Pride, c`est beaucoup trop bon – pourquoi
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Pride, c`est beaucoup trop bon – pourquoi
Pride, c’est beaucoup trop bon – pourquoi ? Gros, gros, gros coup de coeur pour : Pride (et en plus, c’est tiré d’une histoire vraie) Dans la lignée de Good Morning England, Pride qui a reçu la Queer Palm au Festival de Cannes 2014, est une comédie sociale super fun et aux jolis propos. Les Anglais sont définitivement les meilleurs en la matière. Allez, parlons-en. Le pitch ; Nous sommes en Angleterre, en 1984. Alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, le Syndicat des Mineurs décide de faire grève. La Premier Ministre reste insensible à leurs requêtes et la police les martyrise. Un seul et unique groupe, qui s’avère être composé d’homosexuels londoniens décide de les aider et crée le LGSM – Lesbian and Gays Support the Miners (Lesbiennes et Gays Soutien aux Mineurs – ça marche aussi en Français). Ces jeunes gens revendiquent eux aussi leurs droits et sont eux-mêmes victimes de violence. Entre réprimés, on s’entraide, telle est leur devise – et ça marche. Le LGSM, mené par Mark, récolte de l’argent pour un petit village de mineurs, habitant au fin fond du Pays de Galles. Rencontre entre deux « groupes » totalement différents, mais terriblement attachants. La Crème de la Crème des acteurs britanniques ; Bill Nighy (Love Actually, Good Morning England) et Imelda Staunton (Mais si, Dolorès Ombrage dans Harry Potter). Alors que le premier promène son exquis flegme légendaire dans les rues de son village, la seconde est parfaite en meneuse de troupe féminine joviale et sympathique. Et puis une ribambelle de jeunes acteurs. Plein de nouvelles têtes, comme le charismatique leader de bande Mark (Ben Schnetzer) ou bien le petit nouveau tout jeune qui se cherche Joe (George Mackay – nommé cette année au Bafta Orange Rising Star, plus ou moins l’équivalent du César du Meilleur Espoir, « de la star qui grimpe »). Tous, littéralement, tous les acteurs de ce film sont bons. Tous. D’ailleurs, on retrouvera Freddie Fox (le beau Jeff, l’idole des petites filles) et Ben Schnetzer (le leader) dans The Riot Club, le 31 décembre au Cinéma. Cette fois-ci les deux jeunes hommes joueront des étudiants richissimes d’un club très privé d’Oxford…qui dépassent outrageusement les limites. L’instant trop feel-good, trop cool, trop fun (du style la petite chorégraphie de Hugh Grant dans Love Actually) : quand Jonathan (Dominic West, trop bon) se met à danser. Alors oui, c’est prévisible, mais que c’est bon. PRIDE en trois images : On danse (oui, la BO est trop bonne) On rigole bien (faut le dire, ce film est drôle) Et on (se) défend – LGSM, pour vous servir Photos : © Nicolas Dove Bref, courez-y. Grand moyen que vous y passiez un SUPER moment. Clémence Pouletty La Bande-annonce (en VOST)