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Comment
Walt
est devenu
Disney...
Il y a tout juste 50 ans,
le 15 décembre 1966,
disparaissait Walt Disney.
Sa vie, son histoire sont un
classique de la “success story
à l’américaine”. Né pauvre mais
avec le furieux désir de réussir,
il débarque à Hollywood sans
un sou. Avec son frère et associé
Roy, il révolutionne le cinéma
en créant Mickey, premier
personnage de cartoon sonore,
puis tous les grands classiques
de l’animation avec lesquels nous
avons grandi. Percevant avant
les autres l’essor de la télévision,
il marque également la culture
populaire du 20ème siècle
en inventant le parc à thèmes.
A travers 7 thématiques,
découvrez 50 anecdotes clés
sur un homme qui a changé
à jamais le monde du
divertissement et comment
perdure sa vision au sein de
The Walt Disney Company
aujourd’hui…
Walt Disney
1901-1966
Disparu il y a 50 ans,
Walt Disney est
le créateur de Mickey et
du premier long-métrage
d’animation, le pionnier
du documentaire animalier
et de la télévision,
l’inventeur des parcs
à thèmes et plus encore.
Parti de rien pour devenir
une des figures les plus
légendaires du 20ème siècle,
il a posé les jalons
de ce qui est
aujourd’hui encore
The Walt Disney Company.
De l’Amérique profonde
aux champs de bataille
français
Walter Elias (Walt) Disney est né le 5 décembre
1901 à Chicago, quatrième des cinq enfants
d’Elias et Flora Disney. La famille ayant
peu après emménagé dans la ville rurale de
Marceline dans le Missouri, c’est là que le jeune
garçon grandit au contact de la nature et des
animaux. Le souvenir fantasmé de la grand-rue
de Marceline lui inspirera plus tard la Main
Street, U.S.A. de son parc Disneyland.
Ayant travaillé dès l’âge de 9 ans - notamment
pour aider son père à livrer les journaux à 3
heures tous les matins - Walt abandonne les
études très jeune, non sans que sa maitresse
d’école l’ait encouragé à cultiver son don pour
le dessin. En 1918, en mentant sur son âge car
il n’a pas 17 ans, il débarque en France, pays de
ses lointains ancêtres (le nom Disney venant
“d’Isigny” en Normandie). La guerre vient de
se terminer et il s’engage comme ambulancier
dans la Croix-Rouge, décorant son véhicule avec
ses dessins et réalisant des caricatures pour les
soldats et les infirmiers.
Mickey est le premier
héros de cartoon sonore
À son retour aux États-Unis une année plus
tard, le jeune homme fait la connaissance d’Ub
Iwerks, un dessinateur de son âge à Kansas City
et ils décident de créer Iwerks-Disney Studio,
une agence d’illustration publicitaire qui ne
dure qu’un mois. Leur seconde association
Laugh-O-Grams n’est guère plus fructueuse
mais elle leur permet d’assouvir leur passion
pour un genre naissant, le dessin animé.
Après cette nouvelle faillite, Walt part tenter sa
chance en Californie où il retrouve son frère
de 8 ans son aîné, Roy. Ce dernier, employé de
banque, est l’influence pondérée qui manquait
au jeune artiste. Le 16 octobre 1923, les deux
frères fondent Disney Brothers Cartoon Studio,
aujourd’hui The Walt Disney Company, et l’ami
des jours difficiles, Ib Iwerks les rejoint bientôt.
Les trois associés se mettent aussitôt au travail.
Walt a l’idée de filmer une vraie fillette devant
un drap blanc. Par la suite, Iwerks et lui animent
le chat Julius et d’autres personnages qui
semblent interagir avec la petite actrice. Ces
Alice Comedies permettent au studio de vivoter
et illustrent déjà le goût pour l’innovation
technique qui sera toujours le sien. Disney crée
ensuite Oswald le lapin chanceux… qui ne lui
porte guère chance puisque les droits sur ce
personnage lui sont retirés par un producteur
peu scrupuleux. Il a alors l’idée d’un nouveau
personnage, une souris, d’un incurable
optimisme : comme lui. Ub Iwerks lui donne
forme graphique et la femme de Walt, Lillian,
lui trouve un nom : Mickey. Deux premiers
cartoons sont réalisés, Fou d’aviation et Mickey
Gaucho, qui ne trouvent pas de distributeur.
Quelques mois plus tôt est sorti le premier film
sonore et Walt veut être le premier à en faire
de même pour un dessin animé. Il utilise ses
dernières économies pour payer un orchestre
qui enregistre la bande-son de Steamboat Willie.
Ce cartoon de Mickey sort le 18 novembre 1928
et c’est un succès qui fait de son réalisateur la
coqueluche de Hollywood.
Blanche-Neige est le
premier long-métrage
d’animation
Dans Steamboat Willie, Mickey pousse des
grognements, il ne parle pas encore vraiment.
Ce sera chose faite quelques mois plus tard.
Ses premiers mots, historiques, sont “Hot dogs
! Hot dogs !” et pendant près de 20 ans, Walt
sera la voix de celui auquel il s’identifie tant.
Si Mickey est depuis ses débuts accompagné
de Minnie, très vite, il est rejoint par Pluto
(1930), Dingo (1932) et Donald (1934). Passionné
de musique, Walt crée une série de cartoons
chantés sans héros récurrents et destinés à
tester les innovations techniques du studio,
souvent récompensés par des Oscars : la couleur
(1932), l’animation réaliste d’humains (1935)
et l’effet de profondeur avec l’invention de la
caméra multiplane (1937). Par la suite, Ub Iwerks
se consacrera exclusivement aux effets spéciaux
pour les films et les parcs.
Dans les années 30, Walt Disney est fêté et
reconnu par les artistes d’avant-garde du
monde entier. Il voyage beaucoup, notamment
en France où l’une de ses plus anciennes et
plus dynamiques filiales a été fondée le 19
juillet 1934 : Mickey Mouse S.A., aujourd’hui
The Walt Disney Company France. Sur les
Champs-Elysées, il découvre un jour un cinéma
qui ne passe que des Mickey. Les spécialistes
affirmaient POURTANT qu’on ne pouvait pas
regarder plus de 15 minutes un dessin animé
sans avoir mal à la tête et aux yeux… et ces
Parisiens restent une heure et demie devant
des cartoons ! Il a la confirmation de son
intuition, lui qui veut être le premier à produire
un long-métrage d’animation. Le 21 décembre
1937, le tout Hollywood est là, à la première
de ce que la rumeur annonce déjà comme la
“folie de Walt”, un film qui a demandé 3 ans de
labeur à des centaines d’artistes, un budget
faramineux et qui va sans doute mettre le studio
sur la paille : Blanche-Neige et les Sept Nains.
C’est évidemment un triomphe qui montre les
progrès réalisés depuis la naissance de Mickey,
9 ans plus tôt, et change pour toujours l’histoire
du cinéma.
La fin d’un premier
âge d’or…
Par la suite, Pinocchio (1940) est considéré par
de nombreux historiens comme le plus beau
film d’animation jamais réalisé et Fantasia
(1940) comme le plus ambitieux, en mêlant
animation et musique classique même s’il est
trop en avance sur son temps et devra attendre
plusieurs décennies pour être reconnu à sa
juste valeur. C’est à cette occasion que l’ancêtre
du son stéréo est mis au point pour permettre
aux salles de cinéma de donner au film toute sa
mesure auditive. Dumbo (1941) et Bambi (1942)
complètent ce premier âge d’or de l’animation.
La suite des années 40 est plus difficile pour
la Company qui vient pourtant d’emménager
- et occupe encore de nos jours - un nouveau
quartier général à Burbank en Californie. Studio
“utopique” dédié à la création, il comprend de
beaux bâtiments de style Art Déco Streamline
et même une avenue Mickey coupant la route
Simplet ! Mais la Seconde guerre mondiale a
fermé les marchés non-américains et l’armée
occupe le studio pour avoir une présence sur la
Côte Ouest en cas d’attaque japonaise. Walt doit
partager son bureau avec un colonel qui dort
dans son canapé ! Des artistes partent se battre
sur le front, d’autres préfèrent s’en aller sur des
différends artistiques ou sociaux.
… Avant le commencement
d’un second âge d’or
Les films d’animation des années 40, souvent
de simples compilations de cartons musicaux,
obtiennent des résultats limités au box-office.
Une princesse avait lancé le studio, il revient
à une autre de le relancer. Walt cède aux
demandes de ses fans et adapte un autre conte
de fées, Cendrillon (1950). C’est une grande
réussite et le début d’un nouvel âge d’or : Alice
au Pays des Merveilles (1951), Peter Pan (1953),
La Belle et le Clochard (1955) et La Belle au Bois
Dormant (1959) : le grand passeur d’histoires
qu’est Walt n’a pas perdu la main.
Au cours de ces années, le studio commence
à se diversifier. Intéressé depuis son enfance
par la nature, Walt finance une expédition en
Alaska dont les scientifiques reviennent avec
des milliers d’heures de rushes de L’Île aux
Phoques (1948). Il trouve comment en tirer une
histoire, faire des animaux des héros réalistes
et dramatiser le tout avec de la musique bien
choisie : il vient d’inventer le documentaire
animalier moderne. Entre 1948 et 1960, Disney
sortira ainsi une dizaine de films de la série
C’est la Vie où la nature a le premier rôle. Cette
tradition continue de nos jours avec le label
Disneynature.
Il s’intéresse aussi aux productions en prises
de vues réelles comme L’Île au Trésor (1950) ou
20.000 Lieues sous les Mers (1954) d’après son
auteur français favori, Jules Verne. Ces films
offrent l’avantage de pouvoir être réalisés plus
vite, et avec un risque financier moins grand,
que les films d’animation.
Pionnier de la télévision et
inventeur des parcs
à thèmes
Un nouveau média fait aussi son apparition
à cette époque, la télévision. Hollywood voit
avec horreur les spectateurs fuir ses films et
devenir télé-spectateurs. Mais cela n’effraie
pas Walt. Dès 1950, il produit des programmes
originaux et invente le principe du “making
of” : en invitant les téléspectateurs via la télé à
assister au tournage de ses films, il leur donne
au contraire envie de continuer à aller les
découvrir… en salles. Et avec ses séries comme
Davy Crockett (1954) et plus tard Zorro (1957),
il les emmène à Frontierland, le Far West d’un
autre de ses projets, Disneyland.
Comme toujours, il part d’idées simples - il
s’ennuie quand il emmène ses filles Diane et
Sharon faire des tours de manège, il aime faire
le tour de sa propriété sur un train miniature
qui abîme les fleurs du jardin au grand dam de
son épouse Lillian etc. - pour inventer quelque
chose de profondément nouveau : un parc
dont les attractions seront organisées autour
des thèmes qui le passionnent. Il imagine déjà
accueillir les visiteurs dans la rue de son enfance
à Marceline (Main Street, U.S.A.) les guider
dans le monde sauvage de ses documentaires
animaliers (Adventureland), faire de leurs rêves
une réalité dans le pays de ses contes de fées
animés (Fantasyland) et, sa dernière marotte,
leur ouvrir les portes de l’exploitation spatiale
(Tomorrowland). Une nouvelle fois, personne
n’y croit, pas même son frère et associé Roy, qui
veut lui couper les vivres. Walt doit hypothéquer
sa propre maison et son assurance-vie pour
finir de financer Disneyland. Mais le jour de
l’inauguration, évidemment retransmis en
direct dans son émission, le 17 juillet 1955, toute
l’Amérique a les yeux rivés sur cet “Oncle Walt”
(comme on l’appelle depuis que son visage est
connu de tous les téléspectateurs) qui garde un
regard d’enfant dès qu’il parle de sa dernière
création. Après l’ouverture du parc, rien ne sera
jamais plus comme avant, les revenus générés
par les entrées compensant désormais tout
risque d’échec au box-office.
Les dernières années
À un admirateur qui le presse d’annoncer
sa candidature au poste de gouverneur de la
Californie, voire plus, Walt répond “Pourquoi
voudriez-vous que je sois gouverneur ou
sénateur ? Je suis déjà roi de Disneyland
!”. Comme s’il savait son temps compté, il
multiplie les projets. Le style de ses dessins
animés évolue pour devenir plus contemporain
: Les 101 Dalmatiens (1961), Merlin l’Enchanteur
(1963) et Le Livre de la Jungle (1967, posthume).
Il remporte son plus grand triomphe artistique
avec Mary Poppins (1964), un film “pratiquement
parfait en tous points” sur lequel il a travaillé
pendant 20 ans, en bataillant parfois avec son
auteur Pamela Travers qui ne voulait pas le
laisser l’adapter !
Après Disneyland où il inaugure chaque
année de nouvelles attractions et met au point
ses célèbres audio-animatroniques, il a un
nouveau projet encore plus ambitieux : il veut
guérir l’Amérique de ses maux en repensant
l’urbanisme. Il a trouvé un terrain immense et
vierge en Floride où il veut bâtir un deuxième
parc à thèmes mais aussi une ville du futur
où on pourrait vivre, travailler et sortir en
harmonie. Il la nomme EPCOT (acronyme pour
Prototype Expérimental de la Communauté de
Demain en anglais). Il a même dessiné sur un
plan l’endroit où il aura son banc personnel
pour pouvoir, avec Lillian, s’y assoir et regarder
passer les gens !
Mais le 15 décembre 1966, Walt Disney meurt,
à seulement 65 ans, des suites d’un cancer
des poumons. Le monde entier pleure sa
disparition, à l’image de cette couverture
devenue mythique de Paris Match où l’on voit
Mickey, brisé par la mort de son créateur. Roy,
qui venait pourtant d’annoncer sa retraite,
reprend les rênes de l’entreprise afin de pouvoir
porter le dernier rêve de son cadet sur les fonds
baptismaux : ce sera chose faite cinq ans plus
tard avec l’ouverture de Disney World qu’il fait
aussitôt rebaptiser, en hommage à l’une des
figures les plus populaires de son temps, Walt
Disney World.
Disney après Walt
50 ans après sa disparition, The Walt Disney
Company continue la tradition d’excellence
initiée par son fondateur : raconter aux
familles les plus belles histoires. Le cinéma
d’animation, illustré par la réussite de Disney
(La Reine des Neiges, Zootopie, Vaiana, la
légende du bout du monde etc.) et Pixar
(Vice-Versa, Le Monde de Dory etc.), est
aujourd’hui rejoint par les nouvelles écritures
narratives des films de super-héros Marvel et
d’épopées galactiques Star Wars au cinéma et
sur l’ensemble des autres médias. Les parcs à
thèmes aux États-Unis, au Japon, en Chine et
en France (Disneyland Paris fête ses 25 ans en
2017) témoignent également de ce succès. Walt
assurait avoir pleinement confiance dans les
équipes qu’il avait formées : “La plus belle chose
que j’ai bâtie, c’est mon entreprise”.
Disney,
la maison
des
histoires
Tout a commencé
par une souris
Près de 90 ans après sa création,
Mickey reste le personnage le plus
emblématique et le plus aimé de Disney.
Et qui continue sa carrière avec de
nouveaux cartoons sur YouTube ou sa
présence dans les jeux vidéo.
Walt le disait :
“Mickey, c’est moi !”.
C’est nous aussi.
Des histoires
et des bulles
Autant Hergé que Goscinny et Uderzo ont
contacté Walt Disney pour essayer de le convaincre
d’adapter Tintin et Astérix en dessin animé.
La légende veut aussi que Morris ait tenté
d’intégrer les studios Disney avant de se mettre
(pour notre plus grand plaisir) à Lucky Luke.
Aujourd’hui, de nombreux artistes de BD comme
Loisel ou Juanjo Guarnido (“Blacksad”)
ont collaboré ou collaborent avec
les studios Disney.
Inspirer les vocations
Encore aujourd’hui, nombreux sont les leaders
à se référer à Walt Disney pour susciter la créativité
en entreprise, gérer des organisations diverses
et s’inscrire dans le long terme. Steve Jobs disait :
“Pour imaginer l’avenir d’Apple, je discute souvent
avec mon ami Bob Iger de la façon dont Disney
avait préparé l’après Walt”. À l’ère des start-ups et
des réseaux sociaux, l’agilité du créateur de Mickey
continue d’être une source d’inspiration. Brian
Chesky avoue organiser son entreprise “autour
des histoires que Airbnb raconte à ses clients, à la
façon dont Walt Disney utilisait les storyboards pour
imaginer ses films” et Alexandre Malsch de Melty
voit en lui “un modèle, celui du petit entrepreneur
qui a su bâtir un empire à partir d’une simple idée”.
Les histoires
sont reines
Toutes les activités de l’entreprise
sont au service de la créativité.
“Je cherche les bonnes idées à tous
les étages”. Mais rien ne se fait sans
les individus : “Il faut des gens pour
transformer le rêve en réalité”
Du temps de Walt comme de nos jours,
Disney confie son avenir d’abord à des
artistes. À travers sa marque principale
comme celles de Pixar, Marvel ou
Lucasfilm, ce sont d’abord des univers
narratifs forts qui se déclinent ensuite
dans les parcs à thèmes ou en produits
dérivés. Walt Disney était bon dessinateur
mais a très vite arrêté d’utiliser un
crayon quand il a réalisé que son talent
tenait en son sens des histoires
(le storytelling) et sa capacité à manager
les hommes pour donner corps à
sa vision.
Savoir commencer par
“il était une fois…”
Les histoires de Disney se reconnaissent
à ce début qui convient aussi bien aux contes
de fées qu’aux contes avec les animaux. La plupart
sont fondées sur les récits de conteurs aussi
célèbres que Perrault, les frères Grimm, Hans
Christian Andersen, ou d’écrivains populaires.
À l’inverse, les histoires de Pixar sont plutôt du
style : “Et si…” (les jouets prenaient vie, les
montres habitaient vraiment dans nos
armoires etc.).
Chaque génération a besoin
qu’on lui re-raconte les
histoires… un peu différemment
De même que Walt plongeait dans le coffre au trésor
de contes intemporels pour en donner une nouvelle
version en animation, les studios Disney réussissent
depuis quelques années à revisiter ces histoires,
de “Cendrillon” au “Livre de la Jungle” en passant
par “Maléfique” ou “Alice au Pays des Merveilles”
dans des versions “live” ou en animation 3D qu’on
peut considérer comme des formes modernes
de dessin animé. Aujourd’hui, en plus des histoires
nées chez Pixar, Marvel ou Lucasfilm,
Disney a su renouveler son art de la narration
pour toucher les nouvelles générations.
L’amour
des artistes
Au-delà des contes de fées
traditionnels ou des histoires
originales crées au sein du studio,
Walt allait au-devant des artistes
de son temps : Ray Bradbury,
Roald Dahl, Salvador Dalí,
Sergei Prokofiev etc.
Disney,
innovateur
depuis 1923
Disney innovateur
dans ses parcs à thèmes
Walt invente le concept de parc à thèmes en 1955,
introduit le 1er monorail en Amérique du Nord
et conçoit les 1ers Audio-Animatronics (automates
dirigés par informatique). Avant lui, bien sûr,
existaient déjà les parcs d’attractions mais il apporte
la scénarisation et le fait de les organiser en zones
thématiques réfléchies. Aujourd’hui, Disney est
le leader mondial avec des parcs aux Etats-Unis,
en France, au Japon et en Chine.
L’esprit start-up
Comme une start-up d’aujourd’hui,
Walt et Roy fondent leur entreprise
dans un garage (qui pourrait
prochainement faire l’objet
d’une procédure de classement
comme monument historique).
Quelques amis, beaucoup d’heures
de travail, une idée géniale :
c’est comme ça qu’on invente HP,
Apple… ou Mickey !
EPCOT
En mourant, Walt laisse les plans d’un EPCOT
(prototype expérimental d’une communauté
de demain, Experimental Prototype Community
Of Tomorrow), une ville du futur mêlant
harmonieusement maisons, entreprises et lieux
de socialisation, et destinée à résoudre les
problèmes d’urbanisme. Bien que jamais réalisée
en l’état (“Epcot” est aujourd’hui le nom d’un parc
à thèmes reprenant en partie ces réflexions,
à Walt Disney World en Floride), l’urbanisme reste
une préoccupation forte de Disney qui
a construit de véritables villes comme Celebration
en Floride ou Val d’Europe à Marne-la-Vallée
(en coordination avec les Pouvoirs Publics).
L’innovation est dans
l’ADN de Disney…
Avant Alice, de l’autre côté du miroir,
Disney mettait déjà en scène une jeune
fille en prises de vues réelles dans un
monde d’animation virtuel (alors en 2D,
noir et blanc et muet) : “Alice in Cartoonland”
dès 1923. Mais d’autres innovations ont
suivi, et la liste est longue : 1er cartoon
sonore (qui marque la naissance de
Mickey, “Steamboat Willie”1928), 1er cartoon
en technicolor (“Fleurs et Arbres, 1932),
1er long-métrage d’animation, 1ère animation
en rotoscope (ancêtre de la motion capture)
et 1ère B.O. (“Blanche-Neige et les Sept
Nains”, 1937), 1er film en stéréo (“Fantasia”,
1940), 1er cartoon en 3D (“Travailler pour
des cacahouètes” avec Tic & Tac, 1953),
1er film d’animation en cinémascope
(“La Belle et le Clochard”, 1955),
1er film en xerox (ancêtre du scanner,
“Les 101 dalmatiens”, 1961), 1er film à
intégrer de longues séquences en images
de synthèse (“Tron”, 1982), 1er film
d’animation intégrant la conception
assistée par ordinateur (“Basil, Détective
Privé”, 1986), 1er long-métrage entièrement en
images de synthèse (“Toy Story”
de Disney/Pixar, 1995)…
Disney accélérateur
d’innovations !
Tant dans le domaine du cinéma et du cinéma
d’animation que dans celui des parcs, sans
compter les nouveaux canaux de diffusion
(jeux vidéo, internet, réseaux sociaux etc.),
Disney continue d’être à la pointe de l’innovation,
en témoignent les nombreux brevets que la société
dépose chaque année. Depuis 2014, Disney dispose
de son propre incubateur, Disney Accelerator,
qui permet de sélectionner et d’aider chaque
année une dizaine de start-ups à haut potentiel.
Quand Disney
donne des idées...
En 1942, son film de propagande “Victory
Through Air Power” incite l’armée
américaine à investir massivement sur
l’aviation pour défaire les puissances de
l’Axe. “Mickey Mouse” est également l’un
des noms de code qui aurait été utilisé
lors du Débarquement. Dans les années
50, les documentaires télévisés comme
“Man in Space” ou “Mars and Beyond” - le
cosmos fascinait Walt - rendent ces thèmes
populaires et incitent la NASA à lancer son
programme de conquêtes spatiale.
Disney pionnier
de la télévision
1er producteur hollywoodien à concevoir des
programmes originaux pour la télévision dès 1950,
Walt Disney offre avec l’inauguration de
Disneyland en 1955 l’une des premières
émissions live et le record d’audience absolu
d’un programme de télévision à l’époque.
Disney,
la famille
avant tout
Disney la part d’enfance
en chacun de nous
Aujourd’hui, à une époque où les enfants
semblent parfois grandir trop vite,
le partage de moments Disney est plus
que jamais d’actualité. Ce nom
représente depuis toujours le rêve
et le retour à l’enfance. Dans un monde
qui perd ses repères et est frappé
par la crise, il demeure un point
d’ancrage éternel et magique.
La famille,
c’est le refuge
Peut-être à cause de son enfance difficile
et pauvre, avec un père autoritaire ne le comprenant
pas, Walt Disney a mis tous ses efforts pour réussir
sa vie privée et former avec sa femme Lillian
et ses deux filles Diane et Sharon, une famille
“idéale”. Ses petits-enfants ont aussi été l’une
de ses grandes joies.
Les films familiaux
préférés de tous
Dès ses débuts, Walt a choisi de s’adresser
aux familles en réalisant des films de
qualité et aux valeurs positives. Que ce soit
“Blanche-Neige et les Sept Nains” (1937)
ou “Mary Poppins” (1964), ses réussites
sont intemporelles et autant appréciées
à leur époque qu’à la nôtre.
Les nouvelles familles,
ou l’art de refléter
les époques
A l’origine, les familles des
classiques de l’animation étaient
traditionnelles au sens
des contes de fées qui les avaient
inspirés. De nos jours, ces familles
ont évolué au même rythme que nos
sociétés : monoparentales comme
dans “Toy Story” ou sororales comme
dans “Lilo & Stich” ou “La Reine
des Neiges”, plus inclusives et donnant des
rôles plus indépendants aux filles
qui n’attendent plus nécessairement
un prince charmant pour s’épanouir :
“Rebelle”, “La Reine des Neiges”,
“Zootopie” etc.
“Oncle Walt”
Les jeunes acteurs de ses films
se souviennent de sa gentillesse sur
les plateaux où ils le surnommaient :
Oncle Walt. Aux États-Unis, cette locution
demeure pour désigner l’aspect familial
de la marque Disney. De nombreuses
stars, de Justin Timberlake à Miley Cirus
continuent à faire leurs débuts dans
les émissions Disney.
Disney
Brothers
Sans Roy, ancien banquier ayant
quitté sa carrière pour aider son petit
frère, l’artiste de la famille, il n’y aurait
pas de Walt Disney Company actuelle,
Walt n’ayant aucun sens de l’argent.
C’est l’alliance entre ces deux frères
qui a permis l’équilibre.
Des films
inspirés ou “testés”
par ses proches
Les décisions d’adapter Pinocchio,
Mary Poppins ou Les Aventures de
Winnie l’Ourson viennent des lectures
qu’il faisait des romans originaux
le soir pour endormir
Diane et Sharon.
Disney,
amoureux
de la nature
Main Street,
U.S.A.
Walt Disney a passé les plus belles années
de son enfance dans la ferme de ses parents,
à Marceline dans le Missouri. Là, il a découvert
la nature dont le goût lui est resté. Et la grand-rue
de Marceline, ville à la campagne, a inspiré la
Main Street de tous les Parcs Disney.
“L’homme
est dans la forêt”
Cette phrase utilisée par les animaux
dans “Bambi” pour indiquer que
le danger rôde reste une phrase codée
utilisée chez Disney, celle que
ses animateurs utilisaient entre
eux pour se prévenir que Walt
allait venir faire une inspection !
L’EnvironneMentalité
Pionnier de la réflexion sur l’écologie,
y compris dans ses parcs
(comme Disney’s Animal Kingdom,
en Floride, spécifiquement dédié
à ce thème), Disney entraîne l’ensemble
de ses collaborateurs sur le chemin du
développement durable, qui consiste
à réexaminer tous les processus
décisionnels de l’entreprise afin
de minimiser leur impact sur
les générations futures.
“La nature raconte (toujours)
les plus belles histoires”
Jean-François Camilleri, président
de Disney France, a créé en 2008
le label Disneynature afin de proposer
de nouveaux films animaliers réalisés
dans ce même esprit. Et comme
“la nature raconte les plus belles
histoires” on découvrira prochainement
“L’Empereur”, “Born in China”
et “Blue”.
Bambi, premier
Les premiers
documentaires
animaliers
Dans les années 40, Walt Disney
finance le voyage en Alaska d’un couple
de naturalistes, les Milotte. Il a l’idée
d’organiser leurs centaines d’heures
de rushes autour d’une histoire.
Ainsi nait le documentaire animalier
moderne. Le distributeur des films
Disney de l’époque n’y croyant pas,
Walt fonde sa propre société, Buena Vista,
afin de proposer dans les salles
“L’Île aux Phoques”, qui obtient un Oscar.
Entre 1948 et 1960, une vingtaine de
“C’est la vie !” (“True-Life Adventure”)
sont ainsi réalisées qui inspireront,
notamment, “L’Odyssée sous-marine
Cousteau”.
dessin animé écolo
Dans son œuvre, Walt Disney a toujours
magnifié la vie sauvage. Dans “Bambi” (1942),
à une époque où l’écologie n’est pas du tout entrée
dans les mœurs, il donne le mauvais rôle
à l’homme, chasseur et incendiaire. L’ode
à la nature se poursuivra à travers des films
d’animation tels “Le livre de la Jungle”,
“Le Roi lion”, “Frère des ours” ou plus récemment
“Vaiana, la légende du bout du monde”.
Au plus près
de la réalité
A l’époque de “Bambi”, Disney a été l’un des
premiers studios à faire venir des animaux vivants
sur un plateau, afin que les animateurs puissent
au mieux capturer leurs mouvements, attitudes
et anatomies. L’idée n’étant pas tant de chercher
à reproduire fidèlement la nature que de donner
une vraie crédibilité aux personnages qu’ils allaient
devenir. Depuis “le Roi lion”, les artistes sortent
régulièrement des studios pour entreprendre des
voyages en immersion leur permettant d’encore
mieux capturer l’essence de la nature qu’ils
retranscriront à l’écran.
Disney,
esthète
musical
Des mélodies
intemporelles,
interprétées
par les plus grands
Nombreuses sont les chansons Disney
à rester en mémoire. “Un jour mon
Prince viendra”, “Quand on prie la bonne
étoile”, “Il en faut peu pour être heureux”,
“Ce rêve bleu”, “Libérée délivrée”…
La liste des succès est impressionnante !
Nombre d’entre elles ont été interprétées
par les plus grands d’hier (Edith Piaf
pour “la Boite à musique”, Maurice
Chevalier pour “Les Aristochats”,
Henri Salvador pour “la Petite sirène”)
et d’aujourd’hui (Celine Dion pour
“la Belle et la Bête”, Elton John pour
“le Roi lion”, Phil Collins pour “Tarzan”
ou “Frère des ours”, Shakira pour
“Zootopie”). Sans compter les albums
de reprises de Louis Armstrong,
Luis Prima, Barba Streisand ou la jeune
scène française avec la série d’albums
“We love Disney”.
S’entourer des meilleurs
Comme au temps de Walt, Disney fait toujours
appel aux meilleurs talents de la pop
(de Phil Collins à Elton John, en passant
par Sting) et de Broadway (les frères Sherman,
Alan Menken, Kristen Anderson-Lopez et Robert
Lopez, Lin-Manuel Miranda...). Il serait fier du
succès des productions Disney sur les scènes
du monde entier – dont “le Roi lion”, en passe
de devenir la comédie musicale la plus vue
dans le monde -, lui qui adorait y dénicher
des talents (c’est d’ailleurs à Broadway qu’il
avait repéré Julie ‘Mary Poppins’ Andrews).
La musique,
une place à part
Dès ses débuts, Walt Disney a voulu mêler
animation et musique de manière inextricable et
complémentaire. Il fut le premier à Hollywood à
penser à la qualité sonore de ses films en inventant
le son stéréo, et à leur faire vivre une seconde vie en
inventant les disques de bandes-son de films.
L’oreille
musicale
Walt Disney ne savait pas lire
une partition mais il sentait
d’instinct à quel moment placer
une chanson. Et s’il ne chantait
pas non plus, il avait l’oreille
pour reconnaître d’emblée
un futur numéro 1
au hit-parade.
Du sonore
à la musique
On l’ignore souvent, mais à ses débuts,
Mickey ne parle pas (plus tard, c’est Walt Disney
lui-même qui lui prêtera sa voix). Il pousse
juste des petits cris de fausset, et c’est par
la musique qu’il exprime ses sentiments.
Sa première mélodie est donc
“Turkey in the Straw”, l’adaptation par
l’organiste Carl Stalling d’une chanson
populaire du XIXème siècle… et qui sert toujours
de leitmotiv musical de Mickey à ce jour.
Au temps des Silly
Symphonies
En 1929, Disney entreprend la création des
“Silly symphonies”, une série de courts métrages
entièrement musicaux qui connaîtront le succès
et remporteront de nombreux Oscars. Parmi
les plus célèbres, citons “Le vieux moulin”,
“La danse macabre”, “Le vilain petit canard” ou
“Les 3 petits cochons”. Ils sont quelque part
le prélude à ce qui deviendra plus tard, à l’échelle
cette fois de la grande musique qu’il contribuera
à démocratiser, “Fantasia” et “Fantasia 2000”.
Les chansons,
moteurs de narration
“Blanche-Neige et les sept nains” marque
un tournant dans la façon avec laquelle
le cinéma appréhende la musique. Convaincu
de la supériorité narrative des comédies musicales
où les chansons n’interrompent pas l’action
mais au contraire la font avancer, Walt Disney
veille à ce que chacune des compositions
de Frank Churchill apportent un plus à la
narration, exprimant à travers mots et musique
un état d’esprit, une décision, une humeur ou
bien encore une réflexion des différents
protagonistes de l’histoire.
Disney,
généreux
par
conviction
Le premier
Blanche-Neige
de Walt Disney
En 1915, pour remercier les centaines d’enfants
défavorisés qui assuraient chaque matin sa
distribution, le Kansas City Journal les invite
à voir au cinéma une version muette de
“Blanche-Neige et les Sept Nains”. Walt Disney
était parmi eux et il en gardera le désir que
la réussite n’oublie personne et profite au
contraire à tous.
Tout pour la musique
Encore aujourd’hui, la famille
Disney compte parmi les grands
philanthropes américains.
Le Walt Disney Concert Hall,
bâti par Frank Gehry et qui accueille
en résidence l’orchestre philharmonique
de Los Angeles, a ainsi été financé
par Lillian Disney, veuve de Walt.
Les visites de personnages
Disney dans les hôpitaux
Chaque année, l’entreprise et ses collaborateurs
consacrent une part de leur temps de travail
ou des ressources financières à de nombreuses
causes caritatives ayant un rapport avec l’enfance
ou la santé. Par cette démarche propre à redonner
le sourire à ceux qui en ont le plus besoin,
The Walt Disney Company poursuit le chemin
tracé par son fondateur.
1 million de membres
au Mickey Mouse Club
15 ans plus tard, alors que Mickey vient
à peine de commencer sa carrière et que
la crise mondiale fait rage, Walt crée le
Mickey Mouse Club. Une fois par semaine,
jusqu’à un million d’enfants qui n’avaient
habituellement pas les moyens d’aller au
cinéma se retrouvaient pour regarder ensemble gratuitement ! - les nouveaux cartoons de
Mickey et recevoir des friandises et des
berlingots de lait concentré (parfois leur
seul repas de la journée).
“It’s a small world”
Disney Art
Challenge
Créé en 2013 à l’initiative de
Disney France pour inspirer les
créateurs de demain, promouvoir
leur talent et partager avec eux l’amour
de l’animation, le Disney Art Challenge
a pour vocation de mettre en lumière le
talent et la créativité des étudiants
français dans le domaine des arts
graphiques. 25 écoles d’animation
réunies sous l’égide du RECA
(Réseau des Ecoles de Cinéma d’Animation)
- en partenariat avec Art LudiqueLe Musée – ont collaboré en 2016
à ce challenge auquel plus de 600
étudiants ont déjà participé depuis
sa création.... Les trois lauréats de
chaque promotion remportent
respectivement des bourses leur
permettant de les appuyer dans
leurs projets.
En 1964, l’Unicef approche Walt Disney
pour lui demander de concevoir un
pavillon lors de l’Exposition Universelle
de New York. Avec ses “Imaginieurs”,
il crée une attraction dédiée aux valeurs
de l’enfance qu’il baptise
“it’s a small world” et qui deviendra
plus tard l’une des plus iconiques de
ses parcs à thèmes.
Cal Arts
Par testament, Walt a légué une somme énorme
à l’école de dessin Chouinard pour en assurer
la pérennité et lui permettre de devenir une
véritable université pluri-artistique. Aujourd’hui
dénommée CalArts (California Institute for the
Arts), elle continue à former la “crème” des artistes
contemporains, tels Tim Burton, John Lasseter,
Brad Bird, Glen Keane…
Disney,
un lien
émotionnel
unique avec
la France
Des origines normandes
Les lointains ancêtres de Walt Disney
venaient d’Isigny (aujourd’hui Isigny sur Mer),
en Normandie. Compagnons d’armes de
Guillaume le Conquérant, Hugues et Robert
d’Isigny partirent à la conquête de l’Angleterre en
1066. Ils firent souche là-bas, où leur nom,
par le miracle de prononciations successives,
passa d’Isigny à Disigny pour finalement aboutir
à Disney. Avant d’émigrer aux Etats-Unis,
les ancêtres de Walt passèrent par l’Irlande puis
le Canada.
Les voyages
en France
Volontaire pour aller se battre sur le front
malgré son jeune âge, Walt Disney débarque
en France juste après l’Armistice du 11 juin
1918. Il rejoint les rangs de la Croix-Rouge
pour participer à des opérations d’aide
aux populations et décore la bâche de son
ambulance de ses premiers dessins d’artiste.
Il y découvrira Jules Verne, qui deviendra
un de ses auteurs fétiches, et à qui il rendra
hommage plus tard à travers deux grands
films : “20000 lieues sous les mers” et
“les Enfants du Capitaine Grant”. En 1935,
pour fêter ses 10 ans de mariage avec
Lilian, il l’emmène visiter les endroits qu’il
avait appréciés lors de ses permissions
d’ambulancier : le Mont Saint-Michel,
Strasbourg, les châteaux de la Loire,
Versailles sans oublier Paris !
Un héritage
normand
revendiqué
Passionné de généalogie, Walt Disney a fait réaliser
un blason familial (inspiré des armes
de Normandie) qu’il a installé à l’entrée des
châteaux de ses parcs à thèmes en Californie et
en Floride. Et à l’occasion de la commémoration
des 50 ans de la mort de Walt Disney, la ville
d’Isigny sur Mer vient de donner au jardin public
situé en face de la mairie le nom de Walt Disney,
une première dans le monde !
La France,
source d’inspiration privilégiée
des Classiques de l’animation.
Disney et la France :
une histoire d’amour
datant de 1934
Dans les années 30, les cartoons “Silly
Symphonies” faisaient déjà la part belle aux Fables
de La Fontaine : “Le lièvre et la tortue”,
“Le cousin de campagne” (d’après “Le rat des villes
et le rat des champs”), sans oublier “La cigale et
la fourmi”. Mais les grands films d’animation ne
sont pas en reste : “Cendrillon” comme “La Belle
au bois dormant” (d’après Perrault) se déroulent
en France et pour “La Belle et la Bête”, les artistes
ont passé plusieurs mois en repérage dans les
campagnes, les musées et les châteaux de la Loire
pour y puiser leur inspiration.
C’est en juillet 1934 qu’est fondée la Mickey Mouse
S.A. (aujourd’hui The Walt Disney Company
France), l’une des premières filiales Disney en
Europe alors que le groupe commence tout juste
à s’internationaliser. Cette même année voit la
naissance du Journal de Mickey, qui reste un
modèle pour toutes les publications Disney dans
le monde. Et en 1938, “Blanche-Neige et les sept
nains” est le film qui fait le plus d’entrées dans les
cinémas français, témoignant de l’engouement du
pays pour le cinéma d’animation. Un engouement
jamais démenti au fil des années.
Paris éternel
Disney France,
aujourd’hui et demain
Paris est également plus qu’un décor :
c’est un personnage à part entière dans
les films d’animation Disney et
Pixar comme “Le Bossu de Notre-Dame”
(d’après Victor Hugo), “Ratatouille”
ou bien encore “Les aristochats”.
Pour ce dernier, Maurice Chevalier
était même sorti de sa retraite pour
en interpréter la chanson-titre,
en hommage à son ami Walt.
En 2017, Disney fêtera les 25 ans de Disneyland
Paris, les 20 ans de Disney Channel, et à travers une
nouvelle lecture en live action du célèbre classique de
l’animation, les 25 ans de “la Belle et la Bête”, le seul
film d’animation à jamais avoir été nommé à l’Oscar du meilleur film. Et si de nombreux
contenus émanent de la maison mère aux
Etats-Unis, c’est de France, sous l’impulsion
de Jean-François Camilleri, actuel Président de
The Walt Disney France, qu’est venue l’initiative
du label “Disneynature”, désormais connue et
reconnue dans le monde entier.
Walt,
une philosophie
qui perdure
“Tout ce qu’un homme est capable d’imaginer,
d’autres hommes seront capables de le réaliser”.
À la phrase souvent prêtée à Jules Verne,
son auteur français favori, Walt Disney ajoutait
sa véritable profession de foi : “Ne regardez pas
en arrière. Allez de l’avant pour ouvrir
de nouvelles portes, faire de nouvelles choses par
curiosité. La curiosité nous fait découvrir
de nouveaux chemins.”
© Disney 2016
Olivier Margerie
Contacts
presse
Chargée de Communication Senior
The Walt Disney Company France
Tél. : 06 48 80 84 64
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@OlivierDisney
@ChaRobillard
Sébastien Durand
Expert
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Responsable communication / presse
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Expert
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[email protected]
@sebastiendurand

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