Une photo, un texte - College Francois Truffaut

Une photo, un texte
L’enfant qui…
L’enfant, qui s’amuse en temps de guerre comme de paix
L’enfant, qui parcourt la vie et ses difficultés.
L’enfant qui demeure dans le bonheur.
Dans un monde dans lequel les malheurs de la vie réaliste n’existent pas,
L’enfant qui est dans sa bulle et qui vit heureux loin de nos malheurs et cela à jamais
Insouciant, innocent, curieux … l’enfant demeure.
PHOTO # Ilka Kramer TEXTE # Priam
J’ai choisi cette photo pour la complicité du « couple » qui m’a beaucoup touchée. J’ai
immédiatement pensé à des retrouvailles. Le sourire de la jeune fille exprime tout le bonheur
qu’elle partage avec son compagnon. Son bras tendu vers l’extérieur reflète un sentiment de
liberté, l’élan, la jeunesse. Peut-être se sont-ils quittés un instant pour mieux se retrouver. Un
regard et la complicité ressurgit.
PHOTO # Manu Fauque TEXTE # Pauline
Cette photo, est prise de haut, en plongée. Très nette on remarque cette eau et son reflet.
Le personnage est une fille, au centre de la photo. Elle est couchée sur une roche, elle a ses
pieds dans l’eau, sa tête repose sur la pierre. Ses bras sont déployés sur la roche. La fille doit
avoir neuf ou dix ans. Elle est vêtue d’un short et d’un tee-shirt fin. Elle ferme les yeux, elle ne
sourit pas.
Je trouve cette photo très belle avec cette roche en arrière plan. Ce qui me marque, c’est le reflet
de l’eau, la roche, qui contraste avec la légèreté naturelle de la fille, sa position en forme de
Christ. Autour d’elle, il y a quelques feuilles qui rappellent la nature. Je ressens une tristesse
chez cette enfant, elle n’est pas heureuse.
Le reflet de l’eau, la roche, les feuilles éparpillées nous éloignent de la ville, de sa pollution et
de toutes les cohues. Cette photo m’inspire une profonde tristesse. La petite fille semble déjà
lassée de la vie. En laissant plonger ses pieds dans l’eau on imagine qu’elle veut s’enfoncer dans
l’au- de-là. Le reflet du ciel laisse entrevoir un autre de monde dans lequel il est tentant de
basculer.
Il y a deux faces sur cette photo, c’est ce que j’aime. Le ciel et à la fois la terre, bonheur et
tristesse, la vie et la mort. La jeune fille semble endormie, elle est suspendue entre deux mondes, elle ne pense plus à rien.
PHOTO # Karolin Klueppel TEXTE # Alexandra
Cette photo est nette sur la jeune fille mais floue sur l’arrière. Assise là où l’on place le dos, le
dos là où l’on s’assoit, la photo étant tournée le paysage bascule. Illusion d’un équilibre. Cette
photo me touche car j’ai l’impression que cette fille semble perdue dans ce monde qui n’est pas
le sien. Ou peut-être est-ce un garçon qui lui tourne la tête à ce point ?
PHOTO # Manu Fauque TEXTE # Fanny
Ça n’avait rien de réel.
C’était insensé.
Je suis partie sur un coup de tête, je me suis barrée.
Je ne reviendrai plus, c’est fini.
PHOTO # Ilka Kramer TEXTE # Maylis
Le premier plan est très net puis le flou augmente au fur et à mesure que l’on pénètre le
paysage. Les couleurs chaudes dominent, du marron, du beige, des ocres ; le bleu pour le
pantalon de l’enfant se détache ainsi nettement. Le jeune garçon habillé d’un jean a les
cheveux longs, attachés en une longue tresse. Il nous tourne le dos. Il occupe le centre de la
photo regardant les chevaux tournés dans l’enclos. Je pense à cet enfant épris de liberté, en
quête d’émancipation, perdu dans ses rêves…
PHOTO # Aaron Huey TEXTE # Emma
Au premier plan nous voyons un adolescent noir légèrement flou. Il se trouve dans l’escalier
d’un immeuble surplombant une arme posée au sol à ses pieds. Un policier blanc monte les
marches en contrebas. On lit l’inquiétude et la peur sur le visage de cet enfant. Il fixe l’objectif,
il nous appelle.
Cette photo évoque le problème des quartiers défavorisés où les jeunes sont livrés à eux mêmes
et ont accès aux armes. On pense également aux affaires récentes aux Etats-Unis où des
policiers blancs ont abattu des enfants noirs ; à chaque fois la justice a reconnu la légitime
défense.
PHOTO # Atonio Bolfo TEXTE # Tom
Sur cette photo prise en noir et blanc, au premier plan une voiture en ruine, avec 5 enfants qui
jouent. Cette voiture est toute abîmée, elle n’a plus de roues, plus de portes, plus rien. Les
enfants ont entre 2 et 12 ans, peut-être sont-ils frères et sœurs ?
A l’arrière, on aperçoit des immeubles, des arbres, la ville.
Les enfants ont l’air heureux.
PHOTO # Robert Doisneau TEXTE # Maïka
Cette photo me rappelle l’enfant qui veut grandir, faire comme les adultes. Toute l’innocence
s’y reflète.
La petite fille se concentre, essaye de faire le mieux qu’elle peut pour se coiffer. On voit son
visage qui se reflète dans le miroir. Les couleurs vives des tissus contrastent avec les murs de
parpaing brut. L’enfance ne se préoccupe pas des lieux.
Je pense qu’elle veut faire comme sa mère, elle se fait belle ! La lumière est sur le visage de cet
enfant qui tourne le dos mais nous fixe à travers le miroir.
Elle a une robe comme si elle se préparait pour un rendez-vous.
PHOTO # Karolin Klueppel TEXTE # Léa
Cette photographie a été prise en noir et blanc, dans un jardin. Au centre nous voyons une
petite fille vêtue d’une robe, elle a un regard très sombre porté sur l’objectif. Elle tient dans sa
main une cigarette alors que ce n’est qu’une enfant. Sur la gauche il y a une poussette tenue
par la fillette du centre. A droite il y a une plus petite fille qui a une robe, des lunettes de soleil
et tient dans ses bras une poupée. J’ai choisi cette photo car elle représente bien l’ignorance et
l’insouciance des enfants.
PHOTO # Sally Mann TEXTE # Maelle
La photo a été prise entre des barreaux. Les deux personnages sont une fille et un garçon. Ils ont
l’air vraiment très amoureux. On remarque qu’ils sont assis sur un banc. La fille est assise sur le
banc et le garçon, lui, est assis sur le dossier. Derrière eux se trouve un volet. L’objectif est fixé
sur les jeunes adultes.
Les barreaux sont floutés ce qui nous fait penser qu’ils sont dans une petite bulle.
On peut apercevoir quelques détails sur le banc : de la rouille est visible, du fer, des petits trous.
La photo a été prise à leur hauteur. Les couleurs sont en majorité chaudes.
PHOTO # Manu Fauque TEXTE # Emilie
Cette photo fait penser à un montage, pourtant en la tournant, elle perd toute crédibilité. On voit
que l’homme est net alors que le fond est flou.
Cette photo est humoristique, elle fait penser à des jeunes qui s’amusent en prenant des photos
décalées.
PHOTO # Manu Fauque TEXTE # Valentin
Sur cette image, nous pouvons voir trois jeunes enfants dont deux filles. Au premier plan, on
remarque que la petite fille qui est face à l’objectif tient une cigarette dans sa main.
Elle n’a pas l’air de s’amuser comme l’enfant derrière elle (au dernier plan) ; elle a un regard
assez froid. La photo est nette au premier plan et floue au second plan. Il n’y a pas une grande
profondeur de champ. La photographie est en noir et blanc, l’émotion y est plus forte qu’en
couleur. J’aime particulièrement cette image pour la force qu’elle dégage, l’assurance de cette
enfance si fragile.
PHOTO # Sally Mann TEXTE # Amaya