Jesus Christ Vampire Hunter Selon Martin Albert

Jesus Christ Vampire Hunter
Special Edition
Eclectic DVD Distribution / MDV / Odessa Filmworks
Réalisateur: Lee Demarbre
Année: 2001
Classification: NR
Durée: 85 minutes
Ratio: 1.33:1
Anamorphique: Non
Langue: Anglais (DDST)
Sous-titres:
Nombre de chapitres: 40
Nombre de disques: 1 (DVD-5)
Ce DVD est disponible chez: Amazon.ca Archambault.ca
Selon Martin Albert
24 septembre 2006
J'ai découvert "Jesus Christ Vampire Hunter" en chassant des informations pour ma
critique de l'intrigant Harry Knuckles and the Pearl Necklace. Seulement avec son titre, il
avait déjà capturé mon attention, alors imaginez lorsque j'ai découvert que le réalisateur
et les acteurs principaux d'Harry Knuckles étaient les mêmes dans ce film. Direction
Ottawa pour de nouvelles aventures de proportions bibliques réalisées par Lee Gordon
Demarbre telles que scénarisées par Ian Driscoll.
Le jour du jugement arrive à grands pas et avant que Jésus ne revienne pour juger les
vivants des morts, il a une mission à compléter: détruire une horde de vampires qui se
promènent en plein jour. En effet, les vampires ont découvert que de revêtir la peau d'une
lesbienne leur aide à résister à la lumière (et la raison vous fera sourire!). Un seul homme
peut en venir à bout, Jésus (Phil Caracas), mais il devra avoir l'aide de ces disciples, le
lutteur mexicain El Santo Enmascarado de Plata (Jeff Moffet) et la plantureuse Mary
Magnum (Maria Moulton). Pour compléter sa tâche, Jésus aura à traverser des épreuves
qui incluent des athées qui pratiquent le kung-fu.
Voilà un synopsis qui ouvre des portes à bien des clichés, que ce soit de la bible, du
monde des vampires ou tout simplement de la culture populaire. Si le titre seul vous
offusque, restez loin de ce film! Les autres pourront profiter par exemple de la séquence
tout à fait délirante à la Shaft où Jésus défile dans la rue avec des bûches dans les mains
afin de les utiliser pour faire des pieux, complet avec une musique "Funky Jesus". Il fait
même un appel à sa mère, voit son père dans un bol de crème glacée aux cerises et chante
dans un numéro musical! Et que dire de son nouveau look! Les batailles à la kung-fu dans
les parcs et à la plage sont descentes, mais c'est la bataille à la taverne Dominion qui m'a
fait le plus rire (spécialement le flash-back et la bière bénite)... en plus, c'est à Ottawa!
Il ne faut pas se le cacher, tout comme Harry Knuckles, ce film est tourné sur pellicule 16
mm avec une prise de son affreuse, mais c'est cela qui donne un cachet au film qui de
toute façon ne veut pas du tout se comparer aux films d'Hollywood. C'est un vrai film de
série B, pas seulement fait pour ressembler à cela. Son montage a même été fait à la main
sur une vieille Steenbeck, sans l'aide du numérique. Le budget mince budget de $40 000
(canadiens!) a bien aidé! Côté technique, nous retrouvons autant de saleté dans l'image, si
ce n'est pas plus, que dans celle d'Harry Knuckles et tout autant d'artefacts de
compression. De nouveau, les voix du film semblent avoir été doublées en studio, ce qui
sonne assez poche, surtout qu'aucun effort n'a été fait pour que les lèvres bougent avec le
son... à mois que ce soit le résultat désiré! La musique sort quant à elle beaucoup mieux
dans le mixage. Le menu est lui aussi bien intéressant.
Pour ce qui est des suppléments, je peux vous annoncer fièrement que ma plainte dans ma
critique d'Harry Knuckles and the Pearl Necklace a été résolue alors que le premier film
de l'agent Spanish Fly s'y trouve! Il y a aussi une version allongée de la séquence
musicale, des bloopers, des scènes manquées commentées, des interviews avec l'équipe
(dont Phil Caracas cigarette à la bouche), une galerie de photos et la bande-annonce du
film. Il reste encore une piste de commentaires avec le réalisateur Lee Gordon Demarbre,
le scénariste Ian Driscoll ainsi que les acteurs Phil Caracas Jeff Moffet et Josh Grace. Ils
parlent des locations de tournage (dont Montréal pour les scènes du narrateur), des bons
moments qu'ils ont eus durant le tournage, des choix de personnages, du comment des
"effets spéciaux", et ils rient beaucoup! Malheureusement, Caracas est trop loin du micro
et nous l'entendons à peine.
C'est un genre de film qui ne plaît pas à tous (entre autres ma femme qui ne veut même
pas le visionner après avoir vu qu'un échantillon de 10 secondes). Évidemment, c'est un
film fait avec des amis, avec des idées absurdes et des clichés, mais n'avons-nous pas les
mêmes choses dans certains blockbusters dernièrement. Quelqu'un m'a dit que ces films
étaient comme les Elvis Gratton ontariens... mais il ne faut pas charrier! J'aime bien le
travail de Demarbre et j'ai bien hâte de voir son Black Kissinger qui est présentement en
pré-production... toujours avec les mêmes acteurs!
Cotes
Film
8
Présentation 6
Suppléments 8
Vidéo
5
Audio
5