Madeleine - Champ de Mars

Les carnets de visites de l’ardepa
Madeleine - Champ de Mars
Du faubourg populaire au quartier de centre ville
Vue aérienne du quartier Madeleine Champ de Mars © Nantes Métropole Aménagement
Samedi 29 mai 2010
Les expéditions urbaines de la Ville de Nantes
Avant-propos
Quartier des usines LU et de l’ancien marché de gros, Madeleine Champ
de Mars a engagé une mutation profonde depuis la construction de la Cité
des Congrès, inaugurée en 1992.
Le quartier témoigne d’une reconversion heureuse qui a su, sous la
houlette de l’architecte-urbaniste Jean-François Revert, marier le neuf et
l’ancien, des architectures contemporaines exprimant la compétence d’une
jeune architecture nantaise, et des reconversions originales de bâtiments
industriels qui ont renouvelé la vocation d’activités et l’animation du quartier.
Le quartier a également su conserver le charme de ses venelles, réhabilitées
délicatement, et d’un urbanisme de rues, de placettes et de jardins, avec un
effort constant pour le maintien des vitrines.
Idéalement situé au carrefour des transports collectifs, le quartier accueille
de nouvelles populations (6000 habitants aujourd’hui) et d’employés,
développe son école et ses équipements (crèches, maison de quartier en
2008) et retrouve une ambiance piétonne.
Aménageur : Nantes Métropole Aménagement
Concédant : Ville de Nantes
ZAC créée en 1989
Urbaniste : Jean-François REVERT
Surfaces de planchers construites ou autorisées, à ce jour :
- 91 000 m² shon d’activités et équipements publics
- 135 000 m² shon, soit 2544 logements, dont 483 logements sociaux
- 2700 places de stationnement privé
Période : 1989 - 2014
Les expéditions urbaines - quartier Madeleine-Champ de Mars - 29 mai 2010
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Histoire du quartier
Histoire
A la fin du XVIIe siècle, l’île GlorietteMadeleine est un vaste pâturage inondable, coupé depuis le haut moyen âge
(IXe, Xe siècle) par la chaussée posée
sur des arches. L’Hôtel-Dieu y est implanté depuis 1650 environ. Au début du
XVIIIe, deux endroits s’urbanisent : au
nord, autour de l’auberge de la Maison
Rouge ; au sud-est, autour d’un prieuré
installé depuis le XIIe siècle, l’abbaye
de la Madeleine des Ponts, occupée par
des moines.
Malgré un arrêté municipal interdisant
les constructions, plusieurs maisons
seront construites sur dérogation entre
1745 et 1789 le long de la Chaussée
de la Madeleine, auxquelles s’ajoutent
des constructions illégales marquant un
certain développement sauvage. A la
demande la ville, Ceineray, architecte
voyer, reprend le projet d’aménagement
en 1761 et dessine une élévation
pour des façades réglementaires des
immeubles à construire sur le quai de
l’hôpital qui deviendra la chaussé de
la Madeleine. Cet événement marque
le démarrage de l’urbanisation du
quartier.
En cette fin de siècle, les constructions
commencent à rogner les prairies. À
l’arrière, parallèlement à la Chaussée,
se dessine le chemin des Olivettes,
qui tient probablement son nom de
celui donné aux poteaux de clôture des
champs. Le mot “rue” apparaît pour les
Olivettes en 1789 ; la voie est pavée
mais reste impraticable les trois quarts
de l’année aux “gens de pied”, pour
cause d’inondations. Au début du XIXe,
la rue est connue comme peu éclairée,
mal famée. De 1738 à 1837, le quai
Magellan porte le nom de “quai des
Fumiers”, et la rue Marmontel celui de
rue des Fumiers... C’est en effet l’endroit
où l’on déverse pendant 90 ans toutes
les ordures de la ville ! Cependant,
peu à peu, au fil du siècle, le quartier
poursuit son urbanisation jusqu’à
l’avenue Carnot, percée en 1899.
L’activité artisanale...
Entre la Chaussée de la Madeleine et
la rue des Olivettes sont aménagés des
passages, impasses et ruelles donnant
sur des cours grouillant d’activité.
Les ateliers, manufactures, usines et
entrepôts pullulent. La cour de la Poule
Noire abrite l’hôtel du même nom et des
écuries dont on peut encore voir la trace.
La diligence de Nantes à Clisson y avait
son terminus dès 1828. En direction des
bains, l’avenue de l’Hôtel-Dieu (alors
cour Douard), accueille les écuries
louées par M. Fouquet, fils du tenancier
de la célèbre auberge de la Boule d’Or,
dans la cour éponyme voisine. En 1827,
en effet, un an après Stanislas Baudry,
installé rue de Richebourg, il a fondé
la deuxième compagnie d’omnibus
nantaise (et mondiale !). D’autres
suivront, amenant une telle quantité de
compagnies à Nantes que bon ordre
Les expéditions urbaines - quartier Madeleine-Champ de Mars - 29 mai 2010
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Plan de Fer, 1716, Musées Départementaux de Loire Atlantique.
«La Ville construite, Nantes XVIe-XXe», Ardepa, Ville de Nantes
Plan Bilange, 1840
«La Ville construite, Nantes XVIe-XXe», Ardepa, Ville de Nantes
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Histoire du quartier
doit y être mis : la Compagnie générale
des omnibus de Nantes naît en 1857
de la fusion de plusieurs entreprises, et
s’installe au 28, rue des Olivettes avec
78 chevaux et 21 voitures. Elle sera
florissante jusqu’en 1879 et l’apparition
des premiers trams à air comprimé.
Mais les transports en commun ne sont
que l’une des nombreuses activités de
la rue. À son extrémité sud, au début du
XXe siècle, s’installe la distillerie JBA qui
fabrique des liqueurs et sirops. Fin XIXe,
entre la Chaussée et les Olivettes, le
long du quai, se trouve une succursale
de la tannerie vertavienne Le Roy. En
face, à l’angle de la rue Marmontel,
l’entreprise Jalet et David, créée en
1881, sera suivie par un magasin de
papiers peints qui a ensuite laissé la
place à l’association de quartier. Plus
haut, entre la rue Perrault et l’avenue de
l’Hôtel-Dieu, à l’emplacement occupé
aujourd’hui par un centre d’accueil du
CHU, on trouve la vinaigrerie des frères
Huguenin. En face, dans les locaux
actuels de l’association Pol’n, la maison
Emmanuel Porcher fondée en 1840
fait dans les céramiques, faïences et
bouteilles, avant d’être remplacée par
Ouest Papiers Peints. Dans le passage
Douard, un beau bâtiment industriel
aujourd’hui occupé par des architectes
abritait au XIXe siècle la salle des
machines de la filature de coton Duval.
À l’aube du XXe, pas moins de quinze
manufactures textiles sont sur l’île, où
se trouvent également onze des trentecinq tanneries de la ville.
...et son déclin.
De nombreuses fusions de sociétés
dans les années 1960 et la création
des zones industrielles dans les
années 1970 sonnent le glas de la
période d’intense activité artisanale et
industrielle du quartier. Ainsi, la rizerie
Naux-Hardiau, installée rue Pélisson
depuis 1884 et qui conserve des
légumes secs, des épices, du café et
du manioc, est rachetée par Tipiak.
Cette société est elle même issue de
la fusion, en 1967, de la maison Billard
(basée rue de Crucy depuis 1879 qui
dépose en 1896, année de lancement
du Belem, la marque “Petit navire”, puis
“Véritable petit navire”), avec le Parisien
Groult, également spécialisée dans
le tapioca (“tipiak” en Amazonie). La
société déménage dans les années 70.
Extrait de Nantes passion, décembre 2005
Les usines LU, avec leurs tours art
nouveau 1900, sont parties en périphérie
en 1988
Les expéditions urbaines - quartier Madeleine-Champ de Mars - 29 mai 2010
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Le «plan Monumental» de 1945
Projet de reconstruction et d’aménagement de la Ville de Nantes, peint par les services municipaux
«La Ville construite, Nantes XVIe-XXe», Ardepa, Ville de Nantes
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Une mutation engagée
au milieu des années 80
Contexte :
- Le Champ de Mars et son palais,
construit en 1938 sont détruits en 1988
- le départ des usines LU (1988),
- la construction de la gare sud pour
l’arrivée du TGV (1988),
- la construction de la Cité des Congrès,
ouverte en 1992, et du siège du Crédit
Industriel de l’Ouest,
- les 2 lignes de tramway (ligne 1 en
1986, ligne 2 en 1992).
En créant l’une des premières ZAC
(zone d’aménagement concertée) en
1989, la nouvelle municipalité nantaise
a préféré une tout autre mutation,
plus douce et diversifiée, pour ce
secteur aussi grand que l’hyper-centre.
Madeleine / Champ de Mars a été
une matrice, le modèle d’une nouvelle
manière de développer et d’aménager
la ville qu’on retrouve aujourd’hui sur
les projets en cours» explique Nantes
Métropole Aménagement.
Administrativement, la ZAC sera close
en 2014. Pas le projet. « Un quartier
qui vit n’est jamais terminé », insiste
Jean-François Revert. Reste à achever
l’aménagement du Champ de Mars sur
les parkings du CIO, rendre la rive de
Loire accessible, ou encore requalifier la
rue des Olivettes et l’étonnant passage
mosaïque de la Poule Noire.
Extrait de Nantes passion, mai 2010
Les expéditions urbaines - quartier Madeleine-Champ de Mars - 29 mai 2010
© Nantes Métropole Aménagement
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Intégrer la mutation engagée dans un projet urbain ; renouveler la mixité
urbaine et sociale
1/ Un urbanisme d’îlots mariant rénovation urbaine et réhabilitation :
Recomposer des îlots urbains autour de la Cité des Congrès et des têtes de pont,
Réhabiliter le quartier des Olivettes,
Insérer des architectures contemporaines,
La ville passante : rues, venelles piétonnes, placettes.
2/ Une mixité urbaine renouvelée :
Un nouveau Champ de Mars mixant équipements de centralité, bureaux, habitat,
commerces,
Des sites d’activités reconvertis autour des secteurs de la création,
Des commerces en pied d’immeuble (commerce de proximité, restauration…).
3/ Une mixité sociale :
Une programmation de logements HLM (habitat à loyer modéré)
Une opération programmée de réhabilitation de l’habitat privé ancien (copropriétés…), de 1998 à 2003,
Une école confortée et de nouveaux équipements de quartier (crèches, jardin
public, maison de quartier…).
Nantes Métropole Aménagement
© Nantes Métropole Aménagement
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Un projet de renouvellement urbain
Tête de pont
Cheminements piétons
Alignements commerciaux
Squares et jardins
Ilots recomposés
Ilots à réhabiliter
Les expéditions urbaines - quartier Madeleine-Champ de Mars - 29 mai 2010
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Cité des congrès
Maître d’ouvrage : Ville de Nantes
Maître d’oeuvre: Yves Lion et A. Levitt
Travaux : 800 millions de francs
1986 - 1992
«La Cité des congrès était le projet
phare de la municipalité Chauty, dans
le cadre d’une totale reconstruction de
l’espace du Champ de Mars. (...)
Le palais était le point fort d’une nouvelle
vocation du quartier, considéré comme
l’axe d’une nouvelle centralité. La
poursuite du projet, après la première
élection de Jean-Marc Ayrault, a été
l’occasion d’une négociation exemplaire.
Pour la réussite d’une vocation culturelle
qui déborde sa stricte programmation
en terme de congrès, notamment sa
valeur quand à la reconnaissance d’une
nouvelle image artistique.»
Extrait d’un travail en cours de réalisation
«Madeleine - Champ de Mars, Récit d’une
traversée» de Jean-Yves Petiteau
La Cité internationale des congrès
dispose
d’espaces
modulables
d’exposition et de salles de réunion
(de 15 à 300 places), et comporte
également 3 auditoriums dont le Grand
Auditorium de 2 000 places qui est,
avec l’auditorium du centre de congrès
d’Angers, la salle habituelle dans
laquelle se produit l’orchestre national
des Pays de la Loire. La fosse amovible
du grand auditorium permet aussi d’y
accueillir régulièrement des opéras,
produits par Angers-Nantes Opéra.
Un hôtel 3 étoiles est également intégré
à la Cité.
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Détail d’un escalier © Yves Lion
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Projet en étude d’extension de la Cité des Congrès et reconquête
de la rive de Loire
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Siège du CIO
Maître d’ouvrage : C.I.O
Maître d’oeuvre: Durand-Menard-Thibault
A.I.A, Architectes associés, CERA, BET TCE,
Lionel Bureau, architecture intérieure
Travaux :32.92 M € HT, 39.18 M € TTC
Surface (SHON): 29 000 m2
1989 - 1991
Programme
Le CIO - Crédit Industriel de l’Ouest décide en 1987 de regrouper à Nantes
les différents services dispersés dans la
région nantaise, sur le site du Champ
de Mars au cœur du nouveau quartier à
proximité immédiate du centre ville.
Urbanisme
Situé sur l’axe stratégique Nord Sud,
le CIO marque la nouvelle entrée de la
ville. Le plan est traité comme un îlot
classique percé de rues, de placettes
qui organisent les transparences, les
cheminements et les traversées au
travers d’un rez-de-chaussée ouvert,
libre d’accès, sur lequel s’implantent
les salles de formation, les salles
d’exposition, l’agence commerciale et
les services sociaux. Quatre parallèles
au boulevard Nord et Sud organisent le
fonctionnement de l’îlot en 9 plots et un
bâtiment en longueur.
Fonctionnalité
Un principe de fonctionnement est
retenu : les rez-de-chaussée des plots
accueillent les parties publiques, et
la banque «sur pilotis», se développe
dans les étages, où des passerelles
et des coursives permettent de passer
d’un bâtiment à l’autre. Dans chaque
bâtiment et sur quatre niveaux, hormis
le bâtiment de l’accueil totalement évidé
au centre, les plateaux (460 m²) sont
occupés par un noyau technique central
comprenant des salles d’informatique,
de bureautique et d’archivage, des
sanitaires et un grand escalier éclairé
par une large verrière permettant
ainsi le développement d’un service
aussi facilement à l’horizontale qu’à la
verticale. Cette liberté est accentuée
par le concept de poste de travail mis en
place : tout l’ensemble fonctionne sans
porte, le cloisonnement est constitué
par des blocs de placards et les bureaux
sont protégés par un jeu de chicanes
Design et ambiance
Une
ossature
poteaux-poutres
(7.20x7.20) en béton, laissée apparente
partout, à l’intérieur comme à l’extérieur,
constitue la structure du bâtiment : elle
est comme un grand échafaudage sur
lequel viennent se porter les planchers,
s’appuyer les façades, s’organiser les
transparences horizontales ou verticales
à partir des évidements des parties non
construites. Ainsi, sur les façades Sud
et Ouest, l’ossature poteaux-poutres
à l’extérieur, sert à l’accrochage de
caillebotis en aluminium. A l’inverse, les
façades Nord et Est sont traitées en mur
rideau avec des lignages horizontaux
tous les 72 cm, et l’ossature est à
l’intérieur.
http://www.dmtarchi.net
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L’ a r c h i t e c t u r e d a n s l e q u a r t i e r
Ilot Crucy-Fouré
Maître d’ouvrage: ADI
Maître d’oeuvre : Acropa (opus 63)
36 logements et activités
Maître d’ouvrage: Kaufman & Broad
Maître d’oeuvre : In Situ A&E
Siège de Nantes Métro
Maître d’ouvrage: SCET
Maître d’oeuvre : Garo
Halle de la Madeleine
Maître d’ouvrage: Lamotte
Maître d’oeuvre : In Situ A&E
2010
Réhabilitation de la Rizerie
Maître
d’ouvrage:
privée
(SCI d’attribution La Rizerie)
avec le soutien de Nantes
Aménagement,
Maître d’oeuvre : BLR
2004
Centre Médico-Psychologique
Maître d’ouvrage: CHS - hôpital
de Montbert
Maître d’oeuvre: Gilberto Pellegrino
2004
Maison
des
Chercheurs
Etrangers
Maître d’ouvrage: Nantes
Métropole
Maître d’oeuvre: Jean-Claude
Pondevie
Mini crèche Tom Pouce
Maître d’ouvrage: Association
Tom pouce
Maître d’oeuvre : In Situ A&E
Ilot Delrue (44 logements )
Maître d’ouvrage: Atlantique
Habitations & Bati Nantes
Maître d’oeuvre : Unité
2009
Immeuble Cap Ouest
Maître d’ouvrage: Giboire
Maître d’oeuvre : Acropa
2006
22 logements abordables rue Laënnec
Maître d’ouvrage: CIF Promotion
Maître d’oeuvre : In Situ A&E
pole Aménagement - ICADE - SCET
T
Boixel
Rénovation de la tour LU
Maître d’ouvrage: Ville de Nantes
Nantes Métropole Aménagement mandataire
Maître d’oeuvre : Lépinay Chabenes, Scott
1997
Aménagements du Lieu Unique
Maître d’ouvrage: Ville de Nantes
Nantes Métropole Aménagement mandataire
Maître d’oeuvre : Patrick Bouchain
1999
Logements «Espace LU»
Maître d’ouvrage: CIF/Capri Atlantique
HDI
Maître d’oeuvre : Acropa- Aura
1996
Siège de Nantes Métropole
Maître d’ouvrage: Nantes Métropole
Aménagement
Maître d’oeuvre : Dusapin Leclerc
2004
Cité des congrès
Maître d’ouvrage: Ville de Nantes
Maître d’oeuvre :Yves Lion avec A. Levitt
1992
Maison de l’écluse
Maître d’ouvrage: Conseil Général de Loire
Atlantique
Maître d’oeuvre : Tetrarc
1995
Logements «Atlantide»
Maître d’ouvrage: Sogerim Ouest
Maître d’oeuvre : Acropa
1997
Siège du CIO
Maître d’ouvrage: CIO
Maître d’oeuvre : DMT
1991
43 Logement et crèche
Maître d’ouvrage: La Nantaise d’Habitations
et CHU Nantes
Maître d’oeuvre : DLW
2001
Bureaux Quai Magellan
Maître d’ouvrage: Lamotte
Maître d’oeuvre : Barto+Barto
2001
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Bureaux «les espaces Magellan»
Maître d’ouvrage : Lamotte
Maître d’oeuvre : Barto + Barto
Surface : 6000 m² (bureaux, commerces, parkings)
Travaux HT : 7 M euros HT
Livraison 2002
Jean-François Revert et les responsables de Nantes Métropole Aménagement décident de rendre lisible l’unité
de Madeleine Champ de Mars, partiellement occultée par les grands travaux.
Ils dévoilent sous les infrastructures qui
longent la ZAC, la trace naturelle d’un
bras du fleuve qui bordaient l’île, il y a
un demi siècle. Retrouver les passages
réels et symboliques de cette île, c’est
réinventer l’unité du territoire Madeleine Champ de Mars qu’elle découvre
aujourd’hui.
Bernard et Clotilde Barto ont réalisé le
premier projet sollicité par l’appel d’offre
de Nantes Métropole Aménagement.
La commande portait sur la valorisation
symbolique des ponts qui traversent les
frontières naturelles ou construites de
«l’île de la Madeleine».
Extrait d’un travail en cours de réalisation
«Madeleine - Champ de Mars, Récit d’une
traversée» de Jean-Yves Petiteau
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Rue Fouré
Immeuble XIX° réhabilité en 11 logements sociaux d’insertion, et maison réhabilitée en 8 logements d’urgence (architecte Françoise Olivier)
Programme neuf Europan de 47 logements sociaux, crèche CHU Les P’tits Martiens en rez-de-chaussée (maître d’ouvrage : La Nantaise d’Habitations, maître
d’oeuvre : DLW Architectes)
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Madeleine - Olivettes
Le tissu situé entre la chaussé de
la Madeleine et la rue des Olivettes
est très dense. Deux rues traversent ce secteur: la rue Marmontel
et la rue Perrault. En revanche,
des passages, des venelles, des
succession de cours le parcours et
lui confère un caractère particulier.
La forte densification enregistrée
le long le long de l’unique axe de
pont qui franchissait alors les bras
de la Loire, amena à une nécessité
d’occupation maximal du sol et les
activités, essentiellement artisanales, ont ainsi donné naissance à
un type particulier de parcelles. En
effet, toutes les fonctions : habitations, services, commerces, artisanat, activités diverses s’y trouvent
représentées.
TPFE Dupuis Julien 2007, école
d’architecture de Nantes
Les expéditions urbaines - quartier Madeleine-Champ de Mars - 29 mai 2010
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Ilot Delrue
Immeuble XIX° réhabilité en 6 logements sociaux d’insertion et rez-de-chaussée
d’activités (maître d’ouvrage: La Nantaise d’habitations, maître d’oeuvre: Françoise Olivier), ancien magasin Delrue reconvertit en lieu d’ateliers d’artistes et expositions (maître d’ouvrage: Nantes Métropole Aménagement)
Immeuble neuf de bureaux Cap Ouest (maître d’ouvrage: Giboire, maître d’oeuvre:
Acropa), accueillant notamment la Maison de la Recherche en Santé,
Maison des Parents, pour les enfants hospitalisés à l’Hôpital Mère-Enfant (maître
d’ouvrage: Fondation Mac Do, maître d’oeuvre: Pacteau)
Programme mixte de 17 logements sociaux (Atlantique Habitations) et 23 logements locatifs libres (maître d’ouvrage: Bâti-Nantes, maître d’oeuvre: Unité)
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Pélisson - Madeleine – Olivettes
Ce grand îlot historique dont la structure urbaine est restée fidèle aux origines à
donné lieu à de nombreuses mutations fonctionnelles. Autour des cours, des venelles et des impasses se sont structurés, trois grands fonciers acquis par Nantes
Métropole Aménagement (école, rizeries, entrepôts, halle d’omnibus, bâtiments
d’habitations...)
Ils ont donné lieu :
- à des reconversions d’activités : commerces, tertiaires, services, concentrés en
pied d’immeubles sur rue et en coeur d’îlot actifs,
- à des prolongements résidentiels : logements collectifs, indépendants, multiservices pour des publics variés,
- au prolongement de certaines activités artisanales,
Plusieurs milliers de mètres carrés ainsi ré-investits prolongent les fonctions multiples de la ville d’équilibre et tentent de maintenir une population au statut socioéconomique divers.
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Analyse de l’îlot
TPFE Dupuis Julien 2007, école d’architecture de Nantes
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La Halle de la Madeleine
Maître d’ouvrage: Lamotte
Maître d’oeuvre : In situ a&e
reconversion de la Halle Madeleine et de
l’entrepôt Pélisson en locaux d’activité (2500
m² SHON)
Intégration, durabilité….
Inscrit au cœur d’un quartier populaire historique de la ville-centre, entre la Chaussée
Madeleine, (première liaison sud de la ville
traversant les îles de Loire), et la rue des Olivettes,( en cœur du quartier), l’opération du
«Cours des Arts» et sa « Halle Madeleine»
est un projet d’exception.
Révéler et prolonger la singularité et la qualité de ce quartier dont les cours parfois tortueux, venelles aux multiples replis, furent
peuplés d’ateliers, de logements, de boutiques et de cafés imbriqués, est l’enjeu de ce
projet…. y importer les fonctions nouvelles
de la ville contemporaine, le pari.(...)
Les architectures de ces nouveaux lieux
sont traversées de nouveaux cours, en invitations publiques diurnes, pour de généreux
et surprenants parcours urbains. Entre minéral et végétal, en ponctuations colorées et
lumineuses, se créent, ainsi, des séquences
variées du récit urbain quotidien.
Le renouvellement urbain peut alors s’engager dans la direction volontaire de la ville
dense, intense et confortable, révélée et
d’équilibre, façonnée pour le « durer ».
Le construit : assemblages, performance,
esthétiques….
Les bâtiments contemporains, aux pieux
profonds de fondations, tutoient la technique
des charpentiers modernes qui mêlent leurs
façons aux assemblages de la tradition
médiévale. Les constructions collaborent
ainsi des époques au service desquelles, le
minéral, l’acier, le verre et le bois, offrent à
voir les métiers et les savoirs que le quartier
a lentement initié.
Au-delà, et dans la tradition de l’anticipation,
les constructions portent les techniques
vigilantes
des
nouvelles
énergies,
performances destinées au confort des
futurs habitants-pluriels des lieux
Sur le plan technique: du solaire passif à
l’inertie et à l’enveloppe thermique, de la
façade thermodynamique aux productions
sous pompes à chaleur de nouvelle génération, la diversité des bâtis et des destinées
ajuste les partis pris d’architecture et de
techniques aux usages.
Invisible, la centaine de voitures est tapie,
en sous sol, sous les épaisseurs végétales
qui accueillent les noues de rétention des
eaux de pluie. Alors le végétal apporte aussi
ses variations sur les parcours, de l’exotique
à l’hygrophile.
L’architecture prend toute sa place, objet
de vigilance jusqu’aux détails, servant chaque caractère dans sa singularité : d’une
révélation cohabitée du patrimoine aux variations des formes et des couleurs des bâtiments contemporains, la matière résonne
et contraste, du brut au sophistiqué. Le parcours interroge, puis questionne, en forme
d’invitation empreinte de pédagogie retenue.
En conclusion
Ce projet de renouvellement urbain est attentif à la révélation de ces strates historiques urbaines et architecturales mêlées :
soit une conjugaison entre, conjonction des
caractères forts du patrimoine et engagement contemporain, assemblage au quotidien des publics pour composer un fragment
de quartier dans la diversité, support de la
mixité attendue.
texte: agence in situ a&e
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Plan masse de la Halle de la Madeleine
© J.D. Billaud - Nautilus
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Reconversion du site Ouest-Papier-Peint
Maître d’ouvrage: Nantes Métropole Aménagement
Maître d’oeuvre: Axiome Ingénierie, Atelier Chrysalide, BLR Architectes
- 4200 m² de locaux libérés par un grossiste en peinture – papier peint, acquis
par Nantes Métropole Aménagement
- viabilisation en réseaux et division en
9 parcelles bâties, cédées à réhabiliter
à de jeunes entreprises en développement, locataires en centre-ville
- plantations et mise en couleur prise en
charge par les nouveaux occupants, organisés en AFUL - association foncière
urbaine libre
- 80 emplois ré-implantés sur le site,
dans la communication, l’édition, la formation, la conception (paysagiste), la
création culturelle, etc…
- création d’une association foncière privée pour la gestion des cours communes, sans voitures
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Ilot Crucy-Fouré
Maître d’ouvrage: ADI / Nantes Aménagement
Maître d’oeuvre : Acropa / GCA Ingénierie
Programme :
53 logements sociaux Nantes Habitat, dont 16 domiciles services personnes âgées,
et 6 logements-foyers handicapés ;
21 logements locatifs intermédiaires ;
76 logements libres ;
une résidence hôtelière de 82 logements ;
un immeuble de bureaux de 3000 m² ;
1500 m² de rez-de-chaussée d’activités, dont 2 brasseries ;
202 places de stationnement.
© Acropa
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Les équipements publics
Une nouvelle centralité de quartier,
autour des équipements publics : école,
jardin public du Lait-de-Mai, Maison de
quartier.
Maître d’ouvrage : Ville de Nantes
Maîtrise d’oeuvre : SEVE
Implanté en débat avec les habitants du
quartier, puis conçu en concertation, ce
jardin public de quartier sert aujourd’hui
de modèle.
Son nom fait référence à une ancienne
fête populaire du quartier, récemment
réactivée par l’association des habitants. Ce jardin contribue à structurer
un centre de quartier autour des écoles
Emile-Péhant, qui est aujourd’hui renforcé avec l’ouverture de la maison de
quartier.
© Photos V. Joncheray
Square du Lait-de-Mai / Service des Espaces Verts de la Ville de Nantes
© Photo NAUTILUS
Maison de quartier / Direction BATI de la Ville de Nantes
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L’ARDEPA ts
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Rem
L’ardepa remercie les personnes qui l’ont aidée à préparer et à réaliser cette
expédition urbaine : Jean-François Revert, architecte urbaniste de la ZAC
Madeleine Champs de Mars, Jean-Marie Duluard et Franck Savage de Nantes
Métropole Aménagement, Stéphane Guédon, architecte de l’agence Opus 63,
Jean-Yves Petiteau, Noël Lépine, Ville de Nantes, Arnaud Renou et Virginie
Potiron du service communication Ville de Nantes.
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30 années de diffusion et de promotion, 30 années de sensibilisation
Les actions développées par l’ardepa sont destinées à tous les publics curieux
de la fabrication et des évolutions de la ville, des bâtiments qui la compose et des
enjeux urbains et politiques dans lesquels la cité s’inscrit. Les citoyens ordinaires,
les amateurs éclairés, les scolaires, les institutions et collectivités territoriales, les
professionnels sont ainsi invités tout au long de l’année à l’occasion des actions
singulières de l’ardepa.
Les actions et débats que l’ardepa organise doivent informer et faciliter la
compréhension des processus d’élaboration à travers les démarches respectives
des différents intervenants, des mouvements culturels et des enjeux sociaux dans
lesquels ils sont impliqués.
Les maîtrises d’ouvrage institutionnelles et privées, architectes, urbanistes,
paysagistes, experts, artistes, universitaires sont conviés à expliquer le sens de
leurs actions sur les lieux mêmes qui résultent de leur travail.
Ainsi, du projet à la réalisation, du local à l’international, de l’urbain au rural, l’ardepa
propose de révéler les dimensions du territoire dans tous ses états.
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PROCHAINE CONFÉRENCE - VISITE
Le centre culturel et cultuel pour l’Association Culturelle Turque de Nantes
(agence In situ ae)
Jeudi 10 juin, 18h-20h
Territoire de croisement entre appartenance culturelle
et appartenance au quartier. Ce projet s’est attaché
à faire émerger les savoir-faire étrangers dans une
collaboration contemporaine et une immersion locale.
Lieu de pratique d’un culte, lieu de diffusion d’une
culture, générosité des échanges ouverts à tous.
© agence in situ ae
PROCHAINE EXPÉDITION URBAINE
Manufacture-Moutonnerie-Pré Gauchet, entre hier et demain…
Samedi 26 juin 9h30-12h30
Le quartier des cigarières, entre la Carmen de Bizet,
la rue de la Havane s’articule dans les épaisseurs
habitées et vernaculaires d’un tissus urbain compact.
En frange de la ville bourgeoise et d’échanges, aux
limites du temps laissé au renouvellement après les
premiers bouleversements liés à la disparition de
la Manufacture des tabacs, les parcours quotidiens
côtoient les stratégies contemporaines de croisement des publics, et d’attractivité de la ville
vers le centre et vers le sud.
Le pont de la Moutonnerie fait le passage entre un quartier déjà chargé d’histoire et d’une
ville en cours de fabrication d’histoire.
Dans ses résistances populaires, les nouvelles importations, les nouvelles formes de vivacité
commerciale, les résonnances des équipements publics, l’équilibre du quartier s’observe
dans ces conjugaisons et diversités.
Renseignements et inscriptions à l’ardepa au 02 40 59 04 59
ou par mail [email protected]
Association régionale pour la diffusion et la promotion de l’architecture
ENSAN- 6, quai François Mitterrand - BP 16202- 44262 Nantes Cedex 2
Tél. : 02 40 59 04 59 - [email protected]