de la Haute-Savoie

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de la Haute-Savoie
Pas touche aux trimestres des femmes !
Les e-Allobroges
PCF
Haute-Savoie
de la Haute-Savoie
Lettre d'information hebdomadaire de la fédération de Haute-Savoie du PCF
Semaine du 5 au 11 octobre 2009 - n°31
Immigration et droits de l'Homme : assez de beaux discours, des actes !
Communiqué de Marie-Christine VERGIAT, Députée européenne, Coordinatrice de la Délégation française de la
GUE/NGL, Membre de la commission Libertés civiles, Justice, Affaires intérieures
le 30 septembre 2009
Nous avons coup sur coup appris la décision du Conseil des ministres européens de l'immigration de lancer un
programme européen de réinstallation pour les réfugiés, entendu la Présidence suédoise sur la préparation du
Programme de Stockholm et auditionné le directeur de l'Agence européenne des droits fondamentaux et pris
connaissance d'un rapport sur les activités d'EURODAC1. La majorité de la commission des Libertés civiles, de la
Justice et des Affaires intérieures a accepté une augmentation substantielle des moyens de FRONTEX2 dans le
cadre du vote du budget de l'UE. Beaucoup de choses contradictoires y ont été dites ou écrites. Mais l'analyse des
différentes informations qui nous ont été données vont toutes dans le même sens : les mesures répressives ne
cessent de se renforcer et les droits fondamentaux de se dégrader renforçant sans cesse la vulnérabilité d'une part
croissante de la population. Et que dit en France le ministre de l'immigration et de l'identité nationale : "le temps
n'est plus aux déclarations d'intention, il faut passer à l'action."
On a envie de lui dire chiche, mais pitié, monsieur le ministre, pas comme à Calais. Où sous couvert de faire
respecter l'État de droit, vous avez monté une opération de communication, saboté le travail des associations
auprès de populations totalement fragilisées parmi lesquelles de nombreux mineurs. La justice vous a donné tort et
a, elle, rétabli l'État de droit en faisant libérer la quasi-totalité des personnes arrêtées. Qu'elle en soit remerciée.
Car oui, il est temps de rétablir l'État de droit, de cesser de donner des leçons en matière de droits de l'Homme aux
pays du sud alors qu'on est incapable de les faire respecter sur le territoire de l'Union.
Il est temps de cesser la fuite en avant qui pousse sans cesse à renforcer les outils de répression, de mettre à plat
l'ensemble des politiques en ce domaine et d'en faire une réelle évaluation.
Si au sein de l'Union européenne, la Commission comme les États membres veulent retrouver leur crédibilité en la
matière, il est temps qu'ils mettent leurs actes au diapason de leurs déclarations en faveur des droits de l'Homme.
1 Système pour la comparaison des empreintes digitales aux fins de l’application efficace de la convention de Dublin qui
détermine les compétences en matière d'asile entre les Etats membres de l'Union
2 Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures
Résultat de la votation pour la Poste en Haute-Savoie
Dans 67 lieux de vote différents, nous avons permis à 13962 votants de s'exprimer.
Il y a eu 73 bulletins blancs ou nuls. 356 ont voté OUI. 13533 ont voté NON.
Félicitations à tous pour le très beau travail accompli ensemble. Je sais le temps qu'il a fallu et le sérieux qui a
dominé pour que la votation soit crédible. Les partisans de la privatisation sont, depuis hier, un brin embarrassés,
voire ampoulés. Il ne reste plus à certains que la plus complète mauvaise foi. Leurs arguments semblent
soudainement très faibles. Si la votation ne les convainc pas, répondons leur : soit ils retirent le projet, soit ils font
un référendum officiel. La bataille continue avec la légitimité démocratique de notre côté.
Gilles Ravache
Conseiller régional
Membre de la commission départementale de la présence postale territoriale
Animateur du collectif départemental Haute-Savoie contre la privatisation de la Poste
Logement des migrants en Haute-Savoie : notre mobilisation a payé !
La préfecture se proposerait de loger en hôtel ou hébergement collectif des familles qui ont eu le statut de réfugié
jusque là contraintes de rester au centre Georges Bonnet vu la pénurie de logements sociaux dans le département
à raison de 4 par jour, libérant 38 places, permettant à tous les pères exclus de dormir avec leur famille. Depuis
vendredi tous les hommes dorment au centre Bonnet même le couple qui n’a pas d'enfant.
Notre mobilisation quotidienne depuis 8 jours aura donc réussi à ce que l'intégrité des familles ne
soit plus remise en question. Nous resterons naturellement vigilants.
Agenda
Mercredi 7 octobre
14h30 Rassemblement
au centre commercial
Courier Annecy
Manif inter-confédérale
et interpro : emploi,
salaires, retraites
Jeudi 8 octobre 18H
réunion section Annecy
France Télécom : la
démission s’impose
Après le nouveau suicide d’un
salarié de France-Télécom, ce
qui porte à 24 le nombre de
personnes ayant mis fin à
leurs jours dans l’entreprise
depuis 18 mois, le PDG et le
Directeur général doivent
démissionner. Ces patrons qui
vont jusqu’à parler de « mode
du suicide » portent une lourde
part de responsabilité dans la
souffrance au travail source de
tels drames. Le management
à coup d’évaluation
individuelle, d’objectifs
inatteignables, de mobilité
forcée, voilà ce qui est en
cause. Une mission d’enquête
parlementaire s’impose tout
autant tant il est patent que
l’Etat en se retirant de
l’entreprise pour ne plus
détenir que 23% du capital a
largement contribué à ces
drames humains. Les mêmes
maux provoquant les mêmes
effets, la privatisation de la
Poste conduirait à une
concurrence tout aussi
acharnée avec pour seul
objectif les profits au mépris
total des salariés.
DEPUTE-E-S Communistes,
Républicains,du Parti de Gauche
Roland Muzeau, porte-parole
Votation à Cran-Gevrier
Classes surchargées : parents excédés à Marianne Cohn Soutenus par la mairie d’Annemasse, les parents d'élèves ont fait circuler une pétition et
eu plus de 200 signatures. L'ouverture d'un nouveau groupe scolaire devait désengorger l'école M. Cohn or des classes sont toujours en sureffectifs.
L'incompréhension règne chez les parents. Depuis la rentrée, des classes de CP comptent 28 élèves, d'autres en CE2 29 et à la maternelle on a 10
classes de 30. « En CP les recommandations sont de 24 élèves par classe. Ce ne sont pas des conditions de travail idéales pour l'apprentissage des
fondamentaux » s'indigne Emmanuelle Cadas, représentante FCPE. En cause le manque de postes d'enseignants. « En voyant les prévisions faites en
octobre, on se rendait déjà compte que même avec le départ de 5 classes pour Saint-Exupéry, il y aurait des classes surchargées. Malgré nos alertes,
l'Académie a manqué d'anticipation. » C’est d'autant plus absurde que sur les 18 classes, seules 17 sont occupées. Une est vide et les autres débordent.
Les parents attendent une réponse officielle de l'Inspection académique qui a fait comprendre qu'il y avait d'autres secteurs prioritaires sur le département
Autoroutes et Tunnel du Mont-Blanc (ATMB) de Châtillon-en-Michaille (Ain) à Courmayeur (Italie) 22 septembre, la loi permet à l'État de confier
à ATMB, une société publique (Etat et collectivités locales), l'exploitation de la route Blanche voie express de 17km du Fayet à l'entrée de Chamonix,
maillon manquant sur son itinéraire vers le tunnel. Pour son président Gérard de Pablo ce tronçon resté orphelin suite à la décentralisation de 2004 qui
finit l'exploitation de la DDE restera gratuit et voie express. Une première que l'intégration d'une route nationale à un contrat autoroutier. Avec le rallongement de la concession de l'autoroute Blanche en 2050, « une compensation de l'État pour retrouver l'équilibre économique après les travaux du tunnel
du Mont-Blanc » (400M€), et cette extension de réseau le 1er avril ATMB lancera 150 M€ d'investissement (2010-2014) sur l'itinéraire Châtillon-enMichaille-Courmayeur. Sur l'axe le Fayet-Chamonix, route de montagne atypique, 30M€ seront investis. Des 15 actuellement employés par l'État et la
Direction interrégionale des routes (ex-DDE), 10 à 15 devraient être embauchés, plus d'autres personnels ATMB, en tout 50 agents. Ses 43 ponts et
viaducs, ses 2 tunnels (Chatelards et Chavants) seront connectés au PC de Bonneville dans une démarche globale de sécurité et de gestion. Dès 2011,
le viaduc des Egratz et les ouvrages d'art feront l'objet de travaux d'entretien. L'ATMB héritera du chantier de la 2X2 voies traversant la vallée de
Chamonix, qui a pris beaucoup de retard. « Notre souhait est de nous substituer à la maîtrise d'ouvrage actuelle » dit de Pablo.
Mesures Sarkozy « agir pour la jeunesse » : on achève bien les jeunes ! En 2007, il promit un grand plan Marshall de la formation à tous les jeunes de
nos quartiers : aucun laissé de côté, chacun pourrait tenter sa chance, aurait un emploi. Loin du plan Marshall, ses mesures nous inspirent cette réflexion :
décidément, on achève bien les jeunes, victimes d’une sorte de double peine. Déjà les plus mal lotis sur le marché de l’emploi avant la crise, ils paient le
plus lourd tribut depuis : le taux de chômage des moins de 25 ans au 2ème trimestre 2009 est 23,9% (+32% de 7/2008 à 7/2009). Ces chiffres font mal. Si on
veut que la jeune génération ne souffre plus de la crise, il faut réagir vite et à la hauteur de l’enjeu pour la société. Or la multiplication prévue de contrats
aidés à temps partiel, inefficace, injuste, renforcera la précarité. Après le contrôle des chômeurs par la réforme Pôle emploi, c’est le contrôle des jeunes
par sa réforme du service public d’orientation. Le RSA aux 18-25 ans sous condition d’avoir travaillé 2 ans sur les 3 derniers en concernera moins d’un
sur dix, 10 mois de bourse qu’un étudiant sur dix. Ca ne répond pas aux aspirations et choisit d’utiliser la jeunesse pour tirer tous les droits vers le bas,
notamment ceux des salariés. Le PCF dénonce ces choix. Au contraire pour les communistes, il urge de mettre en œuvre une politique jeunesse embryon
d’une nouvelle politique de civilisation, les jeunes sont l’avenir des sociétés. Le choix de la jeunesse c’est d’autres logiques que ce qui a plongé le monde
en grave crise: sécuriser leurs parcours de vie, leur donner tous les moyens pour déterminer leurs aspirations et les réaliser pleinement. C’est initier
une révolution de nos sociétés. Parce qu’il y a urgence à changer de politique envers les jeunes, le PCF propose 12 mesures. Au-delà, une réponse
plus globale s’impose. Elle nécessitera, après un grand débat inter-générations, une loi exposant tous les dispositifs, droits et pouvoirs permettant de
redonner une place de premier plan aux jeunes dans notre société. Le PCF propose d’articuler cette construction autour de 6 engagements :
1. Promouvoir avec confiance et respect l’exercice de la citoyenneté des jeunes.
2. Renforcer le droit à une formation initiale et continue, pour la réussite de tous les jeunes.
3. Assurer à chaque jeune un emploi ou une formation tout au long de sa vie.
4. Faciliter l’accès de tous les jeunes à la culture, aux sports, aux loisirs et à la découverte du monde.
5. Assurer le droit au logement, à la santé, aux transports et à la mobilité pour tous les jeunes.
6. Instituer de nouveaux droits sociaux pour assurer l’autonomie des jeunes.
Le Parti Communiste Français propose 12 mesures d’urgence pour les jeunes
1.Age limite de la scolarité obligatoire : 18 ans. Tout élève en alternance a au moins 16 ans. Travail de nuit et de weekend interdit pour tous les mineurs.
2.Toute formation doit mener à un diplôme inscrit dans un cadre collectif et reconnu sur le marché du travail. Cette mesure doit permettre à chaque jeune
de faire valoir un niveau de qualification et les droits afférents sur le marché du travail.
3.Créer une « Allocation de formation », aide financière mensuelle pour l’autonomie des jeunes en formation ou recherche d’un premier emploi. Elle
se substitue notamment aux bourses dans l’enseignement supérieur, revalorise leurs montants et en étend les versements sur 12 mois. D’un montant
adapté à la situation de chaque jeune, elle lui assure également une sécurité de revenu lors de la recherche du premier emploi.
4.Renforcer le contrat à durée indéterminée pour tous les jeunes arrivant sur le marché du travail. Chacun doit pouvoir bénéficier d’un CDI à temps plein
qui contribue à sécuriser son parcours professionnel. Pour cela, ce contrat doit assurer au jeune travailleur le même salaire que les autres salariés de
même qualification et de même poste et lui permettre de bénéficier d’un droit à une formation continue adaptée à ses diplômes et à sa qualification.
5.Installer des « Cellules Jeunesse », un service public implanté au sein de Pôle Emploi. Chaque jeune, dès la fin de l’obligation scolaire, est affilié à ces
cellules qui lui assurent un emploi avec comme contrat un CDI renforcé ou une formation avec comme aide financière l’allocation de formation, en
mobilisant pour d’importants moyens autour des missions locales, de l’AFPA, de l’Éducation Nationale...
6.Élaborer une « Charte nationale des stages », règlement pour encadrer les stages en entreprise. Elle comprend une rémunération obligatoire qui
empêche toute mise en concurrence avec des postes statutaires et un contrat pédagogique entre l’entreprise et l’établissement scolaire ou
universitaire. Elle impose également un quota maximum de stagiaires par entreprise.
7.Faire un état des lieux de l’apprentissage : faire un bilan de l’organisation des CFA et évaluer le statut des apprentis. L'état des lieux doit permettre de
mettre fin à la surexploitation des apprentis et construire les réponses aux problématiques de tous les jeunes qui aujourd’hui choisissent ces filières.
8.Construire 200 000 nouveaux logements étudiants attachés au CNOUS et 500 000 logements sociaux avant 2014. Accroître l’offre de logements en
foyer de jeunes travailleurs. Augmenter l’ensemble des aides pour le logement.
9.Développer une « Garantie Logement » : une caution publique assurée par un fond national pour le logement. Cette garantie permettrait à tous les
jeunes en formation ou en recherche d’un premier emploi d’obtenir plus facilement un logement puisque l’État garantirait toute défaillance dans le
paiement du loyer. Elle serait un premier pas vers un service public du logement et de l’habitat.
10.Prendre en compte les années d’étude et la période d’insertion des jeunes dans le calcul des retraites. Ca va dans le sens d’un renforcement du
système par répartition des retraites.
11.Porter le droit d’éligibilité à 18 ans. Reconnaître et soutenir le droit à l’organisation et l’expression associative, syndicale et politique de tous les jeunes.
12.Installer de nouveaux conseils représentatifs de la jeunesse et renforcer les missions et compétences de ceux qui existent.

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