coupe, du résultat à obtenir. Les bois verts et les bois tendres demandent une voie plus large que les bois secs et les bois durs. L’avoyage d’une lame se fait avec une pince à avoyer ou un baille voie. Avrûle : Expression Belge de la province de Liège employée pour désigner une haie formée de hêtres et de charmes taillés et qui entoure une demeure et ses dépendances. Axe : Ligne de symétrie imaginaire ou réelle qui divise un plan en deux parties égales et autour de laquelle peut s’effectuer une rotation. Axe En tournage, c’est la ligne droite et horizontale qui passe par le centre de la broche et la pointe de la poupée mobile. 38 L’axe d’inertie correspondant à la fibre neutre, au passage de la zone de tension à la zone de compression. Azobé : Lophira alata, arbre de la famille des Ochnacées originaire de l’Afrique Équatoriale ouest et centrale. Son bois d’une densité de 0,90 à 1,10 est très dur, peu stable, d’une dureté de 10 sur l’échelle de Monnin et son grain est très grossier. Avec un retrait tangentiel de 11,50 %, ses fibres sont irrégulières et sa couleur est brun rouge foncé. Imputrescible et de classe 4 naturel, il est utilisé pour des ouvrages de travaux publics, platelage et dans les ouvrages portuaires. Il résiste aux tarets. Dans les années soixante-dix, les premières rames de métro à pneu se déplaçaient sur un chemin de roulement en azobé. Compte tenu de sa dureté, il a été improprement désigné comme beaucoup de bois très dur et lourd « bois de fer ». Nez Nez : Ligne longitudinale généralement moulurée avant une marche d’escalier. En tournage, partie d’une broche sur laquelle est vissé le mandrin. naire d’Afrique Équatoriale. Son bois au grain fin a une densité de 0,85 à 1,00 et est lourd et très dur. Sa couleur varie du brun clair au brun rouge. Il est utilisé pour les marches d’escaliers, les parquets, en charpente et même en ébénisterie sous forme de placage. Nez de marche Niangon : Tarretia utilis ou Tarrietia densiflora, arbre de la famille des Sterculiacées originaire de l’Afrique Équatoriale. Son bois gras au gros grain a une densité de 0,60 à 0,80 et est mi dur à dur. Sa couleur est rouge brun. C’est le premier bois utilisé pour des menuiseries extérieures. Niche : Cavité ou renforcement aménagé dans la partie supérieure d’un meuble vaisselier ou buffet. Petite cabane en bois servant d’abri à un chien. Nid-d’abeilles : Charpente en bois dite à la « Philibert Delorme ». Sa particularité consiste en une suppression des pièces de bois verticales comme le poinçon ou les contre-fiches et des pièces horizontales comme l’entrait ou les arbalétriers. Sa conception en dôme augmente le volume disponible en comble et permet une libre circulation. Elle offre une économie non négligeable en bois et réduit la surface de couverture. Les premières utilisations des charpentes en nidd’abeilles datent du Xe siècle avec la réalisation du dôme de la basilique Saint Marc à Venise et plus tard avec celui de l’église Santa Maria Della Salute. Elle fut remise à la mode au XVIIe siècle par Philibert Delorme qui travailla à Fontainebleau, à Chenonceau, à Vincennes et au Palais des Tuileries. Le principe consiste à un assemblage de planches d’une longueur moyenne de 2,50 m maintenues par boulonnage, tous les éléments son identiques et interchangeables. De ce fait, elle présente un entretien facile car chaque élément peu être changé sans démontage. Petit à petit son utilisation diminue pour disparaître à la fin du XIXe siècle. Élément en bois ou en carton de forme hexagonale que l’on trouve en remplissage interne de certains panneaux, portes… Niové : Staudtia stipulata ou Staudtia camerunensis, arbre de la famille des Myristicacées origi- 234 Nitrate de fer et de cuivre : Substances servant de base de mordançage. Suivant la réaction chimique souhaitée on utilise l’une ou l’autre. Niveau : Instrument composé d’un fût et d’une ou deux fioles à bulle permettant de tracer et de reconnaître une ligne horizontale ou verticale. Niveau à pente, niveau de dévers : Instrument de mesure d’angle formé d’une fausse équerre, d’un rapporteur et d’un niveau à bulle. Le principe est basé sur le théorème de la verticale perpendiculaire à l’horizontale. Nœud : Perturbation liée au départ d’une branche et déviant les fibres d’un bois. Le nœud est par sa composition beaucoup plus dur que le bois qui l’entoure. On distingue les nœuds morts qui ont plutôt tendance à rétrécir et à tomber, et les nœuds vivants qui sont stables et restent en place. Ils font partie intégrante du bois. Le nœud d’assemblage est le lieu de rassemblement de plusieurs barres. Nœud sain Nœud bouchon déviation de fibres Nœud NŒUD OU LACS D’AMOUR : Motif décoratif en forme de cordelière entrecroisée représentant un 8 couché et enserrant souvent des initiales ou des armoiries. Suite à la paix conclue avec le roi de Hongrie en 1352, « l’Ordre du Nœud » est créé par la reine Jeanne de Naples, jour de son mariage avec Louis de Tarente. C’est l’emblème de l’ami- tié indissoluble, « la mort seule me dénouera ». En 1362, Amédée VI de Savoie créa « l’Ordre du collier » pour récompenser ses quinze meilleurs chevaliers. À son tour, Charles III fonda « l’Ordre de l’Annonciade » et les nœuds sont reliés par les quinze roses de la Vierge. Au XIVe siècle Le Lacs d’amour devient l’emblème de la Maison de Savoie et est appelé « Nœuds de Savoie ». Dans le même temps, il apparaît en sculpture sur le bois, la pierre, en plafond ou en façade et sur les productions rurales pour marquer le dévouement et la fidélité. Nœud ou lacs d’amour Noisetier : Arbre de la famille des corylacées très répandu dans les haies et les bois. Le coudrier est son nom patoisant. La petite taille de l’arbre restreint son utilisation. Il est utilisé en marqueterie, tabletterie et tournage. Sa racine est curieusement veinée. Le noisetier Commun, corylus avellana, est très répandu. Le noisetier de Turquie, corylus colurna, a une croissance rapide et un tronc haut. Il est vigoureux et sa silhouette est élégante. On l’emploie en plantation urbaine. Noix : Sculpture décorative positionnée au centre de l’entrejambe d’un siège, d’une table ou d’une console. En menuiserie c’est le profilage destiné à assurer une étanchéité des joints sur les fenêtres et les portes. Fruit du noyer. Noix de galle : (ou galles) Excroissance se développant sous la face des feuilles. Elle est provoquée par la larve d’un insecte du genre hyménoptère, le cynips, qui entraîne la dérivation de la NOm sève. Composées de tanin, d’acide gallique et de mucilage, les galles du chêne sont utilisées dans la teinture et la préparation de l’encre. Nombre d’or, ou divine proportion : Le rapport entre le ciel et la terre est un nombre irrationnel égal à 1,618 033 988 749 894… Il est obtenu par le partage d’un segment « en moyenne et extrême raison » qui a conduit Euclide au nombre d’or. Il s’agissait de diviser un segment en deux parties de longueur L et l de sorte que L / l = L + l / L. On désignera plus tard la valeur commune de ces deux quotients par la lettre grecque φ, initiale du sculpteur Phidias, et on lui donnera le nom de « nombre d’or ». Dans l’architecture, on le trouve dans les pyramides Égyptiennes, dans tous les temples de l’Antiquité, du Parthénon au temple de Jupiter, le temple de Salomon, dans la plupart de nos cathédrales ou bien encore dans les tableaux des peintres les plus connus, de la Renaissance aux Impressionnistes. Dans la nature, le nombre d’or est présent : avec la feuille de chêne, sa longueur sur sa largeur est égal à 1,618, avec le tournesol, l’angle de rotation permettant de passer d’une graine à l’autre est égal à 360° / (1 + φ), ou bien encore avec la coquille d’un nautile et sa magnifique spirale. Suivant les époques et les auteurs, il est appelé nombre d’or, divine proportion, section dorée, section d’or ou proportion dorée. Le nombre d’or est obtenu à partir d’une construction géométrique basée sur le rectangle. Cette figure régulière est constituée par deux carrés accolés, une diagonale et un cercle inscrit au centre. A 1 a B Noix de galle D F O a C Dans le rectangle A B C D, la diagonale A C est égale à √AB² + BC² = √2² + 1² = 4 + 1 = √5 = 2,236. Sur AC est positionné O tel que AO = OC. Un cercle de centre O est inscrit dans le rectangle et son rayon, 1/2 de AB, coupe OA en F. 235 SCI Scie à ruban ou col-de-cygne Description 1.Porte de carter 2.Commande de la hauteur de coupe 3.Mécanisme de tension 4.Guide-lame 5.Protecteur 6.Guide de sciage 7.Lame 8.Table 9.brosse 10.Commutateur hermétique 11.Bouche d’aspiration 12.Pédale de frein 13.Porte de carter 14.Interrupteur (arrêt d’urgence SPÉCIFICATIONS LAME DE SCIE A RUBAN EXEMPLE : K : force de traction Longueur : 2 x L + circonférence du volant. Largeur : de 5 à 40 mm. Épaisseur : ± 1/1 000 du diamètre du volant. (Ex. : Épais 0,8 mm pour 800 mm Ø volant). Angle d’attaque :bois tendre : jusqu’à 30° bois dur : 0 à 5° divers : ± 15° Tension de la lame : ± 100 N/mm2 de section de la lame 308 SCI OPÉRATIONS USAGE 1. SCIER EN LONG - plateaux - bois avivés (sciage au guide) 2. SCIER EN TRAVERS 3. CHANTOURNER RECOMMANDATIONS - Effectuer un tracé contrastant (clair) - Placer un coin pour éviter le coinçage de la lame - Tracer les planches ou poutres. - Contrôler la planéité et l’équerrage - Scier successivement les pièces de même largeur - Utiliser uniquement à défaut de scies mieux adaptées (scie à panneaux ou scie circulaire portative) - Adapter la largeur de la lame au rayon de courbure - Le diamètre minimum de la courbe à scier est égal à 15 fois la largeur de la lame - Éviter de reculer la pièce lorsque la lame est en mouvement En principe, la scie a ruban est réservée au sciage des bois massifs ANOMALIES 1. DÉVIATION PAR RAPPORT AU TRACÉ 2. BATTEMENT DE LA LAME 3. BRUIT STRIDENT 4. VIBRATION DU RUBAN 5. EXCÈS DE POUSSIÈRE (en suspension) 6. RUBAN ENCRASSÉ CAUSES - Mauvais avoyage (asymétrique) - Guide mal réglé - Mauvaise tension de la lame - Fatigue de la lame (échauffement) - Mauvaise position du ruban - Trop de soudures - Criques (fissures) - Guide-lame latéraux bloqués - Pression excessive du ruban contre le galet arrière - Ruban émoussé - Tension insuffisante - Aspiration insuffisante - Trop de bouches d’aspiration ouvertes - Brosses inefficaces - Nature du bois - Forme de dents inadéquates PRÉCAUTIONS ÉLÉMENTAIRES - Les jantes des volants et le bloc de table sont-ils encore en bon état ? - Le bac à déchets est-il vidé en temps utile ? - Les rubans sont-ils suspendus, les dents vers le mur ? - Le vêtement de travail et l’équipement personnel de sécurité sont-ils conformes ? GUIDE-LAME MONTAGE - Placer le galet arrière (1) à ± 1 mm du ruban. - Placer les galets latéraux (2) contre le ruban sans le coincer. - Dégager la denture des guides. Bloc de table en métal tendre ou en bois dur Documents CTIB 309