ANNONCES LÉGALES.

Transcription

ANNONCES LÉGALES.
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leurs lauriers ne sont pas morts : ils ombragent «ncore leurs
augustes descendants. Corneille vient eu droite ligne de
À M. le capitaine Blard, premier commis de
Sophocle/Racine d'Euripide, Bossuet de Périclès et de CiM. Eugène Duclos, place Octogone.
céron, Boileau s'élance sur les traces de Juvénal et d'Ho« Chambéry, ce 29 mars 1833.
ruce, J.-J3. Rousseau sur les brûlants vestiges de Pindare,
Molière a surpassé Térence, ou plutôt il n'out pas do de¬
cr J'étais venu s i m i l i à Chambéry dans l'intention de
vanciers. La lyre moderne, sur un mode plus lent et plus
m'abonner au journal le Carillon pour une année; mais
Icodrc, a des notes dignes dos premiers concerts.Pour s'ê¬
en voyant vos plaies plaisanteries même sur le compte
tre transformés, cpuré3au feu du christianisme, nos penseurs
des prêtres de notre divin Sauveur, j'y ai renoncé, ainsi
contemporains n'ont pas dégénéré ; pour .avoir allumé leur
qu'a sa lecture. Vous feriez mieux de faire votre pre¬
génie au flambeau de la foi, leur gloire n'en sera que plus
mière v.Dinmunion ou celle de Piques qae de déshonorer
sûre.
ainsi votro croix de la Légioii-d'Hoiineur en écrivant de
Ainsi, disions-nous, en parcourant le recueil religieux et
semblables platitudes, ou de courir les rues avec votre
moral du Fabuliste des Alpes, que vient de publier M. lo
camion pour y recueillir les calis qu'on veut bien vous
chevalier Auguste de Juge, conseiller d'appel ot proviseur
remettre, que d'écrire un semblable journal. »
royal à Chambéry : Esope, Phèdre n'ont ctô que dos mora¬
(Suivent, en marge et à la fin, deux caricatures repré¬
listes païens, ils pensaient, au corps, nullement à l'âme.
sentant chacune un distributeur du journal, dans des pos¬
La Fontaine, leur continuateur, et qui aurait pu être
tures très peu flatteuses pour eux.)
•>• - '.-,••. .
leur maître, paraissait devoir clore la série de eus écrivains
qui, sous la forme ingénieuse de l'apologue, ont dressé des
« Je termine cette lettre en prévenant de nouveau le
codes de morale et fustigé en riant les travers de la société
public que je suis (oui à fait étranger au Carillon, et que
au milieu de laquelle ils vivaient. Comme nous l'avons dit,
M. G. Blard, gérant de ce journal, nt moi sommes deux
la pensée na s'arrête pas, elle est en travail perpétuel : pa¬
personnes très distinctes.
reille à la lave des volcans, elle s'échappe soudainement du
«Veuillez me rendre le service d'insérer cette lettre,
cerveau humain et entraîne tout dans ses Ilots inattendus.
Monsieur le Directeur, et agréez, etc.
Florian succède à La Fontaine cl cueille de belles palmes
dani sou héritage. 0» ne saurait mieux faire, disait-on
« Pierre BLAIID.
encore, et le char d'Apollon est enrayé. Le dix-neuvième
ALLEMAGNE.
« Chambéry, le 3 avril 18o5. »
siècle aura aussi son fabuliste, non plus esclave des divini¬
BERLIN, 31 mars.— Les Etats du Zollverein ayant donné
A l'appui de la lettre qui précède, nous certifions d'avoir
tés mensongères comme Phèdre et Esope, non plus mor¬
leur assentiment au traité conclu avee l'association des
eu
sous les yeux la lettre anonyme qui y est citée.
dant et incisif comme La Fontaine, frondeur et comique
impôts (Stcuerverein), lo Moniteur prussien publio une
comme
Florian
,
mais
grave,
ingénieux
,
parcourant
le
ordonnance portant que le traité de septembre sera mis en
LB DIRECTEUR-SÉRANT, B1PPOLYTE CORiO.
monde sur les ailes de la muse chrétienne, prêtant une
vigueur le 5 avril prochain.
voix
religieuse
à
toute
la
nature
:
Vicnnet
écrivit
ses
fables.
Les documents et les papiers saisis chez les personnes
Cet auteur a fait faire un pas à l'apologue, en le revêtant
, arrêtées ont établi la preuve qu'il y avait un complot dans
de l'éclat du ityle, en le tirant de cet eut de sécheresse où
lo nord do l'Allemagne, et que la ville de Roslock avait
l'avait plonge la tradition.
été choisie pour centre de communication des réfugiés po¬
C'est à son école qu'appartient le Fabuliste des Alpes.
litiques de Londres.
Par acte du onze décembre mil huiteent cinquante-deux,
Concis dans la morale, élégant et gracieux dans le cours de
Laravoire notaire, transcrit le vingt-trois février suivant,
En conséquence, M . Stieber, directeur de la police,
sa
fable,
qui
en
est
comme
la
tige
couverte
de
fleurs
et
de
vol. 29, art. 74, au bureau des hypothèques d'Annecy,
s'est rendu à Rostock ; des visites domiciliaires ont eu lieu
feuillage, le Fabuliste nous eharme et nous attire par la
Marie, feu Guillaume Dizins, né à Sales, habitant à ILiuteimmédiatement dans eelto ville, principalement chez des
variété de ses sujets, la grâce de sa diction, la finesse de sas
ville, a vendu à madame la comtesse Ambroisine, fille de
personnes appartenant aux classes supérieures; trois ont
aperçus et la justesse do ses rapports. En citer quelques
défunt noble Amédée-Ambroise d» Cheissel, veuve de M.
été arrêtées. U est probable que la police adoptera des me¬
fragments serait le meilleur éloge ; mais comment s'arrêter,
le comte François-Victor de Genève de Borringe, née à
sures analogues dans d'autres villes où elle a découvert des
lorsque
notre
plume
aurait
reproduit
les
premiers
vers
de
Annecy, domiciliée à Veaux, un champ au Cren, terri¬
traces de la conspiration.
l'apologue de la Fauvette e! le Pinçon, de la Source et le toire de Veaux, sous numéro 2G81 1/2 de la mappe, pour
Le gouvernement a reçu de In province de Weslphalie
Cerf, de l'Amandier et le Buisson, des Joyaux de Dieu, de le prix de cent dix livres payées comptant.
des pétitions tendant à l'établissement de nouveaux cou¬
l'Enfant et la neige, de l'Eau sous la glace, etc.. etc. ? Ces
Rumilly, ce 28 mars 1853.
vents. Il est probable quo le gouvernement }'
point
poèmes auraient atteint l'idéal du genre, si la naïveté, celte
LARAVOIRE, notaire.
égard. Cependant l'établissement d'un couvent de moines
qualité exquise, ce cachot de beauté de la fable,Ucs ornait
franciscains n été autorisé à Dusseldorf, et un couvent
Par acte du dix j.invier mil huit cent cinquante-trois,
constamment.
d'ursulines à Neuss, pour diriger l'éducation de demoi¬
Laravoire notaire, transcrit le vingt-trois mars suivant,
L'auteur riche et coloré dos Inspirait >ns religieuses
selles.
an bureau des hypothèques d'Annecy, vol. 29, art. 122,
perce
dans
le.
Fabuliste
des
Alpes.
Lorsque
l'esprit
s'est
ha¬
L'ambassadeur d'Espagne, marquis de Benaloa, se ren¬
Jean, feu Alexis Thomasset, né et habitant à Vallières, a
dra dans quelques jours à Coblentz pour remettre à S. A . R . bitué à parcourir un cercle d'idées transcendantes, il a de
vendu à sieur Joseph Dcvignés, fils émancipé de vivant
la
peine
à
redescendre
des
palais
d'or
et
d'azur
de
l'emle prince de Prusse Tordre de la Toison-d'Or, que S. M .
Claude le cadet, né à Vallières, moulinier en soie, domici¬
pyrée.
la reine d'Espugne lui a envoyé.
lié à Lyon :
Pour
être
vrai,
et
pour
que
ces
lignes
impartiales
(que
Les cabinets de Vienne et de Berlin se soat entendus
1° Une maison avpc la cour en dépendant et le jardin
l'auteur
nous
les
pardonne),
remplissent
consciencieuse¬
sur les mesures de suivilUnce très active du mouvement
contigu, situés à Verlioz, lerritsire de Vallières, sous nu¬
ment
leur
but,
on
ne
peut
disconvenir
que
quelques
épiqu'on observe parmi les populations slaves, mouvement
méros 293, 296 et sous partie du numéro 297 de l.i mappe.
thèles auraient du être effaeées, que quelques hémistiches
qui s'étend du la Bohème et de la Gallicie jusqu'à la pro¬
2" Un champ et un bois au Grand-Bois, même territoire,
pouvaient
encore
être
polis,
que
quelques
fables
mêmes
vince de Posen, et sembla se rattacher a l'idée pinslaviste.
sous numéros 842 et 883 de la même mappe.
auraient
dû
marcher
avec
plus
de
vivacité
,
qu'enfin
la
L'ordre est duniic non-seulement de contrôler les journaux
Prix de vente, treize cents livres neuves qu;mt à la mai¬
naïveté, cette grâce capricieuse, élégante sans ornement,
polonais, mais aussi d'avoir l'œil ouvert sur les associations
son et quant au jardin et à la cour ; à raison de sept cent
devait
présider
un
peo
plus
au
mélange
dus
couleurs
et
à
la
d« la noblesse polonaise dans la province de Posen, car
cinquante livres neuves les vingt-neuf ares quarante huit
composition de quelques tableaux ; mais, combien de beau¬
on croit qu'elle* ont des ramifications jusqu'à Paris et à
centiares trente-sept décimètres quant au champ cl au
tés
réelles
et
éclatantes
rachètent
ces
légères
imperfections
Londres.
(Correspondance particulière du
bois, la contenance deces deux derniers articles est d'en¬
que la critique ne découvre qu'à l'aide du microscope.
, ,.
Journal des Débals.)
viron quatorzo ares septante-quatre centiares dix-huit dé¬
Pour nous, et chaque lecteur sera sincère en l'avouant,
cimètres, ce qui en porte le prix à cent septante-cinq li¬
nous avons cru en lisant le Fabuliste des Alpes, nous trouvres, sauf à mesurer. L'acte porte quittance de mille livres;
Ter au sein de ces belles prairies, sur lesquelles le mois de
le surplus payable le vingt-quatre juin suivant, avec inté¬
*', Le China-IIeruld du 15 janvier donne les nouvelles sui¬
mai a secoué ses rayons et ses corbeilles. Tout, autour de
rêts, à charge de donner bonne et valable hypothèque ou
vantes de l'insurrection qui menace, depuis plusieurs an¬
soi, est mouvement et vie.
: . . •..
de justifier que les immeubles vendus sont exempts d'hypo¬
nées, la dynastie chinoise actuelle :
P.-C. M.
thèques.
. . . .•_•.. . . . ,
« Le commissaire général San, désespérant du succès,
s'est suicidé. Cependant, les rebelles marchant sur le
Rumilly, ce 28 mars 1853.
.
-' -••''
Y.ingtze Kiang, la principale artère de l'empire, et dont
OPINBONS DIVERSES.
LIIUVOIIIÏ, notaire.
la possession a permis a sir Henri Potlinger de terminer en
Par acte du treize décembre mil huit cent cinquantevainqueur la dernière guerre, se sont emparés de Wuchang,
Monsisur Ifi Rédacteur,
deux, Millioz notaire, transcrit à la conservation des hypo¬
sur la rive méridionale, ce qui s mis en fuite les mar¬
thèques de Chambéry, le cinq avril mil huit cent cinquanteA la suit» de l'avis que j'ai fait insérer dans les journaux
chands do Chansi et a suspendu tout commerce.
trois, volume 54, article 13, Joseph, fils de feu Philibert
pour prévenir d'ultérieures méprises dont une similitude
*"' « Ils vont attaquer Stan-Yang et Kien-Kiaog; la pre¬
Dufïéal, cultivateur, domicilié à St-Jean-de-la-Porte, de son
de
nom
avec
le
gérant
du
journal
le
Carillon
m'a
rendu
mière de ces villes est un marché où les produits anglais
ehef et comme mandataire de Jean-Pierre Dufïéal , son
l'objet, cette feuille a cru devoir révoquer en doute la sin¬
se vendent bien. Dans toutes les villes situés le long du
frère, soldai, a vendu à Jean-François, feu Pierre Nicoud,
fleuve jusqu'à Chin ICianz-Fort, les fonctionnaires du gou¬ cérité de cet avis et me soupçonner de m'ètro prêté à une
cultivateur, habitant au même lieu, une pièce de vigne si¬
manœuvre
quelconque
dans
le
but
de
lui
nuire.
Voici
ma
vernement sont dans la consternation, et les rebelles pen¬
tuée au lieu dit au Mûrier, sur St-Jean-de-laPorte, conte¬
réponse
:
sent maintenant à s'emparer de Nan-King.
nant vingt-trois ares cinquante centiares, figurée sous les
« Leur habitude supérieure, dit le Herald, leur fcrand
« Le Carillon dit n'avoir jamais reçu de lettres anony¬
numéros 693, 095, 696 et 697 de la section C du plan par¬
nombre et leur résolution commencent à nous faire perdre
mes; ce n'est pas à moi à affirmer ou à contester cette as¬
cellaire, pour le prix de huit cents livres, payable au
l'espoir que nous avions conçu que l'insurrection serait
sertion ; tout ce que je puis certifier, c'est que j'en ai reçu,
créancier hypothécaire désigné dans l'acte.
réprimée.
moi, portant la suseriplion suivante: « A M. lo capitaine
Sl-Pierrc-d'Albigny, le 5 avril 1853.
v. •'-.;•,'•
« L'imminence du danger est bien sentie par le gouver¬
« Blard, premier commis de M. Eugène Duclos, commisA. MILLIOZ, notaire.
nement : toutes les troupes disponibles du nord au sud« sionnaire, place Ociogonc, à Chambéry. » Le Carillon
Par acte passé par-devant le greffier du tribunal civil
est ont reçu Tordre d'accourir à la défense de Nan-King et
s'étonne que je n'aie pas transmis de telles lettres à son gé¬
d'Annecy le vingt-trois décembre mil huit cent cinquantetle Kien-Kang; mais il est étonnant que l'armée soit si peu
rant; il me semble, en premier lieu, que l'adresse était
deux, insinué au tabellion d'Annecy le trois janvier sui¬
nombreuse au milieu d'une population si dense. Le gouassez explicite pour ne laisser aucun doute, sur le vérita¬
vant, aux droits de deux livres, Marin Balleydier, demeu¬
vernoment de cet immense pays ne peut réunir sur un
ble destinataire. C'était donc bien à moi que s'adressaient
rant audit Atincy, a accepté sous bénéfice d'inventaire la
point 40,000 nantîmes, f.iute d'argent, di:-on. »
de telles lettres; seulement, il y avait méprise évidente
succession de son frère Piorre Balleydier, décédé, à Balchez leur auteur qui me croyait à tort gérant du Carillon.
mont, le vingt-deux dudit mois de décembre.
Du reste, que ce journal le sache bien, je ne suis pas homme
VARIÉTÉS.
Annecy, ce V avril 1833.
à garder des lettres qui ne me sont pas adressées, soit dit
P. CROSET, notaire.
en passant.
LE FABULISTE DES ALPES,
« Si, quoique formellement adressées à moi, mais desti¬
S')
nées à quelque autre, je n'ai pas cru devoir les envoyer au
ANNONCES COAIMESICIAL.ES. ;
PAR
•-*-..gérant du CatUlnn, c'est que jo n'ai vu aucune nécessité
; M. Auguste
de Juge. ..]•-••,:•
à envoyer à ce journal ces lettres qui ne renfermaient rien
de bien flatteur pour lui, au contraire, et dont la réceplien
On ne saurait mieux faire : telle est la réflexion qui nous
ne pouvait que lui être désagréable. Je me suis donc
vient après la lecture des nobles écrits qui nous ont été lé¬
bornés faire insérer dans divers journaux une note dans
gués par Rome et la Grèce. Il semble d'abord à tout lecteur
L'extension que prend la contrefaçon nous en¬
laquelle j'informais en termes aussi polis que possible pour
méditatif et enthousiaste qu'on ne peut aller plus loin; que
gage à renouveler au public que l'un des deux
le
gérant
du
Carillon,
que,
quoique
porlint
le
même
nom
^dépasser les limites de l'art antique serait ou présomption
seuls dépôts qui existent à Chambéry de tous le*
que lui, nous avions deux individualités très distinctes,
' .QU témérité. Et cependant, la source des beaux modèles n'a
et
que
les
persounes
qui
m'adressaient
des
lettres
anony¬
produits de la Grande-Chartreuse, tels que li¬
pas été tarie. Après les sièclos sublimes de Périclès, d'Au¬
mes, en m'attribuanl la gérance de ce journal, se mépre¬
guste, de Léon X , de Louis XIV, de magnifiques traits de
queurs, élixirs, elc., est toujours chez M Sibuel
naient et se trompaient évidemment.
lumière ont sillonné le ciel des arts, les autels des Muses
sœurs, sous les Portiques , maison Besson, n° 13.
« L'idée ne m'est pas venue un seul moment d'appuyer
..'n'ont pas manqué d'offrandes et chaque génération a fourni
Les révérends Pères chartreux'tiennent ce dépôt
ce
simple
avis
par
la
publication
d'aucuiiG
lettre
reçue
. ses grands-prêtres. En descendant le cours des âges, des
très assorti, afin que les personnes qui font usage
ainsi par moi. Mais puisque le Carillon a mis en doute ma
^ monuments immortels nous signalent la marche de la pen¬
de ces divers produits puissent, en toute confiance,
bonne foi et a manifesté Je désir de connailr,e une des Ittsée, et à mesure qu'elle s'avance, on s'aperçoit qu'elle n'a
tres qui m'ont été adressées, je veux bien satisfaire sa cu¬
; pas perdu de sa primitive flamme. Homère, Euripide, Sos'adresser à celle maison.
riosité en vous priant d'insérer la suivante, portant le
' phocle, Pindare, Esope, Phèdre, Horace, Virgile nous aptimbre de la poste de Chainbéry. »
paraiesent dans un passé lumineux et sans retour; mois
CU AU HEU Y. — IMPBlHRBtE B»CBBT.
effet» aax points les plus rapprochés de notre littoral ; elle
a sévi jusqu'à l'entrée de la Manche, et elle a causé çà et
H quelques siuistres, dont la connaissance nous parvient
successivement.
« Le chasse-marée Marianne, chargé à Libournepoar
Rouen, est entré ce malin dans le port avec une voie d'eau
considérable, par suite du mautais tem-p* qu'il a essuyé.
« Le patron du bateau do pôeho Amjusle-Shnri, de
Trouville, rapporte «voir rencontré hier soir, dans la baie
de-Villiers, à environ deux milles au large, une goélette
supposée anglaise, mais presque entièrement submergée.
- « Une autre barque de pèche, VAurjtistine, de T»ouville
aussi, est entrée à la marée de ce matin, apportant douze
fûts de vin qu'elle a recueillis hier après-midi, dans le
nord de Cherbourg.
« Enfin, le chasse-marée les Qaatres-Frères, allant de
Bordeaux à Rouen, par suite de la tempête, a été aborde
et coulé par une goëlelle, à la hauteur de Cherbourg. »
— On lit dans la Presse :
« La pièce les Les lundis de Madame, représente ven¬
dredi dernier au Théâtre-Français, et dont notre collabo¬
rateur, M. Théophile Gauthier, rend compte aujourd'hui
même, vient d'èlre défendue par ordre supérieur.
« Peu de jours auparavant, une semblable mesure avait
atleint h Mol'aria, de U. le marquis de Belloy. Nous igno¬
rons les motifs de l'une et do l'autro défense. ». ", ^ , ^-,
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ANNONCES LÉGALES.
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