François Truffaut

Transcription

François Truffaut
François Truffaut
© Pierre Zucca
THEMA | Vendredi 1er octobre à 22h15
p. 3 – Thema François Truffaut
vendredi 1er octobre – 22.15
22.15 | François Truffaut, une autobiographie
Un documentaire d’Anne Andreu
producteur délégué : Ina Entreprise
sélectionné au festival de Locarno 2004
23.30 | Antoine et Colette
Un court métrage de François Truffaut
00.00 | Les Mistons
Un court métrage de François Truffaut
00.20 | Histoire d’eau
Un court métrage de François Truffaut et Jean-Luc Godard
p. 14 – La chambre verte, jeudi 21 octobre – 20.45
p. 14 – Fahrenheit 451, jeudi 11 novembre – 20.45
p. 15 – Truffaut sur www.arte-tv.com
ARTE France – Direction de la Communication
8, rue Marceau 92130 Issy-les-Moulineaux
Contact presse
Grégoire Mauban / Audrey Jactat
01 55 00 70 42 / 70 43 / 73 25 / [email protected]
Agnès Buiche / Clémence Flechard
01 55 00 70 47 / 73 43 / [email protected]
2
François Truffaut, une autobiographie.
Note d’intention
François Truffaut plaçait au centre de son œuvre « la
vérification par la vie ». Tout ce qu’il a écrit, filmé, imaginé,
passait par le filtre de ses émotions. Il a ainsi composé, à
travers ses vingt et un longs-métrages, un véritable autoportrait où il est partout présent dans son œuvre. Quiconque
se replonge dans la masse des archives qu’il nous a laissées
ne peut qu’être pris au piège du charme qui s’en dégage.
Dans ce film qui aurait pu aussi bien s’appeler « Le roman de
François Truffaut », le cinéaste occupe la première place. C’est
d’abord lui que l’on voit, lui qui s’explique sur ses choix
artistiques, les obsessions qui l’habitaient, la crainte de ne pas
avoir le temps de mener à bien tout ce qu’il voulait réaliser.
Persuadé qu’il mourrait jeune, il s’interrogeait sur la place qu’il
occuperait dans l’histoire du cinéma. La réponse est évidente.
Vingt ans après sa disparition, l’œuvre de François Truffaut lui
survit magnifiquement. Plus qu’aucun autre metteur en scène
de son temps, il incarne une certaine idée du cinéma, une
certaine morale aussi. Les amis les plus proches, les femmes
de sa vie, tous ceux et celles que nous avons sollicités,
décrivent le charisme de l’homme, la séduction qu’il exerçait.
Mais ce film ne se veut pas seulement un album de souvenirs.
Il donne aussi la parole à une nouvelle génération de ciné-fils
Anne Andreu
© INA
qui, aujourd’hui comme hier, trouvent dans le cinéma de
Truffaut des raisons d’espérer.
3
Résumé
© collection François Truffaut
François Truffaut conservait tout, les photos des personnes
aimées, les petits bouts de papiers où il notait des idées, les
lettres, les nombreuses étapes de scénarios. Il voulait garder
des traces. Nous sommes partis de ces traces (interviews
filmées, photos, archives écrites) pour relier entre eux les
thèmes de prédilection du cinéaste, ceux qui se retrouvent de
film en film : l’enfance, l’apprentissage, les rapports entre les
hommes et les femmes, la primauté de l’art sur la vie, le culte
des morts .
Mais ce film est aussi un portrait à plusieurs voix. Des
intervenants prestigieux, comme Woody Allen qui confesse ici
pour la première fois sa passion pour le cinéaste français,
prolongent et complètent cet essai d’autobiographie. Fait
exceptionnel, parmi toutes les personnalités que nous avons
contactées, nous n’avons eu aucun refus. Plus qu’un
monument à la gloire du cinéaste, l’objectif de ce film était de
prendre la mesure de l’héritage, en révélant la filiation cachée
mais combien présente qui relie François Truffaut au public
d’aujourd’hui.
François Truffaut avec Orson Welles
4
Citations extraites du film
perfection mais on sait que cette perfection est illusoire dans
le cinéma. J’ai la conviction depuis quelque temps que les
films respirent par leurs défauts… » (I976)
François Truffaut
« Je n’avais jamais pensé révolutionner le cinéma ni
m’exprimer autrement que les cinéastes qui nous avaient
précédés. J’ai toujours pensé que le cinéma était très bien,
simplement que ça manquait de sincérité et qu’il fallait faire la
même chose en mieux. Il n’y a pas une différence énorme
entre « Chiens perdus sans collier » et « Les quatre cents
coups »…C’est assez proche . Simplement, moi je voulais faire
le mien parce que j’aimais pas l’autre, c’est tout. » (I965)
– « A quoi, ça sert le cinéma ? »
– « Alors, là, c’est la définition de Cocteau de la poésie. C’est
indispensable, mais je ne sais pas exactement à quoi… »
(I965)
– « Ce sont les trois premiers films qui sont intéressants. A
partir du quatrième, on est dans une carrière. Je ne dis pas
que ce qu’on fait après 35 ans n’a pas d’intérêt, mais ce qu’on
fait avant est inestimable. ll faut faire un film à 20 ans comme
Radiguet a écrit « Le Diable au corps » à 16 ans ».
– « Je dois être, malgré moi, un témoin de ce siècle. J’aime
beaucoup la phrase de Dali qui dit aux jeunes peintres : « Ne
te soucie pas d’être moderne, car quoi que tu fasses,
malheureusement tu le seras. » C’est la même chose pour le
cinéma. Les films témoignent là où l’on ne s’attend pas à ce
qu’ils témoignent. Alors, je ne me fais pas trop de souci. »
(I978)
Madeleine Morgenstern Truffaut
« Si j’essaie de définir François, le mot qui me vient
immédiatement à l’esprit, c’est l’intensité. C’était quelque
chose de palpable. Sinon, il n’aurait pas eu cette séduction qui
marchait sur les hommes et les femmes. »
Jeanne Moreau
« Ce qu’il y a de magnifique dans le travail avec un grand
metteur en scène, et en particulier avec François, c’est qu’il n’y
a pas d’indication, il n’y a pas de désir exprimé, il y a une
liberté et cette liberté, c’est cela qui vous contraint. Il a cru me
donner la liberté mais il m’a emprisonnée dans ses rets et c’est
ça que j’aime. »
– « Je sais que j’ai plus d’idées que de temps pour les réaliser.
C’est ce qui m’amène à tourner trop, peut être un peu trop vite
et puis il y a quelque chose de chaud dans le fait qu’on n’a pas
eu assez de temps, pas eu assez d’argent. On a une
tendance, une pulsion qui nous pousse à la recherche de la
Jean François Stevenin
« Avec François, on parlait de rien du tout. Ca marchait tout à
l’oreille et au coup d’œil. C’était très léger et très intense aussi.
Il fallait deviner. Pas besoin d’avoir un chef, sinon, le cinéma
5
serait complètement impraticable. Mais, quand ça marche
« Soyez scénariste, il ne suffit pas d’être candidat, il faut savoir
avec la finesse et le regard, alors là, c’est merveilleux .
François nous a appris tout ça, on a vécu tout ça.
S’il n’y avait pas eu ce frôlement, et qui a été beaucoup plus
qu’un frôlement, la vie n’aurait pas été la même, les enfants
non plus…. »
écrire. » Et je suis devenu scénariste. »
Catherine Deneuve
« C’est difficile d’imaginer un film qui soit plus sur l’amour et
sur la passion que « la Sirène du Mississipi ». François et moi
nous avions la même conception du personnage, une violence
très retenue, une certaine réserve en apparence et un grand
abandon ailleurs et autrement et puis tous les deux, nous
avions le goût du secret ancré dans nos gênes. Et cela, c’est
une chose qui nous a beaucoup rapprochés…Oui, c’est
vraiment une des grandes rencontres de ma vie, François
Truffaut, une des grandes rencontres de ma vie. »
Claude Berri
« C’était un grand séducteur, il avait un charme fou, une
intelligence extraordinaire. Pour moi, il est toujours vivant, il est
en voyage… »
Jérôme Tonnerre
« L’acte fondateur, c’est de franchir le seuil des films du
Carrosse un soir de I974, à l’âge de 14 ans. Quand j’ai été
introduit dans ce bureau par la secrétaire, il a compris que je
voulais faire partie d’une famille. Et lors de cette toute première
fois, il s’est passé un phénomène, rétrospectivement très
curieux : François Truffaut m’a désigné ma place. Il m’a dit :
Annette Insdorf
« Chaque année, au mois de septembre, on pouvait voir le
nouveau Truffaut au Lincoln Center. C’était un grand
événement. François ressentait très fort l’affection que nous lui
portions et l’admiration que nous avions pour ses films. Pour
Truffaut, revenir à New York, c’était coming home… »
Arnaud Desplechin
« Moi, ce que j’aime énormément chez Truffaut, c’est qu’il ne
cherche pas à parvenir au scénario parfait mais qu’il a pour
objectif la recherche obstinée du discours parfait. »
Nathalie Baye
« J’ai toujours été très étonnée et émue de cette peur qu’il avait
de ne pas avoir le temps de faire tout ce qu’il voulait faire. Il
était toujours dans une boulimie, une impatience. C’était pas
du business, c’était un appétit de faire des films, d’être dans le
cinéma, dans le cinéma… »
Fanny Ardant
« Les histoires que raconte François, ce sont des histoires
simples, des histoires auxquelles on peut tous s’identifier, dans
lesquelles on projette tous quelque chose pour le héros ou pour
l’héroïne. Le cinéma de Truffaut, c’est cette incarnation dans la
vraie vie, à laquelle il associe toujours le spectateur qu’il imagine
aussi émotif, aussi intelligent, aussi plein d’espoir que lui. »
6
Milos Forman
« Je dois beaucoup à François. Il se dégage de ses films une
grande chaleur sur le plan humain et une grande liberté.
C’était très important surtout pour nous qui étions abreuvés de
films de propagande sous le régime communiste. C’était une
bouffée d’air frais. »
© collection François Truffaut
Steven Spielberg
« Il y a quelque chose de profondément innocent et pur chez
Truffaut et dans ses films. On retrouve dans son œuvre la
sensibilité de l’enfance. Je ne pourrais pas tourner « Jules et
Jim » ni « La Nuit américaine ». François ne ferait pas « Les
dents de la mer ». Truffaut est ce qu’il est, à cause de son
passé, son histoire et son œuvre.
François Truffaut avec Jean-Luc Godard
Woody Allen
Il a été l’une des lumières du cinéma. Il a inspiré les
réalisateurs de ma génération. Il comptait beaucoup pour nous
comme Fellini, de Sica, Antonioni, ou encore Kurosawa dans
une autre partie du monde et Bunuel évidemment. Ils étaient
une douzaine et parmi ces géants qui nous ont donné envie de
faire du cinéma, il y avait François Truffaut.
7
François Truffaut est né le 6 février 1932 à Paris. Fils unique de
Roland Truffaut et de Janine de Montferrand. Jusqu’à 12 ans,
il est élevé par sa grand mère. A 17 ans, il a la révélation de sa
vraie filiation. Roland n’est qu’un père de substitution. Plus
tard, Truffaut mènera une enquête pour retrouver son véritable
père mais finalement décidera de ne pas entrer en relations
avec lui. A la limite de la délinquance, il passe avec son ami
Robert Lachenay, une adolescence entièrement vouée à la
passion du cinéma. En 1951, il s’engage pour 3 ans dans
l’armée et déserte avant de partir pour l’Indochine. Il est
réformé en 1953 pour instabilité caractérielle. A sa sortie de
prison, il est recueilli par le critique André Bazin et sa femme
Janine. Encouragé par Bazin, Truffaut commence à écrire et
devient rapidement le véritable chef de bande des Cahiers du
Cinéma. Il devient aussi critique à Arts, un critique aussi
passionné que redouté.
Le 29 octobre 1957, il épouse Madeleine Morgenstern avec
laquelle il aura deux filles Laure et Ewa.
En 1958, Truffaut réalise « Les Mistons » qui gagne un prix au
Festival de Bruxelles et « Une histoire d’eau » avec Godard.
En 1959, il obtient le prix de la mise en scène pour son premier
long métrage « Les quatre cents coups », très inspiré de sa
propre enfance. C’est la reconnaissance immédiate. François
Truffaut entre dans le cinéma. Il n’en sortira plus. En 25 ans, il
réalise 3 courts métrages, vingt et un longs métrages et publie
de nombreux ouvrages.
© Pierre Zucca
Bio-filmographie de François Truffaut
François Truffaut avec Jacqueline Bisset
1960 : « Tirez sur le pianiste »
1961 : « Jules et Jim »
1962 : « Antoine et Colette », sketch de « l’Amour à vingt ans »
1964 : « La Peau douce »
1966 : « Fahrenheit 451 ». Publication du livre « Le cinéma selon
Hitchcock », un ouvrage auquel François Truffaut tenait
beaucoup.
1967 : « La mariée était en noir »
1968 : François Truffaut tourne « Baisers volés », tandis qu’éclate
l’affaire de la Cinémathèque. Le gouvernement chasse Henri
Langlois de ses fonctions. Avec d’autres cinéastes, Truffaut
organise la contestation. La même année, il participe aussi à
la révolte des cinéastes qui entraîne la fermeture du Festival
de Cannes.
8
1970 : « L’Enfant sauvage »
1971 : « Les deux Anglaises et le Continent »
1972 : « Une belle fille comme moi »
1973 : « La Nuit américaine ». Oscar du meilleur film étranger
1975 : « L’Histoire d’Adèle H. » Il publie « Les films de ma vie », un
livre qui regroupe un grand nombre d’articles écrits par
Truffaut du temps où il était critique et des textes inédits
consacrés aux metteurs en scène qu’il préfère.
1976 : « L’Argent de poche »
1977 : « L’Homme qui aimait les femmes ». Il interprète le professeur
Lacombe dans « Rencontres du troisième type » de Steven
Spielberg.
1978 : « La Chambre verte »
1979 : « L’Amour en fuite » Hommage de l’American Film Institue et
rétrospective à Washington et à Los Angeles pour son 20ème
anniversaire en tant que réalisateur.
1980 : « Le Dernier Métro ». Le film reçoit 10 Césars.
1981 : « La Femme d’à côté »
1983 : « Vivement Dimanche ». Naissance de Joséphine, fille de
François Truffaut et de Fanny Ardant. Il publie la version
définitive du Hitchcock/Truffaut.
1984 : François Truffaut meurt à Paris le 21 octobre d’une tumeur au
cerveau.
© Pierre Zucca
1969 : « La Sirène du Mississipi »
François Truffaut dans l’enfant sauvage
9
Intervenants du documentaire
© Pierre Zucca
Woody Allen
Fanny Ardant
Nathalie Baye
Claude Berri
Catherine Deneuve
Arnaud Desplechin
Milos Forman
Annette Insdorf
Robert Lachenay
Jeanne Moreau
Madeleine Morgenstern Truffaut
Jean François Stevenin
Jérôme Tonnerre
Jean-Pierre Léaud avec François Truffaut
10
La réalisatrice
Anne Andreu
Journaliste et auteur de télévision, critique de cinéma dans
différents journaux comme « Les nouvelles littéraires »,
« L’Envènement du Jeudi », « Le Monde de l’éducation »,
Anne Andreu a produit de nombreux magazines culturels
essentiellement consacrés au cinéma, dont le plus connu est :
« Cinéma, cinémas », avec Michel Boujut et Claude Ventura
(France 2 / 1981-1990)
« Romy Schneider, étrange étrangère », un portrait de l’actrice
à l’occasion du vingtième anniversaire de sa mort. (Arte Mai
2002)
« Cannes 1983, l’année de tous les dangers ». (Cinéma
classique Mai 2003)
« La vie en 8mm », série documentaire : portrait Robinson
Stevenin. (France 5 . 2003)
« Les mondes de Chahine » (Ciné Cinémas Mai 2004)
En 2000, elle crée le nouveau magazine de cinéma sur
France 5, « Absolument cinéma » qui sera suivi en 2001 par
« Après la sortie » et en 2002 par « Ciné Bus ».
En 1995, elle est directrice artistique de « Lumière et
Compagnie », le film de clôture du Centenaire du Cinéma pour
lequel 40 cinéastes internationaux ont accepté de tourner avec
le Cinématographe Lumière d’origine.
Parmi les documentaires qu’elle a écrits et réalisés récemment
pour la télévision, on peut citer :
« Max Jacob » ( Un siècle d’écrivains France 3)
« Gérard Philipe », ( Canal+),
« Elle s’appelait Françoise », un récit de la vie de Françoise
Dorléac par sa sœur Catherine Deneuve (Canal +)
« Les aventuriers de l’Egypte ancienne », une série de 12
documentaires sur les grands savants qui ont inventé
l’égyptologie (France 5).
« Je t’aime, je te filme », un essai sur les relations entre le
travail et l’amour dans le processus de création artistique.
(Arte 2000)
Anne Andreu avec Woody Allen (New York 2004)
11
Fiche technique
Réalisation
Anne Andreu
Producteur délégué
Ina Entreprise
Christiane Graziani
Chargé de Production
Thierry Ippolito
Assisté de
Delphine Collet
Assistante à la réalisation
Charlotte Ortolan
Montage
Yvan Gaillard
Assistante
Charlène Gravel
Image New York
Etienne Sauret
Conformation et étalonnage
Isabelle Laclau
Son
Pierre Bertrand
Laurent Malan
Mixage
Georges Lafitte
Documentaliste
Gwen Michel
Deborah Ford
Recherches Photos
Delphine Collet
Charlotte Ortolan
Unité de programme Actualité culturelle
Danna Hastier
Chargée de programme
Karen Michael
une coproduction
ARTE France / Ina Entreprise
78 mn - 2004
Illustrateur Sonore
Julien Bonneau
Editions Justement Music
Administrateur de Production
Sandrine Brousse
Banc-Titre
Mathieu Faure
Image
Florian Bouchet
2ème caméra
Vincent Gonon
12
23.30 | Antoine et Colette
court métrage – 1958 / NB
Durée : 29 mn
Un des sketches réalisés par François Truffaut pour le
long métrage L’amour à 20 ans.
Antoine a 17 ans. Il travaille dans une maison de disque. A
un concert des jeunesses musicales de France, il tombe
amoureux de Colette. Il la poursuit mais il ne reste pour elle
qu’un copain…
Avec Jean-Pierre Léaud, Marie France Pisier et Rosy Varte
00.00 | Les Mistons
court métrage – 1958 / NB
Durée : 23 mn
Réalisé par François Truffaut
C’est l’histoire de deux amoureux en butte aux persécutions
d’une poignée de gamins dépités
Avec Bernadette Lafont et Gérard Blain
court métrage – 1958 / NB
Durée : 18 mn
Réalisé par François Truffaut et Jean-Luc Godard
Les inondations ont coupé les routes de la région parisienne :
une étudiante de Villeneuve Saint-Georges qui tente de
rejoindre la Sorbonne à Paris est prise en auto-stop par un
jeune homme beau parleur et séducteur.
Avec Jean-Claude Brialy et Caroline Dim
© Pierre Zucca
00.20 | Histoire d’eau
13
Hommage à François Truffaut
jeudi 21 octobre à 20.45
La chambre verte
(jour anniversaire de la mort de François Truffaut)
Un film de François Truffaut (1978 – 94 min)
d’après Henry James
avec : François Truffaut, Nathalie Baye, Jean Dasté, Jean-Pierre
Moulin, Antoine Vitez.
Revenu indemne de la guerre de 14-18 où il a vu mourir tant
d'hommes, tant d'amis, Julien Davenne consacre l'essentiel de son
existence à raviver le souvenir de sa jeune épouse disparue. Un jour,
Davenne fait la connaissance d'une jeune femme, Cécilia Mandel. Or,
tous deux ont un point commun: Davenne aime tous les morts sauf un,
Paul Massigny, et Cécilia aime aussi les morts, mais surtout un, Paul
Massigny.
jeudi 11 novembre à 20.45
Fahrenheit 451
Un film de François Truffaut (1966 – 113 min)
avec Julie Christie, Oskar Werner, Cyril Cusak.
Une adaptation du roman d’anticipation éponyme de Ray Bradbury
d’une très grande beauté austère, grâce au travail sur la photo de
Nicolas Roeg .
Dans un pays au régime dictatorial, les pompiers sont chargés de
brûler les livres. Mais l'un d'entre eux commence à lire les livres qu'il
devrait détruire. Trahi par son épouse, il est ensuite introduit par une
femme dans une communauté dont le seul but est d'apprendre par
cœur et, par conséquent, de sauver les monuments de la culture
littéraire.
14
François Truffaut
sur le site d’ARTE
A l'occasion de la soirée thématique François
Truffaut et de la diffusion de plusieurs de ses
films, ARTE crée sur son site Internet, un dossier
complet sur l'un des réalisateurs de la Nouvelle
Vague.
Vous y découvrirez une biographie très
compléte, une bibliographie, une filmographie,
une liste de liens indispensable, une interview
vidéo de Serge Toubiana, critique et biographe
de Truffaut et tout ce qu'il faut savoir sur les
programmes...
Un quiz pour gagner des DVD Truffaut sera
également mise en place !
www.arte-tv.com
www.ina.fr
Mise en ligne en septembre 2004.
15

Documents pareils